Conférence présentée par Sandrine Heiser à la Mairie du 15e arrondissement de Paris le 7 décembre 2021.
Cette présentation tire son origine du guide co-écrit avec Edouard Vasseur chez Archives & Culture. Cette publication a pour ambition d’offrir une vision d’ensemble des principaux types de documents d’archives concernant le sort des Alsaciens et Mosellans entre 1870 et 1945 et de faciliter
l’accès à des sources dont les lieux de conservation, la langue et la graphie ont trop longtemps réservé cette histoire à des chercheurs aguerris.
2. Un guide de généalogie
de A à Z
1. L’Alsace-Lorraine et la guerre de
1870
2. L’Alsace-Lorraine dans le Deuxième
Reich
3. L’Alsace-Lorraine dans la Première
Guerre mondiale
4. L’Alsace et la Moselle dans la
Seconde Guerre mondiale
5. L’Alsace-Moselle libérée
3. 1. L’Alsace-Lorraine et
la guerre de 1870
A comme Avant 1870
B comme Bataille(s)
C comme Carte des territoires annexés
D comme Droit d’option / Dreyfus
E comme Emigration / Exode
4. A comme Avant 1870
C’est avec la conquête de Metz, Toul et Verdun par Henri II que la France
commence son expansion vers l’Est. Le règne de Louis XIV constitue une étape
importante avec l’annexion d’une grande partie de l’Alsace lors des traités de
Westphalie et la «réunion » de Strasbourg à la France en 1683. Les duchés de
Lorraine et de Bar, souvent occupés par la France à partir du XVIe siècle, sont
annexés à la mort du dernier duc, l’ancien roi de Pologne Stanislas Leszczyński,
beau-père de Louis XV. La Révolution française parachève cette œuvre avec le
rattachement de la République de Mulhouse, en janvier 1798.
5. L’Alsace et la Lorraine
sont intégrées dans
l’espace politique et
économique français
Les traités qui mettent fin aux guerres napoléoniennes
en 1815 apportent une légère rectification de frontière
qui aboutit au rattachement de Sarrelouis et de
Sarrebruck à la Prusse et de Landau à la Bavière.
Carte animée présentée au
Mémorial Alsace Moselle
6. B comme Bataille(s)
La guerre de 1870 se jouent en quelques
batailles!
Alsaciens et Mosellans, comme tous les Français
sont concernés.
Les Français sont battus dès le 4 août à
Wissembourg et le 6 août à Frœschwiller-Wœrth
et à Forbach-Spicheren. Les troupes allemandes
mettent le siège devant Strasbourg qui tombe le
28 septembre. En Lorraine, l’armée française se
retrouve encerclée dans Metz où le général
Bazaine capitule le 27 octobre.
7. Le sergent
Hoff, héros
populaire
Les exploits du sergent Hoff originaire d’Alsace
durant le siège de Paris et la guerre de 1870
sont largement relayés et il devient un héros
national.
Hoff est fait prisonnier à la bataille de
Champigny avant d’être emmené en captivité
au camp de Grimpert, près de Cologne.
Craignant des représailles, il parvient pendant
plus de trois mois à dissimuler sa véritable
identité aux Allemands sous le pseudonyme de
Wolff.
La statue qui orne sa tombe, financée par une
souscription publique, a été réalisée par le
sculpteur Auguste Bartholdi dont c’est la
dernière œuvre.
9. Marie-Antoinette LIX
(Colmar, 1839- Saint-Nicolas-de-Port 1909)
Pour continuer le combat,
environ 60 000 volontaires
se constituent en corps
francs d’août 1870 à mars
1871.
Des femmes ont participé
aux combats, comme
l’Alsacienne Marie-
Antoinette Lix, qui est
lieutenant dans la
compagnie des francs-
tireurs de Lamarche.
Son épée est conservée au
musée de l’Armée.
10. C comme
Carte des territoires annexés
Les 1 597 000 Alsaciens-Lorrains concernés par
l’annexion habitent :
– l’Alsace (sauf Belfort et une partie de son
arrondissement),
– la Moselle (arrondissements de Metz, Thionville,
Sarreguemines et 11 communes de
l’arrondissement de Briey),
– la Meurthe (arrondissements de Sarrebourg et
de Château-Salins, à l’exception de 9 communes),
– les Vosges (cantons de Saales et de Schirmeck).
La France cède à l’Allemagne 1 694 communes
couvrant 14 512 kilomètres carrés
12. D comme Droit d’option
« Les sujets français, originaires des
territoires cédés, domiciliés
actuellement sur ce territoire, […]
jouiront jusqu’au 1er octobre 1872, et
moyennant une déclaration préalable
[…], de la faculté de transporter leur
domicile en France et de s’y fixer, […],
auquel cas la qualité de citoyen
français leur sera maintenue ».
13. Les portails généalogiques proposent souvent à leurs adhérents une recherche dédiée
À titre d’exemple, la collection des optants offerte par la société Ancestry permet à ses abonnés, à partir d’un
formulaire de recherche – recherche par nom de famille, prénom, date et lieu de naissance –, d’accéder à des
fac-similés des fiches d’indexation des déclarations indiquant le nom de l’optant, sa date et son lieu de
naissance, la date de sa déclaration, le nom de son conjoint ou des personnes l’accompagnant, son domicile et le
numéro d’enregistrement officiel de sa déclaration au Bulletin des lois.
19. G comme Gravelotte
Construit face à la Halle du Souvenir, le Musée
départemental de la guerre de 1870 et de
l’annexion de Gravelotte est le principal
établissement consacré à la guerre en Alsace-
Lorraine.
Ouvert en 2014, il propose sur 900 m², un
parcours associant panneaux explicatifs et un
très riche dispositif audiovisuel, autour de cinq
thèmes : « Vers la guerre », « La guerre », « Le
Reichsland, marche de l’Ouest », « Souvenir et
commémoration » et « Le retour à la France ».
20. H comme
Habitants
Malgré les départs occasionnés par l’option et l’émigration,
la population du Reichsland progresse fortement, passant
de 1 549 000 habitants en 1871 à 1 874 000 en 1910.
Les Allemands s’y installent en nombre, notamment dans
les villes (Metz ou Strasbourg) ainsi que dans les zones
industrielles et les mariages mixtes se multiplient.
21. I comme Institutions
Intégrées à l’Empire allemand, l’Alsace et la
Lorraine reçoivent des institutions communes et
sont soumises à une législation où l’influence
française diminue progressivement. À la veille de la
Première Guerre mondiale, le Reichsland se
rapproche du statut d’un État fédéré comme la
Bavière ou la Prusse.
22. L’Alsace-Lorraine dans la
Première Guerre mondiale
J comme
Josef Luthringer
K comme
Kuentz
L comme
Livre d’Or
M comme
Mathilde(s)
N comme
Non mort pour la
France
O comme
Ornans
P comme
Prisonniers de
guerre
Q comme
Quel sort pour les
indésirables ?
R comme
Reconstituer les
parcours militaires
23. J comme Joseph Luthringer Pour retracer le parcours de votre
ancêtre sous uniforme allemand, il faut
connaître l’armée dans laquelle il a
combattu et de préférence son unité
d’affectation.
Pour cela, les listes des pertes publiées
de 1914 à la mi-octobre 1919 par les
autorités militaires allemandes
peuvent s’avérer très utiles.
Elles ne concernent pas seulement les
soldats tués au combat ou portés
disparus mais aussi les militaires
blessés (de légèrement blessé à
gravement blessé en précisant si le
soldat est resté dans son régiment ou
s’il a été hospitalisé), capturés,
accidentés, ou ayant succombé à une
maladie.
À titre d’exemple, la recherche sur Joseph Luthringer permet
d’obtenir deux résultats. En cliquant sur la loupe à côté du nom de
famille ou directement sur le nom, on peut accéder à la vue détaillée
qui précise le numéro de la page et présente un focus sur la partie
concernant le natif de Saint-Amarin (Haut-Rhin). On y apprend que
le réserviste (Res) est mobilisé dans le 20e régiment des dragons (1)
et qu’il est porté disparu (vermisst) à la date du 8 juin 1915 (2).
24. K comme Charles Kuentz
Services dans l’armée allemande (arme, durée, grade)
du dernier combattant alsacien du Premier conflit
mondial, décédé en 2005 à 108 ans.
25. Ne pas refaire les
mêmes erreurs…
Cet Alsacien a combattu pendant la Grande Guerre
sur plusieurs fronts, en Russie, en Artois, dans le
Nord, en Champagne, en Flandre et à Ypres.
Lors de la Seconde Guerre, Charles Kuentz est à
nouveau mobilisé, mais dans l’armée française cette
fois, comme télégraphiste.
Son fils, qui a eu le malheur de naître en 1926, a été
incorporé de force dans la Waffen SS en février 1944
et est mort six mois plus tard comme en atteste
sa fiche sur le site Mémoire des Hommes.
26. L comme Livre(s) d’or
Au lendemain de la Première Guerre mondiale, le Livre d’or recense
par communes les « Morts pour la France » décédés entre le 2 août
1914 et le 24 octobre 1919.
Pour ce qui est des « Morts sous l’uniforme allemand avec un cœur
français », ils sont à rechercher dans Le livre d’or du Souvenir français,
Lorraine, Alsace, Lorraine Sarroise, Luxembourg publié en 1929.
En 1931, le livre d’or des proscrits d’Alsace est publié sur l’initiative de
Maurice Burrus. Il répertorie 3 134 proscrits avec de très nombreux
témoignages en langue française et allemande.
27. Livre d'or des soldats de Lorraine
victimes de la Grande Guerre
(1914-1918)
Ce registre indique les
noms, prénoms, date de
naissance, confession,
situation matrimoniale et
nombre d'enfants
éventuellement, lieu et
date de décès, nationalité
de l'armée, unité.
Enfin, ce volume manuscrit
autographe de plus de 570
pages - avec une
couverture cuir - comporte
des annexes (collages de
correspondance et de
coupures de presse).
28. M comme Mathilde(s)
”L'objet de mon courriel d'aujourd’hui est de signaler
une réalisation exceptionnelle selon moi de qualité
historique, de justesse et d’émotion, d’une durée de
6H40 en 2 cassettes : Les Alsaciens ou les deux Mathilde
par Arte video, France 3 video et coproduction 1996.
Tout y est à mon avis, de la guerre de 70 à celle de 39-45
avec une saga familiale superbement interprétée, je
dirais presque vécue, par des acteurs dont l’engagement
m’a profondément ému.
Pourquoi la mention de cette œuvre magistrale ne
pourrait-elle pas figurer un jour dans la réédition du
guide ou à une autre occasion et connaitre le
retentissement qu'elle mérite ?”
29. N comme
Non mort
pour la France
Durant la Grande Guerre, si les Alsaciens-Lorrains sont majoritairement
mobilisés dans les armées du Reich, une partie d’entre eux parvient à
s’enrôler dans les troupes françaises, quelquefois sous un faux nom. Dès le
début du conflit, des Alsaciens-Lorrains francophiles désertent et/ou
quittent clandestinement le Reichsland pour s’engager dans l’armée
française.
Si ces engagés volontaires sont morts dans des circonstances se rapportant
à la guerre, on les retrouve sur le site Mémoire des hommes dans la
fameuse base des « Morts pour la France » de 1914-1918. Depuis 2014, on
y trouve aussi plus de 90 000 fiches de soldats n’ayant pas obtenu la
mention et environ 250 résultats de recherche renvoyant à des cas non
statués.
Les fiches des
Non morts
pour la France
correspondent
notamment à
des cas non
instruits.
30. O comme
Ornans
(Doubs)
La France compte de nombreux camps, répartis sur tout le territoire en arrière de
la ligne de front, et où les Alsaciens-Lorrains soit transitent soit sont internés.
De fait, les archives permettant de retracer le parcours des internés et réfugiés
sont principalement conservées hors d’Alsace-Lorraine.
31. Dans cette nébuleuse,
deux sites du Doubs
jouent un rôle
important : le centre
d'internement
Bellevaux de Besançon
et l’ancien séminaire
d'Ornans où près de
800 alsaciens ont
transité.
32. P comme Prisonniers de guerre
Durant la Première Guerre mondiale, les Alsaciens-Lorrains sont susceptibles d’avoir été
capturés et internés dans des camps de prisonniers. Le Comité international de la Croix-
Rouge (CICR) crée l’Agence internationale de renseignements et de secours aux prisonniers
de guerre, chargée de faire le lien entre les prisonniers et leur famille à partir des listes
transmises par les États belligérants.
33. Q comme
Quel sort pour les
indésirables ?
Des commissions de triage sont instaurées
pour examiner les Alsaciens-Lorrains de
souche signalés pour leurs sentiments
germanophiles ou leur attitude
particulièrement favorable à l’Allemagne
pendant la guerre.
Les maires doivent procéder à un classement
de la population en délivrant des cartes
d’identité différentes, en fonction de l’origine
des individus.
Des mesures d’expulsion réalisées dans des
conditions pénibles frappent les indésirables,
mais aussi des fonctionnaires allemands, des
intellectuels (artistes, universitaires, érudits,
écrivains), des employés et des ouvriers.
En 1921, l’Alsace-Lorraine ne compte plus
que 1 709 749 habitants, contre 1 874 014 en 1910
34. Pour les combattants de la Moselle, du Bas-
Rhin et du Haut-Rhin, une nouvelle page
s’ouvre après le retour à la France en 1919.
Les autorités militaires françaises cherchent
à régulariser la situation des Alsaciens-
Lorrains au regard de leur classe d’âge, de
leurs obligations militaires et de leur
parcours durant la guerre. Toutefois, les
informations portées sur les registres
matricules partiellement reconstitués,
lorsqu’ils existent, sont moins détaillées que
pour les militaires ayant combattu dans
l’armée française.
R comme
Reconstituer les parcours militaires
35. 4. L’Alsace et
la Moselle
dans la
Seconde
Guerre
mondiale
S comme Six cent mille personnes évacuées
T comme Transplantés
U comme Umschulung
V comme Vermisst
W comme Wast
X comme X
Y comme Yvonne Keil
Z comme ZFO
36. S comme Six cent mille
personnes évacuées
Dès le 1er septembre 1939, l’armée donne
l’ordre d’évacuer la zone probable des
combats. 30 % de la population d’Alsace et de
Moselle se dirige principalement vers le Sud-
Ouest comme les Strasbourgeois qui se
replient en 48 heures sur Périgueux
En septembre et octobre 1939, 600 000
personnes sont évacuées de la Moselle, du
Bas-Rhin et du Haut-Rhin. Attention à ne pas
confondre cette première évacuation avec
l’exode des populations qui a lieu à partir de
mai 1940 et qui coïncide avec une nouvelle
évacuation de la zone située immédiatement
à l’arrière de la ligne Maginot.
37. T comme
Transplantés
Dans les premiers mois de l’incorporation, on dénombre
environ 12 000 jeunes qui refusent de répondre à l’appel en
prenant la fuite par la Suisse, pour rejoindre les territoires
non annexés, en France « de l’intérieur ».
À ces insoumis de la première heure se rajoutent les
déserteurs, de plus en plus nombreux au fil de conflit.
Au total, 45 000 récalcitrants sont enfermés au camp de
Schirmeck alors que 27 000 civils se voient transplantés en
Allemagne, en Pologne ou encore en Silésie et leurs biens
confisqués en représailles.
38. U comme Umschulung
La rentrée des classes 1940 débute par une
cérémonie de salut au drapeau hitlérien et les
enseignants doivent suivre un stage de rééducation
(Umschulung) où les valeurs nazies leur sont
inculquées.
Sur son blog, Greg Wolf en donne un très beau
témoignage à travers la longue et poignante histoire
de son grand-père. Jacques Sadler, comme de
nombreux jeunes instituteurs mosellans, a été jeté
dans le système éducatif hitlérien et fait partie de ces
classes détournées.
Ces traitements spécifiques à l’Alsace-Moselle ont
provoqué une résistance de la population qui s’est
exprimée sous différentes formes.
39. V comme Vermisst
Les 10 000 à 12 000 disparus restent bien
présents dans les mémoires familiales et
nombreux sont ceux qui continuent à
rechercher leur trace plus de 75 ans
après leur disparition.
Les traces individuelles et collectives de
ces Vermisst sont principalement
conservées par le SHD à Caen :
régularisation de décès, attribution de la
mention « Mort pour la France » (AC 21
P), rapatriement des prisonniers et
restitution des corps (AC 26 P), recherche
des Alsaciens-Mosellans et
indemnisations (AC 27 P et AC 40 R).
40. W comme WASt
Les dossiers individuels et fichiers relatifs aux
prisonniers de guerre allemands en captivité alliée ainsi
que de nombreux documents personnels de soldats de
la Wehrmacht, sont conservés par la Deutsche
Dienststelle (WASt).
Bien connues des généalogistes, les archives produites
par le bureau d’information de la Wehrmacht ont été
exploitées après la guerre par un organisme dépendant
du Gouvernement militaire français de Berlin avant
d’être restituées aux autorités allemandes et de devenir
le département des Archives fédérales PA installé à
Berlin-Reinickendorf.
41. X comme 79 X 4
Les Archives d’Alsace et de Moselle conservent les
dossiers constitués par les services
départementaux sur les PRO et les PRAF ainsi que
sur les victimes de la guerre en général.
On y trouve les archives des dommages de guerre
dont on peut se faire une idée à partir de l’état des
sources accessible en ligne sur le site des Archives
d’Alsace (site de Strasbourg).
Les archives municipales sont susceptibles
d’apporter un éclairage particulier sur les victimes
comme à Sarreguemines où a été déposé le fonds
Édouard Fogt (79 X 1-5). Responsable de l’antenne
locale de l’Union lorraine de rénovation (ULR), il
préconise de rassembler toutes les victimes de
l’oppression nazie demeurées sur place, ainsi que
les résistants, déportés et les expulsés.
On retrouve dans ce fonds les fichiers des FFI
classés par localité ainsi que les cartes de
légitimation.
42. Y comme
Yvonne Keil
Elle apparaît dans la base des morts en
déportation car elle a été reconnue en 1949
« déportée du travail ».
On ne retrouve pas sur Mémoire des
hommes, la trace des malgré-elles, sauf si,
comme Yvonne Keil, elles ont payé de leur
vie leur travail pour le Reich.
Environ 15 000 Alsaciennes et Mosellanes
sont enrôlées malgré-elles entre 1941 et
1945 dans le Reichsarbeitsdienst, le
Kriegshilfsdienst ou dans l’armée allemande.
44. Z comme ZFO
Les dossiers de carrière sont une
source très précieuse pour
retracer le parcours
professionnel des Alsaciens-
Mosellans en poste après-guerre
dans l’administration des
territoires occupés mais aussi
pour mieux comprendre le
contexte général de l’époque.
Fiche d’identification d’Ady
Rivet, née Adélaïde Claude,
employée en zone française
d’occupation en Allemagne, 26
janvier 1946 (Archives
diplomatiques, La Courneuve.
Commissariat général aux
Affaires allemandes et
autrichiennes – Personnel
français en Allemagne et en
Autriche (sauf Sarre), 1PL960).