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Cours machine asynchrone (cours et problèmes)OMAR EL MOUDEN
La machine asynchrone, connue également sous le terme anglo-saxon de machine à induction, est une machine électrique à courant alternatif sans connexion entre le stator et le rotor.
Comme les autres machines électriques (machine à courant continu, machine synchrone), la machine asynchrone est un convertisseur électromécanique basé sur l'électromagnétisme permettant la conversion bidirectionnelle d'énergie entre une installation électrique parcourue par un courant électrique (ici alternatif) et un dispositif mécanique.
Cette machine est réversible et susceptible de se comporter, selon la source d'énergie, soit en « moteur » soit en « générateur », dans les quatre quadrants du plan couple-vitesse1,2,3 :
en fonctionnement « moteur », dans deux quadrants du plan couple-vitesse4, l'énergie électrique apportée par la source est transformée en énergie mécanique vers la charge3 ;
en fonctionnement « générateur », dans les deux autres quadrants5,3, l'énergie mécanique de la charge est transformée en énergie électrique vers la source (la machine se comporte comme un frein)3.
Comme ce fonctionnement est sans discontinuité et ne dépend pas de la machine elle-même mais de l'ensemble source d'alimentation/machine/charge, la distinction moteur/générateur est « communément » faite par rapport à la finalité d'usage de la machine. C'est ainsi que dans le langage commun l'utilisation de « moteur asynchrone » pour désigner cette machine est fréquent.
Les machines possédant un rotor « en cage d'écureuil » sont aussi connues sous le nom de machines à cage ou machines à cage d'écureuil. Le terme asynchrone provient du fait que la vitesse de rotation du rotor de ces machines n'est pas exactement déterminée par la fréquence des courants qui traversent leur stator (voir : « Principes généraux – Glissement d'une machine asynchrone »).
La machine asynchrone a longtemps été fortement concurrencée par la machine synchrone dans les domaines de forte puissance, jusqu'à l'avènement de l'électronique de puissance. Elle est utilisée dans de nombreuses applications, notamment dans le transport (métro, trains, propulsion des navires, automobiles électriques), dans l'industrie (machines-outils), dans l'électroménager. Elle était à l'origine uniquement utilisée en « moteur » mais, toujours grâce à l'électronique de puissance, elle est de plus en plus souvent utilisée en « génératrice »6,7, par exemple dans les éoliennes8.
Pour fonctionner en courant monophasé, les machines asynchrones nécessitent un système de démarrage. Pour les applications de puissance, au-delà de quelques kilowatts, les machines asynchrones sont uniquement alimentées par des systèmes de courants triphasés.
Sommaire
01-Installation électrique
02-Appareillage électrique
03-Dimensionnement dune installation
04-Sélectivité et coordination dune installation
05-Protection des personnes
06-Commande des machines
Ce cours traite des modes de démarrage des moteurs électriques à courant alternatif. Surtout destiné aux automaticiens, il reprend les GRAFCETS des modes de démarrage les plus connus.
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Cours machine asynchrone (cours et problèmes)OMAR EL MOUDEN
La machine asynchrone, connue également sous le terme anglo-saxon de machine à induction, est une machine électrique à courant alternatif sans connexion entre le stator et le rotor.
Comme les autres machines électriques (machine à courant continu, machine synchrone), la machine asynchrone est un convertisseur électromécanique basé sur l'électromagnétisme permettant la conversion bidirectionnelle d'énergie entre une installation électrique parcourue par un courant électrique (ici alternatif) et un dispositif mécanique.
Cette machine est réversible et susceptible de se comporter, selon la source d'énergie, soit en « moteur » soit en « générateur », dans les quatre quadrants du plan couple-vitesse1,2,3 :
en fonctionnement « moteur », dans deux quadrants du plan couple-vitesse4, l'énergie électrique apportée par la source est transformée en énergie mécanique vers la charge3 ;
en fonctionnement « générateur », dans les deux autres quadrants5,3, l'énergie mécanique de la charge est transformée en énergie électrique vers la source (la machine se comporte comme un frein)3.
Comme ce fonctionnement est sans discontinuité et ne dépend pas de la machine elle-même mais de l'ensemble source d'alimentation/machine/charge, la distinction moteur/générateur est « communément » faite par rapport à la finalité d'usage de la machine. C'est ainsi que dans le langage commun l'utilisation de « moteur asynchrone » pour désigner cette machine est fréquent.
Les machines possédant un rotor « en cage d'écureuil » sont aussi connues sous le nom de machines à cage ou machines à cage d'écureuil. Le terme asynchrone provient du fait que la vitesse de rotation du rotor de ces machines n'est pas exactement déterminée par la fréquence des courants qui traversent leur stator (voir : « Principes généraux – Glissement d'une machine asynchrone »).
La machine asynchrone a longtemps été fortement concurrencée par la machine synchrone dans les domaines de forte puissance, jusqu'à l'avènement de l'électronique de puissance. Elle est utilisée dans de nombreuses applications, notamment dans le transport (métro, trains, propulsion des navires, automobiles électriques), dans l'industrie (machines-outils), dans l'électroménager. Elle était à l'origine uniquement utilisée en « moteur » mais, toujours grâce à l'électronique de puissance, elle est de plus en plus souvent utilisée en « génératrice »6,7, par exemple dans les éoliennes8.
Pour fonctionner en courant monophasé, les machines asynchrones nécessitent un système de démarrage. Pour les applications de puissance, au-delà de quelques kilowatts, les machines asynchrones sont uniquement alimentées par des systèmes de courants triphasés.
Sommaire
01-Installation électrique
02-Appareillage électrique
03-Dimensionnement dune installation
04-Sélectivité et coordination dune installation
05-Protection des personnes
06-Commande des machines
Ce cours traite des modes de démarrage des moteurs électriques à courant alternatif. Surtout destiné aux automaticiens, il reprend les GRAFCETS des modes de démarrage les plus connus.
Un stator, qui comporte trois enroulements statoriques. Il est alimenté par le réseau triphasé et crée un champ magnétique tournant.
Un rotor (à cage) est constitué de conducteurs en court-circuit. Le champ tournant du stator induit des courants dans le rotor qui provoquent sa rotation.
1. DEMARRAGE D’UN MOTEUR ASYNCHRONE
BUT :
Le moteur asynchrone d’induction possède un fort couple de démarrage, mais il a l’inconvénient
d’absorber de 4 à 8 fois son intensité nominale. Pour réduire cet appel de courant on dispose de
différents procédés de démarrage.
Rappels :
a) Plaque signalétique :
b) Couplage des enroulements :
c) Caractéristiques électromécaniques :
d) Point de fonctionnement :
- Moteur asynchrone triphasé
- Puissance = 1.5 KW
- N= 1440 tr/min
- Si le réseau est 230V entre phases
couplage triangle et I =6.65A
- Si le réseau est 400V entre phases
couplage étoile et I =3.84A
Tmax : Couple maximum (Nm)
Td : Couple de démarrage (Nm)
Tn : Couple nominal(Nm)
Id : Courant de démarrage (A)
In : Courant nominal (A)
n: Vitesse (tr/s)
g : Glissement = (ns-n) /ns
Le point de fonctionnement correspond au
point à vitesse stabilisée soit Tm=Tr
Tm : Couple moteur (Nm)
Tr : Couple résistant (Nm)
Ici Tr2>Tm démarrage impossible
2. 1.1. Démarrage direct moteur 1 sens de rotation
Les schémas suivant permettent d'alimenter un moteur asynchrone triphasé directement sur le réseau. Le moteur est
commandé par un bouton marche et un bouton d'arrêt, l'arrêt est prioritaire.
Le schéma puissance est constitué principalement d'un sectionneur, d'un contacteur et d'un relais thermique.
Le schéma de commande en basse tension comprend un transformateur (mono 230V ou mono 400V) et ses protections. Ce
montage est aussi équipé de voyants (optionnels).
1) Schéma de puissance :
3) Comment choisir les matériels ?
Le choix des appareillages est principalement réalisé en fonction du moteur.
Il faudra calculer le courant qui traversera les appareillages en cherchant le courant nominal du moteur, ou bien en utilisant
sa puissance utile, dans ce cas il faut diviser cette puissance par le rendement du moteur et utiliser la formule :
I = P/ 3 x U x cos . Une fois le courant calculé il ne reste plus qu'a choisir dans un catalogue le contacteur (et ses
auxiliaires), le relais thermique.
Il faut aussi dimensionner le transformateur en fonction de la puissance nécessaire en additionnant les courants : d'appel du
contacteur et les voyants. Il suffit alors d'utiliser la formule :
S = U x I ou I = S / U
Une fois la puissance du transformateur choisie, il faut calculer les fusibles en conséquence, toujours en utilisant la formule
S=UxI. Les fusibles seront du type aM au primaire, gI au secondaire.
En dernier lieu on pourra calculer le calibre des fusibles du sectionneur (type aM).
2) Schéma de commande :
3. 1.2. Démarrage direct moteur 2 sens de rotation
Les schémas suivant permettent d'alimenter un moteur asynchrone triphasé directement sur le réseau. Le moteur est
commandé par un bouton marche avant, un bouton marche arrière et un bouton d'arrêt, l'arrêt est prioritaire.
Le schéma puissance est constitué principalement d'un sectionneur, de deux contacteurs équipés d'inter-
verrouillage et d'un relais thermique.
1) Schéma de puissance :
2) Schéma de commande :
Avantages :
- Procédé simple
- Temps de
démarrage court
Inconvénients :
- Surintensité élevée
Au démarrage :
Td = 1.5 à 2 fois Tn
Id = 4 à 8 fois In
Les enroulements stator sont
couplés directement sur le réseau,
le moteur démarre et atteint sa
vitesse nominale.
4. 1.3. Démarrage moteur étoile/triangle
Les schémas suivant permettent d'alimenter un moteur asynchrone triphasé d'une puissance importante nécessitant
ce type de démarrage, qui permet de limiter le courant d'appel au démarrage. Le moteur est commandé par un bouton
marche et un bouton d'arrêt, l'arrêt est prioritaire.
1) Schéma de puissance :
2) Schéma de commande :
Avantages :
- Réduction du courant de démarrage
- Relativement bon marché
Inconvénients :
- Couple très réduit
- Coupure d’alimentation lors du
passage étoile-triangle
- Temps de démarrage + élevé
Le démarrage s’effectue en 2 temps :
- mise sous tension réduite / 3 :
couplage étoile(Y)
- Suppression du couplage étoile et
mise en couplage triangle( )
5. 1.4. Démarrage par résistances rotoriques
Ph1 Ph2 Ph3
3 X 400v + PE
5
6
31
2 4
Q1
1/L1 3/L2 5/L3
2/T1 4/T2 6/T3
Q2
5/L3
6/T3
3/L21/L1
2/T1 4/T2
KM1
U V W
K L M
M1
1 3 5
2 4 6
R1
5/L3
6/T3
3/L21/L1
2/T1 4/T2
KM11
31
2 4
Q3
1
3
2
4
T1
400v
24v
63 VA
Q4
Q2
1
2
S1
1
2
S2
3
4
S3
KM1
A1
A2
KM1
A1
A2
KM11
1/L1
6/T3
F1
95
96
F1
67
68
KM1
KM11
X1
X2H1
X1
X2H2
X1
X2H3
KM11
Dessiné le : 01
01
Modifié le :
Par : ARFAOUI
DÉMARRAGE ROTORIQUE 1 SENS 2 TEMPS 03/10/2006
03/10/06
RU2
RV2
RW2
LYCEE COLBERT
A B C D E F G H I J K L M N O P Q
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
Avantages :
- Un bon couple de démarrage avec un
appel de courant réduit
Inconvénients :
- Moteur onéreux et moins robuste
Ce procédé est utilisé pour les moteurs à rotor bobiné avec sortie de
l’enroulement rotorique sur trois bagues.
On limite le courant au stator en augmentant la résistance du rotor.
Des résistances montées en série dans le circuit du rotor sont éliminés au fur et
à mesure que la vitesse augmente.
6. 1.5. Démarrage par résistances statoriques
Ph1 Ph2
3 4
Ph3
2
3x400v alt +PE
5
6
31
2 4
Q1
5/L3
6/T3
3/L21/L1
2/T1 4/T2
KM1
1 3 5
2 4 6
R
U V W
M1
5/L3
6/T3
3/L21/L1
2/T1 4/T2
KM2
13
14
S1
23
24
S2
1
3
2
4
T1
3
4
1
2
F1
1N
2
F2
95
96
F1
1
2
S1
1
2
S2
3
4
S3
A1
A2
KM1
A1
A2
KM2
KM1
55
56
KM1
X1
X2H1
X1
X2H2
97
98
RT1
X1
X2H3
KM2
KM1
1/L1 3/L2 5/L3
2/T1 4/T2 6/T3
F1
Dessiné le : 01
01
Modifié le :
Par : ARFAOUI
LYCEE COLBERT
DESCRIPTION FOLIO
10/10/06
10/10/06
DEMARRAGE STATORIQUE 2 TEMPS 1 SENS
400v
24v
LIGNE ELIMIN R
DEFAUT
FINDEM
PT
A B C D E F G H I J K L M N O P Q
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
Avantages :
- Possibilité de choisir le couple de démarrage
- Choix du courant de démarrage avec précision
- Passage entre phases de démarrage sans
interruption du courant
Inconvénients :
- Si le courant est divisé par 3 alors le couple est
divisé par 9 !
L’alimentation à tension réduite est obtenue dans un premier temps par la mise en
série d’une résistance dans le circuit ; Cette résistance est ensuite court-circuitée.
Le courant de démarrage est réduit proportionnellement à la tension.
Le couple de démarrage est réduit proportionnellement au carré de la tension.
Peu utilisé ( pour les machines à fort couple de démarrage).
7. 1.6. Démarrage électronique
Ph1 Ph2 Ph3
3x400v+PE
5
6
31
2 4
Q1
U V W
M1
KA1
1/L11/L1
2/T1
2/T1
3/L2 3/L2
4/T2
4/T2
5/L35/L3
6/T3
6/T3
KM1 KM2
31
2 4
Q2
1
3
2
4
T1
400v
24v
63 VA
Q3
A1
A2
KA1
A1
A2
KM1
A1
A2
KM2
L1 L2 L3
U V W
C
run LI PL
400230
stop L0+ L01
3
4
S2
3
4
S3
3
4
S2
3
4
S3
KA1
57
58
KA1
R1C
KM1 KM2
1
2
S1
KM2 KM1
RC
RC
RC
Dessiné le : 01
01
Modifié le :
Par : ARFAOUI
LYCEE COLBERT DEMARRAGE PAR DEMARREUR RALENTISSEUR ALTISTART 2 SENS DE ROTATION
DESCRIPTION FOLIO
17/10/06
17/10/06
R1A
R1C
R1A
temporisation
supérieure au temps
de ralentissement
AVANT ARRIERE
S1 = BP ARRET
S2 = BP MARCHE AVANT
S3 = BP MARCHE ARRIERE
A B C D E F G H I J K L M N O P Q
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
Le démarrage se fait progressivement, ce qui évite la pointe de courant en
démarrage direct.
La tension évolue de 0 à Un selon une rampe programmable.
Le démarrage se fait à courant constant et les rapports T/Tn = (U/Un)² = I/In sont
vérifiés.
Avantages :
- Démarrage en douceur
- Limitation de courant.
Inconvénients :
- Prix plus élevé