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L'OSTÉOPATHIE PEUT-ELLE RÉDUIRE
LE DÉFICIT COGNITIF PROVOQUÉ
PAR LES TÊTES AU FOOTBALL : NEUF
ESSAIS CLINIQUES RANDOMISÉS.
ROUCHANIDES Jean-Philippe
Sous la direction de :
MARTRET Thomas D.O
REMERCIEMENTS
Je remercie mon maître de mémoire Mr.Thomas MARTRET ostéopathe D.O, pour son
accompagnement, ses conseils et son investissement à mon égard durant ces années d’études.
Je remercie le Collège ostéopathique de Bordeaux, le corps enseignants, et le personnel de
l'administration : pour l’enseignement, l’accompagnement et la vie étudiante épanouie de ces
années passées.
Je tiens à remercier mes parents, mon frère, Maylis et Louise, qui sans eux tout cela n’aurait
pas été possible. Ils ont toujours eu confiance en moi et m’ont toujours encouragé. Je vous
aime, merci !
Je remercie les participants, qui ont accepté de s'investir et qui ont joué le jeu jusqu’au bout.
Je remercie mes amis Augustin MOTTE ostéopathe D.O, William DELUMEAU ostéopathe
D.O, Niels HECKLER ostéopathe D.O, Quentin LEHERLE ostéopathe D.O, Manon
CATRIENS, Camille Martins, Rémi D’HEYGERE, Jules BESNIER, Aline
GERBIER-VIOLLEAU et Marc-Alexis ORDOQUI : pour tout ces moments de fou rire, de
révisions, de travail et pour nos soirées étudiantes.
Je remercie en dernier, mon meilleur ami Hugo HERON ostéopathe D.O, qui a toujours été là
depuis plus de 10 ans, qui m'a toujours soutenu, encouragé, et sans qui tout cela ne serait
possible. L’aventure ne fait que commencer, avec notre collaboration de beaux projets
ostéopathiques nous attendent.
1
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS 1
SOMMAIRE 2
INTRODUCTION 4
I. Anatomie et concept ostéopathique 5
I.1. Le jeu de tête : présentation du mouvement 6
I.2. Présentation de l’anatomie crânio-cervicales et leurs relations ostéopathiques 6
I.2.1. Os frontal : Anatomie de l’os et son abord ostéopathique 7
I.2.2. La symphyse sphéno-basilaire et son intérêt ostéopathique 9
I.2.3. La faux du cerveau : son anatomie et son intérêt ostéopathique 17
I.2.4. Le rachis cervicales : anatomie et intérêt ostéopathique 18
I.2.5. Les structures avec un rôle cognitif du système nerveux central 20
I.3. Présentation de la cognition et des test cognitif 23
I.3.1. Evaluation cognitif 23
I.3.2. L’attention 24
I.3.3. La mémoire 25
I.3.4. La coordination 25
I.3.5. La perception 26
I.3.6. Le raisonnement 27
I.4. Synthèse 27
II.Matériel et méthode 28
II.1. Présentation 28
II.2. Réalisation des entrainements 29
II.3. Les différents évaluations cognitive 30
II.3.1. L’attention 30
II.3.2. La mémoire 32
II.3.3. La coordination 36
2
II.3.4. La perception 38
II.3.5 Le raisonnement 41
III. Résultats et discussion 44
III.1. Résultats 44
III.1.1. Participant 1 ( groupe témoin ) 44
III.1.2. Participant 2 ( groupe témoin ) : 45
III.1.3. Participant 3 ( groupe témoin ) 46
III.1.4. Participant 4 ( groupe témoin ) 47
III.1.5. Participant 5 ( groupe sujet ) 48
III.1.6. Participant 6 ( groupe sujet ) 49
III.1.7. Participant 7 ( groupe sujet ) 50
III.1.8. Participant 8 ( groupe sujet ) 51
III.1.9. Participant 9 ( groupe sujet ) 52
III.1.10. Résultat des deux groupes 53
III.2. Discussion 55
CONCLUSION 58
BIBLIOGRAPHIE 59
3
INTRODUCTION
Depuis le début des années 2000, avec les découvertes du Dr Bennet Omalu (Omalu et al.,
2005) sur les risques de dégénérescence cérébrale chez les footballeurs américain, plusieurs
sports de contact en équipe ont révélé par des études, des atteintes cérébrales plus ou moins
importantes, sur un court, ou long terme. Le football, par le fait de pouvoir frapper le ballon
avec sa tête, en fait partie (faire une tête consiste à frapper délibérément le ballon avec sa
tête).
D’après une étude publiée par EBioMedecine (Di Virgilio et al., 2016), on constate un impact
cérébral dès le niveau amateur, quand au niveau professionnel, l’atteinte est plus grande dû à
l’augmentation des fréquences des frappes de tête, allant jusqu’à des pathologies à long
terme.
En tant que footballeur, je me suis questionné en découvrant les résultats de ces études :
Combien de têtes faut-il faire pour voir un impact ? Avec quelle puissance de frappe
commence-t-on à ressentir un impact ? L’impact cérébral sera-t-il constant ? quelle est la
solution pour éviter cela ? Est ce que l’ostéopathie peut avoir un rôle à jouer dans la prise en
charge thérapeutique d’un footballeur ?
Ces questions m’ont poussé à m'intéresser à l’impact cognitif des têtes au football et à trouver
cette problématique.
Est-ce qu’une prise en charge ostéopathique régulière chez le footballeur permet de réduire
l’affaiblissement cognitif provoqué par des jeux de têtes ?
À travers ce mémoire, il est décrit dans la première partie le concept ostéopathique, les liens
anatomiques en lien avec les têtes au football, et la présentation de la fonction cognitive.
Ensuite, dans la deuxième partie, il est décrit le protocole de l’étude et l’ensemble des
évaluations cognitives utilisées.
Pour finir, dans la troisième partie, il est présenté les résultats obtenus durant cette étude.
4
I. Anatomie et concept ostéopathique
L’ostéopathie est une thérapie manuelle qui vise à diagnostiquer et traiter les restrictions de
mobilités des différentes structures du corps humain tout en respectant les concepts et
principes instaurés par A.T.Still, fondateur de l’ostéopathie.
Dans les principaux concepts édicter par Still, on retrouve le principe de globalité : “le corps
est une unité un tout” et “ le corps possède un pouvoir d'autorégulation et d’auto-guérison”
(Still & Tricot, 2013) visant à expliquer qu’aucune des parties du corps ne peut fonctionner
seule, elles communiquent toutes entre elles, s’influencent et se perturbent.
Cela permet dans un premier temps, au corps, une capacité d'adaptation aux contraintes
permettant de compenser les restrictions de mouvements et d’éviter de solliciter un tissu en
particulier. Mais une accumulation de ces restrictions trop importante, ne permet plus au
corps de faire de régulation, et cela peut potentiellement demander trop d’énergie, des
troubles peuvent apparaître qui potentiellement créera un signal d’alarme et une douleur. La
prise en charge ostéopathique a travers ce concept de globalité permet de diagnostiquer et de
traiter tous les différents systèmes du corps afin d’aider le corps à retrouver sa capacité
d'autorégulation et d’auto-guérison. On regroupe les systèmes dans les catégories suivantes :
le système ostéo-articulaire, le système viscéral, le système crânien, les fascias et le système
vasculo-nerveux.
Le système ostéo-articulaire comprend le squelette, des muscles, des articulations ( capsules
articulaires et ligaments ).
Le fascia est le tissu le plus abondant du corps ; il enveloppe toutes les structures (os,
muscles, viscères, etc.). Il a un rôle de protection, de glissement et de soutien. Ils sont tous en
continuité les uns aux autres ; ils relient donc les différentes parties du corps entre elles.
Le système vasculo-nerveux comprend l’ensemble des vaisseaux sanguins ( artères et veines )
et des nerfs ( système nerveux central, périphérique et autonome ).
Le système viscéral est constitué des organes viscéraux thoraciques ( cœur, poumons ), des
organes viscéraux abdominaux ( estomac, foie, duodénum, pancréas, intestin, etc ) et de leurs
liens d’attaches tissulaires.
5
Le système crânien est constitué des os du crânes, des membranes de tension réciproque,
liquides céphalo-rachidien et système nerveux central.
I.1. Le jeu de tête : présentation du mouvement
Frapper un ballon avec la tête, consiste à venir percuter le ballon avec une partie précise de la
tête : l’os frontal. Le mouvement peut être accompagné d’un mouvement de rotation de la tête
pour orienter la frappe. (Poles sportifs, s. d.)
Cet action permet le jeu aérien, il peut être utile pour marquer un but en phase offensive,
comme pour un centre dans le jeu ou un corner; mais aussi en phase défensive pour faire une
passe ou encore dégager un ballon dangereux de son camp. La “tête” fait donc partie
intégrante du football et permet une meilleure diversité et fluidité dans le jeu.
Des études ont démontré une atteinte du système cognitif liée à l’utilisation du coup de tête,
qui est plus ou moins importante en fonction de la fréquence et du niveau du joueur ( amateur
ou professionnel ).
I.2. Présentation de l’anatomie crânio-cervicales et leurs relations
ostéopathiques
Pour cette étude, nous allons nous concentrer sur les os et structures anatomiques qui sont en
relations avec le mouvement de frappe de la tête :
- l’os frontal : qui est le principal point d’impact entre la tête et le ballon.
- la symphyse-sphéno-basilaire (SSB) : qui est le centre de mobilité articulaire
crânienne
- la faux du cerveaux : membrane intra-crânienne qui met en relation le frontal et
l’occiput avec les structures internes du crâne.
- rachis cervical : qui est lié aux mouvements de rotation de la tête et qui est utilisé pour
les coups de tête.
6
schéma représentant la zone anatomique permettant le jeux de tête
I.2.1. Os frontal : Anatomie de l’os et son abord ostéopathique
L’os frontal est un os impaire du crâne et symétrique dans la partie antérieure du crâne.
il est composé de deux parties (Kamina et al., 2013a):
- une partie verticale, appelée l’écaille.
- une partie horizontale, appelée orbito-nasale.
Il est en relation avec d’autres os par la présence de sutures :
- sutures coronales : sutures qui mettent en relation l’os frontal avec les os pariétaux.
- suture fronto-sphénoïdale
- suture fronto-zygomatique
- fronto-maxillaire
- fronto-nasale
- fronto-ethmoïdal
Dans sa partie endocrânienne, il présente une crête frontale où vient s'insérer la faux du
cerveau, ajoutant ainsi un lien étroit avec l'ethmoïde, qui se termine sur l’apophyse crista
galli.
L’os frontal est en rapport avec des structures nerveuses et vasculaires :
7
- neurologiques ( tous issu de la première branche nerveuse du nerf trijumeau ) :
- Nerf ethmoïdal antérieur.
- Nerf frontal ou sus-orbitaire
- Nerf lacrymal
- vasculaire :
- Artère sus orbitaire
- Artère ethmoïdale antérieur
- Sinus longitudinal sup
- Veine caecum
D’un point de vue ostéopathique, il appartient à la sphère antérieure et il est sous la
dépendance du sphénoïde (Sergueef, 2018).
Il possède deux axes verticaux, passant chacun par les bosses frontales et par le centre des
cavités orbitaires.
Ces axes permettent le mouvement MRP :
Flexion : Rotation interne mécanique, Abduction, Rotation postérieure.
schéma des axes de l’os frontal
8
I.2.2. La symphyse sphéno-basilaire et son intérêt ostéopathique
La symphyse-sphéno-basilaire ou SSB est le centre de la mobilité articulaire crânienne, elle
est représentée par la jonction de deux os : le sphénoïde et l’occiput. Ce sont des os clés, qui
ont un impact sur leurs environnements avec la sphère antérieure pour le sphénoïde et la
sphère postérieure pour l’occiput (Sutherland et al., 2002).
En ostéopathie on parle de mobilité crânienne, c’est une résultante de cinq composants qui
sont :
- La malléabilité des os ( 50% d’eau ) et leurs sutures entre eux, qui leur permet une
mobilité.
- La Dure-mère, quant à elle, tient de l'intérieur les os du crâne et les guides dans leurs
mouvements.
- La SSB, qui est le centre de la mobilité articulaire crânienne
- Les vagues du liquide céphalo-rachidien ( LCR ), qui provoque le mouvement des os.
schéma représentant la SSB lors de mouvement de MRP
Ces cinqs composants provoquent deux mouvements physiologiques du crâne, appelé MRP :
- La flexion ( F° ) MRP : qui est un mouvement actif
- l'extension ( E° ) MRP : qui est le mouvement passif de retour.
9
I.2.2.1. Le sphénoïde : Anatomie de l’os et son abord ostéopathique
Il est comparé schématiquement comme une chauve-souris. C’est un os impair médian, situé
au centre du crâne, c’est l’os directeur de la sphère ant. Il est articulé avec tous les os du
crânes (Kamina et al., 2013a).
Il est constitué de trois parties :
- le corps, qui est la partie médiane
- d’apophyses bilatérales, qui sont les petites ailes et les grandes ailes
- les processus ptérygoïdes, parties inférieures et bilatérales.
Il est en relation avec d’autres os du crâne, qui sont :
- En avant l'ethmoïde : par la suture sphéno-ethmoïdale ; et le frontal : par les sutures
entre les petites ailes et le frontal, mais aussi entre les grandes ailes et le frontal.
- En arrière, avec l’occiput, par la SSB
- En latéral, les pariétaux : par la suture ptérion et les temporaux : par les sutures
sphéno-pétreuse et sphéno-squameuse.
- En avant et en bas, l’os vomer : par la suture sphéno-vomérienne.
- En avant, latéralement et en haut le zygomatique et le maxillaire supérieur
- En avant, latéralement et en bas, le maxillaire supérieur et le palatin
10
Le sphénoïde est en relation avec des structures nerveuses et vasculaires (Kamina et al.,
2013), qui sont :
- neurologiques :
- Les rapports cérébraux sont multiples, dont : l’hypophyse, le troisième
ventricule, le corps calleux, les noyaux caudés et les hémisphères cérébraux.
- Le ganglion sphéno-palatin
- les nerfs crânien : chiasma optique, les nerfs : II, III, IV, V1, V2, V3 et VI
- le nerfs vidien
- le nerf petit pétreux superficiel
- le nerf pharyngiens
- vasculaires :
- La partie antérieur du polygone de Willis
- L'artère maxillaire interne
- L'artère temporale superficielle
- La carotide interne et le plexus carotidien interne
- La veine et l'artère ophtalmique
- Le sinus caverneux, le sinus coronaire communiquant avec le plexus
ptérygoïdien
- Le sinus occipital transverse
- les veines cérébrales antérieures.
11
D’un point de vue ostéopathique (Sutherland et al., 2002), il possède trois axes :
- axe transversal : il passe par la partie antéro-inférieure de la selle turcique, cela
permet des mouvements de rotation antérieur et postérieure
- axe longitudinal : il passe par l’axe nasion-opisthion et par la SSB, cela permet des
inclinaisons droite et gauche
- axe vertical : il coupe les 2 autres, et il permet des rotations gauche et droite.
Ces axes permettent le mouvement MRP :
Flexion ( circumduction postérieure ) : Rotation externe mécanique, Abduction, Rotation
antérieure.
12
I.2.2.2. L’occiput : Anatomie de l’os et son abord ostéopathique
L’occiput est un os impair, médian et symétrique, situé à la base du crâne. Il est l’os directeur
de la sphère postérieure, et il est en relation avec :
- En avant, avec le sphénoïde, par la SSB.
- En avant, en haut et latéralement , avec les temporaux et les pariétaux, il leurs induit
les mouvements de rotation et d’inversion.
- En bas, avec la colonne vertébrale, C1 et C2 par des ligaments, et le reste de la
colonne par la dure-mère.
- Sur les berges de l’occiput, dans sa partie endocrânienne, il s'insère la faux du
cerveaux qui délimite le crâne et l’occiput en deux fosses cérébrales droite et gauche.
- De chaque côté de l’occiput, dans sa partie endocrânienne, il s'insère la tente du
cervelet.
- En bas de l’occiput, face endocrânienne, s'insère la faux du cervelet.
représentation de l’occiput
L’occiput fait aussi un lien direct avec le rachis cervical, le rachis thoracique, le thorax (
sternum, côtes ) et le complexe articulaire de l’épaule, par de nombreux muscles tel que
(Kamina et al., 2013a) :
13
- Le trapèze : il a pour origine l’occiput ( protubérance occipital externe ) et les
processus épineux de la septième vertèbres cervicale ( C7 ) jusqu’à la douzième
vertèbre thoracique ( T12). Pour se terminer sur la clavicule, l’acromion et l’épine de
la scapula.
- Le sterno-cléido-occipito-mastoïdien ( SCOM ) : il a pour origine l’occiput (
protubérance occipital externe ) et le processus mastoïde du temporal. Pour se
terminer sur la clavicule et le sternum.
- Le semi-épineux : il a pour origine l’occiput ( lignes nucales ). Pour se terminer sur
les processus épineux des vertèbres de C5 jusqu’à T1, et sur les processus transverses
des des vertèbres de C4 jusqu’à T6.
- L’oblique supérieur de la tête : il a pour origine l’occiput ( lignes nucales) et se
termine sur apophyses transverses de C1.
- Le splénius de la tête : il a pour origine l’occiput ( lignes nucales ) et se termine sur
les processus épineux des vertèbres de C7 à T4-T5.
schéma des muscles en rapport avec l’occiput
14
L’occiput est en relation avec des structures nerveuses et vasculaires (Kamina et al., 2013b),
qui sont :
- neurologiques :
- le nerf crânien 9
- le nerf crânien 10
- le nerf crânien 11
- le nerf crânien 12
- les lobes occipitaux et le cervelet, en relation avec l’occiput par la tente du
cervelet et la faux du cervelet
- le bulbe rachidien, présent dans le foramen magnum de l’occiput.
- vasculaires :
- les artères vertébrales droite et gauche
- les artères spinales postérieures
- les artères spinales antérieures
- l'artère méningée postérieure
- le sinus pétreux inférieure
- le sinus sigmoïde
- le sinus occipital inférieure, provenant de la faux du cervelet
- les veines condyliennes antérieures
15
D’un point de vue ostéopathique, l’occiput possède un axe transversal, passant par les
apophyses jugulaires de l’occiput (Sergueef, 2018).
Cette axe permet le mouvement MRP :
Flexion ( circumduction antérieur ) : rotation externe mécanique, abduction, rotation
postérieure.
16
I.2.3. La faux du cerveau : son anatomie et son intérêt ostéopathique
La faux du cerveau est un repli dure-mérien médio-sagital, il est présent dans la scissure
inter-hémisphérique, et il permet donc de diviser le cerveau en hémisphère droit et gauche.
En ostéopathie, elle fait partie des membranes de tension réciproque ( MTR ), tout comme la
faux du cervelet et la tente du cervelet (Kamina et al., 2013b).
Elle a pour origine l’occiput, au niveau de la protubérance occipital interne et de la ligne
médiane des écailles inter-pariétales, la poutre de sutherland ( zone d’attache commune des
trois MTR ).
Elle va se diriger vers l'ethmoïde et le frontal par une lame, avec une largeur céphalo-caudal,
délimité par le bord supérieur et inférieur.
Le bord supérieur est convexe et parcourt la suture sagittale, avant de rejoindre la suture
métopique du frontal et de se terminer par la suite sur l’apophyse crista galli de l'ethmoïde.
Le bord inférieur est quant à lui concave, et libre. Il va contourner le corps calleux pour
ensuite venir rejoindre aussi le sommet de la faux du cerveau : l’apophyse crista galli.
La faux du cerveau est en relation avec des sinus qui la traverse :
- Le sinus sagittal supérieur ( bord supérieur )
- Le sinus sagittal inférieure ( bord inférieur )
- Le sinus droit ( poutre de sutherland, au niveau de la base de la faux )
17
D’un point de vue ostéopathique, on décrit les mouvements des MTR par une mise en
tension. Ceci est possible lors de la flexion MRP, l’occiput fait une circumduction ant, ce qui
entraîne un étirement longitudinal des MTR.
Pour la faux du cerveau, lors d’un mouvement de flexion, elle est étirée en longueur ( sens
antéro-postérieure ) et en largeur ( sens verticale ), et vers la SSB.
Le mouvement retour est passif, il se fait par le relâchement des MTR, sur la phase
d’extension MRP.
I.2.4. Le rachis cervicales : anatomie et intérêt ostéopathique
Le rachis cervical fait partie de la colonne vertébrale, et comporte sept vertèbres. Il est en
lordose et il permet la mobilité du cou et de la tête. On divise cette partie en deux, d’abords
les vertèbres de C3 à C7, et puis les deux vertèbres C1 et C2.
Elles mettent en relation le cou et le thorax, et avec plusieurs structures :
- neurologiques :
- L’émergence du plexus cervical
- L’émergence du plexus brachial
- Les nerfs crâniens VII, IX, X, XI, XII
- vasculaires :
- Les artères carotides commune, qui donneront les artères carotides interne et
externe
- Les artères vertébrales gauche et droite
- les artères subclavières
- Les veines jugulaire internes et externe
- Les veines vertébrales
18
schéma vasculaire du rachis cervical
D’un point de vue ostéopathique, on décrit les mouvement du rachis cervicales en plusieurs
parties selon les règles de Fryette :
- pour le rachis cervical bas :
- de C2 à C4 : elles fonctionnent selon la deuxième règles de Fryette en FSR,
flexion et side qui entraîne une rotation du même côté.
- de C5 à C6 : elles fonctionnent selon la deuxième règles de Fryette en EST,
extension et side qui entraîne une rotation du même côté.
- pour le rachis cervical haut :
- elles fonctionnent selon la première règles de Fryette en FRS et ERS, rotation
et side opposé
19
I.2.5. Les structures avec un rôle cognitif du système nerveux central
Le système nerveux central comprend : le cerveau, le cervelet, le tronc cérébral, et la moelle
épinière. Il a pour fonction de réguler, organiser et contrôler des fonctions de l’organisme
comme la motricité, la perception, l'équilibre, les émotions, le comportement etc.
I.2.5.1. L’encéphale
L’encéphale représente la partie majeure du cerveau humain et est associé à des fonctions
supérieures comme le contrôle des comportements volontaires. Penser, percevoir, planifier, et
comprendre un langage, toutes ces fonctions sont sous le contrôle des hémisphères cérébraux.
Le télencéphale est divisé en deux hémisphères : l’hémisphère droit et l’hémisphère gauche.
Ces derniers communiquent entre eux par un faisceau de fibres nerveuses appelé corps
calleux.
I.2.5.2. Le cortex cérébral
À la surface de l’encéphale se trouve une couche de tissu cérébral appelé cortex cérébral.
Cette structure est plus communément appelée matière grise en raison de sa couleur grise.
La fonction du cortex cérébral peut être analysée en divisant le cortex de façon plus ou moins
arbitraire en zones (Kamina et al., 2013b):
- Le lobe frontal intervient dans l’initiation et la coordination des mouvements, dans les
tâches cognitives supérieures comme la résolution de problèmes, la pensée, la
planification, des aspects de la personnalité et de la formation des émotions.
- Le lobe pariétal est impliqué dans les processus sensoriels, l’attention et le langage,
comme l’orientation spatiale. Il permet de comprendre le langage parlé et écrit.
- Le lobe occipital joue un rôle dans la reconnaissance des formes et des couleurs, et
l’information visuelle
20
- Le lobe temporal intervient dans l’encodage des informations auditives et dans
l’intégration des informations sensorielles, dans la mémoire à court terme (via l’
hippocampe ) et dans la mémoire des réponses émotionnelles ( via l’amygdale :
permet de ressentir des émotions, comme la peur ).
I.2.5.3. L’hippocampe
L’hippocampe fait partie du système limbique ( considéré comme un « cerveau primitif », il
est impliqué dans la faim, l’humeur, la douleur, l'appétit, la mémoire etc.). Il se trouve sous
le cortex.
L’hippocampe permet de traiter et récupérer deux types de mémoire, la mémoire épisodique
et la mémoire spatiale.
La mémoire épisodique est liée aux faits et aux événements.
La mémoire spatiale implique de retrouver son chemin ou son itinéraire. L’hippocampe est
également l’endroit où les souvenirs à court terme sont transformés en souvenirs à long terme
(Kamina et al., 2013b).
21
I.2.5.4. Le cervelet
Le cervelet est situé au-dessous du cerveau et en arrière du tronc encéphalique, auquel il est
uni par les pédoncules cérébelleux. Il est divisé en deux hémisphères cérébelleux, droit et
gauche, réunis par une structure médiane, le vermis. Il est divisé en trois lobes et sa surface
est parcourue par des fissures. Il est constitué de deux parties:
- le cortex, couche périphérique de substance grise;
- une partie centrale formée de substance blanche, le corps médullaire cérébelleux, et
d'amas de substance grise disséminés, les noyaux du cervelet.
Le cervelet est un centre nerveux régulateur de la fonction motrice, cela comprend le
mouvement en assurant la régulation des activités musculaire volontaire global, la posture en
assurant les activités musculaires toniques et l'équilibre en assurant les activités musculaires
réflexes du maintien de l'équilibre. Il reçoit des informations de la moelle épinière, du tronc
cérébral et du cerveau. Il traite ces informations pour donner, aux programmes moteurs du
mouvement, une organisation chronologique et somatotopique (organisation
temporo-spatiale).
I.2.5.5. Le tronc cérébral
Le tronc cérébral est une voie de passage des tractus et faisceaux nerveux, le tronc cérébral
contient tous les noyaux des nerfs crâniens et une formation réticulaire importante. Il
comprend de bas en haut trois parties : le mésencéphale, le pont et le bulbe (ou moelle
allongée).
Le tronc cérébral, de part l'émergence des nerfs crâniens, participe au contrôle de la
respiration, de la fréquence cardiaque, de la pression sanguine, des réflexes de vomissements.
Le tronc cérébral sert aussi de relais dans la transmission des informations des hémisphères
cérébraux au cervelet ou de la moelle épinière au cervelet. Ces structures sont essentielles
dans la coordination des mouvements.Le tronc cérébral est aussi le siège de structures,
comme la formation réticulée mésencéphalique ou les noyaux réticulés bulbaires, qui sont
impliqués dans la régulation de l'éveil ou du sommeil.
22
I.3. Présentation de la cognition et des test cognitif
La cognition est l’ensemble des processus mentaux à l’œuvre dans les fonctions cérébrales
liées à la connaissance : l’attention, l’apprentissage, l’intelligence, le langage, la mémoire, la
perception, la prise de décision, la résolution de problèmes, le raisonnement, etc.
Des recherches faites sur des footballeurs amateurs ont montré une diminution des
performances cognitives à court terme, suite à une répétition du jeu de tête au football.
L’évaluation cognitive sera utilisée comme valeur de références tout au long de l’étude, afin
d’évaluer l’impact du jeu de tête chez les sujets. Cela nous permettra de trouver une
corrélation ou non, avec les dysfonctions ostéopathiques diagnostiquées et traitées par la
suite.
I.3.1. Evaluation cognitif
Pour l’évaluation cognitive, le test utilisé est le CAB ( batterie en ligne d’évaluation
cognitive général ) du site cognifit.com.
23
La Batterie d'Évaluation Cognitive Générale ou General Cognitive Assessment Battery
(CAB) de CogniFit est un outil professionnel, qui permet d'étudier en profondeur, à travers
des tâches cognitives numérisées, le fonctionnement du cerveau des enfants de plus de 7 ans,
jeunes, adultes et personnes âgées. Les résultats de ce test neuropsychologique sont très utiles
pour comprendre l'état cognitif, les forces et les faiblesses de l'utilisateur. Ils peuvent aider à
déterminer si les changements cognitifs qu'une personne subit sont normaux ou s'ils peuvent
refléter un trouble neurologique.
Cette évaluation neuropsychologique est recommandée lorsqu'on veut connaître le
fonctionnement cérébral ou le bien-être cognitif, physique, psychologique ou social de
l'usager, et lorsqu'il y a des symptômes ou des plaintes reliés à la concentration-l'attention, la
mémoire, le raisonnement, la planification ou la coordination .
Ce test neuropsychologique est entièrement numérisé. Il s'effectue en ligne et sa durée
approximative est de 30 à 40 minutes. A la fin de l'évaluation, un rapport complet des
résultats avec le profil neurocognitif de l'utilisateur est automatiquement obtenu. Ce rapport
recueille des informations utiles et parfaitement compréhensibles sur le fonctionnement des
différentes aptitudes cognitives.
I.3.2. L’attention
Capacité de filtrer les distractions et de se concentrer sur l'information pertinente. L'attention
accompagne tous les processus cognitifs et attribue les ressources cognitives en fonction de la
24
pertinence des stimuli internes et externes. Une bonne attention est nécessaire pour d'autres
processus de haut niveau tels que la mémoire ou la planification. L'attention est un processus
essentiel qui fait appel à différentes parties de notre cerveau : tronc cérébral, cortex pariétal et
cortex préfrontal. Cependant, il semble que l'hémisphère droit joue un rôle prédominant dans
le contrôle de l'attention. Cette aire cognitive nous permet d'être éveillés, de prêter attention
aux stimuli pertinents même en présence de distractions, de nous concentrer pendant de
longues périodes, d'alterner notre attention entre différentes activités ou de prêter attention à
plusieurs événements qui se produisent en même temps.
I.3.3. La mémoire
Capacité à conserver ou à manipuler une information
nouvelle et à récupérer les souvenirs du passé. La
mémoire nous permet de stocker dans notre cerveau les
représentations internes des connaissances et de
conserver les événements du passé pour une utilisation
future. L'apprentissage est un processus clé dans la
mémoire, car il permet d'incorporer de nouvelles
informations ou de modifier l'information existante
dans les schémas mentaux précédents. Après ce codage
et ce stockage, l'information, la mémoire et l'apprentissage devraient pouvoir être récupérés à
l'avenir. L'hippocampe est une structure cérébrale clé dans le processus mnésique. Il travaille
activement pendant le sommeil pour consolider les informations acquises au cours de la
journée.
I.3.4. La coordination
Capacité d'effectuer efficacement des mouvements précis et ordonnés. La coordination nous
permet d'exécuter nos mouvements de manière rapide, claire et harmonieuse. Le cervelet est
25
la structure cérébrale responsable des mouvements coordonnés : marcher, tenir un verre ou
participer à une soirée dansante. Il aide à faire en sorte que nos mouvements soient cohérents
avec ce que nous font percevoir nos sens.
Schéma représentant la coordination
I.3.5. La perception
Capacité d'interprétation des stimuli de notre environnement. La perception est chargée
d'identifier et de donner un sens à l'information que nous recevons de nos organes sensoriels à
partir de ce que nous connaissons déjà du monde. La perception est un processus qui peut
venir de différents sens (comme la vue, l'ouïe, le toucher...). Les aires cérébrales de
l'association sont responsables de l'unification des informations perçues par les différents
organes sensoriels afin que nous puissions interagir efficacement avec les stimuli externes,
quel que soit l'organe sensoriel stimulé. Un processus d'assimilation et de compréhension des
informations reçues sera nécessaire pour que le processus perceptif se déroule correctement.
Exemple de perception :
est-ce un canard ou un lapin ?
26
I.3.6. Le raisonnement
Capacité à traiter efficacement (ordonner, mettre en relation...) les informations acquises.
Grâce aux fonctions exécutives, nous pouvons accéder à l'information acquise et la manipuler
pour atteindre des objectifs complexes. Cet ensemble de processus supérieurs nous permet de
mettre en relation, classer, ordonner et planifier nos idées ou nos actions en fonction de nos
besoins. Ils nous permettent donc d'être flexibles et de nous adapter à l'environnement. Les
fonctions exécutives nous permettent d'être efficaces dans notre travail quotidien, de résoudre
des problèmes et d'atteindre nos objectifs, même si le plan initial est modifié.
I.4. Synthèse
Dans cette première partie, il est décrit le mouvement de la tête au football, les différentes
zones anatomiques directement en lien avec la zone d’impact du ballon lors d’un jeu de tête.
Ainsi que les différents aspects cognitifs, qui seront abordés lors du protocole de recherche,
afin de corréler les différents résultats cognitifs avec les frappes de tête aux football.
Dans la deuxième partie, il y est décrit la méthode et le matériel utilisés pour répondre à la
problématique. Accompagné du protocole de recherche, qui consiste à faire une étude sur
deux groupes randomisés avec des étudiants du Collège Ostéopathique de Bordeaux ( COB ).
27
II.Matériel et méthode
II.1. Présentation
À travers cette étude, on cherche à démontrer si l'ostéopathie peut diminuer l’affaiblissement
des performances cognitives des joueurs de football suite à l’exercice répétés des frappes de
têtes. Pour cela, nous utilisons une évaluation cognitive comme matériels scientifiques. A
l’aide de ces tests réguliers, on pourra obtenir un suivi précis durant les 2 mois d'études et
constater, si oui ou non, l'ostéopathie peut améliorer les performances cognitives du
footballeur.
Les critères d’inclusion de cette étude étaient : être majeur, étudiant COB.
Les critères d’exclusion de cette étude étaient : personne présentant une blessure, ATCD
wiplash/ trauma cranien / trauma cervical/ médicamentation psychotrope. patho cervicale et
crânienne ( céphalé, migraineux : inclus )
Pour cela, une expérience, incluant neuf personnes répartis de façon aléatoire en deux
groupes, a été créée. Le groupe témoin est composé de quatres participants, et le groupe de
sujet est composé de cinq participants.
le matériel utilisé est :
- un ballon de foot : réplique du ballon utilisé lors de l’euro 2016 en France, gonflé à
une pression de 0.8 bar en conformité aux règles du football.
- des licences d’évaluation cognitive général ( CAB ) du site cognifit.com
Les 9 participants représentent un panel de jeunes sportifs, mais pas forcément footballeurs.
Cette expérience se passe en deux étapes, sur une durée de deux mois :
- la première : tous les participants effectuent trois tests cognitifs chacun, à hauteur
d’un test par semaine, afin d’obtenir une moyenne de tous leurs résultats.
Le premier test ne sera pas pris en compte dans la moyenne, car la compréhension des
exercices peut biaiser les résultats obtenus.
28
- Dans un deuxième temps, chaque participant pratique un entraînement de frappe de
tête avec le ballon, pour une durée de deux fois par semaine pendant trois semaines.
Un des deux groupes est accompagné d’une prise en charge ostéopathique globale
d’une durée de 45 minutes une fois par semaine, en supplément des frappes de têtes.
Durant cette phase, les participants continuent d'être évalués, une fois par semaine,
avec le test cognitif.
Après les trois semaines d’entrainements, on évalue l'évolution des résultats cognitif des cinq
catégories par participants, afin d’obtenir la moyenne d’évolution des participants durant la
durée de l'étude.
À l’aide de ces données, nous utiliserons un tableau pour comparer le groupe témoin avec le
groupe sujet, ce tableau nous permettra de répondre à la problématique
II.2. Réalisation des entrainements
Les entraînements sont réalisés deux fois par semaine après que chaque participant aies
obtenues leurs moyennes cognitives.
Les entraînements consistent à envoyer le ballon en direction du participant pour qu’il nous le
renvoie en frappant le ballon avec la tête.
pour diminuer au maximum les biais, chaque entraînements s’est déroulé de la même façon :
- distance de 5 mètres entre le passeur et le participant.
- Chaque entraînement consiste à faire 50 têtes.
- Le passeur est toujours la même personne, afin d’éviter au maximum de changer le
geste d’envoie du ballon.
- la posture adéquate et le bon geste pour frapper le ballon avec la tête à été rappelé à
chaque début de séance.
29
II.3. Les différents évaluations cognitive
les différents tests utilisés qui ont permis d’évaluer chaque participant : l’attention, la
mémoire, la coordination, la perception, le raisonnement.
II.3.1. L’attention
Voici les capacités cognitives qui constituent l'attention et qui seront calculées dans
l'Évaluation Cognitive Générale de CogniFit.com : Attention Partagée, Concentration,
Inhibition, Actualisation.
II.3.1.1. L’attention partagée
C’est la capacité de prêter attention à plus d'un stimulus ou d'une activité en même temps.
Cette évaluation a été élaborée à partir d'un test classique appelé Stroop Test (Stroop, 1935).
Les participants ont dû effectuer deux activités en même temps, ce qui les a obligés à diviser
leurs focus attentionnels pour répondre simultanément aux deux activités.
Test de Simultanéité DIAT-SHIF
Une balle blanche apparaît à
l'écran. L’objectif est de suivre
le mouvement aléatoire de la
balle avec le curseur de la
souris. En même temps, il faut
appuyer sur la barre d'espace du
clavier lorsque le mot qui
apparaît à l'écran correspond à la
couleur des lettres du mot.
30
II.3.1.2. La concentration
C’est la capacité de centrer notre attention sur un stimulus, un objectif, quelle que soit sa
durée. Les tâches d'évaluation ont été basées sur le Test de performance continue classique de
Conners (Conners, s. d.), le Test des variables de l'attention (Leark et al., s. d.) et la Tâche
d'organisation visuelle de Hooper (Ricker & Axelrod, 1995).
Test de négligence FOCU-SHIF
Dans ce test, il faut cliquer sur
les billes lorsqu’elles deviennent
jaune. Si elles deviennent rouges,
il ne faut pas cliquer dessus.
II.3.1.3. L’inhibition
C’est la capacité de contrôler les réactions impulsives ou automatiques et de générer des
réponses basées sur l'attention et le raisonnement.
Les tâches d'évaluation de l'inhibition CogniFit ont été créées à partir du test Stroop (Stroop,
1935), du test des variables d'attention (Leark et al., s. d.) et du test de performance continue
(Conners, s. d.). Au cours de ces activités, les stimuli vont générer une tendance de réponse
que les participants devront couper ou inhiber le moment venu.
31
Test de Traitement REST-INH
Dans un premier temps, il faut
signaler avec la souris celui de
plus grande taille et dans un
deuxième temps il faut indiquer
celui contenant la numération la
plus grande.
II.3.1.4. L’actualisation
C’ est la capacité de surveiller la conduite que nous avons et de veiller à ce qu'elle soit
conforme afin de mener à bien le plan d'action préparé.
L'évaluations de l’actualisation est basées sur différents tests : le Stroop Test (Stroop, 1935),
le NEPSY (Korkman et al., 2012), le Test of Memory Malingering (Teichner, 2004), le Test
of Variables of Attention (Leark et al., s. d.) et le Wisconsin Card Triing Test (Nyhus &
Barceló, 2009). Afin d'effectuer ces tests, les participants doivent constamment vérifier si
leurs réponses correspondent aux besoins de la tâche et, dans le cas contraire, les adapter.
II.3.2. La mémoire
Voici les domaines qui composent la mémoire et qui seront évalués dans l'Évaluation
Cognitive de CogniFit : Mémoire Auditive à Court-terme, Mémoire Contextuelle, Mémoire à
court-terme, Mémoire Non-verbale, Mémoire Visuelle à Court Terme, Mémoire de Travail,
Dénomination.
32
II.3.2.1 La mémoire Auditive à Court-terme
C’est la capacité à se souvenir à court terme des informations auditives que nous recevons de
l'environnement.
Pour évaluer la mémoire auditive à court terme, l’évaluation est basé sur le test de l'échelle de
mémoire de Wechsler (Chlebowski, 2011) à chiffres directs et inverses, du test de
performance continue (Conners, s. d.)et du King Auditory Verbal Learning Test (Bean, 2011).
Dans ce test, les participants devront conserver les informations auditives pendant une courte
période de temps.
Test Séquentiel WOM-ASM
L’objectif est de mémoriser la
plus grande quantité de numéros
qui apparaissent dans une série
tout en évitant de commettre des
erreurs en reproduisant par la
suite la série de chiffres.
II.3.2.2. La Mémoire Contextuelle
C’est la capacité de mémoriser et d' identifier la source réelle d'un souvenir spécifique.
Les tâches de mémoire contextuelle ont été inspirées du Contextual Memory Test classique
de Toglia (Contextual Memory Test, 1993), du Test of Memory Malingering (Teichner, 2004),
du NEPSY (Korkman et al., 2012) et du Test of Variables of Attention (Leark et al., s. d.).
Dans ce test, les participants devront conserver les informations dans leurs mémoires pour les
33
récupérer même si l'entrée sensorielle (vue ou audition) ne coïncide pas avec l'épisode
d'apprentissage.
II.3.2.3. La Mémoire à court-terme
C’est la capacité de conserver une petite quantité d'information pendant une courte période de
temps.
Les tâches qui mesure la mémoire à court terme s'inspirent de l'échelle Wechsler Memory
Scale (Chlebowski, 2011), du Test of Memory Malingering (Teichner, 2004), de la Tower of
London (Marchegiani et al., 2010) et du Continuous Performance Test (Conners, s. d.). Pour
résoudre ces tâches,les participants doivent conserver une quantité croissante d'informations
pendant une courte période de temps.
Test de Concentration
VISMEM-PLAN
L’objectif est de se souvenir d'une série
de stimulis représenté par les pastilles
jaunes s’allumant les une apres les
autres, puis de reproduire la série dans
le même ordre.
II.3.2.4. La Mémoire Non-verbale
C’est la capacité d'encoder, de stocker et de récupérer des souvenirs au sujet des visages, des
formes et des images, des mélodies, des sons et des bruits, des odeurs, des goûts et des
sensations.
Cette tâche est basée sur le test de performance continue (Conners, s. d.), le test de simulation
de la mémoire (Teichner, 2004), le test d'organisation visuelle (Ricker & Axelrod, 1995), le
34
NEPSY (Korkman et al., 2012), la Tour de Londres(Marchegiani et al., 2010) et le test Corsi
Cube Wechsler Memory Scale (Chlebowski, 2011). Les participants auront besoin de
mémoriser des informations visuelles avec un contenu verbal minimal ou inexistant pour les
reproduire plus tard.
II.3.2.5. La mémoire visuelle à court terme
C’est la capacité de conserver une petite quantité d'informations visuelles telles que des
lettres, des mots, etc. pendant une courte période de temps.
Ce test cognitif est basé sur le test Corsi Cube du Wechsler Memory Scale (Chlebowski,
2011), le Test of Memory Malingering (Teichner, 2004) et la Tower of London (Marchegiani
et al., 2010). Au cours de la tâche, les participants devront garder à l'esprit les informations
visuelles et les reproduire.
II.3.2.6. La mémoire de travail
C’est la capacité de conserver et de manipuler l'information nécessaire à des tâches cognitives
complexes.
Les tâches qui mesurent la mémoire de travail sont basées sur le Continuous Performance
Test (Conners, s. d.), le Wechsler Memory Scale (Chlebowski, 2011) direct digit test, le Test
of Memory Malingering (Teichner, 2004), le Visual Organisation Task (Ricker & Axelrod,
1995), le Test of Variables of Attention (Leark et al., s. d.), le NEPSY (Korkman et al., 2012)
et la Tower of London (Marchegiani et al., 2010). Au cours du développement de ces
activités, il sera nécessaire que les participants retiennent et manipulent une partie des
informations qui leurs sont présentées.
35
Test de Reconnaissance WOM-REST
Trois figures apparaissent
successivement à l'écran au début,
l’objectif est de détecter quelle est la
série des trois objets présentés
antérieurement le plus rapidement
possible.
II.3.2.7. La dénomination
C’est la capacité d'accéder à un mot de notre vocabulaire pour nommer un concept.
Les tâches qui évaluent la dénomination ont pour références le NEPSY (Korkman et al.,
2012), le Test of Memory Malingering (Teichner, 2004)et le Test of Variables of Attention
(Leark et al., s. d.). Les participants devront être capables de nommer les objets ou les mots
qui apparaissent à l'écran, ainsi que de reconnaître leur son.
II.3.3. La coordination
Les capacités cognitives qui composent la coordination et qui seront calculées dans
l'Évaluation Cognitive de CogniFit sont la coordination motrice et le temps de Réaction
II.3.3.1. La coordination motrice
La coordination œil-main est la capacité d'effectuer des activités dans lesquelles nous
utilisons simultanément les yeux et les mains.
Le test pour évaluer cette capacité s'inspire du test classique de tri des cartes du Wisconsin
(Nyhus & Barceló, 2009), du test Stroop (Stroop, 1935), du test des variables de l'attention
36
(Leark et al., s. d.) et du test d'organisation visuelle (Ricker & Axelrod, 1995). Bon nombre
de ces tâches exigent que les participants déplacent habilement le curseur sur les stimuli à
l'écran, ce qui exige leurs coordinations œil-main.
Test de Synchronisation
UPDA-SHIF
Dans ce test il faut Coordonner le
pointeur de la souris avec le
mouvement de la balle aussi
précisément que possible et suivre sa
trajectoire aléatoire.
II.3.3.2. Le temps de réaction
C’est la capacité de percevoir et de traiter un stimulus simple et d' y répondre, comme
répondre rapidement et efficacement à une question spécifique.
. Les tests qui mesurent le temps qu'il faut pour donner une réponse sont basés sur le NEPSY
(Korkman et al., 2012), le Test des variations de l'attention (Leark et al., s. d.), le Test de
performance continue (Conners, s. d.), le Test de simulation de mémoire (Teichner, 2004), le
Test d'organisation visuelle(Ricker & Axelrod, 1995), le Wisconsin Card Sorting Test (Nyhus
& Barceló, 2009), le tests Wechsler Memory Scale (Chlebowski, 2011), Tower of London
(Marchegiani et al., 2010) et le Stroop Test (Stroop, 1935).
37
II.3.4. La perception
Voici les capacités cognitives qui forment la perception et qui seront calculées dans
l'Évaluation Cognitive CogniFit : Perception Auditive, Estimation, Reconnaissance,
Perception Spatiale, Perception Visuelle, Balayage Visuel.
II.3.4.1. La perception auditive
C’est la capacité de recevoir et d'interpréter l'information qui parvient à nos oreilles par des
ondes de fréquence audibles.
Les tests utilisés pour évaluer la perception auditive des participants sont basés sur
l'évaluation NEPSY classique (Korkman et al., 2012), le Test of Memory Malingering
(Teichner, 2004)et le Test of Variables of Attention (Leark et al., s. d.). Toutes ces tâches
exigent que les participants écoutent certaines informations auditives pertinentes afin
d'atteindre les objectifs.
Test d'Identification COM-NAM
l’objectif est de se souvenir si
l'image a déjà été présentée en
amont sous forme d'image ou de
son.
38
II.3.4.2. L’estimation
C’est la capacité de prédire ou de générer une réponse lorsque la solution n'est pas disponible.
Dans ces activités, les participants doivent donner une réponse qu’ils croient correcte ou au
plus proche de la réalité. En fonction de la tâche, ils doivent estimer différents attributs du
stimulus, que ce soit sa vitesse, son trajet, sa distance ou sa durée.
II.3.4.3. La reconnaissance
C’est la capacité d'identifier les stimuli perçus antérieurement (situations, personnes, objets,
etc.).
Cette tâche s'inspire du Test de performance continue (Conners, s. d.), du Test de simulation
de la mémoire (Teichner, 2004), du Test d'organisation visuelle (Ricker & Axelrod, 1995), du
Test des variables de l'attention (Leark et al., s. d.) et du NEYPSY (Korkman et al., 2012).
Les participants devront savoir si le stimulus qui leur est présenté, leur a déjà été présenté
antérieurement pour réussir ces tests.
II.3.4.4. La perception spatiale
C’est la capacité d'être conscient de notre relation avec notre environnement.
Les tâches d'évaluation qui mesurent la perception spatiale ont été inspirées du test classique
de la Tour de Londres (Marchegiani et al., 2010), du test Hooper Hooper Visual Organisation
Task (Ricker & Axelrod, 1995), du test Wechsler Memory Scale (Chlebowski, 2011) à
chiffres directs et indirects, du Test of Memory Malingering (Teichner, 2004), du Test of
Variables of Attention (Leark et al., s. d.) et du Test Conners Continuous Performance
(Conners, s. d.). Une bonne identification des positions et des distances des stimuli sera
nécessaire pour réussir ces tests.
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Test de Résolution REST-SPER
Il faut cliquer avec la souris de
l'ordinateur sur chaque objet le plus
rapidement possible et sur la bonne
forme.
II.3.4.5. La perception visuelle
C’est la capacité d'interpréter l'information que la lumière du spectre visible fait parvenir à
nos yeux.
Cette tâche d'évaluation s'inspire de la méthode d'évaluation Frosting Developmental Test of
Visual Perception (Brown & Murdolo, 2015), qui intègre la perception visuelle et le
visomotorisme, complétant les notions de l'évaluation classique Korkman, Kirk et Kemp
(Korkman et al., 2012). Ils ont également des caractéristiques du Stroop Test (Stroop, 1935),
du Wisconsin Card Sorting Test (Nyhus & Barceló, 2009), du Test of Memory Malingering
(Teichner, 2004) et du Test of Variables of Attention (Leark et al., s. d.). Les participants
doivent être capables d'identifier correctement les images qui apparaissent à l'écran afin d'y
répondre correctement.
II.3.4.6. Le balayage visuel
C’est la capacité de rechercher activement et efficacement des stimuli pertinents autour de
nous par la vue.
Les tests utilisés se fondent sur le Test des Variables d'Attention (Leark et al., s. d.), la Tâche
d'Organisation Visuelle (Ricker & Axelrod, 1995), la Tour de Londres (Marchegiani et al.,
2010), le Test de Performance Continue (Conners, s. d.)et le Test of Memory Malingering
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(Teichner, 2004). Dans chacune de ces tâches, les participants doivent trouver un stimulus
précis parmi d'autres distracteurs.
Test de Programmation
VIPER-PLAN
L’objectif est de rejoindre
l’étoile le plus rapidement
possible en faisant le moins de
mouvements possible en un
temps de 30 secondes à une
minute environ.
II.3.5 Le raisonnement
Les capacités cognitives qui composent les fonctions exécutives et qui seront calculées dans
l'Évaluation cognitive de CogniFit : la Planification, la Vitesse de Traitement et la Flexibilité
cognitive.
II.3.5.1. La planification
C’est la capacité d'organiser mentalement la meilleure façon d'atteindre un but dans le futur.
Lorsque nous organisons une histoire dans notre tête pour la raconter plus tard, par exemple.
Les tâches d'évaluation sont basées sur plusieurs tests : la Tour de Londres (Marchegiani et
al., 2010), la Tâche d'organisation visuelle (Ricker & Axelrod, 1995), le Test of Memory
Malingering (Teichner, 2004) et le test Wechsler Memory Scale (Chlebowski, 2011). Les
participants doivent anticiper leurs mouvements aux stimulis et s'arrêter pour réfléchir à la
façon dont ils vont organiser leurs réponses est essentiel pour réduire le nombre d'erreurs et
résoudre correctement les tâches qui mesurent la planification.
41
42
II.3.5.2. La vitesse de traitement
C’est la capacité de traiter l'information rapidement et automatiquement.
Les tâches d'évaluation mesurent la vitesse de traitement dans une grande variété de tests, qui
ont été basés sur le Continuous Performance Test (Conners, s. d.), certains tests Wechsler
Memory Scale (Chlebowski, 2011), le Test of Variables of Attention (Leark et al., s. d.), le
Visual Organisation Task (Ricker & Axelrod, 1995), le Test of Memory Malingering
(Teichner, 2004), la Tower of London (Marchegiani et al., 2010), le NEPSY (Korkman et al.,
2012), le Test Stroop (Stroop, 1935) et le Wisconsin Card Sorting Test (Nyhus & Barceló,
2009). Le temps nécessaire pour traiter et analyser les stimuli avec lesquels les participants
doivent interagir sera crucial dans l'accomplissement de ces tâches.
Test d'Équivalences INH-REST
L’objectif est de cliquer sur la touche
"espace" du clavier seulement si le
nom de la couleur correspond à la
couleur de laquelle il est écrit.
II.3.5.3. La flexibilité cognitive
La flexibilité cognitive ou flexibilité mentale peut être définie comme la capacité de notre
cerveau à adapter notre comportement et notre pensée à des situations nouvelles, changeantes
ou inattendues.
Les tâches qui mesurent la flexibilité cognitive sont basées sur différents tests : Test de Stroop
(Stroop, 1935), Continous Performance Test (Conners, s. d.) et Wisconsin Card Sorting Test
(Nyhus & Barceló, 2009), qui permettent d'évaluer avec précision la capacité des participants
à s'adapter à l'environnement et aux changements de l'environnement.
43
III. Résultats et discussion
III.1. Résultats
Pour la présentation des résultats, il y est d’abord décrit les scores obtenues par chaque
participant en commençant avec le groupe témoin, n’ayant pas reçu de traitement
ostéopathique durant l'expérience. puis les participants ayant reçu une prise en charge
ostéopathique régulière. Ensuite, après avoir présenté les résultats des neufs participants, il y
est décrit les résultats des deux groupes, avec pour terminer une comparaison de leurs
résultats.
III.1.1. Participant 1 ( groupe témoin )
Le premier participant est une femme de 23 ans, étudiante au College ostéopathique de
bordeaux.
Après les trois semaines d'entraînements, on constate pour :
- Le raisonnement : une augmentation des résultats de 5,2% par rapport à sa moyenne.
- La mémoire : une augmentation des résultats de 10,7% par rapport à sa moyenne.
- L’attention : une diminution des résultats de 13,2% par rapport à sa moyenne.
- La coordination : une diminution des résultats de 6,1% par rapport à sa moyenne.
- La perception : une augmentation des résultats de 18% par rapport à sa moyenne.
L’évolution moyenne du participant 1 augmente de 2,92% par rapport à sa moyenne durant
les 3 semaines d’entrainements.
44
III.1.2. Participant 2 ( groupe témoin ) :
Le deuxième participant est un homme de 24 ans, étudiant au Collège ostéopathique de
bordeaux.
Après les trois semaines d'entraînements, on constate pour :
- Le raisonnement : une diminution des résultats de 14,6% par rapport à sa moyenne.
- La mémoire : une diminution des résultats de 8,2% par rapport à sa moyenne.
- L’attention : une augmentation des résultats de 5,2% par rapport à sa moyenne.
- La coordination : une diminution des résultats de 7,5% par rapport à sa moyenne.
- La perception : une augmentation des résultats de 7,5% par rapport à sa moyenne.
L’évolution moyenne du participant 2 diminue de 2,92% par rapport à sa moyenne durant les
3 semaines d’entrainements.
45
III.1.3. Participant 3 ( groupe témoin )
Le troisième participant est une femme de 22 ans, étudiante au Collège ostéopathique de
bordeaux.
Après les trois semaines d'entraînements, on constate pour :
- Le raisonnement : une augmentation des résultats de 23,5% par rapport à sa
moyenne.
- La mémoire : une augmentation des résultats de 16,2% par rapport à sa moyenne.
- L’attention : une diminution des résultats de 4,9% par rapport à sa moyenne.
- La coordination : une augmentation des résultats de 8,2% par rapport à sa moyenne.
- La perception : une diminution des résultats de 1% par rapport à sa moyenne.
L’évolution moyenne du participant 3 augmente de 8,40% par rapport à sa moyenne durant
les 3 semaines d’entrainements.
46
III.1.4. Participant 4 ( groupe témoin )
Le deuxième participant est un homme de 25 ans, étudiant au Collège ostéopathique de
bordeaux.
Après les trois semaines d'entraînements, on constate pour :
- Le raisonnement : une augmentation des résultats de 2,6% par rapport à sa moyenne.
- La mémoire : une diminution des résultats de 2,2% par rapport à sa moyenne.
- L’attention : une diminution des résultats de 12,6% par rapport à sa moyenne.
- La coordination : une augmentation des résultats de 0,8% par rapport à sa moyenne.
- La perception : une augmentation des résultats de 0,6% par rapport à sa moyenne.
L’évolution moyenne du participant 4 diminue de 2,16% par rapport à sa moyenne durant les
3 semaines d’entrainements.
47
III.1.5. Participant 5 ( groupe sujet )
Le cinquieme participant est une femme de 27 ans, étudiante au Collège ostéopathique de
bordeaux.
Après les trois semaines d'entraînements, on constate pour :
- Le raisonnement : une augmentation des résultats de 17,4% par rapport à sa
moyenne.
- La mémoire : une augmentation des résultats de 26,8% par rapport à sa moyenne.
- L’attention : une augmentation des résultats de 20,3% par rapport à sa moyenne.
- La coordination : une augmentation des résultats de 16,3% par rapport à sa moyenne.
- La perception : une augmentation des résultats de 10,6% par rapport à sa moyenne.
L’évolution moyenne du participant 5 augmente de 18,28% par rapport à sa moyenne durant
les 3 semaines d’entrainements.
48
III.1.6. Participant 6 ( groupe sujet )
Le sixième participant est un homme de 29 ans, étudiant au Collège ostéopathique de
bordeaux.
Après les trois semaines d'entraînements, on constate pour :
- Le raisonnement : une augmentation des résultats de 7,7% par rapport à sa moyenne.
- La mémoire : une augmentation des résultats de 16,5% par rapport à sa moyenne.
- L’attention : une diminution des résultats de 9,8% par rapport à sa moyenne.
- La coordination : une augmentation des résultats de 9,7% par rapport à sa moyenne.
- La perception : une augmentation des résultats de 11,5% par rapport à sa moyenne.
L’évolution moyenne du participant 6 augmente de 7,12% par rapport à sa moyenne durant
les 3 semaines d’entrainements.
49
III.1.7. Participant 7 ( groupe sujet )
Le septieme participant est une femme de 24 ans, étudiante au Collège ostéopathique de
bordeaux.
Après les trois semaines d'entraînements, on constate pour :
- Le raisonnement : une augmentation des résultats de 9,7% par rapport à sa moyenne.
- La mémoire : une diminution des résultats de 2,4% par rapport à sa moyenne.
- L’attention : une augmentation des résultats de 3,5% par rapport à sa moyenne.
- La coordination : une augmentation des résultats de 18,1% par rapport à sa moyenne.
- La perception : une augmentation des résultats de 24,1% par rapport à sa moyenne.
L’évolution moyenne du participant 7 augmente de 10,6% par rapport à sa moyenne durant
les 3 semaines d’entrainements.
50
III.1.8. Participant 8 ( groupe sujet )
Le huitième participant est un homme de 28 ans, étudiant au Collège ostéopathique de
bordeaux.
Après les trois semaines d'entraînements, on constate pour :
- Le raisonnement : une diminution des résultats de 23,1% par rapport à sa moyenne.
- La mémoire : une augmentation des résultats de 14,1% par rapport à sa moyenne.
- L’attention : une diminution des résultats de 0,7% par rapport à sa moyenne.
- La coordination : une diminution des résultats de 3% par rapport à sa moyenne.
- La perception : une augmentation des résultats de 18,5% par rapport à sa moyenne.
L’évolution moyenne du participant 8 augmente de 1,16% par rapport à sa moyenne durant
les 3 semaines d’entrainements.
51
III.1.9. Participant 9 ( groupe sujet )
Le neuvieme participant est une femme de 25 ans, étudiante au Collège ostéopathique de
bordeaux.
Après les trois semaines d'entraînements, on constate pour :
- Le raisonnement : une augmentation des résultats de 25,2% par rapport à sa
moyenne.
- La mémoire : une augmentation des résultats de 10,9% par rapport à sa moyenne.
- L’attention : une augmentation des résultats de 1,3% par rapport à sa moyenne.
- La coordination : une augmentation des résultats de 40,1% par rapport à sa moyenne.
- La perception : une augmentation des résultats de 37,6% par rapport à sa moyenne.
L’évolution moyenne du participant 9 augmente de 23,02% par rapport à sa moyenne durant
les 3 semaines d’entrainements.
52
III.1.10. Résultat des deux groupes
Pour le groupe témoin, on obtient les moyennes d’évolutions suivante :
- Le raisonnement : une augmentation globale de 4,18% pour ce groupe.
- La mémoire : une augmentation globale de 4,13% pour ce groupe.
- L’attention : une diminution globale de 6,38% pour ce groupe.
- La coordination : une diminution globale de 1,15% pour ce groupe.
- La perception : une augmentation globale de 6,78% pour ce groupe.
53
Pour le groupe sujet, on obtient les moyennes d’évolutions suivante :
- Le raisonnement : une augmentation globale de 7,38% pour ce groupe.
- La mémoire : une augmentation globale de 13,18% pour ce groupe.
- L’attention : une augmentation globale de 2,92% pour ce groupe.
- La coordination : une augmentation globale de 16,24% pour ce groupe.
- La perception : une augmentation globale de 20,46% pour ce groupe.
54
III.2. Discussion
À travers cette étude, l’objectif était de savoir si une prise en charge ostéopathique régulière
chez le footballeur permettait de réduire l’affaiblissement cognitif provoqué par des jeux de
tête.
Dans un premier temps, il est analysé la différence d’évolutions de chaque thème cognitif.
Puis un second temps, il est analysé la différence d’évolutions cognitive général de chaque
groupe.
Pour affirmer qu’une différence de résultats entre chaque groupe soit significative, il est
utilisé le test statistique T-student, et le score obtenue de la P-value doit être inférieure à 0,05.
Analyse des résultats spécifique par thème cognitif
Pour le raisonnement, on retrouve une augmentation de 4,18% pour le groupe témoin et une
augmentation de 7,38% pour le groupe sujet. On obtient une P-value de 0,78; indiquant que la
55
différence entre les résultats des deux groupes n’est pas significative et ne permet pas de
vérifier l'hypothèse qu’une prise en charge ostéopathique améliore le raisonnement.
Pour la mémoire, on retrouve une augmentation de 4,13% pour le groupe témoin et une
augmentation de 13,18% pour le groupe sujet. On obtient une P-value de 0,26; indiquant que
la différence entre les résultats des deux groupes n’est pas significative et ne permet pas de
vérifier l'hypothèse qu’une prise en charge ostéopathique améliore la mémoire.
Pour l’attention, on retrouve une diminution de 6,36% pour le groupe témoin et une
augmentation de 2,92% pour le groupe sujet. On obtient une P-value de 0,9; indiquant que la
différence entre les résultats des deux groupes n’est pas significative et ne permet pas de
vérifier l'hypothèse qu’une prise en charge ostéopathique améliore l’attention.
Pour la coordination, on retrouve une diminution de 1,15% pour le groupe témoin et une
augmentation de 16,24% pour le groupe sujet. On obtient une P-value de 0,07; indiquant que
la différence entre les résultats des deux groupes n’est pas significative et ne permet pas de
vérifier l'hypothèse qu’une prise en charge ostéopathique améliore la coordination.
Pour la perception, on retrouve une augmentation de 6,28% pour le groupe témoin et une
augmentation de 20,46% pour le groupe sujet. On obtient une P-value de 0,06; indiquant que
la différence entre les résultats des deux groupes n’est pas significative et ne permet pas de
vérifier l'hypothèse qu’une prise en charge ostéopathique améliore la perception.
Analyse des résultats globaux
L’évolution des résultats obtenue pour le groupe témoin ne dépasse pas les 7%
d’augmentation, alors que le groupe d'étude comprend quatre thèmes au-delà de 7%
d’augmentation.
Le test statistique T-student obtient un score de P-value arrondie à 0,03 en comparant
l'évolution cognitive du groupe témoin au groupe sujet.
56
On constate que la P-value est inférieur à 0,05 quand on compare de façon globale les
résultats obtenus entre les deux groupes. On peut déduire qu’il y a une différence
significative sur l’évolution des résultats cognitives obtenues entre le groupe témoin et le
groupe d’étude, durant les trois semaines d’entrainements.
L’analyse de chaque thèmes ne donne pas des résultats significatifs, mais lorsqu’on analyse
les résultats de façon globale, l’apport de l'ostéopathie à pu apporter une différence
significative entre les deux groupes. Ces résultats nous ramènent au concept de globalité
ostéopathique.
Néanmoins, cette étude n’est pas représentative de la réalité, elle comporte beaucoup de biais.
Au vu de la situation sanitaire actuelle, lors de la phase d'expérience qui s’est déroulée de
janvier 2021 à mars 2021, la pratique du football était difficile à mettre en place. La
reproduction des têtes ne s’est faite que sur un envoi du ballon avec les mains sur une
distance de cinq mètres. Ceci n’est pas représentatif du jeu de tête, qui peut être pratiqué
pendant un entraînement ou un match avec un club de football.
Beaucoup d’autre variable entraient en jeu :
- La force du ballon n’était pas toujours exactement la même
- La force du coup de tête du participant varie.
- Les résultats cognitif ont pu varier en fonction de la concentration ou de la fatigue du
participant.
- La répétition des tests cognitifs chaque semaine entraînait un apprentissage des
exercices et cela à pu provoquer une altération des résultats obtenus.
- La durée de l’étude sur six semaines à entraîner quelques découragement et lassitude
de la part de certains candidats, et l’abandon du dixième candidats.
Malgré la présence de nombreux biais, les résultats ont permis de démontrer que l'ostéopathie
permet de réduire l’affaiblissement cognitif des footballeurs. Pour améliorer cette recherche
et la rendre plus significative, il serait intéressant de suivre pendant une saison entière un ou
plusieurs clubs de football avec un effectif plus grand. Ceci permettrait d’analyser les
résultats sur une plus longue durée avec un effectif et des résultats plus significatifs.
57
CONCLUSION
À travers cette étude, l’objectif est de savoir si une prise en charge ostéopathique régulière
chez le footballeur permet de réduire l’affaiblissement cognitif provoqué par le jeu de tête au
football. Pour cela deux groupes randomisés sont créés : un groupe témoin de quatre
participants et un groupe d'études de cinq participants.
Le matériel utilisé est une évaluation cognitive générale du site cognifit.com, et un ballon de
football. Ce test à permis de coter l’attention, le raisonnement, la perception, la mémoire et la
coordination de chaque participant.
L'expérience s’est déroulé sur six semaines :
Chaque semaine, les participants effectuaient un test cognitif. Les trois premiers tests ont
permis d’obtenir une moyenne des résultats cognitif par participant.
Les trois dernières semaines, tous les participants ont commencé à faire deux entraînements
de tête, à hauteur de cinquante têtes par entrainements. Et les participants du groupe d'études
avaient en plus une prise en charge ostéopathique par semaine.
À l’issue de cette expérience, les résultats cognitifs ont montré que l'évolution des résultats
du groupe sujet avait une meilleur augmentation que le groupe témoin. À travers ce
mémoire, les résultats ont permis de démontrer que l'ostéopathie permet de réduire
l’affaiblissement cognitif des footballeurs, malgré les nombreux biais.
Pour poursuivre cette recherche, il serait intéressant de suivre pendant une saison entière un
ou plusieurs clubs de football avec un effectif plus grand.
58
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https://doi.org/10.1016/S0887-6177(03)00078-7
60
SOMMAIRE ANNEXES
Scores participant 1 60
Scores participant 2 63
Scores participant 3 66
Scores participant 4 69
Scores participant 5 72
Scores participant 6 75
Scores participant 7 78
Scores participant 8 81
Scores participant 9 84
61
ANNEXES
Scores Participant 1
test 1 test 2 test 3 moyenne
Raisonnement 511 657 620 638,5
vitesse de traitement 475 457 348 402,5
planification 329 737 763 750,0
flexibilité cognitive 730 776 748 762,0
mémoire 512 697 574 635,5
mémoire auditive a court-termes 718 474 283 378,5
mémoire non-verbale 394 710 688 699,0
mémoire a court termes 509 695 625 660,0
mémoire de travail 576 747 446 596,5
mémoire visuelle a court termes 184 741 743 742,0
dénomination 531 743 628 685,5
mémoire contextuelle 672 774 608 691,0
attention 494 617 606 611,5
concentration 106 81 49 65,0
actualisation 683 788 776 782,0
inhibition 385 800 800 800,0
attention partagée 800 800 800 800,0
coordination 574 650 587 618,5
coordination motrice 495 626 554 590,0
temps de réaction 653 675 620 647,5
perception 518 603 463 533,0
perception spatiale 695 748 746 747,0
balayage visuel 299 262 175 218,5
reconnaissance 323 678 248 463,0
estimation 493 450 434 442,0
perception visuelle 614 775 616 695,5
perception auditive 683 706 558 632,0
62
test 4 test 5 test 6 moyenne 2
Raisonnement 701 691 624 672,00
vitesse de traitement 589 569 492 550,00
planification 744 800 595 713,00
flexibilité cognitive 770 705 783 752,67
mémoire 742 704 664 703,33
mémoire auditive a court-termes 765 417 729 637,00
mémoire non-verbale 708 800 487 665,00
mémoire a court termes 768 738 637 714,33
mémoire de travail 779 735 757 757,00
mémoire visuelle a court termes 649 782 368 599,67
dénomination 757 665 743 721,67
mémoire contextuelle 770 788 787 781,67
attention 485 492 615 530,67
concentration 65 81 78 74,67
actualisation 751 738 781 756,67
inhibition 350 350 800 500,00
attention partagée 771 800 800 790,33
coordination 595 607 541 581,00
coordination motrice 548 516 490 518,00
temps de réaction 641 698 592 643,67
perception 643 650 594 629,00
perception spatiale 793 781 774 782,67
balayage visuel 259 303 265 275,67
reconnaissance 701 665 733 699,67
estimation 543 636 262 480,33
perception visuelle 770 713 767 750,00
perception auditive 791 800 763 784,67
63
pourcentage chang 1
pourcentage chang
2 pourcentage chang 3 moyenne
-9,8 -8,2 2,3 -5,2
-46,3 -41,4 -22,2 -36,6
0,8 -6,7 20,7 4,9
-1,0 7,5 -2,8 1,2
-16,8 -10,8 -4,5 -10,7
-102,1 -10,2 -92,6 -68,3
-1,3 -14,4 30,3 4,9
-16,4 -11,8 3,5 -8,2
-30,6 -23,2 -26,9 -26,9
12,5 -5,4 50,4 19,2
-10,4 3,0 -8,4 -5,3
-11,4 -14,0 -13,9 -13,1
20,7 19,5 -0,6 13,2
0,0 -24,6 -20,0 -14,9
4,0 5,6 0,1 3,2
56,3 56,3 0,0 37,5
3,6 0,0 0,0 1,2
3,8 1,9 12,5 6,1
7,1 12,5 16,9 12,2
1,0 -7,8 8,6 0,6
-20,6 -22,0 -11,4 -18,0
-6,2 -4,6 -3,6 -4,8
-18,5 -38,7 -21,3 -26,2
-51,4 -43,6 -58,3 -51,1
-22,9 -43,9 40,7 -8,7
-10,7 -2,5 -10,3 -7,8
-25,2 -26,6 -20,7 -24,2
moy 1 moy 2
raisonnement 638,5 672
mémoire 635,5 703,33
attention 611,5 530,67
coordination 618,5 581
perception 533 629
64
Scores Participant 2
test 1 test 2 test 3 moyenne
Raisonnement 635 649 680 664,5
vitesse de traitement 714 561 602 581,5
planification 538 653 685 669
flexibilité cognitive 653 733 753 743
mémoire 495 512 696 604
mémoire auditive a court-termes 455 226 586 406
mémoire non-verbale 438 515 653 584
mémoire a court termes 503 360 668 514
mémoire de travail 420 453 733 593
mémoire visuelle a court termes 476 542 662 602
dénomination 643 764 789 776,5
mémoire contextuelle 531 724 785 754,5
attention 506 646 605 625,5
concentration 235 198 208 203
actualisation 694 786 724 755
inhibition 296 800 800 800
attention partagée 800 800 690 745
coordination 483 536 521 528,5
coordination motrice 410 437 430 433,5
temps de réaction 556 636 612 624
perception 537 600 573 586,5
perception spatiale 632 659 779 719
balayage visuel 355 348 367 357,5
reconnaissance 320 445 656 550,5
estimation 628 675 51 363
perception visuelle 673 766 800 783
perception auditive 615 709 787 748
65
test 4 test 5 test 6 moyenne
Raisonnement 541 504 657 567,33
vitesse de traitement 467 139 660 422,00
planification 402 651 510 521,00
flexibilité cognitive 754 721 800 758,33
mémoire 542 550 572 554,67
mémoire auditive a
court-termes 608 691 549 616,00
mémoire non-verbale 371 500 453 441,33
mémoire a court termes 396 649 412 485,67
mémoire de travail 725 545 726 665,33
mémoire visuelle a court termes 178 519 264 320,33
dénomination 784 508 800 697,33
mémoire contextuelle 730 437 800 655,67
attention 671 621 682 658,00
concentration 292 147 328 255,67
actualisation 792 738 800 776,67
inhibition 800 800 800 800,00
attention partagée 800 800 800 800,00
coordination 557 284 626 489,00
coordination motrice 505 387 531 474,33
temps de réaction 610 180 720 503,33
perception 697 498 696 630,33
perception spatiale 715 764 752 743,67
balayage visuel 499 316 465 426,67
reconnaissance 696 290 714 566,67
estimation 709 676 648 677,67
perception visuelle 762 550 800 704,00
perception auditive 800 390 800 663,33
66
pourcentage chang 1 pourcentage chang 2 pourcentage chang 3 moyenne
18,6 24,2 1,1 14,6
19,7 76,1 -13,5
39,9 2,7 23,8
-1,5 3,0 -7,7
10,3 8,9 5,3 8,2
-49,8 -70,2 -35,2
36,5 14,4 22,4
23,0 -26,3 19,8
-22,3 8,1 -22,4
70,4 13,8 56,1
-1,0 34,6 -3,0
3,2 42,1 -6,0
-7,3 0,7 -9,0 -5,2
-43,8 27,6 -61,6
-4,9 2,3 -6,0
0,0 0,0 0,0
-7,4 -7,4 -7,4
-5,4 46,3 -18,4 7,5
-16,5 10,7 -22,5
2,2 71,2 -15,4
-18,8 15,1 -18,7 -7,5
0,6 -6,3 -4,6
-39,6 11,6 -30,1
-26,4 47,3 -29,7
-95,3 -86,2 -78,5
2,7 29,8 -2,2
-7,0 47,9 -7,0
raisonnement 664,5 567,33
mémoire 604 554,67
attention 625,5 658
coordination 528,5 489
perception 586,5 630,33
67
Scores Participant 3
test 1 test 2 test 3 moyenne
Raisonnement 669 558 505 531,5
vitesse de traitement 573 314 438 376
planification 635 560 275 417,5
flexibilité cognitive 800 800 800 800
mémoire 753 654 528 591
mémoire auditive a court-termes 753 687 628 657,5
mémoire non-verbale 745 558 310 434
mémoire a court termes 769 701 454 577,5
mémoire de travail 765 727 655 691
mémoire visuelle a court termes 692 655 263 459
dénomination 800 522 648 585
mémoire contextuelle 745 728 739 733,5
attention 629 629 495 562
concentration 116 133 137 135
actualisation 800 781 767 774
inhibition 800 800 274 537
attention partagée 800 800 800 800
coordination 690 611 650 630,5
coordination motrice 716 708 694 701
temps de réaction 663 515 606 560,5
perception 572 555 578 566,5
perception spatiale 700 654 684 669
balayage visuel 190 215 199 207
reconnaissance 667 630 604 617
estimation 341 616 546 581
perception visuelle 791 512 672 592
perception auditive 746 702 764 733
68
test 4 test 5 test 6 moyenne
Raisonnement 666 661 642 656,33
vitesse de traitement 514 588 482 528,00
planification 685 596 618 633,00
flexibilité cognitive 800 800 773 791,00
mémoire 756 688 617 687,00
mémoire auditive a
court-termes 741 549 527 605,67
mémoire non-verbale 743 704 709 718,67
mémoire a court termes 774 655 676 701,67
mémoire de travail 779 741 557 692,33
mémoire visuelle a court
termes 740 673 713 708,67
dénomination 724 708 544 658,67
memoire contextuelle 790 783 592 721,67
attention 505 634 465 534,67
concentration 154 134 135 141,00
actualisation 792 800 670 754,00
inhibition 276 800 276 450,67
attention partagée 800 800 778 792,67
cordination 728 724 595 682,33
coordination motrice 770 732 672 724,67
temps de réaction 687 716 519 640,67
perception 610 621 452 561,00
perception spatiale 704 688 700 697,33
balayage visuel 210 222 189 207,00
reconnaissance 649 699 284 544,00
estimation 574 646 661 627,00
perception visuelle 731 731 524 662,00
perception auditive 790 741 351 627,33
69
pourcentage chang 1
pourcentage chang
2 pourcentage chang 3
-25,3 -24,4 -20,8
-36,7 -56,4 -28,2
-64,1 -42,8 -48,0
0,0 0,0 3,4
-27,9 -16,4 -4,4
-12,7 16,5 19,8
-71,2 -62,2 -63,4
-34,0 -13,4 -17,1
-12,7 -7,2 19,4
-61,2 -46,6 -55,3
-23,8 -21,0 7,0
-7,7 -6,7 19,3
10,1 -12,8 17,3
-14,1 0,7 0,0
-2,3 -3,4 13,4
48,6 -49,0 48,6
0,0 0,0 2,8
-15,5 -14,8 5,6
-9,8 -4,4 4,1
-22,6 -27,7 7,4
-7,7 -9,6 20,2
-5,2 -2,8 -4,6
-1,4 -7,2 8,7
-5,2 -13,3 54,0
1,2 -11,2 -13,8
-23,5 -23,5 11,5
-7,8 -1,1 52,1
raisonnement 531,5 656,33
mémoire 591 687
attention 562 534,67
cordination 630,5 682,33
perception 566,5 561
70
Scores Participant 4
test 1 test 2 test 3 moyenne
Raisonnement 603 639 679 659
vitesse de traitement 268 346 437 391,5
planification 787 770 800 785
flexibilité cognitive 754 800 800 800
mémoire 602 701 719 710
mémoire auditive a court-termes 528 546 567 556,5
mémoire non-verbale 584 592 612 602
mémoire a court termes 726 738 758 748
mémoire de travail 510 715 741 728
mémoire visuelle a court termes 754 762 775 768,5
dénomination 686 771 782 776,5
memoire contextuelle 427 783 800 791,5
attention 451 613 635 624
concentration 138 99 154 126,5
actualisation 580 755 788 771,5
inhibition 336 800 800 800
attention partagée 750 800 800 800
cordination 419 432 526 479
coordination motrice 417 365 455 410
temps de réaction 421 498 598 548
perception 521 650 688 669
perception spatiale 793 734 775 754,5
balayage visuel 372 286 394 340
reconnaissance 385 692 717 704,5
estimation 313 596 643 619,5
perception visuelle 719 794 800 797
perception auditive 548 800 800 800
71
test 4 test 5 test 6 moyenne
Raisonnement 665 611 752 676,00
vitesse de traitement 425 250 657 444,00
planification 800 783 800 794,33
flexibilité cognitive 769 800 800 789,67
mémoire 728 634 722 694,67
mémoire auditive a
court-termes 690 420 464 524,67
mémoire non-verbale 588 598 800 662,00
mémoire a court termes 770 706 788 754,67
mémoire de travail 744 740 729 737,67
mémoire visuelle a court
termes 762 756 800 772,67
dénomination 762 420 696 626,00
memoire contextuelle 779 800 777 785,33
attention 754 372 510 545,33
concentration 604 102 136 280,67
actualisation 776 366 768 636,67
inhibition 800 220 336 452,00
attention partagée 800 800 800 800,00
cordination 463 448 537 482,67
coordination motrice 330 494 368 397,33
temps de réaction 596 402 705 567,67
perception 718 665 636 673,00
perception spatiale 702 785 768 751,67
balayage visuel 661 301 394 452,00
reconnaissance 683 699 617 666,33
estimation 680 647 626 651,00
perception visuelle 793 757 757 769,00
perception auditive 787 800 653 746,67
72
pourcentage chang
1 pourcentage chang 2 pourcentage chang 3
-0,9 7,3 -14,1
-8,6 36,1 -67,8
-1,9 0,3 -1,9
3,9 0,0 0,0
-2,5 10,7 -1,7
-24,0 24,5 16,6
2,3 0,7 -32,9
-2,9 5,6 -5,3
-2,2 -1,6 -0,1
0,8 1,6 -4,1
1,9 45,9 10,4
1,6 -1,1 1,8
-20,8 40,4 18,3
-377,5 19,4 -7,5
-0,6 52,6 0,5
0,0 72,5 58,0
0,0 0,0 0,0
3,3 6,5 -12,1
19,5 -20,5 10,2
-8,8 26,6 -28,6
-7,3 0,6 4,9
7,0 -4,0 -1,8
-94,4 11,5 -15,9
3,1 0,8 12,4
-9,8 -4,4 -1,0
0,5 5,0 5,0
1,6 0,0 18,4
raisonnement 659 676
mémoire 710 694,67
attention 624 545,33
cordination 479 482,67
perception 669 673
73
Scores Participant 5
test 1 test 2 test 3 moyenne
Raisonnement 516 544 525 534,5
vitesse de traitement 183 250 178 214,0
planification 584 681 641 661,0
flexibilité cognitive 781 800 755 777,5
mémoire 578 541 562 551,5
mémoire auditive a court-termes 495 357 404 380,5
mémoire non-verbale 406 462 393 427,5
mémoire a court termes 596 545 617 581,0
mémoire de travail 566 521 585 553,0
mémoire visuelle a court termes 568 602 669 635,5
dénomination 731 600 539 569,5
memoire contextuelle 683 695 725 710,0
attention 668 496 565 530,5
concentration 300 360 314 337,0
actualisation 771 663 746 704,5
inhibition 800 162 401 281,5
attention partagée 800 800 800 800,0
cordination 409 460 505 482,5
coordination motrice 437 395 514 454,5
temps de réaction 382 525 496 510,5
perception 614 545 602 573,5
perception spatiale 597 626 613 619,5
balayage visuel 361 487 383 435,0
reconnaissance 587 469 517 493,0
estimation 590 180 645 412,5
perception visuelle 761 733 677 705,0
perception auditive 786 775 776 775,5
74
test 4 test 5 test 6 moyenne
Raisonnement 600 640 643 627,67
vitesse de traitement 245 398 384 342,33
planification 757 737 788 760,67
flexibilité cognitive 800 786 757 781,00
mémoire 673 719 706 699,33
mémoire auditive a
court-termes 569 600 417 528,67
mémoire non-verbale 595 662 800 685,67
mémoire a court termes 741 733 751 741,67
mémoire de travail 718 751 746 738,33
mémoire visuelle a court termes 759 739 800 766,00
dénomination 583 750 662 665,00
memoire contextuelle 744 800 764 769,33
attention 576 667 672 638,33
concentration 331 279 316 308,67
actualisation 771 787 772 776,67
inhibition 401 800 800 667,00
attention partagée 800 800 800 800,00
cordination 532 580 572 561,33
coordination motrice 504 479 493 492,00
temps de réaction 561 681 651 631,00
perception 637 585 681 634,33
perception spatiale 657 670 742 689,67
balayage visuel 453 495 470 472,67
reconnaissance 625 635 660 640,00
estimation 672 122 688 494,00
perception visuelle 677 790 760 742,33
perception auditive 735 800 766 767,00
75
pourcentage chang 1 pourcentage chang 2 pourcentage chang 3
-12,3 -19,7 -20,3
-14,5 -86,0 -79,4
-14,5 -11,5 -19,2
-2,9 -1,1 2,6
-22,0 -30,4 -28,0
-49,5 -57,7 -9,6
-39,2 -54,9 -87,1
-27,5 -26,2 -29,3
-29,8 -35,8 -34,9
-19,4 -16,3 -25,9
-2,4 -31,7 -16,2
-4,8 -12,7 -7,6
-8,6 -25,7 -26,7
1,8 17,2 6,2
-9,4 -11,7 -9,6
-42,5 -184,2 -184,2
0,0 0,0 0,0
-10,3 -20,2 -18,5
-10,9 -5,4 -8,5
-9,9 -33,4 -27,5
-11,1 -2,0 -18,7
-6,1 -8,2 -19,8
-4,1 -13,8 -8,0
-26,8 -28,8 -33,9
-62,9 70,4 -66,8
4,0 -12,1 -7,8
5,2 -3,2 1,2
raisonnement 534,5 627,67
mémoire 551,5 699,33
attention 350,5 638,33
cordination 482,5 561,33
perception 573,5 634,33
76
Scores Participant 6
test 1 test 2 test 3 moyenne
Raisonnement 499 699 616 657,5
vitesse de traitement 228 550 415 482,5
planification 512 748 634 691
flexibilité cognitive 755 800 800 800
mémoire 561 592 535 563,5
mémoire auditive a court-termes 568 391 540 465,5
mémoire non-verbale 333 522 425 473,5
mémoire a court termes 553 568 615 591,5
mémoire de travail 597 639 463 551
mémoire visuelle a court termes 416 593 573 583
dénomination 744 672 700 686
memoire contextuelle 715 756 430 593
attention 667 674 636 655
concentration 348 312 344 328
actualisation 721 784 690 737
inhibition 800 800 800 800
attention partagée 800 800 709 754,5
cordination 388 583 417 500
coordination motrice 381 547 357 452
temps de réaction 396 619 476 547,5
perception 653 712 528 620
perception spatiale 627 751 535 643
balayage visuel 444 611 478 544,5
reconnaissance 612 717 340 528,5
estimation 670 651 614 632,5
perception visuelle 786 758 748 753
perception auditive 780 785 450 617,5
77
test 4 test 5 test 6 moyenne
Raisonnement 652 741 731 708,00
vitesse de traitement 378 641 628 549,00
planification 778 781 800 786,33
flexibilité cognitive 800 800 766 788,67
mémoire 629 658 683 656,67
mémoire auditive a
court-termes 566 505 673 581,33
mémoire non-verbale 570 567 547 561,33
mémoire a court termes 715 691 778 728,00
mémoire de travail 648 660 680 662,67
mémoire visuelle a court
termes 710 710 800 740,00
dénomination 617 699 616 644,00
memoire contextuelle 577 772 689 679,33
attention 516 571 685 590,67
concentration 342 393 362 365,67
actualisation 668 744 778 730,00
inhibition 346 346 800 497,33
attention partagée 708 800 800 769,33
cordination 501 554 590 548,33
coordination motrice 489 416 475 460,00
temps de réaction 513 693 705 637,00
perception 676 729 669 691,33
perception spatiale 754 757 732 747,67
balayage visuel 611 683 649 647,67
reconnaissance 617 651 591 619,67
estimation 656 710 692 686,00
perception visuelle 671 773 691 711,67
perception auditive 744 800 660 734,67
78
pourcentage chang 1 pourcentage chang 2 pourcentage chang 3
0,8 -12,7 -11,2
21,7 -32,8 -30,2
-12,6 -13,0 -15,8
0,0 0,0 4,3
-11,6 -16,8 -21,2
-21,6 -8,5 -44,6
-20,4 -19,7 -15,5
-20,9 -16,8 -31,5
-17,6 -19,8 -23,4
-21,8 -21,8 -37,2
10,1 -1,9 10,2
2,7 -30,2 -16,2
21,2 12,8 -4,6
-4,3 -19,8 -10,4
9,4 -0,9 -5,6
56,8 56,8 0,0
6,2 -6,0 -6,0
-0,2 -10,8 -18,0
-8,2 8,0 -5,1
6,3 -26,6 -28,8
-9,0 -17,6 -7,9
-17,3 -17,7 -13,8
-12,2 -25,4 -19,2
-16,7 -23,2 -11,8
-3,7 -12,3 -9,4
10,9 -2,7 8,2
-20,5 -29,6 -6,9
raisonnement 657,5 708
mémoire 563,5 656,67
attention 655 590,67
cordination 500 548,33
perception 620 691,33
79
Scores Participant 7
test 1 test 2 test 3 moyenne
Raisonnement 501 652 521 586,5
vitesse de traitement 149 467 191 329
planification 555 711 572 641,5
flexibilité cognitive 800 778 800 789
mémoire 559 615 557 586
mémoire auditive a court-termes 560 690 743 716,5
mémoire non-verbale 464 562 377 469,5
mémoire a court termes 627 718 644 681
mémoire de travail 442 544 547 545,5
mémoire visuelle a court termes 597 673 272 472,5
dénomination 686 561 630 595,5
memoire contextuelle 539 554 689 621,5
attention 593 617 608 612,5
concentration 69 124 75 99,5
actualisation 701 746 757 751,5
inhibition 800 800 800 800
attention partagée 800 800 800 800
cordination 414 550 472 511
coordination motrice 557 530 594 562
temps de réaction 272 571 350 460,5
perception 415 472 503 487,5
perception spatiale 668 688 720 704
balayage visuel 220 290 232 261
reconnaissance 217 249 303 276
estimation 221 640 385 512,5
perception visuelle 709 664 694 679
perception auditive 454 300 683 491,5
80
test 4 test 5 test 6
Raisonnement 690 583 658
vitesse de traitement 649 489 537
planification 621 459 659
flexibilité cognitive 800 800 778
mémoire 605 483 627
mémoire auditive a court-termes 570 495 519
mémoire non-verbale 527 259 542
mémoire a court termes 576 368 664
mémoire de travail 598 576 534
mémoire visuelle a court termes 496 220 690
dénomination 759 710 704
memoire contextuelle 710 752 734
attention 634 634 634
concentration 167 165 212
actualisation 771 771 759
inhibition 800 800 800
attention partagée 800 800 800
cordination 631 569 611
coordination motrice 583 528 557
temps de réaction 678 611 665
perception 619 610 586
perception spatiale 738 663 636
balayage visuel 384 326 395
reconnaissance 513 552 400
estimation 641 643 597
perception visuelle 783 772 762
perception auditive 653 706 726
81
pourcentage chang 1 pourcentage chang 2 pourcentage chang 3
-17,6 0,6 -12,2
-97,3 -48,6 -63,2
3,2 28,4 -2,7
-1,4 -1,4 1,4
-3,2 17,6 -7,0
20,4 30,9 27,6
-12,2 44,8 -15,4
15,4 46,0 2,5
-9,6 -5,6 2,1
-5,0 53,4 -46,0
-27,5 -19,2 -18,2
-14,2 -21,0 -18,1
-3,5 -3,5 -3,5
-67,8 -65,8 -113,1
-2,6 -2,6 -1,0
0,0 0,0 0,0
0,0 0,0 0,0
-23,5 -11,4 -19,6
-3,7 6,0 0,9
-47,2 -32,7 -44,4
-27,0 -25,1 -20,2
-4,8 5,8 9,7
-47,1 -24,9 -51,3
-85,9 -100,0 -44,9
-25,1 -25,5 -16,5
-15,3 -13,7 -12,2
-32,9 -43,6 -47,7
raisonnement 586,5 643,66
mémoire 586 571,66
attention 612,5 634
cordination 511 603,66
perception 487,5 605
82
Scores Participant 8
test 1 test 2 test 3 moyenne
Raisonnement 302 610 697 653,5
vitesse de traitement 126 370 630 500,0
planification 357 759 662 710,5
flexibilité cognitive 422 703 800 751,5
mémoire 306 494 268 381,0
mémoire auditive a court-termes 492 423 309 366,0
mémoire non-verbale 221 324 216 270,0
mémoire a court termes 312 512 335 423,5
mémoire de travail 434 435 132 283,5
mémoire visuelle a court termes 143 464 319 391,5
dénomination 39 790 393 591,5
memoire contextuelle 499 508 175 341,5
attention 264 588 635 611,5
concentration 261 174 375 274,5
actualisation 29 690 653 671,5
inhibition 25 800 800 800,0
attention partagée 742 690 710 700,0
cordination 225 339 399 369,0
coordination motrice 270 196 194 195,0
temps de réaction 181 482 605 543,5
perception 535 663 444 553,5
perception spatiale 626 685 643 664,0
balayage visuel 399 479 630 554,5
reconnaissance 586 627 65 346,0
estimation 627 655 723 689,0
perception visuelle 327 784 509 646,5
perception auditive 641 748 94 421,0
83
test 4 test 5 test 6
Raisonnement 567 455 486
vitesse de traitement 379 183 195
planification 521 497 489
flexibilité cognitive 800 686 775
mémoire 482 454 368
mémoire auditive a court-termes 548 486 344
mémoire non-verbale 297 255 201
mémoire a court termes 389 307 238
mémoire de travail 526 539 378
mémoire visuelle a court termes 159 122 127
dénomination 741 728 645
memoire contextuelle 711 741 644
attention 678 501 642
concentration 346 150 196
actualisation 767 645 770
inhibition 800 410 800
attention partagée 800 800 800
cordination 435 311 328
coordination motrice 314 211 272
temps de réaction 556 411 384
perception 684 682 602
perception spatiale 703 688 643
balayage visuel 591 422 450
reconnaissance 647 694 404
estimation 649 699 682
perception visuelle 769 790 704
perception auditive 745 800 730
84
pourcentage
chang 1
pourcentage
chang 2
pourcentage
chang 3
13,2 30,4 25,6
24,2 63,4 61,0
26,7 30,0 31,2
-6,5 8,7 -3,1
-26,5 -19,2 3,4
-49,7 -32,8 6,0
-10,0 5,6 25,6
8,1 27,5 43,8
-85,5 -90,1 -33,3
59,4 68,8 67,6
-25,3 -23,1 -9,0
-108,2 -117,0 -88,6
-10,9 18,1 -5,0
-26,0 45,4 28,6
-14,2 3,9 -14,7
0,0 48,8 0,0
-14,3 -14,3 -14,3
-17,9 15,7 11,1
-61,0 -8,2 -39,5
-2,3 24,4 29,3
-23,6 -23,2 -8,8
-5,9 -3,6 3,2
-6,6 23,9 18,8
-87,0 -100,6 -16,8
5,8 -1,5 1,0
-18,9 -22,2 -8,9
-77,0 -90,0 -73,4
raisonnement 653,5 502,67
mémoire 381 434,67
attention 611,5 607
cordination 369 358
perception 553,5 656
85
Scores Participant 9
test 1 test 2 test 3 moyenne
Raisonnement 672 523 589 556
vitesse de traitement 800 128 369 248,5
planification 534 753 599 676
flexibilité cognitive 683 687 800 743,5
mémoire 557 633 691 662
mémoire auditive a court-termes 600 720 737 728,5
mémoire non-verbale 426 604 547 575,5
mémoire a court termes 653 776 710 743
mémoire de travail 501 611 757 684
mémoire visuelle a court termes 612 767 532 649,5
dénomination 671 620 800 710
memoire contextuelle 431 332 754 543
attention 574 589 628 608,5
concentration 60 63 111 87
actualisation 635 694 800 747
inhibition 800 800 800 800
attention partagée 800 800 800 800
cordination 233 329 529 429
coordination motrice 452 433 486 459,5
temps de réaction 15 226 572 399
perception 510 416 591 503,5
perception spatiale 677 728 734 731
balayage visuel 194 204 245 224,5
reconnaissance 507 500 678 589
estimation 289 80 286 183
perception visuelle 694 617 800 708,5
perception auditive 699 365 800 582,5
86
test 4 test 5 test 6
Raisonnement 629 717 743
vitesse de traitement 479 618 692
planification 730 759 755
flexibilité cognitive 679 773 780
mémoire 712 748 742
mémoire auditive a court-termes 676 782 734
mémoire non-verbale 667 669 682
mémoire a court termes 700 782 740
mémoire de travail 743 800 786
mémoire visuelle a court termes 655 629 651
dénomination 784 794 800
memoire contextuelle 757 781 800
attention 526 663 661
concentration 196 260 244
actualisation 781 793 800
inhibition 326 800 800
attention partagée 800 800 800
cordination 561 618 624
coordination motrice 442 527 508
temps de réaction 680 710 739
perception 671 694 713
perception spatiale 768 794 790
balayage visuel 374 490 468
reconnaissance 684 714 744
estimation 641 594 683
perception visuelle 771 792 800
perception auditive 790 780 791
87
pourcentage chang 1 pourcentage chang 2
pourcentage chang
3
-13,1 -29,0 -33,6
-92,8 -148,7 -178,5
-8,0 -12,3 -11,7
8,7 -4,0 -4,9
-7,6 -13,0 -12,1
7,2 -7,3 -0,8
-15,9 -16,2 -18,5
5,8 -5,2 0,4
-8,6 -17,0 -14,9
-0,8 3,2 -0,2
-10,4 -11,8 -12,7
-39,4 -43,8 -47,3
13,6 -9,0 -8,6
-125,3 -198,9 -180,5
-4,6 -6,2 -7,1
59,3 0,0 0,0
0,0 0,0 0,0
-30,8 -44,1 -45,5
3,8 -14,7 -10,6
-70,4 -77,9 -85,2
-33,3 -37,8 -41,6
-5,1 -8,6 -8,1
-66,6 -118,3 -108,5
-16,1 -21,2 -26,3
-250,3 -224,6 -273,2
-8,8 -11,8 -12,9
-35,6 -33,9 -35,8
raisonnement 556 696,33
mémoire 662 734
attention 608,5 616,67
cordination 429 601
perception 503,5 692,67
88
RÉSUMÉ : L'ostéopathie peut-elle réduire le déficit cognitif provoqué
par les têtes au football : neuf essais cliniques randomisés.
Contexte : De nombreuses études ont démontré un impact cognitif, dans le football, dès le
niveau amateur, causé principalement par le fait de pouvoir frapper le ballon avec la tête. Un
traitement ostéopathique régulier peut-il améliorer les performances cognitives des
footballeurs et comment ?
Méthode : L’expérience se déroule avec deux groupes de participants, répartis au hasard. Ils
ont tous fait une évaluation cognitive pendant 2 mois, et des têtes au football deux fois par
semaine. Un seul des deux groupes a reçu un traitement ostéopathique une fois par semaine
en plus des jeux de tête.
Résultats : Le groupe témoin a connu une augmentation de 1,41 % et le groupe sujet une
augmentation de 12,04 %. Il s'agit d'une différence significative avec une P-value inférieure à
0,05.
conclusions : les résultats cognitifs ont montré que le groupe sujet avait une meilleure
augmentation des performances que le groupe contrôle après le traitement ostéopathique
régulier.
Mots clés : têtes, football, cognitif, ostéopathie, mémoire, attention, perception, coordination,
raisonnement.
ABSTRACT : Can osteopathy reduce the cognitive deficit of the
football header : nine randomized clinical trials.
Background : Many studies have demonstrated a cognitive brain impact in football,
caused mainly by being able to hit the ball with his head. Can regular osteopathic treatment
improve the cognitive performance of footballers and how ?
Method : An experiment with two groups of football players, randomly distributed. Headers
in both groups did a cognitive evaluation during 2 months, and football training twice a week.
Only one of the two groups received osteopathic treatment once a week in addition to the
head games.
Results : The control group had an increase of 1.41% and the subject group had an increase
of 12.04%. This is a significant difference with a p-value of less than 0.05.
Conclusions : The cognitive results showed that the subject group had a better increase in
performance than the control group after the regular osteopathic treatment.
Keywords : headers, football, cognitive, osteopathy, memory, attention, perception,
coordination, reasoning.
89

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L'ostéopathie peut-elle réduire le déficit cognitif provoqué par les têtes au football

  • 1. L'OSTÉOPATHIE PEUT-ELLE RÉDUIRE LE DÉFICIT COGNITIF PROVOQUÉ PAR LES TÊTES AU FOOTBALL : NEUF ESSAIS CLINIQUES RANDOMISÉS. ROUCHANIDES Jean-Philippe Sous la direction de : MARTRET Thomas D.O
  • 2. REMERCIEMENTS Je remercie mon maître de mémoire Mr.Thomas MARTRET ostéopathe D.O, pour son accompagnement, ses conseils et son investissement à mon égard durant ces années d’études. Je remercie le Collège ostéopathique de Bordeaux, le corps enseignants, et le personnel de l'administration : pour l’enseignement, l’accompagnement et la vie étudiante épanouie de ces années passées. Je tiens à remercier mes parents, mon frère, Maylis et Louise, qui sans eux tout cela n’aurait pas été possible. Ils ont toujours eu confiance en moi et m’ont toujours encouragé. Je vous aime, merci ! Je remercie les participants, qui ont accepté de s'investir et qui ont joué le jeu jusqu’au bout. Je remercie mes amis Augustin MOTTE ostéopathe D.O, William DELUMEAU ostéopathe D.O, Niels HECKLER ostéopathe D.O, Quentin LEHERLE ostéopathe D.O, Manon CATRIENS, Camille Martins, Rémi D’HEYGERE, Jules BESNIER, Aline GERBIER-VIOLLEAU et Marc-Alexis ORDOQUI : pour tout ces moments de fou rire, de révisions, de travail et pour nos soirées étudiantes. Je remercie en dernier, mon meilleur ami Hugo HERON ostéopathe D.O, qui a toujours été là depuis plus de 10 ans, qui m'a toujours soutenu, encouragé, et sans qui tout cela ne serait possible. L’aventure ne fait que commencer, avec notre collaboration de beaux projets ostéopathiques nous attendent. 1
  • 3. SOMMAIRE REMERCIEMENTS 1 SOMMAIRE 2 INTRODUCTION 4 I. Anatomie et concept ostéopathique 5 I.1. Le jeu de tête : présentation du mouvement 6 I.2. Présentation de l’anatomie crânio-cervicales et leurs relations ostéopathiques 6 I.2.1. Os frontal : Anatomie de l’os et son abord ostéopathique 7 I.2.2. La symphyse sphéno-basilaire et son intérêt ostéopathique 9 I.2.3. La faux du cerveau : son anatomie et son intérêt ostéopathique 17 I.2.4. Le rachis cervicales : anatomie et intérêt ostéopathique 18 I.2.5. Les structures avec un rôle cognitif du système nerveux central 20 I.3. Présentation de la cognition et des test cognitif 23 I.3.1. Evaluation cognitif 23 I.3.2. L’attention 24 I.3.3. La mémoire 25 I.3.4. La coordination 25 I.3.5. La perception 26 I.3.6. Le raisonnement 27 I.4. Synthèse 27 II.Matériel et méthode 28 II.1. Présentation 28 II.2. Réalisation des entrainements 29 II.3. Les différents évaluations cognitive 30 II.3.1. L’attention 30 II.3.2. La mémoire 32 II.3.3. La coordination 36 2
  • 4. II.3.4. La perception 38 II.3.5 Le raisonnement 41 III. Résultats et discussion 44 III.1. Résultats 44 III.1.1. Participant 1 ( groupe témoin ) 44 III.1.2. Participant 2 ( groupe témoin ) : 45 III.1.3. Participant 3 ( groupe témoin ) 46 III.1.4. Participant 4 ( groupe témoin ) 47 III.1.5. Participant 5 ( groupe sujet ) 48 III.1.6. Participant 6 ( groupe sujet ) 49 III.1.7. Participant 7 ( groupe sujet ) 50 III.1.8. Participant 8 ( groupe sujet ) 51 III.1.9. Participant 9 ( groupe sujet ) 52 III.1.10. Résultat des deux groupes 53 III.2. Discussion 55 CONCLUSION 58 BIBLIOGRAPHIE 59 3
  • 5. INTRODUCTION Depuis le début des années 2000, avec les découvertes du Dr Bennet Omalu (Omalu et al., 2005) sur les risques de dégénérescence cérébrale chez les footballeurs américain, plusieurs sports de contact en équipe ont révélé par des études, des atteintes cérébrales plus ou moins importantes, sur un court, ou long terme. Le football, par le fait de pouvoir frapper le ballon avec sa tête, en fait partie (faire une tête consiste à frapper délibérément le ballon avec sa tête). D’après une étude publiée par EBioMedecine (Di Virgilio et al., 2016), on constate un impact cérébral dès le niveau amateur, quand au niveau professionnel, l’atteinte est plus grande dû à l’augmentation des fréquences des frappes de tête, allant jusqu’à des pathologies à long terme. En tant que footballeur, je me suis questionné en découvrant les résultats de ces études : Combien de têtes faut-il faire pour voir un impact ? Avec quelle puissance de frappe commence-t-on à ressentir un impact ? L’impact cérébral sera-t-il constant ? quelle est la solution pour éviter cela ? Est ce que l’ostéopathie peut avoir un rôle à jouer dans la prise en charge thérapeutique d’un footballeur ? Ces questions m’ont poussé à m'intéresser à l’impact cognitif des têtes au football et à trouver cette problématique. Est-ce qu’une prise en charge ostéopathique régulière chez le footballeur permet de réduire l’affaiblissement cognitif provoqué par des jeux de têtes ? À travers ce mémoire, il est décrit dans la première partie le concept ostéopathique, les liens anatomiques en lien avec les têtes au football, et la présentation de la fonction cognitive. Ensuite, dans la deuxième partie, il est décrit le protocole de l’étude et l’ensemble des évaluations cognitives utilisées. Pour finir, dans la troisième partie, il est présenté les résultats obtenus durant cette étude. 4
  • 6. I. Anatomie et concept ostéopathique L’ostéopathie est une thérapie manuelle qui vise à diagnostiquer et traiter les restrictions de mobilités des différentes structures du corps humain tout en respectant les concepts et principes instaurés par A.T.Still, fondateur de l’ostéopathie. Dans les principaux concepts édicter par Still, on retrouve le principe de globalité : “le corps est une unité un tout” et “ le corps possède un pouvoir d'autorégulation et d’auto-guérison” (Still & Tricot, 2013) visant à expliquer qu’aucune des parties du corps ne peut fonctionner seule, elles communiquent toutes entre elles, s’influencent et se perturbent. Cela permet dans un premier temps, au corps, une capacité d'adaptation aux contraintes permettant de compenser les restrictions de mouvements et d’éviter de solliciter un tissu en particulier. Mais une accumulation de ces restrictions trop importante, ne permet plus au corps de faire de régulation, et cela peut potentiellement demander trop d’énergie, des troubles peuvent apparaître qui potentiellement créera un signal d’alarme et une douleur. La prise en charge ostéopathique a travers ce concept de globalité permet de diagnostiquer et de traiter tous les différents systèmes du corps afin d’aider le corps à retrouver sa capacité d'autorégulation et d’auto-guérison. On regroupe les systèmes dans les catégories suivantes : le système ostéo-articulaire, le système viscéral, le système crânien, les fascias et le système vasculo-nerveux. Le système ostéo-articulaire comprend le squelette, des muscles, des articulations ( capsules articulaires et ligaments ). Le fascia est le tissu le plus abondant du corps ; il enveloppe toutes les structures (os, muscles, viscères, etc.). Il a un rôle de protection, de glissement et de soutien. Ils sont tous en continuité les uns aux autres ; ils relient donc les différentes parties du corps entre elles. Le système vasculo-nerveux comprend l’ensemble des vaisseaux sanguins ( artères et veines ) et des nerfs ( système nerveux central, périphérique et autonome ). Le système viscéral est constitué des organes viscéraux thoraciques ( cœur, poumons ), des organes viscéraux abdominaux ( estomac, foie, duodénum, pancréas, intestin, etc ) et de leurs liens d’attaches tissulaires. 5
  • 7. Le système crânien est constitué des os du crânes, des membranes de tension réciproque, liquides céphalo-rachidien et système nerveux central. I.1. Le jeu de tête : présentation du mouvement Frapper un ballon avec la tête, consiste à venir percuter le ballon avec une partie précise de la tête : l’os frontal. Le mouvement peut être accompagné d’un mouvement de rotation de la tête pour orienter la frappe. (Poles sportifs, s. d.) Cet action permet le jeu aérien, il peut être utile pour marquer un but en phase offensive, comme pour un centre dans le jeu ou un corner; mais aussi en phase défensive pour faire une passe ou encore dégager un ballon dangereux de son camp. La “tête” fait donc partie intégrante du football et permet une meilleure diversité et fluidité dans le jeu. Des études ont démontré une atteinte du système cognitif liée à l’utilisation du coup de tête, qui est plus ou moins importante en fonction de la fréquence et du niveau du joueur ( amateur ou professionnel ). I.2. Présentation de l’anatomie crânio-cervicales et leurs relations ostéopathiques Pour cette étude, nous allons nous concentrer sur les os et structures anatomiques qui sont en relations avec le mouvement de frappe de la tête : - l’os frontal : qui est le principal point d’impact entre la tête et le ballon. - la symphyse-sphéno-basilaire (SSB) : qui est le centre de mobilité articulaire crânienne - la faux du cerveaux : membrane intra-crânienne qui met en relation le frontal et l’occiput avec les structures internes du crâne. - rachis cervical : qui est lié aux mouvements de rotation de la tête et qui est utilisé pour les coups de tête. 6
  • 8. schéma représentant la zone anatomique permettant le jeux de tête I.2.1. Os frontal : Anatomie de l’os et son abord ostéopathique L’os frontal est un os impaire du crâne et symétrique dans la partie antérieure du crâne. il est composé de deux parties (Kamina et al., 2013a): - une partie verticale, appelée l’écaille. - une partie horizontale, appelée orbito-nasale. Il est en relation avec d’autres os par la présence de sutures : - sutures coronales : sutures qui mettent en relation l’os frontal avec les os pariétaux. - suture fronto-sphénoïdale - suture fronto-zygomatique - fronto-maxillaire - fronto-nasale - fronto-ethmoïdal Dans sa partie endocrânienne, il présente une crête frontale où vient s'insérer la faux du cerveau, ajoutant ainsi un lien étroit avec l'ethmoïde, qui se termine sur l’apophyse crista galli. L’os frontal est en rapport avec des structures nerveuses et vasculaires : 7
  • 9. - neurologiques ( tous issu de la première branche nerveuse du nerf trijumeau ) : - Nerf ethmoïdal antérieur. - Nerf frontal ou sus-orbitaire - Nerf lacrymal - vasculaire : - Artère sus orbitaire - Artère ethmoïdale antérieur - Sinus longitudinal sup - Veine caecum D’un point de vue ostéopathique, il appartient à la sphère antérieure et il est sous la dépendance du sphénoïde (Sergueef, 2018). Il possède deux axes verticaux, passant chacun par les bosses frontales et par le centre des cavités orbitaires. Ces axes permettent le mouvement MRP : Flexion : Rotation interne mécanique, Abduction, Rotation postérieure. schéma des axes de l’os frontal 8
  • 10. I.2.2. La symphyse sphéno-basilaire et son intérêt ostéopathique La symphyse-sphéno-basilaire ou SSB est le centre de la mobilité articulaire crânienne, elle est représentée par la jonction de deux os : le sphénoïde et l’occiput. Ce sont des os clés, qui ont un impact sur leurs environnements avec la sphère antérieure pour le sphénoïde et la sphère postérieure pour l’occiput (Sutherland et al., 2002). En ostéopathie on parle de mobilité crânienne, c’est une résultante de cinq composants qui sont : - La malléabilité des os ( 50% d’eau ) et leurs sutures entre eux, qui leur permet une mobilité. - La Dure-mère, quant à elle, tient de l'intérieur les os du crâne et les guides dans leurs mouvements. - La SSB, qui est le centre de la mobilité articulaire crânienne - Les vagues du liquide céphalo-rachidien ( LCR ), qui provoque le mouvement des os. schéma représentant la SSB lors de mouvement de MRP Ces cinqs composants provoquent deux mouvements physiologiques du crâne, appelé MRP : - La flexion ( F° ) MRP : qui est un mouvement actif - l'extension ( E° ) MRP : qui est le mouvement passif de retour. 9
  • 11. I.2.2.1. Le sphénoïde : Anatomie de l’os et son abord ostéopathique Il est comparé schématiquement comme une chauve-souris. C’est un os impair médian, situé au centre du crâne, c’est l’os directeur de la sphère ant. Il est articulé avec tous les os du crânes (Kamina et al., 2013a). Il est constitué de trois parties : - le corps, qui est la partie médiane - d’apophyses bilatérales, qui sont les petites ailes et les grandes ailes - les processus ptérygoïdes, parties inférieures et bilatérales. Il est en relation avec d’autres os du crâne, qui sont : - En avant l'ethmoïde : par la suture sphéno-ethmoïdale ; et le frontal : par les sutures entre les petites ailes et le frontal, mais aussi entre les grandes ailes et le frontal. - En arrière, avec l’occiput, par la SSB - En latéral, les pariétaux : par la suture ptérion et les temporaux : par les sutures sphéno-pétreuse et sphéno-squameuse. - En avant et en bas, l’os vomer : par la suture sphéno-vomérienne. - En avant, latéralement et en haut le zygomatique et le maxillaire supérieur - En avant, latéralement et en bas, le maxillaire supérieur et le palatin 10
  • 12. Le sphénoïde est en relation avec des structures nerveuses et vasculaires (Kamina et al., 2013), qui sont : - neurologiques : - Les rapports cérébraux sont multiples, dont : l’hypophyse, le troisième ventricule, le corps calleux, les noyaux caudés et les hémisphères cérébraux. - Le ganglion sphéno-palatin - les nerfs crânien : chiasma optique, les nerfs : II, III, IV, V1, V2, V3 et VI - le nerfs vidien - le nerf petit pétreux superficiel - le nerf pharyngiens - vasculaires : - La partie antérieur du polygone de Willis - L'artère maxillaire interne - L'artère temporale superficielle - La carotide interne et le plexus carotidien interne - La veine et l'artère ophtalmique - Le sinus caverneux, le sinus coronaire communiquant avec le plexus ptérygoïdien - Le sinus occipital transverse - les veines cérébrales antérieures. 11
  • 13. D’un point de vue ostéopathique (Sutherland et al., 2002), il possède trois axes : - axe transversal : il passe par la partie antéro-inférieure de la selle turcique, cela permet des mouvements de rotation antérieur et postérieure - axe longitudinal : il passe par l’axe nasion-opisthion et par la SSB, cela permet des inclinaisons droite et gauche - axe vertical : il coupe les 2 autres, et il permet des rotations gauche et droite. Ces axes permettent le mouvement MRP : Flexion ( circumduction postérieure ) : Rotation externe mécanique, Abduction, Rotation antérieure. 12
  • 14. I.2.2.2. L’occiput : Anatomie de l’os et son abord ostéopathique L’occiput est un os impair, médian et symétrique, situé à la base du crâne. Il est l’os directeur de la sphère postérieure, et il est en relation avec : - En avant, avec le sphénoïde, par la SSB. - En avant, en haut et latéralement , avec les temporaux et les pariétaux, il leurs induit les mouvements de rotation et d’inversion. - En bas, avec la colonne vertébrale, C1 et C2 par des ligaments, et le reste de la colonne par la dure-mère. - Sur les berges de l’occiput, dans sa partie endocrânienne, il s'insère la faux du cerveaux qui délimite le crâne et l’occiput en deux fosses cérébrales droite et gauche. - De chaque côté de l’occiput, dans sa partie endocrânienne, il s'insère la tente du cervelet. - En bas de l’occiput, face endocrânienne, s'insère la faux du cervelet. représentation de l’occiput L’occiput fait aussi un lien direct avec le rachis cervical, le rachis thoracique, le thorax ( sternum, côtes ) et le complexe articulaire de l’épaule, par de nombreux muscles tel que (Kamina et al., 2013a) : 13
  • 15. - Le trapèze : il a pour origine l’occiput ( protubérance occipital externe ) et les processus épineux de la septième vertèbres cervicale ( C7 ) jusqu’à la douzième vertèbre thoracique ( T12). Pour se terminer sur la clavicule, l’acromion et l’épine de la scapula. - Le sterno-cléido-occipito-mastoïdien ( SCOM ) : il a pour origine l’occiput ( protubérance occipital externe ) et le processus mastoïde du temporal. Pour se terminer sur la clavicule et le sternum. - Le semi-épineux : il a pour origine l’occiput ( lignes nucales ). Pour se terminer sur les processus épineux des vertèbres de C5 jusqu’à T1, et sur les processus transverses des des vertèbres de C4 jusqu’à T6. - L’oblique supérieur de la tête : il a pour origine l’occiput ( lignes nucales) et se termine sur apophyses transverses de C1. - Le splénius de la tête : il a pour origine l’occiput ( lignes nucales ) et se termine sur les processus épineux des vertèbres de C7 à T4-T5. schéma des muscles en rapport avec l’occiput 14
  • 16. L’occiput est en relation avec des structures nerveuses et vasculaires (Kamina et al., 2013b), qui sont : - neurologiques : - le nerf crânien 9 - le nerf crânien 10 - le nerf crânien 11 - le nerf crânien 12 - les lobes occipitaux et le cervelet, en relation avec l’occiput par la tente du cervelet et la faux du cervelet - le bulbe rachidien, présent dans le foramen magnum de l’occiput. - vasculaires : - les artères vertébrales droite et gauche - les artères spinales postérieures - les artères spinales antérieures - l'artère méningée postérieure - le sinus pétreux inférieure - le sinus sigmoïde - le sinus occipital inférieure, provenant de la faux du cervelet - les veines condyliennes antérieures 15
  • 17. D’un point de vue ostéopathique, l’occiput possède un axe transversal, passant par les apophyses jugulaires de l’occiput (Sergueef, 2018). Cette axe permet le mouvement MRP : Flexion ( circumduction antérieur ) : rotation externe mécanique, abduction, rotation postérieure. 16
  • 18. I.2.3. La faux du cerveau : son anatomie et son intérêt ostéopathique La faux du cerveau est un repli dure-mérien médio-sagital, il est présent dans la scissure inter-hémisphérique, et il permet donc de diviser le cerveau en hémisphère droit et gauche. En ostéopathie, elle fait partie des membranes de tension réciproque ( MTR ), tout comme la faux du cervelet et la tente du cervelet (Kamina et al., 2013b). Elle a pour origine l’occiput, au niveau de la protubérance occipital interne et de la ligne médiane des écailles inter-pariétales, la poutre de sutherland ( zone d’attache commune des trois MTR ). Elle va se diriger vers l'ethmoïde et le frontal par une lame, avec une largeur céphalo-caudal, délimité par le bord supérieur et inférieur. Le bord supérieur est convexe et parcourt la suture sagittale, avant de rejoindre la suture métopique du frontal et de se terminer par la suite sur l’apophyse crista galli de l'ethmoïde. Le bord inférieur est quant à lui concave, et libre. Il va contourner le corps calleux pour ensuite venir rejoindre aussi le sommet de la faux du cerveau : l’apophyse crista galli. La faux du cerveau est en relation avec des sinus qui la traverse : - Le sinus sagittal supérieur ( bord supérieur ) - Le sinus sagittal inférieure ( bord inférieur ) - Le sinus droit ( poutre de sutherland, au niveau de la base de la faux ) 17
  • 19. D’un point de vue ostéopathique, on décrit les mouvements des MTR par une mise en tension. Ceci est possible lors de la flexion MRP, l’occiput fait une circumduction ant, ce qui entraîne un étirement longitudinal des MTR. Pour la faux du cerveau, lors d’un mouvement de flexion, elle est étirée en longueur ( sens antéro-postérieure ) et en largeur ( sens verticale ), et vers la SSB. Le mouvement retour est passif, il se fait par le relâchement des MTR, sur la phase d’extension MRP. I.2.4. Le rachis cervicales : anatomie et intérêt ostéopathique Le rachis cervical fait partie de la colonne vertébrale, et comporte sept vertèbres. Il est en lordose et il permet la mobilité du cou et de la tête. On divise cette partie en deux, d’abords les vertèbres de C3 à C7, et puis les deux vertèbres C1 et C2. Elles mettent en relation le cou et le thorax, et avec plusieurs structures : - neurologiques : - L’émergence du plexus cervical - L’émergence du plexus brachial - Les nerfs crâniens VII, IX, X, XI, XII - vasculaires : - Les artères carotides commune, qui donneront les artères carotides interne et externe - Les artères vertébrales gauche et droite - les artères subclavières - Les veines jugulaire internes et externe - Les veines vertébrales 18
  • 20. schéma vasculaire du rachis cervical D’un point de vue ostéopathique, on décrit les mouvement du rachis cervicales en plusieurs parties selon les règles de Fryette : - pour le rachis cervical bas : - de C2 à C4 : elles fonctionnent selon la deuxième règles de Fryette en FSR, flexion et side qui entraîne une rotation du même côté. - de C5 à C6 : elles fonctionnent selon la deuxième règles de Fryette en EST, extension et side qui entraîne une rotation du même côté. - pour le rachis cervical haut : - elles fonctionnent selon la première règles de Fryette en FRS et ERS, rotation et side opposé 19
  • 21. I.2.5. Les structures avec un rôle cognitif du système nerveux central Le système nerveux central comprend : le cerveau, le cervelet, le tronc cérébral, et la moelle épinière. Il a pour fonction de réguler, organiser et contrôler des fonctions de l’organisme comme la motricité, la perception, l'équilibre, les émotions, le comportement etc. I.2.5.1. L’encéphale L’encéphale représente la partie majeure du cerveau humain et est associé à des fonctions supérieures comme le contrôle des comportements volontaires. Penser, percevoir, planifier, et comprendre un langage, toutes ces fonctions sont sous le contrôle des hémisphères cérébraux. Le télencéphale est divisé en deux hémisphères : l’hémisphère droit et l’hémisphère gauche. Ces derniers communiquent entre eux par un faisceau de fibres nerveuses appelé corps calleux. I.2.5.2. Le cortex cérébral À la surface de l’encéphale se trouve une couche de tissu cérébral appelé cortex cérébral. Cette structure est plus communément appelée matière grise en raison de sa couleur grise. La fonction du cortex cérébral peut être analysée en divisant le cortex de façon plus ou moins arbitraire en zones (Kamina et al., 2013b): - Le lobe frontal intervient dans l’initiation et la coordination des mouvements, dans les tâches cognitives supérieures comme la résolution de problèmes, la pensée, la planification, des aspects de la personnalité et de la formation des émotions. - Le lobe pariétal est impliqué dans les processus sensoriels, l’attention et le langage, comme l’orientation spatiale. Il permet de comprendre le langage parlé et écrit. - Le lobe occipital joue un rôle dans la reconnaissance des formes et des couleurs, et l’information visuelle 20
  • 22. - Le lobe temporal intervient dans l’encodage des informations auditives et dans l’intégration des informations sensorielles, dans la mémoire à court terme (via l’ hippocampe ) et dans la mémoire des réponses émotionnelles ( via l’amygdale : permet de ressentir des émotions, comme la peur ). I.2.5.3. L’hippocampe L’hippocampe fait partie du système limbique ( considéré comme un « cerveau primitif », il est impliqué dans la faim, l’humeur, la douleur, l'appétit, la mémoire etc.). Il se trouve sous le cortex. L’hippocampe permet de traiter et récupérer deux types de mémoire, la mémoire épisodique et la mémoire spatiale. La mémoire épisodique est liée aux faits et aux événements. La mémoire spatiale implique de retrouver son chemin ou son itinéraire. L’hippocampe est également l’endroit où les souvenirs à court terme sont transformés en souvenirs à long terme (Kamina et al., 2013b). 21
  • 23. I.2.5.4. Le cervelet Le cervelet est situé au-dessous du cerveau et en arrière du tronc encéphalique, auquel il est uni par les pédoncules cérébelleux. Il est divisé en deux hémisphères cérébelleux, droit et gauche, réunis par une structure médiane, le vermis. Il est divisé en trois lobes et sa surface est parcourue par des fissures. Il est constitué de deux parties: - le cortex, couche périphérique de substance grise; - une partie centrale formée de substance blanche, le corps médullaire cérébelleux, et d'amas de substance grise disséminés, les noyaux du cervelet. Le cervelet est un centre nerveux régulateur de la fonction motrice, cela comprend le mouvement en assurant la régulation des activités musculaire volontaire global, la posture en assurant les activités musculaires toniques et l'équilibre en assurant les activités musculaires réflexes du maintien de l'équilibre. Il reçoit des informations de la moelle épinière, du tronc cérébral et du cerveau. Il traite ces informations pour donner, aux programmes moteurs du mouvement, une organisation chronologique et somatotopique (organisation temporo-spatiale). I.2.5.5. Le tronc cérébral Le tronc cérébral est une voie de passage des tractus et faisceaux nerveux, le tronc cérébral contient tous les noyaux des nerfs crâniens et une formation réticulaire importante. Il comprend de bas en haut trois parties : le mésencéphale, le pont et le bulbe (ou moelle allongée). Le tronc cérébral, de part l'émergence des nerfs crâniens, participe au contrôle de la respiration, de la fréquence cardiaque, de la pression sanguine, des réflexes de vomissements. Le tronc cérébral sert aussi de relais dans la transmission des informations des hémisphères cérébraux au cervelet ou de la moelle épinière au cervelet. Ces structures sont essentielles dans la coordination des mouvements.Le tronc cérébral est aussi le siège de structures, comme la formation réticulée mésencéphalique ou les noyaux réticulés bulbaires, qui sont impliqués dans la régulation de l'éveil ou du sommeil. 22
  • 24. I.3. Présentation de la cognition et des test cognitif La cognition est l’ensemble des processus mentaux à l’œuvre dans les fonctions cérébrales liées à la connaissance : l’attention, l’apprentissage, l’intelligence, le langage, la mémoire, la perception, la prise de décision, la résolution de problèmes, le raisonnement, etc. Des recherches faites sur des footballeurs amateurs ont montré une diminution des performances cognitives à court terme, suite à une répétition du jeu de tête au football. L’évaluation cognitive sera utilisée comme valeur de références tout au long de l’étude, afin d’évaluer l’impact du jeu de tête chez les sujets. Cela nous permettra de trouver une corrélation ou non, avec les dysfonctions ostéopathiques diagnostiquées et traitées par la suite. I.3.1. Evaluation cognitif Pour l’évaluation cognitive, le test utilisé est le CAB ( batterie en ligne d’évaluation cognitive général ) du site cognifit.com. 23
  • 25. La Batterie d'Évaluation Cognitive Générale ou General Cognitive Assessment Battery (CAB) de CogniFit est un outil professionnel, qui permet d'étudier en profondeur, à travers des tâches cognitives numérisées, le fonctionnement du cerveau des enfants de plus de 7 ans, jeunes, adultes et personnes âgées. Les résultats de ce test neuropsychologique sont très utiles pour comprendre l'état cognitif, les forces et les faiblesses de l'utilisateur. Ils peuvent aider à déterminer si les changements cognitifs qu'une personne subit sont normaux ou s'ils peuvent refléter un trouble neurologique. Cette évaluation neuropsychologique est recommandée lorsqu'on veut connaître le fonctionnement cérébral ou le bien-être cognitif, physique, psychologique ou social de l'usager, et lorsqu'il y a des symptômes ou des plaintes reliés à la concentration-l'attention, la mémoire, le raisonnement, la planification ou la coordination . Ce test neuropsychologique est entièrement numérisé. Il s'effectue en ligne et sa durée approximative est de 30 à 40 minutes. A la fin de l'évaluation, un rapport complet des résultats avec le profil neurocognitif de l'utilisateur est automatiquement obtenu. Ce rapport recueille des informations utiles et parfaitement compréhensibles sur le fonctionnement des différentes aptitudes cognitives. I.3.2. L’attention Capacité de filtrer les distractions et de se concentrer sur l'information pertinente. L'attention accompagne tous les processus cognitifs et attribue les ressources cognitives en fonction de la 24
  • 26. pertinence des stimuli internes et externes. Une bonne attention est nécessaire pour d'autres processus de haut niveau tels que la mémoire ou la planification. L'attention est un processus essentiel qui fait appel à différentes parties de notre cerveau : tronc cérébral, cortex pariétal et cortex préfrontal. Cependant, il semble que l'hémisphère droit joue un rôle prédominant dans le contrôle de l'attention. Cette aire cognitive nous permet d'être éveillés, de prêter attention aux stimuli pertinents même en présence de distractions, de nous concentrer pendant de longues périodes, d'alterner notre attention entre différentes activités ou de prêter attention à plusieurs événements qui se produisent en même temps. I.3.3. La mémoire Capacité à conserver ou à manipuler une information nouvelle et à récupérer les souvenirs du passé. La mémoire nous permet de stocker dans notre cerveau les représentations internes des connaissances et de conserver les événements du passé pour une utilisation future. L'apprentissage est un processus clé dans la mémoire, car il permet d'incorporer de nouvelles informations ou de modifier l'information existante dans les schémas mentaux précédents. Après ce codage et ce stockage, l'information, la mémoire et l'apprentissage devraient pouvoir être récupérés à l'avenir. L'hippocampe est une structure cérébrale clé dans le processus mnésique. Il travaille activement pendant le sommeil pour consolider les informations acquises au cours de la journée. I.3.4. La coordination Capacité d'effectuer efficacement des mouvements précis et ordonnés. La coordination nous permet d'exécuter nos mouvements de manière rapide, claire et harmonieuse. Le cervelet est 25
  • 27. la structure cérébrale responsable des mouvements coordonnés : marcher, tenir un verre ou participer à une soirée dansante. Il aide à faire en sorte que nos mouvements soient cohérents avec ce que nous font percevoir nos sens. Schéma représentant la coordination I.3.5. La perception Capacité d'interprétation des stimuli de notre environnement. La perception est chargée d'identifier et de donner un sens à l'information que nous recevons de nos organes sensoriels à partir de ce que nous connaissons déjà du monde. La perception est un processus qui peut venir de différents sens (comme la vue, l'ouïe, le toucher...). Les aires cérébrales de l'association sont responsables de l'unification des informations perçues par les différents organes sensoriels afin que nous puissions interagir efficacement avec les stimuli externes, quel que soit l'organe sensoriel stimulé. Un processus d'assimilation et de compréhension des informations reçues sera nécessaire pour que le processus perceptif se déroule correctement. Exemple de perception : est-ce un canard ou un lapin ? 26
  • 28. I.3.6. Le raisonnement Capacité à traiter efficacement (ordonner, mettre en relation...) les informations acquises. Grâce aux fonctions exécutives, nous pouvons accéder à l'information acquise et la manipuler pour atteindre des objectifs complexes. Cet ensemble de processus supérieurs nous permet de mettre en relation, classer, ordonner et planifier nos idées ou nos actions en fonction de nos besoins. Ils nous permettent donc d'être flexibles et de nous adapter à l'environnement. Les fonctions exécutives nous permettent d'être efficaces dans notre travail quotidien, de résoudre des problèmes et d'atteindre nos objectifs, même si le plan initial est modifié. I.4. Synthèse Dans cette première partie, il est décrit le mouvement de la tête au football, les différentes zones anatomiques directement en lien avec la zone d’impact du ballon lors d’un jeu de tête. Ainsi que les différents aspects cognitifs, qui seront abordés lors du protocole de recherche, afin de corréler les différents résultats cognitifs avec les frappes de tête aux football. Dans la deuxième partie, il y est décrit la méthode et le matériel utilisés pour répondre à la problématique. Accompagné du protocole de recherche, qui consiste à faire une étude sur deux groupes randomisés avec des étudiants du Collège Ostéopathique de Bordeaux ( COB ). 27
  • 29. II.Matériel et méthode II.1. Présentation À travers cette étude, on cherche à démontrer si l'ostéopathie peut diminuer l’affaiblissement des performances cognitives des joueurs de football suite à l’exercice répétés des frappes de têtes. Pour cela, nous utilisons une évaluation cognitive comme matériels scientifiques. A l’aide de ces tests réguliers, on pourra obtenir un suivi précis durant les 2 mois d'études et constater, si oui ou non, l'ostéopathie peut améliorer les performances cognitives du footballeur. Les critères d’inclusion de cette étude étaient : être majeur, étudiant COB. Les critères d’exclusion de cette étude étaient : personne présentant une blessure, ATCD wiplash/ trauma cranien / trauma cervical/ médicamentation psychotrope. patho cervicale et crânienne ( céphalé, migraineux : inclus ) Pour cela, une expérience, incluant neuf personnes répartis de façon aléatoire en deux groupes, a été créée. Le groupe témoin est composé de quatres participants, et le groupe de sujet est composé de cinq participants. le matériel utilisé est : - un ballon de foot : réplique du ballon utilisé lors de l’euro 2016 en France, gonflé à une pression de 0.8 bar en conformité aux règles du football. - des licences d’évaluation cognitive général ( CAB ) du site cognifit.com Les 9 participants représentent un panel de jeunes sportifs, mais pas forcément footballeurs. Cette expérience se passe en deux étapes, sur une durée de deux mois : - la première : tous les participants effectuent trois tests cognitifs chacun, à hauteur d’un test par semaine, afin d’obtenir une moyenne de tous leurs résultats. Le premier test ne sera pas pris en compte dans la moyenne, car la compréhension des exercices peut biaiser les résultats obtenus. 28
  • 30. - Dans un deuxième temps, chaque participant pratique un entraînement de frappe de tête avec le ballon, pour une durée de deux fois par semaine pendant trois semaines. Un des deux groupes est accompagné d’une prise en charge ostéopathique globale d’une durée de 45 minutes une fois par semaine, en supplément des frappes de têtes. Durant cette phase, les participants continuent d'être évalués, une fois par semaine, avec le test cognitif. Après les trois semaines d’entrainements, on évalue l'évolution des résultats cognitif des cinq catégories par participants, afin d’obtenir la moyenne d’évolution des participants durant la durée de l'étude. À l’aide de ces données, nous utiliserons un tableau pour comparer le groupe témoin avec le groupe sujet, ce tableau nous permettra de répondre à la problématique II.2. Réalisation des entrainements Les entraînements sont réalisés deux fois par semaine après que chaque participant aies obtenues leurs moyennes cognitives. Les entraînements consistent à envoyer le ballon en direction du participant pour qu’il nous le renvoie en frappant le ballon avec la tête. pour diminuer au maximum les biais, chaque entraînements s’est déroulé de la même façon : - distance de 5 mètres entre le passeur et le participant. - Chaque entraînement consiste à faire 50 têtes. - Le passeur est toujours la même personne, afin d’éviter au maximum de changer le geste d’envoie du ballon. - la posture adéquate et le bon geste pour frapper le ballon avec la tête à été rappelé à chaque début de séance. 29
  • 31. II.3. Les différents évaluations cognitive les différents tests utilisés qui ont permis d’évaluer chaque participant : l’attention, la mémoire, la coordination, la perception, le raisonnement. II.3.1. L’attention Voici les capacités cognitives qui constituent l'attention et qui seront calculées dans l'Évaluation Cognitive Générale de CogniFit.com : Attention Partagée, Concentration, Inhibition, Actualisation. II.3.1.1. L’attention partagée C’est la capacité de prêter attention à plus d'un stimulus ou d'une activité en même temps. Cette évaluation a été élaborée à partir d'un test classique appelé Stroop Test (Stroop, 1935). Les participants ont dû effectuer deux activités en même temps, ce qui les a obligés à diviser leurs focus attentionnels pour répondre simultanément aux deux activités. Test de Simultanéité DIAT-SHIF Une balle blanche apparaît à l'écran. L’objectif est de suivre le mouvement aléatoire de la balle avec le curseur de la souris. En même temps, il faut appuyer sur la barre d'espace du clavier lorsque le mot qui apparaît à l'écran correspond à la couleur des lettres du mot. 30
  • 32. II.3.1.2. La concentration C’est la capacité de centrer notre attention sur un stimulus, un objectif, quelle que soit sa durée. Les tâches d'évaluation ont été basées sur le Test de performance continue classique de Conners (Conners, s. d.), le Test des variables de l'attention (Leark et al., s. d.) et la Tâche d'organisation visuelle de Hooper (Ricker & Axelrod, 1995). Test de négligence FOCU-SHIF Dans ce test, il faut cliquer sur les billes lorsqu’elles deviennent jaune. Si elles deviennent rouges, il ne faut pas cliquer dessus. II.3.1.3. L’inhibition C’est la capacité de contrôler les réactions impulsives ou automatiques et de générer des réponses basées sur l'attention et le raisonnement. Les tâches d'évaluation de l'inhibition CogniFit ont été créées à partir du test Stroop (Stroop, 1935), du test des variables d'attention (Leark et al., s. d.) et du test de performance continue (Conners, s. d.). Au cours de ces activités, les stimuli vont générer une tendance de réponse que les participants devront couper ou inhiber le moment venu. 31
  • 33. Test de Traitement REST-INH Dans un premier temps, il faut signaler avec la souris celui de plus grande taille et dans un deuxième temps il faut indiquer celui contenant la numération la plus grande. II.3.1.4. L’actualisation C’ est la capacité de surveiller la conduite que nous avons et de veiller à ce qu'elle soit conforme afin de mener à bien le plan d'action préparé. L'évaluations de l’actualisation est basées sur différents tests : le Stroop Test (Stroop, 1935), le NEPSY (Korkman et al., 2012), le Test of Memory Malingering (Teichner, 2004), le Test of Variables of Attention (Leark et al., s. d.) et le Wisconsin Card Triing Test (Nyhus & Barceló, 2009). Afin d'effectuer ces tests, les participants doivent constamment vérifier si leurs réponses correspondent aux besoins de la tâche et, dans le cas contraire, les adapter. II.3.2. La mémoire Voici les domaines qui composent la mémoire et qui seront évalués dans l'Évaluation Cognitive de CogniFit : Mémoire Auditive à Court-terme, Mémoire Contextuelle, Mémoire à court-terme, Mémoire Non-verbale, Mémoire Visuelle à Court Terme, Mémoire de Travail, Dénomination. 32
  • 34. II.3.2.1 La mémoire Auditive à Court-terme C’est la capacité à se souvenir à court terme des informations auditives que nous recevons de l'environnement. Pour évaluer la mémoire auditive à court terme, l’évaluation est basé sur le test de l'échelle de mémoire de Wechsler (Chlebowski, 2011) à chiffres directs et inverses, du test de performance continue (Conners, s. d.)et du King Auditory Verbal Learning Test (Bean, 2011). Dans ce test, les participants devront conserver les informations auditives pendant une courte période de temps. Test Séquentiel WOM-ASM L’objectif est de mémoriser la plus grande quantité de numéros qui apparaissent dans une série tout en évitant de commettre des erreurs en reproduisant par la suite la série de chiffres. II.3.2.2. La Mémoire Contextuelle C’est la capacité de mémoriser et d' identifier la source réelle d'un souvenir spécifique. Les tâches de mémoire contextuelle ont été inspirées du Contextual Memory Test classique de Toglia (Contextual Memory Test, 1993), du Test of Memory Malingering (Teichner, 2004), du NEPSY (Korkman et al., 2012) et du Test of Variables of Attention (Leark et al., s. d.). Dans ce test, les participants devront conserver les informations dans leurs mémoires pour les 33
  • 35. récupérer même si l'entrée sensorielle (vue ou audition) ne coïncide pas avec l'épisode d'apprentissage. II.3.2.3. La Mémoire à court-terme C’est la capacité de conserver une petite quantité d'information pendant une courte période de temps. Les tâches qui mesure la mémoire à court terme s'inspirent de l'échelle Wechsler Memory Scale (Chlebowski, 2011), du Test of Memory Malingering (Teichner, 2004), de la Tower of London (Marchegiani et al., 2010) et du Continuous Performance Test (Conners, s. d.). Pour résoudre ces tâches,les participants doivent conserver une quantité croissante d'informations pendant une courte période de temps. Test de Concentration VISMEM-PLAN L’objectif est de se souvenir d'une série de stimulis représenté par les pastilles jaunes s’allumant les une apres les autres, puis de reproduire la série dans le même ordre. II.3.2.4. La Mémoire Non-verbale C’est la capacité d'encoder, de stocker et de récupérer des souvenirs au sujet des visages, des formes et des images, des mélodies, des sons et des bruits, des odeurs, des goûts et des sensations. Cette tâche est basée sur le test de performance continue (Conners, s. d.), le test de simulation de la mémoire (Teichner, 2004), le test d'organisation visuelle (Ricker & Axelrod, 1995), le 34
  • 36. NEPSY (Korkman et al., 2012), la Tour de Londres(Marchegiani et al., 2010) et le test Corsi Cube Wechsler Memory Scale (Chlebowski, 2011). Les participants auront besoin de mémoriser des informations visuelles avec un contenu verbal minimal ou inexistant pour les reproduire plus tard. II.3.2.5. La mémoire visuelle à court terme C’est la capacité de conserver une petite quantité d'informations visuelles telles que des lettres, des mots, etc. pendant une courte période de temps. Ce test cognitif est basé sur le test Corsi Cube du Wechsler Memory Scale (Chlebowski, 2011), le Test of Memory Malingering (Teichner, 2004) et la Tower of London (Marchegiani et al., 2010). Au cours de la tâche, les participants devront garder à l'esprit les informations visuelles et les reproduire. II.3.2.6. La mémoire de travail C’est la capacité de conserver et de manipuler l'information nécessaire à des tâches cognitives complexes. Les tâches qui mesurent la mémoire de travail sont basées sur le Continuous Performance Test (Conners, s. d.), le Wechsler Memory Scale (Chlebowski, 2011) direct digit test, le Test of Memory Malingering (Teichner, 2004), le Visual Organisation Task (Ricker & Axelrod, 1995), le Test of Variables of Attention (Leark et al., s. d.), le NEPSY (Korkman et al., 2012) et la Tower of London (Marchegiani et al., 2010). Au cours du développement de ces activités, il sera nécessaire que les participants retiennent et manipulent une partie des informations qui leurs sont présentées. 35
  • 37. Test de Reconnaissance WOM-REST Trois figures apparaissent successivement à l'écran au début, l’objectif est de détecter quelle est la série des trois objets présentés antérieurement le plus rapidement possible. II.3.2.7. La dénomination C’est la capacité d'accéder à un mot de notre vocabulaire pour nommer un concept. Les tâches qui évaluent la dénomination ont pour références le NEPSY (Korkman et al., 2012), le Test of Memory Malingering (Teichner, 2004)et le Test of Variables of Attention (Leark et al., s. d.). Les participants devront être capables de nommer les objets ou les mots qui apparaissent à l'écran, ainsi que de reconnaître leur son. II.3.3. La coordination Les capacités cognitives qui composent la coordination et qui seront calculées dans l'Évaluation Cognitive de CogniFit sont la coordination motrice et le temps de Réaction II.3.3.1. La coordination motrice La coordination œil-main est la capacité d'effectuer des activités dans lesquelles nous utilisons simultanément les yeux et les mains. Le test pour évaluer cette capacité s'inspire du test classique de tri des cartes du Wisconsin (Nyhus & Barceló, 2009), du test Stroop (Stroop, 1935), du test des variables de l'attention 36
  • 38. (Leark et al., s. d.) et du test d'organisation visuelle (Ricker & Axelrod, 1995). Bon nombre de ces tâches exigent que les participants déplacent habilement le curseur sur les stimuli à l'écran, ce qui exige leurs coordinations œil-main. Test de Synchronisation UPDA-SHIF Dans ce test il faut Coordonner le pointeur de la souris avec le mouvement de la balle aussi précisément que possible et suivre sa trajectoire aléatoire. II.3.3.2. Le temps de réaction C’est la capacité de percevoir et de traiter un stimulus simple et d' y répondre, comme répondre rapidement et efficacement à une question spécifique. . Les tests qui mesurent le temps qu'il faut pour donner une réponse sont basés sur le NEPSY (Korkman et al., 2012), le Test des variations de l'attention (Leark et al., s. d.), le Test de performance continue (Conners, s. d.), le Test de simulation de mémoire (Teichner, 2004), le Test d'organisation visuelle(Ricker & Axelrod, 1995), le Wisconsin Card Sorting Test (Nyhus & Barceló, 2009), le tests Wechsler Memory Scale (Chlebowski, 2011), Tower of London (Marchegiani et al., 2010) et le Stroop Test (Stroop, 1935). 37
  • 39. II.3.4. La perception Voici les capacités cognitives qui forment la perception et qui seront calculées dans l'Évaluation Cognitive CogniFit : Perception Auditive, Estimation, Reconnaissance, Perception Spatiale, Perception Visuelle, Balayage Visuel. II.3.4.1. La perception auditive C’est la capacité de recevoir et d'interpréter l'information qui parvient à nos oreilles par des ondes de fréquence audibles. Les tests utilisés pour évaluer la perception auditive des participants sont basés sur l'évaluation NEPSY classique (Korkman et al., 2012), le Test of Memory Malingering (Teichner, 2004)et le Test of Variables of Attention (Leark et al., s. d.). Toutes ces tâches exigent que les participants écoutent certaines informations auditives pertinentes afin d'atteindre les objectifs. Test d'Identification COM-NAM l’objectif est de se souvenir si l'image a déjà été présentée en amont sous forme d'image ou de son. 38
  • 40. II.3.4.2. L’estimation C’est la capacité de prédire ou de générer une réponse lorsque la solution n'est pas disponible. Dans ces activités, les participants doivent donner une réponse qu’ils croient correcte ou au plus proche de la réalité. En fonction de la tâche, ils doivent estimer différents attributs du stimulus, que ce soit sa vitesse, son trajet, sa distance ou sa durée. II.3.4.3. La reconnaissance C’est la capacité d'identifier les stimuli perçus antérieurement (situations, personnes, objets, etc.). Cette tâche s'inspire du Test de performance continue (Conners, s. d.), du Test de simulation de la mémoire (Teichner, 2004), du Test d'organisation visuelle (Ricker & Axelrod, 1995), du Test des variables de l'attention (Leark et al., s. d.) et du NEYPSY (Korkman et al., 2012). Les participants devront savoir si le stimulus qui leur est présenté, leur a déjà été présenté antérieurement pour réussir ces tests. II.3.4.4. La perception spatiale C’est la capacité d'être conscient de notre relation avec notre environnement. Les tâches d'évaluation qui mesurent la perception spatiale ont été inspirées du test classique de la Tour de Londres (Marchegiani et al., 2010), du test Hooper Hooper Visual Organisation Task (Ricker & Axelrod, 1995), du test Wechsler Memory Scale (Chlebowski, 2011) à chiffres directs et indirects, du Test of Memory Malingering (Teichner, 2004), du Test of Variables of Attention (Leark et al., s. d.) et du Test Conners Continuous Performance (Conners, s. d.). Une bonne identification des positions et des distances des stimuli sera nécessaire pour réussir ces tests. 39
  • 41. Test de Résolution REST-SPER Il faut cliquer avec la souris de l'ordinateur sur chaque objet le plus rapidement possible et sur la bonne forme. II.3.4.5. La perception visuelle C’est la capacité d'interpréter l'information que la lumière du spectre visible fait parvenir à nos yeux. Cette tâche d'évaluation s'inspire de la méthode d'évaluation Frosting Developmental Test of Visual Perception (Brown & Murdolo, 2015), qui intègre la perception visuelle et le visomotorisme, complétant les notions de l'évaluation classique Korkman, Kirk et Kemp (Korkman et al., 2012). Ils ont également des caractéristiques du Stroop Test (Stroop, 1935), du Wisconsin Card Sorting Test (Nyhus & Barceló, 2009), du Test of Memory Malingering (Teichner, 2004) et du Test of Variables of Attention (Leark et al., s. d.). Les participants doivent être capables d'identifier correctement les images qui apparaissent à l'écran afin d'y répondre correctement. II.3.4.6. Le balayage visuel C’est la capacité de rechercher activement et efficacement des stimuli pertinents autour de nous par la vue. Les tests utilisés se fondent sur le Test des Variables d'Attention (Leark et al., s. d.), la Tâche d'Organisation Visuelle (Ricker & Axelrod, 1995), la Tour de Londres (Marchegiani et al., 2010), le Test de Performance Continue (Conners, s. d.)et le Test of Memory Malingering 40
  • 42. (Teichner, 2004). Dans chacune de ces tâches, les participants doivent trouver un stimulus précis parmi d'autres distracteurs. Test de Programmation VIPER-PLAN L’objectif est de rejoindre l’étoile le plus rapidement possible en faisant le moins de mouvements possible en un temps de 30 secondes à une minute environ. II.3.5 Le raisonnement Les capacités cognitives qui composent les fonctions exécutives et qui seront calculées dans l'Évaluation cognitive de CogniFit : la Planification, la Vitesse de Traitement et la Flexibilité cognitive. II.3.5.1. La planification C’est la capacité d'organiser mentalement la meilleure façon d'atteindre un but dans le futur. Lorsque nous organisons une histoire dans notre tête pour la raconter plus tard, par exemple. Les tâches d'évaluation sont basées sur plusieurs tests : la Tour de Londres (Marchegiani et al., 2010), la Tâche d'organisation visuelle (Ricker & Axelrod, 1995), le Test of Memory Malingering (Teichner, 2004) et le test Wechsler Memory Scale (Chlebowski, 2011). Les participants doivent anticiper leurs mouvements aux stimulis et s'arrêter pour réfléchir à la façon dont ils vont organiser leurs réponses est essentiel pour réduire le nombre d'erreurs et résoudre correctement les tâches qui mesurent la planification. 41
  • 43. 42
  • 44. II.3.5.2. La vitesse de traitement C’est la capacité de traiter l'information rapidement et automatiquement. Les tâches d'évaluation mesurent la vitesse de traitement dans une grande variété de tests, qui ont été basés sur le Continuous Performance Test (Conners, s. d.), certains tests Wechsler Memory Scale (Chlebowski, 2011), le Test of Variables of Attention (Leark et al., s. d.), le Visual Organisation Task (Ricker & Axelrod, 1995), le Test of Memory Malingering (Teichner, 2004), la Tower of London (Marchegiani et al., 2010), le NEPSY (Korkman et al., 2012), le Test Stroop (Stroop, 1935) et le Wisconsin Card Sorting Test (Nyhus & Barceló, 2009). Le temps nécessaire pour traiter et analyser les stimuli avec lesquels les participants doivent interagir sera crucial dans l'accomplissement de ces tâches. Test d'Équivalences INH-REST L’objectif est de cliquer sur la touche "espace" du clavier seulement si le nom de la couleur correspond à la couleur de laquelle il est écrit. II.3.5.3. La flexibilité cognitive La flexibilité cognitive ou flexibilité mentale peut être définie comme la capacité de notre cerveau à adapter notre comportement et notre pensée à des situations nouvelles, changeantes ou inattendues. Les tâches qui mesurent la flexibilité cognitive sont basées sur différents tests : Test de Stroop (Stroop, 1935), Continous Performance Test (Conners, s. d.) et Wisconsin Card Sorting Test (Nyhus & Barceló, 2009), qui permettent d'évaluer avec précision la capacité des participants à s'adapter à l'environnement et aux changements de l'environnement. 43
  • 45. III. Résultats et discussion III.1. Résultats Pour la présentation des résultats, il y est d’abord décrit les scores obtenues par chaque participant en commençant avec le groupe témoin, n’ayant pas reçu de traitement ostéopathique durant l'expérience. puis les participants ayant reçu une prise en charge ostéopathique régulière. Ensuite, après avoir présenté les résultats des neufs participants, il y est décrit les résultats des deux groupes, avec pour terminer une comparaison de leurs résultats. III.1.1. Participant 1 ( groupe témoin ) Le premier participant est une femme de 23 ans, étudiante au College ostéopathique de bordeaux. Après les trois semaines d'entraînements, on constate pour : - Le raisonnement : une augmentation des résultats de 5,2% par rapport à sa moyenne. - La mémoire : une augmentation des résultats de 10,7% par rapport à sa moyenne. - L’attention : une diminution des résultats de 13,2% par rapport à sa moyenne. - La coordination : une diminution des résultats de 6,1% par rapport à sa moyenne. - La perception : une augmentation des résultats de 18% par rapport à sa moyenne. L’évolution moyenne du participant 1 augmente de 2,92% par rapport à sa moyenne durant les 3 semaines d’entrainements. 44
  • 46. III.1.2. Participant 2 ( groupe témoin ) : Le deuxième participant est un homme de 24 ans, étudiant au Collège ostéopathique de bordeaux. Après les trois semaines d'entraînements, on constate pour : - Le raisonnement : une diminution des résultats de 14,6% par rapport à sa moyenne. - La mémoire : une diminution des résultats de 8,2% par rapport à sa moyenne. - L’attention : une augmentation des résultats de 5,2% par rapport à sa moyenne. - La coordination : une diminution des résultats de 7,5% par rapport à sa moyenne. - La perception : une augmentation des résultats de 7,5% par rapport à sa moyenne. L’évolution moyenne du participant 2 diminue de 2,92% par rapport à sa moyenne durant les 3 semaines d’entrainements. 45
  • 47. III.1.3. Participant 3 ( groupe témoin ) Le troisième participant est une femme de 22 ans, étudiante au Collège ostéopathique de bordeaux. Après les trois semaines d'entraînements, on constate pour : - Le raisonnement : une augmentation des résultats de 23,5% par rapport à sa moyenne. - La mémoire : une augmentation des résultats de 16,2% par rapport à sa moyenne. - L’attention : une diminution des résultats de 4,9% par rapport à sa moyenne. - La coordination : une augmentation des résultats de 8,2% par rapport à sa moyenne. - La perception : une diminution des résultats de 1% par rapport à sa moyenne. L’évolution moyenne du participant 3 augmente de 8,40% par rapport à sa moyenne durant les 3 semaines d’entrainements. 46
  • 48. III.1.4. Participant 4 ( groupe témoin ) Le deuxième participant est un homme de 25 ans, étudiant au Collège ostéopathique de bordeaux. Après les trois semaines d'entraînements, on constate pour : - Le raisonnement : une augmentation des résultats de 2,6% par rapport à sa moyenne. - La mémoire : une diminution des résultats de 2,2% par rapport à sa moyenne. - L’attention : une diminution des résultats de 12,6% par rapport à sa moyenne. - La coordination : une augmentation des résultats de 0,8% par rapport à sa moyenne. - La perception : une augmentation des résultats de 0,6% par rapport à sa moyenne. L’évolution moyenne du participant 4 diminue de 2,16% par rapport à sa moyenne durant les 3 semaines d’entrainements. 47
  • 49. III.1.5. Participant 5 ( groupe sujet ) Le cinquieme participant est une femme de 27 ans, étudiante au Collège ostéopathique de bordeaux. Après les trois semaines d'entraînements, on constate pour : - Le raisonnement : une augmentation des résultats de 17,4% par rapport à sa moyenne. - La mémoire : une augmentation des résultats de 26,8% par rapport à sa moyenne. - L’attention : une augmentation des résultats de 20,3% par rapport à sa moyenne. - La coordination : une augmentation des résultats de 16,3% par rapport à sa moyenne. - La perception : une augmentation des résultats de 10,6% par rapport à sa moyenne. L’évolution moyenne du participant 5 augmente de 18,28% par rapport à sa moyenne durant les 3 semaines d’entrainements. 48
  • 50. III.1.6. Participant 6 ( groupe sujet ) Le sixième participant est un homme de 29 ans, étudiant au Collège ostéopathique de bordeaux. Après les trois semaines d'entraînements, on constate pour : - Le raisonnement : une augmentation des résultats de 7,7% par rapport à sa moyenne. - La mémoire : une augmentation des résultats de 16,5% par rapport à sa moyenne. - L’attention : une diminution des résultats de 9,8% par rapport à sa moyenne. - La coordination : une augmentation des résultats de 9,7% par rapport à sa moyenne. - La perception : une augmentation des résultats de 11,5% par rapport à sa moyenne. L’évolution moyenne du participant 6 augmente de 7,12% par rapport à sa moyenne durant les 3 semaines d’entrainements. 49
  • 51. III.1.7. Participant 7 ( groupe sujet ) Le septieme participant est une femme de 24 ans, étudiante au Collège ostéopathique de bordeaux. Après les trois semaines d'entraînements, on constate pour : - Le raisonnement : une augmentation des résultats de 9,7% par rapport à sa moyenne. - La mémoire : une diminution des résultats de 2,4% par rapport à sa moyenne. - L’attention : une augmentation des résultats de 3,5% par rapport à sa moyenne. - La coordination : une augmentation des résultats de 18,1% par rapport à sa moyenne. - La perception : une augmentation des résultats de 24,1% par rapport à sa moyenne. L’évolution moyenne du participant 7 augmente de 10,6% par rapport à sa moyenne durant les 3 semaines d’entrainements. 50
  • 52. III.1.8. Participant 8 ( groupe sujet ) Le huitième participant est un homme de 28 ans, étudiant au Collège ostéopathique de bordeaux. Après les trois semaines d'entraînements, on constate pour : - Le raisonnement : une diminution des résultats de 23,1% par rapport à sa moyenne. - La mémoire : une augmentation des résultats de 14,1% par rapport à sa moyenne. - L’attention : une diminution des résultats de 0,7% par rapport à sa moyenne. - La coordination : une diminution des résultats de 3% par rapport à sa moyenne. - La perception : une augmentation des résultats de 18,5% par rapport à sa moyenne. L’évolution moyenne du participant 8 augmente de 1,16% par rapport à sa moyenne durant les 3 semaines d’entrainements. 51
  • 53. III.1.9. Participant 9 ( groupe sujet ) Le neuvieme participant est une femme de 25 ans, étudiante au Collège ostéopathique de bordeaux. Après les trois semaines d'entraînements, on constate pour : - Le raisonnement : une augmentation des résultats de 25,2% par rapport à sa moyenne. - La mémoire : une augmentation des résultats de 10,9% par rapport à sa moyenne. - L’attention : une augmentation des résultats de 1,3% par rapport à sa moyenne. - La coordination : une augmentation des résultats de 40,1% par rapport à sa moyenne. - La perception : une augmentation des résultats de 37,6% par rapport à sa moyenne. L’évolution moyenne du participant 9 augmente de 23,02% par rapport à sa moyenne durant les 3 semaines d’entrainements. 52
  • 54. III.1.10. Résultat des deux groupes Pour le groupe témoin, on obtient les moyennes d’évolutions suivante : - Le raisonnement : une augmentation globale de 4,18% pour ce groupe. - La mémoire : une augmentation globale de 4,13% pour ce groupe. - L’attention : une diminution globale de 6,38% pour ce groupe. - La coordination : une diminution globale de 1,15% pour ce groupe. - La perception : une augmentation globale de 6,78% pour ce groupe. 53
  • 55. Pour le groupe sujet, on obtient les moyennes d’évolutions suivante : - Le raisonnement : une augmentation globale de 7,38% pour ce groupe. - La mémoire : une augmentation globale de 13,18% pour ce groupe. - L’attention : une augmentation globale de 2,92% pour ce groupe. - La coordination : une augmentation globale de 16,24% pour ce groupe. - La perception : une augmentation globale de 20,46% pour ce groupe. 54
  • 56. III.2. Discussion À travers cette étude, l’objectif était de savoir si une prise en charge ostéopathique régulière chez le footballeur permettait de réduire l’affaiblissement cognitif provoqué par des jeux de tête. Dans un premier temps, il est analysé la différence d’évolutions de chaque thème cognitif. Puis un second temps, il est analysé la différence d’évolutions cognitive général de chaque groupe. Pour affirmer qu’une différence de résultats entre chaque groupe soit significative, il est utilisé le test statistique T-student, et le score obtenue de la P-value doit être inférieure à 0,05. Analyse des résultats spécifique par thème cognitif Pour le raisonnement, on retrouve une augmentation de 4,18% pour le groupe témoin et une augmentation de 7,38% pour le groupe sujet. On obtient une P-value de 0,78; indiquant que la 55
  • 57. différence entre les résultats des deux groupes n’est pas significative et ne permet pas de vérifier l'hypothèse qu’une prise en charge ostéopathique améliore le raisonnement. Pour la mémoire, on retrouve une augmentation de 4,13% pour le groupe témoin et une augmentation de 13,18% pour le groupe sujet. On obtient une P-value de 0,26; indiquant que la différence entre les résultats des deux groupes n’est pas significative et ne permet pas de vérifier l'hypothèse qu’une prise en charge ostéopathique améliore la mémoire. Pour l’attention, on retrouve une diminution de 6,36% pour le groupe témoin et une augmentation de 2,92% pour le groupe sujet. On obtient une P-value de 0,9; indiquant que la différence entre les résultats des deux groupes n’est pas significative et ne permet pas de vérifier l'hypothèse qu’une prise en charge ostéopathique améliore l’attention. Pour la coordination, on retrouve une diminution de 1,15% pour le groupe témoin et une augmentation de 16,24% pour le groupe sujet. On obtient une P-value de 0,07; indiquant que la différence entre les résultats des deux groupes n’est pas significative et ne permet pas de vérifier l'hypothèse qu’une prise en charge ostéopathique améliore la coordination. Pour la perception, on retrouve une augmentation de 6,28% pour le groupe témoin et une augmentation de 20,46% pour le groupe sujet. On obtient une P-value de 0,06; indiquant que la différence entre les résultats des deux groupes n’est pas significative et ne permet pas de vérifier l'hypothèse qu’une prise en charge ostéopathique améliore la perception. Analyse des résultats globaux L’évolution des résultats obtenue pour le groupe témoin ne dépasse pas les 7% d’augmentation, alors que le groupe d'étude comprend quatre thèmes au-delà de 7% d’augmentation. Le test statistique T-student obtient un score de P-value arrondie à 0,03 en comparant l'évolution cognitive du groupe témoin au groupe sujet. 56
  • 58. On constate que la P-value est inférieur à 0,05 quand on compare de façon globale les résultats obtenus entre les deux groupes. On peut déduire qu’il y a une différence significative sur l’évolution des résultats cognitives obtenues entre le groupe témoin et le groupe d’étude, durant les trois semaines d’entrainements. L’analyse de chaque thèmes ne donne pas des résultats significatifs, mais lorsqu’on analyse les résultats de façon globale, l’apport de l'ostéopathie à pu apporter une différence significative entre les deux groupes. Ces résultats nous ramènent au concept de globalité ostéopathique. Néanmoins, cette étude n’est pas représentative de la réalité, elle comporte beaucoup de biais. Au vu de la situation sanitaire actuelle, lors de la phase d'expérience qui s’est déroulée de janvier 2021 à mars 2021, la pratique du football était difficile à mettre en place. La reproduction des têtes ne s’est faite que sur un envoi du ballon avec les mains sur une distance de cinq mètres. Ceci n’est pas représentatif du jeu de tête, qui peut être pratiqué pendant un entraînement ou un match avec un club de football. Beaucoup d’autre variable entraient en jeu : - La force du ballon n’était pas toujours exactement la même - La force du coup de tête du participant varie. - Les résultats cognitif ont pu varier en fonction de la concentration ou de la fatigue du participant. - La répétition des tests cognitifs chaque semaine entraînait un apprentissage des exercices et cela à pu provoquer une altération des résultats obtenus. - La durée de l’étude sur six semaines à entraîner quelques découragement et lassitude de la part de certains candidats, et l’abandon du dixième candidats. Malgré la présence de nombreux biais, les résultats ont permis de démontrer que l'ostéopathie permet de réduire l’affaiblissement cognitif des footballeurs. Pour améliorer cette recherche et la rendre plus significative, il serait intéressant de suivre pendant une saison entière un ou plusieurs clubs de football avec un effectif plus grand. Ceci permettrait d’analyser les résultats sur une plus longue durée avec un effectif et des résultats plus significatifs. 57
  • 59. CONCLUSION À travers cette étude, l’objectif est de savoir si une prise en charge ostéopathique régulière chez le footballeur permet de réduire l’affaiblissement cognitif provoqué par le jeu de tête au football. Pour cela deux groupes randomisés sont créés : un groupe témoin de quatre participants et un groupe d'études de cinq participants. Le matériel utilisé est une évaluation cognitive générale du site cognifit.com, et un ballon de football. Ce test à permis de coter l’attention, le raisonnement, la perception, la mémoire et la coordination de chaque participant. L'expérience s’est déroulé sur six semaines : Chaque semaine, les participants effectuaient un test cognitif. Les trois premiers tests ont permis d’obtenir une moyenne des résultats cognitif par participant. Les trois dernières semaines, tous les participants ont commencé à faire deux entraînements de tête, à hauteur de cinquante têtes par entrainements. Et les participants du groupe d'études avaient en plus une prise en charge ostéopathique par semaine. À l’issue de cette expérience, les résultats cognitifs ont montré que l'évolution des résultats du groupe sujet avait une meilleur augmentation que le groupe témoin. À travers ce mémoire, les résultats ont permis de démontrer que l'ostéopathie permet de réduire l’affaiblissement cognitif des footballeurs, malgré les nombreux biais. Pour poursuivre cette recherche, il serait intéressant de suivre pendant une saison entière un ou plusieurs clubs de football avec un effectif plus grand. 58
  • 60. BIBLIOGRAPHIE Bean, J. (2011). Rey Auditory Verbal Learning Test, Rey AVLT. In J. S. Kreutzer, J. DeLuca, & B. Caplan (Éds.), Encyclopedia of Clinical Neuropsychology (p. 2174‑2175). Springer New York. https://doi.org/10.1007/978-0-387-79948-3_1153 Brown, T., & Murdolo, Y. (2015). The Developmental Test of Visual Perception—Third Edition (DTVP-3) : A Review, Critique, and Practice Implications. Journal of Occupational Therapy, Schools, & Early Intervention, 8(4), 336‑354. https://doi.org/10.1080/19411243.2015.1108259 Chlebowski, C. (2011). Wechsler Memory Scale All Versions. In J. S. Kreutzer, J. DeLuca, & B. Caplan (Éds.), Encyclopedia of Clinical Neuropsychology (p. 2688‑2690). Springer New York. https://doi.org/10.1007/978-0-387-79948-3_1163 Conners, C. K. (s. d.). Conners’ Continuous Performance Test II (CPT II V.5). 16. Contextual memory test. (1993). Therapy Skill Builders. Di Virgilio, T. G., Hunter, A., Wilson, L., Stewart, W., Goodall, S., Howatson, G., Donaldson, D. I., & Ietswaart, M. (2016). Evidence for Acute Electrophysiological and Cognitive Changes Following Routine Soccer Heading. EBioMedicine, 13, 66‑71. https://doi.org/10.1016/j.ebiom.2016.10.029 Kamina, P., Martinet, C., & Gouazé, A. (2013a). Anatomie clinique. Tome 2, Tome 2, (Vol. 2). Maloine. Kamina, P., Martinet, C., & Gouazé, A. (2013b). Anatomie clinique. Tome 5, Tome 5, (Vol. 5). Maloine. Korkman, M., Kirk, U., & Kemp, S. (2012). NEPSY - Second Edition [Data set]. American Psychological Association. https://doi.org/10.1037/t15125-000 Leark, R. A., Greenberg, L. M., Kindschi, C. L., Dupuy, T. R., & Hughes, S. J. (s. d.). T.O.V.A.® Professional Manual. 108. 59
  • 61. Marchegiani, A., Giannelli, M. V., & Odetti, P. R. (2010). The Tower of London test : A test for dementia. Aging & Mental Health, 14(2), 155‑158. https://doi.org/10.1080/13607860903228804 Nyhus, E., & Barceló, F. (2009). The Wisconsin Card Sorting Test and the cognitive assessment of prefrontal executive functions : A critical update. Brain and Cognition, 71(3), 437‑451. https://doi.org/10.1016/j.bandc.2009.03.005 Omalu, B. I., DeKosky, S. T., Minster, R. L., Kamboh, M. I., Hamilton, R. L., & Wecht, C. H. (2005). Chronic Traumatic Encephalopathy in a National Football League Player. Neurosurgery, 57(1), 128‑134. https://doi.org/10.1227/01.NEU.0000163407.92769.ED Poles sportifs. (s. d.). Consulté 28 mars 2021, à l’adresse http://www.ecoledefoot.fr/le_jeu_de_tete.php Ricker, J. H., & Axelrod, B. N. (1995). Hooper visual organization test : Effects of object naming ability. The Clinical Neuropsychologist, 9(1), 57‑62. https://doi.org/10.1080/13854049508402058 Sergueef, N. (2018). Le B.A. BA de l’ostéopathie crânienne : Principes et applications. https://www.sciencedirect.com/science/book/9782294751684 Still, A. T., & Tricot, P. (2013). Philosophie et principes mécaniques de l’ostéopathie. Stroop, J. R. (1935). Studies of interference in serial verbal reactions. Journal of Experimental Psychology, 18(6), 643‑662. https://doi.org/10.1037/h0054651 Sutherland, W. G., Sutherland, A. S., Lippincott, R. C., Lippincott, H. A., & Louwette, H. O. (2002). Textes fondateurs de l’ostéopathie dans le champ crânien. Teichner, G. (2004). The Test of Memory Malingering (TOMM) : Normative data from cognitively intact, cognitively impaired, and elderly patients with dementia. Archives of Clinical Neuropsychology, 19(3), 455‑464. https://doi.org/10.1016/S0887-6177(03)00078-7 60
  • 62. SOMMAIRE ANNEXES Scores participant 1 60 Scores participant 2 63 Scores participant 3 66 Scores participant 4 69 Scores participant 5 72 Scores participant 6 75 Scores participant 7 78 Scores participant 8 81 Scores participant 9 84 61
  • 63. ANNEXES Scores Participant 1 test 1 test 2 test 3 moyenne Raisonnement 511 657 620 638,5 vitesse de traitement 475 457 348 402,5 planification 329 737 763 750,0 flexibilité cognitive 730 776 748 762,0 mémoire 512 697 574 635,5 mémoire auditive a court-termes 718 474 283 378,5 mémoire non-verbale 394 710 688 699,0 mémoire a court termes 509 695 625 660,0 mémoire de travail 576 747 446 596,5 mémoire visuelle a court termes 184 741 743 742,0 dénomination 531 743 628 685,5 mémoire contextuelle 672 774 608 691,0 attention 494 617 606 611,5 concentration 106 81 49 65,0 actualisation 683 788 776 782,0 inhibition 385 800 800 800,0 attention partagée 800 800 800 800,0 coordination 574 650 587 618,5 coordination motrice 495 626 554 590,0 temps de réaction 653 675 620 647,5 perception 518 603 463 533,0 perception spatiale 695 748 746 747,0 balayage visuel 299 262 175 218,5 reconnaissance 323 678 248 463,0 estimation 493 450 434 442,0 perception visuelle 614 775 616 695,5 perception auditive 683 706 558 632,0 62
  • 64. test 4 test 5 test 6 moyenne 2 Raisonnement 701 691 624 672,00 vitesse de traitement 589 569 492 550,00 planification 744 800 595 713,00 flexibilité cognitive 770 705 783 752,67 mémoire 742 704 664 703,33 mémoire auditive a court-termes 765 417 729 637,00 mémoire non-verbale 708 800 487 665,00 mémoire a court termes 768 738 637 714,33 mémoire de travail 779 735 757 757,00 mémoire visuelle a court termes 649 782 368 599,67 dénomination 757 665 743 721,67 mémoire contextuelle 770 788 787 781,67 attention 485 492 615 530,67 concentration 65 81 78 74,67 actualisation 751 738 781 756,67 inhibition 350 350 800 500,00 attention partagée 771 800 800 790,33 coordination 595 607 541 581,00 coordination motrice 548 516 490 518,00 temps de réaction 641 698 592 643,67 perception 643 650 594 629,00 perception spatiale 793 781 774 782,67 balayage visuel 259 303 265 275,67 reconnaissance 701 665 733 699,67 estimation 543 636 262 480,33 perception visuelle 770 713 767 750,00 perception auditive 791 800 763 784,67 63
  • 65. pourcentage chang 1 pourcentage chang 2 pourcentage chang 3 moyenne -9,8 -8,2 2,3 -5,2 -46,3 -41,4 -22,2 -36,6 0,8 -6,7 20,7 4,9 -1,0 7,5 -2,8 1,2 -16,8 -10,8 -4,5 -10,7 -102,1 -10,2 -92,6 -68,3 -1,3 -14,4 30,3 4,9 -16,4 -11,8 3,5 -8,2 -30,6 -23,2 -26,9 -26,9 12,5 -5,4 50,4 19,2 -10,4 3,0 -8,4 -5,3 -11,4 -14,0 -13,9 -13,1 20,7 19,5 -0,6 13,2 0,0 -24,6 -20,0 -14,9 4,0 5,6 0,1 3,2 56,3 56,3 0,0 37,5 3,6 0,0 0,0 1,2 3,8 1,9 12,5 6,1 7,1 12,5 16,9 12,2 1,0 -7,8 8,6 0,6 -20,6 -22,0 -11,4 -18,0 -6,2 -4,6 -3,6 -4,8 -18,5 -38,7 -21,3 -26,2 -51,4 -43,6 -58,3 -51,1 -22,9 -43,9 40,7 -8,7 -10,7 -2,5 -10,3 -7,8 -25,2 -26,6 -20,7 -24,2 moy 1 moy 2 raisonnement 638,5 672 mémoire 635,5 703,33 attention 611,5 530,67 coordination 618,5 581 perception 533 629 64
  • 66. Scores Participant 2 test 1 test 2 test 3 moyenne Raisonnement 635 649 680 664,5 vitesse de traitement 714 561 602 581,5 planification 538 653 685 669 flexibilité cognitive 653 733 753 743 mémoire 495 512 696 604 mémoire auditive a court-termes 455 226 586 406 mémoire non-verbale 438 515 653 584 mémoire a court termes 503 360 668 514 mémoire de travail 420 453 733 593 mémoire visuelle a court termes 476 542 662 602 dénomination 643 764 789 776,5 mémoire contextuelle 531 724 785 754,5 attention 506 646 605 625,5 concentration 235 198 208 203 actualisation 694 786 724 755 inhibition 296 800 800 800 attention partagée 800 800 690 745 coordination 483 536 521 528,5 coordination motrice 410 437 430 433,5 temps de réaction 556 636 612 624 perception 537 600 573 586,5 perception spatiale 632 659 779 719 balayage visuel 355 348 367 357,5 reconnaissance 320 445 656 550,5 estimation 628 675 51 363 perception visuelle 673 766 800 783 perception auditive 615 709 787 748 65
  • 67. test 4 test 5 test 6 moyenne Raisonnement 541 504 657 567,33 vitesse de traitement 467 139 660 422,00 planification 402 651 510 521,00 flexibilité cognitive 754 721 800 758,33 mémoire 542 550 572 554,67 mémoire auditive a court-termes 608 691 549 616,00 mémoire non-verbale 371 500 453 441,33 mémoire a court termes 396 649 412 485,67 mémoire de travail 725 545 726 665,33 mémoire visuelle a court termes 178 519 264 320,33 dénomination 784 508 800 697,33 mémoire contextuelle 730 437 800 655,67 attention 671 621 682 658,00 concentration 292 147 328 255,67 actualisation 792 738 800 776,67 inhibition 800 800 800 800,00 attention partagée 800 800 800 800,00 coordination 557 284 626 489,00 coordination motrice 505 387 531 474,33 temps de réaction 610 180 720 503,33 perception 697 498 696 630,33 perception spatiale 715 764 752 743,67 balayage visuel 499 316 465 426,67 reconnaissance 696 290 714 566,67 estimation 709 676 648 677,67 perception visuelle 762 550 800 704,00 perception auditive 800 390 800 663,33 66
  • 68. pourcentage chang 1 pourcentage chang 2 pourcentage chang 3 moyenne 18,6 24,2 1,1 14,6 19,7 76,1 -13,5 39,9 2,7 23,8 -1,5 3,0 -7,7 10,3 8,9 5,3 8,2 -49,8 -70,2 -35,2 36,5 14,4 22,4 23,0 -26,3 19,8 -22,3 8,1 -22,4 70,4 13,8 56,1 -1,0 34,6 -3,0 3,2 42,1 -6,0 -7,3 0,7 -9,0 -5,2 -43,8 27,6 -61,6 -4,9 2,3 -6,0 0,0 0,0 0,0 -7,4 -7,4 -7,4 -5,4 46,3 -18,4 7,5 -16,5 10,7 -22,5 2,2 71,2 -15,4 -18,8 15,1 -18,7 -7,5 0,6 -6,3 -4,6 -39,6 11,6 -30,1 -26,4 47,3 -29,7 -95,3 -86,2 -78,5 2,7 29,8 -2,2 -7,0 47,9 -7,0 raisonnement 664,5 567,33 mémoire 604 554,67 attention 625,5 658 coordination 528,5 489 perception 586,5 630,33 67
  • 69. Scores Participant 3 test 1 test 2 test 3 moyenne Raisonnement 669 558 505 531,5 vitesse de traitement 573 314 438 376 planification 635 560 275 417,5 flexibilité cognitive 800 800 800 800 mémoire 753 654 528 591 mémoire auditive a court-termes 753 687 628 657,5 mémoire non-verbale 745 558 310 434 mémoire a court termes 769 701 454 577,5 mémoire de travail 765 727 655 691 mémoire visuelle a court termes 692 655 263 459 dénomination 800 522 648 585 mémoire contextuelle 745 728 739 733,5 attention 629 629 495 562 concentration 116 133 137 135 actualisation 800 781 767 774 inhibition 800 800 274 537 attention partagée 800 800 800 800 coordination 690 611 650 630,5 coordination motrice 716 708 694 701 temps de réaction 663 515 606 560,5 perception 572 555 578 566,5 perception spatiale 700 654 684 669 balayage visuel 190 215 199 207 reconnaissance 667 630 604 617 estimation 341 616 546 581 perception visuelle 791 512 672 592 perception auditive 746 702 764 733 68
  • 70. test 4 test 5 test 6 moyenne Raisonnement 666 661 642 656,33 vitesse de traitement 514 588 482 528,00 planification 685 596 618 633,00 flexibilité cognitive 800 800 773 791,00 mémoire 756 688 617 687,00 mémoire auditive a court-termes 741 549 527 605,67 mémoire non-verbale 743 704 709 718,67 mémoire a court termes 774 655 676 701,67 mémoire de travail 779 741 557 692,33 mémoire visuelle a court termes 740 673 713 708,67 dénomination 724 708 544 658,67 memoire contextuelle 790 783 592 721,67 attention 505 634 465 534,67 concentration 154 134 135 141,00 actualisation 792 800 670 754,00 inhibition 276 800 276 450,67 attention partagée 800 800 778 792,67 cordination 728 724 595 682,33 coordination motrice 770 732 672 724,67 temps de réaction 687 716 519 640,67 perception 610 621 452 561,00 perception spatiale 704 688 700 697,33 balayage visuel 210 222 189 207,00 reconnaissance 649 699 284 544,00 estimation 574 646 661 627,00 perception visuelle 731 731 524 662,00 perception auditive 790 741 351 627,33 69
  • 71. pourcentage chang 1 pourcentage chang 2 pourcentage chang 3 -25,3 -24,4 -20,8 -36,7 -56,4 -28,2 -64,1 -42,8 -48,0 0,0 0,0 3,4 -27,9 -16,4 -4,4 -12,7 16,5 19,8 -71,2 -62,2 -63,4 -34,0 -13,4 -17,1 -12,7 -7,2 19,4 -61,2 -46,6 -55,3 -23,8 -21,0 7,0 -7,7 -6,7 19,3 10,1 -12,8 17,3 -14,1 0,7 0,0 -2,3 -3,4 13,4 48,6 -49,0 48,6 0,0 0,0 2,8 -15,5 -14,8 5,6 -9,8 -4,4 4,1 -22,6 -27,7 7,4 -7,7 -9,6 20,2 -5,2 -2,8 -4,6 -1,4 -7,2 8,7 -5,2 -13,3 54,0 1,2 -11,2 -13,8 -23,5 -23,5 11,5 -7,8 -1,1 52,1 raisonnement 531,5 656,33 mémoire 591 687 attention 562 534,67 cordination 630,5 682,33 perception 566,5 561 70
  • 72. Scores Participant 4 test 1 test 2 test 3 moyenne Raisonnement 603 639 679 659 vitesse de traitement 268 346 437 391,5 planification 787 770 800 785 flexibilité cognitive 754 800 800 800 mémoire 602 701 719 710 mémoire auditive a court-termes 528 546 567 556,5 mémoire non-verbale 584 592 612 602 mémoire a court termes 726 738 758 748 mémoire de travail 510 715 741 728 mémoire visuelle a court termes 754 762 775 768,5 dénomination 686 771 782 776,5 memoire contextuelle 427 783 800 791,5 attention 451 613 635 624 concentration 138 99 154 126,5 actualisation 580 755 788 771,5 inhibition 336 800 800 800 attention partagée 750 800 800 800 cordination 419 432 526 479 coordination motrice 417 365 455 410 temps de réaction 421 498 598 548 perception 521 650 688 669 perception spatiale 793 734 775 754,5 balayage visuel 372 286 394 340 reconnaissance 385 692 717 704,5 estimation 313 596 643 619,5 perception visuelle 719 794 800 797 perception auditive 548 800 800 800 71
  • 73. test 4 test 5 test 6 moyenne Raisonnement 665 611 752 676,00 vitesse de traitement 425 250 657 444,00 planification 800 783 800 794,33 flexibilité cognitive 769 800 800 789,67 mémoire 728 634 722 694,67 mémoire auditive a court-termes 690 420 464 524,67 mémoire non-verbale 588 598 800 662,00 mémoire a court termes 770 706 788 754,67 mémoire de travail 744 740 729 737,67 mémoire visuelle a court termes 762 756 800 772,67 dénomination 762 420 696 626,00 memoire contextuelle 779 800 777 785,33 attention 754 372 510 545,33 concentration 604 102 136 280,67 actualisation 776 366 768 636,67 inhibition 800 220 336 452,00 attention partagée 800 800 800 800,00 cordination 463 448 537 482,67 coordination motrice 330 494 368 397,33 temps de réaction 596 402 705 567,67 perception 718 665 636 673,00 perception spatiale 702 785 768 751,67 balayage visuel 661 301 394 452,00 reconnaissance 683 699 617 666,33 estimation 680 647 626 651,00 perception visuelle 793 757 757 769,00 perception auditive 787 800 653 746,67 72
  • 74. pourcentage chang 1 pourcentage chang 2 pourcentage chang 3 -0,9 7,3 -14,1 -8,6 36,1 -67,8 -1,9 0,3 -1,9 3,9 0,0 0,0 -2,5 10,7 -1,7 -24,0 24,5 16,6 2,3 0,7 -32,9 -2,9 5,6 -5,3 -2,2 -1,6 -0,1 0,8 1,6 -4,1 1,9 45,9 10,4 1,6 -1,1 1,8 -20,8 40,4 18,3 -377,5 19,4 -7,5 -0,6 52,6 0,5 0,0 72,5 58,0 0,0 0,0 0,0 3,3 6,5 -12,1 19,5 -20,5 10,2 -8,8 26,6 -28,6 -7,3 0,6 4,9 7,0 -4,0 -1,8 -94,4 11,5 -15,9 3,1 0,8 12,4 -9,8 -4,4 -1,0 0,5 5,0 5,0 1,6 0,0 18,4 raisonnement 659 676 mémoire 710 694,67 attention 624 545,33 cordination 479 482,67 perception 669 673 73
  • 75. Scores Participant 5 test 1 test 2 test 3 moyenne Raisonnement 516 544 525 534,5 vitesse de traitement 183 250 178 214,0 planification 584 681 641 661,0 flexibilité cognitive 781 800 755 777,5 mémoire 578 541 562 551,5 mémoire auditive a court-termes 495 357 404 380,5 mémoire non-verbale 406 462 393 427,5 mémoire a court termes 596 545 617 581,0 mémoire de travail 566 521 585 553,0 mémoire visuelle a court termes 568 602 669 635,5 dénomination 731 600 539 569,5 memoire contextuelle 683 695 725 710,0 attention 668 496 565 530,5 concentration 300 360 314 337,0 actualisation 771 663 746 704,5 inhibition 800 162 401 281,5 attention partagée 800 800 800 800,0 cordination 409 460 505 482,5 coordination motrice 437 395 514 454,5 temps de réaction 382 525 496 510,5 perception 614 545 602 573,5 perception spatiale 597 626 613 619,5 balayage visuel 361 487 383 435,0 reconnaissance 587 469 517 493,0 estimation 590 180 645 412,5 perception visuelle 761 733 677 705,0 perception auditive 786 775 776 775,5 74
  • 76. test 4 test 5 test 6 moyenne Raisonnement 600 640 643 627,67 vitesse de traitement 245 398 384 342,33 planification 757 737 788 760,67 flexibilité cognitive 800 786 757 781,00 mémoire 673 719 706 699,33 mémoire auditive a court-termes 569 600 417 528,67 mémoire non-verbale 595 662 800 685,67 mémoire a court termes 741 733 751 741,67 mémoire de travail 718 751 746 738,33 mémoire visuelle a court termes 759 739 800 766,00 dénomination 583 750 662 665,00 memoire contextuelle 744 800 764 769,33 attention 576 667 672 638,33 concentration 331 279 316 308,67 actualisation 771 787 772 776,67 inhibition 401 800 800 667,00 attention partagée 800 800 800 800,00 cordination 532 580 572 561,33 coordination motrice 504 479 493 492,00 temps de réaction 561 681 651 631,00 perception 637 585 681 634,33 perception spatiale 657 670 742 689,67 balayage visuel 453 495 470 472,67 reconnaissance 625 635 660 640,00 estimation 672 122 688 494,00 perception visuelle 677 790 760 742,33 perception auditive 735 800 766 767,00 75
  • 77. pourcentage chang 1 pourcentage chang 2 pourcentage chang 3 -12,3 -19,7 -20,3 -14,5 -86,0 -79,4 -14,5 -11,5 -19,2 -2,9 -1,1 2,6 -22,0 -30,4 -28,0 -49,5 -57,7 -9,6 -39,2 -54,9 -87,1 -27,5 -26,2 -29,3 -29,8 -35,8 -34,9 -19,4 -16,3 -25,9 -2,4 -31,7 -16,2 -4,8 -12,7 -7,6 -8,6 -25,7 -26,7 1,8 17,2 6,2 -9,4 -11,7 -9,6 -42,5 -184,2 -184,2 0,0 0,0 0,0 -10,3 -20,2 -18,5 -10,9 -5,4 -8,5 -9,9 -33,4 -27,5 -11,1 -2,0 -18,7 -6,1 -8,2 -19,8 -4,1 -13,8 -8,0 -26,8 -28,8 -33,9 -62,9 70,4 -66,8 4,0 -12,1 -7,8 5,2 -3,2 1,2 raisonnement 534,5 627,67 mémoire 551,5 699,33 attention 350,5 638,33 cordination 482,5 561,33 perception 573,5 634,33 76
  • 78. Scores Participant 6 test 1 test 2 test 3 moyenne Raisonnement 499 699 616 657,5 vitesse de traitement 228 550 415 482,5 planification 512 748 634 691 flexibilité cognitive 755 800 800 800 mémoire 561 592 535 563,5 mémoire auditive a court-termes 568 391 540 465,5 mémoire non-verbale 333 522 425 473,5 mémoire a court termes 553 568 615 591,5 mémoire de travail 597 639 463 551 mémoire visuelle a court termes 416 593 573 583 dénomination 744 672 700 686 memoire contextuelle 715 756 430 593 attention 667 674 636 655 concentration 348 312 344 328 actualisation 721 784 690 737 inhibition 800 800 800 800 attention partagée 800 800 709 754,5 cordination 388 583 417 500 coordination motrice 381 547 357 452 temps de réaction 396 619 476 547,5 perception 653 712 528 620 perception spatiale 627 751 535 643 balayage visuel 444 611 478 544,5 reconnaissance 612 717 340 528,5 estimation 670 651 614 632,5 perception visuelle 786 758 748 753 perception auditive 780 785 450 617,5 77
  • 79. test 4 test 5 test 6 moyenne Raisonnement 652 741 731 708,00 vitesse de traitement 378 641 628 549,00 planification 778 781 800 786,33 flexibilité cognitive 800 800 766 788,67 mémoire 629 658 683 656,67 mémoire auditive a court-termes 566 505 673 581,33 mémoire non-verbale 570 567 547 561,33 mémoire a court termes 715 691 778 728,00 mémoire de travail 648 660 680 662,67 mémoire visuelle a court termes 710 710 800 740,00 dénomination 617 699 616 644,00 memoire contextuelle 577 772 689 679,33 attention 516 571 685 590,67 concentration 342 393 362 365,67 actualisation 668 744 778 730,00 inhibition 346 346 800 497,33 attention partagée 708 800 800 769,33 cordination 501 554 590 548,33 coordination motrice 489 416 475 460,00 temps de réaction 513 693 705 637,00 perception 676 729 669 691,33 perception spatiale 754 757 732 747,67 balayage visuel 611 683 649 647,67 reconnaissance 617 651 591 619,67 estimation 656 710 692 686,00 perception visuelle 671 773 691 711,67 perception auditive 744 800 660 734,67 78
  • 80. pourcentage chang 1 pourcentage chang 2 pourcentage chang 3 0,8 -12,7 -11,2 21,7 -32,8 -30,2 -12,6 -13,0 -15,8 0,0 0,0 4,3 -11,6 -16,8 -21,2 -21,6 -8,5 -44,6 -20,4 -19,7 -15,5 -20,9 -16,8 -31,5 -17,6 -19,8 -23,4 -21,8 -21,8 -37,2 10,1 -1,9 10,2 2,7 -30,2 -16,2 21,2 12,8 -4,6 -4,3 -19,8 -10,4 9,4 -0,9 -5,6 56,8 56,8 0,0 6,2 -6,0 -6,0 -0,2 -10,8 -18,0 -8,2 8,0 -5,1 6,3 -26,6 -28,8 -9,0 -17,6 -7,9 -17,3 -17,7 -13,8 -12,2 -25,4 -19,2 -16,7 -23,2 -11,8 -3,7 -12,3 -9,4 10,9 -2,7 8,2 -20,5 -29,6 -6,9 raisonnement 657,5 708 mémoire 563,5 656,67 attention 655 590,67 cordination 500 548,33 perception 620 691,33 79
  • 81. Scores Participant 7 test 1 test 2 test 3 moyenne Raisonnement 501 652 521 586,5 vitesse de traitement 149 467 191 329 planification 555 711 572 641,5 flexibilité cognitive 800 778 800 789 mémoire 559 615 557 586 mémoire auditive a court-termes 560 690 743 716,5 mémoire non-verbale 464 562 377 469,5 mémoire a court termes 627 718 644 681 mémoire de travail 442 544 547 545,5 mémoire visuelle a court termes 597 673 272 472,5 dénomination 686 561 630 595,5 memoire contextuelle 539 554 689 621,5 attention 593 617 608 612,5 concentration 69 124 75 99,5 actualisation 701 746 757 751,5 inhibition 800 800 800 800 attention partagée 800 800 800 800 cordination 414 550 472 511 coordination motrice 557 530 594 562 temps de réaction 272 571 350 460,5 perception 415 472 503 487,5 perception spatiale 668 688 720 704 balayage visuel 220 290 232 261 reconnaissance 217 249 303 276 estimation 221 640 385 512,5 perception visuelle 709 664 694 679 perception auditive 454 300 683 491,5 80
  • 82. test 4 test 5 test 6 Raisonnement 690 583 658 vitesse de traitement 649 489 537 planification 621 459 659 flexibilité cognitive 800 800 778 mémoire 605 483 627 mémoire auditive a court-termes 570 495 519 mémoire non-verbale 527 259 542 mémoire a court termes 576 368 664 mémoire de travail 598 576 534 mémoire visuelle a court termes 496 220 690 dénomination 759 710 704 memoire contextuelle 710 752 734 attention 634 634 634 concentration 167 165 212 actualisation 771 771 759 inhibition 800 800 800 attention partagée 800 800 800 cordination 631 569 611 coordination motrice 583 528 557 temps de réaction 678 611 665 perception 619 610 586 perception spatiale 738 663 636 balayage visuel 384 326 395 reconnaissance 513 552 400 estimation 641 643 597 perception visuelle 783 772 762 perception auditive 653 706 726 81
  • 83. pourcentage chang 1 pourcentage chang 2 pourcentage chang 3 -17,6 0,6 -12,2 -97,3 -48,6 -63,2 3,2 28,4 -2,7 -1,4 -1,4 1,4 -3,2 17,6 -7,0 20,4 30,9 27,6 -12,2 44,8 -15,4 15,4 46,0 2,5 -9,6 -5,6 2,1 -5,0 53,4 -46,0 -27,5 -19,2 -18,2 -14,2 -21,0 -18,1 -3,5 -3,5 -3,5 -67,8 -65,8 -113,1 -2,6 -2,6 -1,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 -23,5 -11,4 -19,6 -3,7 6,0 0,9 -47,2 -32,7 -44,4 -27,0 -25,1 -20,2 -4,8 5,8 9,7 -47,1 -24,9 -51,3 -85,9 -100,0 -44,9 -25,1 -25,5 -16,5 -15,3 -13,7 -12,2 -32,9 -43,6 -47,7 raisonnement 586,5 643,66 mémoire 586 571,66 attention 612,5 634 cordination 511 603,66 perception 487,5 605 82
  • 84. Scores Participant 8 test 1 test 2 test 3 moyenne Raisonnement 302 610 697 653,5 vitesse de traitement 126 370 630 500,0 planification 357 759 662 710,5 flexibilité cognitive 422 703 800 751,5 mémoire 306 494 268 381,0 mémoire auditive a court-termes 492 423 309 366,0 mémoire non-verbale 221 324 216 270,0 mémoire a court termes 312 512 335 423,5 mémoire de travail 434 435 132 283,5 mémoire visuelle a court termes 143 464 319 391,5 dénomination 39 790 393 591,5 memoire contextuelle 499 508 175 341,5 attention 264 588 635 611,5 concentration 261 174 375 274,5 actualisation 29 690 653 671,5 inhibition 25 800 800 800,0 attention partagée 742 690 710 700,0 cordination 225 339 399 369,0 coordination motrice 270 196 194 195,0 temps de réaction 181 482 605 543,5 perception 535 663 444 553,5 perception spatiale 626 685 643 664,0 balayage visuel 399 479 630 554,5 reconnaissance 586 627 65 346,0 estimation 627 655 723 689,0 perception visuelle 327 784 509 646,5 perception auditive 641 748 94 421,0 83
  • 85. test 4 test 5 test 6 Raisonnement 567 455 486 vitesse de traitement 379 183 195 planification 521 497 489 flexibilité cognitive 800 686 775 mémoire 482 454 368 mémoire auditive a court-termes 548 486 344 mémoire non-verbale 297 255 201 mémoire a court termes 389 307 238 mémoire de travail 526 539 378 mémoire visuelle a court termes 159 122 127 dénomination 741 728 645 memoire contextuelle 711 741 644 attention 678 501 642 concentration 346 150 196 actualisation 767 645 770 inhibition 800 410 800 attention partagée 800 800 800 cordination 435 311 328 coordination motrice 314 211 272 temps de réaction 556 411 384 perception 684 682 602 perception spatiale 703 688 643 balayage visuel 591 422 450 reconnaissance 647 694 404 estimation 649 699 682 perception visuelle 769 790 704 perception auditive 745 800 730 84
  • 86. pourcentage chang 1 pourcentage chang 2 pourcentage chang 3 13,2 30,4 25,6 24,2 63,4 61,0 26,7 30,0 31,2 -6,5 8,7 -3,1 -26,5 -19,2 3,4 -49,7 -32,8 6,0 -10,0 5,6 25,6 8,1 27,5 43,8 -85,5 -90,1 -33,3 59,4 68,8 67,6 -25,3 -23,1 -9,0 -108,2 -117,0 -88,6 -10,9 18,1 -5,0 -26,0 45,4 28,6 -14,2 3,9 -14,7 0,0 48,8 0,0 -14,3 -14,3 -14,3 -17,9 15,7 11,1 -61,0 -8,2 -39,5 -2,3 24,4 29,3 -23,6 -23,2 -8,8 -5,9 -3,6 3,2 -6,6 23,9 18,8 -87,0 -100,6 -16,8 5,8 -1,5 1,0 -18,9 -22,2 -8,9 -77,0 -90,0 -73,4 raisonnement 653,5 502,67 mémoire 381 434,67 attention 611,5 607 cordination 369 358 perception 553,5 656 85
  • 87. Scores Participant 9 test 1 test 2 test 3 moyenne Raisonnement 672 523 589 556 vitesse de traitement 800 128 369 248,5 planification 534 753 599 676 flexibilité cognitive 683 687 800 743,5 mémoire 557 633 691 662 mémoire auditive a court-termes 600 720 737 728,5 mémoire non-verbale 426 604 547 575,5 mémoire a court termes 653 776 710 743 mémoire de travail 501 611 757 684 mémoire visuelle a court termes 612 767 532 649,5 dénomination 671 620 800 710 memoire contextuelle 431 332 754 543 attention 574 589 628 608,5 concentration 60 63 111 87 actualisation 635 694 800 747 inhibition 800 800 800 800 attention partagée 800 800 800 800 cordination 233 329 529 429 coordination motrice 452 433 486 459,5 temps de réaction 15 226 572 399 perception 510 416 591 503,5 perception spatiale 677 728 734 731 balayage visuel 194 204 245 224,5 reconnaissance 507 500 678 589 estimation 289 80 286 183 perception visuelle 694 617 800 708,5 perception auditive 699 365 800 582,5 86
  • 88. test 4 test 5 test 6 Raisonnement 629 717 743 vitesse de traitement 479 618 692 planification 730 759 755 flexibilité cognitive 679 773 780 mémoire 712 748 742 mémoire auditive a court-termes 676 782 734 mémoire non-verbale 667 669 682 mémoire a court termes 700 782 740 mémoire de travail 743 800 786 mémoire visuelle a court termes 655 629 651 dénomination 784 794 800 memoire contextuelle 757 781 800 attention 526 663 661 concentration 196 260 244 actualisation 781 793 800 inhibition 326 800 800 attention partagée 800 800 800 cordination 561 618 624 coordination motrice 442 527 508 temps de réaction 680 710 739 perception 671 694 713 perception spatiale 768 794 790 balayage visuel 374 490 468 reconnaissance 684 714 744 estimation 641 594 683 perception visuelle 771 792 800 perception auditive 790 780 791 87
  • 89. pourcentage chang 1 pourcentage chang 2 pourcentage chang 3 -13,1 -29,0 -33,6 -92,8 -148,7 -178,5 -8,0 -12,3 -11,7 8,7 -4,0 -4,9 -7,6 -13,0 -12,1 7,2 -7,3 -0,8 -15,9 -16,2 -18,5 5,8 -5,2 0,4 -8,6 -17,0 -14,9 -0,8 3,2 -0,2 -10,4 -11,8 -12,7 -39,4 -43,8 -47,3 13,6 -9,0 -8,6 -125,3 -198,9 -180,5 -4,6 -6,2 -7,1 59,3 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 -30,8 -44,1 -45,5 3,8 -14,7 -10,6 -70,4 -77,9 -85,2 -33,3 -37,8 -41,6 -5,1 -8,6 -8,1 -66,6 -118,3 -108,5 -16,1 -21,2 -26,3 -250,3 -224,6 -273,2 -8,8 -11,8 -12,9 -35,6 -33,9 -35,8 raisonnement 556 696,33 mémoire 662 734 attention 608,5 616,67 cordination 429 601 perception 503,5 692,67 88
  • 90. RÉSUMÉ : L'ostéopathie peut-elle réduire le déficit cognitif provoqué par les têtes au football : neuf essais cliniques randomisés. Contexte : De nombreuses études ont démontré un impact cognitif, dans le football, dès le niveau amateur, causé principalement par le fait de pouvoir frapper le ballon avec la tête. Un traitement ostéopathique régulier peut-il améliorer les performances cognitives des footballeurs et comment ? Méthode : L’expérience se déroule avec deux groupes de participants, répartis au hasard. Ils ont tous fait une évaluation cognitive pendant 2 mois, et des têtes au football deux fois par semaine. Un seul des deux groupes a reçu un traitement ostéopathique une fois par semaine en plus des jeux de tête. Résultats : Le groupe témoin a connu une augmentation de 1,41 % et le groupe sujet une augmentation de 12,04 %. Il s'agit d'une différence significative avec une P-value inférieure à 0,05. conclusions : les résultats cognitifs ont montré que le groupe sujet avait une meilleure augmentation des performances que le groupe contrôle après le traitement ostéopathique régulier. Mots clés : têtes, football, cognitif, ostéopathie, mémoire, attention, perception, coordination, raisonnement. ABSTRACT : Can osteopathy reduce the cognitive deficit of the football header : nine randomized clinical trials. Background : Many studies have demonstrated a cognitive brain impact in football, caused mainly by being able to hit the ball with his head. Can regular osteopathic treatment improve the cognitive performance of footballers and how ? Method : An experiment with two groups of football players, randomly distributed. Headers in both groups did a cognitive evaluation during 2 months, and football training twice a week. Only one of the two groups received osteopathic treatment once a week in addition to the head games. Results : The control group had an increase of 1.41% and the subject group had an increase of 12.04%. This is a significant difference with a p-value of less than 0.05. Conclusions : The cognitive results showed that the subject group had a better increase in performance than the control group after the regular osteopathic treatment. Keywords : headers, football, cognitive, osteopathy, memory, attention, perception, coordination, reasoning. 89