Ce dernier webinaire InnOvin de l’année était consacré à l’utilisation des protéagineux à la fois par les brebis et les agneaux. Vous trouverez dans ce replay des conseils pour établir vos rations.
ce second volet du webinaire du CIIRPO sur le thème des leviers pour acheter moins de concentré a traité de l’allongement des périodes de pâturage, de la meilleure répartition possible des fourrages et des rations en mélange fermier pour les agneaux.
Avec les interventions d'Hugues Chauveau - Arvalis, Elodie Tranvoiz et Claire Caraës - CA de Bretagne, Romaric Puthod - PRISM - Poisy, Alice Berchoux et Valérie Brocard, Idele
Ce dernier webinaire InnOvin de l’année était consacré à l’utilisation des protéagineux à la fois par les brebis et les agneaux. Vous trouverez dans ce replay des conseils pour établir vos rations.
ce second volet du webinaire du CIIRPO sur le thème des leviers pour acheter moins de concentré a traité de l’allongement des périodes de pâturage, de la meilleure répartition possible des fourrages et des rations en mélange fermier pour les agneaux.
Avec les interventions d'Hugues Chauveau - Arvalis, Elodie Tranvoiz et Claire Caraës - CA de Bretagne, Romaric Puthod - PRISM - Poisy, Alice Berchoux et Valérie Brocard, Idele
Autonomie alimentaire des élevages ovins, état des lieux et pistes d’amélioration
Conférence organisée par l'Institut de l’Elevage et présidée par Franck Dieny, Secrétaire général de la FNO
Intérêts et précautions ?
Pourquoi réfléchir à utiliser plus de matières premières dans la ration de mes chèvres ? Est-ce judicieux dans le contexte de mon exploitation ? Comment raisonner le choix et l'incorporation des matières premières dans la ration ? Un temps d'échange autour de toutes les questions soulevées par l'alimentation des chèvres avec des fourrages et des concentrés "matières premières", autoproduits ou achetés.
Trente-cinq fermes réparties dans les 3 régions du Grand Ouest, seront identifiées suivant un gradient de valorisation de l’herbe par les troupeaux, à partir des connaissances acquises dans le VR1 et des données du Réseau Redcap.
Profitez de cet atelier CAPRI’Tech pour être au clair sur les lactations longues : c’est quoi ? Quels intérêts en élevage de chèvres ? Quelles limites ? Quelles précautions prendre ? Échangez avec nos experts, afin de déterminer les intérêts et les limites pour votre élevage.
Après une évaluation des effets de la flambée des aliments sur le revenu des éleveurs, des leviers pour les contrer tels que l’allotement, la durée des luttes et le rationnement des agnelles sont abordés.
Cette fermoscopie est une photographie du fonctionnement d'une exploitation agricole à un moment donné. La situation de l'exploitation est donc amenée à évoluer.
Cette exploitation fait partie du réseau de fermes bio haut-normandes mis en place par le Groupement Régional des Agriculteurs BIO de Haute-Normandie.
Autonomie protéique, économie : quelles stratégies à adopter ? Au quotidien, faire évoluer mes pratiques de distribution : ça change quoi ? Retour sur les essais des projets Cap’Protéines et MaxForGoat.
Le projet FROM’MIR a montré la faisabilité d’utiliser la technologie MIR pour estimer la fromageabilité des laits individuels de vache au travers du rendement et de l’aptitude à la coagulation. Ces critères, étudiés en zone AOP/IGP Franche Comté, sont sélectionnables en race Montbéliarde et l’effet des principaux facteurs de variation a pu être mis en évidence.
Autonomie alimentaire des élevages ovins, état des lieux et pistes d’amélioration
Conférence organisée par l'Institut de l’Elevage et présidée par Franck Dieny, Secrétaire général de la FNO
Intérêts et précautions ?
Pourquoi réfléchir à utiliser plus de matières premières dans la ration de mes chèvres ? Est-ce judicieux dans le contexte de mon exploitation ? Comment raisonner le choix et l'incorporation des matières premières dans la ration ? Un temps d'échange autour de toutes les questions soulevées par l'alimentation des chèvres avec des fourrages et des concentrés "matières premières", autoproduits ou achetés.
Trente-cinq fermes réparties dans les 3 régions du Grand Ouest, seront identifiées suivant un gradient de valorisation de l’herbe par les troupeaux, à partir des connaissances acquises dans le VR1 et des données du Réseau Redcap.
Profitez de cet atelier CAPRI’Tech pour être au clair sur les lactations longues : c’est quoi ? Quels intérêts en élevage de chèvres ? Quelles limites ? Quelles précautions prendre ? Échangez avec nos experts, afin de déterminer les intérêts et les limites pour votre élevage.
Après une évaluation des effets de la flambée des aliments sur le revenu des éleveurs, des leviers pour les contrer tels que l’allotement, la durée des luttes et le rationnement des agnelles sont abordés.
Cette fermoscopie est une photographie du fonctionnement d'une exploitation agricole à un moment donné. La situation de l'exploitation est donc amenée à évoluer.
Cette exploitation fait partie du réseau de fermes bio haut-normandes mis en place par le Groupement Régional des Agriculteurs BIO de Haute-Normandie.
Autonomie protéique, économie : quelles stratégies à adopter ? Au quotidien, faire évoluer mes pratiques de distribution : ça change quoi ? Retour sur les essais des projets Cap’Protéines et MaxForGoat.
Le projet FROM’MIR a montré la faisabilité d’utiliser la technologie MIR pour estimer la fromageabilité des laits individuels de vache au travers du rendement et de l’aptitude à la coagulation. Ces critères, étudiés en zone AOP/IGP Franche Comté, sont sélectionnables en race Montbéliarde et l’effet des principaux facteurs de variation a pu être mis en évidence.
2. Maîtriser l’alimentation : une priorité
• Pour le producteur :
• Produire suffisamment pour tirer un revenu
• Maîtriser ses coûts : améliorer l’efficience
• Maîtriser les volumes en lien avec la demande
• Pour la filière :
• Le plan de relance : une demande de « lait »
• Un constat : souvent des marges de manœuvre non
négligeables.
• Réécriture d’un guide pratique de l’alimentation
3. Optimisation de l’alimentation
passe par :
• Une connaissance de base de la physiologie
des ruminants, des caprins.
• Produire du lait = optimiser le fonctionnement de la
mamelle
• Les points clés à connaître pour maîtriser :
• Approche « cycle de production »
• De l’individu au lot
• Équilibre alimentaire
• Des aspects pratiques :
– Conditions de distribution, le bâtiment….
4. Le fonctionnement de la mamelle
Matériaux pour la
fabrication du lait
Unité de
fabrication du lait
Canal du trayon
Sang alvéoles
5. Produire du lait …
• Favoriser le nombre de cellules sécrétrices
– Gestation : multiplication des cellules
– En début de lactation : augmentation modeste du
nombre de cellules sécrétrices
– Après le pic, baisse de la production suit la baisse
du nombre de cellules sécrétrices
• Favoriser l’activité des cellules.
• Le sang véhicule des matériaux…issus de la
digestion, de la mobilisation des réserves corporelles.
6. Produire du lait…
• Nombre et activité des cellules liés ….. dont
l’alimentation.
– Fortement dépendante des prélèvements
Gestation…….Energie. PROTEINES
Lactation……. ENERGIE. PROTEINES
stratégies en fonction des stades
– Donc de l’alimentation
7. Exprimer le potentiel génétique
• Créer des animaux qui ont toutes les chances
de produire.
• Importance de l’élevage des chevrettes, fortes
croissances avec un développement suffisant
du rumen….. Rations « fourragères »
• Favoriser l’ingéré :
– « concevoir le concentré comme un correcteur »
– et non « comme la ration de base »
– Ne pas viser une forte « densité Energétique »
8. Les essentiels…..
• Plus d’ingestion…plus de nutriments dans le sang, plus
facile de couvrir les besoins
• Favoriser le fonctionnement du rumen
• Mobilisation et reconstitution des réserves
• Les équilibres alimentaires, les stratégies Énergie/Azote
10. Plus d’ingestion : plus de lait
• Variations avec le poids vif :
10 kg de différence 100 à 150 g de MSI
• Nature et mode conservation des fourrages :
– Légumineuses > graminées
– Fourrages verts > Foin > Ensilage
– Stade (tardif) : baisse de l’ingestibilité et de la digestibilité
• Trop de concentré moins d’ingestion
12. Mobilisation et reconstitution
• Utiliser la capacité de la chèvre à mobiliser, à reconstituer
• Des idées fortes :
• le niveau de réserves en fin de gestation sera un
indicateur sur « le potentiel mobilisable »
• Une relation entre l’alimentation en fin de
gestation et le pic
• Couvrir rapidement « les besoins protéiques en
début de lactation »
• La persistance dépend de du niveau alimentaire
pendant la lactation
•« Reconstituer les réserves »
15. Des exemples de rations (1)
GESTATION S-3
(matière sèche ingérée)
Foin montagne
1,77
Foin de luzerne
L.D 23% 0,18
Concentré 0,44
MST 2,39
N Bas 100/110
N haut 200/170
Pradel 1996
17. Des exemples de rations (2)
Distribué
(brut)
Ingéré
MS
Foin de luzerne (2) 1,7 1,21
Foin de graminée (1) 1,7 1,21
LD 18% 0,3 0,26
Maïs 0,8 0,7
Concentré PDIA 0,1 0,09
MST 3,48
Refus : 18 %
4,5 kg Lait
100% E
130% PDIN
120% PDIE
Pradel 2003
18. RATION TYPE :
PÂTURAGE
3,5 kg de lait /j 5 kg de lait / j remarques
Ration Kg / J En brut En sec En brut En sec
Herbe pâturée 8.5 1.7 10 2 Herbe >8cm
Bonne qualité
>10 h de
présence
Foin graminée 0.25 0.2 0.25 0.2
Maïs 0.6 0.53 0.6 0.53
Tx de soja 46 0.2 0.18 0.3 0.26
Total ingéré 9.55 2.7 11.15 3
19. RATION TYPE :
ENSILAGE DE MAÏS (1)
3,5 kg de lait /j 5 kg de lait / j remarques
Ration Kg / J En brut En sec En brut En sec
Ensilage maïs 3.2 1 4 1.2 Maïs rationné
RGI à
volonté
Foin de RGI 0.9 0.8 1.1 0.9
Tx de soja 46 0.3 0.26 0.4 0.35
Orge 0.5 0.44 0.6 0.52
Luz deshy 0.3 0.26 0.35 0.31
Pulpe de betterave 0 0 0.15 0.13
Ca CO3 (g) 18 22
Total ingéré 5.2 2.7 6.5 3.4
100 % E
130% PDI
Ration ingérée = prévoir les refus !
20. RATION TYPE :
ENSILAGE DE MAÏS (2)
3,5 kg de lait /j 5 kg de lait / j remarques
Ration Kg / J En brut En sec En brut En sec
Ensilage maïs 4 1.2 4 1.20 Maïs rationné
RGI à
volonté
Foin de RGI 1.4 1.0 1.4 1,10
Tx de soja 46 0.34 0.3 0.5 0.40
Maïs 0.23 0.2 0.35 0.30
Luz deshy 0.35 0.3 0.55 0.50
Pulpe de betterave 0 0 0 0
Total ingéré 6.32 3.0 6.30 3.5
95-100 % E
130% PDI
Ration ingérée = prévoir les refus !
21. RATION TYPE :
Foin-Paille-deshy-concentré
3,5 kg de lait /j 5 kg de lait / j remarques
Ration Kg / J En brut En sec En brut En sec
Paille 0.45 0,40
Foin de RGI 0,75 0,70 1,70 1,46
Tx de soja 46 0,23 0,20 0,23 0,20
Maïs 0,65 0,60 0,65 0,60
Luz deshy 1,10 1,00 1,55 1,40
Total ingéré 3,33 2,90 4,13 3,66
95-100 % E
135% PDI
Ration ingérée = prévoir les refus !
22. Ne pas oublier…
• Les besoins :
– Lait brut et lait standard
PLS = Lait brut x ( 0,01375 TB +0,00825 TP + 0,263)
Un coefficient de 0,8 à 1,10
• Protéines et qualité des protéines.
23. Les indicateurs d’alerte
• Rumination
• Réactivité, locomotion lors des distributions
• Taux de présence à l’auge
• Taux de retardataires inhabituels
• Refus de consommation de concentré
• Refus de fourrages avec beaucoup de feuilles et
pas de tiges
• Diminution de l’ingestion de fourrage.
24. Des travaux sur l’alimentation
• Au Pradel :
– « produire du lait » en toute sécurité
– Impacts de la qualité des protéines
• Un projet « CAS DAR »
– Indicateurs pratiques de conduite
– Maîtrise des impacts environnementaux
• Un guide pratique à destination des éleveurs, des
étudiants, des enseignants.