1. FINANCEMENT DURABLE DES
AIRES PROTÉGÉES
Fondation pour les Aires Protégées
et la Biodiversité de Madagascar
www.fapbm.org
Madagascar, une terre, une vie

2. Biodiversitéfortement menacée
BIODIVERSITÉ FORTEMENT MENACÉE
 Un grand nombre d’espèces inscrites sur la
liste rouge de l’IUCN
 Menaces spécifiques d’origine humaine :
 Croissance démographique
 Risques créés par le développement
 Menaces dues au changement climatique

3. VALEUR DE CE CAPITAL NATUREL
IL EST ESSENTIEL DE RECONNAÎTRE LA VALEUR
DE CETTE BIODIVERSITÉ, NOTRE
CAPITAL NATUREL (cf WAVES)
Élément important de l’élaboration d’une stratégie de
PÉRENNISATION FINANCIÈRE.

4. AIRES PROTÉGÉES, SOLUTIONS NATURELLES
 Une réponse globale au CC à l’échelle planétaire. Mais
leurs gestions doivent tenir compte de leurs vulnérabilités
face au CC.
 Permettent de s’attaquer aux causes du CC.
 réduction des effets des catastrophes naturelles
 préservation des services environnementaux essentiels dont les
populations dépendent.
 Madagascar : 7 millions ha d’APs (11,9% de la surface du
pays) jouent un rôle tampon pour environ 5 millions de
personnes
 Madagascar : 123 AP dont au moins 24 écosystèmes bien
diversifiés (majoritairement des FDH et FDS).

5. Activités relatives à l’adaptation au CC
 Conservation de la Forêt :
 PN de Masoala et Marojejy, plus de
200 000 ha de forêt, font office de
bouclier contre le vent (cyclone)
pour les villages et les villes
 Conservation des services
écosystémiques (brise-vent,
réservoir d’eau potable, pool
génétique, réservoir de
médicament, de ressources
naturelles…)
 Ces services écosystémiques →
meilleur résilience des
communautés vulnérables.

6. Activités relatives à l’adaptation au CC
 Soutient au développement
:
 Cas de Mandrozo: Plantation de
cocotiers en plusieurs lignes en
bordure de la mer et autour des
champs de culture  Protection
(village et champs) et production
(noix, huile, lait, coprah) qui
développe l’économie rurale
 Polyculture abritée par les
cocotiers  source de
nourriture et réduction des
risques en variant les sources de
revenus

7. Coût de la gestion des AP
= 20 Millions USD par an
Bailleurs de fonds traditionnels : la Banque
Mondiale, le PNUD, la KFW, le GEF, les
Fondations (Mac Arthur, Helmsley…), les ONG
(CI, WWF, WCS) …
DÉPENDANCE ACTUELLE AUX AIDES
EXTÉRIEURES : NI VIABLE, NI SOUHAITABLE
La question du financement durable

8. QUELQUES SOURCES DE REVENUS « PÉRENNES »
 Les ressources propres des aires protégées (Ex :
MNP génère plus de 1 million de USD/an)
 Les revenus carbone (projet pilote dans certaines AP
: Makira, CAZ et COFAV, REDD+)
 Taxe parafiscale au profit de la conservation de la
biodiversité (prélèvement vert sur les billets d’avion) -
Paiement des services rendus par les écosystèmes
(PES)
 Renforcer les synergies entre le développement
minier et industriel et les besoins de la protection
de l’environnement

9. Quel mécanisme pour maintenir
ces services ?
Les fonds fiduciaires ont été créés pour
financer les APs d’une manière durable
Les fonds fiduciaires : outil financier, les
plus adaptés pour la pérennisation de ces
services

10. MISSION ET OBJECTIFS de la FAPBM
Contribuer au développement humain durable
par la conservation et la valorisation de la biodiversité
à travers la mobilisation de financements pérennes en
faveur du système des aires protégées de Madagascar :
Assurer le financement à long terme de la conservation de la
biodiversité à Madagascar, et
Réduire la dépendance vis-à-vis des bailleurs de fonds traditionnels

11. AXES D’INTERVENTION
 Conservation et gestion durable des AP, y compris
les AP gérées par les communautés, prenant en
compte le bien-être humain;
 Recherche sur la biodiversité et suivi écologique
dans les AP;
 Accompagnement vers l’autonomie financière via
par exemple la promotion de l’écotourisme dans
les AP;
 Éducation et sensibilisation liées à la conservation
et à la valorisation des AP.

12. LES FONDATIONS ET LE FINANCEMENT
ISSU DU CHANGEMENT CLIMATIQUE
 Les revenus carbone générés par les APs devraient
revenir aux APs et aux communautés locales
 Les fondations constituent le mécanisme le plus
adéquat pour un financement durable
 À titre d’exemple, la FAPBM est un mécanisme déjà
disponible ; avec une politique environnementale et
sociale clairement établie et les preuves depuis dix ans
d’une gestion de fonds solide
 Nous sommes en mesure de gérer des fonds issus des
projets carbone ou en lien avec l’adaptation climatique.

13. DYNAMIQUE de la FAPBM

14. plus de 2 millions d'hectares
1 040 000
Personnes
dépendantes des
aires protégées
10
Parcs d'importances
internationales
30
Parcs financés

15. ÉVOLUTION DES FINANCEMENTS
(en millions de dollars US)

16. DÉFIS DE LA FAPBM
 Problème de financement durable : coût de la gestion
des 123 AP estimé à 20 Millions USD/an
alors que les apports pérennes actuels fournissent :
 Un peu plus de 2 millions USD de la part de la FAPBM
 Moins de 2 millions USD provenant des ressources
écotouristiques des APs les plus avancées en la matière
 Suivant les recommandations de IUCN et du
CAFE, la FAPBM aura à doubler son capital pour
les 5 prochaines années afin d’augmenter sa
capacité de financement

17. Les acteurs clés pour le
financement durable des
Aires Protégées à Madagascar