En parodontologie, le médecin dentiste est amené à poser un diagnostic pour traiter.A fin d’y parvenir, il devra explorer son malade avec méthodologie, rigueur et minutie.une exploration effective conditionne le succès de la prise en charge médicale. Elle comprend un examen clinique et des examens complémentaires radiologique ,biologiques et bactériologiques.
les examens biologiques et bactériologiques en parodontologie
1. Année universitaire: 2017/2018
Université Badji-Mokhtar-Annaba
Faculté de Médecine
Département de médecine dentaire
Service de parodontologie
Présenté par:
-Oudainia Mounira
Groupe:F
Encadré par:
-Pr.Boudjllele
2. I. Introduction
II. Examens Biologiques
III. Examens bactériologiques
1-Les tests bactériens
1-1-Culture
1-2-Microscopie a fond noire
1-3-Analyse des acides nucléaires
1-5-Tests Immunologique
1-6- tests bactériens enzymatiques - test BANA
2-Interet des examens microbiologiques
3-Indications cliniques du diagnostic microbiologique
IV. Conclusion
V.Bibliographie
1-Examens hématologiques
2-Examens biochimiques
3. I. Introduction:
En parodontologie, le medecin dentiste est amené à poser un diagnostic pour traiter.
A fin d’y parvenir, il devra explorer son malade avec méthodologie, rigueur et
minutie.une exploration effective conditionne le succès de la prise en charge médicale.
Elle comprend un examen clinique et des examens complémentaires
radiologique,biologiques et bacteriologiques.
4. II. Examen biologique
Définition:
Le bilan biologique désigne un ensemble d'analyses médicales pratiquées en vue d'explorer
un organe ou une partie du corps si le médecin suspecte une infection ou une maladie, et ce
afin de la dépister.
Ce bilan comporte généralement des examens biologiques sanguins (Numération
formule sanguine et Numération plaquettaire) et peut être complété par des examens
spécifiques ou approfondis. L'interprétation des valeurs obtenues doit être pratiquée par un
professionnel de santé.
5. Intérêt:
Confirmer ou infirmer le diagnostic d’une maladie de la muqueuse buccale, des
maxillaires ou de la denture.
Etablir le diagnostic des maladies systémiques pouvant avoir leurs premières
manifestations au niveau de la cavité buccale : diabète, anémie, leucémie …
Traiter les patients à risque dont les constantes doivent être contrôlées :
cardiopathies, diabétiques…
6. 1.les examens hématologiques:
Les examens hématologique susceptible d’intéresser le chirurgien dentiste se regroupent
sous deux rubrique générales: hémogramme et bilan de l’hémostase.
Elle s’impose chez les patients qui présentent des troubles de la crase sanguine à
savoir :
Patients sous antiagrégants plaquettaires
Patients sous anticoagulants
Et tous les patients présentant des anomalies congénitales ou acquises de
l’hémostase (anémies ; hémophiles ; leucémies ; chimiothérapie…).
1-1 le bilan de l’hémostase:
7. Si le TS est normal (inférieur à 10 minutes, selon la méthode d'Ivy), tout type de
procédure peut être envisagé.
Si le TS est prolongé, toute procédure chirurgicale doit être remise à une date ultérieure.
A-L ’exploration de l’hémostase primaire :
Le temps de saignement : TS
Le temps de saignement est le temps d'arrêt de l'hémorragie d'une plaie cutanée
superficielle. Deux méthodes sont possibles :
- l'une consiste à faire une incision à l'oreille avec un vaccinostyle et à mesurer le temps
d'arrêt du saignement. En moyenne il est de 2 à 4 min (test de Duke)
- la seconde méthode consiste à mettre un garrot au bras gonflé à une pression de 4 cm
de mercure et à faire une incision horizontale à l'avant-bras avec un appareil spécial
jetable. Le saignement s'arrête en 2 à 5 min. Cette méthode s'appelle Ivy.
8. Les plaquettes sont comprises à l'état normal entre 150 et 400 000/ml.
Un taux de plaquettes compris entre 50 000 et 100 000 élét/l impose des précautions
supplémentaires (hémostase locale).
Un nombre de plaquettes inferieur à 50 000 élét/l doit faire différer l’intervention.
La numération des plaquettes :
9. Temps de Quick ou taux de prothrombine (TP) :
B. Exploration de la coagulation(hémostase secondaire) :
-Cet examen consiste à mesurer le temps que met à se former un caillot de fibrine lorsqu'on
ajoute dans le plasma un excès de thromboplastine ou facteur tissulaire.
-Chez un sujet sans traitement :
Temps de Quick : 11 à 13 sec ce qui représente le temps de Quick dont un taux de
prothrombine de 70 à 100 %.
-Le temps de Quick explore les facteurs suivants: facteur VII, facteur X, facteur V,
facteur II, fibrinogène.
10. Le rapport normalisé international (international normalized ratio) : INR
-INR est un dosage sanguin qui tend remplacer le dosage du TP ( Taux de prothrombine)
dans la surveillance des traitements par les anti vitamines K (AVK).
Par convention, l'INR, en l'absence de traitement par les AVK, = 1 ce qui est l’équivalent
d'un TP 100%.
-Est une expression similaire du temps de QUICK (INR= TQ patient/ TQ témoins).
Il existe plusieurs fourchettes d'INR selon les indications des AVK :
- il faut un INR entre 3 et 4,5 pour les prothèses valvulaires mécaniques et les
embolies artérielles à répétition.
- il faut un INR entre 2 et 3 dans toutes les autres indications.
11. Le temps de coagulation :
C’est un test de coagulabilité global.
La valeur normale est de 8 à 12 minutes (˂ à 15 minutes).
12. C-Exploration de la fibrinolyse:
-L’exploration de l’activité fibrinolytique globale, représente le temps écoulé entre la
formation du caillot et sa dissolution complète.
-Il est supérieure à 72 heures, sa diminution fait craindre une très forte hémorragie.
13. 1-2 hémogramme: La numération de la formule sanguine ou (NFS):
Numération des globules rouges (GR) ou érythrocytes :
-Les globules rouges sont les cellules les plus nombreuses du sang. Leur rôle essentiel est le
transport de l'oxygène aux tissus
Valeurs normales :
-Hommes : 4,5 – 5,5 million/mm 3.
-Femme ou enfant : 4-5 million/ mm 3
-Nouveau né : 5-6 million/ mm 3
14. Taux de réticulocytes : (TR)
-Les réticulocytes sont les précurseurs des globules rouges.
-Le taux de réticulocytes sanguin est donc un élément important pour appréhender le
mécanisme en cause d'une anémie.
-Valeurs normales :
25000 - 75000 / mm3 soit : 0.5 - 1.5 % des globules rouges
15. Hématocrite (Ht) :
L’hématocrite est le pourcentage du volume occupé par les globules rouges par rapport
au sang total.
Valeurs normales :
-Homme : 42 à 45%.
-Femme : 38 à 42%.
Hémoglobine (Hb) :
L’hémoglobine est un complexe organo-ferrugineux constituant essentiel de l’hématie.
-Valeurs normales :
Homme : 13,5-18 g/dl.
Femme : 12,0- 16 g /dl.
Enfant : 12- 14,5 g/dl.
16. Les constantes érythrocytaires :
• Le volume globulaire moyen (VGM) :
Est une constante érythrocytaire indispensable à la classification des anémies, il est donné
par la formule suivante :
Hématocrite / nombre d’hématie.
Il est exprimé en femto litre (fl.) dans le système international d’unités.
Chez l’adulte normal (homme ou femme) le VGM est de 85+/- 10fl.
VGM : permet de caractériser une anémie:
Normocytaire : 80 < VGM < 100
Macrocytaire : VGM > 100
Microcytaire : VGM < 80
17. • La teneur globulaire moyenne en hémoglobine (TGMH) :
-Est le poids d’hémoglobine (exprimé en picogramme, pg) contenu dans une hématie, elle est
calculée par le rapport suivant :
Hémoglobine/ nombre d’hématies.
-La valeur normale est de 28 à 32 pg.
• La concentration corpusculaire normale en hémoglobine (CCMH) :
Correspond à la concentration de l’hémoglobine dans la masse érythrocytaire, elle est
calculée par la formule suivante :
Hémoglobine / hématocrite.
La valeur normale est de 32 à 36%, ces valeurs limitent la normochromie.
TGMH
> 27 pg : Normochrome
< 27 pg : Hypochrome
18. Numération des globules blancs (leucocytes) :
Les valeurs normales :
-Adulte : 4 à 10 000/ mm 3.
-Enfant (jusqu’à 4 ans) : 5à 10 000/ mm 3.
-Nouveau né : 10 à 30 000 / mm 3.
19. 1-3-Analyse de l’état inflammatoire :
Vitesse de sédimentation (VS) :
-C’est le temps nécessaire aux éléments cellulaires sanguins pour sédimenter.
-Vitesse avec laquelle les globules rouges d’un échantillon de sang s’agglomèrent au fond d’un
tube
Intérêt : dépistage des maladies inflammatoires aigues et chroniques et réalise leur suivi
pathologique.
-Résultat normal à la première heure
Homme : 3-10 min
Femme : 5-20 min
Enfants et personnes de plus de 70 ans : < 30 mm
20. C-reactif proteine RCP:
Elle est synthétisée par le fois a un stade précoce de la réaction inflammatoire sous
l’influence des médiateurs lococytaires.
-Valeurs normales entre 5- 15 mg/l.
21. 2-les examens biochimiques :
La glycémie à jeun :
C’est le dosage du taux du glucose dans le sang.
La valeur normale est comprise entre 3.9 – 6 mmol/l soit 0.7 – 1.1 g/l.
Le patient est déclaré diabétique à partir de 1.40 g/l soit 7 mmol /l.
Une valeur supérieur nécessite d’envoyer le patient au médecin traitant.
22. L’hémoglobine glucosée ou glyquée (HBA1C) :
-C’est une fraction de l’hémoglobine A dont le taux est en fonction des chiffres des deux
mois précédents, car elle stocke le glucose lorsque la glycémie s’élève et sa durée de vie
est identique à celle du globule rouge (120 jours).
-Elle sert à contrôler le diabète.
-Chez le sujet non diabétique la valeur normale est de 5 à 7% de l’hémoglobine totale.
-Chez le diabétique mal équilibré, l’HBA1c est supérieur à 7% traduisant une glycémie
moyenne sur 2 à 3 mois supérieure à la normale.
23. Une électrophorèse des protéines sérique:
L'électrophorèse des protéines sériques permet la séparation des protéines du sérum en 5
fractions. La répartition de ces différentes fractions apporte de nombreux renseignements
qui aident au diagnostic dans le cadre de syndromes inflammatoires, cirrhotiques,
néphrotiques, certaines maladies héréditaires, maladies auto-immunes, infections, cancers
et myélomes
Albumine : 55 - 65 % soit 36 - 50 g /l
1 -globulines : 1 - 4 % soit 1 - 5 g /l
2 -globulines : 6 - 10 % soit 4 - 8 g/l
-globulines : 8 - 14 % soit 5 - 12 g /l
-globulines : 12 - 20 % soit 8 - 16 g /l
24. -Prélèvement avec une curette.
-Prélèvement avec une pointe de papier endodontique
Assainissement supra
gingival et
assèchement du site
de prélèvement.
Insertion de la pointe en
papier de taille moyenne
(n= 30-50)
dans la poche.
Introduction de la
pointe
dans le récipient de
transport.
III. EXAMEN MICROBIOLOGIQUE:
Techniques de prélèvement:
25. il faut enlever la plaque supra-gingivale avec une compresse stérile ou une boulette de
coton stérile, imprégnée de sérum physiologique ou de chlorhexidine
il faut assécher le site à l'aide de coton ou d'une compresse sèche
isoler le site de la contamination par la salive, avec des rouleaux de coton
Il faut éviter tout contact de l'instrument servant au prélèvement avec les muqueuses
jugales
• Précautions préalables:
26. 1-Méthodes d’identification microbiologique:
1-2 Culture bactérienne:
-La culture bactérienne est l'une des plus anciennes
techniques de diagnostic.
Elle est toujours considérée comme la méthode de
référence (« goId standard »)
-les échantillons de plaque sont cultivés en milieu
anaérobie en utilisant des milieux de culture
sélectifs et non sélectifs, ce qui, en association avec
plusieurs tests physiques et biochimiques, permet
d'identifier les bactéries pathogènes
Agrandissement
Culture de bactéries an aérobies sur des
milieux de gélose au sang pendant 10 J
27. Avantages:
C'est la méthode de choix qui permet de faire évoluer les connaissances sur les agents
étiologiques des infections buccodentaires
Elle est la seule méthode qui révèle l'identité de pathogènes encore inconnus et permet
ensuite leur caractérisation ainsi que celle de leur potentiel pathogène.
permet d'obtenir un comptage absolu et relatif des espèces cultivées
Elle permet enfin la réalisation d'un antibiogramme. Celui-ci détermine à quels
antibiotiques le germe cultivé est sensible ou résistant. Ainsi une antibiothérapie efficace
pourra être mise en place si nécessaire
28. Inconvénients:
Les germes prélevés doivent être maintenus en vie jusqu'à leur arrivée dans le milieu de
culture.
Certaines bactéries pathogènes, comme les espèces de Treponema (spirochètes) et
Tannerella forsythensis, sont très difficiles à cultiver et demandent beaucoup de moyens
La culture est une technique lente et chère. Elle requiert du matériel de laboratoire
spécifique et du personnel expérimenté
La sensibilité de la culture bactérienne est donc assez basse, surtout pour les milieux non
sélectifs. Une concentration faible d'un pathogène précis ne sera donc pas détectée
29. Parodontite chronique pg ,bacteroide forsythus , t denticola
Parodontite agressive aa dans les parodontites agressive localise
Parodontite agressive généralise Pg et d'autre bacille gram -
capnocytophaga
Gun des bacterie fusiforme ,prevottela intermedia et des spirochètes
Pun fusobacteruome et spirochètes
Interpretation
30. La microscopie a été utilisée pendant de nombreuses décennies pour tester les
thérapeutiques parodontales non chirurgicales (approche de Keyes) et fournir des
informations sur la taille, la morphologie et la motilité des bactéries.
-Elle permet :
Examiner la totalité de la flore des sites choisis pour le prélèvement.
Repérer très facilement les micro-organismes mobiles non ou difficilement cultivâtes
tels que les spirochètes
Utilisation des changements de l'indice de réfraction pour produire des images à
contraste élevé.
1-2 La microscope directe a contraste de phase:
31. Elle peut être exécutée immédiatement au fauteuil en examinant la totalité de la flore des
sites choisis pour le prélèvement
Elle permet de repérer très facilement et rapidement les micro-organismes mobile ,non ou
difficilement cultivâtes
C’est un moyen de manipulation simple et peut couteux ne nécessitant qu’une formation
relativement courte .
Elles ne nécessitent ni fixation, ni coloration de Gram
On peut pas les classer spécifiquement.
on ne peut différencier que poches inactives des
poches actives.
Les Avantages:
Les inconvénients:
32.
33. 1-3 Analyse des acides nucleaires:
-Les techniques de biologie moléculaire, au contraire des autres méthodes, les gènes,
détectent directement les agents pathogène
-L'ADN peut être dénaturé en deux molécules simple brin par chauffage ou par
traitement à pH alcalin élevé
-Les sondes à ADN ou à ARN sont déposées sur la membrane
et se fixent aux séquences d'ADN ou d'ARN complémentaires
des bactéries par hybridation.
34.
35. Avantages:
Pas de contrainte liée au temps .
Délai de réponse plus court
Détection de Tréponema denticola ,spirochète du complexe rouge .
Le travail sur des échantillons non vivants
-NB: Il existe cependant un appareil entièrement automatique fondé sur les sondes ADN,
utilisable au fauteuil et rapide (résultats en moins de 30 minutes), permettant au praticien de
ne pas déléguer à un laboratoire les analyses bactériennes.
36. Inconvénients:
La recherche ciblée de micro-organismes.
L’impossibilité de connaître la sensibilité aux antibiotiques sans isolement.
leur coût reste élevé pour un emploi courant
SONDE ADN / PCR
ou polymérase Chain réaction (PCR).
37. Tests bactériens à l’aide de sondes-l’IAI PadoTest dans la prataique:
Les tests ADN et ARN proposés actuellement permettent de contrôler trois à huit des germes
marqueurs les plus fortement liés à la parodontite.
Grâce au IAI PadoTest 4-5, un test ARN il est possible de mettre en évidence les quatre germes
pathogènes pour le parodonte spécifiques à un site suivants, individuellement ou ensemble
(en «pool») :
• Aa/Actinobacillus actinomycetemcomitans
• Bf/Bacteroides forsythus (désormais dénommé: Tf/Tannerella forsythensis)
• Pg/Porphyromonas gingivalis
• Td/Treponema denticola
38.
39. 1-4 Les tests immunologiques:
-Cette détection repose sur des anticorps spécialement créés et marqués par des molécules
rapporteuses (RM). Ce marquage peut être effectué par des substances colorées ou
fluorescentes
-Cette réaction détermine l'évolution de la maladie. Deux modes d'évolution sont possibles :
soit la guérison, les facteurs immunitaires sont alors des facteurs de protection, soit la
progression, les facteurs immunitaires sont alors des facteurs de destruction.
-Le diagnostic immunologique repose sur la spécificité de la réaction antigène-anticorps. Il
peut permettre la détection des antigènes bactériens ou d'immunoglobulines de type IgG ou
IgM .
-L'analyse des facteurs inflammatoires du fluide gingival pourrait donner des
renseignements sur la lyse collagénique ou osseuse.
40.
41. Les Avantages
Délai de réponse plus court .
Les bactéries mortes et vivantes
sont ainsi recensées et peuvent
être différenciées par leur couleur
(Netuschil L, Brecx M et al, 1996).
Le coût modéré.
Les Inconvénients
Il faut être sûr que la réaction détecte
uniquement les bactéries cibles
Il faut aussi que les anticorps
détectent toutes les variantes
de l'antigène au sein de l'espèce cible.
D'autre part, le seuil de détection de
l'immunofluorescence est de 105
bactéries cibles. La capacité de
l'immunofluorescence à détecter une
bactérie cible n'est pas fiable si
l'échantillon en contient moins de
105
42. 1-5 tests bactériens enzymatiques - test BANA:
-Certaines bactéries pathogènes pour le parodonte synthétisent au cours de leur
métabolisme une enzyme similaire à la trypsine, une peptidase qui peut dégrader la BANA.
BANA est l'acronyme de N-a benzoyl-DL-arginine-2-naphthylamide, un substrat synthétique
qui est hydrolyse par la peptidase bactérienne mentionnée.
L'un de ses produits de dégradation est la p-naphthylamide qui peut être visualisée par une
réaction de coloration et ainsi utilisée pour la mise en évidence de germes.
-Le test BANA est relativement bon marché. Un test fortement positif indique si, outre le
traitement instrumental de la poche, des antibiotiques doivent également être utilisés contre
les anaérobes obligatoires . La bactérie Aa robuste, difficile à éliminer, ne peut toutefois pas
être mise en évidence par le test BANA. L'autre inconvénient est que d'autres germes peu
pathogènes de la poche peuvent être également positifs à la BANA. Ces restrictions montrent
les limites de ce test bactérien.
43.
44. 2- Intérêt des examens biologiques:
Diagnostic
Pronostic
Contrôle
d’un
traitement
Un nombre important de microorganismes participe à l’étiologie des
maladies parodontales. La sélection d’un traitement et le pronostic seront
différents en fonction des bactéries pathogènes identifiées.
La titration des principales bactéries pathogènes parodontales apporte
également des informations supplémentaires afin d’aider le clinicien à
apprécier l’évolution d’une pathologie parodontale
Si, à la suite d’un traitement initial (soins locaux prescrits au patient,
détartrage, surfaçage, curetage), des phénomènes inflammatoires persistent
dans certains sites et que des pathogènes parodontaux spécifiques sont
présents, le traitement devra être repris afin d’obtenir la disparition des
signes cliniques et des pathogènes impliqués.
45. Les résultats de cet examen appliqués aux bactéries anaérobies et capnophiles de la cavité buccale
apportent des informations importantes au clinicien afin qu’il puisse choisir l’antibiotique ou l’association
de molécules antibiotiques la plus appropriée
La nature des microorganismes isolés peut aider le thérapeute à poser l’indication d’antibiothérapie. Par
exemple, dans la situation d’une parodontite agressive localisée,l’éradication d’A.
actinomycetemcomitans nécessitera de compléter le traitement mécanique, chirurgical, par une
antibiothérapie par voie générale. L’absence de recours à une antibiothérapie dans cette situation se
traduira dans le meilleur des cas, par une réduction du nombre d’A. actinomycetemcomitans.
Indication d’une
antibiothérapie
Détermination de l’antibiogramme
46. 3-Indications cliniques du diagnostic microbiologique:
Les patients réfractaires
Selon l‘Académie Américaine de Parodontologie , ces patients sont ceux qui, malgré
une thérapeutique parodontale appropriée, continuent à perdre de l’attache
conjonctive et de l’os Alvéolaire .La détermination de la composition de la plaque
dentaire et des antibiotiques nécessaires au traitement est capitale pour leur prise en
charge, d’autant plus que ces patients ont souvent eu des traitements antibiotiques
empiriques ayant entraîné des résistances aux antibiotiques et le développement de
nouveaux pathogènes parodontaux comme les entérobactéries. La culture bactérienne
est, dans de tels cas, le test de choix.
47. Lorsque des traitements prothétiques et implantaires sont envisagés, un diagnostic
bactériologique permet de limiter le risque d’infection par des pathogènes parodontaux. La
surveillance microbiologique a lieu avant le traitement et pendant la thérapeutique de
maintenance
Les patients à parodontite agressive:
Chez ces patients, le diagnostic microbiologique peut être effectué avant le traitement parodontal
actif. L’analyse peut avoir lieu pendant le traitement parodontal actif initial ou la phase de
maintenance et le traitement antibiotique systémique peut suivre le traitement initial.
L’examen des patients avant traitement prothétique ou implantaire extensifs
48. L’évaluation de la transmission des pathogènes parodontaux:
Un diagnostic bactérien précoce peut bénéficier aux membres de la famille d’un patient
atteint de parodontite agressive dès son jeune âge. En effet une transmission d’Aa peut se
faire de parents à enfants et à une moindre mesure, Pg peut se transmettre entre conjoints
49. IV. Conclusion:
Les examens bactériologique et biologique peuvent confirmer ou infirmer un
diagnostique, mais ils ne sont que des adjuvants. En aucun cas ils ne peuvent dispenser
de l’anamnèse et de l’examen du patient au contraire c’est seulement après une
anamnèse approfondie et un examen clinique méthodique que le praticien peut décider
quels tests doivent être effectués. alors ces examens ne sont utilisés que pour compléter
et confirmer les résultats de l’examen clinique qui doit donc rester le maître.
50. Atlas de parodontologie-HERBERT F. WOLF , EDITH M. ET KLAUS,H.
RATEITSCHAK recompenses de la 3 eme edition
Bibliographie:
Diagnostique microbiologique en parodontologie :méthodes et intérêts clinique-
H.Poincaré-université Nancy 1-2007
Thèse : Les testes biologiques en parodontologie-F.Olanié- université Nantes de
parodontologie-2008
Diagnostic en parodontie troisieme partie : diagnostic biologique-Dr. RHISSASSI
M,Pr. BENZARTI N-Faculté de Médecine Dentaire de Rabat
La microbiologie en parodontie-dr Michel sixou-www.lefildentaire.com-2009