En parallèle de l’élection présidentielle de 2012, le SNJMG constate et revendique plus que jamais, dans l’intérêt des jeunes médecins généralistes.
Dès le mois de février, le SNJMG, a publié chaque semaine un communiqué de presse sur différents thèmes de la Santé en France. Pour chacun de ces thèmes, le SNJMG explicite les propositions qu’il soumet au nom des nouvelles générations de médecins généralistes aux différents candidats à l’élection présidentielle.
Indépendant (notamment de l’industrie pharmaceutique), le SNJMG s’est engagé à faire connaître à l’ensemble des citoyens les attentes des jeunes médecins généralistes pour leur exercice et pour notre système de santé.
Mardi 21 février 2012 - Le SNJMG milite pour un meilleur accès à des soins de qualité
Après avoir abordé l’exercice des médecins généralistes, le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) présente ce jour ses propositions en matière d’accès aux soins.
Le SNJMG, syndicat indépendant rassemblant internes, remplaçants et jeunes installés ou salariés en Médecine Générale, rappelle que la première et principale dif9culté en matière d’accès aux soins est représentée par la question 9nancière. Deux chiffres très récents issus d’une étude d’Harris Interactive illustrent particulièrement ce constat : 50 % des Français déclarent avoir déjà reporté des soins (pour lui-même ou pour un membre de sa famille) et 35 % y ont même déjà renoncé (dont 22 % ont dû le faire plusieurs fois).
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Dynamique syndicale. rapport de mission du dr e.hubert.Réseau Pro Santé
Le président de la République a confié au Dr E. Hubert, en juin 2010, une mission de concertation sur la médecine de proximité avec pour objectif, de proposer des mesures concrètes aux difficultés structurelles rencontrées par la médecine ambulatoire depuis des années.
Cette mission arrive dans les suites du celle du Dr M. Legmann de février 2010 ayant eu pour but la définition d’un nouveau modèle de médecine libérale.
Après avoir constaté que les aides incitatives, essentiellement "nancières, mises en place depuis 2004, n’ont pas eu d’effet sur le choix du mode et lieu d’exercice de la médecine libérale, la mission conclut à une modernisation de la médecine libérale dont les propositions tournent autour de trois axes :
1. Formation des médecins
2. Accompagnement à l’installation
3. Moderniser les conditions d’exercice pour les adapter aux aspirations des jeunes médecins.
Après rencontres et réflexions, voici un résumé du rapport de cette importante mission pour l’avenir de la médecine générale.
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1er septembre 2012 - Lettre d’information du SNJMG
Bonjour,
La SNJMG souhaite une bonne rentrée à tous les Jeunes Médecins Généralistes : internes, remplaçants et jeunes installés/salariés en Médecine Générale.
Le SNJMG a également le plaisir de leur annoncer la tenue des premières Assises Nationales des Jeunes Médecins Généralistes le samedi 13 octobre 2012, à la Cité des Sciences de la Villette (Paris). Toutes les informations sur l’événement se trouvent sur le site : www.anajmg.fr
3 septembre 2012 - Démographie médicale : au delà du débat stérile entre incitation et coercition
Fin Mai 2012, le Conseil National de l’Ordre des Médecins avait surpris en changeant de position sur la démographie médicale, sans explication.
10 septembre 2012 - Internes de médecine : des conditions d’exercice toujours difficiles
Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG), syndicat d’internes, de remplaçants et de jeunes installés ou salariés en Médecine Générale, a pris connaissance des résultats d’une étude menée par l’Inter Syndicat National des Internes des Hôpitaux (ISNIH) et publiés ce jour par Le Parisien.
11 septembre 2012 - Les internes de médecine demandent des améliorations concrètes de leurs conditions de travail
Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG), syndicat indépendant d’internes, de remplaçants et de jeunes installés ou salariés en Médecine Générale, apprécie l’envoi ce jour par Marisol Touraine d’une circulaire sur l’application stricte du repos de sécurité pour les internes.
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Communiqués de presse du printemps mars, avril 2015Réseau Pro Santé
Revue " Le Bulletin des Jeunes Médecins Généraliste n°12" juin 2015
L’incompréhension serait-elle donc totale entre les politiques français et les médecins généralistes ?
Dans un contexte extrêmement tendu où notre profession a conscience de lutter pour sa survie, un groupe de députés UDI et UMP met de l’huile sur le feu en déposant une proposition de loi qui promeut la coercition « afin de forcer les médecins à mieux s’implanter sur l’ensemble du territoire ».
Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) a analysé la teneur de ce texte, qui se révèle bourré d’erreurs, de préjugés et de fausses « bonnes idées ».
La principale proposition est la mise en place d’un numerus clausus à l’installation des médecins généralistes, avec autorisation de l’Agence Régionale de Santé (ARS) pour la création, le transfert, le regroupement des cabinets, leur distance respective… Outre que cette mesure est inadéquate, car fondée sur le préjugé inexact qu’il y aurait encore des zones « surdotées » en médecins généralistes, elle se révélerait tragiquement contre-productive car elle achèverait de détourner les étudiants de la médecine générale, seule spécialité visée, et plus précisément de l’exercice ambulatoire conventionné, ceci au profit du salariat et du secteur hospitalier, lequel n’a pas la même mission.
...
reseauprosante.fr
Diminuer la dépense à tout prix : folies et déraisons de la politique hospita...Rachel Bocher
INPH n° 10 - Mars 2017
Les économistes ont besoin de grandeurs statistiques pour appréhender une question. Dans le domaine de la santé l’agrégat utilisé est la Consommation de soins et de biens médicaux (CSBM). Il comprend les soins hospitaliers (publics et privés), les soins de villes (médecins, dentistes, auxiliaires médicaux, analyses, …), les transports de malades et les autres biens médicaux (optique, prothèses, …). La CSBM représente 194, 6 milliards d’euros, soit 2 930 euros par habitant et 8,9 % du Produit intérieur brut (PIB).
L’hôpital public représente en 2015, 70,1 milliards d’euros contre 61,7 milliards d’euros en 2010 (Beffy, Roussel, Solard, Mikou, Ferretti, 2016). Entre 2014 et 2015, la progression est de 2,2 % en valeur contre 2,7 % sur la période qui s’étend de 2010 à 2015.
http://www.intersyndicat-des-praticiens-hospitaliers.com/
Revue Confédération des Praticiens des Hôpitaux n°7 Mars 2017
GHT
Un second décret concernant les groupements hospitaliers de territoire (GHT) va être publié prochainement. Il concerne les conditions de délégation des fonctions mutualisées au sein des GHT.
Il concerne la fonction Achats, le schéma territorial de la permanence des soins et donne compétence au directeur de l’établissement support pour procéder aux nominations des responsables des fonctions mutualisées. Cela concerne notamment la fonction de chef de pôle interétablissement.
Figurent également les conditions d’application de la nouvelle répartition des emplois en cas de suppression d’activité suite à la mise en œuvre du projet médical partagé (PMP). Si la mise en œuvre du PMP se traduit par une suppression d’activités dans un établissement partie, les praticiens dont l’emploi a été supprimé peuvent muter prioritairement dans l’établissement où l’activité a été maintenue après publicité locale au sein du GHT. Le directeur de l’ARS en sera informé. Les candidats non retenus seront informés par courrier et pourront faire appel à la Commission statutaire nationale si nécessaire afin que leur situation soit réévaluée.
Plusieurs autres groupes de travail vont être installés prochainement concernant les modalités d’organisation des disciplines médico-techniques (imagerie, biologie, pharmacie) ainsi que des DIM dans le cadre des GHT. (...)
http://www.reseauprosante.fr
Dynamique syndicale. rapport de mission du dr e.hubert.Réseau Pro Santé
Le président de la République a confié au Dr E. Hubert, en juin 2010, une mission de concertation sur la médecine de proximité avec pour objectif, de proposer des mesures concrètes aux difficultés structurelles rencontrées par la médecine ambulatoire depuis des années.
Cette mission arrive dans les suites du celle du Dr M. Legmann de février 2010 ayant eu pour but la définition d’un nouveau modèle de médecine libérale.
Après avoir constaté que les aides incitatives, essentiellement "nancières, mises en place depuis 2004, n’ont pas eu d’effet sur le choix du mode et lieu d’exercice de la médecine libérale, la mission conclut à une modernisation de la médecine libérale dont les propositions tournent autour de trois axes :
1. Formation des médecins
2. Accompagnement à l’installation
3. Moderniser les conditions d’exercice pour les adapter aux aspirations des jeunes médecins.
Après rencontres et réflexions, voici un résumé du rapport de cette importante mission pour l’avenir de la médecine générale.
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1er septembre 2012 - Lettre d’information du SNJMG
Bonjour,
La SNJMG souhaite une bonne rentrée à tous les Jeunes Médecins Généralistes : internes, remplaçants et jeunes installés/salariés en Médecine Générale.
Le SNJMG a également le plaisir de leur annoncer la tenue des premières Assises Nationales des Jeunes Médecins Généralistes le samedi 13 octobre 2012, à la Cité des Sciences de la Villette (Paris). Toutes les informations sur l’événement se trouvent sur le site : www.anajmg.fr
3 septembre 2012 - Démographie médicale : au delà du débat stérile entre incitation et coercition
Fin Mai 2012, le Conseil National de l’Ordre des Médecins avait surpris en changeant de position sur la démographie médicale, sans explication.
10 septembre 2012 - Internes de médecine : des conditions d’exercice toujours difficiles
Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG), syndicat d’internes, de remplaçants et de jeunes installés ou salariés en Médecine Générale, a pris connaissance des résultats d’une étude menée par l’Inter Syndicat National des Internes des Hôpitaux (ISNIH) et publiés ce jour par Le Parisien.
11 septembre 2012 - Les internes de médecine demandent des améliorations concrètes de leurs conditions de travail
Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG), syndicat indépendant d’internes, de remplaçants et de jeunes installés ou salariés en Médecine Générale, apprécie l’envoi ce jour par Marisol Touraine d’une circulaire sur l’application stricte du repos de sécurité pour les internes.
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Communiqués de presse du printemps mars, avril 2015Réseau Pro Santé
Revue " Le Bulletin des Jeunes Médecins Généraliste n°12" juin 2015
L’incompréhension serait-elle donc totale entre les politiques français et les médecins généralistes ?
Dans un contexte extrêmement tendu où notre profession a conscience de lutter pour sa survie, un groupe de députés UDI et UMP met de l’huile sur le feu en déposant une proposition de loi qui promeut la coercition « afin de forcer les médecins à mieux s’implanter sur l’ensemble du territoire ».
Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) a analysé la teneur de ce texte, qui se révèle bourré d’erreurs, de préjugés et de fausses « bonnes idées ».
La principale proposition est la mise en place d’un numerus clausus à l’installation des médecins généralistes, avec autorisation de l’Agence Régionale de Santé (ARS) pour la création, le transfert, le regroupement des cabinets, leur distance respective… Outre que cette mesure est inadéquate, car fondée sur le préjugé inexact qu’il y aurait encore des zones « surdotées » en médecins généralistes, elle se révélerait tragiquement contre-productive car elle achèverait de détourner les étudiants de la médecine générale, seule spécialité visée, et plus précisément de l’exercice ambulatoire conventionné, ceci au profit du salariat et du secteur hospitalier, lequel n’a pas la même mission.
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Diminuer la dépense à tout prix : folies et déraisons de la politique hospita...Rachel Bocher
INPH n° 10 - Mars 2017
Les économistes ont besoin de grandeurs statistiques pour appréhender une question. Dans le domaine de la santé l’agrégat utilisé est la Consommation de soins et de biens médicaux (CSBM). Il comprend les soins hospitaliers (publics et privés), les soins de villes (médecins, dentistes, auxiliaires médicaux, analyses, …), les transports de malades et les autres biens médicaux (optique, prothèses, …). La CSBM représente 194, 6 milliards d’euros, soit 2 930 euros par habitant et 8,9 % du Produit intérieur brut (PIB).
L’hôpital public représente en 2015, 70,1 milliards d’euros contre 61,7 milliards d’euros en 2010 (Beffy, Roussel, Solard, Mikou, Ferretti, 2016). Entre 2014 et 2015, la progression est de 2,2 % en valeur contre 2,7 % sur la période qui s’étend de 2010 à 2015.
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Revue Confédération des Praticiens des Hôpitaux n°7 Mars 2017
GHT
Un second décret concernant les groupements hospitaliers de territoire (GHT) va être publié prochainement. Il concerne les conditions de délégation des fonctions mutualisées au sein des GHT.
Il concerne la fonction Achats, le schéma territorial de la permanence des soins et donne compétence au directeur de l’établissement support pour procéder aux nominations des responsables des fonctions mutualisées. Cela concerne notamment la fonction de chef de pôle interétablissement.
Figurent également les conditions d’application de la nouvelle répartition des emplois en cas de suppression d’activité suite à la mise en œuvre du projet médical partagé (PMP). Si la mise en œuvre du PMP se traduit par une suppression d’activités dans un établissement partie, les praticiens dont l’emploi a été supprimé peuvent muter prioritairement dans l’établissement où l’activité a été maintenue après publicité locale au sein du GHT. Le directeur de l’ARS en sera informé. Les candidats non retenus seront informés par courrier et pourront faire appel à la Commission statutaire nationale si nécessaire afin que leur situation soit réévaluée.
Plusieurs autres groupes de travail vont être installés prochainement concernant les modalités d’organisation des disciplines médico-techniques (imagerie, biologie, pharmacie) ainsi que des DIM dans le cadre des GHT. (...)
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Communiqués de presse que s’est-il passé cet étéRéseau Pro Santé
Revue " Le Bulletin des Jeunes Médecins Généraliste n°13" Octobre 2015
Coup de chapeau au « printemps de Roanne » Mercredi 20 mai 2015
Après la colère de l’automne à la découverte du texte du projet de loi de Santé, après la rude mobilisation de l’hiver qui a culminé avec la grande marche parisienne du 15 mars, voici venir le temps du « printemps de Roanne »…
....
Les dépassements d’honoraires, fléau du système de santé Mercredi 27 mai 2015
L'Observatoire citoyen des restes à charge en santé a présenté la semaine dernière sa 5ème étude sur les dépassements d’honoraires, concluant que « la facture totale continue de grimper chez les spécialistes » (2.5 milliards d’euros en 2014, + 7.7 % par rapport à 2012) et notant au passage qu’il y en a très peu chez les médecins généralistes.
....
Un internat de médecine Générale en 4 ans ? Oui, mais… Lundi 8 juin 2015
L’augmentation à 4 ans de la durée du 3ième cycle de Médecine Générale fait actuellement débat.
......
reseauprosante.fr
Le Dr Patrick BOUET est médecin généraliste en Seine Saint Denis, le 93 ! Où les situations sociales et sanitaires sont particulièrement difficiles. Il a été élu pour 3 ans président du conseil national de l’Ordre des médecins en juin 2013. A mi-mandat il regroupe la profession autour d’une image renforcée du médecin et a déjà profondément modifié les rapports de l’Ordre des médecins avec le gouvernement...
http://www.intersyndicat-des-praticiens-hospitaliers.com/
L'accord sur les parcours professionnels, carrières et rémunération des fonct...Réseau Pro Santé
Revue SNIA, n° 206, Janvier 2017
L'accord sur la modernisation des parcours professionnels, des carrières et des rémunérations (PPCR) ne remplit pas ses objectifs et se fourvoie pour les filières soignantes à prédominance féminine, notamment en catégorie A, où elles restent sous-évaluées au regard d'autres filières ou cadres d'emploi à prédominance masculine (ex : fonctionnaires de la défense, de l'État...) qui obtiennent des sommets de grille sans équivalent et qui continuent de creuser l'écart. Ces écarts salariaux liés au genre dans la fonction publique ont été récemment décris.
Nous rappelons qu'en 1972 la loi introduisit la notion d' "un salaire égal pour un travail de valeur égale" et que "sont considérés comme ayant une valeur égale les travaux qui exigent des salariés un ensemble comparable de connaissances professionnelles consacrées par un titre, un diplôme ou une pratique professionnelle, de capacités découlant de l’expérience acquise, de responsabilités et de charge physique ou nerveuse" (1983). Le cas des Infirmier(e)s-Anesthésistes (IADE) illustre cette injustice de discrimination indirecte qui aurait pu être corrigée pour cette profession de pratique avancée exercée majoritairement par des femmes. (...)
Dès la (n des années 70, l’hôpital
change : dans l’hôpital « moderne
», du fait des progrès de la
médecine, la durée de séjour diminue,
le nombre de patients pris
en charge augmente, l’activité se
densi(e et devient plus technique
et dans un contexte économique
plus contraint, la maîtrise des dépenses
s’impose.
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Campagne de vaccination contre la grippe : Discrimination des professionnels ...Réseau Pro Santé
Revue "Jeune MG" SNJMG n°16 - Décembre 2016
Campagne de vaccination contre la grippe : Discrimination des professionnels de santé remplaçants - Jeudi 6 octobre 2016
La campagne de vaccination 2016-2017 contre la grippe a été lancée le 7 octobre 2016.
Comme chaque année, l'Assurance Maladie (CNAMTS + MSA + RSI) a adressé en septembre aux professionnels de santé libéraux en contact avec des sujets à risques sévères et des personnes infectées un courrier d’invitation à la vaccination anti-grippale auquel est joint un bon de prise en charge du vaccin.
À nouveau, le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) constate l'oubli par l'Assurance Maladie des professionnels de santé remplaçants. (...)
Les jeunes et futurs médecins de France, unis contre un amendement destructeur - Jeudi 27 octobre 2016
Les syndicats représentatifs des futurs et jeunes médecins entendent s'opposer fermement à l'amendement 154 du projet de loi de financement de la sécurité sociale 2017, PLFSS. En conséquence, l'ISNI, l'ISNCCA, l'ISNAR-IMG et le SNJMG déposeront jeudi 27 octobre un préavis de grève nationale totale et illimitée.
Les syndicats et associations représentatifs des étudiants en médecine, internes de toutes les spécialités, des chefs de clinique ambulatoires et hospitaliers, des remplaçants et des jeunes installés de France, ont été reçus avant-hier à l'Assemblée Nationale par Madame Lemorton, Présidente de la Commission des Affaires sociales, Madame Delaunay, Rapporteure du tome 2 du PLFSS et Madame Le Houérou, porteur de l'amendement qui prévoit un conventionnement sélectif. (...)
Communiqué de presse - Infirmiers Anesthésistes (IADE)Réseau Pro Santé
Revue SNIA, n° 203, Février 2016
La DGOS, les organisations syndicales et l’association nationale des étudiants représentants l’ensemble de la profession IADE, se sont réunis une nouvelle fois ce jeudi 3 décembre au ministère de la Santé.
Le thème du jour était l’exercice professionnel des IADE au bloc opératoire et en salle de surveillance postinterventionnelle. L’élaboration d’un document mettant à plat l’exercice actuel et les évolutions possibles et souhaitées des pratiques IADE se poursuit donc. Il sera ensuite débattu avec des organisations médicales sélectionnées unilatéralement par le ministère.
Les organisations syndicales CGT, FO, SNIA, UNSA et l’association nationale des étudiants IADE s’opposeront à ce que ce processus induise toute forme de limitation de l’exercice actuel ou amène à l’élaboration d’une liste d’actes autorisés pour la pratique de l’anesthésie-réanimation péri et peropératoire.
Faute d’un vrai traitement des causes, la problématique IADE perdure au-delà du raisonnable. Elle puise ses sources dans une non reconnaissance : des pratiques réelles et de leur apport à l’offre de soins, du niveau de responsabilité et d’autonomie comme du niveau de formation initiale et continue de cette profession.
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Loi de santé 2014 : HPST ne sera pas enterrée cette année !Réseau Pro Santé
Revue "PHARe" n° 70 Décembre 2014
La future loi de santé est sur le point de voir le jour. contrairement aux précédentes, celle-ci n'est pas une loi hospitalière. c'est une loi qui fixe un cadre général du fonctionnement de la santé dans notre pays.
La Loi de santé a été présentée au Conseil des ministres à l'automne et devrait être présentée au Parlement début 2015. Elle fait suite à la stratégie nationale de santé, grande séance de concer tation nationale sur l'organisation de la santé qui s'est tenue pendant toute l'année 2013 et qui a rassemblé tous les acteurs intervenant ou intéressés dans le domaine de la santé en France.
Le projet de Loi de santé est orienté autour de trois axes qui sont la prévention, l'accès aux soins et l'innovation. Chaque axe contient cinq à six mesures qui sont détaillées dans le tableau ci-contre (cf tableau ci-contre).
Il existe, au stade actuel de la Loi, 5 titres et 57 articles dont finalement assez peu concernent le monde hospitalier. Nous détaillerons exclusivement dans cet article les mesures à venir pour les hôpitaux et les praticiens hospitaliers.
Pour ceux qui sont intéressés, l'ensemble du dossier contenant à la fois la Loi et l'exposé des motifs est disponible sur le site de l'Assemblée nationale. Il existe par ailleurs sur le site du ministère de la santé un dossier de presse « Loi de santé » qui permet de comprendre le périmètre de cette loi.
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Revue "Le Mag de l'INPH" n°5 - INPH - Aout 2015
Être praticien hospitalier au Centre Hospitalier de Nouméa (CHT), c’est une fin en soi et un retour au pays pour la dizaine de PH calédoniens de l’hôpital, dont je fais partie.
Pour les médecins métropolitains qui viennent « faire souche » au CHT, l’intérêt est d’intégrer un hôpital dynamique avec une activité importante, sans compter les attraits propres de la Nouvelle Calédonie : loisirs nautiques très variés (lagon, plongée, voile, kitesurf et wind-surf toute l’année), randonnées dans une nature préservée, climat tropical toute l’année et facilités pour élever les enfants surtout en bas âge…
Les PH métropolitains peuvent être détachés ou intégrer le statut territorial des PH : ce statut est en grande partie inspiré du statut métropolitain, avec des particularités liées à l’isolement comme la prise en charge par le CHT d’un billet tous les ans pour la métropole, une année pour la formation, l’année suivante pour un congé administratif dont bénéficient aussi le conjoint et les enfants.
La Nouvelle Calédonie est autonome financièrement du point de vue de la santé depuis 25 ans, et les 1800 agents du CHT (2ème employeur de la Nouvelle-Calédonie) dont 182 médecins (+ 24 internes) sont payés par les caisses deprévoyance calédoniennes (la CAFAT, équivalent de la Sécurité Sociale, et les directions des affaires sanitaires et sociales des 3 provinces Sud, Nord et Iles). Notre autorité de tutelle est la DASS-NC (direction des affaires sanitaires et sociales), qui gère en particulier le recrutement des nouveaux PH. La liste des postes disponibles peut être consultée, entre autre, sur le site du Centre National de Gestion. Le budget annuel du CHT est de plus de 24 milliards de Francs CFP (un tout petit peu plus de 200 millions d’euros).
Le CHT, du fait de son plateau technique et de la permanence des soins, est le recours du système de santé calédonien pour les patients provenant des dispensaires de brousse et du secteur libéral, en complément des 3 cliniques privées en cours de regroupement. Il regroupe les fonctions d’hôpital de proximité pour le Grand Nouméa (4 communes regroupant environ 140 000 habitants), de référence régionale pour la Nouvelle Calédonie (270 000 habitants) et aussi de référence « pays » avant le recours aux filières extra-territoriales principalement représentées par les CHU Australiens notamment de Sydney, avec lesquels les échanges sont fréquents et faciles. En somme, il représente une synthèse entre un CHG et un CHR par certains côtés et prend en charge quasiment toutes les pathologies hospitalières traditionnelles de Métropole.
...
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Concepts de base pour un modèle hospitalier basé sur une approche servicielle afin d'améliorer le service aux patients.
Il faut privilégier une approche marketing des services, centrée patient; être à l'écoute des besoins et des attentes de l'environnement externe (communauté) et interne (salariés); développer le marketing relationnel; redonner un sens au metier et à la mission en développant le marketing interne; faire la pédagogie du marketing en interne; et placer la qualité au centre de la démarche. Il faudra surtout éviter de confondre marketing et communication; ou associer marketing et démarche commerciale; et ne pas prilvilégier une approche marketing centrée produit.
Revue "PHARe" n° 70 Décembre 2014
Récemment, le snPhar-e, associé à son intersyndicale "avenir hospitalier", a organisé le 14 octobre 2014 une journée de grève dont les revendications portaient sur l'attractivité des carrières médicales hospitalières, avec 60 à 70 % de grévistes en anesthésieréanimation et jusqu'à 40 % dans d'autres spécialités représentées au snPhar-e. les constats sont faits par 3 rapports d'experts différents et les solutions sont connues. la réponse du gouvernement est la création d'une mission parlementaire qui va encore faire perdre un temps inutile en palabres et déclarations d'intention, alors qu'il y a urgence !
ll est intéressant de constater que depuis plus d'un an et dans toute l'Europe, des mouvements sociaux de médecins salariés apparaissent, sur les mêmes revendications que leurs confrères français.
La Journée FEMS d'action européenne du 15 mai 2014 avait pour objectif de défendre le droit à la santé : demandant aux gouvernements de préserver le financement pour assurer la qualité des soins de santé pour tous les citoyens d'Europe, de sup primer la corruption et la répression contre les médecins, d'assurer des salaires et des conditions de travail décents pour tous les médecins européens, dont l'autonomie et les conditions de travail se dégradent.
En Pologne, une manifestation était organisée le 15 mai 2014 devant le Ministère de la Santé à Varsovie par les représentants des organisations médicales, membres de la FEMS, des 4 pays du Groupe de Višegrad (V4): Pologne, Hongrie, République tchèque et Slovaquie.
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Booster la gouvernance de la santé publique (Un défi de plus en plus pressant) Jamaity
La gouvernance de la santé influence le droit à la santé en son fondement et sa finalité. Tel
que défini dans l’article 12 du Pacte international relatif aux droits économiques sociaux et
culturels, le droit à la santé est un droit fondamental. Le problème de gouvernance et de
transparence prend de plus en plus de l’ampleur chez l’opinion publique en Tunisie et chez
l’élite politique qui l’aborde d’une manière si légère et simpliste.
« en vertu du droit à la santé, les gouvernements et les autorités sont tenus de mettre en
place des politiques et des plans d’action qui permettent à tous d’accéder le plus rapidement
possible à des soins de santé. La réalisation de cet objectif est un défi que doivent relever à la
fois la communauté des droits de l’homme et les professionnels de la santé publique. »
1
Dans son observation générale n° 14 (2000), le comité des droits économiques, sociaux et
culturels, chargé du suivi de la mise en œuvre du Pacte, considère le droit à la santé comme
étant un droit global. Ce droit n’implique pas uniquement la prestation de soins de santé
appropriés en temps opportun, mais aussi des facteurs fondamentaux déterminants de la
santé. L’accès à l’eau potable, l’accès à une quantité suffisante d’aliments sains, la nutrition et
le logement, l’hygiène du travail et du milieu, l’accès à l’éducation et à l’information relatives
à la santé constituent des déterminants du droit à la santé.
Le principe de la gouvernance implique quatre principaux groupes d’acteurs : professionnels
de santé, citoyens et élus, gestionnaires et financeurs, acteurs économiques2
. Un autre aspect
important est la participation de la population à la prise de toutes les décisions de santé aux
niveaux communautaire, national et international.3Cette approche donne au droit à la santé
une dimension multisectorielle qui nécessite la mise en place des structures et des
mécanismes capables de garantir l’intégration de la santé dans toutes les politiques.
Revue "Le Mag de l'INPH" n°3 - Janvier 2015
INTERVIEW
Dr Patrick BOUET
Le Dr Patrick BOUET est médecin généraliste en Seine Saint Denis, le 93 ! Où les situations sociales et sanitaires sont particulièrement difficiles. Il a été élu pour 3 ans président du conseil national de l’Ordre des médecins en juin 2013. A mi-mandat il regroupe la profession autour d’une image renforcée du médecin et a déjà profondément modifié les rapports de l’Ordre des médecins avec le gouvernement...
Monsieur le président quel est votre état d’esprit à mi mandat ?
D’abord je ressens la souffrance des médecins dans leur exercice, la pression en particulier administrative qui s’exerce sur eux au quotidien et le retentissement sur leur activité. L’Ordre va continuer d’oeuvrer pour la revalorisation de l’image de la profession dans la société. La position du médecin auprès des malades et plus largement des citoyens dans des situations de souffrances physiques et sociales est très particulière. Les rapports des patients avec leur médecin sont bons dans la majorité des cas et basés sur la confiance. Les sondages d’opinion montrent que le doute et l’agressivité, malgré leur réalité et l’amplification médiatique, sont très minoritaires. C’est dans ce rapport entre les médecins et la société que se situe la force de la profession.
La relation avec le pouvoir politique n’est pas simple. Il est temps que le mode de réflexion change. Il faut cesser d’opposer la médecine hospitalière publique et le secteur libéral. Ils concourent tous deux au même enjeu et représentent une richesse humaine, économique et sociale au bénéfice de la société.
Cosmétologie - L’acide hyaluronique - Cure de jouvenceRéseau Pro Santé
Revue "Pharmacien demain" n°26 - ALEE-
De nous ! L’acide hyaluronique est en effet un glycosaminoglycane présent dans la matrice extracellulaire. Il participe à la prolifération et à la migration cellulaire.
On le retrouve dans notre organisme, notamment dans le derme, les articulations, l’oeil… Il fut d’ailleurs utilisé dès les années 70 en chirurgie ophtalmique, avant de faire son entrée en médecine esthétique en tant que produit de comblement, puis dans le monde cosmétique.
Autrefois extrait des crêtes de coq broyées, il est aujourd’hui synthétisé, grâce un processus de fermentation bactérienne.
L’acide hyaluronique est présent dans le corps partout où il y a des tissus souples et élastiques, dans les cartilages et dans la peau. Le visage lui doit sa jeunesse, son élasticité et son absence de ride.
Il aide à protéger les articulations en rendant le cartilage plus élastique et en augmentant la viscosité du liquide synovial. Dans la peau, il comble les espaces intercellulaires et participe à l’hydratation des tissus.
Cependant, cette molécule se raréfie avec le temps. Sa diminution dans l’organisme, à partir de 40 ans, est même l’une des explications du vieillissement cutané. Le but est donc d’en apporter aux tissus pour leur assurer hydratation, souplesse et fermeté en créant un effet mécanique en chaîne au sein du derme. Quand cette molécule synthétisée atteint le derme, elle est reconnue par les fibroblastes (cellules produisant le collagène). Elle agit alors comme un signal. En sa présence, ceux-ci se mettent à recréer de l’acide hyaluronique naturel, relançant ainsi un processus de production en perte de vitesse. C’est comme si on donnait un coup de pouce à notre peau pour refaire ce qu’elle sait déjà créer.
La diminution au fil des ans de l’acide hyaluronique (HA) fait apparaître et se développer rides, ridules et affaissement des tissus.
Nous en perdons, dit le corps médical, 8 à 10 % tous les 10 ans.
Globalement à 50 ans, nous aurions perdu 40 % de cet acide.
Présent naturellement dans l’organisme, l’HA sert à maintenir un bon niveau d’hydratation de la peau en captant l’eau et en la maintenant dans les couches profondes.
C’est une molécule qui agit en quelque sorte comme une éponge. Elle est d’ailleurs adaptée à certaines applications biomédicales.
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El documento habla sobre la arquitectura de computadoras. Explica que una computadora es una máquina electrónica que recibe y procesa datos para convertirlos en información útil. También describe los principales componentes de una computadora como la unidad central de procesamiento, memoria, dispositivos de entrada y salida. Finalmente, menciona diferentes tipos de computadoras y sus características.
Communiqués de presse que s’est-il passé cet étéRéseau Pro Santé
Revue " Le Bulletin des Jeunes Médecins Généraliste n°13" Octobre 2015
Coup de chapeau au « printemps de Roanne » Mercredi 20 mai 2015
Après la colère de l’automne à la découverte du texte du projet de loi de Santé, après la rude mobilisation de l’hiver qui a culminé avec la grande marche parisienne du 15 mars, voici venir le temps du « printemps de Roanne »…
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Les dépassements d’honoraires, fléau du système de santé Mercredi 27 mai 2015
L'Observatoire citoyen des restes à charge en santé a présenté la semaine dernière sa 5ème étude sur les dépassements d’honoraires, concluant que « la facture totale continue de grimper chez les spécialistes » (2.5 milliards d’euros en 2014, + 7.7 % par rapport à 2012) et notant au passage qu’il y en a très peu chez les médecins généralistes.
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Un internat de médecine Générale en 4 ans ? Oui, mais… Lundi 8 juin 2015
L’augmentation à 4 ans de la durée du 3ième cycle de Médecine Générale fait actuellement débat.
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reseauprosante.fr
Le Dr Patrick BOUET est médecin généraliste en Seine Saint Denis, le 93 ! Où les situations sociales et sanitaires sont particulièrement difficiles. Il a été élu pour 3 ans président du conseil national de l’Ordre des médecins en juin 2013. A mi-mandat il regroupe la profession autour d’une image renforcée du médecin et a déjà profondément modifié les rapports de l’Ordre des médecins avec le gouvernement...
http://www.intersyndicat-des-praticiens-hospitaliers.com/
L'accord sur les parcours professionnels, carrières et rémunération des fonct...Réseau Pro Santé
Revue SNIA, n° 206, Janvier 2017
L'accord sur la modernisation des parcours professionnels, des carrières et des rémunérations (PPCR) ne remplit pas ses objectifs et se fourvoie pour les filières soignantes à prédominance féminine, notamment en catégorie A, où elles restent sous-évaluées au regard d'autres filières ou cadres d'emploi à prédominance masculine (ex : fonctionnaires de la défense, de l'État...) qui obtiennent des sommets de grille sans équivalent et qui continuent de creuser l'écart. Ces écarts salariaux liés au genre dans la fonction publique ont été récemment décris.
Nous rappelons qu'en 1972 la loi introduisit la notion d' "un salaire égal pour un travail de valeur égale" et que "sont considérés comme ayant une valeur égale les travaux qui exigent des salariés un ensemble comparable de connaissances professionnelles consacrées par un titre, un diplôme ou une pratique professionnelle, de capacités découlant de l’expérience acquise, de responsabilités et de charge physique ou nerveuse" (1983). Le cas des Infirmier(e)s-Anesthésistes (IADE) illustre cette injustice de discrimination indirecte qui aurait pu être corrigée pour cette profession de pratique avancée exercée majoritairement par des femmes. (...)
Dès la (n des années 70, l’hôpital
change : dans l’hôpital « moderne
», du fait des progrès de la
médecine, la durée de séjour diminue,
le nombre de patients pris
en charge augmente, l’activité se
densi(e et devient plus technique
et dans un contexte économique
plus contraint, la maîtrise des dépenses
s’impose.
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Campagne de vaccination contre la grippe : Discrimination des professionnels ...Réseau Pro Santé
Revue "Jeune MG" SNJMG n°16 - Décembre 2016
Campagne de vaccination contre la grippe : Discrimination des professionnels de santé remplaçants - Jeudi 6 octobre 2016
La campagne de vaccination 2016-2017 contre la grippe a été lancée le 7 octobre 2016.
Comme chaque année, l'Assurance Maladie (CNAMTS + MSA + RSI) a adressé en septembre aux professionnels de santé libéraux en contact avec des sujets à risques sévères et des personnes infectées un courrier d’invitation à la vaccination anti-grippale auquel est joint un bon de prise en charge du vaccin.
À nouveau, le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) constate l'oubli par l'Assurance Maladie des professionnels de santé remplaçants. (...)
Les jeunes et futurs médecins de France, unis contre un amendement destructeur - Jeudi 27 octobre 2016
Les syndicats représentatifs des futurs et jeunes médecins entendent s'opposer fermement à l'amendement 154 du projet de loi de financement de la sécurité sociale 2017, PLFSS. En conséquence, l'ISNI, l'ISNCCA, l'ISNAR-IMG et le SNJMG déposeront jeudi 27 octobre un préavis de grève nationale totale et illimitée.
Les syndicats et associations représentatifs des étudiants en médecine, internes de toutes les spécialités, des chefs de clinique ambulatoires et hospitaliers, des remplaçants et des jeunes installés de France, ont été reçus avant-hier à l'Assemblée Nationale par Madame Lemorton, Présidente de la Commission des Affaires sociales, Madame Delaunay, Rapporteure du tome 2 du PLFSS et Madame Le Houérou, porteur de l'amendement qui prévoit un conventionnement sélectif. (...)
Communiqué de presse - Infirmiers Anesthésistes (IADE)Réseau Pro Santé
Revue SNIA, n° 203, Février 2016
La DGOS, les organisations syndicales et l’association nationale des étudiants représentants l’ensemble de la profession IADE, se sont réunis une nouvelle fois ce jeudi 3 décembre au ministère de la Santé.
Le thème du jour était l’exercice professionnel des IADE au bloc opératoire et en salle de surveillance postinterventionnelle. L’élaboration d’un document mettant à plat l’exercice actuel et les évolutions possibles et souhaitées des pratiques IADE se poursuit donc. Il sera ensuite débattu avec des organisations médicales sélectionnées unilatéralement par le ministère.
Les organisations syndicales CGT, FO, SNIA, UNSA et l’association nationale des étudiants IADE s’opposeront à ce que ce processus induise toute forme de limitation de l’exercice actuel ou amène à l’élaboration d’une liste d’actes autorisés pour la pratique de l’anesthésie-réanimation péri et peropératoire.
Faute d’un vrai traitement des causes, la problématique IADE perdure au-delà du raisonnable. Elle puise ses sources dans une non reconnaissance : des pratiques réelles et de leur apport à l’offre de soins, du niveau de responsabilité et d’autonomie comme du niveau de formation initiale et continue de cette profession.
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Loi de santé 2014 : HPST ne sera pas enterrée cette année !Réseau Pro Santé
Revue "PHARe" n° 70 Décembre 2014
La future loi de santé est sur le point de voir le jour. contrairement aux précédentes, celle-ci n'est pas une loi hospitalière. c'est une loi qui fixe un cadre général du fonctionnement de la santé dans notre pays.
La Loi de santé a été présentée au Conseil des ministres à l'automne et devrait être présentée au Parlement début 2015. Elle fait suite à la stratégie nationale de santé, grande séance de concer tation nationale sur l'organisation de la santé qui s'est tenue pendant toute l'année 2013 et qui a rassemblé tous les acteurs intervenant ou intéressés dans le domaine de la santé en France.
Le projet de Loi de santé est orienté autour de trois axes qui sont la prévention, l'accès aux soins et l'innovation. Chaque axe contient cinq à six mesures qui sont détaillées dans le tableau ci-contre (cf tableau ci-contre).
Il existe, au stade actuel de la Loi, 5 titres et 57 articles dont finalement assez peu concernent le monde hospitalier. Nous détaillerons exclusivement dans cet article les mesures à venir pour les hôpitaux et les praticiens hospitaliers.
Pour ceux qui sont intéressés, l'ensemble du dossier contenant à la fois la Loi et l'exposé des motifs est disponible sur le site de l'Assemblée nationale. Il existe par ailleurs sur le site du ministère de la santé un dossier de presse « Loi de santé » qui permet de comprendre le périmètre de cette loi.
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Revue "Le Mag de l'INPH" n°5 - INPH - Aout 2015
Être praticien hospitalier au Centre Hospitalier de Nouméa (CHT), c’est une fin en soi et un retour au pays pour la dizaine de PH calédoniens de l’hôpital, dont je fais partie.
Pour les médecins métropolitains qui viennent « faire souche » au CHT, l’intérêt est d’intégrer un hôpital dynamique avec une activité importante, sans compter les attraits propres de la Nouvelle Calédonie : loisirs nautiques très variés (lagon, plongée, voile, kitesurf et wind-surf toute l’année), randonnées dans une nature préservée, climat tropical toute l’année et facilités pour élever les enfants surtout en bas âge…
Les PH métropolitains peuvent être détachés ou intégrer le statut territorial des PH : ce statut est en grande partie inspiré du statut métropolitain, avec des particularités liées à l’isolement comme la prise en charge par le CHT d’un billet tous les ans pour la métropole, une année pour la formation, l’année suivante pour un congé administratif dont bénéficient aussi le conjoint et les enfants.
La Nouvelle Calédonie est autonome financièrement du point de vue de la santé depuis 25 ans, et les 1800 agents du CHT (2ème employeur de la Nouvelle-Calédonie) dont 182 médecins (+ 24 internes) sont payés par les caisses deprévoyance calédoniennes (la CAFAT, équivalent de la Sécurité Sociale, et les directions des affaires sanitaires et sociales des 3 provinces Sud, Nord et Iles). Notre autorité de tutelle est la DASS-NC (direction des affaires sanitaires et sociales), qui gère en particulier le recrutement des nouveaux PH. La liste des postes disponibles peut être consultée, entre autre, sur le site du Centre National de Gestion. Le budget annuel du CHT est de plus de 24 milliards de Francs CFP (un tout petit peu plus de 200 millions d’euros).
Le CHT, du fait de son plateau technique et de la permanence des soins, est le recours du système de santé calédonien pour les patients provenant des dispensaires de brousse et du secteur libéral, en complément des 3 cliniques privées en cours de regroupement. Il regroupe les fonctions d’hôpital de proximité pour le Grand Nouméa (4 communes regroupant environ 140 000 habitants), de référence régionale pour la Nouvelle Calédonie (270 000 habitants) et aussi de référence « pays » avant le recours aux filières extra-territoriales principalement représentées par les CHU Australiens notamment de Sydney, avec lesquels les échanges sont fréquents et faciles. En somme, il représente une synthèse entre un CHG et un CHR par certains côtés et prend en charge quasiment toutes les pathologies hospitalières traditionnelles de Métropole.
...
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Concepts de base pour un modèle hospitalier basé sur une approche servicielle afin d'améliorer le service aux patients.
Il faut privilégier une approche marketing des services, centrée patient; être à l'écoute des besoins et des attentes de l'environnement externe (communauté) et interne (salariés); développer le marketing relationnel; redonner un sens au metier et à la mission en développant le marketing interne; faire la pédagogie du marketing en interne; et placer la qualité au centre de la démarche. Il faudra surtout éviter de confondre marketing et communication; ou associer marketing et démarche commerciale; et ne pas prilvilégier une approche marketing centrée produit.
Revue "PHARe" n° 70 Décembre 2014
Récemment, le snPhar-e, associé à son intersyndicale "avenir hospitalier", a organisé le 14 octobre 2014 une journée de grève dont les revendications portaient sur l'attractivité des carrières médicales hospitalières, avec 60 à 70 % de grévistes en anesthésieréanimation et jusqu'à 40 % dans d'autres spécialités représentées au snPhar-e. les constats sont faits par 3 rapports d'experts différents et les solutions sont connues. la réponse du gouvernement est la création d'une mission parlementaire qui va encore faire perdre un temps inutile en palabres et déclarations d'intention, alors qu'il y a urgence !
ll est intéressant de constater que depuis plus d'un an et dans toute l'Europe, des mouvements sociaux de médecins salariés apparaissent, sur les mêmes revendications que leurs confrères français.
La Journée FEMS d'action européenne du 15 mai 2014 avait pour objectif de défendre le droit à la santé : demandant aux gouvernements de préserver le financement pour assurer la qualité des soins de santé pour tous les citoyens d'Europe, de sup primer la corruption et la répression contre les médecins, d'assurer des salaires et des conditions de travail décents pour tous les médecins européens, dont l'autonomie et les conditions de travail se dégradent.
En Pologne, une manifestation était organisée le 15 mai 2014 devant le Ministère de la Santé à Varsovie par les représentants des organisations médicales, membres de la FEMS, des 4 pays du Groupe de Višegrad (V4): Pologne, Hongrie, République tchèque et Slovaquie.
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Booster la gouvernance de la santé publique (Un défi de plus en plus pressant) Jamaity
La gouvernance de la santé influence le droit à la santé en son fondement et sa finalité. Tel
que défini dans l’article 12 du Pacte international relatif aux droits économiques sociaux et
culturels, le droit à la santé est un droit fondamental. Le problème de gouvernance et de
transparence prend de plus en plus de l’ampleur chez l’opinion publique en Tunisie et chez
l’élite politique qui l’aborde d’une manière si légère et simpliste.
« en vertu du droit à la santé, les gouvernements et les autorités sont tenus de mettre en
place des politiques et des plans d’action qui permettent à tous d’accéder le plus rapidement
possible à des soins de santé. La réalisation de cet objectif est un défi que doivent relever à la
fois la communauté des droits de l’homme et les professionnels de la santé publique. »
1
Dans son observation générale n° 14 (2000), le comité des droits économiques, sociaux et
culturels, chargé du suivi de la mise en œuvre du Pacte, considère le droit à la santé comme
étant un droit global. Ce droit n’implique pas uniquement la prestation de soins de santé
appropriés en temps opportun, mais aussi des facteurs fondamentaux déterminants de la
santé. L’accès à l’eau potable, l’accès à une quantité suffisante d’aliments sains, la nutrition et
le logement, l’hygiène du travail et du milieu, l’accès à l’éducation et à l’information relatives
à la santé constituent des déterminants du droit à la santé.
Le principe de la gouvernance implique quatre principaux groupes d’acteurs : professionnels
de santé, citoyens et élus, gestionnaires et financeurs, acteurs économiques2
. Un autre aspect
important est la participation de la population à la prise de toutes les décisions de santé aux
niveaux communautaire, national et international.3Cette approche donne au droit à la santé
une dimension multisectorielle qui nécessite la mise en place des structures et des
mécanismes capables de garantir l’intégration de la santé dans toutes les politiques.
Revue "Le Mag de l'INPH" n°3 - Janvier 2015
INTERVIEW
Dr Patrick BOUET
Le Dr Patrick BOUET est médecin généraliste en Seine Saint Denis, le 93 ! Où les situations sociales et sanitaires sont particulièrement difficiles. Il a été élu pour 3 ans président du conseil national de l’Ordre des médecins en juin 2013. A mi-mandat il regroupe la profession autour d’une image renforcée du médecin et a déjà profondément modifié les rapports de l’Ordre des médecins avec le gouvernement...
Monsieur le président quel est votre état d’esprit à mi mandat ?
D’abord je ressens la souffrance des médecins dans leur exercice, la pression en particulier administrative qui s’exerce sur eux au quotidien et le retentissement sur leur activité. L’Ordre va continuer d’oeuvrer pour la revalorisation de l’image de la profession dans la société. La position du médecin auprès des malades et plus largement des citoyens dans des situations de souffrances physiques et sociales est très particulière. Les rapports des patients avec leur médecin sont bons dans la majorité des cas et basés sur la confiance. Les sondages d’opinion montrent que le doute et l’agressivité, malgré leur réalité et l’amplification médiatique, sont très minoritaires. C’est dans ce rapport entre les médecins et la société que se situe la force de la profession.
La relation avec le pouvoir politique n’est pas simple. Il est temps que le mode de réflexion change. Il faut cesser d’opposer la médecine hospitalière publique et le secteur libéral. Ils concourent tous deux au même enjeu et représentent une richesse humaine, économique et sociale au bénéfice de la société.
Cosmétologie - L’acide hyaluronique - Cure de jouvenceRéseau Pro Santé
Revue "Pharmacien demain" n°26 - ALEE-
De nous ! L’acide hyaluronique est en effet un glycosaminoglycane présent dans la matrice extracellulaire. Il participe à la prolifération et à la migration cellulaire.
On le retrouve dans notre organisme, notamment dans le derme, les articulations, l’oeil… Il fut d’ailleurs utilisé dès les années 70 en chirurgie ophtalmique, avant de faire son entrée en médecine esthétique en tant que produit de comblement, puis dans le monde cosmétique.
Autrefois extrait des crêtes de coq broyées, il est aujourd’hui synthétisé, grâce un processus de fermentation bactérienne.
L’acide hyaluronique est présent dans le corps partout où il y a des tissus souples et élastiques, dans les cartilages et dans la peau. Le visage lui doit sa jeunesse, son élasticité et son absence de ride.
Il aide à protéger les articulations en rendant le cartilage plus élastique et en augmentant la viscosité du liquide synovial. Dans la peau, il comble les espaces intercellulaires et participe à l’hydratation des tissus.
Cependant, cette molécule se raréfie avec le temps. Sa diminution dans l’organisme, à partir de 40 ans, est même l’une des explications du vieillissement cutané. Le but est donc d’en apporter aux tissus pour leur assurer hydratation, souplesse et fermeté en créant un effet mécanique en chaîne au sein du derme. Quand cette molécule synthétisée atteint le derme, elle est reconnue par les fibroblastes (cellules produisant le collagène). Elle agit alors comme un signal. En sa présence, ceux-ci se mettent à recréer de l’acide hyaluronique naturel, relançant ainsi un processus de production en perte de vitesse. C’est comme si on donnait un coup de pouce à notre peau pour refaire ce qu’elle sait déjà créer.
La diminution au fil des ans de l’acide hyaluronique (HA) fait apparaître et se développer rides, ridules et affaissement des tissus.
Nous en perdons, dit le corps médical, 8 à 10 % tous les 10 ans.
Globalement à 50 ans, nous aurions perdu 40 % de cet acide.
Présent naturellement dans l’organisme, l’HA sert à maintenir un bon niveau d’hydratation de la peau en captant l’eau et en la maintenant dans les couches profondes.
C’est une molécule qui agit en quelque sorte comme une éponge. Elle est d’ailleurs adaptée à certaines applications biomédicales.
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El documento habla sobre la arquitectura de computadoras. Explica que una computadora es una máquina electrónica que recibe y procesa datos para convertirlos en información útil. También describe los principales componentes de una computadora como la unidad central de procesamiento, memoria, dispositivos de entrada y salida. Finalmente, menciona diferentes tipos de computadoras y sus características.
Etanplast® - L’étanchéité à haut rendementEurovia_Group
La plupart des systèmes d’étanchéité de tablier d’ouvrages d’art requièrent une part importante
de mise en oeuvre manuelle nécessitant des délais de réalisation souvent longs et dépendant
des conditions météorologiques.
Eurovia a révolutionné ce domaine par la mise au point d’un procédé d’étanchéité fiable
et très performant dont la mise en oeuvre est entièrement mécanisée : Etanplast®.
Viasphalt BT® & TBT® - Performance et confortEurovia_Group
Les asphaltes coulés traditionnels sont fabriqués et mis en oeuvre à une température de 230°C
à 250°C. Dans le but de réduire les effets engendrés par les fumées, Eurovia a mis au point la
gamme Viasphalt® qui permet une diminution de la température de production, un gain énergétique
considérable, ainsi que l’élimination quasi intégrale des émissions de fumée sur le lieu d’application,
tout en conservant les spécifications des asphaltes coulés. Un asphalte basse température et
un asphalte très basse température, au sens de la nouvelle norme terminologie NF P 98 149,
constituent cette gamme.
Le 25 mars dans les locaux d'Imagix Mons nous avons présentés les Google Apps for business et surtout l'impact que les outils comme Gmail, Google Drive, Hang'out peuvent avoir sur une entreprise. Aussi bien au niveau de ses workflows que de son infrastructure informatique. Prenons l'exemple du nombre de version d'un même fichier envoyé par email entre collégues, ou chez le client. L'utilisation de systèmes comme DropBox, Wetransfer ou encore une clés USB rerépsente non seulement des gaps en matière de sécurité mais également une multiplication du fichier source. Avec les Google apps vous disposez d'un outil totalement intégré (Email, drive, vidéo conférence et chat,...), le client ou collègue peut alors aisément accéder aux différentes informations sans aucun pré-requis. Plus d'informations via http://www.bhc.be/google_apps
Portail metier entreprise dans office 365Vincent Biret
Session donnée lors du #SPSummit #montreal 2014. Au travers de cette session nous avons vu comment avec #yammer, #powerbi #azure et les #apps #SharePoint une équipe peut retrouver tous ses outils au même endroit et sauver la journée.
En savoir plus : www.histoires-de-paris.fr/paris-notre-dame-hugo/
Une fresque du Paris médiéval avec comme personnage principal la cathédrale Notre Dame de Paris
La familia real británica ha creado una cuenta de Twitter para la Reina Isabel II para mantenerse al día con el mundo digital y compartir actualizaciones sobre su agenda y novedades de la corona, incluyendo eventos como una fiesta en el jardín del palacio el 14 de julio.
Este documento trata sobre los recursos naturales, impactos ambientales y riesgos. Explica la evolución de la influencia humana en el medio ambiente a lo largo de la historia desde sociedades cazadoras-recolectoras hasta la sociedad industrial actual. También define conceptos como recurso y reserva natural, y clasifica los recursos en renovables, potencialmente renovables y no renovables. Por último, analiza la distribución desigual de los recursos a nivel global.
Le marché de l’aviation s’est largement développé ces dernières années, accompagné de l’arrivée
de nouvelles générations d’avions gros porteurs type B777-300 ER, A380 ou encore A350 qui
présentent des charges ou une pression de gonflage supérieure à 15 bars et sont donc plus
agressifs vis-à-vis des couches de surface aéroportuaires.
Pour répondre à l’inquiétude des gestionnaires d’aéroports face à ces nouveaux enjeux, Eurovia
a mis au point un enrobé inédit, à même de résister à des efforts importants et peu sensible aux
variations thermiques : Aérovia®.
Biotechnologie - Le cœur artificiel - Un nouveau pas vers l’immortalité ?Réseau Pro Santé
Revue "Pharmacien demain" n°26 - ALEE-
Les maladies cardiovasculaires représentent la première cause de mortalité en Europe. Malgré les nouvelles combinaisons de traitements, de nombreux cas ont pour seule solution la transplantation cardiaque. Cependant, le nombre de demandes reste toujours très supérieur au nombre de donneurs potentiels, ce qui encourage des entreprises telle que Carmat à développer des alternatives.
L’entreprise Carmat et les débuts du coeur artificiel
CARMAT est une entreprise française ayant pour objectif de développer l’implantation d’organes biocompatibles. Elle est financée notamment par des fonds publics comme le département des Yvelines et permet de faire face à des problèmes de santé publique mondiaux. Son directeur Alain Carpentier, chirurgien et cardiologue français, déclare détenir le premier coeur artificiel implantable dès 2008. C’est ainsi que l’hôpital Georges Pompidou à Paris se charge de la toute première greffe du coeur CARMAT chez un patient insuffisant cardiaque de 76 ans. Si à première vue le patient semble se porter de mieux en mieux, certaines sources indiquent que les suites opératoires ont été « compliquées » : celui-ci aurait été réopéré à plusieurs reprises, à cause de saignements : ce qui lui a valu une survie de 74 jours post-opération.
...
La stratégie nationale de santé de marisol touraine et le front généraliste.Réseau Pro Santé
Les médecins généralistes montent au front
A la veille de la présentation de la stratégie nationale de santé, les généralistes réclament à la ministre de la Santé des moyens pour leur profession.
Neuf organisations représentatives de la médecine générale et des acteurs du premier recours se sont réunies ce jeudi 19 septembre pour« peser sur les choix que doit faire le gouvernement », à l’occasion de la présentation de la stratégie nationale de santé, lundi prochain 23 septembre. A l’occasion d’une conférence de presse commune, les syndicats de médecins généralistes (MG France et SMG), d’étudiants et d’internes (ANEMF et ISNAR-IMG), les jeunes professionnels en exercice et remplaçants (REAGJIR et SNJMG), la communauté enseignante (CNGE et SNEMG) mais aussi les médecins de centres de santé (USMCS) ont avancé les mesures prioritaires qui, selon eux,doivent être mises en place pour organiser le système de santé et les soins de premier recours autour des médecins généralistes.
Ce « front généraliste » réclame à la ministre de la Santé « des moyens à la fois pour la filière universitaire et à la fois pour l’exercice de notre métier et sa modernisation », a précisé Claude Leicher, président du principal syndicat de médecins généralistes, MG France. « Les différentes mesurettes ne résolvent en rien la crise du système de santé et de la protection sociale. Ce système a besoin d’un vrai coordinateur. Mais pour cela, le médecin généraliste doit disposer de moyens », lance Théo Combes, du SNJMG. « Il faut des moyens pour l’exercice de la médecine générale, ce n’est plus une question de rémunération, corrobore le Dr Leicher. Par exemple, le fait de travailler en collaboration avec les autres professionnels nécessite du temps de coordination, des moyens pour organiser le travail de coopération, et pour l’instant, nous le faisons à titre bénévole. » Le Dr Leicher plaide ainsi pour le tiers-payant (dispense d’avance de frais chez le médecin).
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Communiqués de presse du snjmg dec 2015 janv-fev 2016 Réseau Pro Santé
Revue "Jeune MG" SNJMG n°14 - Mars 2016
Mardi 22 septembre 2015, Démographie médicale, l'amendement de trop !
Lundi 05 octobre 2015, Pour une Sécurité Sociale réaffirmée
Vendredi 09 octobre 2015, Jeunes Installés : Votez !
Lundi 09 novembre 2015, Les Assises du changement
Jeudi 12 novembre 2015, Elections URPS : des règles à changer
23 novembre 2015, Les jeunes médecins mobilisés autour du nouveau Bureau du SNJMG
26 novembre 2015, Démographie médicale : les limites de la politique de Marisol Touraine
01 décembre 2015, Prime pour les soignants du 13 novembre : de la démagogie à bon compte ?
Mardi 22 décembre 2015, Garde des internes : Marisol Touraine conforme à ses (mauvaises) habitudes
21 janvier 2016, Le syndicat des jeunes médecins généralistes de France soutient leurs confrères d'Outre-Manche
22 janvier 2016, Temps de travail des internes : le bricolage continue
25 janvier 2016, Tiers payant : le syndicat des jeunes médecins généralistes relance ses propositions
09 février 2016, DES de médecine générale en 3 ans : une réelle avancée ?
12 février 2016, Grande Conférence de Santé : un constat mitigé
Réseau Pro Santé
Afin de pérenniser un système de bon niveau offrant un bon
rapport qualité-coût et permettant aux Français d’accéder
aux innovations technologiques et thérapeutiques, le MEDEF propose 5 réformes à conduire en urgence pour améliorer la qualité et l’efficience du système de santé.
Etre acteur du changement de la médecine de ville.Réseau Pro Santé
Focus sur l’association « Coactis Santé » qui propose des solutions d’installation pour les professionnels de santé
L’association Coactis Santé est née d’une réflexion sur l’avenir de la médecine de ville menée pendant plus d’un an par Prune Nercy, Catherine Franc et Pauline d’Orgeval, 3 entrepreneurs, HEC de formation, qui avaient envie d’entreprendre « autrement » et de mettre leurs compétences de manager/gestionnaire au service d’un sujet d’intérêt général. Et très vite, elles se sont focalisées sur la réorganisation de la médecine de ville et les attentes des jeunes professionnels de santé.
Le constat qu’elles font est simple et bien connu de nous tous : face à la charge de travail, à la lourdeur de la paperasserie administrative et devant la complexité croissante des pathologies longues durées, les médecins plébiscitent de plus en plus un exercice regroupé et ils sont soutenus par les pouvoirs publics. Les choix d’installation des jeunes professionnels de santé sont d’autant plus importants qu’ils interviennent désormais dans un contexte de pénurie médicale.
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La révolution numérique et le parcours de santé Alain Tassy
La loi de modernisation du système de santé de janvier 2016 ouvre la porte à une véritable révolution en proposant de rebâtir tout le système autour du parcours de santé afin de mettre le patient au centre du dispositif et de favoriser la prévention.
Pour être mise en œuvre, cette nouvelle approche nécessite une évolution des pratiques et une coordination à distance de tous les professionnels de la santé. L’utilisation des technologies numériques représente alors une solution car elles permettent une coordination efficace. Le dossier médical partagé est absolument nécessaire et son appropriation par les professionnels est vital.
L’introduction du parcours de santé représente pour le monde médical une innovation organisationnelle comme le vivent de nombreux autres domaines du monde économique confrontés à la transformation digitale. On peut alors s’étonner que les projets gérés par les ARS soient lancés uniquement pour répondre à un problème identifié localement sans prendre en compte le passage à l’échelle nationale. On peut aussi s’étonner de l’absence de structure et d’un chef de projet responsables de la mise en place du parcours de santé.
De la formation continue au développement professionnel continu, les médecins...Réseau Pro Santé
Avis d’un médecin généraliste membre de la SFTG (Société de Formation Thérapeutique du Généraliste)
Je suis médecin généraliste installée à Paris depuis plusieurs années et membre du bureau de la SFTG chargée de l’Amélioration de la Qualité des Pratiques et je peux le dire : oui, bien sûr, il existe une formation après la FMI (Formation médicale initiale) et un médecin peut s’en préoccuper dès le début de son activité professionnelle ! Mais cette formation continue est en passe d’évoluer, et peutêtre, dans le sens d’une plus grande ouverture aux réalités de la médecine générale.
Deux mots tout d’abord sur la SFTG : c’est une société scientifique de médecine générale très attachée à la notion d’indépendance : indépendance vis-à-vis de l’industrie des produits de santé pour son fonctionnement et dans ses interventions, mais aussi à l’égard des syndicats et de l’Université. Son objet est la formation médicale continue et l’amélioration de la qualité des pratiques professionnelles. L’enjeu est le développement de la compétence scientifique, humaine et sociale du médecin généraliste.
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Retour sur le congrès les rencontres de l'isnih.Réseau Pro Santé
La 2ème édition du Congrès de l’Inter-Syndicat National des Internes des Hôpitaux s’est déroulé le 21 octobre 2011 au Palais Brongniart – Palais de la Bourse, il a rassemblé nombre d’entre vous, des quatre coins de la France, son thème en un mot : l’installation
Pouvoir échanger et débattre sur son avenir, voici tout le challenge que les Rencontres de l’ISNIH 2011 ont su relever : objectif ambitieux, établir une relation privilégiée entre les médecins de demain et les acteurs du système de santé d’aujourd’hui.
Julien, interne du nord de la France, préalablement inscrit sur le site internet du congrès, se rendait ainsi au Palais Brongniart. Toute la journée était gratuite, congrès, repas, soirée et logement. Après un passage à l’accueil, où il recevait son badge et le programme, il déambulait dans le village à la rencontre de médecins et représentants de groupe privé, public, le Conseil Général du département du Nord était là aussi tout comme des groupe de mutuelles...
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Avis sur la stratégie de transformation de la santé publique - mai 2018Société Tripalio
Avis du Haut Comité pour l'Avenir de l'Assurance Maladie sur la transformation du système français de santé publique - avis du 24 mai 2018, proposant une décentralisation du système de santé.
[Avis du HCAAM] Lors de sa séance plénière du 25 octobre 2018, le Haut Conseil pour l’avenir de l’assurance maladie a adopté l’avis relatif à « La prévention dans le système de soins : organisation, territoires et financement – à partir de l’exemple de l’obésité ».
En savoir plus :
https://strategie.gouv.fr/publications/prevention-systeme-de-soins
Revue "Guide des carrières et des formation IDE 2016" - Février 2016
Un métier règlementé
A l’instar des autres métiers de la santé, la profession infirmière fait partie des exercices règlementés par le Code de la Santé Publique.
L’infirmier « …donne habituellement des soins infirmiers sur prescription ou conseil médical ; ou en application du rôle propre qui lui est dévolu. L’infirmier ou l’infirmière participe à différentes actions, notamment en matière de prévention, d’éducation à la santé, de formation ou d’encadrement... » Art. L 4311-1 du Code de la Santé Publique.
Le diplôme d’Etat infirmier fait l’objet d’une réglementation au niveau européen qui permet d’exercer dans tous les Etats membres, mais aussi au Québec.
Un exercice diversifié
L’activité professionnelle, très diversifiée, s’effectue :
- Dans le secteur public ou privé :
En milieu hospitalier.
En extrahospitalier.
Dans le domaine sanitaire ou médicosocial.
- Dans le secteur libéral.
L’exercice hospitalier (environ 80 % des effectifs) ou en structure médico-sociale présente, au-delà de l’évolution des sciences et des techniques les caractéristiques suivantes :
- Une organisation du travail, fondée sur la continuité des soins, qui implique une présence permanente auprès des patients, avec un travail :
La nuit.
Les week-ends et jours fériés.
- Si l’activité « soins » reste importante, les tâches administratives et de gestion des stocks (médicaments, matériels de soins...) deviennent une composante incontournable de la profession.
- Un travail d’équipe pluri-professionnelle est indispensable à des soins de qualité.
... reseauprosante.fr
Similaire à Dynamique syndicale et communiqués de presse. (20)
1. 25
PERSPECTIVES
N°4 Juin 2012
PERSPECTIVES
DYNAMIQUE SYNDICALE
ET COMMUNIQUÉS DE PRESSE
En parallèle de l’élection présidentielle de 2012, le SNJMG constate
et revendique plus que jamais, dans l’intérêt des jeunes médecins
généralistes.
Dès le mois de février, le SNJMG, a publié chaque semaine un
communiqué de presse sur différents thèmes de la Santé en France.
Pour chacun de ces thèmes, le SNJMG explicite les propositions qu’il
soumet au nom des nouvelles générations de médecins généralistes
aux différents candidats à l’élection présidentielle.
Indépendant (notamment de l’industrie pharmaceutique), le SNJMG s’est engagé à faire connaître à
l’ensemble des citoyens les attentes des jeunes médecins généralistes pour leur exercice et pour notre
système de santé.
Mardi 21 février 2012 - Le SNJMG milite pour un meilleur accès à des soins de qualité
Après avoir abordé l’exercice des médecins
généralistes, le Syndicat National des Jeunes
Médecins Généralistes (SNJMG) présente ce jour
ses propositions en matière d’accès aux soins.
Le SNJMG, syndicat indépendant rassemblant
internes, remplaçants et jeunes installés ou salariés
en Médecine Générale, rappelle que la première
et principale dif9culté en matière d’accès aux
soins est représentée par la question 9nancière.
Deux chiffres très récents issus d’une étude
d’Harris Interactive illustrent particulièrement ce
constat : 50 % des Français déclarent avoir déjà
reporté des soins (pour lui-même ou pour un
membre de sa famille) et 35 % y ont même déjà
renoncé (dont 22 % ont dû le faire plusieurs fois).
Con9rmant les tendances énoncées par le rap-port
annuel de la DREES, l’analyse détaillée des
résultats révèle que les catégories socioprofession-nelles
les plus modestes se révèlent davantage
confrontées à ces situations de renoncement aux
soins (42 % chez les CSP-, 55 % dans les foyers
où le revenu net mensuel est inférieur à 1200 € et
46 % dans ceux où ces revenus sont inférieurs à
2300 € / mois). A contrario, parmi les moins exposés
9gurent les hommes, les personnes les plus âgées,
les plus diplômées et les plus hauts revenus.
A9n de remédier, à ces dif9cultés, le SNJMG propose les mesures suivantes :
- suppression des 30€ d’accès à l’Aide Médicale d’Etat (AME), aggravant le retard aux soins des
personnes les plus démunies ;
- suppression des franchises médicales qui ont rompu le pacte de solidarité nationale en ne
mettant à contribution que les patients ;
- remplacement des secteurs tarifaires en Médecine Générale par un secteur conventionnel
unique revalorisé, spéci9que à la discipline ;
- prise en charge à taux plein de tout acte/prescription de premier recours réalisé par les
médecins généralistes.
Le SNJMG soutient la proposition de l’ancien
premier président de la Cour des Comptes,
Philippe Seguin, de compenser par une taxe sur
les stock-options, la suppression des franchises
médicales, et, par extension, la suppression de la
taxe d’accès à l’AME et la prise en charge à taux
plein de tout acte en Médecine Générale.
Le SNJMG estime qu’il faut doubler ces décisions
purement économiques d’une série de mesures
de santé publique en faveur de la prévention et de
l’éducation pour la santé :
- création d’un/plusieurs actes de préven-tion
(majorés par rapport à la consulta-tion
classique) pris en charge à 100 %
par l’Assurance Maladie (ex : addicto-logie,
surpoids/obésité, risques cardio-vasculaires
et cancérologiques, MST...) ;
prise en charge à 100 % par l’Assurance Ma-
2. JEUNE
MG
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PERSPECTIVES
Vendredi 2 mars 2012 - Démographie médicale : le SNJMG propose une régulation
incitative polymodale coordonnée
Si les obstacles "nanciers représentent la pre-mière
et principale dif"culté en matière d’ac-cès
aux soins, il existe également en France
des problèmes de démographie médicale.
Ce n’est pas une découverte pour le Syndi-cat
National des Jeunes Médecins Généralistes
(SNJMG) puisqu’il alertait dès la "n des années
1990 sur la menace de pénuries localisées
d’offre médicale. A l’époque, les « experts » de
santé publique parlaient de 20 000 médecins
de trop en France, des syndicats médicaux de-mandaient
des mesures coercitives pour conju-rer
le risque de pléthore médicale et le gouver-nement
subventionnait les départs anticipés à
la retraite de médecins dès l’âge de 56 ans...
En 2012, les craintes ont désormais changées
de nature mais les positions des politiques et des
« experts » restent aussi démagogiques ou cari-caturales
que dans les années 1990 : augmenta-tion
du nombre d’étudiants en médecine et obli-gation
pour les médecins de s’installer en zones
dé"citaires...
L’aveuglement stratégique anime la politique de
santé dans notre pays. Cette politique est souvent
le fruit d’une projection d’attentes conjoncturelles,
et de modèles obsolètes à des nouvelles
situations.
La coercition n’a jamais fait la preuve de son
ef"cacité, et il est illusoire d’attendre d’une mesure
univoque la solution à un problème multifactoriel.
Dans la problématique globale de démographie
médicale, la Médecine Générale vit une crise
identitaire spéci"que et c’est à l’aune de cette crise
que le SNJMG émet les propositions suivantes :
1. Une régulation incitative de l’offre de soins selon
les besoins locaux par la mise en place d’un
forfait structurant à l’installation en complément
de la rémunération à l’acte et modulable en
fonction du lieu et du mode d’exercice.
2. Un nouveau contrat conventionnel avec un
secteur conventionnel unique revalorisé, qui
rémunère à sa juste valeur l’acte intellectuel
et technique en associant paiement à l’acte et
forfaits.
3. Une politique d’évolution de carrière avec pas-serelles
entre les spécialités.
4. Une souplesse des liens entre la formation
initiale et la pratique quotidienne.
5. Une diversi"cation de l’activité dans des
structures diverses (cabinets privés ou maisons
de santé publiques) et selon des statuts divers
(activité libérale et/ou salariée).
6. Une augmentation du « temps médical » par :
- La promotion de regroupements (pas obli-gatoirement
physiques mais organisation-nels)
par bassin de vie et la création de pla-teaux
techniques de médecine ambulatoire
de proximité, de qualité, publics ou privés,
sans exclusive en tenant compte des spé-ci
"cités territoriales et de l’offre de soins pré
existante.
- L’organisation de la délégation d’actes médi-caux
sous la responsabilité et le contrôle du
médecin et la création de « coursiers sanitaire
et social » pour l’aide à la prise en charge
sociale des patients(*).
- L’évolution et la promotion, dans le respect
de l’indépendance médicale, des sociétés
libérales (SEL) - a"n de séparer le patrimoine
privé et professionnel, et surtout de simpli"er
l’investissement - et la délégation de la ges-tion
administrative.
7. une introduction d’un module de gestion et de
droit dans la formation initiale et la création d’un
diplôme de « médecin gérant » dans le cadre
de la formation médicale continue.
Le SNJMG, syndicat rassemblant internes,
remplaçants et jeunes installés ou salariés
en Médecine Générale réaf"rme par ces
propositions l’importance d’un engagement
volontariste incitatif et dénonce les velléités de
« gérer » les jeunes médecins comme les stocks
de marchandises d’une entreprise.
ladie des actes d’IVG + création d’un « forfait
contraception pour mineures » gratuit jusqu’à
18 ans, et prolongé sous conditions de res-sources
au-delà de 18 ans (cf : Rapport
Nisand 2012).
En"n, le SNJMG plaide pour une véritable révision
(hors de tout con€it d’intérêt) des
conditions de prise en charge par l’Assurance
Maladie des médicaments mais aussi de
moyens thérapeutiques non médicamenteux.
(*) : à l’exemple de l’association ARESPA (http://www.soinspalliatifs-fc.fr/reseau_arespa.php)
3. 27
PERSPECTIVES
N°4 Juin 2012
Mercredi 7 mars 2012 - Femmes médecins généralistes : une valeur ajoutée... au
bénéfice de tous !
A l’occasion de la journée internationale des
femmes le 08 mars 2012, le Syndicat National
des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG)
rappelle qu’elles sont dans l’histoire le vecteur
de progrès sociaux.
Le SNJMG, syndicat indépendant rassemblant
internes, remplaçants et jeunes installés ou sa-lariés
en Médecine Générale, souhaite démon-trer
que la féminisation de la profession ne si-gni
6e pas déclassement, comme cela est dit
trop souvent, mais (r)évolution positive.
Veiller à répondre aux aspirations des femmes
médecins (déjà majoritaires à la fac et bientôt
dans le métier), c’est prendre en considération
les aspirations des nouvelles générations de
médecins :
- valorisation de l’exercice professionnel, quel que soit le mode d’exercice, avec possibi-lité
de profil de carrière et officialisation de passerelles, ouvertes dans les 2 sens, vers
d’autres disciplines (évolution de la profession choisie au gré de l’expérience acquise
durant l’exercice et des opportunités rencontrées) ;
- développement de mesures pratiques de soutien à l’exercice en commun (exercice en
groupe, travail en réseaux...) ;
- possibilité de participer à des séminaires de formation continue sur son temps de travail
sans être pénalisé par une perte de revenus ;
- organisation d’une permanence de soins ambulatoire, pertinente et attractive, sur la
base d’un réel volontariat ;
- amélioration du statut de médecin collaborateur libéral et application effective du statut
de médecin collaborateur salarié ;
- suppression de la précarité des jeunes médecins en centre de santé par l’embauche
en CDI (et non en CDD de 6 ans) et revalorisation de la grille salariale de la fonction
publique territoriale ;
- solution équitable pour les RTT des médecins hospitaliers ;
- prise en compte des aléas de la vie (maternité/adoption, maladie/accident du travail)
pour la durée de validité de la licence de remplacement.
Au-delà de ces revendications pour tous les
médecins, le Bureau National du SNJMG rap-pelle
également ses demandes spéci6ques aux
femmes médecins :
- la parité dans les listes proposées aux élec-tions
professionnelles (ordres, caisses de
retraites, URPS etc....) ;
- la transposition automatique aux libérales de
santé de toutes les mesures concernant la
durée des congés maternité qui ont été vo-tées
pour les médecins salariées,
- le versement des indemnités journalières par
l’Assurance Maladie au 1er jour d’arrêt de
travail pour toutes les grossesses patholo-giques
nécessitant un arrêt de l’activité médi-cale
libérale ;
- la dispense d’astreintes à partir du 3e mois
de grossesse pour les médecins hospitaliers
(y compris internes et FFI) ;
- la 6n de la perte du béné6ce du classement
ECN des internes après un arrêt maternité
(pour les choix de stages lors de l’internat,
ndlr).
Tous les médecins, tous les patients et l’en-semble
de la société seront les béné6ciaires de
telles mesures.
4. JEUNE
MG
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PERSPECTIVES
Lundi 19 mars 2012 - Le SNJMG propose de redéfinir la place du médicament dans le
système de santé
Lors de sa création en 1991, le Syndicat Natio-nal
des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG)
a fait de l’indépendance vis-à-vis de l’industrie
du médicament et des dispositifs médicaux une
valeur fondatrice. Certes, cet engagement en-travait
2nancièrement son développement et
l’isolait dans le paysage syndical médical mais
il donnait au syndicat une légitimité totale pour
analyser la situation du médicament en France.
L’année dernière, les critiques et les propositions
de réforme qu’il a émises depuis 20 ans se sont
trouvées confortées par l’affaire du Médiator.
La loi sur le médicament votée à la suite de cette
affaire reprend plusieurs des propositions du
SNJMG et d’autres structures engagées dans
ce combat pour l’indépendance des profession-nels
de santé vis-à-vis de l’industrie pharma-ceutique
(ex : Syndicat de la Médecine géné-rale,
Revue prescrire, Association Formindep...).
Toutefois, le SNJMG a déploré les limites de la
loi concernant la prévention des con€its d’inté-rêts
et le renforcement des droits des victimes.
Aussi, le SNJMG propose plusieurs pistes d’amé-lioration
de la loi :
- obligation d’essais contre comparateurs actifs
pour l’admission au remboursement des
médicaments ;
- modi2cations réglementaires autorisant les
actions de groupe pour les patients ;
- absence de con€it d’intérêt pour tout responsable
d’agence ou d’administration sanitaire ;
- absence de con€it d’intérêt pour les associations
de patients siégeant dans les instances de la
nouvelle agence du médicament ;
- accès facile à l’information sur les subventions de
l’industrie pharmaceutique aux professionnels
de santé et aux différentes structures du monde
de la santé ;
- mise en place d’un corps d’experts
indépendants ;
- exclusion de l’industrie pharmaceutique de la
formation médicale initiale.
Le SNJMG est également favorable au
remboursement à 100 % de médicaments
ayant prouvé leur pertinence dans les
indications de pathologies reconnues
ALD. Ceci permettrait accessoirement
d’en 2nir avec les ordonnances bi-zones...
En2n, le SNJMG renouvelle sa demande de prise
en charge de méthodes thérapeutiques non
médicamenteuses (régimes diététiques, activités
physiques, traitements psychologiques, etc.).
Vendredi 23 mars 2012 - Médecins remplaçants : le projet anti jeunes médecins de la
CSMF
En cette période de campagne électorale,
le Syndicat National des Jeunes
Médecins Généralistes (SNJMG) publie
régulièrement des propositions sur le
système de santé et la Médecine Générale.
Mais le SNJMG, syndicat indépendant
rassemblant internes, remplaçants et jeunes
installés ou salariés en Médecine Générale, est
également attentif aux propositions des autres
syndicats médicaux et c’est avec intérêt qu’il a
pris connaissance de celles du syndicat médical
historique : la Confédération des Syndicat
Médicaux Français (CSMF).
Ces derniers temps, en matière de démographie
médicale, le SNJMG avait apprécié entendre
la CSMF se référer à l’exercice médical plutôt
qu’à la densité médicale. Ce discours rejoignait
l’approche « Temps médical » développé par le
SNJMG...
Hélas, la CSMF réitère sa proposition de 2010
visant à limiter le temps de remplacement des
jeunes diplômés en Médecine (1).
5. 29
PERSPECTIVES
N°4 Juin 2012
Or, les données chiffrées du Conseil de l’Ordre
des médecins (2) montrent que l’effectif global
des médecins remplaçants n’augmente plus
depuis quelques années et que le nombre des
remplaçants de moins de 40 ans est même en
diminution, malgré l’arrivée de promotions de
jeunes diplômés plus importantes du fait du
relèvement du numerus clausus (la stabilisation
de l’effectif global est due à une augmentation
des remplaçants de plus de 65 ans - « retraités
actifs »).
Au vu de ces données, il est évident que limiter
le temps de remplacement des jeunes médecins
ne pourra aboutir qu’à une baisse du nombre
de remplaçants disponibles : pour aider les
médecins installés, est-ce vraiment la meilleure
des choses à faire ?!
Par ailleurs, cette proposition touchera en
premier lieu les jeunes femmes médecins
généralistes qui pour des raisons familiales
(conjoint, enfants,...) retardent leur projet
d’installation.
Non seulement cette proposition présentée
comme « fortement incitative » par la CSMF
est stupide et contre-productive en matière
de démographie médicale, mais elle peut
être aussi taxée de corporatisme de « vieux
médecins »...
Pire, cette proposition laisse entendre qu’il y
a tellement peu d’espoir de donner envie aux
jeunes médecins de s’installer qu’il faudrait les
contraindre à le faire...
Mais, comment imaginer qu’un individu
contraint puisse bien soigner ?
(1) : http://www.csmf.org/index.php?option=com_content&task=view&id=1269&Itemid=541
(2) : Nombre de médecins remplaçants entre 2006 et 2010 (Ordre des Médecins)
Année 2006 2007 2009 2010
Effectif total, 7125 6887 6900 6705
Effectif moins de 40 ans 3731 3223 2973
Effectif plus de 65 ans 132 515 609
Jeudi 12 avril 2012 - Menaces sur les médecins remplaçants
Hier, la presse médicale a révélé le contenu d’un
document conMdentiel du Conseil National de
l’Ordre des Médecins (CNOM). Maintenant que
ce document a été rendu public, le SNJMG
souhaite en informer la communauté des
futurs et jeunes médecins généralistes car il les
concerne directement.
Il s’agit d’un avant-projet d’accroissement du
nombre et une modiMcation des caractéristiques
des semestres à valider par les internes en
médecine pour pouvoir remplacer.
Cet avant-projet propose ainsi d’allonger le
nombre de semestres à vali der de :
- 5 à 6 pour les DES en 4 ans y compris Sto-matologie
;
- 5 à 7 pour les DES en 5 ans y compris ORL et
Ophtalmologie ;
- 3 à 4 semestres pour la Médecine Générale et
la Gynécologie médicale ;
- Les DES de chirurgie générale et les DESC
de type 2 attenants (autres spécialités chirur-gicales)
ainsi que la Gynécologie Obstétrique
resteraient à 7 semestres.
Le Dr André Deseur du Conseil de l’Ordre explique
qu’il s’agit de « toiletter » une réglementation de
1994 « selon laquelle l’interne doit avoir réalisé
approximativement les 2/3 de son cursus pour
pouvoir remplacer » et qu’il n’y a « aucune volonté
ordinale de limiter le remplacement ni d’ennuyer
les gens qui vivent du remplacement ».
Il n’empêche que ce projet est en discussion
alors que la CSMF vient de relancer son projet
(commun avec le SML) de limiter dans le temps
les possibilités de remplacement pour les jeunes
médecins.
AMn d’organiser une mobilisation contre ces
projets, le SNJMG invite actuels et futurs
internes ainsi que les remplaçants à participer à
un sondage Internet Google (accès libre) sur les
remplacements.
Lien du sondage :
https://docs.google.com/spreadsheet/viewform
?formkey=dERvVFk5S3RQYkZ6b0xDUWtNZ2l
0QUE6MQ
6. JEUNE
MG
30
PERSPECTIVES
Vendredi 13 avril 2012 - Interne de médecine : un médecin trop mal respecté
Depuis sa création en 1991, le Syndicat National
des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) n’a
eu de cesse d’oeuvrer pour l’amélioration des
conditions d’exercice, d’abord des résidents, puis
des internes de Médecine Générale.
Malgré les nombreux progrès obtenus après
plusieurs grèves d’internes (rénovation du statut,
revalorisation des indemnités de garde, application
du repos de sécurité...), le SNJMG constate que
dans leur vie quotidienne, les internes ne sont pas
respectés à la hauteur de leur activité en stages.
Le SNJMG, syndicat indépendant regroupant
internes, remplaçants et jeunes installés ou
salariés en Médecine Générale, est régulièrement
interpellé par des internes se plaignant de :
- organisation du travail non réglementaire (au
bon vouloir des chefs de services ou des
maîtres de stages) ;
- dif6cultés d’indemnisation des astreintes ;
- contournement du repos de sécurité ;
- non-respect des demi-journées consacrées à
la formation (alors que les impératifs universi-taires
ne cessent de s’alourdir).
Tout ceci pour une rémunération qui, bien que
revalorisée, relève plus du travailleur précaire alors
que les internes sont avec les médecins à diplôme
étranger les soutiers médicaux de l’hôpital...
Comment, dès lors, s’étonner qu’une étude
réalisée en 2011 montre que 1 interne de
Médecine Générale sur 2 soit en situation de burn
out ?
Aussi, le SNJMG renouvelle ses revendications
pour :
- une réévaluation annuelle de la rémunération
des internes en fonction du taux d’in€ation ;
- une mise à plat du statut de l’interne de médecine
dans le cadre d’une harmonisation européenne
et en respectant le code du travail français.
Il est hallucinant de croire en 2012 qu’il est
possible de bien former des médecins en les
maintenant dans des situations délicates et
contraignantes lors de leurs études. Améliorer le
statut des internes, c’est aussi un impératif de
santé publique...
Jeudi 26 avril 2012 - Election présidentielle 2012 : Le syndicat des jeunes médecins
généralistes interpelle les candidats du second tour
A l’issue du pre-mier
tour, le Syndicat
National des Jeunes
Médecins Généra-listes
(SNJMG) fait le
constat que le thème
de la santé n’a été
que survolé pendant
la campagne.
Le SNJMG, syndicat indépendant rassemblant
internes, remplaçants et jeunes installés ou
salariés en Médecine Générale, déplore ainsi qu’il
n’y ait pas eu de vrai débat ni sur l’organisation du
système de soins ni sur la souffrance des français
au travail ou en recherche de travail.
Le SNJMG se console toutefois de voir certaines
de ses analyses apparaître et progresser auprès
des responsables politiques (ex : intégration de la
démographie médicale dans une politique globale
d’aménagement du territoire, prise en compte de
la crise spéci6que de la Médecine Générale).
Après synthèse des différentes propositions qu’il a
faites pour le premier tour, le SNJMG soumet aux
deux candidats retenus pour le second tour, 15
actions qu’il considère comme prioritaires :
Organisation du système de santé :
- transformation de la fonction publique hospita-lière
en fonction publique de santé permettant la
création de structures publiques de soins ambu-latoires
;
- politique de santé publique en faveur de la pré-vention
et de l’éducation pour la santé (ex : créa-tion
d’un/plusieurs actes de prévention, rembour-sement
de moyens thérapeutiques non médica-menteux).
Accès aux soins :
- suppression des obstacles 6nanciers aux soins
(ex : franchises médicales) ;
- facilitation 6nancière de l’accès à la Médecine Gé-nérale
(ex : suppression des pénalités 6nancières
hors parcours de soins, tiers payant sans dif6cul-
7. 31
PERSPECTIVES
N°4 Juin 2012
té d’application pratique) et à la contraception/
IVG (ex : forfait contraception pour mineures,
prise en charge à 100 % par l’Assurance Mala-die
des actes d’IVG).
Démographie médicale :
- pause dans l’augmentation du numerus
clausus avec adaptation des quotas par spé-cialités
en fonction des besoins de santé pu-blique
par régions ;
- déploiement de structures publiques de soins
ambulatoires dans les territoires en crise, en ac-cord
avec les professionnels restant sur place ;
mise en place d’un forfait à l’installation, modu-lable
en fonction du lieu et du mode d’exercice.
Exercice conventionnel de la Médecine Géné-rale
:
- nouveau contrat conventionnel avec un
secteur unique revalorisé, qui rémunère à sa
juste valeur l’acte intellectuel et technique en
associant paiement à l’acte et forfaits (NB :
outre le forfait installation, le SNJMG promeut
des forfaits indexés sur des critères de qualité
professionnelle, à condition de rester dans une
logique de moyens et de se référer à des critères
issus de véritables consensus scienti=ques
exempts de tout con€it d’intérêts) ;
- valorisation du « temps médical » (ex :
mutualisation de l’offre de soins, délégation
d’actes médicaux sous la responsabilité et le
contrôle du médecin, création de « coursiers
sanitaires et socials » pour l’aide à la prise en
charge sociale des patients) ;
- protection du mode d’exercice des remplaçants
(prise en compte des aléas de la vie - maternité/
adoption, maladie/accident du travail - pour la
durée de validité de la licence de remplacement,
reconnaissance du remplacement comme
mode d’exercice plein à l’égal de l’installation).
Médicaments :
- obligation d’essais contre comparateurs actifs
pour l’admission au remboursement des médi-caments
;
- interdiction de tout con€it d’intérêts en matière
d’expertise médicamenteuse et exclusion de
l’industrie pharmaceutique de la formation mé-dicale
initiale.
Internat de Médecine Générale :
- indexation de la rémunération des internes sur
le taux d’in€ation ;
- mise à plat du statut de l’interne de médecine
dans le cadre d’une harmonisation européenne
et en respectant le code du travail français ;
- protection des internes enceintes (dispense
d’astreintes à partir du 3e mois de grossesse
pour les médecins hospitaliers, =n de la perte
du béné=ce du classement ECN des internes
après un arrêt maternité).
Le Bureau National du SNJMG