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Hypophyse
- adénomes hypophysaires - - adénome à prolactine -
–Les prolactinomes sont les plus fréquentes –Le plus fréquent des adénomes hypophysaires (30 %)
–Microadénome si diamètre tumoral < 10 mm –Femme → microadénomes ; homme → macroadénomes
–Syndrome spécifique en rapport avec l’hormone –Hypogonadisme par inhibition de la sécrétion de la GnRH :
hypersécrétée aménorrhée, cycles anovulatoires, infertilité ; hypoextrogénie (baisse de
–Syndrome tumoral : céphalée, baisse de l’acuité visuelle, la libido, sécheresse vaginale). Homme : baisse de la libido, impuissance,
amputation du champs visuel par compression du chiasma infertilité ; impubérisme chez l’enfant
optique (hémianopsie ou quadranopsie bitemporelle). –Galactorrhée (très rare chez l’homme et non spécifique chez la femme)
L’évolution peut se faire vers la cécité. Paralysie –Test de stimulation : par la TRH ou par les anti-dopaminergiques (test
oculomotrice (diplopie) et atteinte du V (sinus caverneux). → au Primpéran). Ces tests sont inutiles car non spécifique.
HIC. –Les autres causes d’hyperprolactinémie : voir plus bas.
–Signes d’insuffisance antéhypophysaire (gonadotrope, –Médicament inhibant la sécrétion de la prolactine (dopaminergique) :
corticotrope…) bromocriptine
–Incidentalome hypophysaire (découverte fortuite par TDM) –Le traitement médical est indiqué surtout pour le macroadénome.
Les autres causes d’hyperprolactinémie - adénomes corticotropes -
La grossesse –Ils réalisent une maladie de Cushing par hypersécrétion hypophysaire
Stimulation du mamelon en dehors d’une grossesse d’ACTH, qui est l’étiologie la plus fréquente du syndrome du Cushing
Médicaments : neuroleptique (action antidopaminergique) (70 % des cas).
dont antiémétiques ; opiacés ; antidépresseurs ; estrogène ; –Il s’agit le plus souvent de microadénome (1 mm) difficile à visualisé
cimétidine, méthyldopa. (même l’IRM)
Hypothyroïdie périphérique (par augmentation de la TRH) –Obésité caractérisée par une répartition facio-tronculaire des graisses
Insuffisance rénale chronique (buffalo neck, faciès arrondi) contrastant avec une amyotrophie (signe de
Une cirrhose hépatique tabouret)
Par lésion hypothalamique supprimant l’inhibition –Erythrose faciale ; atrophie cutanée ; cicatrisation longue ; vergetures
Syndrome des ovaires polykystiques typiquement larges pourpres et horizontales.
–L’HTA est habituelle et modérée
Pseudo-hypercorticosolisme –Trouble gonadique : impuissance, spanioménorrhée, signes
d’hyperandrogénie chez la femme (acné, hirsutisme).
obésité
–Ostéoporose : fréquente
alcoolisme
–Perte du rythme nycthémérale de la sécrétion du cortisol
dépression
–Elévation du CLU (cortisol libre urinaire) des 24 heures
Critères en faveur de l’adénome gonadotrope
–Les tests dynamiques sont nécessaires pour éliminer les pseudo-
–Le syndrome tumoral et l’hypopituitarisme (souvent non hypercortisolismes : caractère non freinable de l’hypercortisolisme. Ce
fonctionnelle) sont les tests de freinage par la dexaméthasone (DXM).
–La dissociation entre un taux de FSH élevé et un taux de LH –Biologie : polyglobulie, hyperPNN, lymphopénie, hypokaliémie
bas modérée, alcalose modérée, hyperglycémie (parfois diabète vraie),
–L’absence de réponse des gonadotrophines à la GnRH hypercholestérolémie ou hypertriglycéridémie, hypercalciurie
–Une réponse paradoxale à la TRH ( des gonadotrophines) normocalémique.
–Elévation de la testostérone après HCG –La seule option thérapeutique curative est le traitement chirurgical.
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Atteintes hypothalamiques
Craniopharyngiome Syndrome de Kallman- de Morsier
–C’est
la tumeur hypophysaire la plus fréquente de l’enfant (bénigne : –Provoqué par une agénésie du rhinencéphale (l’hypothalamus
Poche de Rathke) ne peut sécréter). Le déficit porte surtout sur la fonction
–Céphalée ; troubles visuels (hémianopsie bitemporale) gonadotrope
–Panhypopituitarisme : retard de croissance (carence en GH), –Morphotype semblable au Klinefelter avec présence d’anosmie
hyperprolactinémie, diabète insipide.
Particularités des insuffisances centrales hypotalamo-
hypophysaires)
Déficit somatotrope Déficit corticotrope (ACTH) Déficit thyréotrope Déficit lactotrope (prolactine)
(GH) (TSH)
–Nanisme harmonieux –Dépigmentation (par carence en MSH) –Absence de goitre –Absence de montée laiteuse en post-
(enfant) –Seuls le cortisol et les androgènes sont ici –Absence de partum
–Hypoglycémie atteints myxoedème –Hypoglycémie
–Test à l’arginine ou –Test au Synacthène (réponse faible mais –Test à la TRH négatif –Aménorrhée
ornithine – positive) –Le test au TRH est négatif
–Test à l’insuline – –Le test à la CRH est négatif
–Test à la somatocrinine –Le test à la métopirone est dangereux
–Test à la GHRH – (+++) (inhibe la 11ß-hydroxylase donc pas de
cortisol) et négatif
–Test à la lysine-vasopressine (apport les
même renseignement que le test à la CRH)
Insuffisance surrénale lente primitive (maladie d’Addison)
Les étiologies Clinique Biologie
–Asthénie (physique, sexuelle et –Hyponatrémie de déplétion et
–La cause la plus fréquente est auto-immune. psychique) précoce hyperkaliémie souvent modérée ou
Polyendocrinopathie de type I associe une –Mélanodermie : zone normalement absentes. Hypoglycémie à jeun.
hypoparathyroïdie, une insuffisance surrénale lente pigmentées (mamelon) ; zones de flexion lymphocytose modérée ;
primitive et une candidose cutanéo-muqueuse et zone de frottement (plis palmaires, hyperéosinophilie ; anémie.
Le type II comporte une insuffisance surrénale lente coude, ceinture). Et au niveau des zones –Taux abaissé du cortisol plasmatique à
primitive, une maladie thyroïdienne auto-immune et découvertes. 8h
un diabète insulinodépendant –Hypotension artérielle –Le test de Synacthène est négatif
Syndrome de Schmidt : maladie d’Addison + –Troubles digestifs (anorexie, –Le taux de l’ACTH est constamment
hypothyroïdie constipation). La présence de nausées, de supérieur
Syndrome de Whittaker : maladie d’Addison + douleurs abdominales et de diarrhée –Réninémie élevée
hypoparathyroïdie + candidose. annonce la décompensation
–La tuberculose (calcifications au niveau de la glande) –Amaigrissement constamment présent
et souvent modéré
–L’insuffisance corticotrope secondaire (centrale) : le traitement prolongé par les corticoïdes entraîne une inertie de l’axe corticotrope (feed-
back négatif), une diminution rapide ou une interruption brutale expose à un risque élevé d’insuffisance surrénale aiguë.
–Les tests à la métopirone et à l’hypoglycémie insulinique sont formellement contre-indiqués au cours de l’insuffisance surrénale lente
primitive mais ils peuvent être pratiqués (avec précaution) en cas d’insuffisance surrénale secondaire (centrale).