Habitudes alimentaires des français

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Les Français ont la réputation d’être de fins gourmets.
Est-ce un mythe ou une réalité ?
Selon la Francoscopie, les choix alimentaires des Français ont beaucoup évolué
depuis les années 60. En 2009, ils consomment trois fois plus de volaille, moins de
légumes frais mais plus de légumes surgelés, plus de tomates et de compotes,
moins de baguette. Ils achètent aussi beaucoup plus de yaourts aromatisés et de
desserts lactés. Les plats cuisinés surgelés ont beaucoup de succès. Pour ce qui est
des boissons, ils boivent plus de jus de fruits, de bières et de cocktails et enfin plus
d’eaux minérales.
LES REPAS DES FRANÇAIS
Petit déjeuner
Le petit déjeuner a évolué et la trilogie pain-beurre-confiture est souvent complétée
ou remplacée par un bol de céréales accompagné d’un fruit ou d’un jus de fruit. Les
adultes boivent un thé ou un café (avec ou sans lait) et les plus jeunes un chocolat
au lait.
Déjeuner
Au déjeuner, quatre Français sur dix mangent à l’extérieur.
Ceux qui sont scolarisés mangent à la « cantine ». 40% des demi-pensionnaires ne
sont pas satisfaits de cette formule et les collégiens donnent la note très moyenne de
12/20 à leur cantine (sondage Ifop, janvier 2008). Pourtant huit ados sur dix estiment
y passer un moment plutôt ou très agréable. Vive les copains, donc !
Les adultes, eux, mangent aux restaurants d’entreprise ou dans des restaurants qui
proposent des plats du jour. Ils achètent aussi leurs repas dans des snacks, des
boulangeries ou encore chez le traiteur ou dans des distributeurs automatiques.
Certains prennent la peine de préparer un petit repas à la maison et l’apportent au
bureau. Le repas se prend alors rapidement pour partir plus tôt ou s’avancer dans
son travail.

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Certains mangent aussi debout pour gagner du temps : en faisant leurs courses, leur
shopping et même en revenant du sport ! C’est ce qu’on appelle le « nomadisme
alimentaire ».
Dîner
Les Français passent-ils des heures dans leur cuisine pour privilégier les repas en
famille ? Cela dépend …
Si manger est considéré comme une corvée supplémentaire, après une longue
journée de travail, le repas risque d’être de style « malbouffe », fait d’aliments trop
gras et trop sucrés, pauvres en nutriments, vite avalé devant la télévision.
Si manger est considéré comme un plaisir, le repas sera de style « slow food » avec
des légumes achetés au marché bio, cuits dans un « wok », une viande ou un
poisson grillé. Le repas se terminera par des fruits. La famille prendra le temps de
l’apprécier et de discuter de sa journée tout en mangeant.
Source : Version originale A 1, livre de l’élève, p. 104-105.