2. SOMMAIRE
TITRE I
Chapitre 1. – Généralités. Les échelons d’entretien
Chapitre 2. – L’entretien dans les unités
Chapitre 3. – Les huiles militaires
TITRE II
Chapitre 1. – L’encadrement des colonnes
Chapitre 2. – Rôle du chef de bord
Chapitre 3. – Perception de carburant
Chapitre 4. – Conduite à tenir en cas d’accident
TITRE III
Chapitre 1. – Formations des conducteurs
Chapitre 2. – Personnels titulaires d’un permis Civil
Annexe 1. – Liste des infractions au code de la route
« Fautes professionnelles très graves et graves »31
3. Détenteur
Chef des services
techniques
Officier comptable des
matériels
Officier mécanicien
S / Off technicien du
corps
Commandant d'unité
Officier chargé du
matériel de l'unité
Chef de corps
UNITE ELEMENTAIRE
CORPS
4. TITRE I
CHAPITREI
GENERALITES – LES ECHELONS D’ENTRETIEN
1.– BUT DU MAINTIEN EN CONDITION
Le maintien en condition est une mission générale et permanente qui incombe :
- à tous les détenteurs de matériels : c’est l’ENTRETIEN ;
- aux unités et établissements du matériel de l’armée de terre : c’est le SOUTIEN.
Le maintien en condition englobe l’ensemble des opérations d’entretien, de réparation et de modification
ayant pour objet de :
- maintenir ;
- rétablir ;
- voire accroître le potentiel d’utilisation des matériels.
Leur exécution a pour but de conserver ou de replacer un matériel dans un état qui répond aux critères de
fonctionnement et aux caractéristiques d’utilisation lui permettant d’accomplir le service pour lequel il a été
conçu.
2.– LES ECHELONS D’ENTRETIEN.
21. Généralités :
Les opérations techniques du maintien en condition vont de la simple vérification de l’état et du
fonctionnement des matériels jusqu’à la reconstruction. Les opérations de maintien en condition sont
classées
en trois niveaux techniques.
22. NTI 1 – Niveau conducteur :
Les utilisateurs regroupant les opérations effectuées par le personnel chargé directement de la mise en
œuvre des matériels : conducteurs, opérateurs, équipage. Seuls les moyens de l’unité collective sont
nécessaires pour effectuer les visites journalières simples et absolument indispensables à la conservation du
matériel.
Les opérations du 1er échelon comportent l’exécution :
- de nettoyages ;
- de graissages ;
- de vidanges ;
- de vérifications ;
- de réglages simples éventuellement.
L’atelier régimentaire (NTI 1) regroupe les opérations effectuées dans les ateliers des unités élémentaires
ou des corps, par du personnel spécialiste, disposant d’un outillage et des rechanges appropriés.
5. Différentes opérations sous sa responsabilité :
- contrôle de l’exécution des opérations de l’utilisateur ;
- exécution des travaux d’entretien prévus par la documentation technique ;
- exécution des modifications prévues par les bulletins et fiches techniques ;
- mise en réparation à l’organisme de soutien des matériels justiciables de l’échelon supérieur (NTI 2).
23. – NTI 2 :
Le 2° niveau relève d’opérations plus élaborées telles que le remplacement de moteurs ou de boîtes de
vitesses.
24.– NTI 3 :
A ce stade, il s’agit de la reconstruction des véhicules.
CHAPITRE 2
L’ENTRETIEN DANS LES UNITES
1. – L’ENTRETIEN DE L’UTILISATEUR.
11. L’entretien journalier :
- les vérifications avant le départ ;
- le contrôle pendant la marche ;
- le contrôle à la halte ;
- le contrôle au retour de mission ;
- sous la responsabilité du chef de bord et des gradés d’encadrement.
12. L’entretien hebdomadaire :
- le nettoyage approfondi du véhicule ;
- les réglages simples et resserrage ;
- les vérifications générales ;
- les vérifications des niveaux (ponts, boîtes de vitesse) ;
- les graissages/vidanges éventuellement.
Le chef de section ou de peloton en est directement responsable vis-à-vis du commandant d’unité.
13. Moyen pour effectuer cet entretien :
L’utilisateur ou le conducteur du véhicule dispose pour effectuer cet entretien :
- du lot de bord du véhicule ;
- du guide d’entretien du véhicule ;
- du carnet de bord du véhicule ;
- d’installations telles que : ponts, hangar, aire de lavage, etc.
6. 2.L’ENTRETIEN JOURNALIER.
21. la visite avant le départ, précautions à prendre :
- le véhicule doit être sur un plan horizontal ;
- le conducteur doit se munir d’un chiffon ;
- le conducteur doit procéder par ordre et avec méthode pour ne rien oublier.
22 – Méthode commune à tous les véhicules :
1 : Face au véhicule et sous le véhicule.
2 : Côté gauche et sous le véhicule.
3 : Arrière du véhicule et chargement (remorque éventuellement).
4 : Côté droit et sous le véhicule.
5 : Sous le capot.
6 : Au poste de conduite :
- moteur à l’arrêt,
- moteur en route.
23. Contrôle pendant la marche :
Ils sont effectués par le conducteur qui utilise ses sens pour vivre avec son véhicule :
- par l’ouïe : il écoute son moteur, détecte les bruits anormaux ;
- par l’odorat : il s’inquiète des odeurs suspectes ;
- par le toucher : il contrôle le bon fonctionnement des leviers et des commandes ;
- par la vue : il surveille les voyants et manomètres.
Le chef de bord participe lui aussi à ces contrôles.
3
3
4
2
6
5
1
7. 24. Contrôle à la halte :
A la halte il faut d’abord remédier aux défectuosités constatées pendant la marche, ensuite le conducteur
doit s’assurer :
- que le chargement ne s’est pas déplacé (arrimage) ;
- que les freins restent froids ;
- que les moyeux de roues restent froids.
Par temps de pluie ou sur route boueuse, les gradés doivent veiller à faire nettoyer les phares, les feux ainsi
que les plaques minéralogiques.
25. Vérifications au retour de mission :
Ces opérations de contrôle et de remise en état sont au moins aussi importantes que la visite avant le départ.
Le compte rendu de fin d’utilisation qui en découle est essentiel. C’est en effet grâce à lui que le chef
d’atelier
sera alerté par les gradés de peloton et qu’il pourra effectuer les réglages et petites réparations .
VERIFICATIONS AVANT LE DEPART
Véhicule :……………………………………………… Numéro :
……………………………………………
Remorque :………………………………………..……Numéro :
……………………………………………
Conducteur
:……………………………………………………………………………………………………..
Mission : ………………………………………………..Bénéficiaire :
………………………………………..
Rayer la mention inutile – Remédier aux avaries constatées
Face aux véhicules En cas de remorque
Traces de fuites Oui Non Propreté des numéros minéralogiques Oui Non
Propreté du pare-brise Oui Non Propreté des feux Oui Non
Propreté des phares Oui Non Arrimage de la bâche Oui Non
Propreté des numéros minéralogiques Oui Non Fixation de la roue de secours Oui Non
Présence des essuie-glaces Oui Non Mise en place des chaînes Oui Non
Présence des manivelles Oui Non Branchement électrique Oui Non
Présence des rétroviseurs Oui Non Mise en place de la goupille de sécurité Oui Non
Fixation de la béquille Oui Non
Desserrage frein de remorque Oui Non
LE CHEF DE BORD DOIT SAVOIR QU’UNE MISSION EST CONSIDEREE COMME TERMINEE
QUAND LE VEHICULE EST PRET A REPARTIR.
8. Véhicule côté chauffeur Véhicule côté passager
Fermeture du capot Bon Mauvais Arrimage des bâches Oui Non
Serrage rétroviseurs Oui Non Fermeture des coffres Oui Non
Fixation panoplie Oui Non Fixation panoplie Oui Non
Fermeture des coffres Oui Non Fixation roue de secours Oui Non
Fixation des roues Oui Non Fixation des roues Oui Non
Présence bouchons valves Oui Non Présence bouchons de valves Oui Non
Arrimage de la bâche Oui Non Serrage rétroviseurs Oui Non
Fixation de roux de secours (jeep) Oui Non
Arrière du véhicule Sous le capot
Dans la caisse : Fixation banquettes Bon Mauvais Niveau liquide de refroidissement Oui Non
Propreté des feux arrières Oui Non Niveau d’huile moteur Oui Non
Propreté des numéros
minéralogiques
Oui Non Niveau huile Injection assistance
(Berliet)
Oui Non
Propreté des catadioptres Oui Non Niveau huile freins (SUMB) Oui Non
Fermeture des rideaux de bâche Oui Non Niveau eau des batteries Oui Non
Fixation nourrice(jeep) Oui Non Tension des courroies Bon Mauvais
Fuites Oui Non Fixation des organes Bon Mauvais
Serrage des cosses de batteries Bon Mauvais
Au poste de conduite Pendant que le moteur chauffe
Vérification niveau et cosses
batteries
Bon Mauvais Vérification éclairage Oui Non
Vérification mano et voyants Bon Mauvais Montée en pression des bouteilles Oui Non
Garde à l’embrayage Bon Mauvais Contrôle des essuie-glaces Oui Non
Bruits anormaux Oui Non Contrôle des documents Oui Non
carte d’identité du véhicule Oui Non
carnet de bord Oui Non
constat d’accident Oui Non
Contrôle du lot de bord Oui Non
Destinataire :
- Chef de section (ou de peloton) A…………………, le…………………
9. VERIFICATION AU RETOUR DE MISSION
COMPTE RENDU D’UTILISATION
Véhicule Numéro :
Remorque Numéro :
Conducteur
Mission Bénéficiaire :
Kilométrage parcouru : Carburant consommé :
ANOMALIES CONSTATEES
(rayer la mention inutile)
Bruits anormaux……………………………... NEANT Venant de
Odeurs suspectes……………………………. NEANT Venant de
Tenue de route………………………………. RAS Instable
Freinage……………………………………... RAS Insuffisant - Brutal
Direction…………………………………….. RAS Tire à
Passage des vitesses…………………………. RAS Difficile – Vitesses craquant
Embrayage…………………………………... RAS PATINE
Eclairage feux……………………………….. RAS …………………ne fonctionne plus
Eclairage clignotants………………………… RAS …………………ne fonctionne plus
Pneumatiques………………………………... RAS ………………………...roue crevée
Moyeux………………………………………. RAS ……………………………..chauffe
Fuite…………………………………………... RAS …………………………..venant
de…………
Manos, voyants………………………………. RAS …………………………..ne fonctionne plus.
Incidents……………………………………… NEANT CR au dos de cette feuille
Accidents…………………………………….. NEANT CR joint
Divers………………………………………… NEANT CR au dos de cette feuille
Lot de bord…………………………………… NEANT Complet – Manque
:…………………………...
Destinataire : A……………………, le
……………..19
- Chef de section (ou de peloton) Signature
10. CHAPITRE 3
LES HUILES MILITAIRES ET PRODUITS PETROLIERS
CODE
OTAN
SYMBOLE
MILITAIRE
APPELLATION
REGLEMENTAIRE DU
PRODUIT
OBSERVATIONS
F 46 Essence Auto Militaire Carburant pour véhicules militaires indice d’octane
91.
X F 09 Gasoil Premier
F 50 Essence Auto Civile Indice d’octane entre 89 et 92.
X F 63 Carburéacteur diesel
F 57 Super carburant auto militaire Indice d’octane minimum 98.
X032 Huile moteur 2 temps Huile pour moteur 2 temps.
0237 Huile moteur 10 W 30 Huile moteur 4 temps à utiliser de – 25 ° à + 25°
0238 Huile moteur 20 W 40 Huile moteur 4 temps à utiliser de – 15° à + 40°
Huile moteur 4 temps à utiliser de + 5° à + 50°
0239 Huile moteur grade 50 Huile pour boîtes de vitesses et pont.
0226 Huile engrenages
Extrême pression grade 80-90
Graisse pour automobile, température d’utilisation
de –25° à + 50°
G414 Graisse automobile .Graisse spéciale, température d’utilisation de –25° à +
50°.
G409 Graisse graphitée Circuit de freinage avec joints caoutchouc naturel
(ne pas mélanger avec XH45).
H542 Liquide pour freins auto Circuit hydraulique avec joints de caoutchouc
synthétique.
XH 45 Liquide hydraulique minéral Nettoyage des pièces métalliques. Solvant pour
peintures.
S752 White spirite Employé à 1 ou 2 % pour le lavage des sols et
appareils divers.
XS78 Détergent liquide d’usage général
12. TITRE II
CHAPITRE 1
L’ENCADREMENT DES COLONNES
1. LES DOCUMENTS NECESSAIRES POUR CONDUITE.
11. Pour le conducteur :
- le brevet militaire de conduite. Il doit correspondre à la catégorie du véhicule conduit, il doit être
confirmé et signé par le titulaire ;
- la carte d’identité militaire. Le chef de bord doit posséder les mêmes documents.
12. Pour le véhicule :
- le carnet de bord. Il sert à justifier le kilométrage parcouru, l’essence consommée. Les graissages et
vidanges sont inscrites en rouge. Le carnet de bord doit être ouvert à chaque sortie de véhicule et signé par
une personne habilitée à le signer ;
- la carte d’identité du véhicule. C’est un certificat d’immatriculation qui atteste que le véhicule
appartient à l’état et est bien assuré par les soins de l’état ;
- le constat amiable. Il sert en cas d’accident pour décrire les faits tels qu’ils se sont produits. Il est rédigé
par les deux conducteurs et permet aux assurances une appréciation objective des responsabilités.(Utiliser
impérativement celui fournit avec le carnet de bord. A vérifier avant le départ).
2. LES DEPLACEMENTS
21. Différence entre un mouvement et un transport :
a) Un mouvement : déplacement effectué par les véhicules du régiment à son profit.
b) Un transport: déplacement au profit d’une unité effectué par une unité de transport de l’arme du train.
22. Définition des termes employés lors des déplacements :
a) Une colonne : c’est un groupe de véhicules, se déplaçant sous un même commandement, sur un même
itinéraire et dans une même direction.
b) Une rame : ensemble de 15 à 30 véhicules correspondant généralement à une unité élémentaire.
c) Un élément de marche : ensemble de véhicules articulés en rames, se déplaçant sous le même
commandement correspondant à une unité constituée.
d) Un groupement de marche : ensemble de plusieurs éléments de marche, se déplaçant sous un même
commandement tactique.
13. e) L’échelonnement : distance sur laquelle s’étire une colonne en marche. L’échelonnement contribue à
assurer une marche coulante de la colonne et une sécurité sur le plan tactique contre les dangers terrestres,
aériens ou nucléaires.
f) Un créneau : c’est la distance entre deux rames.
g) Un espace : c’est la distance entre deux véhicules.
23. L’encadrement des colonnes :
- un commandant de colonne ;
- un guide (peut être le commandant de colonne) ;
- un serre-file ;
lorsque la colonne est d’une importance supérieure à la rame, le guide et le serre-file prennent l’appellation
de guide et serre-file général. Chaque élément dispose d’un guide et d’un serre-file.
24. Signalisation des colonnes et des véhicules :
les véhicules des autorités responsables des colonnes sont signalés par des fanions de 45 cm x 30 cm de
couleur sur le côté avant gauche du véhicule :
- commandant de colonne : fanion noir et blanc ;
- le guide de colonne : fanion bleu ;
- le serre-file de la colonne : fanion vert.
25. L’identification des colonnes :
les colonnes sont identifiées grâce à un numéro de mouvement qui est attribué par l’autorité qui a ordonné
le mouvement. Le numéro de mouvement est placé des deux côtés et si possible à l’avant du véhicule de
tête et du dernier véhicule au moins, de chaque élément organisé de la colonne. Il se compose de six
chiffres :
- les deux premiers indiquent l’autorité chargée de l’organisation du déplacement (Région militaire,
corps d’armée, etc.) ;
- les deux suivants indiquent le jour du mois au cours duquel commence le déplacement.
- Les deux derniers constituent le numéro d’ordre du déplacement dans la journée.
Exemple : 04-12-03
Il s’agit du déplacement n°3 mis en route à la date du 12 du mois en cours par le commandement de la 4°
Région militaire. Le numéro du mouvement :
- reste inchangé pendant toute la durée du déplacement ;
- peut être complétés par l’adjonction d’une lettre en fin de numéro pour différencier les
éléments d’une colonne.
26. L’identification des véhicules (symbole de reconnaissance tactique) :
le symbole de reconnaissance tactique figure à l’avant gauche et à l’arrière droit du véhicule et permet
d’identifier les véhicules au sein des unités.
15. SIGNALISATION PARTICULIERE DES PONTS
MARQUAGE DES PONTS A VOIE UNIQUE
Pont à voie unique utilisable par tous les
véhicules de la classe égale ou inférieure à 30.
MARQUAGE DES PONTS A VOIE DOUBLE
Pont à voie utilisable à simple courant par tous les véhicules de
classe égale ou inférieure à la classe 50.
Classe réduite à 30 pour deux courants simultanés.
MARQUAGE PARTICULIER DES PONTS
Pont à voie utilisable par les véhicules à roues de classe égale ou inférieure à 80, et par les chenillés de
classe égale ou inférieure à 60
Pont utilisable à simple courant par les véhicules à roues de classe égale ou inférieure à 100 et les véhicules
chenillés de classe égale ou inférieure à 80.
Classes respectivement limitées à 80 et 60 pour deux courants simultanés.
Les véhicules et les ponts ont été classés de façon à pouvoir
déterminer
sans ambiguïté l’aptitude d’un véhicule à emprunter un pont.
La classe d’un véhicule tient compte d’un certain nombre de
caractéristiques :
dimensions, mode de roulement, répartition du poids sur les essieux,
pression unitaire au sol, etc.
Elle ne représente pas le poids total en charge du véhicule. Elle
est indiquée sur le véhicule par une inscription
de forme circulaire, le numéro de « classe » étant porté en chiffres de
couleur noire sur un fond jaune ou noire sur fond marron pour les
véhicules camouflés.
Un véhicule ne peut franchir qu’un pont d’une classe égale ou
supérieure à la sienne.
16. AUTRES INDICATIONS DE LIMITATION
Les Forces Armées Françaises utilisent normalement des panneaux prévus par la convention de Genève,
toutefois, les Armées alliées peuvent utiliser des panneaux de limitation rectangulaires et à fond jaune, en
particulier pour les limitations de hauteur et de largeur.
SYMBOLE DE RECONNAISSANCE TACTIQUE
17. PRINCIPES D’IMMATRICULATION DES VEHICULES
Numéro des caractères composant le matricule à partir de 1980
1er 2ème 3ème 4ème 5ème 6ème 7ème 8ème
Armée
d’appartenance
du véhicule (1)
Année de
fabrication
Codification de la famille à laquelle appartient
le véhicule
Numéro
d’ordre
Le premier
caractère est
attribué dans
les conditions
suivantes (2) :
- 2 :
gendarmerie.
- 6 : terre et
gendarmerie.
- 7 : air.
- 8 : marine.
- 9 : directions et
services
étrangers aux
trois armées,
services
communs (3).
(1) Armée
réalisant l’achat
sur son propre
budget.
(2) Pour la
décennie 1960-
L’ année est
exprimée par
les deux chiffres des
dizaines et des
unités du
millésime considéré.
Exemples pour :
1980………. … .80
1981…………… 81
1982…………….82
…………………….
2000…………….00
2001…………….01
etc.
Voitures de liaison (1), autocars……………… . 1
Camionnettes (2) utilitaires et spécialisées…. 2
Camions (3) utilitaires et spécialisés, tracteurs
d’engins, tracteurs de franchissement,
terrassement
et manutention……………………………. . 3
Engins blindés…………………………………..
4
Motos……………………………………………..
9
Avant-trains, remorques, semi-remorques et
Engins tractés……………………………………
0
(1) Voitures routières et tous chemins.
(2) Sont classés camionnettes les véhicules
normalement affectés au transport de
marchandises
dont le poids total autorisé en charge n’excède
par
3 500 kg
(3) Sont classés camions, les véhicules
normalement
affectés au transport de marchandises ou de
Les quatre
derniers
chiffres qui
constituent
le numéro
d’ordre sont
pris dans six
séries
annuelles de
numéros,
allant de 0001
à 9999,
ces séries
correspondent
aux six
familles
caractérisées
par le 4°
chiffre. Les
numéros sont
attribués
dans chaque
série
18. 69, ce chiffre
était
respectivement
2,3,4,5.
(3) Qui
immatriculent
leurs véhicules
auprès
de l’armée de
terre.
matériels
dont le poids total autorisé en charge excède 3
500 kg
suivant
l’ordre
croissant
sans omission,
ni
répétition, ni
reprise en
fin d’année.
CHAPITRE 2
LE ROLE DU CHEF DE BORD
1. - GENERALITES
A bord d’un véhicule automobile en déplacement on trouve :
- obligatoirement un équipage ;
- éventuellement des passagers.
L’équipage peut être composé d’une équipe avec un chef de bord ou se réduire au seul conducteur, qui est
alors chef de bord.
2. - ROLE GENERAL
Le chef de bord est chef d’équipage ; à ce titre sa qualification technique doit être si possible au moins
égale à celle d’un conducteur confirmé. Le chef de bord doit être nommément désigné par le commandant
d’unité.
Le chef de bord est responsable :
- de la discipline de l’équipage ;
- de l’application des consignes relatives à l’admission des passagers et de leur embarquement ;
- de l’arrimage du chargement ;
- de l’itinéraire suivi ; en particulier il lui appartient de prévenir le conducteur suffisamment à temps d’un
changement de direction ;
- du strict respect du code de la route et des règles de circulation militaire ;
- de la conduite à tenir en cas d’accident mécanique ;
- de la sécurité du véhicule, notamment en cas d’arrêt de son véhicule ;
- du guidage lors des manœuvres délicates.
19. Il doit :
- s’abstenir de toute intervention intempestive de nature à surprendre, gêner le conducteur ou à distraire son
attention ;
- surveiller le degré de fatigue du conducteur, le faire remplacer ou prendre exceptionnellement le volant.
3. - ROLE EN CAS D’ACCIDENT.
Les dispositions suivantes doivent être prises lors d’un accident par le chef de bord ou, à défaut, par le
conducteur s’il est seul :
- secourir les blessés (soustraire les blessés au danger immédiat) ;
- prendre toutes dispositions pour éviter un autre accident, et en particulier signaler l’accident aux autres
usagers ;
- débrancher la batterie :
- ne pas fumer ;
- relever les noms et adresses des témoins ;
- alerter la gendarmerie ;
- remplir le constat amiable ;
- rendre compte au commandant d’unité.
Dès le retour à l’unité :
- rendre compte
- établir le compte rendu modèle 123/1.
4. CAS PARTICULIERS.
41. Le tiers en cause veut continuer sa route avant l’arrivée des gendarmes ou sans
remplir le constat amiable.
Il faut :
- relever le Numéro du véhicule et le signalement du conducteur ;
- relever les noms et adresses des témoins ;
- ne pas déplacer le véhicule avant l’arrivée des gendarmes ;
- rédiger le constat amiable avec les renseignements connus.
42. Il est formellement interdit :
- de discuter les responsabilités ;
- de reconnaître ses torts ;
- de signer une déclaration quelconque :
- de conclure un arrangement ;
- de déplacer les véhicules en cas d’accident corporel.
20. 5. ROLE DU CHEF DE BORD EN CAS DE PANNE :
- faire dégager la chaussée, signaler le véhicule à l’aide du triangle ;
- essayer de localiser la panne ;
- continuer la mission si le véhicule peut être réparé ;
- sinon rendre compte au corps après avoir localisé la panne, ou au bureau de garnison le plus proche pour
demander le dépannage.
6. ROLE DU CHEF DE LA TROUPE TRANSPORTEE :
- c’est le plus ancien dans le grade le plus élevé ;
- il doit se faire connaître du chef de bord ;
- il est responsable de la tenue et de la discipline à l’intérieure de la caisse.
21. EXTRAIT DE L’IM 2000
ECOLE NATIONALE DES SOUS-OFFICIERS D’ACTIVE
ORDRE DE SORTIE DE VEHICULE
Nom du chauffeur : Dupont………………………………………………………………………….
Nom du chef de bord :Durant…………………………………………………………………………
Grade :…Adjudant…………………………………………………………………………………….
Unité ou Service : ………E…N…S…O…A…………………………………………………………
Départ : ……………Saint-Maixent-L’Ecole………79404……………………………….…………..
Lieu : ……QUARTIER COIFFE…………………Véhicule utilisé………R4 N°…68722031………
.
Date : ……19…MARS…1995…………HEURE :…8H00…………………………………………..
Destination (1) …15°…Régiment…du…Train………………………………………………………..
Lieu : ……Limoges…………………………………………………………………………………..…
Itinéraire : ……via Poitiers RN 4………………………………………………………………….….
Nature de la mission :………Liaison…Administrative…………………….……………….…………
Durée approximative : ………La…journée……………………………………………………………
DOIT ETRE ETABLI POUR SORTIR DE LA GARNISON
NOTA. : les ordres de sortie de véhicule sont
extraits d’un carnet
à souche. En cas de contrôle et afin de permettre
toute
vérification, les souches pourront être demandées
aux unités par
les autorités ayant décidé le contrôle.
(1) La destination devra être indiquée de façon
précise à
l’exclusion des formules faciles et vagues (tous
itinéraires
ou Paris-banlieue, etc).
(2) La nature de la mission devra être clairement
explicite et
complétée par la nature et le tonnage du
chargement
(camions et camionnettes).
(3) Nom, grade et qualité de l’autorité ayant
délivré l’ordre.
A St Maixent .., le… 17 Mars…1999
(3) …Chef des S.T. de l’ENSOA………
signature lisible,
LCL MARICHAND
22. CHAPITRE 3
LA PERCEPTION DE CARBURANT
1. – PERCEPTION DE CARBURANT DANS LE CORPS DE TROUPE D’APPARTENANCE :
Le conducteur doit posséder le carnet de bord du véhicule car toute perception d’essence ou
recomplètement d’huile doit être inscrit obligatoirement sur le carnet de bord.
2. – PERCEPTION DE CARBURANT DANS LES CORPS DEL’ARMEE DE TERRE, AIR, MER
ou GENDARMERIE :
- le carnet de bord du véhicule ;
- le carnet de bons de cession de produits pétroliers modèle 19.
Le carnet de bons modèle 19 est à demander avant le départ en mission au comptable essence de corps. Ces
bons permettent de se ravitailler en produits pétroliers dans tous les corps de l’armée française. Les deux
premiers feuillets (blanc et jaune) sont à remettre au dépôt livrancier, les trois autres feuillets (rose, bleu et
vert) resteront en souche.
SERVICE DES ESSENCES DES ARMEES
BONS MODELE 19
Instructions pour l’utilisation des bons 19
A – Toute cession de produits par le S.E.A. donne obligatoirement lieu à l’émission d’un bon « modèle 19»
à 4 ou 5 feuillets selon le type de bénéficiaire, dont la destination est indiquée sur chacun d’eux.
B. Pour rédiger une liasse de bons :
- placer cette couverture sous le dernier feuillet d’une liasse,
- utiliser de préférence un crayon bille à pointe fine pour obtenir une bonne transcription de l’écriture,
- écrire clairement et lisiblement,
- la partie prenante ne remplit que les cases non ombrées en observant les indications qui suivent :
Case 2 : ne rien inscrire sauf prescriptions spéciales de l’Administration d’appartenance,
Case 6 et 7 : à renseigner éventuellement selon directives de l’Administration d’appartenance,
Case 9 : indiquer très exactement la formation ou l’unité bénéficiaire si possible à l’aide d’un timbre en
caoutchouc,
- apposer obligatoirement le cachet de la formation ou de l’unité,
- mentionner les nom, grade et signature de l’autorité responsable de la perception des produits,
case 12 : inscrire la date du ravitaillement à l’aide de 6 chiffres avec de gauche à droite :
- 2 chiffres pour le n° du jour dans le mois,
- 2 chiffres pour le n° du mois dans l’année,
- les 2 derniers chiffres de l’année,
23. - exemple : pour 9 février 1974, écrire : 09-02-74,
Case 15 : indiquer en clair, dans tous les cas, le lieu effectif du ravitaillement,
Case 16 : à renseigner lors de mises bord réservoir, le code n’est porté que sur directives particulières de
l’Administration d’appartenance,
Case 17 : - porter le code OTAN ou le symbole militaire du produit (voir guide technique des produits) ou
à défaut une désignation abrégée,
Exemple : essence auto : F 46, gasoil : F 54…
- indiquer le conditionnement de livraison : V pour vrac. F pour fût, BR pour bord réservoir, J pour
jerricane
Exemple : F 2000, J 20..
Case 19 : inscrire à l’extrême droite en chiffre sans ratures ni surcharges la quantité perçue,
Case 20 : indiquer par son initiale l’unité de compte de la quantité perçue,
Cases 18, 21 et 22 : ne rien inscrire sauf directives particulières de l’Administration d’appartenance.
C – le bon modèle 19 constitue une pièce comptable qui engage une dépense en entraîne une facturation.
Les feuillets utilisés comme pièces justificatives doivent être revêtus des cachets de la partie prenante et du
dépôt livrancier.
24. CHAPITRE 4
CONDUITE A TENIR EN CAS D’ACCIDENT
1. – DEGATS MATERIELS.
En cas d’accident matériel, l’intervention des services de police ou de la gendarmerie est facultative. Le
constat amiable doit être rempli par les deux conducteurs.
Les services de police ou de la gendarmerie sont tenus d’intervenir dans les cas suivants :
- lorsque les dégâts sont particulièrement importants ;
- lorsque les deux conducteurs en cause ne sont pas d’accord pour l’établissement du constat
amiable ;
- lorsque des étrangers sont impliqués dans l’accident.
2. – INTERVENTION OBLIGATOIREDES SERVICES DE POLICE OUDE LA GENDARMERIE :
En cas d’accident corporel, les services de police ou de la gendarmerie doivent être prévenus
obligatoirement. Ils doivent être prévenus également dans les cas suivants :
- accidents matériels dans lesquels sont impliqués des véhicules ou des militaires des Forces Alliées ;
- lorsque les dégâts causés ne se limitent pas aux véhicules impliqués dans les accidents :
- dommages causés au domaine public, - dégradation de ligne téléphonique,
- dégradation de signalisation,
- dégradation des voies ferrées ;
- accident survenu à l’occasion du transport de matières dangereuses ou infectées ayant entraîné des dégâts
importants ;
- accident ayant causé la mort ou des blessures aux animaux domestiques.
25. TITRE III
LA FORMATION DES CONDUCTEURS
CHAPITRE 1
Personnels non titulaires d’un permis de conduire civil.
1ère étape : Stage en centre IEC (pour toutes catégories de brevet militaire de conduite).
- Stage important des cours de :
· Conduite
· Code
· Entretien
· Notions de mécanique
- ce stage est sanctionné par une attestation de conduite signée par le chef de corps ou chef de centre IEC.
2ème étape : Instruction Complémentaire de Conduite signée par le chef de corps ou chef de centre
IEC.
L’ICC a pour but d’adapter le jeune conducteur à la conduite du véhicule de dotation et de lui faire acquérir
les connaissances d’entretien propre à ce véhicule. (elle s’effectue en deux phases).
I ] – l’ICC :
- Assurée dans les formations sous la responsabilité des chefs de corps ou autorités ayant les prérogatives
équivalentes. Tous les véhicules circulants au titre de l’ICC doivent être signalés par des panneaux «
véhicules école » ou « auto école » à l’avant et à l’arrière. Pendant l’ICC, l’élève est assisté par un
conducteur appelé, d’active ou civil, possédant le BMC équivalent. Le kilométrage minimal à effectuer au
cours de l’ICC est le suivant :
- MOTO et VL : 200 Km
- PL : 300 Km
- SPL et TC : 400 Km
Le kilométrage peut-être doublé pour chaque catégorie, à ce terme, la non maîtrise du véhicule considéré,
entraîne la non délivrance du BMC.
26. II ] – LE CONTROLE
L’aptitude à la conduite est contrôlée par :
- un officier ou un sous officier d’active.
- ou un EVAT de plus de deux ans de service et titulaire d’un CM1 et possédant le certificat de conducteur
d’élite.
- ou un EVAT titulaire du CAT2 IEC ou CT1 IEC.
- Ou un personnel civil du ministère de la défense ayant plus de deux ans d’ancienneté.
3ème étape : La validation.
- La validation est la reconnaissance par l’autorité militaire que le BMC peut faire l’objet d’une conversion
en permis de conduire équivalent.
En règle générale, tout BMC confirmé doit être validé, dès le 8ème mois de service pour les personnels sous
contrat.
4ème étape : la conversion.
- La conversion est une opération administrative permettant de transformer un BMC en permis civil. A
l’issue de la date de validation, vous avez un délai de 2 ans pour convertir votre BMC en permis civil.
CHAPITRE 2
Personnels titulaires d’un permis de conduire est délivré sans stage préalable au titulaire de permis de
conduire civil.
- Dans ce cas, L’ICC est modulable en fonction de l’expérience du candidat. Elle peut prendre la forme
d’une simple vérification d’aptitude.
27. ANNEXE 1
LISTE DES INFRACTIONS AU CODE DE LA ROUTE DANS LA CONDUITE DES VEHICULES
MILITAIRES CONSIDERES COMME « FAUTES PROFESSIONNELLES TRES GRAVES ».
1) Conduite sous l’empire d’un état alcoolique (art. L.1).
2) Délits de fuite (conducteur d’un véhicule qui, sachant que ce véhicule vient de causer un accident, ne se
sera pas arrêté) (art. L.2).
3) Dépassement dangereux contraire aux prescriptions des articles R.12, R.14 et R.17.
4) Refus de priorité (art. R. 25, R.26 et R.27).
5) Non respect du signal « stop » (art. R.27 et R.44) ou des feux rouges (art. R.9.1 et R.44).
6) Vitesse excessive dans le cas où elle doit être réduite en vertu de l’article R.10 (visibilité insuffisante,
virage, descentes rapides, routes étroites, sommets de côtes).
7) Accélération d’allure par le conducteur d’un véhicule sur le point d’être dépassé (art. R.20).
8) Demi-tour sur autoroutes (art. 43-6).
9) Refus d’obtempérer à une sommation de s’arrêter émanant d’un agent qualifié de l’autorité (art. L.4).
LISTE DES INFRACTIONS AU CODE DE LA ROUTE DANS LA CONDUITE DE VEHICULES
MILITAIRES CONSIDERES COMME « FAUTES PROFESIONELLES GRAVES ».
1) Chevauchement ou franchissement d’une limite de voie figurée par une ligne continue lorsque cette ligne
est seule ou, si elle est doublée d’une ligne discontinue, lorsqu’elle est située immédiatement à la gauche
du conducteur (art. R.5).
2) Changement important de direction sans que le conducteur se soit assuré que la manœuvre est sans
danger pour les autres usagers et sans qu’il ait averti ceux-ci de son intention (art. R.6).
3) Croisement à gauche (ART. R.12).
4) Stationnement dangereux, à proximité d’une intersection de routes, du sommet d’une côte, dans un
virage
(art. 37-2)
5) Maintien de l’usage de feux de route et de feux antibrouillard à la rencontre d’autres usagers (art. R.40)
6) Circulation ou stationnement sur la chaussée, en marche normale (art. R.4)
7) Circulation sur la partie gauche de la chaussée, en marche normale (art. R.4).
8) Refus de serrer à droite lors d’un dépassement par un autre conducteur (art. R.4 et R.20)
9) Dépassement en empruntant la voie la plus à gauche lorsque la chaussée comporte plus de deux voies
matérialisées (art. R.18).
10) Retour prématuré à droite après dépassement (art. R.19).
11) Inobservation des règles imposées au conducteur qui veut quitter une route (tout conducteur qui veut
quitter
une route sur sa droite doit serrer le bord droit de la chaussée ; s’il s’apprête à quitter une route sur sa
gauche, il doit serrer à gauche, sans toutefois dépasser l’axe médian de la chaussée lorsqu’elle est à double
sens de circulation) (art. R.24)
12) Circulation sur la bande d’arrêt d’urgence des autoroutes (art. R.43-6).
13) Pénétration ou séjour sur la bande centrale séparative des chaussées des autoroutes (art. R. 43-6)
14) Stationnement sur les bandes d’arrêt d’urgence des autoroutes (art. R.43-6).
28. LOTS DE BORD
CRIC HYDRAULIQUE
SEMELLE POUR CRIC
VILEBREQUIN DEMONTE ROUE
RALLONGE DE VILEBREQUIN
TUYAU DE GONFLAGE
PISTOLET DE GONFLAGE
CONTROLEUR DE PRESSION
TROUSSE A OUTILS
CLE A MOLETTE
CLES 6 PANS
MARTEAU
TOURNEVIS PLAT
TOURNEVIS CRUCIFORME
PINCE UNIVERSELLE
CLE A BOUGIE
TRIANGLE DE PRESIGNALISATION
POCHETTE PORTE DOCUMENT
SUPPORT D’APPAREIL DE DECONTAMINATION
LOT PIONIER (« LOT DE PARC »)
PELLE
PIOCHE
HACHE
30. 1 – DEPLACEMENT VOIE FERREE
11 – LES MOYENS DES GARES
111 – Les installations des gares
Quai : terre plein surélevé au-dessus de la voie permettant le chargement ou le déchargement.
Quai latéral : parallèle à une voie, permet le chargement ou déchargement par roulage sur le grand côté du
wagon.
Quai militaire : quai latéral construit pour les besoins militaires et d’une longueur minimale de 350
mètres.
Quai en bout : permet le chargement ou déchargement par le bout du wagon.
Quai en bout fixe :
QBX1 accepte les véhicules à roues de moins de 15 tonnes par essieu ou les engins blindés de moins de 30
tonnes
QBX2 pour les véhicules et blindés supérieurs à 30 tonnes
Quai en bout démontable :
- Plusieurs modèles de 17 à 70 tonnes.
- Matériel militaire.
- Permet le chargement ou le déchargement en pleine voie.
112 – Accessoires d’embarquement
1121 – Fournis par la SNCF
- Fil de fer et pointes.
- Cales en bois pour les véhicules de moins de 5 tonnes.
- Traverses usagées.
1122 – Appartenant à l ‘armée
- QBD.
- Traverses usagées.
1123 – Fournis par le corps de troupe
- Moyens d’amarrage (chaînes, élingues, sangles).
- Cales pour les véhicules de plus de 5 tonnes.
- Cales pour chenillés.
- Outils nécessaires au calage et à l’amarrage.
31. 12 – LES OPERATIONS D’EMBARQUEMENT
Préparation de l’embarquement
121 – Reconnaissance de la gare
Elle est effectuée 24 ou 48 heures avant le départ, en principe par l’officier d’embarquement ou l’adjoint
technique en liaison avec le chef de gare.
122 – L’ordre d’embarquement
Signé par le chef de corps ou commandant d’unité, il donne les ordres particuliers pour l’embarquement :
- Tenue.
- Composition du détachement chargé de la sécurité.
- Constitution et missions des équipes d’embarquement.
- Préparation des véhicules.
- Vivres.
- Mesures de sécurité.
123 – Reconnaissance du train
Elle est effectuée par l’officier d’embarquement ou l’adjoint technique, accompagnés des commandants
d’unité et chefs de section 2 heures avant le début de l ‘embarquement :
- Vérifier la composition du train et l’état du matériel, contradictoirement avec un représentant de la SNCF.
- Fractionner l’unité et fixer l’ordre de présentation des véhicules.
- Préparer le chargement par groupe de wagons.
- Organiser l’embarquement de façon à ce que les wagons inutilisés se retrouvent tous à la même extrémité.
- Faire parer les wagons (rabattre les côtés).
- Faire mettre en place les équipes d’embarquement, les accessoires de chargement fournis par la gare ou le
corps.
13 – EXECUTION DE L’EMBARQUEMENT
- Un embarquement ne doit jamais excéder 4 heures.
- 3 heures pour l’embarquement proprement dit.
- 1 heure pour les opérations techniques SNCF.
32. 131 – Règles d’embarquement
- Les véhicules sont toujours chargés avec les pleins faits.
- L’embarquement se fait en marche avant.
- En latéral, le chargement par groupe de wagons est recommandé.
- L’embarquement en bout est préférable chaque fois que cela est possible. Il est obligatoire pour les engins
chenillés et les véhicules lourds.
- La circulation entre les wagons se fait à l’aide des bouts rabattables des wagons, des ponts volants ou, à
défaut, de traverses placées sur les tampons.
- Répartir la charge sur chaque wagon.
- Disposer des plateaux sous les roues des véhicules lourds.
- Eviter que les parties mobiles des véhicules puissent se déplacer (tourelles, canons…).
- Démonter les antennes.
- Serrer les freins. Engager une vitesse.
- Fermer les robinets d’essence et de batterie.
132 – L’arrimage du matériel
- Calage : mettre les cales contre les roues des véhicules et les trains de roulement des engins chenillés en
vue d’éviter les déplacements latéraux et longitudinaux.
- Amarrage : immobiliser le véhicule au moyen d’amarres (fil de fer, chaîne, élingue) solidement fixées au
véhicule et au wagon porteur sur une partie soudée.
- Brêlage : lier entre elles les parties mobiles d’un matériel.
133 – Règles de sécurité
1331 – Avant l’embarquement
- Organiser l’ouverture des portières latérales des wagons pour éviter les accidents.
- Détenir la consignation « C » précisant la mise hors tension des caténaires.
- S’assurer que les wagons soient immobilisés.
- S’assurer de la présence d’un moyen lourd de levage et d’un moyen d’évacuation sanitaire.
- S ‘assurer que tous les véhicules sont conformes pour l’embarquement (antennes, bâches, …).
- Ecarter les badauds.
1332 – Pendant l’embarquement
- Pas de personnel près des wagons en cas de basculement.
- Pour embarquer le véhicule, seul le conducteur est à bord.
- Rouler en 1ère vitesse crabotée.
- Guider le véhicule pour éviter le basculement vers l’extérieur du wagon.
- Laisser toujours un wagon d’intervalle entre le véhicule et celui qui guide.
- Ne jamais reculer en guidant.
- Centrer le véhicule sur le wagon.
- A l’immobilisation du véhicule, faire mettre une vitesse ou le frein à main.
- Vérifier le calage et l’amarrage de chacun des véhicules.
- Vérifier le blocage des parties mobiles des véhicules.
33. - Interdire l’accès aux véhicules après la réception du train par la SNCF ( danger d’électrocution sous
caténaires lorsqu’ils sont sous tension).
134 – Chargement terminé
Il est vérifié par un agent de la SNCF appelé « visiteur ». Celui-ci détient le pouvoir de refuser les
chargements non conformes.
2 – DEPLACEMENT VOIE ROUTIERE
21 – GENERALITES SUR LES DEPLACEMENTS
211 – Notions relatives à la constitution et à l’échelonnement des colonnes
2111 – Définitions
Colonne : on appelle colonne un groupe de véhicules se déplaçant sous un même commandement, sur un
même itinéraire et dans une même direction.
Rame : ensemble de 15 à 30 véhicules correspondant généralement à une unité élémentaire.
Elément de marche : ensemble de véhicules articulés en rames, se déplaçant sous le même
commandement ; il correspond généralement à une unité constituée (régiment).
Groupement de marche : ensemble de plusieurs éléments de marche se déplaçant sous un même
commandement tactique.
2112 - Echelonnement
L’échelonnement contribue au bon déroulement des déplacements en permettant :
- sur le plan technique de mieux utiliser les capacités mécaniques des véhicules et d’assurer une marche
coulante de la colonne,
- sur le plan tactique de contribuer à la sécurité contre les dangers terrestres, aériens ou nucléaires.
On distingue :
La distance de marche
- espace séparant 2 véhicules de jour = 100 m
de nuit = 50m (éclairage normal) à vue (éclairage réduit)
Le créneau
- espace séparant 2 rames = 500 à 1000 m ou 2 minutes
- espace séparant 2 éléments = 5000 m ou 10 minutes
212 – Notions relatives à l’encadrement
Une colonne est généralement encadrée par :
Un commandant de colonne : responsable de l’exécution de la mission, il est désigné par l’autorité qui
organise le déplacement. Il peut donc être selon l’importance de la colonne, le chef de rame ou le chef
d’élément ou le commandant de groupement de marche.
Un guide : chargé de la direction de la colonne (peut être en même temps commandant de colonne).
34. Un serre file : placé à l’arrière de la colonne, s’assure de la bonne exécution. Lorsque la colonne est d’une
importance supérieure à la rame et se déplace sur un même itinéraire, le guide et le serre file prennent
l’appellation de guide et serre file général.
Chaque élément constitutif dispose d’un guide et d’un serre file particulier.
Le chef de bord : est un gradé désigné par l’autorité responsable du déplacement. Il est le chef de la troupe
embarquée si le déplacement est un mouvement mais il est le chef de l’équipage si le déplacement est un
transport.
Si le conducteur est seul dans son véhicule, il assure en même temps les responsabilités de chef de
bord.
Le chef de la troupe embarquée : parmi les passagers, le plus ancien dans le grade le plus élevé assume
les fonctions de chef de la troupe transportée. A ce titre, il est responsable de la discipline à bord et se fait
connaître du chef de bord.
213 – Signalisation et identification des colonnes
2131 - Signalisation
- En temps de paix, les feux de croisement de tous les véhicules se déplaçant en colonne seront allumés.
- Le premier véhicule de chaque élément portera un fanion bleu à l’avant gauche.
- Le dernier véhicule portera un fanion vert et sera signalé à l’arrière par un feu orange omnidirectionnel ou
par ses feux de détresse.
- Le chef de colonne portera un fanion noir et blanc.
- Un véhicule en panne qui a besoin d’une assistance technique sera signalé par un fanion jaune.
- Un véhicule transportant un chargement dangereux sera signalé par un fanion rouge.
- Un véhicule donné comme prioritaire par le commandement sera signalé par un triangle métallique
portant symbole de l’autorité ayant donné l’ordre de priorité. Il sera placé à l’avant et à l’arrière du
véhicule.
2132 – Identification
Le numéro de mouvement :
Ce numéro permet d’identifier chaque colonne, il comporte cinq renseignements :
- deux chiffres, indiquant le quantième du mois ou commence le mouvement
- trois lettres, indiquant l’autorité organisant le mouvement (les deux premières représentent la nation, la
troisième identifie l’autorité ordonnant le mouvement)
- deux chiffres, constituant un numéro d’ordre attribué par l’autorité chargé du mouvement
- une lettre, pour identifier l’élément de la colonne.
Exemple : 03/FRE/08/A
1ère colonne du 8ème mouvement mis en route le 03 janvier par la RTSE de Lyon.
35. 3 – DEPLACEMENT VOIE MARITIME
31 – LES OPERATIONS D’EMBARQUEMENT VOIE MARITIME
Conditions de mise en œuvre
311 – Phase préparatoire
Le responsable désigné officier chargé de l’embarquement maritime a pour mission de préparer
l’embarquement et d’assurer le contact auprès des organismes de transit. Il remet au district de transit la
documentation établie par les services administratifs et techniques du corps (états de filiation, liste des
détachements, liste des matériels et des conteneurs, prévision d’ordre de chargement et de fractionnement).
Le responsable participe avec le chef du bureau transit du DITIM à la conférence de chargement qui se
déroule en général au DITIM (priorités d’embarquement ou de débarquement, fractionnement).
Avec le chef du bureau transit, il établit le plan de fractionnement détaillé (personnels – matériels) entre les
navires en fonction des priorités.
Il amorce, en liaison éventuellement avec le chef d’élément précurseur, la constitution du dossier
administratif pour le transport maritime.
312 – L’unité est sur la zone de stationnement
L’officier d’embarquement effectue la reconnaissance des aires d’attente, des chantiers d’embarquement et
des zones de stationnement. Il reçoit du bureau transit le plan horaire de mise à quai et le plan horaire
d’embarquement. Il s’assure du respect du plan de fractionnement. Il vérifie le conditionnement et le
marquage des véhicules. Les pare-brise doivent être baissés, les arceaux enlevés et la tourelle des engins
blindés bloquée. Les nourrices de carburant vides sont dégazées, les réservoirs et nourrices ont les pleins à
80%.
313 – L’embarquement
L’officier d’embarquement est responsable des personnels et des matériels.
Personnels :
- Réception sur l’aire d’attente des détachements.
- Contrôle du déroulement du plan horaire d’embarquement.
- Acheminement progressif des détachements aux postes d’embarquement.
- Pointage avec les états de filiation.
Matériels :
- Réception sur l’aire d’attente des « lots d’embarquement ».
- Vérification de leur conformité avec le plan de chargement.
- Pointage du matériel embarqué.
- Etayage et arrimage de la cargaison à bord du navire.
36. L’officier d’embarquement est en principe acheminé par avion sur l’organisme de transit arrivée avec les
documents suivants :
- La documentation de base.
- La liste des détachements de conducteurs.
- Les états de filiation.
- Les plans cargo.
314 – Le débarquement
L’officier d’embarquement remet les documents à l’organisme de transit arrivée. Il indique les priorités à
observer au débarquement et reconnaît les aires de tri ainsi que la zone de stationnement.
Il prend également en compte les personnels et les matériels.
Personnels :
- Dirige le personnel vers les aires de regroupement,
- Vérifie la composition des détachements et les états de filiation,
- Achemine les conducteurs vers les lieux de débarquement des véhicules.
Matériels :
- Réceptionne et pointe les matériels déchargés,
- Fait remettre en condition les véhicules,
- Reconstitue les lots d’embarquement,
- Achemine les matériels vers la zone de stationnement.
315 – Responsabilités sur la zone
Sur la zone d’embarquement, l’officier d’embarquement doit travailler avec :
- Le district de transit interarmées de surface (DITIS) qui achemine l’unité sur la zone d’attente dès que la
plate-forme de départ est disponible.
- Le district de transit interarmées maritime (DITIM) qui est responsable de la plate-forme portuaire.
Sur la zone de débarquement, l’officier d’embarquement doit travailler avec :
- Le détachement de transit interarmées maritime (DETIM) responsable de la plate-forme portuaire
d’arrivée.
Le DITIM a une double compétence :
- Administrative : il récupère les documents de l’adjoint technique.
- Technique : c’est un officier du DITIM qui, en concertation avec l’officier d’embarquement, effectue le
plan d’embarquement avec le second du navire (manifeste de chargement).
37. 316 – La vie à bord
L’officier d’embarquement doit désigner un responsable s’il est acheminé par avion sur l’organisme
d’arrivée pour veiller au respect de la vie à bord selon le type de transport.
Convoyage sur un navire affrété :
- Répartir les cabines entre les personnels.
- Vérification quotidienne de l’arrimage des véhicules et des conteneurs.
- Mise à disposition du commandant du navire pour les travaux de propreté.
Transport sur un navire de la Marine Nationale :
- Les cadres vivent avec leurs homologues de la marine.
- Respecter les carrés et cafétéria ainsi que les habitudes à bord.
- Voir le capitaine d’armes pour les consignes et la prise des postes de combat.
- Mettre en place un officier de jour et un poste de sécurité chargés des liaisons avec le bord, des services et
inspections du chargement, du respect des mesures de sécurité.
- Participer aux travaux de propreté des lieux affectés à l’unité.
- Ne pas circuler le soir pendant les travaux de propreté des marins.
- Au débarquement suivre les consignes données par haut-parleur, faire un tour de propreté et récupérer le
certificat de bien-vivre auprès du commandant.
32 – NORMES APPLICABLES AU TRANSIT PAR VOIE MARITIME
L’officier d’embarquement ou sont représentant désigné, doit vérifier que les normes de sécurité sont
respectées.
321 – Carburants
Les réservoirs doivent présenter un vide suffisant pour l’expansion et pour éviter les débordements lors du
chargement et du débarquement ou la déformation du récipient que pourrait provoquer une dilatation du
contenu due à une élévation de la température en cours de transport.
Les réservoirs, les nourrices et citernes doivent être remplis à 80%.
Les citernes et nourrices qui seraient transportées vides sont obligatoirement dégazées.
Les réservoirs et nourrices doivent être fermés et munis de joints d’étanchéité (les équipes de convoyage
doivent être munies de joints de rechange).
Les fûts et nourrices doivent être arrimés, ouverture vers le haut.
Les mouvements de carburant à bord des navires (remplissage, vidange, prélèvement, transfert) sont
interdits.
Les véhicules dont les réservoirs sont vides impérativement placés en pontée.
38. 322 – Munitions
Les munitions et explosifs sont placés, par catégorie, dans des conteneurs étanches au ruissellement. Les
camions militaires ne sont pas homologués pour le transport de munitions hors de leur conteneur.
Les munitions sont transportées en pontée. Elles sont classées en groupes de compatibilité.
Les munitions de groupes non compatibles ne doivent pas se trouver dans un même conteneur ou dans
deux conteneurs placés côte à côte.
Les groupes de compatibilité sont définis en fonction de la classe et de la catégorie de munitions.
Les munitions placées en emballages de sécurité (allumeurs, détonateurs) peuvent être transportées avec
celles de tous les autres groupes.
Le transport de munitions en vrac ne pouvant être réalisé, les munitions de dotation initiale des
détachements sont conservées dans leur emballage d’origine permettant leur allotissement.
4 – DEPLACEMENT VOIE AERIENNE
41 – LES OPERATIONS D’EMBARQUEMENT VOIE AERIENNE
411 – Préparation de l’embarquement
Le départ par voie aérienne est une opération complexe qui nécessite une préparation minutieuse et une
exécution rigoureuse.
La qualité de la préparation garantit le respect des délais lors des opérations d’embarquement et évite les
problèmes de dernière minute (bagages non conformes, poids excessifs, matériels prohibés en cabine,…).
4111 – La préparation administrative
Outre la documentation nécessaire aux personnels (passeports, etc.), un certain nombre de documents sont
établis par les organismes spécialisés du transit aérien à partir des renseignements fournis par l’officier
d’embarquement :
- Le manifeste de chargement passagers (liste nominative des personnels).
- Le manifeste ou déclaration de chargement fret (désignation et poids des matériels).
4112 – La préparation des matériels
L’officier d’embarquement doit donner les consignes pour la préparation et vérifier les bagages et les
matériels avant l’embarquement.
Bagages et fret :
Le volume de bagages et de fret emporté est calculé par l’officier d’embarquement en fonction de la charge
offerte par l’aéronef.
39. - Les bagages à main emportés en cabine = 5 kg par personne.
- Tous les autres bagages vont en soute.
- Certains objets sont interdits en cabine (tout objet métallique pouvant constituer une arme, les cartouches
de gaz percées).
- L’utilisation de téléphones mobiles est à proscrire sauf accord du commandant de bord,
- Chaque catégorie de sacs doit être baptisée A-B-C et classée dans l’ordre de priorité d’emport (P1
indispensable, P2 pour la première semaine, P3 ultérieurement) afin que le fret dépassant la masse offerte
de l’aéronef puisse être envoyé en différé.
- Si les véhicules sont embarqués dans les avions, les bagages sont alors mis en place dans les véhicules et
brêlés.
- Les bagages sont munis d’une étiquette en bois (15cm x 7.5 cm) précisant au recto le régiment, l’unité, le
nom et la destination ; au verso la catégorie du sac (A-B-C). Eventuellement un code couleur peut être
utilisé en vue d’une identification plus rapide de l’unité.
Véhicules :
Les règles à respecter sont les suivantes :
- Démonter les antennes.
- Matériel radio débranché de sa source d’alimentation (batterie, pile, circuit électrique...).
- Laisser ou remettre impérativement les manilles qui pourraient devenir projectiles.
- Débâcher les VLTT.
- Arrimer les charges dans les caisses des véhicules.
- Conserver les petits matériels sensibles sur l’homme.
- Les pneus doivent être légèrement dégonflés pour éviter l’éclatement.
- Les pleins des réservoirs des véhicules sont à 25 % pour l’essence et 75 % pour le gasoil.
- Les citernes sont vides et dégazées.
- Les nourrices sont vides et hermétiquement fermées.
Munitions :
Le transport de munitions dans les aéronefs font l’objet de consignes particulières :
- Le transport de munitions en vrac est à proscrire.
- Les munitions de dotation initiale sont laissées dans les emballages d’origine.
- Les groupes de compatibilité sont à respecter.
- Le transport de munitions par voie aérienne doit faire l’objet de dérogations aux règles de transport de
matières dangereuses qui sont accordées pour la voie aérienne civile par la direction générale de l’aviation
civile et par l’état-major de l’armée de l’air pour la voie aérienne militaire.
- Le transport de munitions par voie aérienne, avec survol de pays étrangers, entraîne la mise en œuvre de
procédure particulière.
Armement :
L’officier d’embarquement doit faire préparer l’armement individuel en caisse cerclée et le faire acheminer
comme du fret pris en compte par l’organisme de transit ou l’escale aérienne. Les pièces de sécurité
doivent faire l’objet d’un colisage à part.
40. 412 – Répartition des responsabilités
4121 - Le DITIA (district de transit interarmées aérien)
L’officier d’embarquement doit prendre contact avec le DITIA armé par des personnels du RTP. Le DITIA
est une aide, un interface entre l’unité et les autorités civiles. Il dirige, en liaison avec l’officier
d’embarquement, les opérations administratives, exécute et contrôle les opérations d’embarquement des
personnels, du fret et des véhicules.
L’officier d’embarquement doit prendre contact avec le DITIA pour effectuer une reconnaissance des sites
afin de :
- Limiter l’encombrement de l’aérogare et des voies d’accès,
- Connaître les règles de sécurité,
- Régler les problèmes de présentation
Horaires
Circuit d’accès des véhicules
Lieux de stationnement
Circuits et modalités d’accès aux aéronefs
Administration
4122 – Le chef de détachement
Le chef de détachement est le chef de l’unité transportée. Il est responsable de l’exactitude des
renseignements (personnels – fret) et de la bonne exécution.
4123 - Le chef de parking
Cadre de l’unité désigné par l’officier d’embarquement. Il est responsable de l’ensemble de la cargaison et
du personnel en attente.
4124 - L’officier d’embarquement
Le responsable, désigné officier d’embarquement, joue le rôle de conseiller technique auprès de son
commandant d’unité pour la préparation et l’exécution du transport.
Il doit connaître les normes et les règles de chargement des avions de transport en service. L’officier
d’embarquement doit planifier l’instruction du personnel de son unité sur les questions de chargement et de
sécurité en matière de transport aérien.
De plus, il doit assurer :
- Les opérations de fractionnement élémentaire (répartition du fret).
- La mise en condition du personnel de son unité.
- La mise en condition du matériel.
- Le chargement des appareils et l’établissement du dossier de transport en liaison avec le DITIA, le
commandant d’avion ou l’officier de chargement air.
L’officier d’embarquement doit vérifier 48 heures avant l’embarquement l’adéquation entre le poids total
de l’unité et la charge offerte. Chaque personne doit être pesée individuellement avec ses bagages, les
résultats sont inscrits sur le manifeste de chargement passagers et les bagages sont chargés par catégorie
41. dans les véhicules afin d’éviter des modifications ultérieures. Pour le fret, l’officier d’embarquement
procède de la même manière en reportant les données sur les états de colisage et le manifeste de
chargement matériel. En ce qui concerne le pesage des véhicules, il doit s’effectuer chargé, dans la
configuration de l’aérotransport sur des bascules prévues à cet effet.
413 – Exécution de l’embarquement
L’officier d’embarquement doit avoir tout organisé, en liaison avec le DITIA. Pour le déplacement des
véhicules haut le pied doivent avoir été prévus en cas de panne.
Pour raisons de sécurité, les consignes suivantes doivent être respectées :
- Tout ajout de dernière minute doit être contrôlé (y compris petit colis d’autorité).
- En cas de défection de personnel de dernière minute, son paquetage ne doit pas être embarqué.
- Vérifier la conformité colis au départ et colis à l’arrivée.
- Laisser sur place tout personnel inconnu ou présentant un risque (état d’ébriété).
4131 – L’arrivée à l’aéroport
La chronologie à respecter par l’officier d’embarquement est la suivante :
H – 2 heures :
- Accueil des véhicules et orientation.
- Prise de contact avec le transit air.
- Remise de la documentation fret et personnel.
- Sur ordre du transit, déplacement des véhicules vers la zone de fret.
- Transfert du fret sur des chariots en présence du responsable.
- Retour des véhicules, en élément constitué vers la zone initiale.
- Pesée(vérification), éventuellement utilisation de l’ordre de priorité en cas de dépassement de la charge
offerte.
- Inscription d’un numéro d’ordre sur les états de colisage.
- Vérification de la conformité entre les états de colisage et le manifeste de chargement fret.
- Signature des documents par l’expéditeur et l’adjoint technique.
H – 1 heure :
- Arrivée des passagers,
- Accueil et orientation des véhicules,
- Débarquement des personnels avec les bagages à main,
- Déplacement vers la zone d’attente,
- Contrôle nominatif et vérification de conformité avec le manifeste passagers.
H :
- Poser de l’avion.
- Seuls les personnels chargés du transit se rendent à l’avion.
- Acheminement du fret vers l’avion.
- Embarquement du fret.
42. - Prise de contact de l’officier d’embarquement et du chef de détachement avec le commandant de bord.
- Inspection de l’avion (dégradations éventuelles).
H + X :
- Sur ordre, embarquement.
- Appel et contrôle nominatif par l’officier d’embarquement dans l’ordre du manifeste passagers.
- Approche de l’appareil colonne par un, tête nue.
- Présentation des bagages à main lors de l’embarquement.
4132 – A l’arrivée
- Contrôle de l’avion avec le chef de cabine.
- Demander un certificat de bonne conduite.
- Regrouper le personnel.
- Se conformer aux ordres du transit arrivée (DETIA : détachement de transit interarmées aérien).
- Décharger le fret.
- Contrôler l’état des caisses et du cerclage (Toute caisse décerclée doit être ouverte pour contrôle).
5 – DONNEES NUMERIQUES
51 – CONSOMMATIONS THEORIQUES JOURNALIERES (CTJ)
52 – AUTONOMIE INITIALE EN EXPLOSIFS
53 – AUTONOMIE INITIALE EN MINES
54 – TABLEAU DE CONVERSION QUANTITE/POIDS
55 - CARACTERISTIQUES DES VEHICULES
43. Classes de véhicules
DESIGNATION CLASSE
P4 (diesel) -
VBL -
GBC 8KT Châssis court 13
GBC 8KT Châssis long 12
GBC 8KT + re. 1T (court) 14
GBC 8KT + re. 4T (long) 14
GBC 8KT Citerne tact. 13
GBC Spiros 6000 1 14
TRM 2000 5
TRM 4000 11
TRM comp. DEMAG 14
GBH 280 29
TRM 10000 Cargo 23
TRM 10000 Cargo BMH 23
TRM 10000 Tracteur 11
TRM 10000 M. A. T. S 25
TRM 10000 C. L. D 23
TBU 15 C. L. D 22
VAB tous types 14
AMX 30 D 41
EBG 45
MFRD 18
PM 10 (Enf. de mines F1) 17
PM 12 (Enf. de mines F2) 17
Excavateur NX7 16
MPG 24
Pont Automoteur de l'avant 40
Engin de franchissement. de l'Avant 50
44. 6 – PROCEDURE APP9
61 – LOGSITUNIT (exemple)
A AUTEUR DE LA DEMANDE
CCL/35 RI
B DONNEES MATERIEL
DU
O
REA
L
DISP
O
NTI
1
NTI
2
DET
R
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
VBL
AMX 10 PC
10 10 08 01 01 0
C
1
2
3
MUNITIONS / NB de coups détenus / équivalent UF
Pour la codification voir tableau joint. Ne faire apparaître que les
lignes pour lesquelles
il y a un changement par rapport au dernier CR
5,56 MM / 10000 / 5,5 UF
/ /
/ /
D
1
2
3
CARBURANT / M3 / équivalent UE
ESS / 4 / 3
GO / /
E
1
2
3
RATIONS / NB / équivalent JV
RCIR / 300
EAU / 150 LITRES
F
OBSERVATIONS
45. En gras : ce qui figure sur le message
62 – PERSREP (exemple)
A
AUTEUR DE LA DEMANDE
2CIE 35 RI
B
1
2
3
4
5
6
DONNEES PERSONNEL
Effectif réalisé au débex
140/270/380
Renfort reçu
5/10/50 = 65
Personnels détachés
5/20/30 = 35
Indisponibles (situation au GDH de la rédaction du message, autres
à préciser)
Blessés 1/ 10/20 + Malades 0/0/0 + Déserteurs 0/0/0 + Autres
0/0/0 = 31
(Cumulés depuis le débex)
Total des pertes (situation au GDH de la rédaction du message
Morts 0/3/5 + Disparus 0/1/2 = 11 (Cumulés depuis le débex)
Prisonniers détenus (situation au GDH de la rédaction du message)
2/12/47 = 67
C
DATE (GDH)
201500ZJUN
D
APPRECIATION DE SITUATION (si nécessaire)
RAS
En gras : ce qui figure sur le message
46. 63 – CASEVACREQ
A AUTEUR DE LA DEMANDE
B REFERENCE DES CARTES GEOGRAPHIQUES UTILISEES
POUR LA REDACTION DE CE MESAGE
C IDENTIFICATION UNITE BENEFICIAIRE
D
1
2
POSITION DU PERSONNEL A EVACUER
Désignation géographique en toutes lettres
Coordonnées hectométriques
E
1
2
3
4
DONNEES CONCERNANT LES BLESSES
Nombre
Nature des blessures
Type de blessures
Possibilité de transport (debout, assis, couché)
F URGENCE DE LA DEMANDE
(Extrême urgence, urgence 1)
G EVACUATION SOUHAITE
Voie routière - voie aérienne
H PRESENCE MEDECIN
(Nécessaire, souhaitable, sans objet)
I
1
2
EQUIPEMENT SPECIAL NECESSAIRE POUR
L’INTERVENTION
Quantité
Nature du matériel nécessaire
L ACCES SUR ZONE
(Situation tactique, direction d’approche, obstruction, ennemi……)
M NECESSITE D’UN POINT DE RDV Oui / non
N
1
2
LIEU DU POINT DE RDV
Désignation géographique en toutes lettres
Coordonnées hectométriques
O GDH DU POINT DE RDV
P
1
2
COMMUNICATION
Indicatif de l’élément à contacter pour la récupération ou
l’évacuation
Fréquence
47. 64 – LOGASREQ (exemple)
A
AUTEUR DE LA DEMANDE
3 CIE 35 RI
B
OBJET DE LA DEMANDE RECOMPLETEMENT
RECOMPLETEMENT
C
MUNITIONS – CARBURANT – RATIONS
Désignation / unité utilisée / quantité demandée / stocks détenus
(codification voir tableau joint)
1 / CPS / 1600 / 800
141 / LTR / 1200 / 600
/ / /
/ / /
/ / /
/ / /
/ / /
/ / /
/ / /
/ / /
D
1
2
MODALITES DE LIVRAISON
Date et heure de livraison souhaités (GDH)
251200Z MAI
Lieu de livraison
E
IMPACT SI DEMANDE REFUSEE
NIVEAU MUNITIONS INFERIEUR A 70%
En gras : ce qui figure sur le message
48. 65 – CODIFICATION
1 5,56 mm 51 12,7 mm PGM 101 SOCAU
2 5,56 mm minimi 52 20 mm OPT SOC 102 HYCAL
3 7,5 mm 53 20 mm EXPL 103
4 7,62 mm BP PAN 54 20 mm INC 104
5 7,62 mm PTE 55 MI AC PMA 105
6 9 mm 56 MI AC PMC 106
7 All M 54 L FLA 57 MI AC AH 107
8 GM DF 58 MI AC AH AR 108
9 GM OF 59 MI AC ID 109
10
GR MA FUM FC JA
CPLT
60 MI AC HPD PMA 110
11
GR MA FUM FC
RG CPLT
61 MI AC HPD PMC 111
12
GR MA FUM FC
VR CPLT
62 MI AC PED 112
13 GM FUM PH 63 MI AC HPD F2 113
14 GM FUM HC 64
MI AC HPD F2
Pg
114
15 Pot thermique 65 MI AP BON 115
16 GFL AC PARA 66 MI AP EFDR 116
17 Mo 81 EXPL 67 MI AP DV FIX 117
18 Mo 81 GC 68 MI ECL FIX 118
19 Mo 81 ECL 69 MI DIS 119
20 Mo 81 FUN 70 CH DEMO 120
21
CPLT 120 EXP PRY
FU IR
71 ARF SI MA P BL 121 ESSENCE
22
CPLT 120 EXP PRY
PAD
72 ARF SI MA P R 122 GASOIL
23
Mo 120 FUM PH
PRY
73 ARF SI MA P V 123 CARBU
24 Mo 120 OECL 74 ARF SI MA SP R 124 HUILE MOTEUR
25
CPLT 120 EXP PRY
RALEC
75 ARF SI MA SP V 125 HUILE BOITE
26 GF EX PARA 76 ARF SI MA SP B 126 GRAISSE
27 GF EXP AC 77 ART ECL 500 m 127
LIQUIDE
REFROID
28 GF EX APAV 78 ART ECL 300 m 128
29 Gr FL EXPL APAV 79
ARF SI MA
ALERT Z
129
30 Gr FL FUM HC 80 C EXPL FORA 130
31 Mis ERYX 81 C A EXP 131
32 MILAN 82 C PER LEG 132
33 GR LGI EXPL 83 C PER SF1 133
34 GR LGI ECL 84 C PER MOY 134
35 GR MA FU JA 85 C PER LD 135
36 GR MA FU RG 86 C COU LEG 136
37 GR MA FU VR 87 C COU MOY 137
49. 38 89 mm AC 88 C COU LD 138
39 89 mm APAV 89 PET 250 GR 149
40 112 mm 90 PET 500 GR 140 RATION
41 AT4CS 91 PET 1 Kg 141 EAU TTB
42 DREB 92 PET 5 Kg 142 EAU VRAC
43 DREC 93 AL MLEN 143
44 HOT 94 MLEN 144
45 12,7 mm PAN 95 CORD 145
46 12 ,7 mm HOM 96 DETOPY 146
47 20 mm BD PAN 97 REL AM CORD 147
48 Mis MISTRAL 98 RAC MIX ID 148
49 Mis ROLAND 1 99 DETO EL 149
50 Mis ROLAND 2
10
0
SDC F1 150
66 – BATRECEVACREQ
A AUTEUR DE LA DEMANDE
B
REFERENCE DES CARTES GEOGRAPHIQUES UTILISEES
POUR LA REDACTION DE CE MESSAGE
C IDENTIFICATION UNITE BENEFICIAIRE
D 1
2
EMPLACEMENT DU MATERIEL A DEPANNER
Désignation géographique en toutes lettres
Coordonnées hectométriques
E 1
2
3
4
5
6
MATERIEL A DEPANNER
Marque du matériel
Type de matériel
Code EMAT 6
Etat du matériel (peut rouler -immobilisé)
Nature de la panne (précis – diagnostique ELI)
Equipage disponible oui/non
H 1
2
3
DETAILS DE LA CARGAISON
Volume poids
Nature
Quantité et conditionnement
I
1
2
EQUIPEMENT SPECIAL NECESSAIRE POUR LE
DEPANNAGE
Pièce nécessaire
Outillage nécessaire
J SERVICES SUPPLEMENTAIRE DEMANDES
K
1
2
RECOMPLETEMENT EN CARBURANT (si nécessaire)
Quantité nécessaire
Type du carburant (OTAN)
50. L
ACCES SUR ZONE
(Situation tactique, direction d’approche, obstruction, ennemi……)
M NECESSITE D’UN POINT DE RDV Oui / non
N 1
2
LIEU DU POINT DE RDV
Désignation géographique en toutes lettres
Coordonnées hectométriques
O GDH DU POINT DE RDV
P 1
2
COMMUNICATION
Indicatif de l’élément à contacter pour la récupération ou
l’évacuation
Fréquence
52. DEPLACEMENT SUR LE RESEAU ROUTIER MILITAIRE DE MANOEUVRE
DEFINITIONS
Colonne
C'est un groupe d'au moins 10 véhicules se déplaçant sous un même commandement, sur un même
itinéraire et dans une même direction.
Rame
C'est un ensemble de 10 à 30 véhicules. (correspondant à une unité élémentaire).
Elément de marche
C'est un ensemble de véhicules, articulés en rames, se déplaçant sous un même commandement.
(correspondant généralement à une unité constituée: régiment).
Mouvement
Déplacement d’une unité sous le commandement de son chef, quelle que soit l’appartenance des véhicules.
Transport
Déplacement de personnels ou de matériels sous la responsabilité du chef de l’élément de transport.
Distance de marche
Espace séparant 2 véhicules. Elle est:
- fixée par le commandement en fonction des impératifs tactiques ou de sécurité ;
- conservée à l’arrêt ;
- généralement de 100m de jour, 50m de nuit (éclairage normal).
Créneau
Distance ou temps qui séparent le dernier véhicule d’une rame du premier véhicule de la rame suivante.
Echelonnement d’une colonne
Constitué par l’ensemble des distances de marche et des créneaux.
Longueur d’encombrement
Portion d’itinéraire occupée par une colonne en déplacement.
Exemple : 1 colonne de 300 véhicules occupe (300x 100m) + 50% (1)=45 km
Réseauroutier militaire de base (R.R.M.B.)
Répertoire de tous les itinéraires utilisables à des fins militaires.
Réseauroutier militaire de manœuvre (R.R.M.M.)
Ensemble des itinéraire nécessaires à un commandement pour la conduite d’une opération et son soutien
logistique.
53. ROLE DE L’ENCADREMENT
Commandant de colonne
- Responsable de l’exécution de la mission.
- Rédige l’ordre de déplacement.
- N’est pas lié à la colonne.
Guide général
- En tête de colonne / Assure la direction / Règle l’allure.
Serre-file général
- En queue de colonne, dispose des moyens de dépannage, d’évacuation, d’un détachement de sûreté...
CLASSE DES PONTS ET VEHICULES
Classe des ponts et véhicules
- Classification OTAN.
- Attribution à chaque pont et véhicule d’un symbole conventionnel (numéro de classe). N’indique
aucunement une charge portante d’un ouvrage d’art ou le tonnage d’un véhicule.
Classe d’un itinéraire
C’est celle de son ouvrage d’art ayant le numéro de classe le plus faible.
Un véhicule peut franchir un pont si son numéro est inférieur ou égal au numéro de classe de l’ouvrage.
Deux ou plusieurs numéros de classe peuvent être attribués
à un même ouvrage d'art selon son utilisation
- Signalisation des ponts:
54. Inscriptions à porter sur les véhicules.
A) à l'avant
véhicule simple à moteur véhicule combiné (tracteur)
(pas d'inscription latérale) (classe d'ensemble)
B) latéralement (éléments de véhicules combinés)
engin sans moteur (classe de l'engin) tracteur (classe du tracteur seul)
55. UTILISATION MILITAIRE DU RESEAU ROUTIER
Pénétrantes :N° impair - Non orientées
Représentation graphique : Rouge
Rocades: N° pair - Orientées
Représentation graphique : Vert
IDENTIFICATION DES ELEMENTS ( stanag 2154)
Chaque formation dont le déplacement fait l’objet d’une inscription au tableau quotidien des mouvements
et transport (TQMT) établi par l’échelon de commandement qui ordonne le déplacement, se voit attribuer
un numéro de mouvement.
Numéro de mouvement
Le numéro de mouvement se compose :
- de deux chiffres indiquant le quantième du mois ;
- trois lettres indiquant l’autorité organisatrice du mouvement:
56. 1- les deux premières étant les symboles nationaux figurant au STANAG 1059 (FR pour la
France).
2- la troisième indiquant la circonscription militaire de défense ou l'autorité organisant le
mouvement
- de deux chiffres indiquant le numéro d’ordre attribué au déplacement.
- d'une lettre (éventuelle) placée après le numéro proprement dit permettant l'identification des différents
éléments de la colonne
Exemple : 03 / FRD / 08 / E
Il s’agit de l'élément E de la colonne n°8 mise en route à la date du 3 du mois en cours par l’autorité
française codifiée D.
Les numéros de mouvement:
- restent inchangés pendant toute la durée du déplacement ;
- sont inscrit sur les deux côtés et si possible à l’avant de chaque véhicule de la colonne.
Symboles nationaux: (stanag 1059) Lettres codes affectées aux autorités
France: FR RT IDF: A
RT RENNES: B
Allemagne: GE RT BORDEAUX: D
RT LYON: E
Italie: IT RT METZ: H
EMAT/COSAT: K
Grande Bretagne: UK
Belgique: BE
Luxembourg: LU
57. SIGNALISATION DES COLONNES
VEHICULES SIGNALISATION OBSERVATIONS
Commandant de
colonne ou chef
d'élément
fanion de 45 x 30
cm sur le côté
gauche du véhicule
Guide
bleu
Serre-file vert
En panne ou ne
pouvant suivre
l'allure
jaune
Chargement
dangereux
rouge
58. SIGNALISATION DES ITINERAIRES
Itinéraires classés
Signalisation des itinéraires classés
Signal composé:
- soit d’un disque blanc ( diamètre 30 cm ) sur un panneau noir ( 60 x70 cm ).
- soit : d’un disque blanc ( diamètre 30 cm ) surmontant une bavette blanche ( 30 x 20 cm ).
59. Sur la déviation
Le numéro de l’itinéraire peut également figurer en noir sur une bavette à fond blanc de 30/20 cm placée
sous le panneau de déviation.
Déviation de la P 35
Circulation vers la ligne des
contacts
Tourner à gauche
Déviation de la rocade 16
( vers le nord )
tourner à droite
Déviation de la P 37
Circulation vers les arrières
Continuer tout droit
Déviation de la P 35
Circulation vers la ligne des contacts
Continuer tout droit
60. Le fléchage
C’est la mise en place, en dehors des itinéraires classés et pour l’usage exclusif d’une formation, de flèches
de direction portant un symbole d’identification propre à cette formation.
Cette technique est mise en oeuvre par les formations qui se déplacent ou plus exceptionnellement par les
unités de circulation.
- non réversible.
Choix du signe distinctif :
- lisible horizontalement.
61. Le jalonnage:
C’est la mise en place, pour l’usage exclusif d’une colonne, de personnels (les jalonneurs) chargés
d’indiquer aux véhicules de cette colonne la direction à suivre.
les jalonneur sont placés aux endroits où il peut y avoir un doute sur la direction à suivre.
Il sont toujours doublé d’une flèche et doivent être en possession d’une fiche de consignes
62. LA FICHE D'ITINERAIRE
UNITE D'APPARTENANCE Ecoles de Coëtquidan
NUMERO DE MOUVEMENT 11/FR/B/02 ET 12/FR/B/01
MISSION Mili Violet 1999, 1er jour: 750 km, 2ème jour: 380 km
DEPART VENDREDI 11 JUIN 1999 0 06H00
LIEU DE DESTINATION CHATEAUROUX 517 RT gîte d'étape/Coëtquidan
ITINERAIRE Barcelonnette, D900, St Vincent, D900, Gap, D994, Veynes….
DIFFICULTES D'ITINERAIRE arrivé à Lyon prendre A47 vers St. Etienne, St Amand Montron,
prendre l'échangeur N°8 puis D925 vers Lignières.
CONSIGNES DE CIRCULATION feux de croisement allumés, distance entre les véhicules 100
mètres sur route, 200 mètres sur autoroute, à vue en ville, respect impératif du code et des itinéraires
PL.
EMPLACEMENT DES HALTES 1 AIRE DE REPOS Bel6air, 2 parking sortie Die…
CONDUITE A TENIR - Panne: 1 signaler, 2 dégager la voie, 3 prévenir le dépannage.
- Accident: 1 signaler, 2 alerter, 3 secourir.
CONSIGNES PARTICULIERES Défense de fumer, d'utiliser baladeurs et téléphones portables en
conduisant.
NUMEROS DE TELEPHONE 02 97 73 …….
63. TEMPS DE CONDUITE
REGIME NORMAL
La durée de conduite ne doit pas excéder 3 heures après lesquelles une pause de 30 min sera observée. Au
cours de cette pause, le conducteur doit descendre du VHL et se détendre.
La durée totale de conduite (pause exclue) entre deux périodes de repos journalier consécutives ne doit pas
dépasser:
- 9 heures pour un conducteur
- 16 heures pour un équipage de 2 conducteurs
REGIME EXCEPTIONNEL
Des dérogations peuvent être apportées aux règles précédentes dans les cas suivants:
- VHL de liaison ou de grande liaison
- Evacuation sanitaire
- VHL de Gendarmerie
Toutefois la durée totale de la conduite entre deux périodes consécutives de repos journalier ne pourra
excéder 10 heures.
TEMPS DE REPOS
Tout conducteur doit pouvoir bénéficier d’un repos journalier avant et après une période de conduite.
Ce repos exclut les temps de pause précisés ci-dessous et doit être au minimum:
- 11 heures dont 8 heures de sommeil consécutives (si possible de nuit) pour un conducteur.
- 8 heures dont 6 heures de sommeil consécutives (si possible de nuit) pour un équipage de 2
conducteurs.
Il faut entendre par repos toute période ininterrompue d’au moins une heure pendant laquelle le conducteur
peut disposer librement de son temps.
Ref: TTA 303 édition 86
64. Conduite à tenir en cas d'accident de la circulation
En cas d'accident le chef de bord ou à défaut le conducteur militaire doit:
1 - protéger, c'est à dire prendre les mesures réglementaires ou d'urgence pour signaler l'accident
aux autres usagers de la route.
2 - alerter en demandant par tous les moyens les secours qui sont nécessaires.
3 - secourir immédiatement les blessés.
En outre, les mesures suivantes doivent être impérativement prises:
1 relever l'identité des témoins (noms et adresses).
2 remplir le constat amiable d'accident de façon aussi complète que possible. Remettre le deuxième
exemplaire à la partie adverse.
3 demander obligatoirement l'établissement d'un procès-verbal de police ou de gendarmerie dans les cas
énumérés ci-dessous:
a) accident corporel.
b) accident matériel lorsque:
- des véhicules ou des militaires des forces alliées sont impliqués
- des dommages ont été causés au domaine public: lignes téléphoniques, voies ferrées, signalisation,
barrières de sécurité….
- l'accident est survenu à l'occasion de transport de matières dangereuses ou infectes et a entraîné
des dommages matériels importants.
- l'accident a causé la mort ou les blessures d'animaux domestiques.
- les dommages matériels sont particulièrement importants.
- les conducteurs ne sont pas d'accord pour l'établissement du constat amiable.
- des conducteurs étrangers sont impliqués dans l'accident.
Dés le retour )à l'unité, il, faut:
- rendre compte.
- remettre au commandant d'unité le constat amiable et éventuellement les constats de police.
- établir le compte rendu réglementaire (imprimé 123*/1)
Le compte rendu imprimé 123*:1:
renseigné successivement par:
- le chef de bord ou le conducteur du véhicule accidenté;
- le commandant d'unité
- l'officier de maintenance
- visa du chef de corps;
doit contenir tous les renseignements ,nécessaires pour constituer l'essentiel du dossier, tant sur le plan
disciplinaire que sur le plan contentieux.
65. COMMANDEMENTS AU GESTE ET AU SIFFLET
COMMANDEMENTS A L’ARRET
GESTE SIFFLET COMMANDEMENT DESCRIPTIION EXECUTION
Un coup
long
Garde à vous Maintenir le bras
levé verticalement
Gradés et conducteurs se
placent à la gauche du
véhicule
Deux coup
brefs
Moteur en marche. (Cet
ordre ne peut être donné
que lorsque le personnel
transporté est
embarqué.)
Exécuter un
moulinet
énergétique de
l’avant bras
Le conducteur monte, met son
moteur en marche. L’aide
conducteur ou à défaut le
conducteur tend le bras
gauche latéralement. Le serre
file tend le bras dès que tous
les moteurs sont en marche.
Arrêtez les moteurs
Joindre les mains
au-dessus de la tête,
les bras demi tendus
pour former un zéro
Le conducteur arrête le
moteur. L’aide conducteur
descendu au
commandement « halte »
reste à la hauteur de la roue
avant gauche du véhicule.
Un coup
bref
Un coup
long
Débarquez
Le bras tendu
verticalement,
l’abaisser
brusquement, la
main passant devant
le visage
Le conducteur descend et se
place à gauche du véhicule
devant l’aide conducteur
Quatre
coups
brefs
Repos
Les deux bras
étendus
horizontalement
dans la ligne des
épaules.
Le conducteur et l’aide
conducteur inspectent le
véhicule puis stationnent en
principe sur le côté droit de la
route. Le guide et le serre-fils
se renseignent sur les
incidents et rendent compte.
Trois coups
bref Embarquez
Le bras collé au
corps, le lever
brusquement jusqu’à
la verticale, la main
passant devant le
visage.
L’aide conducteur monte dans
le véhicule.
Un coup
long En avant
Le bras tendu
verticalement,
l’abaisser sans
Le conducteur passe sa
vitesse et embraye. Le guide
monte dans le véhicule de tête
qui démarre. Le serre file
66. Un coup
bref
brusquerie dans la
direction à suivre.
monte dans le dernier
véhicule dus le départ de
l’élément.
Demi-tour
Le bras tendu
verticalement
exécuter un
moulinet de l’avant
bras.
L’aide conducteur descend et
guide la manœuvre.
67. GUIDAGE D’UN VEHICULE
Le guide se place de façon à être vu du conducteur et hors de la trajectoire du véhicule.
GESTE COMMANDEMENT DESCRIPTION DU GESTE EXECUTION
Attention
Bras droit levé verticalement, la paume
de la main tournée vers la gauche
Le conducteur regarde
attentivement le guide et
s'apprête à exécuter les
manœuvres prescrites
Arrêt
les deux bras tendus horizontalement
dans l'alignement des épaules, la paume
des mains tournée vers le bas.
Le conducteur immobilise le
véhicule.
En avant
Les deux bras orientés vers ;le véhicule,
la paume des mains tournée vers le
visage, ramener les mains en direction
des épaules. Exécuter ce mouvement
plusieurs fois, s'il y a lieu.
Le conducteur exécute le
mouvement prescrit.
En avant à
gauche
Le bras indiquant le sens du braquage, la
paume des mains tournée vers la
direction du braquage à hauteur des
épaules, étendre le bras dans la direction
du braquage.
Exécuter le mouvement plusieurs fois s'il
y a lieu.
L'autre bras exécutant le mouvement "en
avant"
Le conducteur actionne le
volant dans a sens indiqué par
le guide.
En avant à
droite
En arrière
Le sdeux bras fléchis, la paume des
mains tournée vers le véhicule à hauteur
des épaules, étendre les bras en direction
du véhicule, exécuter ce mouvement
plusieurs fois s'il y a lieu.
Le conducteur exécute le
mouvement prescrit.
En arrière à
droite
Le bras indiquant le sens du braquage, la
paume des mains tournée vers la
direction du braquage à hauteur des
épaules, étendre le bras dans la direction
plusieurs fois s'il y a lieu.
L'autre bras exécutant le mouvement "en
arrière"
Le conducteur actionne le
volant dans a sens indiqué par
le guide.
En arrière à gauche