ÉTHIQUE

1. La Catho St Jérôme
 Charte éthique
 Enseignant: Martin Djozer WATO,MA
martindjozerwato@yahoo.fr
5e année Ingénieurs
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2. Charte éthique
 Chapitre6 : Mise en œuvre de la
Responsabilité sociale des
entreprises(RSE)
 5e Année Ingénieurs
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3. Ch6: Mise en œuvre de la
RSE
 INTRODUCTION
 Vision intégrale des objectifs de l’entreprise.
 Impact sur le développement de la personne.
 Relations constructives avec tous les groupes concernés
( clients, collaborateurs, investisseurs, etc.)
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4. 1. Définition de la responsabilité
sociale d’entreprise
1. Définition
 La RSE se définit comme étant une forme de gestion découlant
d’une responsabilité personnelle, morale, consciente et
cohérente des chefs d’entreprise ainsi que de leurs
collaborateurs, fondée sur l’éthique sociale chrétienne.
(Devoir: qu’est ce que l’éthique sociale chrétienne? Comment
a-t-elle été élaborée?)
 La RSE a pour but d’accomplir pleinement les objectifs
internes et externes, prenant en compte les attentes de
toutes les parties prenantes, dans les domaines économique,
social, humain et environnemental .
 Pour le développement rentable et durable de l’entreprise et
de la société, respectant la dignité des êtres humains, des
communautés et de l’environnement, contribuant donc à bâtir
le bien commun en même temps que la justice sociale. (
Devoir: qu’est ce que la justice sociale? Donnez-en quelques
applications).
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5. 2. Déclinaison de la RSE
 Première étape: la RSE « juridico-économique »:
 Reconnaissance du rôle irremplaçable des entreprises en tant que
dispensatrices de services et de produits aussi bien qu’en tant que
génératrices de richesse. La première contribution d’une
entreprise à la société est son offre effective de biens et de
services d’une manière optimisée, à condition toutefois qu’elle
respecte les règles.
 Le problème est que, pour fonctionner correctement, cette vision
suppose que les préférences de chacun soient orientées vers le bien
commun, et que chacun ait accès à toute l’information nécessaire
et ait la capacité d’exercer son choix, ce qui n’est pas le cas dans
le monde réel.
 Toutefois, cette vision de « premier ordre » a le mérite de révéler
que, d’elles-mêmes, en offrant des biens et des ervices et en
créant de la valeur économique, les entreprises apportent une
contribution positive à la société et doivent garder à l’esprit que
c’est ce que la société attend d’elles a minima.
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6. 2.Déclinaison de la RSE
 La deuxième étape: des actionnaires légaux (share-holders) aux
parties prenantes( stakeholders):
 Avant tout, il faut admettre que les prix ne sont pas fixés de
manière parfaite, et que beaucoup de conséquences externes ne
sont pas chiffrées ni même chiffrables. Par conséquent, la valeur
créée (et parfois détériorée) par l’existence et l’activité de
n’importe quelle entreprise ne se résume pas à la création de
richesse pour les investisseurs.
 Les entreprises ont mis longtemps à réaliser qu’elles avaient un
impact sur la société et les politiques publiques. Un diagnostic de
RSE passe par une analyse systématique de ses parties prenantes y
compris celles qui ne possèdent pas de voix pour faire valoir leurs
droits( par exemple, les générations futures qui dépendent de la
durabilité de l’environnement). « Une entreprise ne peut pas se
limiter à des objectifs économiques sans prendre en
considération les objectifs moraux dérivant des conséquences
de ses actions, cela appartient à son essence.» Fernanado
Chomali et Nicola s Majluf, 2007
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7. 2.Déclinaison de la RSE
 Mais le souci des parties prenantes peut être perverti s’il n’est
centré que sur les intérêts des actionnaires et une utilisation
superficielle de « labels » ou d’autres types d’instruments (traités
d’éthique, certifications de qualité, mesure des performances
sociales et environnementales, « bilan » social). Si la RSE est mise
en œuvre sans un engagement personnel à chaque niveau d’une
entreprise, on n’évitera pas les comportements déviants ou même
fautifs.
 Une troisième étape dans la RSE: la responsabilité du bien
commun:
 L’entreprise, alors, n’est plus un lieu d’arbitrage entre des intérêts
conflictuels mais une communauté de personnes. L’on passe de la
prise en considération de groupes de parties prenantes ayant leurs
propres buts à l’engagement de chaque personne et de tous en
faveur du bien commun.
 Cela n’est rendu possible que si cette culture particulière est
défendue par le dirigeant et vécue par tous à l’intérieur, et
éventuellement à l’extérieur de l’entreprise:
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8. 2. Déclinaison de la RSE
- La promotion des personnes prend le pas sur l’utilisation de ces
mêmes personnes.
- Les valeurs sont fondées sur le respect de la dignité humaine et ne
sont pas un arbitrage pour servir des intérêts contingents.
- La responsabilité sociale n’est pas vécue uniquement comme
l’application d’un code de conduite mais est reliée à la
responsabilité personnelle de chaque acteur, fondée sur la
motivation.
- Le management est orienté vers les personnes et leur
développement et moins vers l’utilisation compétitive erroné des
ressources naturelles et de ce qui est improprement appelé
« ressources humains » ( dans la mesure où les personnes ne
sauraient être réduites à une « ressource » qui serait « utilisée »).
 Le but final et les critères d’aboutissement ne résident pas
uniquement dans le développement durable de l’économie à
l’intérieur des limites de la loi mais dans la participation à la
construction d’une société plus juste.
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9. 3.La responsabilité
personnelle du dirigeant
 Recrutement du personnel et motivation.
 Exercice du leadership en vue de faire naître dans
l’entreprise une attitude éthique.
 Exercice de l’autorité avec pour objectif une culture
dans laquelle chaque partenaire de l’entreprise aura
la possibilité et la motivation d’exercer sa propre
responsabilité afin de maintenir et d’enrichir cette
culture.
 Direction de la communication et de la formation.
 Définition de la stratégie managériale de l’entreprise.
 Reconnaissance de la technologie comme élément
fondamental du processus économique.
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10. 3.La responsabilité
personnelle du dirigeant
 La responsabilité des dirigeants consiste donc à
dégager le sens d’une ambition qui dépasse largement
le cadre du travail proprement dit. Elle doit en effet
en révéler toute la dimension sociale humaine et
spirituelle et il est important que les collaborateurs
aient le goût de vivre pleinement.
 Chaque personne, au travers de son travail, prend
part à l’acte du Créateur et, selon ses propres
moyens, en un certain sens, continue à le développer
et à le compléter, mettant au jour des ressources et
des valeurs cachées dans tout ce qui est créé.
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11. 3. La responsabilité
personnelle du dirigeant
 Grandement du fait de la responsabilité personnelle du
dirigeant, l’entreprise peut devenir durable:
 La durabilité économique peut être atteinte tout
particulièrement grâce à:
- L’innovation, ce qui revient à diriger pour répondre aux
besoins réels c’est-à-dire à la production de biens permettant
aux personnes de s’épanouir.
- L’équité, ce qui renvoie à la loyauté, la rectitude, la
responsabilité.
- La conscience notamment la culture, l’éducation, la
formation.
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12. 3. La responsabilité
personnelle du dirigeant
 La durabilité sociétale peut être atteinte tout
particulièrement grâce à:
- La participation.
- L’égalité des chances, tout en respectant pleinement les
différences et les complémentarités.
- La justice et la transparence.
- La solidarité.
 La durabilité environnementale peut être atteinte tout
particulièrement grâce à :
- La protection de la vie.
- Le respect de la création.
- Un nouveau mode de vie.
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13. 4. Mise en œuvre d’une
culture de la RSE en 8 étapes
 Les huit étapes incluent trois procédures simultanées qui jalonnent le
parcours du système dans son ensemble:
1) Education et procédure d’engagement. Les 08 étapes, formations et atelier
de travail adaptés aux besoins des différentes parties prenantes sont proposés. Ils
ont pour but de motiver les participants à se réengager dans les pratiques de la
RSE.
2) Procédure de communication. Cette procédure commencera par s’adresser
aux chefs d’entreprise et aux cadres dirigeants, pour ensuite établir des chaînes
de communication appropriés afin d’informer les collaborateurs à tous les niveaux
( les exécutifs comme les opérationnels) puis d’autres stakeholders. Tous auront
une vision et un contrôle des décisions prises à chaque endroit. On mesurera aussi
les progrès réalisés par les entreprises dans leur processus de responsabilité
sociale. Le but pour ces stakeholders est de jouer un rôle actif dans la démarche.
3) Procédure de soutien. Fondée sur la certitude que tous les nouveaux processus
des entreprises requièrent tout d’abord la consultation de spécialistes, il y a lieu
pour eux de soutenir les efforts de structuration des entreprises durables.
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14. 4. Mise en œuvre d’une
culture de la RSE en 8 étapes
 Première étape: Connaissance et engagement.
Toutes les procédures de la RSE sont fondées sur un solide engagement de la
part des cadres dirigeants d’une entreprise. A cette fin, les chefs
d’entreprise et cadres d’entreprise doivent se faire former afin de
bénéficier des connaissances nécessaires et des outils pour s’engager à
structurer et à développer une entreprise socialement responsable ou, en
d’autres termes, pour établir une politique de RSE.
 Deuxième étape: Structure normative.
Dans la structure normative, les entreprises définiront clairement leur
vision, leur mission et leurs valeurs, et les communiqueront à toutes les
personnes concernées. Ces notions devraient être incluses dans leur
déclaration de principes et leur code de conduite.
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15. 4. Mise en œuvre d’une
culture de la RSE en 8 étapes
 Troisième étape: Diagnostic.
Un diagnostic sera établi afin de déterminer le niveau de responsabilité
sociale de chaque entreprise. Après avoir identifié les secteurs sur lesquels
la procédure de RSE se focalisera, la prochaine étape sera de déterminer les
actions requises afin que les entreprises deviennent socialement
responsables.
 Quatrième étape: Objectifs et planification.
Dans cette étape, les entreprises définissent leurs objectifs économiques,
sociaux et environnementaux, en cohérence avec leur vision, leur mission et
leurs valeurs. Puis, elles développent un plan global de développement,
incluant les buts, les activités, les budgets et ceux qui seront responsables
de chaque objectif. Ce plan incluera divers programmes élaborés sur la base
des besoins identifiés au cours du diagnostic et un modèle de travail sera
également mis au point.
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16. 4. Mise en œuvre d’une
culture de la RSE en 8 étapes
 Cinquième étape: Mise en œuvre.
Les stratégies d’action sont développées au travers de programmes élaborés
dans le cadre du plan de développement global. Il est important de rappeler
que chaque entreprise définira son programme de RSE en lien avec ses
besoins et ses ressources propres.
 Sixième étape: Contrôle.
Il est nécessaire pour une entreprise de contrôler ou faire contrôler et
réévaluer ses plans d’action RSE et ce, dans le but d’accroître l’efficacité et
les compétences de ces plans puis les optimiser afin de remplir les objectifs
proposés.
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17. 4. Mise en œuvre d’une
culture de la RSE en 8 étapes
 Septième étape: Equilibre social (évaluation).
Un diagnostic sera établi concernant l’impact social opéré dans le processus
opérationnel de chaque entreprise, et la conformité avec les objectifs
économiques, sociaux et environnementaux définis dans le plan stratégique.
Un système d’amélioration en continu et un bilan d’ ’’équilibre social ’’ sera
publié. Cette étape est proposée pour que l’entreprise soit reconnue comme
socialement responsable, et qu’elle devienne candidate pour obtenir le
certificat de reconnaissance correspondant.
 Huitième étape: Reconnaissance
Des récompenses, des certificats ou des diplômes ( partagés entre les
stakeholders) seront garantis aux entreprises qualifiées de socialement
responsables.
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18. Charte éthique
 « La charte éthique est un document officiel qui permet
à l’entreprise de formaliser ses valeurs et ses bonnes
pratiques commerciales. Bien qu’elle ne soit pas
obligatoire, elle est fortement conseillée puisqu’elle
permet d’officialiser un certain nombre de codes et
d’actions qui vont au-delà des obligations des
employeurs. L’entreprise qui met en place une charte
éthique engage alors ses collaborateurs à respecter
chaque principe, relatif à des principes éthiques, voire
environnementaux et sociaux. »
(https://ekodev.com/blog/On-en-parle/Charte-Ethique-
un-outil-pour-mettre-en-application-les-valeurs-et-les-
principes-de-l-
entreprise#:~:text=Qu'est%2Dce%20qu',et%20ses%20bonn
es%20pratiques%20commerciales.)
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19. Ch6: Mise en œuvre de la RSE
 Conclusion
• Mise en œuvre de la RSE.
• Devoir: Après avoir défini et donné les
caractérisitiques tour à tour des stakeholders et des
shareholders, vous montrerez en quoi les
shareholders constituent le dépassement des
stakeholders.
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