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Maladie de Cushing
Cours Sémiologie médicale (M1)
Dr HUE Adélaïde , Maitre-Assistant en
Endocrinologie Diabétologie du CHU de
Yopougon
IV-Complications
V-Traitement
VI- Suivi et
évolution
I-Epidémiologie
II-Physiopathologie
III-Diagnostic
PLAN
• MDC :
– Maladie rare,
-plus fréquente cause
d’hypercorticismes;
– Origine hypophysaire évoquée
par Harvey Cushing (1932);
- Lachirurgie hypophysaire +++.
SDC:
- Ensemble des manifestations cliniques
secondaires à un excès de secretion
glucocorticoïdes.
- Hypersécrétion non freinable de
glucocorticoïdes.
- 2types de SDCendogène :
– Syndrome de CushingACTH-dépendant
–Syndrome de CushingACTH-indépendant.
I-EPIDEMIOLOGIE
• MDC:
– maladie rare (incidence 1
cas/million hbts/ an. Liège, 2011)
– Sexratio F/H de 3-10/1)
– 20 - 40 ans.
II-PHYSIOPATHOLOGIE
1)Axecorticotropedansla MDC :
Il est maintenant bien établi que MDCest liée à une
hypersécrétion d’ACTHd’origine hypophysaire.
- POMCprécurseur protéique de l’ACTHqui subit
dans la cellule corticotrope une maturation sous
l’action des enzymes convertases.
- ACTH produit de maturation de la POMC qui agit
sur la corticosurrénale.
Axecorticotropedansla MDC :
- ACTHen excèsdans la MDCconduit à une
hypersécrétion de cortisol, désoxycorticostérone
androgènes surrénaliens.
- Cette hypersécrétion chronique. De cortisol est
due à la résistance de l’Adenome corticotrope
+/- marquée au rétrocontrôle physiologique du
cortisol.
- Cette résistance explique la perte du freinage à la
dexaméthasone utilisée pour l’exploration
hormonale àvisée diagnostique
Anomalies moléculaires dans la MDC :
- Mécanismes méconnus.
- Ledéfaut de sensibilité aux glucocorticoïdes
(par rapport àdes cellules normales) des ad
hypophysaires corticotropes a pu être rattaché
aux anomalies suivantes :
- Perte d’un allèle du gène du récepteur auxglucocorticoïdes
- Elévation du taux de l’enzyme 11bHSD2qui inactive le cortisol.
- Défaut d’expression de 2 protéines BrG1et HDAC2, impliquées dans
lasignalisation du récepteur auxglucocorticoïdes
Axecorticotrope et physiopathologie MDC
Anatomie:
plusieurs
couches
1) Corticosurrénale:
• Couche glomérulée Minéralocorticoïdes
• Couche fasciculée Glucocorticoïdes
• Couche réticulée Androgènes
2) Médullosurrénale Catécholamines
= Dopamine, Adrénaline, Noradrénaline
Hormones surrenaliennes Rôle physiologique
Glucocorticoide
Mineralocorticoide
-Effets anti-inflammatoires et antiallergiques
: surtout à forte dose
-Effets méniralocorticoide : ralentissement
de l’excrétion de l’eau
-Métabolisme des glucides :stimulation de la
néoglucogenèse hépatique, La
néoglucogenèse avec hyperglycémie
-Catabolisme protidique , dégradation des
substrats protéiques
-Métabolisme des lipides : favorise la
lipolyse et la libération des acides gras
-Augmentation de la force de concentration
cardiaque
-Augmentation de la production et l’effet
des catécholamines
-Donnent des troubles psychiques
-Mobilisation du métabolisme énergétique,
augmentation du travail cardiaque.
Au niveau du rein : l’aldostérone stimule la
réabsorption de Na
La secretion du cortisol
- Cycle nycthéméral sous le contrôle de
l’alternance veille/sommeil
- rétrocontrôle négatif par le cortisol à l’étage
hypophysaire et hypothalamique
- réponse au stress, permettant d’adapter à tout
moment la sécrétion du cortisol via Hypothalamus,
CRF et mise enjeu parallèle du système nerveux
sympathique
CRF AVP
ACTH
CORTISOL
ANDROGENES
ALDOSTERONE
SNC
STRESS, VEILLE/SOMMEIL
RETRO-
CONTROLE < 0
CYCLE NYCTHEMERAL
III-DIAGNOSTIC POSITIF
1- Diagnosticclinique de l’hypercorticisme :
Tableauclinique classique :femme de 20-45ans
CCD:HTAresistant, Incidentalome, ostéoporose
a-Anomalies morphologiques :
- Laprise pondérale progressive++++.
- Enl’absence de modification des habitudes
alimentaires
- peu sensible à la restriction calorique.
- obésitéfacio-tronculaire ++++.
- Levisage
- arrondi,
- bouffi
- Comblement de l’espace pré-auriculaire
et des creux sus-claviculaires
- Nuque : aspect en « bossede bison »ou
«bufaloneck»
- Territoire splanchnique, elle est responsable
d’une augmentation du tour detaille.
- Amyotrophie :
- racines des membres
- sangle abdominale.
- fatigabilité lors de la montée.
- aspect grêle des membres < contraste avec
l’adiposité facio-tronculaire et l’abdomen
protubérant par relâchement de la sangle
abdominale.
- Parfois discrète, recherchée par
*palpation du quadriceps crural
*manœuvre du tabouret
• Peau est fine , fragile, s’infectant facilement, on
remarque souvent des ecchymoses voire des
hématomes,
• la cicatrisation cutanée est difficile,
• Vergétures roses ou pourpres, longues, larges,
bifides à leurs extremités et horizontales sont
présentes sur l’abdomen, à la racine des cuisses
et des bras et à la partie supérieure des seins,
•
Facièscaractéristique bouffi
érythrosique SDC Bossede bison
Vergetures
b-Autresanomalies :
- Gonadiques
- femme +++: oligo-aménorrhée, dysovulation,
- homme : diminution de la libido, DE.
- Augmentation des androgènes surrénaliens
(femme)
- séborrhée, acné, hirsutisme, chute de cheveux,
- virilisation (barbe,voix grave, une alopécie des
golfes frontaux ,hypertrophie clitoridienne).
- Mélanodermie liée à une sécrétion excessivede
peptides corticotropes (mélanocortine)
– Ostéoporose, fractures pathologiques
(costales, vertébrales);
– HTAmodérée;
– Troubles psychiatriques variable :
• irritabilité, anxiété, insomnie
nocturne, tendance dépressive, psychose
hallucinatoire et tendance suicidaire.
C-sdtumoral hypophysaire+++
(CEPHALEES+TRVISUELS).
AUTOTAL:
MDCcliniquement
* sdde Cushing qui reflète l’hypercorticisme
endogène associé
* sdtumoral hypophysaire +++ (CEPHALEES+
TRVISUELS).
* symptômes nonspécifiques
- troubles psychiatriques,
- obésité« abdominale,
- HTA,
- troubles de la glycorégulation,
* Symptômesspécifiques reflets de l’activité
catabolique et anti anabolique du cortisol
- cutanés,
- musculaires
- osseux,
2- Diagnostic biologique de l’hypercorticisme :
a- Cortisol libre urinaire (urines de 24 h)
b- Rythme nycthéméral du cortisol
c-Cortisol salivaire
d-Testsdefreinage
a- Cortisol libre urinaire +++:
-/ méthode radio-immuno (urines de 24 h)
- SE95%,SP98%
- Peut suffire au diagnostic du SDCsi >4 fois la
normale.
- Obésité (4%),
- Ethylisme (40%),
- TTT(digoxine, carbamazépine),
- Etats dépressifs, Stress,
- Diurèse excessive, Insuffisance rénale.
*Urines des 24h/ créatininurie).
Précautions
b-Étudedu rythme nycthéméral du cortisol :
-ACTHet cortisol max (6-8 h), puis décroît jusqu’au
soir où elle est minimale
- Sécrétion nycthémérale intacte lorsque le cortisol
diminue d’au moins 50 %entre 8 h et 16 h.
Rythme nycthéméral
perturbé dans le SDC.
Meilleur test cortisolémie à
minuit durant le sommeil du
patient (hospitalisation).
- SE98 %pour un seuil à 18
ng/mL, SP83%.
C-Dosagedu cortisol salivaire +++:
• C
Scorrélé au cortisol non lié aux protéines du
sérum.
• C
Sévite le stress de ponction veineuse,
• Facilitée/ dispositifs de recueil àdomicile
(salivette).
• C
Sà 23 h > 1,3 ng/mL (ou 3,6 nmol/L) excellente
valeur diagnostique.
• Si< àceseuil, elle permet de l’exclure avec une
fiabilité de 99 %.
• meilleur test de dépistage du SDC+++.
d-Testsdefreinage :
• Lefreinage minute (test de Nugent) :
• faible dose de dexaméthasone (1 mg) prise PO
unique à 23 h.
• mesure du cortisol sérique le lendemain matin
entre 7 et 8 heures.
– réponse physiologique (test +): diminution du cortisol
sérique au dessous de 18 ng/mL.
• Enrevanche, au cours d’un SDCle cortisol sérique à
8 h reste > 100 ng/mL (SE>95 %).
d-Testsdefreinage :
• Lefreinage minute (test de Nugent) :
• Lors d’un freinage partiel (cortisol entre 18et 100
ng/mL), un test standard doit alors être effectué.
• Faux+, il faut connaître lesttt qui accélèrent le
catabolisme de la dexaméthasone: pilules OP,
inducteurs du cytochrome P450 (rifampicine,
carbamazépine, phénytoïne, phénobarbital).
• ttt doivent être arrêtés une semaine avant le test.
• Lefreinagefaible (test standard de Liddle) :
• Administration de la dexaméthasone à la dose de
0,5 mgtoutes les 6h, pendant 2js consécutifs
– FLUj0 et j2
– cortisolémie 6h après la dernière prise ou CS.
• LeFLUdoit normalement chuter au dessous de
10ug/j le 2è jr du test, et la cortisolémie 6h après la
dernière prise de dexaméthasone doit être <
18ng/ml or cette dernière reste > 18 ng/mL dans le
SDC,
• S
E/ SP70 %
3-ACTH-dépendance de l’hypercorticisme :
ACTH : le matin permet de confirmer l’ACTHdépendance si >
20 pg/mL.
Testau CRH : si doute: ACTHtrop bas pour orienter vers une
origine hypophysaire ou tumorale, ou trop haut pour
orienter vers une origine surrénalienne.
4- Origine hypophysairede la sécrétion
inappropriéed’ACTH :
L’ACTHdépendance prouvée, distinguer
MDCet Cushing ectopique.
3types d’explorations sont envisageables :
- tests dynamiques++,
- imageries ++
- recherche d’un gradient hypophysaire de sécrétion
d’ACTH.
a-Testsdynamiques :
*Freinagefort :
-administration DXM 2 mg/ 6 h pendant 48h avec dosage du FLUou
ducortisol pl le 2èj.
- les critères d’une MDCsont un freinage du cortisol pl >50%et/ou du
CLU>90%.
*Testà la CRH+++:
-stimulation de la sécrétion de cortisol de plus de 14%a une SE85 %
S
P100%pour différencier une MDCd’un Cushing ectopique.
- Pour une stimulation de l’ACTHde plus de 105 %du taux de base les
S
Eet SPsont de 70%et 100 %
* Testde stimulation par lesanaloguesde lavasopressine
Elévation franche de l’ACTHet du cortisol pl. si MDC/
expression accrue des récepteursV3 dans les adénomes
corticotropes.
*Test de stimulation par la métopirone :
*Métopirone qui inhibe la 11-b-hydroxylase (enzyme
responsable de la conversion du 11-désoxycortisol en
cortisol), stimule en retour la sécrétion d’ACTH permettant
d’explorer la réserve hypophysaire.
*Au cours du test, l’élévation de l’ACTHet du 11-
désoxycortisol (composé S) plaide en faveur d’une MDC
b- Imagerie :
*IRM hypophysaire :
- SET1,T2,T1+gado,
- T1SEdynamiquesen coupes sagittales, coronales+/- axiales
constitue le meilleur examen pour identifier un AH.
- Il peut par ailleurs être intéressant de réaliser desséquences
tardives,
• Avec cette technique, l’adénome hypophysaire est visible
dans près de 65 à 70 %des cas (50% micro adénome, 10%
macroadénome).
– Chez1/3 des patients, l’IRM sera négative.
• Ici, cathétérisme dessinus pétreux < (CSPI).
•
•
*Imageriedestumeurs extra-hypophysaires :
LaTDMthoraco-abdomino-pelvienne (TAP).
LaTDMthoracique / carcinomes pulmonaires à
petites cellules+++, tumeurs carcinoïdes
bronchiques et thymiques.
LaTDM abdominale / phéochromocytomes, et des
métastases hépatiques de tumeurs endocrines
digestives ou bronchiques
c-Cathétérisme bilatéral sinuspétreux (CSPI)< :
• Prélèvements en base et après stimulation / CRH,
afin d’y doser l’ACTH pl et bien souvent la PRL,qui
sert detémoin de la bonne cathétérisation.
• Onétablit le rapport d’ACTHcentro/périphérique
de baseet après stimulation.
• Onadmet que dans la MDCce rapport est > 2 en
baseet >3 après stimulation.
• Ne permet pasd’assurer la localisation droite ou
gauche de l’AH si IRM normale.
Stratégied’exploration pourdiagnosticde la MDC
devant unhypercorticismeACTH-dépendant :
-Encasde tests dynamiques concordants (freination
forte et CRH)et d’image d’adénome nette à l’IRM
hypophysaire (> 6 mm), le diagnostic est posé.
-Danstous les autres cas,en l’absence de néoplasie
évidente, CSPIdoit être discuté.
IV-DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
1. Pseudo-Cushing:
- Hypercorticismes d’entraînement
*alcoolisme, *surpoids, *SAS, *DT2, *HTA,
*SOPKou de dépression.
Letableau clinique frustre.
CLU: entre 50 et 100 µg/24 heures
2. Cushing iatrogène :
- corticothérapies prolongées
- administration «occulte»/crèmes dermato
3.Syndromesde CushingACTH-dépendants en dehorsde la MDC :
sécrétions ectopiques d’ACTH/ tableaux àsymptomatologie franche,
d’installation rapide
4. Syndromesde CushingACTH-indépendantsousurrénaliens :
Prévalence relative desétiologies duSDCde l’adulte
Etiologie Prév relative (%)
Sdde CushingACTH-dépendant
*Maladie de Cushing
*Sécrétion ectopique d’ACTH
*Sécrétion ectopiquede CRH
80
65-70
10-15
<1
Sdde CushingACTH-indépendant
*Adénome cortisolique
*Carcinome primitif
*Hyperplasie et dysplasie primitive
20
15
5
1-2
V-COMPLICATIONS :
Systémiques
1.Métaboliques
2.CV
3.Infectieuses
4.Osseuses
5.Gonadiques
6.Hypothalamo-hypophysaires
7.Psychiatriques
Locales
1.HTIC
-2.Apoplexie
Pivonello et al Lancet Diabetes Endocrinol 4: 611–29, 2016
Complications à long-terme du
Cushing
Complications Systémiques
1-Complicationsmétaboliques :
Diabète :
MDCdiabétogène /insulinorésistance générée par l’effet stimulant des
glucocorticoïdes sur la néoglucogenèse et la glycogénolyse hépatique.
Dyslipidémie :
Souvent associée au diabète, sousforme d’hypertriglycéridémie,
hypercholestérolémie, hypoHDLémie, augmentant ainsi le RCVglobal
des patients atteints de la MDC.
Hypokaliémie :
Carcortisol peut se lier et activer le récepteur rénal des
minéralocorticoïdes, entraînant un sd d’excès apparent des
minéralocorticoïdes avec hypokaliémie par fuite rénale
2- Complicationscardiovasculaires :
– Hypertension artérielle :70%
HTAmodérée, peut secompliquer de cardiopathie
avec IVG;
– Complicationsthromboemboliques : 10- 20%
Parhypercoagulabilité et une inhibition du système
fibrinolytique.
3- Complicationsinfectieuses :
- Urinaires, broncho-pulmonaires, mycosescutanées.
-/ action immunosuppressive et AI du cortisol.
4-Complicationsosseuses :
- douleurs lombaires mécanique.
-fractures pathologiques, costales,tassements
vertébraux (sâgés++++).
- Ostéopénie (sjeune++): ostéodensitométrie.
5-Troublesgonadiques (l’axegonadotrope) :
- hypogonadisme hypo gonadotrope
- SOPK,baisse de la libido (Femmes)
- dysfonction érectile, atrophie testiculaire
(homme)
6- Retentissementautres axes hypotha-hypophys :
– Axe lactotrope :
- hyperprolactinémie modérée (25%)/ cellules
lactotropes ou / rôle antidopaminergique de la beta
endorphine secrétée par l’adénome qui agirait par
une action paracrine sur l’hypophyse péritumorale.
- Dans le casd’un macroadénome
/hyperprolactinémie de déconnexion
– Axethyréotrope :
• TSHest engénéral diminuée / effet direct des
glucocorticoïdes au niveau hypothal-hypophys.
• T3sont diminuées par une inhibition de la conversion
périphérique de la thyroxine (T4) par les
glucocorticoïdes.
• T4 l sont normaux (euthyroidie).
– Axe somatotrope :
• diminution GH.
• IGF-I normale, mais bioactivité est diminuée.
• insuffisance somatotrope
7-Troubles psychiques :
- Révélésou aggravés
- Troubles du sommeil.
- Dépression et troubles anxieux (50%).
-Tableau psychiatrique aigu (psychose
hallucinatoire, tendance suicidaire) exeptionnel et
régressifsi ttt de l’hypercorticisme.
Complications locales :
1-L’hypertension intracrânienne et le pcvisuel :
- Menacé en casde macroadénome.
2-L’apoplexie :
-/Remaniement nécrotico-hémorragique au sein
d’AHqlq soit la taille.
-Asymptomatique ou sousforme d’exacerbation
d’hypercorticisme spontanément régressif
expliqué par l’hypothèse de libération massive
d’ACTH lors du remaniement hypophysaire.
- Urgence avectableau aigu associant des
céphalées brutales et troubles visuels.
- Apoplexie adénomateuse inaugurale ou
compliquant un adénome connu.
- Urgence est endocrinienne imposant la
mise en route d’un TTTsubstitutif par
HSHCet des mesures de réanimation
VI-TRAITEMENT
1-Buts:
- Exérèsede la lésiontumorale primitive tout en
préservant l’hypophyse adjacente normale.
- Correction de l’hypercorticisme et PECdu
retentissement (diabète, HTA…).
- Restauration éventuelle et maintien d’un axe
corticotrope normal suite à l’exérèsetumorale.
- Respect ou rétablissement de la fonction
antéhypophysaire normale.
Moyens :
1- Lachirurgie :
– après une préparation médicale
•HTA,
•diabète,
•foyers infectieux)
– TTT préop / ATC
a) Lachirurgie hypophysaire :
Seulttt avec possibilité de guérison en
conservant les autres fonctions hypophysaires.
Problématique de l’indication chirurgicale :
–doute sur le succès de la chirurgie si CSPI+
maisAd non localisé.
–morbidité de la chirurgie
–récidive (invasivité potentielle de
l’adénome)
2voies : - VH (transcranienne) ou
- VB ( transphénoidale)++++.
- LaVHsi l’abord transphénoidal
difficile (sinus sphénoïdaux ossifiés
ou rétrécis), Ad volumineux et si
l’expansion >de latumeur n’est pas
accessible par VB.
b) Lasurrénalectomie bilatérale :
• Chez les patients non améliorés / CTS,avec un
SDCsévèretrès symptomatique, non contrôlé
/ ttt médical et nécessitant un contrôle rapide
de l’hypercorticisme, ou chez ceux qui
souhaitent éviter le risque d’hypopituitarisme
associé à la radiothérapie.
• L’abord laparoscopique a permis une
diminution de la morbidité et de la durée
d’hospitalisation.
b) Lasurrénalectomie bilatérale :
Risque
• / Sdde Nelson
–progression tumorale d’un adénome corticotrope
laissé en place: 25 %,dans les 2 à3 ans post-surr
bilatérale.
• ISpériphérique définitive
– nécessitant un ttt substitutif àvie et éducation
des patients pour prévenir toute décompensation
aigue.
2) Moyens médicamenteux de la MDC
L’associationd’anticortisoliques :
• Cassévère:ttt d’attente pour normalisation rapide
de l’hypercorticisme, avec un arrêt progressif
suivant la normalisation.
- L’association des 3ATC(métopirone, kétoconazole
et mitotane) avec bonne efficacité avec une durée
moyenne detrithérapie de 3 mois, puis maintien du
mitotane en monothérapie et +TTT
d’hydrocortisone
*majoration initiale de l’hypokaliémie.
- L’association de pasiréotide, cabergoline et
kétoconazole++
Nom Dose
initiale
TitrationDose
journalière
max
Surv
-efficacité
-tolérance
Effets
secondaires
Efficacité
antisécrétoire
LCI699 5mg : 2X/j 10mg : 2 X/J -FLU
-kaliémie
-Hypok, -Asthénie,
-nausées, -céphalées
Étudesen
cours
Étomidate-Perf :
0,1-0,3 mg/h
-Bolus IV :
0,2-0,6
mg/kg
0,1-0,3
mgaprès
qlq h
3-4 mg/h -FLU
- USI:TA,
SaO2s
-ISA-Sédation,
-hypoTA
-Élevée,
-très rapide
(12-24 h)
Cabergoline
Dostinex®
1mg
/semaine
1mg/
mois
7mg par
semaine
-FLU
-Écho-
cardiaque
-Digestifs,
-somnolence,
-hypoTA
Bonne :
25-40 %
Pasiréotide
(SOM230) ®
SIGNIFOR®
600 μg
SC,2X/j
(IM, 10, 20,
30,40 mg)
900 μg SC,2 X/j -FLU
-Glycémie
-diabète
-GI,
-céphalées,
-asthénie,
-hypoTA
Moyenne :
26%
Mifépristone 200à400
mg/j
1200 mg/J -ACTHet
cortisol Non
-Clinique :
hypoTA,
asthénie- K
-Hypok (> 33 %)
–ISA(16 %)
-HTA
-Hyperplasie
endométriale
-Élevée:85 %
-Délai d’action
rapide
Nom Dose
initiale
TitrationDose
journalière
max
Survefficacité
tolérance
Effets
secondaires
Efficacité
antisécrétoire
Kétoconazol
e
Nizoral®
200 mg :
1à 3X/J
400 mg
ts les 1-
2j
1600 mg
en
4prises
-FLU-
Bilan
hépatique
-GI
- Hépatite
-Gynécomastie
- Dysménorrhée
Bonne50-80 %
Délai d’action
rapide
Métyrapone
Métopirone
®
250 mg :
3X/j
500 mg
à1000
mg
6000 mg -FLU-TA-
kaliémie
-GI,cutanés, -
céphalées,
vertiges, -
hirsutisme
- HTA,-
hypokaliémie,
- ISA(7%)
Élevée : 75-80 %
Délai d’action
rapide, cas
rapportés
pendant la
grossesse.
Mitotane
Lysodren®
500 mg :
1à3X/j
1500
mgtous
les 3-6
js
9000 mg - FLU
- Mitotanémie
-Bilan
hépatique,
lipidique,
- NFS
-Contracept°
efficace
- Digestifs,
- neurologiques
(vertiges,
paresthésies)-
dyslipidémie,
-cholestase,
- Hémato (anémie,
neutropénie)
Élevée : 60-80
%
Délai d’action
retardé (+s
semaines)
AUTOTAL
• A côté des
*classiques stratégies surrénaliennes,
basées sur
–la cytotoxicité corticosurrénalienne
(mitotane) ou
–l’inhibition de la stéroïdogénèse
(métopirone, kétoconazole, étomidate),
*se dessine une stratégie hypophysaire (R D2
et SST5essais/ cabergoline ou l’analogue de
la somatostatine (pasiréotide).
3- Indications radiothérapie hypophysaire :
Àcôté de la chir hypoTS(ttt de 1è ligne), beaucoup d’autres
approches sont proposées si échecs, récidives, CID.
1- Lachirurgie hypophysaire en 1ère intention :
- Si IRM– et origine hypophysaire du SDCaffirmée / CSPI.
*Chirurgical difficile lorsque l’hypophyse apparaît
initialement normale car plus l’adénome est petit, moins
l’espace entre les 2 carotides internes est important (risque
de saignement veineux perop).
2-Alternatives à la chirurgie Hen 1è intention:
- Encasd’IRM hypophysaire -,
- ttt par lesATCavec une surv radiologique
(IRM) de l’hypophyse afin d’intervenir dès
qu’un adénome devient clairement visible.
- Unttt ATCpar kétoconazole aégalement été
proposé chez les sujets très âgés (CID à la
chirurgie hypophysaire liée auterrain).
2-Alternatives à la chirurgie Hen 1ère
intention :
*Radioth si :
-mauvais état général,
- si macro adénome invasif
inaccessible à un abord
chirurgical loin desvoies
optiques.
*La surrénalectomie bilatérale en 1ère
intention ---exceptionnel
- cassévères de la MDC non contrôlée par
un éventuel ttt médical et nécessitant un
contrôle rapide de l’hypercorticisme
(surrénalectomie bilatérale de sauvetage),
- chez des patients avec une IRM
hypophysaire–
- ceux qui souhaitent éviter le risque
d’hypopituitarisme associé à la
radiothérapie
3- Letraitement deséchecsde la chirurgie H:
- * 2è intervention peut être
proposée, mais uniquement si une
cible identifiée et atteignable est mev.
- Elle est plus difficile et expose le
patient à un taux de complications
plus élevé.
VII- SUIVI ETEVOLUTION
Suivi :
Après chirurgie hypophysaire:
1-Dans le post opératoire immédiat (maxj7):
*Un dosage du cortisol de 8h vu que
l’insuffisance corticotrope semble être un
facteur prédictif de rémission prolongée.
*Une exploration hormonale des autres axes
hypothalamo-hypophysaires pour objectiver
un éventuel déficit post opératoire.
2-Dans les3 moisdu postopératoire :
- Suivi clinique : recherche des signes d’insuffisance
antéhypophysaire et d’une régression des signes
d’hypercorticisme.
- Suivi biologique : par la réalisation d’un FLU.
- Suivi morphologique : IRM hypophysaire recherche résidu
tumoral hypophysaire.
3-Annuellement :
- Suivi morphologique :/ IRM hypophysaire à
la recherche d’une récidive tumorale.
Evolution :
– 1-Evolution spontanée :
- Spontanément fatale en dehors de tout traitement.
- Mortalité de 50%, 5ans après le diagnostic.
- 2- Succèsimmédiat de la chirurgie hypophysaire :
- Lesuccèschirurgical s’accompagne le plus souvent
d’une insuffisance corticotrope, qui nécessite la
mise en place d’un traitement substitutif
glucocorticoide, parfois pendant des années.
- Larestauration d’une fonction hypophyso-
surrénalienne normale survient par la suite.
3-Echec immédiat de la chirurgie Hypoph :
-adénome ectopique,
- l’exérèse incomplète ou plus rarement il peut
s’agir d’une éventuelle hyperplasie des
cellules corticotropes sans adénome .
- Parailleurs, l’absence de mev d’adénome
corticotrope à l’examen histologique de la
pièce opératoire est un élément de pronostic
post opératoire immédiat moins favorable.
4-Récidiveaprès unsuccès
chirurgical immédiat :
- pas de consensus des critères de
rémission et de récidive.
-taux de récidive de 20 à 25 %des
cas, parfoisjusqu’à 15 à 20 ans après
la chirurgie hypophysaire
5-Sdde Nelson :
Lasurrénalectomie bilatérale très efficace pour le ttt
des patients présentant une MDC
*Risque: insuffisance surrénalienne, développement
d’une tumeur hypophysaire potentiellement
agressive (Nelson, 1958), avec une incidence entre 8
à43%.
diagnostic SN:
- masse hypophysaire ;
- ACTH>500 ng/L ou augmentation de plus de 30 %.

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  • 1. Maladie de Cushing Cours Sémiologie médicale (M1) Dr HUE Adélaïde , Maitre-Assistant en Endocrinologie Diabétologie du CHU de Yopougon
  • 3. • MDC : – Maladie rare, -plus fréquente cause d’hypercorticismes; – Origine hypophysaire évoquée par Harvey Cushing (1932); - Lachirurgie hypophysaire +++.
  • 4. SDC: - Ensemble des manifestations cliniques secondaires à un excès de secretion glucocorticoïdes. - Hypersécrétion non freinable de glucocorticoïdes. - 2types de SDCendogène : – Syndrome de CushingACTH-dépendant –Syndrome de CushingACTH-indépendant.
  • 6. • MDC: – maladie rare (incidence 1 cas/million hbts/ an. Liège, 2011) – Sexratio F/H de 3-10/1) – 20 - 40 ans.
  • 8. 1)Axecorticotropedansla MDC : Il est maintenant bien établi que MDCest liée à une hypersécrétion d’ACTHd’origine hypophysaire. - POMCprécurseur protéique de l’ACTHqui subit dans la cellule corticotrope une maturation sous l’action des enzymes convertases. - ACTH produit de maturation de la POMC qui agit sur la corticosurrénale.
  • 9. Axecorticotropedansla MDC : - ACTHen excèsdans la MDCconduit à une hypersécrétion de cortisol, désoxycorticostérone androgènes surrénaliens. - Cette hypersécrétion chronique. De cortisol est due à la résistance de l’Adenome corticotrope +/- marquée au rétrocontrôle physiologique du cortisol. - Cette résistance explique la perte du freinage à la dexaméthasone utilisée pour l’exploration hormonale àvisée diagnostique
  • 10. Anomalies moléculaires dans la MDC : - Mécanismes méconnus. - Ledéfaut de sensibilité aux glucocorticoïdes (par rapport àdes cellules normales) des ad hypophysaires corticotropes a pu être rattaché aux anomalies suivantes : - Perte d’un allèle du gène du récepteur auxglucocorticoïdes - Elévation du taux de l’enzyme 11bHSD2qui inactive le cortisol. - Défaut d’expression de 2 protéines BrG1et HDAC2, impliquées dans lasignalisation du récepteur auxglucocorticoïdes
  • 12. Anatomie: plusieurs couches 1) Corticosurrénale: • Couche glomérulée Minéralocorticoïdes • Couche fasciculée Glucocorticoïdes • Couche réticulée Androgènes 2) Médullosurrénale Catécholamines = Dopamine, Adrénaline, Noradrénaline
  • 13. Hormones surrenaliennes Rôle physiologique Glucocorticoide Mineralocorticoide -Effets anti-inflammatoires et antiallergiques : surtout à forte dose -Effets méniralocorticoide : ralentissement de l’excrétion de l’eau -Métabolisme des glucides :stimulation de la néoglucogenèse hépatique, La néoglucogenèse avec hyperglycémie -Catabolisme protidique , dégradation des substrats protéiques -Métabolisme des lipides : favorise la lipolyse et la libération des acides gras -Augmentation de la force de concentration cardiaque -Augmentation de la production et l’effet des catécholamines -Donnent des troubles psychiques -Mobilisation du métabolisme énergétique, augmentation du travail cardiaque. Au niveau du rein : l’aldostérone stimule la réabsorption de Na
  • 14. La secretion du cortisol - Cycle nycthéméral sous le contrôle de l’alternance veille/sommeil - rétrocontrôle négatif par le cortisol à l’étage hypophysaire et hypothalamique - réponse au stress, permettant d’adapter à tout moment la sécrétion du cortisol via Hypothalamus, CRF et mise enjeu parallèle du système nerveux sympathique
  • 17. 1- Diagnosticclinique de l’hypercorticisme : Tableauclinique classique :femme de 20-45ans CCD:HTAresistant, Incidentalome, ostéoporose a-Anomalies morphologiques : - Laprise pondérale progressive++++. - Enl’absence de modification des habitudes alimentaires - peu sensible à la restriction calorique. - obésitéfacio-tronculaire ++++.
  • 18. - Levisage - arrondi, - bouffi - Comblement de l’espace pré-auriculaire et des creux sus-claviculaires - Nuque : aspect en « bossede bison »ou «bufaloneck» - Territoire splanchnique, elle est responsable d’une augmentation du tour detaille.
  • 19. - Amyotrophie : - racines des membres - sangle abdominale. - fatigabilité lors de la montée. - aspect grêle des membres < contraste avec l’adiposité facio-tronculaire et l’abdomen protubérant par relâchement de la sangle abdominale. - Parfois discrète, recherchée par *palpation du quadriceps crural *manœuvre du tabouret
  • 20. • Peau est fine , fragile, s’infectant facilement, on remarque souvent des ecchymoses voire des hématomes, • la cicatrisation cutanée est difficile, • Vergétures roses ou pourpres, longues, larges, bifides à leurs extremités et horizontales sont présentes sur l’abdomen, à la racine des cuisses et des bras et à la partie supérieure des seins, •
  • 21.
  • 23. b-Autresanomalies : - Gonadiques - femme +++: oligo-aménorrhée, dysovulation, - homme : diminution de la libido, DE. - Augmentation des androgènes surrénaliens (femme) - séborrhée, acné, hirsutisme, chute de cheveux, - virilisation (barbe,voix grave, une alopécie des golfes frontaux ,hypertrophie clitoridienne). - Mélanodermie liée à une sécrétion excessivede peptides corticotropes (mélanocortine)
  • 24. – Ostéoporose, fractures pathologiques (costales, vertébrales); – HTAmodérée; – Troubles psychiatriques variable : • irritabilité, anxiété, insomnie nocturne, tendance dépressive, psychose hallucinatoire et tendance suicidaire.
  • 26. AUTOTAL: MDCcliniquement * sdde Cushing qui reflète l’hypercorticisme endogène associé * sdtumoral hypophysaire +++ (CEPHALEES+ TRVISUELS).
  • 27. * symptômes nonspécifiques - troubles psychiatriques, - obésité« abdominale, - HTA, - troubles de la glycorégulation, * Symptômesspécifiques reflets de l’activité catabolique et anti anabolique du cortisol - cutanés, - musculaires - osseux,
  • 28. 2- Diagnostic biologique de l’hypercorticisme : a- Cortisol libre urinaire (urines de 24 h) b- Rythme nycthéméral du cortisol c-Cortisol salivaire d-Testsdefreinage
  • 29. a- Cortisol libre urinaire +++: -/ méthode radio-immuno (urines de 24 h) - SE95%,SP98% - Peut suffire au diagnostic du SDCsi >4 fois la normale. - Obésité (4%), - Ethylisme (40%), - TTT(digoxine, carbamazépine), - Etats dépressifs, Stress, - Diurèse excessive, Insuffisance rénale. *Urines des 24h/ créatininurie). Précautions
  • 30. b-Étudedu rythme nycthéméral du cortisol : -ACTHet cortisol max (6-8 h), puis décroît jusqu’au soir où elle est minimale - Sécrétion nycthémérale intacte lorsque le cortisol diminue d’au moins 50 %entre 8 h et 16 h. Rythme nycthéméral perturbé dans le SDC. Meilleur test cortisolémie à minuit durant le sommeil du patient (hospitalisation). - SE98 %pour un seuil à 18 ng/mL, SP83%.
  • 31. C-Dosagedu cortisol salivaire +++: • C Scorrélé au cortisol non lié aux protéines du sérum. • C Sévite le stress de ponction veineuse, • Facilitée/ dispositifs de recueil àdomicile (salivette). • C Sà 23 h > 1,3 ng/mL (ou 3,6 nmol/L) excellente valeur diagnostique. • Si< àceseuil, elle permet de l’exclure avec une fiabilité de 99 %. • meilleur test de dépistage du SDC+++.
  • 32. d-Testsdefreinage : • Lefreinage minute (test de Nugent) : • faible dose de dexaméthasone (1 mg) prise PO unique à 23 h. • mesure du cortisol sérique le lendemain matin entre 7 et 8 heures. – réponse physiologique (test +): diminution du cortisol sérique au dessous de 18 ng/mL. • Enrevanche, au cours d’un SDCle cortisol sérique à 8 h reste > 100 ng/mL (SE>95 %).
  • 33. d-Testsdefreinage : • Lefreinage minute (test de Nugent) : • Lors d’un freinage partiel (cortisol entre 18et 100 ng/mL), un test standard doit alors être effectué. • Faux+, il faut connaître lesttt qui accélèrent le catabolisme de la dexaméthasone: pilules OP, inducteurs du cytochrome P450 (rifampicine, carbamazépine, phénytoïne, phénobarbital). • ttt doivent être arrêtés une semaine avant le test.
  • 34. • Lefreinagefaible (test standard de Liddle) : • Administration de la dexaméthasone à la dose de 0,5 mgtoutes les 6h, pendant 2js consécutifs – FLUj0 et j2 – cortisolémie 6h après la dernière prise ou CS. • LeFLUdoit normalement chuter au dessous de 10ug/j le 2è jr du test, et la cortisolémie 6h après la dernière prise de dexaméthasone doit être < 18ng/ml or cette dernière reste > 18 ng/mL dans le SDC, • S E/ SP70 %
  • 35.
  • 36. 3-ACTH-dépendance de l’hypercorticisme : ACTH : le matin permet de confirmer l’ACTHdépendance si > 20 pg/mL. Testau CRH : si doute: ACTHtrop bas pour orienter vers une origine hypophysaire ou tumorale, ou trop haut pour orienter vers une origine surrénalienne.
  • 37. 4- Origine hypophysairede la sécrétion inappropriéed’ACTH : L’ACTHdépendance prouvée, distinguer MDCet Cushing ectopique. 3types d’explorations sont envisageables : - tests dynamiques++, - imageries ++ - recherche d’un gradient hypophysaire de sécrétion d’ACTH.
  • 38. a-Testsdynamiques : *Freinagefort : -administration DXM 2 mg/ 6 h pendant 48h avec dosage du FLUou ducortisol pl le 2èj. - les critères d’une MDCsont un freinage du cortisol pl >50%et/ou du CLU>90%. *Testà la CRH+++: -stimulation de la sécrétion de cortisol de plus de 14%a une SE85 % S P100%pour différencier une MDCd’un Cushing ectopique. - Pour une stimulation de l’ACTHde plus de 105 %du taux de base les S Eet SPsont de 70%et 100 %
  • 39. * Testde stimulation par lesanaloguesde lavasopressine Elévation franche de l’ACTHet du cortisol pl. si MDC/ expression accrue des récepteursV3 dans les adénomes corticotropes. *Test de stimulation par la métopirone : *Métopirone qui inhibe la 11-b-hydroxylase (enzyme responsable de la conversion du 11-désoxycortisol en cortisol), stimule en retour la sécrétion d’ACTH permettant d’explorer la réserve hypophysaire. *Au cours du test, l’élévation de l’ACTHet du 11- désoxycortisol (composé S) plaide en faveur d’une MDC
  • 40. b- Imagerie : *IRM hypophysaire : - SET1,T2,T1+gado, - T1SEdynamiquesen coupes sagittales, coronales+/- axiales constitue le meilleur examen pour identifier un AH. - Il peut par ailleurs être intéressant de réaliser desséquences tardives, • Avec cette technique, l’adénome hypophysaire est visible dans près de 65 à 70 %des cas (50% micro adénome, 10% macroadénome). – Chez1/3 des patients, l’IRM sera négative. • Ici, cathétérisme dessinus pétreux < (CSPI).
  • 42. *Imageriedestumeurs extra-hypophysaires : LaTDMthoraco-abdomino-pelvienne (TAP). LaTDMthoracique / carcinomes pulmonaires à petites cellules+++, tumeurs carcinoïdes bronchiques et thymiques. LaTDM abdominale / phéochromocytomes, et des métastases hépatiques de tumeurs endocrines digestives ou bronchiques
  • 43. c-Cathétérisme bilatéral sinuspétreux (CSPI)< : • Prélèvements en base et après stimulation / CRH, afin d’y doser l’ACTH pl et bien souvent la PRL,qui sert detémoin de la bonne cathétérisation. • Onétablit le rapport d’ACTHcentro/périphérique de baseet après stimulation. • Onadmet que dans la MDCce rapport est > 2 en baseet >3 après stimulation. • Ne permet pasd’assurer la localisation droite ou gauche de l’AH si IRM normale.
  • 44. Stratégied’exploration pourdiagnosticde la MDC devant unhypercorticismeACTH-dépendant : -Encasde tests dynamiques concordants (freination forte et CRH)et d’image d’adénome nette à l’IRM hypophysaire (> 6 mm), le diagnostic est posé. -Danstous les autres cas,en l’absence de néoplasie évidente, CSPIdoit être discuté.
  • 46. 1. Pseudo-Cushing: - Hypercorticismes d’entraînement *alcoolisme, *surpoids, *SAS, *DT2, *HTA, *SOPKou de dépression. Letableau clinique frustre. CLU: entre 50 et 100 µg/24 heures 2. Cushing iatrogène : - corticothérapies prolongées - administration «occulte»/crèmes dermato
  • 47. 3.Syndromesde CushingACTH-dépendants en dehorsde la MDC : sécrétions ectopiques d’ACTH/ tableaux àsymptomatologie franche, d’installation rapide
  • 49. Prévalence relative desétiologies duSDCde l’adulte Etiologie Prév relative (%) Sdde CushingACTH-dépendant *Maladie de Cushing *Sécrétion ectopique d’ACTH *Sécrétion ectopiquede CRH 80 65-70 10-15 <1 Sdde CushingACTH-indépendant *Adénome cortisolique *Carcinome primitif *Hyperplasie et dysplasie primitive 20 15 5 1-2
  • 52. Pivonello et al Lancet Diabetes Endocrinol 4: 611–29, 2016 Complications à long-terme du Cushing
  • 53. Complications Systémiques 1-Complicationsmétaboliques : Diabète : MDCdiabétogène /insulinorésistance générée par l’effet stimulant des glucocorticoïdes sur la néoglucogenèse et la glycogénolyse hépatique. Dyslipidémie : Souvent associée au diabète, sousforme d’hypertriglycéridémie, hypercholestérolémie, hypoHDLémie, augmentant ainsi le RCVglobal des patients atteints de la MDC. Hypokaliémie : Carcortisol peut se lier et activer le récepteur rénal des minéralocorticoïdes, entraînant un sd d’excès apparent des minéralocorticoïdes avec hypokaliémie par fuite rénale
  • 54. 2- Complicationscardiovasculaires : – Hypertension artérielle :70% HTAmodérée, peut secompliquer de cardiopathie avec IVG; – Complicationsthromboemboliques : 10- 20% Parhypercoagulabilité et une inhibition du système fibrinolytique.
  • 55. 3- Complicationsinfectieuses : - Urinaires, broncho-pulmonaires, mycosescutanées. -/ action immunosuppressive et AI du cortisol. 4-Complicationsosseuses : - douleurs lombaires mécanique. -fractures pathologiques, costales,tassements vertébraux (sâgés++++). - Ostéopénie (sjeune++): ostéodensitométrie.
  • 56. 5-Troublesgonadiques (l’axegonadotrope) : - hypogonadisme hypo gonadotrope - SOPK,baisse de la libido (Femmes) - dysfonction érectile, atrophie testiculaire (homme)
  • 57. 6- Retentissementautres axes hypotha-hypophys : – Axe lactotrope : - hyperprolactinémie modérée (25%)/ cellules lactotropes ou / rôle antidopaminergique de la beta endorphine secrétée par l’adénome qui agirait par une action paracrine sur l’hypophyse péritumorale. - Dans le casd’un macroadénome /hyperprolactinémie de déconnexion
  • 58. – Axethyréotrope : • TSHest engénéral diminuée / effet direct des glucocorticoïdes au niveau hypothal-hypophys. • T3sont diminuées par une inhibition de la conversion périphérique de la thyroxine (T4) par les glucocorticoïdes. • T4 l sont normaux (euthyroidie). – Axe somatotrope : • diminution GH. • IGF-I normale, mais bioactivité est diminuée. • insuffisance somatotrope
  • 59. 7-Troubles psychiques : - Révélésou aggravés - Troubles du sommeil. - Dépression et troubles anxieux (50%). -Tableau psychiatrique aigu (psychose hallucinatoire, tendance suicidaire) exeptionnel et régressifsi ttt de l’hypercorticisme.
  • 60. Complications locales : 1-L’hypertension intracrânienne et le pcvisuel : - Menacé en casde macroadénome. 2-L’apoplexie : -/Remaniement nécrotico-hémorragique au sein d’AHqlq soit la taille. -Asymptomatique ou sousforme d’exacerbation d’hypercorticisme spontanément régressif expliqué par l’hypothèse de libération massive d’ACTH lors du remaniement hypophysaire.
  • 61. - Urgence avectableau aigu associant des céphalées brutales et troubles visuels. - Apoplexie adénomateuse inaugurale ou compliquant un adénome connu. - Urgence est endocrinienne imposant la mise en route d’un TTTsubstitutif par HSHCet des mesures de réanimation
  • 63. 1-Buts: - Exérèsede la lésiontumorale primitive tout en préservant l’hypophyse adjacente normale. - Correction de l’hypercorticisme et PECdu retentissement (diabète, HTA…). - Restauration éventuelle et maintien d’un axe corticotrope normal suite à l’exérèsetumorale. - Respect ou rétablissement de la fonction antéhypophysaire normale.
  • 64. Moyens : 1- Lachirurgie : – après une préparation médicale •HTA, •diabète, •foyers infectieux) – TTT préop / ATC
  • 65. a) Lachirurgie hypophysaire : Seulttt avec possibilité de guérison en conservant les autres fonctions hypophysaires. Problématique de l’indication chirurgicale : –doute sur le succès de la chirurgie si CSPI+ maisAd non localisé. –morbidité de la chirurgie –récidive (invasivité potentielle de l’adénome)
  • 66. 2voies : - VH (transcranienne) ou - VB ( transphénoidale)++++. - LaVHsi l’abord transphénoidal difficile (sinus sphénoïdaux ossifiés ou rétrécis), Ad volumineux et si l’expansion >de latumeur n’est pas accessible par VB.
  • 67. b) Lasurrénalectomie bilatérale : • Chez les patients non améliorés / CTS,avec un SDCsévèretrès symptomatique, non contrôlé / ttt médical et nécessitant un contrôle rapide de l’hypercorticisme, ou chez ceux qui souhaitent éviter le risque d’hypopituitarisme associé à la radiothérapie. • L’abord laparoscopique a permis une diminution de la morbidité et de la durée d’hospitalisation.
  • 68. b) Lasurrénalectomie bilatérale : Risque • / Sdde Nelson –progression tumorale d’un adénome corticotrope laissé en place: 25 %,dans les 2 à3 ans post-surr bilatérale. • ISpériphérique définitive – nécessitant un ttt substitutif àvie et éducation des patients pour prévenir toute décompensation aigue.
  • 70. L’associationd’anticortisoliques : • Cassévère:ttt d’attente pour normalisation rapide de l’hypercorticisme, avec un arrêt progressif suivant la normalisation. - L’association des 3ATC(métopirone, kétoconazole et mitotane) avec bonne efficacité avec une durée moyenne detrithérapie de 3 mois, puis maintien du mitotane en monothérapie et +TTT d’hydrocortisone *majoration initiale de l’hypokaliémie. - L’association de pasiréotide, cabergoline et kétoconazole++
  • 71. Nom Dose initiale TitrationDose journalière max Surv -efficacité -tolérance Effets secondaires Efficacité antisécrétoire LCI699 5mg : 2X/j 10mg : 2 X/J -FLU -kaliémie -Hypok, -Asthénie, -nausées, -céphalées Étudesen cours Étomidate-Perf : 0,1-0,3 mg/h -Bolus IV : 0,2-0,6 mg/kg 0,1-0,3 mgaprès qlq h 3-4 mg/h -FLU - USI:TA, SaO2s -ISA-Sédation, -hypoTA -Élevée, -très rapide (12-24 h) Cabergoline Dostinex® 1mg /semaine 1mg/ mois 7mg par semaine -FLU -Écho- cardiaque -Digestifs, -somnolence, -hypoTA Bonne : 25-40 % Pasiréotide (SOM230) ® SIGNIFOR® 600 μg SC,2X/j (IM, 10, 20, 30,40 mg) 900 μg SC,2 X/j -FLU -Glycémie -diabète -GI, -céphalées, -asthénie, -hypoTA Moyenne : 26% Mifépristone 200à400 mg/j 1200 mg/J -ACTHet cortisol Non -Clinique : hypoTA, asthénie- K -Hypok (> 33 %) –ISA(16 %) -HTA -Hyperplasie endométriale -Élevée:85 % -Délai d’action rapide
  • 72. Nom Dose initiale TitrationDose journalière max Survefficacité tolérance Effets secondaires Efficacité antisécrétoire Kétoconazol e Nizoral® 200 mg : 1à 3X/J 400 mg ts les 1- 2j 1600 mg en 4prises -FLU- Bilan hépatique -GI - Hépatite -Gynécomastie - Dysménorrhée Bonne50-80 % Délai d’action rapide Métyrapone Métopirone ® 250 mg : 3X/j 500 mg à1000 mg 6000 mg -FLU-TA- kaliémie -GI,cutanés, - céphalées, vertiges, - hirsutisme - HTA,- hypokaliémie, - ISA(7%) Élevée : 75-80 % Délai d’action rapide, cas rapportés pendant la grossesse. Mitotane Lysodren® 500 mg : 1à3X/j 1500 mgtous les 3-6 js 9000 mg - FLU - Mitotanémie -Bilan hépatique, lipidique, - NFS -Contracept° efficace - Digestifs, - neurologiques (vertiges, paresthésies)- dyslipidémie, -cholestase, - Hémato (anémie, neutropénie) Élevée : 60-80 % Délai d’action retardé (+s semaines)
  • 73. AUTOTAL • A côté des *classiques stratégies surrénaliennes, basées sur –la cytotoxicité corticosurrénalienne (mitotane) ou –l’inhibition de la stéroïdogénèse (métopirone, kétoconazole, étomidate), *se dessine une stratégie hypophysaire (R D2 et SST5essais/ cabergoline ou l’analogue de la somatostatine (pasiréotide).
  • 74. 3- Indications radiothérapie hypophysaire : Àcôté de la chir hypoTS(ttt de 1è ligne), beaucoup d’autres approches sont proposées si échecs, récidives, CID. 1- Lachirurgie hypophysaire en 1ère intention : - Si IRM– et origine hypophysaire du SDCaffirmée / CSPI. *Chirurgical difficile lorsque l’hypophyse apparaît initialement normale car plus l’adénome est petit, moins l’espace entre les 2 carotides internes est important (risque de saignement veineux perop).
  • 75. 2-Alternatives à la chirurgie Hen 1è intention: - Encasd’IRM hypophysaire -, - ttt par lesATCavec une surv radiologique (IRM) de l’hypophyse afin d’intervenir dès qu’un adénome devient clairement visible. - Unttt ATCpar kétoconazole aégalement été proposé chez les sujets très âgés (CID à la chirurgie hypophysaire liée auterrain).
  • 76. 2-Alternatives à la chirurgie Hen 1ère intention : *Radioth si : -mauvais état général, - si macro adénome invasif inaccessible à un abord chirurgical loin desvoies optiques.
  • 77. *La surrénalectomie bilatérale en 1ère intention ---exceptionnel - cassévères de la MDC non contrôlée par un éventuel ttt médical et nécessitant un contrôle rapide de l’hypercorticisme (surrénalectomie bilatérale de sauvetage), - chez des patients avec une IRM hypophysaire– - ceux qui souhaitent éviter le risque d’hypopituitarisme associé à la radiothérapie
  • 78. 3- Letraitement deséchecsde la chirurgie H: - * 2è intervention peut être proposée, mais uniquement si une cible identifiée et atteignable est mev. - Elle est plus difficile et expose le patient à un taux de complications plus élevé.
  • 80. Suivi : Après chirurgie hypophysaire: 1-Dans le post opératoire immédiat (maxj7): *Un dosage du cortisol de 8h vu que l’insuffisance corticotrope semble être un facteur prédictif de rémission prolongée. *Une exploration hormonale des autres axes hypothalamo-hypophysaires pour objectiver un éventuel déficit post opératoire.
  • 81. 2-Dans les3 moisdu postopératoire : - Suivi clinique : recherche des signes d’insuffisance antéhypophysaire et d’une régression des signes d’hypercorticisme. - Suivi biologique : par la réalisation d’un FLU. - Suivi morphologique : IRM hypophysaire recherche résidu tumoral hypophysaire. 3-Annuellement : - Suivi morphologique :/ IRM hypophysaire à la recherche d’une récidive tumorale.
  • 82. Evolution : – 1-Evolution spontanée : - Spontanément fatale en dehors de tout traitement. - Mortalité de 50%, 5ans après le diagnostic. - 2- Succèsimmédiat de la chirurgie hypophysaire : - Lesuccèschirurgical s’accompagne le plus souvent d’une insuffisance corticotrope, qui nécessite la mise en place d’un traitement substitutif glucocorticoide, parfois pendant des années. - Larestauration d’une fonction hypophyso- surrénalienne normale survient par la suite.
  • 83. 3-Echec immédiat de la chirurgie Hypoph : -adénome ectopique, - l’exérèse incomplète ou plus rarement il peut s’agir d’une éventuelle hyperplasie des cellules corticotropes sans adénome . - Parailleurs, l’absence de mev d’adénome corticotrope à l’examen histologique de la pièce opératoire est un élément de pronostic post opératoire immédiat moins favorable.
  • 84. 4-Récidiveaprès unsuccès chirurgical immédiat : - pas de consensus des critères de rémission et de récidive. -taux de récidive de 20 à 25 %des cas, parfoisjusqu’à 15 à 20 ans après la chirurgie hypophysaire
  • 85. 5-Sdde Nelson : Lasurrénalectomie bilatérale très efficace pour le ttt des patients présentant une MDC *Risque: insuffisance surrénalienne, développement d’une tumeur hypophysaire potentiellement agressive (Nelson, 1958), avec une incidence entre 8 à43%. diagnostic SN: - masse hypophysaire ; - ACTH>500 ng/L ou augmentation de plus de 30 %.

Notes de l'éditeur

  1. Circonstances de découverte Hypertension artérielle du sujet jeune ou HTA résistante Masse surrénalienne ou hypophysaire de découverte fortuite : Incidentalome Diabète sucré Prise de poids Une ostéoporose (fracture spontanéé)sans cause évidente