1. Newsletter Novembre 2013 - n°4
C
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oup de Cœur
Les Serious Games
Cycle Supérieur de Management
par Stefan Crisan,
Directeur Délégué EDHEC Management Institute, Campus de Nice
Profil des participants
Nous y voilà ! Les serious games ont été implémentés avec succès au sein du cursus du C.S.M. Deux
cours ont profité de cette innovation pédagogique : le cours de Sandra Le Jan « Recruter et Intégrer » et
celui de David Ansiau sur les « Facteurs Humains ». D’après les premiers feedbacks des stagiaires, tout le
monde s’est pris au jeu, à tel point qu’une émulation s’est mise place entre les apprenants : c’était à celui
qui obtiendrait le meilleur classement !
Nous sommes très fiers d’innover en la matière et d’offrir un large panel d’outils pédagogiques à nos
stagiaires. Ils peuvent ainsi être confrontés aux dernières technologies en matière d’enseignement. Ces
nouvelles approches complètent à merveille la plate-forme d’E-Learning BlackBoard et s’insèrent
efficacement dans le paysage didactique de notre programme qui se fonde sur une transformation
durable et profonde des managers. Nous n’oublions cependant pas la dimension éminemment
« humaine » de notre métier et nous conservons un ratio contact direct (cours et coaching) / apprentissage
en ligne très équilibré. En effet, nous sommes convaincu que le passage au « on-line » requiert en parallèle
un renforcement de l’expertise pédagogique et de la relation directe entre l’apprenant et l’enseignant.
Vidéos
Chiffres Clés EDHEC
arole de…
David Ansiau
10 000 cadres et dirigeants formés
chaque année
‒
1ère Business School Française pour
la recherche en Économie et en
Finance (source RepEc ranking)
‒
2ème Grande école française pour
les programmes sur-mesure en
formation continue, et 23ème business school mondiale (Financial
Times 2013)
‒
3ème Global MBA en France (The
Economist, 2012)
24 700 diplômés dans 120 pays
‒
Nous accueillons aussi le nouvelle promotion du mois de novembre 2013. 12 personnes rejoignent le
cursus. Elles viennent d’horizons très différents : EDF, SFR, Thalès, Truffaut, Arkopharma, etc. Nous
sommes certains que cette diversité contribuera à la richesse des échanges entre stagiaires et qu’elle
constituera le terreau fertile de leur transformation managériale.
‒
‒
Avec les serious games, nous avons mis la touche finale à notre équation pédagogique et nous sommes
certains que les stagiaires du C.S.M. en retireront des savoirs et savoir-faire qu’ils pourront mettre en
œuvre tout au long de leur vie professionnelle.
P
Financement
5 campus : Lille, Nice, Paris,
Londres, Singapour
Intervenant Cycle Supérieur de Management en E-learning
nous parle des Facteurs Humains
Quels enjeux pour l’efficacité et le bien-être des managers ?
Les préoccupations actuelles relatives à la performance et à l’efficacité au travail ont remis sur le devant de
la scène le débat concernant les facteurs humains. L’évolution des rapports de l’être humain à son travail et
la détérioration des conditions de travail conduisant à remettre en cause les modèles managériaux classiques. Traditionnellement, cette notion de facteur humain renvoie à l’idée de sécurité et de fiabilité du
système productif. Plus récemment, ce concept a vu son acception s’élargir en englobant également l’idée
de santé au travail. Parler du facteur humain, c’est donc prendre en compte la performance et la sécurité
au travail mais c’est également concevoir des situations de travail respectueuses de l’intégrité physique et
psychique des travailleurs.
Profil Année 2012
‒ 36 ans, âge moyen
‒ 13 ans d’expérience professionnelle en moyenne
‒ 8% international
‒ 75% du secteur privé
‒ 25% du secteur public
Il me semble qu’il y a là matière à réflexion et surtout matière à faire évoluer nos pratiques managériales. Il
est évident que l’approche classique du management commence à montrer des signes d’essoufflement :
l’accroissement continu des exigences de performance se heurte aux limites physiques et mentales des
opérateurs (par exemple, la masse d’informations à traiter dépasse aujourd’hui largement nos capacités
intellectuelles). On ne peut plus se contenter de rester dans un cadre de compréhension et de pratique qui
Contactez-nous
Informations & Inscriptions CSM EDHEC : Virginie Valot - 393, promenade des Anglais - BP 3116 - 06202 NICE Cedex 3 - France
Téléphone : +33 (0) 493 183 262 - mail: executive-elearning@edhec.edu - Web : www.edhec-executive.fr
1

2. considère de manière simple voire simpliste les rapports de l’être humain à son travail. Il est donc nécessaire de développer à la fois de nouveaux cadres conceptuels (ou du moins de les enrichir) mais aussi de
mettre en œuvre des outils qui prennent en compte la complexité du
comportement humain en situation de travail.
Il convient donc d’envisager l’acte productif différemment. Depuis une
quinzaine d’année, on assiste au retour du management scientifique du
travail (aussi connu en France sous le nom d’organisation scientifique du
travail) notamment via l’introduction de pratiques de type Kaizen ou du
Lean Management. Bien que ces dernières donnent l’impression de
prendre en compte la réalité du travail de l’opérateur en fait, elles tendent à réduire les marges de manœuvre et à limiter la prise d’initiative.
En bref, elles retirent une part significative du sens du travail : l’individu
ainsi dépossédé de la signification profonde de ce qu’il fait tend à se
désinvestir et à mettre en œuvre un ensemble de stratégies d’adaptation
voire de défense.
Sans nier l’intérêt et la nécessité de rationaliser et de baliser l’acte productif en un tout cohérent, il est fondamental de conserver à l’esprit que
l’être humain est un animal avant tout en quête de sens. Travailler, c’est
produire un effet sur le réel et observer cet effet. Si l’on retire cette dimension cruciale du travail, on ôte par là-même la signification que l’individu donne à ce qu’il fait. La personne ne va plus comprendre pourquoi
elle doit respecter une consigne ou une procédure spécifique. Elle va se
sentir isolée et ne pourra pas relier son activité de travail à l’ensemble
plus grand que constitue l’organisation. Il me paraît donc essentiel
d’intégrer des pratiques de management qui prennent en compte la
réalité du travail des individus. En tant que manager il s’agit de se poser
constamment les questions suivantes :
‒
Comment mes collaborateurs travaillent-ils ?
‒
Pourquoi travaillent-ils comme cela ?
‒
Existe-t-il une manière plus optimale de travailler ?
‒
Est-il possible d’introduire une nouvelle pratique jugée plus efficace sans « briser » le rapport de mes collaborateurs à leur travail ?
Poser ces questions suppose de la part du manager d’adopter une attitude assez humble et d’aller observer directement sur le terrain ce qui
se passe. Il ne s’agit donc pas de tirer des plans sur la comète et d’établir de belles théories mais, au contraire, d’une démarche éminemment
empirique où l’on va observer ce qui se passe, se demander pourquoi
cela se passe ainsi et essayer de formuler des hypothèses explicatives.
Cette démarche s’inscrit dans la prise en considération de ce qu’est le
travail et de ce qui en constitue l’essence même.
L’objectif de cette approche n’est pas de nier ou de s’opposer
à ce qui est fait sur le plan purement managérial mais au
contraire de venir le compléter et de l’enrichir afin de faire en
sorte que la triade opérateur – manager – organisation soit la
plus efficace possible. Elle suppose de garder un esprit ouvert et affuté. Il s’agit d’éviter de tomber dans les explications
simplistes de type « résistance au chan-
A
Que sont-ils devenus ?
Nom :
Felderhoff
Prénom :
Eric
Fonction :
Directeur Technique Informatique
Entreprise : Laboratoires Arkopharma
« En 2011, j’ai vécu une expérience unique, pleine
d’émotions, de labeur et d’échanges avec le corps
enseignant mais aussi mes collègues de promotion.
Dans mon travail au quotidien, je mets en pratique
les notions apprises à l’EDHEC. J’ai pu agrandir mon
équipe en embauchant un jeune administrateur réseau d’une trentaine
d’année. De plus, l’analyse réalisée dans le cadre du mémoire présenté
en fin de parcours, à propos de l’évolution du Système d’information des
filiales européennes du groupe Arkopharma, a conduit à l’intégration de
la première filiale (italienne) commerciale dans le SAP corporate groupe.
gement » ou de nature strictement individuelle (« ah oui, celui-là. Il ne
travaille pas car il est paresseux… ») . Ce type d’explications où on à la
fois tout dit et rien dit ne permettent pas d’apporter des solutions pertinentes aux problèmes qui se posent et sont souvent le fruit d’une réflexion de courte de vue. En général si les collaborateurs ne font pas
exactement ce qu’on leur demande, c’est qu’il existe un élément empêchant l’exécution au pied de la lettre de la consigne. S’écarter du cadre
défini n’est pas nécessairement un problème en soi. Par contre, à trop
s’en éloigner on risque de commettre des erreurs et/ou de générer des
conséquences néfastes pour soi et pour l’organisation. Ainsi, au lieu de
partir du postulat simple qui consiste à se dire que les travailleurs doivent impérativement faire strictement ce qu’on leur demande de faire, il
vaut mieux considérer que les opérateurs vont s’écarter naturellement
de la procédure et de la consigne afin de s’ajuster au mieux à leurs contraintes internes et externes. Pour le manager, la posture la plus intéressante, il me semble, consiste à (i) prendre en compte ces écarts et (ii)
tenter de comprendre pourquoi ils se produisent. L’examen de la situation réelle de travail permettra au manager d’envisager des pistes de
remédiation s’il/si elle constate que ces écarts sont dommageables pour
l’organisation et les individus.
N
ews
Remise des Diplômes à Nice
par Sabine Schuetz
vos Agendas
20/11/13 : Rentrée
vembre
de la nouvelle promo de no-
21-22/11/13 : Séminaire « Gestion du Stress – pour soi
et son équipe », au Domaine de l’ALBATROS, à Mouans-Sartoux (06370)
12/12/2013 : Soirée Ambassadeurs à Nice sur le
thème de la gestion du temps et du stress.
06-10/01/2014 (Paris) et 13-17/01/2014 (Nice) Regroupements en présentiel des stagiaires
CSM—Business Simulation.
03—04/04/2014 : Les Grandes Rencontres de l’EDHEC
sur la Transformation Managériale, en
partenariat avec G.I.R.O.S.
Le jeudi 17 octobre a été un grand jour pour les participants de la promo 2012 du
Cycle Supérieur de Management en e-learning. Ils ont en effet été conviés dans l’un
des nouveaux amphithéâtres du campus de Nice de l’EDHEC pour la remise de leur
diplôme.
Après un accueil chaleureux de Stéfan Crisan, Directeur du programme, et suite à la
projection d’une vidéo sur le réseau des diplômés du Groupe EDHEC (Edhec Alumni),
Martin Peronnet, Directeur Général de Monaco Telecom et Parrain de la Promo 2012,
et S.E. Henri Fissore, Ambassadeur en mission auprès du Ministre d’Etat (Premier
Ministre) de la Principauté de Monaco, ont apporté leur témoignage sur les enjeux
des nouveaux dirigeants.
Les participants ont ensuite individuellement reçu leur diplôme de Stéfan Crisan,
avant de se réunir avec leurs accompagnants et familles autour d’un cocktail pour
échanger dans une ambiance festive et conviviale.
« Le CSM s’adresse à des professionnels expérimentés et s’articule autour de la gestion et du management. Il est en constante progression qui s’explique par des méthodes de formation performantes comme le coaching et des consulting projects et
son rythme pédagogique, compatible avec une activité professionnelle», explique
Stéfan Crisan.
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