L'Entre-nous Avril 2016

Vol. 23, no 5
Association des Directions d’Établissement scolaire Retraitées de Montréal
Volume 23, numéro 5 Avril 2016
5565, rue Sherbrooke, Est
Montréal, QC H1N 1A2
Téléphone(514) 596-5156
Télécopieur(514) 596-5772
Bon chien, Méo
Lise Vallières

Vol. 23, no 52
NDLR Les opinions émises dans les articles de
L’Entre-nous n’engagent que les auteurs et non
l’ADERM.
Autant que faire se peut, l’ADERM n’intervient
pas dans le style et la forme employés par les
auteurs.
SOMMAIRE
Messages du C.A. 2
Informations aux membres
- Centraide/La Capitale/Décès 3
- Anniversaires / Pense-bête 4
- Grands Explorateurs 5
Culture et Compagnie
- Voyage en Angleterre 6, 7 ,8
-Prague ...la grande finale 9,10
- Pompéi 11
- Annonces 12
Assemblée générale O. du j. 13
Comités
- Action sociale / Déjeuner 14
- Club de lecture 15
Chroniques
- Sans histoire? 16
- Saviez-vous que…? 17
- Montréal 375 e
18,19
- Caisse de l’Éducation 20
Pause-détente 21
Publicité 22, 23,24
Veuillez noter que le terme masculin est utilisé
sans aucune discrimination, ceci dans le but
d'alléger le texte.
Directrice Jocelyne Poulin
Infographiste Jocelyne Villemaire
Collaboration spéciale Ginette Meunier
Photographe Roland Labine
Publicité Jocelyne Villemaire
Comité de communication
Jocelyne Poulin, Michel Dubé, Francine
Ladouceur, Monique Robert, Louise
Godin, Jocelyne Villemaire
Rédactrice en chef
Jocelyne Villemaire
Saisie des textes Jocelyne Villemaire
Révision des textes Lise Dubuc, Monique
Grignon et Gisèle Émond
Correction d’épreuves
Monique Grignon
Expédition Robert Duquette
LES MESSAGES DU C.A.
Les jacinthes, les tulipes, les jonquilles et les pousses verdoyantes se pointent, les
golfeurs frottent leurs bâtons, oui le beau temps arrive! Que le soleil réchauffe vos
cœurs!
Chers membres de l'ADERM, bon printemps!
Notre association est toujours très vivante et vous offre des activités variées!
Nous offrons pour les sportifs, du badminton, de la pétanque, des quilles, du volley-ball
et de la marche.
Des rencontres amicales sont offertes au local Le Rendez-vous:
Les mardis, le bridge à 13 h 30;
Les mercredis, les artistes se rencontrent pour le plaisir de l’art de 10 h à 15 h;
Certains jeudis, il y a club de lecture;
Les vendredis du mois d'avril, cours de Qi Gon.
Pour en savoir davantage, consultez le journal, le site, la messagerie ou le secrétariat de
l'ADERM : (514) 596-5156
Londres, le pays de Galles et les Cornouailles
Plusieurs de nos membres voyageurs nous ont demandé d'organiser un voyage en
Angleterre.
Le comité Culture et Compagnie a travaillé avec l'agence de voyage Incursion à
organiser un voyage culturel à la mesure des intérêts de nos membres et au meilleur
prix possible. C'est une chance unique de faire un tel voyage ensemble. Vos amis sont
les bienvenus!
Si un tel voyage vous intéresse, inscrivez-vous à la rencontre d’information d’ici le 28
avril au secrétariat. Cette rencontre se déroulera le 6 mai prochain à 13 h 30 au local Le
Rendez-vous. La réservation officielle du voyage devra se faire, au plus tard, le jour de
la rencontre d’information (6 mai). Voir l'itinéraire du voyage dans le journal.
Futurs retraités
Nos vice-présidentes, Louise Godin et Lise Vallières, ainsi que moi même, sommes
invitées au souper du congrès de l'AMDES ayant pour thème << AU CŒUR DU
CHANGEMENT...Y VOIR CLAIR! >>. Nous y rencontrerons les futurs retraités et les
inviterons à se joindre à notre association.
Si vous connaissez des futurs retraités, invitez-les à visiter notre site et à se joindre à
l'ADERM. Rien n'est plus incitatif qu'une invitation par nos membres.
Cotisation et fonds d'entraide
C'est au mois de mai que nous recueillons la cotisation. Vous retrouverez le formulaire
dans le présent journal. De plus, à la suite de la suggestion des membres présents à
l'assemblée générale de novembre 2014, nous avons décidé de créer un fonds
d'entraide. Nous vous proposons une contribution volontaire de 2 $ ou plus qui sera
réservée pour les gestes humanitaires de notre association.
Assemblée générale
L'assemblée générale de l'ADERM se tiendra le mercredi 25 mai à 16 h à l'École des
Métiers de l'Aérospatiale. L'ordre du jour et les procès-verbaux sont dans le journal.
Une rétrospective et une présentation visuelle des gestes de l'année vous seront
présentées.
C'est également le temps des élections pour votre conseil d'administration.
C'est un rendez-vous, nous vous attendons nombreux!
Jocelyne Poulin
Présidente

Vol. 23, no 5 3
Informations aux membres
Nous nous souviendrons de celles qui nous ont quittés récemment.Nous nous souviendrons de celles qui nous ont quittés récemment.
Mariette Tremblay
1931-2016
Lilianne Lapointe
1936-2016
Gabrielle Paré
Campagne Centraide-CSDM 2015
«Rassembler pour aider. Aider pour rassembler.»
Merci à nos 25 donateurs et donatrices qui ont participé à la Campagne Centraide-CSDM en souscrivant la somme de 3370 $.
Nul doute que votre geste aura des retombées bénéfiques pour des milliers de personnes qui pourront compter ainsi sur le
soutien de 370 organismes communautaires.
Au nom de tous ceux et celles qui bénéficieront de votre générosité :MERCI!
Jacques Rousseau
La Capitale assurance et services financiers.
Savez-vous que chaque fois que vous souscrivez une assurance à la Capitale ou que vous faites une demande de soumission,
l’ADERM reçoit un certain montant d’argent?
Pour l’année 2015, l’ADERM a reçu un montant de 385,25 $ pour un nombre de 132 soumissions et renouvellements (Auto,
habitation et véhicule de loisirs).
Pensez-y lors de votre prochain renouvellement d’assurances!
Nicole Genest-Gervais
1946-2016

Vol. 23, no 54
Anniversaires de mai
Anniversaires de juin
En ce jour exceptionnel, nous nous joignons tous pour te souhaiter
le plus merveilleux des anniversaires!
(1) Yolande Blanchette, Anne-Marie Comeau, Diane Hickson-George (2) Lise Ouimet, Manon Fortin-Dubé (3) Robert Martel,
Roger-Gérard Simoneau (4) Gilberte Robitaille-Lemay, Ginette Chartrand-Morin, Marc Thivierge (5) Gilles Bélanger
(6) Martin Perron, Cécile Robichaud (9) Roland Jacob, Katif Gazzé, Rodrigue Frenette (10) Raymond Pilon (11) Gaétanne
Legault (12) Roger Tremblay, Gisèle Jean (13) Pierrette Girard, (14) Claude André Despard, André Latour, Armand Nadeau,
Clément Taillon, Marcel Michaud (15) Rémi Mignault (16) Line Brabant, Roland Labine, Gabriel Goyette (17) Michel Lapointe
(18) Marcel Labelle (20) Rona Richer (21) Luce Fréchette, Ghislaine Houle, Monique Robert, Réal De Guire (22) Jean
Saint-Arnaud (25) Nicole Ranger, Raymonde Fortin, Nicole Robert, Marguerite Bourgault (26) Thérèse Landry-Bastien,
Marcel Juneau (27) Gérard Raymond, Clorinda Riccio, Marcel Vaillancourt (28) Émile Robichaud (29) Bernadette Sauvé,
Madeleine Thibault (30) André Legault (31) Isabelle Benoit.
(1) Pierre-C. Tremblay, Nicole Laurin-Lafrenière (3) Jacques Richard, Claude Therrien (5) Christiane Larivière, Thérèse Plourde
(6) Hyacinthe Le Houx (8) Denise Gascon, Robert Bisson (11) Louis Lemoine, Michèle Bouthillier, André Houle (12) Claudette
Charbonneau-Paquette (13) Yves Cadieux (14) Monique Dutil, Louise Coulombe (15) Raymond Pepin (17) Daniel Boiteau,
Réal Béland, Yvette Lavoie (18) Jacqueline Lafontaine (19) Denis St-Pierre (21) Yolande Trudel (22) Francine Durand, Gilles
Tremblay, Rachel Armande Viens, Jean-Paul Létourneau (23) Francine St-Laurent (25) Lise Vallières, Jean Gemme, Yves
Favreault (26) Jacques Roux, Armand Beaulieu (29) Serge Allaire (30) Jacques Paul.
Le pense-bête
Quilles Lundi 9 h 30 Salon de quilles Anjou André Legault
Pétanque Mardi 9 h Centre Val-des-Arbres Maurice Charron
Bridge Mardi 13 h 30 Local Le Rendez-vous André Houle, Yves Grenier
Mercredis des artistes Mercredi 10 h Local Le Rendez-vous Marie Charbonneau
Badminton Mercredi 13 h École Saints-Martyrs-Canadiens Pierre Lamothe
Volley-ball Jeudi 9 h à 11 h 30 11121, rue Salk, Montréal-Nord Robert Sauvé
Club de marche Jeudi 21 avril à 10 h Parc Maisonneuve (Viau-Rosemont) Ginette Meunier
Déjeuner du printemps Vendredi 22 avril
9 h 30
Restaurant Buona Serra
5337 Henri-Bourassa Est
Monique Larouche
Grands Explorateurs Remettre à l’ ADERM avant le 10 mai Pierre Lamothe
Griffintown Jeudi 12 mai 13 h 30 Infos page 12 Francesca Gianesin
Assemblée générale Mercredi 25 mai 14 h Ordre du jour page 13 C. A.
Club de marche Jeudi 29 mai à 10 h Parc la Visitation (M. du meunier) Ginette Meunier
Nouvelle-Angleterre 13 au 18 juin 2016 Culture et Compagnie
Club de marche Jeudi 16 juin à 10 h Parc des Iles de Boucherville Apportez votre lunch

Vol. 23, no 5 5
Abonnement à prix réduit! Tous les membres de l’ADERM, leurs parents, leurs ami (e) s peuvent
profiter d’abonnements à tarifs préférentiels accordés au groupe AMBASSADEUR de l’ADERM. Joignez-vous
à nous et courez en plus la chance de gagner un voyage pour deux ou un abonnement annuel gratuit.
Vous pouvez choisir la salle et le jour que vous désirez.
Les tarifs AMBASSADEUR alloués pour l’année 2016-2017 sont les suivants:
Du dimanche au mercredi……… (taxes et frais de service inclus) 81,50 $
Du jeudi au samedi……………. (taxes et frais de service inclus) 85,00 $
Vous vous inscrivez AVANT LE 10 MAI 2016 et vous procédez de la façon suivante :
-dans la section NOMBRE D’ABONNEMENTS, sur la ligne à gauche du titre AMBASSADEUR, vous inscrivez
le nombre d’abonnement (s) désiré (s).
-vous faites un crochet dans le petit cercle devant le nom Ambassadeur.
-à droite du mot Ambassadeur, vous utilisez notre tarif Ambassadeur selon la journée choisie. (Ignorez les
tarifs inscrits, en haut, à droite de votre formulaire).
-très important, vous écrivez ADERM vis-à-vis NOM DU GROUPE
Si vous désirez les conférences Hors-série : vous ajoutez 15.25 $
(taxes incluses), par personne, pour chacune des conférences.
Vous utilisez ensuite votre carte de crédit. Indiquez sa date d’expiration et son code de sécurité (trois chiffes
à l’endos de la carte) ou vous faites un chèque au nom des Grands Explorateurs et vous expédiez le tout à
ADERM
5565, rue Sherbrooke Est
Montréal, (QC) H1N 1A2
a/s Pierre Lamothe
Si vous désirez vous inscrire ou inscrire quelqu’un d’autre pour la PREMIÈRE FOIS, à ces ciné-conférences, vous n’avez
qu’à me contacter au 514 384-4830. Je me ferai un plaisir de répondre à votre demande.
Attention! Votre abonnement vous donne droit au tirage d’un voyage pour deux en Italie. (N’oubliez pas de
compléter les coupons de participation joints à votre formulaire). De plus, en vous abonnant avec nous, vous devenez
éligibles au tirage d’abonnements gratuits offerts à l’ADERM par les Grands Explorateurs. Vous pourriez ainsi voir
votre abonnement remboursé pour l’année qui vient. Les noms des gagnants seront dévoilés dans L’Entre-nous.
P.S. Plus le nombre de membres inscrits sera élevé, plus il y aura d’abonnements gratuits!
Bonne chance! Pierre Lamothe
LES GRANDSLES GRANDS
EXPLORATEURSEXPLORATEURS
20162016--20172017

Vol. 23, no 56
Hélène Quinty

Vol. 23, no 58
INSCRIPTION : Vous trouverez la procédure à
suivre sur le coupon de participation inséré
dans ce journal et sur le site de l’ADERM sous
la rubrique Culture et Compagnie.
ÉCHÉANCE LE 28 AVRIL 2016
MAXIMUM DE 35 PARTICIPANTS

Vol. 23, no 5 9
Ronald Rodier
Tout jeune homme, je fabulais sur une ville idéale, très, très ancienne avec son
château surplombant les toits de tuiles en terre cuite des maisons coquettes
érigées entre les méandres d’une douce petite rivière.
Les aubes du moulin y puisaient leur
poussée, les rues serpentaient en suivant
de leur chaussée les courbes de cette
paisible rivière. La flèche d’un clocher
pointait inévitablement au loin. La vraie
carte postale.
Mais j’ai marché pour vrai dans cette
carte postale!
Nous nous y sommes arrêtés en route
vers Prague. Un coup de cœur! Une renaissance d’un fantasme tel qu’imaginé. Cesky
Krumlov, c’est son nom, étrange pour nous, jamais entendu auparavant mais quelle
découverte que cette localité médiévale de la Bohême, région historique de l’Europe
centrale. Son château dominant et ses douves datent du XIIe
siècle tout comme les pavés qui nous ont conduits à une guinguette
moyenâgeuse où on nous a servi un délicieux repas avec… des légumes variés.
Enfin Prague qui enjambe la rivière Vltava et qui éclate de ses joies de vivre après tant d’années de misères. Entre toutes ces villes
durement éprouvées, elle s’en tire la mieux préservée d’Europe.
Malgré ce début de basse saison, les touristes affluent quand même sur la grande place de la Vieille-Ville au milieu de laquelle se
dresse le monument de Jan Huss, ce théologien réformateur condamné par l’Église pour son hérésie et mort sur le bûcher mais,
aujourd’hui, héros national et reconnu comme étant le précurseur du protestantisme.
Prague, la ville aux mille facettes vous aspire dans tous ses coins et recoins avec délices et vorace curiosité.
On s’y retrouve par points de repères. Vous allez à la grande place, tiens, tournez à la Tour
Poudrière là-bas nommée ainsi parce qu’elle fut transformée en dépôt de poudre au XVIIe
siècle, puis suivez la rue jusqu’à l’horloge.
Tout le monde a bien compris qu’il s’agissait de la célèbre
horloge astronomique qui rassemble des milliers de
personnes, le nez en l’air afin de capter les automates qui
défilent à toutes les heures. On raconte que l’empereur a
fait crever les yeux de l’horloger qui avait remanié cette
merveille afin que son chef-d’œuvre ne soit jamais
reproduit. Les mesures contre la piraterie industrielle sont
moins drastiques de nos jours. Là, vous êtes au cœur de
l’action. La foule s’agglutine, les amuseurs l’attirent, les musiciens la distraient.
À gauche de cette place, l’église Saint-Nicolas qui se
transforme deux fois par jour en une des nombreuses
salles de concert. Fin d’après-midi, pour quelques couronnes, nous assistons à un
imposant concert regroupant des œuvres de Dvorak, Ravel, Mozart et Vivaldi dans un
décor enrobant, même si conçu pour une toute autre écoute. Tout à côté, le café Kafka
du nom du célèbre écrivain pragois du début du XXe
siècle, où installés à sa terrasse et
emmitouflés d’une chaude couverture, nous sirotons un bon café latte bien chaud.
Si vous tournez à la maison bleue et longez la rue des boutiques dont celle
recommandée par notre guide pour la qualité de ses pièces de grenat, (attention aux
Prague … la grande finale

Vol. 23, no 510
boutiques russes, c’est du toc qu’elle dit.) vous arrivez au marché public où s’enchaînent les kiosques de fruits, légumes, babioles,
souvenirs pour tous les goûts et encore des terrasses où vous pourrez déguster la meilleure bière au monde. Et je me prétends un
goûteur qualifié! En furetant plus loin, vous arrivez au quartier juif Josefov et son importante communauté regroupée autour de sa
synagogue où afflue l’inévitable masse de touristes.
Pour visiter le Salon des Expositions, notre super accompagnatrice nous conseille de prendre le tram. Quel mode de transport
merveilleux! Commode, facile d’accès, nombreux circuits et tellement silencieux que dangereux pour nous, délinquants aux
traverses interdites des rues.
Ah, si Montréal…..
Cette rivière Vltava que nous avons patrouillée en bateau nous permet
d’admirer la ville sous un autre angle tout en cassant la croûte à bord même.
Notre guide nous avait conseillé de traverser le célèbre pont Charles, tôt le
matin.
Quelle sage décision avons-nous pu constater. Déjà la circulation piétonnière
était dense à admirer, à l’occasion même toucher selon la tradition, la trentaine
de fausses statues, les vraies sont au musée national, qui s’étalent tout au long
de ce pont au nom de cet ancien grand roi devenu saint Charles. La légende veut
que des milliers de sujets de ce roi adulé aient fourni des tonnes d’œufs servant
de liant au mortier de ce pont.
De l’autre côté, vous circulez dans le quartier Mala Strana, ancien quartier aristo
où se dressent encore plusieurs palais, certains extravagants, qui a conservé les « poumons verts » de la ville. Il n’est pas rare d’y
rencontrer encore des personnages de son époque flamboyante.
À l’intérieur de l’église Notre-Dame-de-la-Victoire, le très connu petit Jésus de Prague
reproduit sous toutes les formes, grandeurs et couleurs. La «retraversée» du pont se
fait plus lente tellement la densité des marcheurs a augmenté.
Des amuseurs publics se sont ajoutés ainsi que des quêteux qui, pour attirer encore
plus de pitié sont prosternés, face au sol.
Comment rester indifférents devant la « grandiosité » du château de Prague reconnu
par Guinness comme le plus grand château du monde. Tellement grand que dans son
enceinte même se retrouvent la basilique Saint-George et la cathédrale Saint-Guy
datant du XIe siècle, immense, grandiose,
évoquant toute l’histoire tchèque.
Toujours dans cette enceinte qui s’est agrandie au fil des siècles, se retrouve aussi la
renommée Ruelle Dorée et sa série de petites boutiques colorées lesquelles ont servi
au départ, de maisonnettes pour les gardes du roi puis, pour les alchimistes, enfin des
artistes, artisans et écrivains dont Frank Kafka qui y aurait écrit Le Procès au numéro 22
de cette petite rue.
On a écrit que l’ensemble du château de
Prague s’étend sur une superficie
équivalente à sept terrains de football.
Pas surprenant qu’on ait pris 13 siècles
pour construire le tout.
Notre voyage s’achève. Nous ne pouvions rater un spectacle du théâtre de
marionnettes, art reconnu depuis le XVIIIe
siècle et si populaire encore en ce pays
que des boutiques se spécialisent dans la fabrication des personnages. Nous avons
assisté à la 1308e
représentation de l’opéra Don Giovanni avec cinq manipulateurs à
la dextérité époustouflante et musique originale de Mozart. Que de beaux moments
exclusifs! La culture sous toutes ses formes est présente partout! Même les chiens
ont droit à leur cinéma le Auro Kino.
Une dernière journée à s’emplir les yeux, un dernier souper communautaire dans un resto gigantesque de la maison municipale,
une dernière nuit à notre hôtel au nom évocateur, l’Opéra. Et le retour fut!
Merci à notre accompagnatrice si précieuse, Céline Béland, aux instigatrices du voyage Hélène Quinty et Louise Godin et à tout
le comité Culture et Compagnie de nous avoir favorisé un tel enrichissement.

Vol. 23, no 5 11
Somptueuse Pompei
Le 25 février dernier, vingt-trois (23) membres et amis de l’ADERM ont assisté à la visite guidée de l’exposition « Pompéi : Une
ville romaine » au MBAM. Grâce à l’accompagnement de deux guides professionnelles, les participants se sont imprégnés des
principaux aspects de cette première grande exposition sur Pompéi au Québec. Par leur présentation des différentes scènes de
cette exposition, ces deux guides ont suscité notre intérêt pour approfondir nos connaissances sur la vie et les arts dans une ville
romaine.
Il faut voir cette merveilleuse exposition, unique en son genre par la présentation de près de 260 artéfacts parmi les mieux
conservés, suite au séisme subi en l’an 79 après. J-C. Nous avons été impressionnés par les grandes sculptures de bronze, les
mosaïques, les bijoux en or massif et les tableaux représentant des scènes de la vie quotidienne de cette époque. Les Romains
avaient développé un art de vivre et les nombreux artéfacts nous révèlent leur passion pour la musique, le théâtre, le jeu et
l’amour. Ils avaient véritablement le désir de profiter pleinement de la vie, puis un jour le Vésuve explosa, laissant cette ville
somptueuse enfouie sous un épais voile de cendre.
Il est très agréable de visiter une exposition de cette envergure en compagnie de guides chevronnés qui ont étudié l’ensemble de
l’exposition. Cela nous permet de comprendre et d’enrichir nos connaissances en faisant les liens importants entre les informations
et les objets exposés. Nous remercions nos deux guides ainsi que tous nos participants pour ce beau moment de partage culturel
en bonne compagnie. Nous vous donnons rendez-vous à notre prochaine visite au MBAM. Surveillez le site Internet de l’ADERM
ainsi que le journal L’Entre-Nous. Hélène Quinty

Vol. 23, no 512
Le comité Culture et Compagnie de l’ADERM vous propose de partir à la découverte d’un patrimoine architectural unique à
Montréal, le quartier branché de Griffintown.
Lieu: Point de rencontre au coin sud-ouest de Peel et Notre-Dame devant les portes de l’ÉTS (École de technologie supérieure)
15 minutes avant le début de la visite.
Date: Le jeudi 12 mai 2016 à 9 h 30 et/ou à 13 h 30
Durée de la visite entre 90 et 120 minutes, reportée au lendemain en cas de pluie.
Description de l’activité: Visite pédestre et culturelle du quartier en compagnie de M. Michel Jutras, guide professionnel. Venez
découvrir ce qui fait de ce quartier un modèle en Amérique du Nord, son histoire industrielle qui a fait la richesse de Montréal au
19e
siècle, ses créations architecturales avant-gardistes, ses projets écologiques et plus encore.
N.B. Une paire de chaussures de marche est suggérée pour arpenter les rues de ce quartier.
Coût : Membre actif et membre associé : 15 $ Non-membre : 17 $
Inscription :
Pour cette activité, nous vous demandons de vous inscrire le plus rapidement possible, en téléphonant à l’ADERM au 514-596-
5156 ou par courriel à aderm@aderm.qc.ca et d’envoyer votre chèque payable au nom de l’ADERM avant le 4 mai 2016.
Informations additionnelles : Francesca Gianesin
Il est de tradition, depuis deux ans, d’offrir aux membres de l’ADERM la possibilité d’assister à des concerts dans de beaux espaces
culturels et à meilleur coût car nous avons des prix de groupe. Le concert de Noël a été un véritable succès avec la vente de nos
quarante (40) billets.
Le comité vous proposera très bientôt un magnifique « concert d’été ». Nous vous invitons à surveiller toutes les informations sur le
site Internet de l’ADERM.
Visite culturelle de Griffintown
Prochain concert
EXPOSITION
"ENTRE PASSION ET COULEURS 2"
La Maison Trestler, située à Vaudreuil,
accueille notre collègue
JEAN VILLENEUVE sca
qui exposera ses œuvres récentes, AQUARELLES ET AQUALUSTRES,
du 26 mai au 11 septembre 2016
Vous êtes invités à vous offrir une escapade artistique
empreinte de l'histoire des lieux.
Vernissage le jeudi 26 mai à 19 h 30.
www.trestler.qc.ca

Vol. 23, no 5 13
AG/OJ 2016-05-25 PROPOSÉ
Prière d’apporter l’ordre du jour et les procès-verbaux
Accueil et signature de la feuille de présence de 15 h 45 à 16 h
ORDRE DU JOUR
1. Quorum / Ouverture de l’assemblée générale 16 h
2. Adoption de l’ordre du jour 16 h 05
3. Mot de bienvenue de la présidente / Jocelyne Poulin 16 h 10
4. Adoption des P.-V. du 27 mai 2015/ Anna-M. Folco 16 h 20
4.1 P.-V. de l’assemblée générale spéciale
4.2 P.-V. de l’assemblée générale régulière
4.3 Suivis des P.-V.
5. Bilan et prospectives 16 h 30
5.1 Les rapports
5.1.1 De la présidente / Jocelyne Poulin
5.1.2 De la trésorière / Monique Larouche
5.1.3 Acceptation des rapports et des actes administratifs du C.A. par l’assemblée générale / vote
5.1.4 Présentation visuelle
5.2 Les dossiers 17 h 10
5.2.1 Assurances SSQ-Cadres / Gaétane Lafrance
5.2.2 Assurances AQDER / Lise Vallières
5.2.3 AAR / Monique Larouche
6. Activités 17 h 20
6.1 Annonce des activités à venir par les responsables
7. Élections : 7 postes à élire / 7 candidats annoncés- Jocelyne Poulin 17 h 30
8. Questions diverses et conclusion. /Jocelyne Poulin 17 h 50
8.1 Levée de l’assemblée et goûter présenté par le comité de l’Amitié
IMPORTANT POUR LE GOÛTER DE 18 h
Si vous avez l’intention de participer au goûter qui sera servi après l’assemblée, S.V.P., veuillez nous en aviser en téléphonant
au secrétariat (514-596-5156) ou par Internet à aderm@aderm.qc.ca au plus tard le 19 mai pour que le comité de l’Amitié
puisse commander en fonction des présences attendues. Merci.
______________________ ____________________
Anna-Maria Folco, secrétaire Jocelyne Poulin, présidente
Association des directions d’établissement scolaire retraitées de Montréal
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE RÉGULIÈRE
tenue le mercredi 25 mai 2016 à 16 h
École des Métiers de l’Aérospatiale, 5530, rue Chauveau, Montréal
Métro l’Assomption – Stationnement disponible

Vol. 23, no 514
Action sociale
Au restaurant Buona Serra
5337, boul. Henri-Bourassa Est (Ouest de Lacordaire)
Montréal
Nous comptons sur votre présence afin de souligner, cette fois-ci,
notre déjeuner-rencontre du printemps.
Au plaisir de vous y retrouver en grand nombre!
Note : Vous êtes invités(es) à confirmer votre présence au secrétariat de l’ADERM au
(514-596-5156) ou par courriel à aderm@aderm.qc.ca avant le mercredi 20 avril 2016.
Monique Larouche
Profitons ensemble de ce retour printanier tant
attendu pour permettre ces belles retrouvailles.
Vendredi 22 avril 2016
à 9 h 30
Gaétane Lafrance
Besoin d’être accompagné pour des traitements, pour des rendez-vous médicaux;
Besoin de compagnie lors de séjours à l'hôpital, dans un centre de soins prolongés;
N’hésitez pas à communiquer avec nous.
Des membres de l’ADERM seraient disponibles pour vous accompagner.
Rejoignez l'un des membres du comité d’action sociale
514-769-0770 Gaétane Lafrance (lafrance.gaetane@bell.net)
Quelques souvenirs du petit déjeuner de l'Amitié qui a eu lieu sur la
Rive-Sud (Boucherville) en février dernier.
Une vingtaine de membres de notre association ont partagé en plus du
café, nouvelles et projets qui leur tiennent à cœur.

Vol. 23, no 5 15
Consultez le pense-bête pour connaître les prochains rendez-vous!
Bonne lecture!
CLUB DE LECTURE
Ginette MeunierSuggestions du club
Je suis Pilgrim Terry Hayes
Une jeune femme assassinée dans un hôtel sinistre de Manhattan. Un père décapité en public sous le
soleil cuisant d’Arabie Saoudite. Un chercheur torturé devant un laboratoire syrien ultrasecret. Un
complot visant à commettre un effroyable crime contre l'humanité. Et en fil rouge, reliant ces
événements, un homme répondant au nom de Pilgrim. Pilgrim est le nom de code d’un individu qui
n’existe pas officiellement. Il a autrefois dirigé une unité d’élite des Services secrets américains. Avant de
se retirer dans l’anonymat le plus total, il a écrit le livre de référence sur la criminologie et la médecine
légale. Mais son passé d’agent secret va bientôt le rattraper…Vous serez vite accroché à ce livre
exceptionnel, un thriller à lire absolument.
Celle que vous croyez Camille Laurens
Vous vous appelez Claire, vous avez quarante-huit ans, vous êtes professeur, divorcée. Pour surveiller Jo,
votre amant volage, vous créez un faux profil Facebook : vous devenez une jeune femme brune de vingt-
quatre ans, célibataire, et cette photo où vous êtes si belle n’est pas la vôtre, hélas. C’est pourtant de ce
double fictif que Christophe – pseudo KissChris – va tomber amoureux. En un vertigineux jeu de miroirs
entre réel et virtuel, l’auteur raconte les dangereuses liaisons d’une femme qui ne veut pas renoncer au
désir.
Le liseur du 6 h 27 Jean-Paul DidierLaurent
Employé discret, Guylain Vignolles travaille au pilon, au service d'une redoutable broyeuse de livres
invendus, la Zerstor 500. Il mène une existence maussade mais chaque matin en allant travailler, il lit aux
passagers du RER de 6 h 27 les feuillets sauvés la veille des dents de fer de la machine ...
Dans des décors familiers transformés par la magie des personnages hauts en couleurs, voici un
magnifique conte moderne, drôle, poétique et généreux : un de ces livres qu'on rencontre rarement.
RENCONTRE AVEC L’AUTEUR M. ROLAND JACOB
Le 4 février 2016, les membres de l’ADERM ont été conviés à rencontrer M. Roland Jacob, l’auteur des livres
« Votre nom et son histoire ». Ce dernier a effectué son intervention devant une quinzaine de membres très
intéressés par le sujet. Cette rencontre, animée par Mme Lise Vallières a été très appréciée d’autant plus que
la plupart des personnes présentes se sont intéressées de près ou de loin à la généalogie, elles ont pu lui
poser des questions sur sa façon de travailler et sur l’origine du nom de leur propre famille. Rencontrer cet
auteur nous a donné envie de lire ses livres et d’approfondir avec lui « les mystères de plus de dix mille
noms ». Nous avons tous été impressionnés par sa connaissance du sujet, sa mémoire incroyable et sa
disponibilité à nous parler de son travail et répondre à nos questions.
Nous avons donc conclu cette rencontre très intéressante et enrichissante en voulant absolument nous procurer ces livres, du
moins pour ceux qui ne les possédaient pas déjà. Encore merci à M. Roland Jacob et félicitations pour le travail colossal que
vous avez effectué et qui restera une œuvre de référence pour tous.
CLUB DE MARCHE

Vol. 23, no 516
Chroniques
Sans histoire?
Pierre Bélanger
Évocations historiques et franco-québécoises au travers d’une vie, d’une histoire d’amour
L’hiver avait abusé de sa magnificence pour se prolonger. Avril projetait ses premiers rayons de soleil radieux. Ils m’ont
accueilli simplement comme un couple sans histoire dans leur appartement longueuillois du treizième étage surplombant le
Saint-Laurent tellement éclatant qu’il en était blanc. Ou était-ce les dernières glaces qui se laissaient glisser gratuitement vers l’île
d’Orléans?
Elle, c’est Jacqueline. Et Catherine est son patronyme. Elle est née à Fontaine-Henry en Normandie. «Mais il y a un château, là!»
«Des châteaux, il y en a partout», me dit-elle! Mais celui-là se trouve dans le Michelin vert. Deux étoiles ont été accrochées par
devers sa tourelle en poivrière. À la mort de sa mère, Jacqueline est recueillie par l’épouse du boulanger de Rots (prononcez rô)
qui roule encore sa bosse à 97 ans.
Lui, c’est Léo Gagné. Le sergent Gagné. Son père administre une ferme, soigne des animaux. Léo devient technicien d’entretien au
moulin à scie des Capucins. «C’est avant Cap-Chat, en bas de Matane», me dit-il pour me situer. Sur le mur devant lui, les
certificats de la « Médaille de la ville de Paris » et celui de la médaille de « Sous-officier du ministère de la Guerre belge ».
L’amour et le front
En l940, épris d’aventure il s’enrôle dans l’armée. Années d’entraînement en Angleterre. Puis débarquement le 6 juin 44 à
Bernières-sur-Mer. Le régiment de la Chaudière délivre les villages, un à un, de la présence de la croix gammée.
Puis Léo rencontre Jacqueline pendant la «bagarre» à Rots. Lors d’un répit à Basly en août 44, le fantassin gaspésien en profite
pour solliciter la main de la jeune Française auprès de ses parents. L’aumônier du régiment, l’abbé Huard, bénit les fiançailles des
tourtereaux. Mais la tâche n’est pas terminée : la Belgique à tirer de la servitude des Chleuhs, le vieux maréchal à gronder
sévèrement, l’amant d’Eva Braun à extirper de son bunker. Puis Léo est touché à Nijmegen (Nimègue) et rapatrié au pays. Il
s’installe dans la Ville-Reine et travaille dans une bijouterie.
Mariage outre-Atlantique
Son amour pour Jacqueline est toujours aussi fervent. Il lui écrit, sa fiancée étant restée au pays du bocage. Puis, Jacqueline,
soucieuse de respecter son engagement de Basly, émigre. L’avion, c’est pour les riches. Pas de liaison entre Le Havre et Québec.
On se croirait encore sous le régime anglais. Elle accoste à New-York. Léo l’y attend, tout fébrile. En l947, à l’église Sainte-Brigitte
de Toronto, Jacqueline Catherine accepte de prendre pour époux Léo Gagné, vétéran de la 2e
Grande guerre mondiale et
libérateur de la Normandie.
Jacqueline n’apprend pas l’anglais ou ne veut pas. Ils reviennent alors aux Capucins, aux Méchins, à Sainte-Anne-des-Monts. «A
cette époque, la Gaspésie, c’était creux, aujourd’hui, c’est beau » affirme-t-elle.
Puis c’est la vie de famille. Il est gardien au Mont Albert puis chauffeur de taxi. Elle adopte un premier enfant puis donne naissance
à trois autres. Au total, deux garçons et deux filles. L’un d’eux manque aujourd’hui à l’appel.
Une vie sans histoire. Jouer aux quilles, s’occuper des enfants, voir des amis, visiter les Maritimes, se faire rôtir la «couenne» en
Floride.
Passé-présent
La Québécoise normande cuisine toujours au beurre et à la crème. Contrairement au Québécois moyen, Léo adore le gigot
d’agneau. Trois petits-enfants se sont ajoutés à la tribu. Le couple espère, peut-être vainement, un arrière-petit-fils. «Les jeunes
d’aujourd’hui ne font plus d’enfants ».
En les quittant, je jette un dernier coup d’œil sur les assiettes décoratives de Jacqueline. De gauche à droite comme dans les
photos, l’église de Rots, puis les Tapisseries de Bayeux reproduites sur porcelaine, Fontaine-Henry, l’église de Le Mesnil Patry, une
dernière du régiment de la Chaudière.
Léo et Jacqueline ont fêté leur 50e
anniversaire de mariage au Québec et l’ont souligné également en France pour ne pas faire de
jaloux. Léo ne conduit plus son auto depuis 2 ans. Ah! J’oubliais de vous dire. Après avoir mis le pied sur une mine, le sergent Léo
Gagné a été amputé des deux jambes lors de la campagne de Hollande en novembre 1944.

Vol. 23, no 5 17
Lise Robitaille
Saviez-vous que ?
M. Adrien Laurendeau :
"Patron un jour, amie aujourd'hui" L.R
Adrien aurait aimé devenir ingénieur, étant l'aîné d'une famille modeste, il
s'oriente vers l'enseignement. Suite à ses études à l'École Normale
Jacques-Cartier, n'ayant pas d'ouverture dans les classes régulières, l'abbé
Irénée Lussier, directeur des classes auxiliaires et déficients mentaux lui offre un
poste dans une de ces classes.
Après trois ans et demi, il passe au secteur régulier à l'école Saint-Laurent, dans
le quartier de l'église Notre-Dame, un peu plus tard à l'école Saint-Paul-de-
Viauville et également dans le quartier Nouveau-Rosemont, dit à l'époque Cité
Jardin, à l'école Notre-Dame-du-Foyer. Simultanément, Adrien poursuit ses
études à l'Institut Saint-Georges pour l'obtention d'une licence en pédagogie.
Dans le curriculum, l'orientation scolaire est à l'horaire. Adrien développe un attrait pour cette voie.
En janvier 1955, on instaure à la CECM la fonction de conseiller en orientation scolaire. Adrien y œuvre trois ans
comme conseiller et cinq ans comme directeur adjoint du service.
Nous sommes à l'époque où la commission est divisée en district; Adrien a occupé la fonction de directeur de district
au niveau primaire de 1966 à 1968.
Depuis les années 69-70, la CECM a été divisée en cinq régions administratives françaises et deux anglaises.
Adrien a exercé la fonction de directeur des études à la région 4. Quelques années plus tard, des nouveautés dans
les structures de la CECM modifient encore une fois le rôle de nos supérieurs immédiats et le nom des régions.
Chaque région est alors divisée en regroupement d'écoles secondaires et primaires avec un Directeur de
regroupement. Adrien est donc devenu mon directeur de regroupement. Dans les années 70, une innovation
majeure voit le jour au niveau provincial : les polyvalentes.
Après quelques années, le MEQ en fait une évaluation exhaustive. Adrien Laurendeau et le défunt Pierre Grignon
sont libérés de leur fonction pour siéger durant un an sur ce comité provincial. Les conclusions sont colligées dans Le
rapport Poly qui a échoué sur une tablette...
Monsieur Laurendeau prend sa retraite en 1982 après 35 années de service. Ce que je retiens de lui, c'est que l'élève
et la pédagogie étaient avant tout au cœur de ses préoccupations.

Vol. 23, no 518
LA PREMIÈRE ÉCOLE LAÏQUE
Site : 465, rue Saint-Sulpice
Histoire
Sur la plaque de marbre, on
rappelle que François La Bernarde,
Sieur de la Prairie, instituteur et
huissier ouvrit à cet endroit la
première école privée le 1er mai
1683.
Cette vieille maison de bois
appartenant à Jeanne Godard,
veuve de Pierre Pigeon et de
Simon Roy avait été louée au
jeune instituteur à la suite d'un
bail signé par le notaire Bénigne Basset.
L'EXPLORATEUR DU LHUT
Site : rue Saint-Sulpice, angle Notre-Dame Ouest
Histoire
La plaque de marbre rappelle la mémoire de
Daniel Greysolon, Sieur Du Lhut, coureur des
bois, explorateur de l'ouest canadien,
fondateur d'endroits stratégiques,
négociateur avec les Indiens avec son frère
Claude Greysolon de la Tourette.
LE MONUMENT DE MAISONNEUVE
Site : Place d'Armes
Histoire
Le monument, au centre, œuvre du sculpteur Philippe Hébert
rappelle la mémoire du fondateur de
Montréal, Paul de Chomedey, Sieur de
Maisonneuve qui en 1642 posa le pied sur
l'île et y fonda une colonie au nom de la
Société de Notre-Dame de Montréal.
Ce monument érigé en 1895 à l'occasion
du 250e
anniversaire de la naissance de la
ville est monté sur un piédestal de vingt
pieds de hauteur nous présente un
Maisonneuve fier de porter le fleurdelisé,
symbole de possession de la colonie et
l'épée au côté qui symbolise la force et la
ténacité. Et tout autour, il faut regarder et
lire l'histoire de cette épopée canadienne.
JEAN DE SAINT-PÈRE : LE PREMIER NOTAIRE DE MONTRÉAL
Site : mur est de l'église Notre-Dame, coin Saint-Sulpice
Histoire
En continuant notre route vers le sud-ouest, nous passerons en
face de la Banque Nationale du Canada juste au-dessus du puits
Gadois creusé à cinquante pieds de profondeur pour
approvisionner, à l'époque, les gens de la Haute-Ville. Nous
sommes sur la concession faite à Jean de Saint-Père, premier
notaire royal en 1655.
Le 25 octobre 1658, il fut tué par les Iroquois avec son beau-
père Nicolas Godé et un engagé, Jacques Noël. Les deux
derniers furent scalpés, mais les Indiens s'enfuirent avec la tête
de Saint-Père à cause de sa chevelure abondante, nous dit-on.
Dirigeons-nous maintenant vers l'ouest sur la rue Notre-Dame
jusqu'en face du Séminaire de Saint-Sulpice.
LE VIEUX SÉMINAIRE DE SAINT-SULPICE
Site : 116, rue Notre-Dame Ouest
Histoire
Près de la porte d'entrée du vieux Séminaire, une plaque de
marbre offerte par les Messieurs de Saint-Sulpice rappelle très
brièvement l'histoire de cette institution historique. C'est Jean-
Jacques Olier, un des principaux fondateurs de la Société de
Montréal et curé de Saint-Sulpice à Paris qui eut l'idée de
fonder un séminaire dans la jeune colonie. Et c'est Dollier de
Casson qui veilla à sa construction dès 1683, vingt et un ans
après son établissement. Et sur l'extrémité ouest du mur, près
de l'aile extrême du vieux séminaire, une autre plaque de
marbre rappelait la mémoire de Dolllier de Casson qui fut
successivement militaire, prêtre missionnaire, explorateur des
grands lacs, curé de Notre-Dame, supérieur du Séminaire,
Seigneur de l'île de Montréal, urbaniste, responsable du tracé
des rues de Montréal et de la construction du canal de Lachine.
Il fut également le premier historien de Montréal et ses écrits
sous forme d'une longue lettre racontant les trente-deux
premières années de Montréal (1640-1672) ont été publiés en
1992 sous le titre Histoire de
Montréal.
Avant de quitter ces lieux, voyez,
à travers la grille, l'horloge de
bois de la façade de ce plus vieil
édifice de Montréal. Ce serait,
dit-on, la plus ancienne du genre
en Amérique du Nord.
Montréal : 375e
Jean-Guy TremblayLES PLAQUES COMMÉMORATIVES DU VIEUX-MONTRÉAL EXISTENT-
ELLES ENCORE? (Suite)

Vol. 23, no 5 19
Installée vers 1710, le mouvement de bois de l'horloge fut
remplacé en 1966 par un mécanisme électrique. Enfin,
soulignons que les Sulpiciens habitent encore leur séminaire.
LA PREMIÈRE ÉCOLE PUBLIQUE
Site : 500 Place d'Armes
Histoire
Sur le mur arrière de la Banque Nationale, sur la rue Saint-
François-Xavier, une plaque de marbre
nous rappelle qu'en 1686, les abbés
Souart et de la Faye fondèrent sur cet
emplacement une école de garçons.
Cent cinquante et un ans plus tard, soit
en 1837, les Frères des Écoles
Chrétiennes y établirent leur première
école.
RELIGIEUSES DE LA CONGRÉGATION DE NOTRE-DAME
Site : rue Saint-Laurent, angle sud-ouest de la rue Notre-Dame
Histoire
Le restaurant que vous apercevez occupe un vieil immeuble de
pierre qui, au XVIIIe
siècle, formait avec
d'autres édifices un
complexe jusqu'à la
rue Saint-Paul. C'était,
comme l'indique la
plaque de bronze
installée sur l'édifice à
l'angle de la rue Notre-Dame Est et de la rue Saint-Laurent, le
domaine des religieuses de Notre-Dame fondé par Marguerite
Bourgeoys. Ces édifices furent démolis pour permettre à la rue
Saint-Laurent d'avoir accès au port. Mais, à l'époque, ce coin de
terre concédé à Marguerite Bourgeoys par Maisonneuve et
situé à l'est de l'Hôtel-Dieu permit à cette dernière d'établir une
école, la première ayant été fondée en 1658 sur le côté sud de
la rue Saint-Paul près de la rue Saint-Didier. Et au fil des ans, les
religieuses firent construire d'autres bâtisses dans leur enceinte.
Par exemple, l'église Notre-Dame-de-Pitié qui hébergea Jeanne
Leber pendant vingt ans, la Chapelle Notre-Dame-des-Victoires
en action de grâces à la suite du naufrage de la flotte de Walker
à l'île aux Oeufs en 1711.
La compagnie de thé Salada qui
s'élevait au coin des rues Le
Royer et Saint-Laurent avait fait
sculpter, dans la pierre,
Marguerite Bourgeoys en train
d'enseigner aux enfants.
LE VIEUX PALAIS DE JUSTICE
Site : rue Notre-Dame, angle nord-est de la rue Saint-Laurent
Histoire
Le Vieux Palais de Justice du 159, rue Notre-Dame construit de
1800 à 1803 est le
premier de la série
puisqu'il a été
incendié en 1844,
reconstruit dans
les années 1849-
1856, agrandi et
restauré en 1890.
Il fut vendu à la
ville de Montréal
pour une somme
nominale. Puis, en 1926, fut construit un autre Palais de Justice,
à l'angle des rues Notre-Dame et Saint-Gabriel, sur le terrain
appartenant en 1658 à Lambert Closse, sergent-major de la
garnison. D'ailleurs, une plaque de bronze sur le mur est de
l'édifice nous rappelle la mémoire du bras droit de
Maisonneuve. Et sur le mur est, près de la rue Sainte-Thérèse,
une autre plaque en fer bronzé rappelle la mémoire de Gédéon
de Catalogne, ingénieur, officier et annaliste qui vécut à
Montréal à partir de 1689. Il est le maître d’œuvre de la
construction du premier canal de Lachine.
Ce bâtiment appelé édifice Cormier du nom de son architecte a
été temporairement
occupé par les
conservatoires de
musique et d'art
dramatique (1975-2001).
Puis, restauré de 2002 à
2005, il abrite aujourd'hui
la Cour d'appel du
Québec. Enfin, le 8 novembre 1972, le Gouvernement du
Québec inaugurait un Palais de Justice moderne dont la
silhouette de dix-huit étages est très imposante. Soulignons,
toutefois, que sur le site actuel du «vieux» Palais de Justice
s'élevaient en 1692 la résidence et l'église des Jésuites qui
furent incendiées en 1803.
Et le souvenir de l'arrivée à Ville-Marie des premiers
missionnaires a été rappelé, de façon très laconique, par une
plaque de marbre que la Société d'Archéologie avait fait
installée sur la façade du vieux Palais de Justice à l'angle est. On
y mentionne uniquement que «Le Père Charlevoix, l'historien de
la Nouvelle-France 1723 vécut à cet endroit».
En continuant notre visite vers l'est de la rue Notre-Dame, vous
pouvez voir au numéro 160 une vieille maison de 1800 convertie
en galerie d'art en 1965 où les jeunes artistes pouvaient, alors,
exposer leurs œuvres. Construite sur le fief Lambert Closse,
cette maison historique a vu naître le 26 février 1827 Mgr
Edouard-Charles Fabre, troisième évêque de Montréal.
(Suite au prochain numéro)

Vol. 23, no 520
À l’achat du condo
Si cette nouvelle propriété devient votre résidence permanente, vous devenez résident des États-Unis et devez alors vous
soumettre aux règles du pays. Par contre, si vous conservez votre résidence principale au Canada et que ce condo vous sert
uniquement de résidence secondaire, vous demeurez résident canadien. Toutefois, vous devez être vigilant quant à la durée de
votre séjour aux États-Unis pour éviter de devenir un résident présumé et devoir vous soumettre aux règles américaines.
À la location du condo
Si vous louez votre condo, votre locataire doit retenir à la source 30 % du loyer payé et remettre cette somme à l’IRS (Internal
Revenue Service) dans le mois suivant la perception du loyer. Vous pouvez cependant dégager vos locataires de cette
obligation en les avisant, au moyen du formulaire prescrit, que vous paierez vous-même l’impôt exigible sur production de
votre déclaration de revenus aux autorités américaines. Les revenus nets de location sont aussi imposables au Canada et dans
votre province de résidence. Par conséquent, vous pouvez avoir droit à un crédit pour impôt étranger, équivalent à l’impôt
exigible aux États-Unis.
À la vente du condo
À titre de résident canadien, vous êtes soumis à une retenue de 10 % du prix de vente que le « notaire » américain est tenu de
remettre aux autorités des États-Unis. Par contre, si l’acheteur de votre propriété confirme que cette demeure deviendra sa
résidence principale et que le montant de la transaction est inférieur à 300 000 $, le notaire pourra ne pas remettre cette
retenue de 10 % au fisc américain. Qu’il y ait eu retenue ou non, vous devez produire une déclaration de revenus fédérale
américaine pour déclarer votre gain en capital, imposable au taux maximal de 20 % sur la totalité du gain. Évidemment, l’impôt
prélevé à la source lors de la vente servira, le cas échéant, à réduire l’impôt exigible sur le gain en capital. Notez qu’en Floride
aucun impôt n’est exigé par l’État, ce qui n’est pas le cas dans tous les États américains.
Déclaration du gain en capital (Canada et Québec)
Comme résident du Canada, vous devez déclarer votre gain en capital, dont la moitié est imposable. Vous aurez droit, dans vos
déclarations canadienne et provinciale, à un crédit pour impôt étranger égal à l’impôt exigé aux États-Unis. Bien qu’il s’agisse
d’un immeuble situé à l’extérieur du Canada, il vous est possible de désigner cette propriété résidence principale aux fins des
règles canadiennes, et ainsi éviter de payer l’impôt.
Pour en savoir plus
Si vous voulez en savoir plus sur le sujet, il est fortement recommandé de consulter un fiscaliste ou un professionnel qui
connaît bien les règles applicables à chaque situation. Ne vous cassez pas la tête! Communiquez avec nous au 1 877 442-EDUC
(3382)!
Caisse Desjardins de l’Éducation
1 877 442-EDUC (3382)
caisse.t92204@desjardins.com
www.desjardins.com/caisseeducation
VOUS PROJETEZ L’ACHAT D’UN CONDO EN FLORIDE?
VOICI CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR!

Vol. 23, no 5 21
CITATION MYSTÈRE
Placez les lettres de chaque colonne dans la case appropriée de manière à
former une phrase complète. Les mots sont séparés par une case avec un X.
Pause-détente, citation mystère,
solution et publicité
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Thème : Michelle Obama Roland Labine
Solution du V 23 # 4
Pierre Tremblay
Le temps n’arrange pas les choses, c’est ce qu’on
fait du temps qui arrange les choses.
L’organisation de la distribution du journal l’Entre-nous
exige des qualités physiques que le grand responsable
Robert Duquette ne manque pas de développer avec la
Ligue de Pétanque de l’Aderm. Remarquez l’élégance
de sa position de tir, le dos légèrement arqué, le galbe
de sa cuisse bien tendue, le genou indécent et pointé
vers la cible, un bras assuré, élevé pour l’élan, la main
réceptacle du projectile qui atteindra son but
inévitablement.
Si des membres souhaitent atteindre de telles qualités,
vous êtes invités à vous joindre à notre ligue en action
à tous les mardis matin.
Ronald Rodier

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