1. Citation : que faire de la violence
I. La violence fragilise l’ordre social
1. La violence brutale _ (Hobbes)
L’Etat naturel de l’homme : l’anarchie, la guerre de chacun contre chacun
2. La transgression des valeurs sociales (KANT)
La liberté et la possibilité de transgresser la loi en obéissant à ses désirs même s’ils
reconnaissent l’autorité de cette loi (je connais la loi mais je transgresse).
3. L’arbitraire du signe et la violence symbolique (Ferdinand de Saussure)
Les habitudes collectives fondent l’arbitraire du signe, la réalité du langage et autres
Arnaud : la propagande totalitaire crée un monde parallèle, mensonger…
La violence, une réalité omniprésente et insidieuse, a toujours eu le potentiel de bouleverser l'ordre
social établi. Pour comprendre pleinement sa portée, il est essentiel d'explorer trois perspectives
érudites.
La notion de violence comme essence même de la condition humaine est profondément troublante.
Imaginons une société dénuée de tout cadre juridique, où l'homme, poussé par ses instincts
primaires, se trouve inévitablement entraîné dans une guerre incessante de tous contre tous. Cette
vision d'un monde dominé par la peur et la méfiance nous est brillamment dépeinte par Thomas
Hobbes dans "Le Léviathan". Hobbes postule que, dans un tel environnement, l'absence de
régulation engendre une violence exacerbée, menaçant continuellement la cohésion sociale. Cette
nature conflictuelle de l'homme, lorsqu'elle est déchaînée, rend toute harmonie sociale quasi
impossible.
En poursuivant cette réflexion, même dans un cadre structuré par des lois et des normes, la violence
ne disparaît pas. Elle se métamorphose, adoptant la forme de tensions internes entre l'obéissance à
la loi et les désirs personnels. Cette dialectique est magistralement explorée par Emmanuel Kant
dans sa "Métaphysique des mœurs". Kant illustre que même lorsqu'un individu reconnaît la validité
d'une loi, ses pulsions intérieures peuvent le pousser à la transgresser. Ce conflit intérieur, lorsqu'il
conduit à la violence, ébranle les fondations éthiques et morales sur lesquelles la société est
construite.
Toutefois, la violence n'est pas toujours manifeste ou physique. Parfois, elle opère dans l'ombre,
insidieuse, modifiant notre perception de la réalité. Ferdinand de Saussure, avec son "Cours de
linguistique générale", nous introduit à une telle violence. Il parle de l'arbitraire du signe, où nos
conventions et compréhensions peuvent être manipulées. Lorsque ce pouvoir est exploité, comme
dans la propagande totalitaire évoquée par Arnaud, la réalité est altérée, générant un univers
parallèle, déformé. Ce type de violence symbolique, bien que moins tangible, peut être tout aussi
destructeur pour l'ordre social, modifiant profondément notre rapport au monde.
2. Bien sûr. Pour vous faciliter la tâche lors de notre prochaine interaction, je vais vous aider à préparer
une fiche récapitulative. Voici ce que cela pourrait donner :
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**Fiche Récapitulative - Dissertation sur la Violence**
**Citation centrale** : "Que faire de la violence?"
**Structure souhaitée** :
- Introduction (à élaborer ultérieurement)
- Développement
- **I. La violence fragilise l’ordre social** (déjà rédigé)
1. La violence brutale - Thomas Hobbes : L'état naturel de l'homme est l'anarchie, la guerre de tous
contre tous.
2. Transgression des valeurs sociales - Emmanuel Kant : La tension entre le respect de la loi et les
désirs individuels.
3. L'arbitraire du signe et la violence symbolique - Ferdinand de Saussure : Violence symbolique via
la manipulation du langage.
- **II. [Titre à définir]** (à élaborer ultérieurement)
- **III. [Titre à définir]** (à élaborer ultérieurement)
- Conclusion (à élaborer ultérieurement)
**Méthodologie des paragraphes argumentatifs** :
1. Présenter une idée argumentative générale.
2. Expliquer en détail cette idée.
3. Citer la référence bibliographique pertinente.
4. Commenter en reliant l'idée argumentative à la référence.
3. **Style souhaité** : courant simple avec utilisation de connecteurs logiques. Pas de titres pour les
sous-sections.
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Lorsque vous reviendrez pour continuer la rédaction, il vous suffira de me présenter cette fiche pour
me remettre dans le contexte, et nous pourrons reprendre directement où nous nous étions arrêtés.
II) Or, il est impossible de répondre à la violence autrement que par la violence
1) L’état de guerre permanent (thomas Hobbes) : la vengeance est légitime dans l’absence
des lois, mais si elle n’est pas injuste, elle menace la stabilité de la société
2) La loi de talion : texte de l’Exode : comment consoler les victimes de la violence, que par
la satisfaction du désir de vengeance
3) Le cercle vicieux de la vengeance dans les Erinyes d’Eschyle
III) Dépassement : mais, la violence est consustantielle à la civilisation humaine
1) Détourner de la violence la myth. biblique de sacrifice : la bête est offerte à l’hidocanste
à la place du fils d’Abraham
2) Contenir la violence : le système démocratique est conçu pour pacifier les conflits
politiques (Aron) même si la diversité est la ressort de la justice (Foucault)
3) Sublimer la violence par l’éducation à l’art des l’enfance (Freud)