Filière technologique émergente s’inscrivant à la fois en continuité et en rupture avec la robotique traditionnelle, la cobotique désigne l’interaction entre individu et machine dans le cadre de l’exécution d’une tâche. Levier de performance accrue et génératrice de valeur humaine augmentée, la cobotique fait l’objet d’un intérêt croissant de la part des
acteurs industriels. Dans le monde de l’industrie comme dans les cabinets d’ingénierie et R&D, la cobotique mobilise non seulement des compétences propres à la robotique (paramétrage et programmation de robots, automatisation des lignes de production…) mais aussi des expertises nouvelles issues de la cognitique, l’ergonomie, la biomécanique ou encore l’analyse de risques. Et malgré un nombre encore limité d’offres d’emploi diffusées par l’Apec dans le domaine de la cobotique, celui-ci a été multiplié par 2,1 entre 2016 et 2017.
Etude Apec - Usine du futur, bâtiment du futur : quelles évolutions pour les ...Apec
L’usine et le bâtiment du futur reposent sur des évolutions technologiques majeures permises par le numérique. Les conséquences de ces transformations se traduisent par :
• Une hausse des offres d’emploi en lien avec ces technologies ;
• La nécessité pour les entreprises d’accompagner leurs collaborateurs vers une meilleure appropriation des outils du numérique via des formations ;
• Une transformation des métiers dans leur contenu, avec un recentrage des cadres sur leur coeur d’activité que sont l’expertise et l’encadrement, et leur souhait d’être accompagnés pour devenir acteurs de cette mutation sociétale.
Cette synthèse intègre les résultats des travaux conduits dans six nouveaux domaines technologiques - l’intelligence artificielle, la cobotique, le bâtiment intelligent, la simulation numérique, la réalité virtuelle / augmentée, la cybersécurité industrielle – et une analyse de l’opinion des cadres en poste sur la transformation numérique qui accompagne la mutation des secteurs de l’industrie et de la construction.
Avec le concours du Programme d’Investissements d’Avenir
Nouvelle France industrielle : 34 plans de reconquêteechangeurba
Le président de la République a présenté les priorités de la politique industrielle de la France en présence d’Arnaud Montebourg, le 12 septembre 2013 à l’Elysée. A cette occasion, 34 plans de reconquête ont été présentés par François Hollande
La Fabrique de l'Industrie "Automatisation, emploi et travail" > le robot tue...polenumerique33
La Fabrique de l'Industrie "Automatisation, emploi et travail" > le robot tue-t-il l'emploi ?
L’impact de l’automatisation de la production sur l’emploi est la résultante de quatre effets :
- une substitution du capital au travail dans l’unité de production, conduisant à moins d’emploi si la production reste à un niveau constant ;
- une augmentation de la production si l’entreprise est devenue plus compétitive et a gagné des parts du marché mondial induisant une augmentation de l’emploi ;
- la création d’emplois qualifiés de conception et de fabrication des robots, logiciels et automates (qui peuvent être sur d’autres territoires) et d’emplois surtout locaux, liés à l’installation, la mise en oeuvre et à la maintenance des robots ;
- l’usage qui est fait du temps libéré et la répartition du supplément de richesse produite (création ou non de nouvelles activités, marchandes ou non).
Ces effets varient beaucoup selon les secteurs et les contextes économiques, ce qui explique l’extrême dispersion des analyses prospectives, qui vont de la certitude que « le robot tue l’emploi » à l’annonce d’une nouvelle prospérité partagée.
Des observations empiriques robustes indiquent cependant une forte corrélation positive entre le taux de robotisation de l’industrie et la croissance de la valeur ajoutée industrielle.
Même si cette croissance est un peu moins riche en emplois (par unité de valeur ajoutée), les pays qui ont conservé une forte valeur ajoutée industrielle comme la Suède ou l’Allemagne sont aussi ceux où l’industrie crée ou maintient le plus d’emplois.
Une Synthèse de La Fabrique de l'Industrie (N°1, dec. 2015) fait le point http://bit.ly/1Rxm1kW
Transformation digitale de l'industrie - CCI Bordeaux - 17 09 2014polenumerique33
Conférence "Transformation digitale de l'industrie" organisée par la CCI de Bordeaux le 17 septembre 2014
Le thème du Club Industrie du 17 septembre dernier sur la "Transformation digitale de l'industrie" est le second volet de manifestations organisées par la CCI de Bordeaux sur l’impact des technologies numériques sur le fonctionnement, l'organisation et l'innovation dans les entreprises industrielles.
Le 1er volet a porté sur "L’Industrie connectée : une (r)évolution en marche" avec la vision de l'usine du futur et la transformation des outils de production et processus de fabrication
Le 2ème volet portait sur l'utilisation des outils numériques au profit de l'adéquation offre/besoin client et l'évolution des business modèles associés.
M. Jean-Pierre GERAULT, Président du Comité Richelieu, a donné son point de vue sur ce que le numérique change pour une PME industrielle. Les trois révolutions qui ont marqué l’industrie, en quoi la révolution numérique actuellement en cours est unique : le pouvoir de la multitude, données numériques de masse, modifications du jeu concurrentiel, adaptabilité permanente des modèles économiques,
M. Frédéric SIMOTTEL, Directeur de la Rédaction de 01 Business
La transformation numérique des PME françaises : vers une industrie de services ?
Quel est le niveau d’adoption par les PME industrielles françaises des technologies numériques ? Etat des lieux du numérique dans les PME industrielles, facteurs d’adoptions des outils numériques ? Obstacles ? Quelles leçons en tirer dans les politiques de soutien aux entreprises industrielles en matière de numérique ?
Mme Céline CHOUSSY-BEDOUET, Directeur Marketing Automobile, Ameublement, Textiles Techniques et Matériaux Composites chez Lectra
Comment le numérique est au cœur de leur business ?
Nouvelles offres et nouvelles approches de la relation clients à l’ère du numérique.
Concept Lectra 3.0. Faire évoluer la technologie ou plutôt le Business Model ? Comment Lectra prend appui sur son avance technologique pour faire évoluer son business model, en relation étroite avec ses clients. Développement d’une offre de services (conseils) en complément des produits technologiques. Quelle est la place des outils numériques dans cette évolution.
M. Michel ROBOAM, Directeur de l'ingénierie de production chez Airbus, a présenté les (R)évolutions industrielles : l’usine du futur vue par Airbus, le rôle de la fabrication additive et de l'impression 3D
L’Usine du Futur chez Airbus repose sur les technologies numériques et les nouvelles méthodes de travail en milieu industriel et leur impact sur qualité du produit et la productivité. Quels changements cet environnement numérique induit-il pour les PME et ETI sous-traitantes?
Etude Apec - La réalité virtuelle et augmentée : tendances métiers dans l'ind...Apec
Jusqu’alors réservée à un usage ludique (jeux vidéo, divertissement…), la réalité virtuelle et/ou augmentée tend aujourd’hui à s’implanter dans l’industrie et la construction. Aussi, il existe des opportunités d’emploi cadre dans le domaine de la réalité virtuelle et/ou augmentée dans ces secteurs. Celles-ci se présentent le plus souvent dans les entreprises des activités informatiques et les cabinets d’ingénierie-R&D, qui recherchent des compétences en conception et développement de logiciel ou en traitement de l’image et environnement 3D. Avec le développement des technologies permettant d’appliquer les principes de la réalité virtuelle et/ou augmentée au domaine industriel et à celui de la construction, les entreprises ciblent des profils variés en fonction du niveau d’expertise de l’entreprise. Ainsi le nombre d’offres d’emploi liées à la réalité virtuelle et/ou augmentée a été multiplié par 1,8 en un an, pour atteindre plus de 800 offres en 2017.
Etude Apec - L'internet des objets - tendances métiers dans l'industrieApec
Le projet DEFI&Co (développer l’expertise future pour l’industrie et la construction), piloté par le CESI et soutenu par le Programme d’Investissements d’Avenir, vise à construire des contenus de formation adaptés aux transformations en cours dans l’industrie et la construction.
Dans le cadre de ce projet et sur une durée de cinq ans (2017-2021), l’Apec va réaliser chaque année une revue des tendances liées à l’usine du futur et au bâtiment du futur ayant un impact potentiel fort en matière d’évolution des compétences et des métiers pour les cadres.
Ce document consacré à l’Internet des objets (IoT) dans l’industrie s’inscrit dans la revue des tendances 2017. D’autres documents sont disponibles sur les thèmes du BIM (building information modeling, maquette numérique dans la construction), de la performance énergétique des bâtiments, de la fabrication additive, du big data dans l’industrie et du PLM (
product lifecycle management, gestion du cycle de vie des produits). Un dernier document est consacré aux compétences
transversales et de savoir-être (soft skills) nécessaires pour travailler avec ces nouvelles technologies.
Usine du futur bâtiment du futur quelles évolutions pour les métiers cadresApec
Les concepts d’usine et de bâtiment du futur reposent sur des évolutions technologiques majeures permises par le numérique. Les conséquences de ces transformations sur l’organisation du travail, les métiers et les compétences sont essentielles à étudier.
C’est le sens de cette première édition d’une revue des tendances marquantes pour l’industrie et le bâtiment ayant un impact potentiel fort pour les métiers cadres. 6 tendances métiers (BIM, performance énergétique, Internet des objets, big data, fabrication additive, PLM) et un zoom transversal sur les soft skills sont proposés. Cette revue de tendances sera éditée chaque année par l’Apec, en lien avec le projet DEFI&Co piloté par le CESI.
Etude Apec - Le PLM - tendances métiers dans l'industrieApec
Le projet DEFI&Co (développer l’expertise future pour l’industrie et la construction), piloté par le CESI et soutenu par le Programme d’Investissements d’Avenir, vise à construire des contenus de formation adaptés aux transformations en cours dans l’industrie et la construction.
Dans le cadre de ce projet et sur une durée de cinq ans (2017-2021), l’Apec va réaliser chaque année une revue des tendances liées à l’usine du futur et au bâtiment du futur ayant un impact potentiel fort en matière d’évolution des compétences et des métiers pour les cadres.
Ce document consacré au PLM (product lifecycle management, gestion du cycle de vie des produits) s’inscrit dans la revue des tendances 2017. D’autres documents sont disponibles sur les thèmes du BIM (building information modeling, maquette numérique dans la construction), de la performance énergétique des bâtiments, de l’Internet des objets (IoT), du big data dans l’industrie et de la fabrication additive. Un dernier
document plus transversal est consacré aux compétences transversales et de savoir-être (soft skills) nécessaires pour travailler avec ces nouvelles technologies.
Cci Innovation "Penser, concevoir et fabriquer autrement" - CCI Bordeaux 03/1...polenumerique33
Journée Cci Innovation "Penser, concevoir et fabriquer autrement" organisée par la CCI Bordeaux le 03/12/2014 en Partenariat avec CCI Aquitaine et Inpi
Programme
Table ronde : "Pourquoi et comment fabriquer AUTREMENT ?"
Atelier : "Capter tous les signaux pour créer de la valeur", avec CAPERLAN (Groupe DECATHLON) et NOXIDOXI
Atelier : "Innover et concevoir différemment", avec IMMERSION , EXPLISEAT et AQUINOV
Atelier : "Repenser l'outil de production pour se différencier", avec AIRBUS et VLM
Atelier : "Créer une expérience unique pour chaque client", avec LECTRA et VINCENT SICET
Atelier : "Développer l'agilité de l'entreprise par les hommes", avec ADAMPACK et CAPERLAN
Plus d'information ici http://bit.ly/16vl48L
Etude Apec - La simulation numérique : tendances métiers dans l'industrieApec
Outil d’aide à la décision en matière de conception industrielle, la simulation numérique bénéficie d’un nouvel élan du fait de l’arrivée sur le marché d’ordinateurs superpuissants qui permettent des calculs plus intensifs et plus rapides. Dans le monde industriel comme dans les ESN ou chez les éditeurs, la simulation numérique mobilise des expertises croisées que ce soit en informatique scientifique et industrielle, en mathématiques appliquées ou en physique. Cette dernière compétence s’avère essentielle pour pouvoir simuler différents types de phénomènes et tester, par exemple, la résistance de certains matériaux face à différentes contraintes (phénomènes d’usure, de force, de pression…). Signe de besoins qui vont en augmentant, les offres d’emploi diffusées par l’Apec sur le champ de la simulation numérique dans l’industrie ont été multipliées par 1,3 entre 2016 et 2017.
Global Industrie 2018 : Programme des conférencesAlain KHEMILI
Au programme : Organisation industrielle et
fabrication additive, La cybersécurité, un enjeu pour tous, De l’émergence aux usages IoT, La place centrale du MES
dans l’Industrie du futur, Le jumeau numérique, Vers le lean digital, Analytics : quelle finalité pour les données ?, Comment bien aborder la robotique collaborative ? ...
Etude Apec/Cesi - Industrie du futur, bâtiment du futur : 12 métiers en émerg...Apec
En 2019, et toujours dans le cadre de sa contribution à DEFI&Co, l’Apec a choisi de constituer un référentiel de douze fiches métiers emblématiques des évolutions des compétences dans l’industrie et le bâtiment. Il s’agit de métiers caractéristiques des évolutions technologiques, réglementaires mais aussi sociétales (nouveaux comportements des utilisateurs).
Etude Apec - Usine du futur, bâtiment du futur : quelles évolutions pour les ...Apec
L’usine et le bâtiment du futur reposent sur des évolutions technologiques majeures permises par le numérique. Les conséquences de ces transformations se traduisent par :
• Une hausse des offres d’emploi en lien avec ces technologies ;
• La nécessité pour les entreprises d’accompagner leurs collaborateurs vers une meilleure appropriation des outils du numérique via des formations ;
• Une transformation des métiers dans leur contenu, avec un recentrage des cadres sur leur coeur d’activité que sont l’expertise et l’encadrement, et leur souhait d’être accompagnés pour devenir acteurs de cette mutation sociétale.
Cette synthèse intègre les résultats des travaux conduits dans six nouveaux domaines technologiques - l’intelligence artificielle, la cobotique, le bâtiment intelligent, la simulation numérique, la réalité virtuelle / augmentée, la cybersécurité industrielle – et une analyse de l’opinion des cadres en poste sur la transformation numérique qui accompagne la mutation des secteurs de l’industrie et de la construction.
Avec le concours du Programme d’Investissements d’Avenir
Nouvelle France industrielle : 34 plans de reconquêteechangeurba
Le président de la République a présenté les priorités de la politique industrielle de la France en présence d’Arnaud Montebourg, le 12 septembre 2013 à l’Elysée. A cette occasion, 34 plans de reconquête ont été présentés par François Hollande
La Fabrique de l'Industrie "Automatisation, emploi et travail" > le robot tue...polenumerique33
La Fabrique de l'Industrie "Automatisation, emploi et travail" > le robot tue-t-il l'emploi ?
L’impact de l’automatisation de la production sur l’emploi est la résultante de quatre effets :
- une substitution du capital au travail dans l’unité de production, conduisant à moins d’emploi si la production reste à un niveau constant ;
- une augmentation de la production si l’entreprise est devenue plus compétitive et a gagné des parts du marché mondial induisant une augmentation de l’emploi ;
- la création d’emplois qualifiés de conception et de fabrication des robots, logiciels et automates (qui peuvent être sur d’autres territoires) et d’emplois surtout locaux, liés à l’installation, la mise en oeuvre et à la maintenance des robots ;
- l’usage qui est fait du temps libéré et la répartition du supplément de richesse produite (création ou non de nouvelles activités, marchandes ou non).
Ces effets varient beaucoup selon les secteurs et les contextes économiques, ce qui explique l’extrême dispersion des analyses prospectives, qui vont de la certitude que « le robot tue l’emploi » à l’annonce d’une nouvelle prospérité partagée.
Des observations empiriques robustes indiquent cependant une forte corrélation positive entre le taux de robotisation de l’industrie et la croissance de la valeur ajoutée industrielle.
Même si cette croissance est un peu moins riche en emplois (par unité de valeur ajoutée), les pays qui ont conservé une forte valeur ajoutée industrielle comme la Suède ou l’Allemagne sont aussi ceux où l’industrie crée ou maintient le plus d’emplois.
Une Synthèse de La Fabrique de l'Industrie (N°1, dec. 2015) fait le point http://bit.ly/1Rxm1kW
Transformation digitale de l'industrie - CCI Bordeaux - 17 09 2014polenumerique33
Conférence "Transformation digitale de l'industrie" organisée par la CCI de Bordeaux le 17 septembre 2014
Le thème du Club Industrie du 17 septembre dernier sur la "Transformation digitale de l'industrie" est le second volet de manifestations organisées par la CCI de Bordeaux sur l’impact des technologies numériques sur le fonctionnement, l'organisation et l'innovation dans les entreprises industrielles.
Le 1er volet a porté sur "L’Industrie connectée : une (r)évolution en marche" avec la vision de l'usine du futur et la transformation des outils de production et processus de fabrication
Le 2ème volet portait sur l'utilisation des outils numériques au profit de l'adéquation offre/besoin client et l'évolution des business modèles associés.
M. Jean-Pierre GERAULT, Président du Comité Richelieu, a donné son point de vue sur ce que le numérique change pour une PME industrielle. Les trois révolutions qui ont marqué l’industrie, en quoi la révolution numérique actuellement en cours est unique : le pouvoir de la multitude, données numériques de masse, modifications du jeu concurrentiel, adaptabilité permanente des modèles économiques,
M. Frédéric SIMOTTEL, Directeur de la Rédaction de 01 Business
La transformation numérique des PME françaises : vers une industrie de services ?
Quel est le niveau d’adoption par les PME industrielles françaises des technologies numériques ? Etat des lieux du numérique dans les PME industrielles, facteurs d’adoptions des outils numériques ? Obstacles ? Quelles leçons en tirer dans les politiques de soutien aux entreprises industrielles en matière de numérique ?
Mme Céline CHOUSSY-BEDOUET, Directeur Marketing Automobile, Ameublement, Textiles Techniques et Matériaux Composites chez Lectra
Comment le numérique est au cœur de leur business ?
Nouvelles offres et nouvelles approches de la relation clients à l’ère du numérique.
Concept Lectra 3.0. Faire évoluer la technologie ou plutôt le Business Model ? Comment Lectra prend appui sur son avance technologique pour faire évoluer son business model, en relation étroite avec ses clients. Développement d’une offre de services (conseils) en complément des produits technologiques. Quelle est la place des outils numériques dans cette évolution.
M. Michel ROBOAM, Directeur de l'ingénierie de production chez Airbus, a présenté les (R)évolutions industrielles : l’usine du futur vue par Airbus, le rôle de la fabrication additive et de l'impression 3D
L’Usine du Futur chez Airbus repose sur les technologies numériques et les nouvelles méthodes de travail en milieu industriel et leur impact sur qualité du produit et la productivité. Quels changements cet environnement numérique induit-il pour les PME et ETI sous-traitantes?
Etude Apec - La réalité virtuelle et augmentée : tendances métiers dans l'ind...Apec
Jusqu’alors réservée à un usage ludique (jeux vidéo, divertissement…), la réalité virtuelle et/ou augmentée tend aujourd’hui à s’implanter dans l’industrie et la construction. Aussi, il existe des opportunités d’emploi cadre dans le domaine de la réalité virtuelle et/ou augmentée dans ces secteurs. Celles-ci se présentent le plus souvent dans les entreprises des activités informatiques et les cabinets d’ingénierie-R&D, qui recherchent des compétences en conception et développement de logiciel ou en traitement de l’image et environnement 3D. Avec le développement des technologies permettant d’appliquer les principes de la réalité virtuelle et/ou augmentée au domaine industriel et à celui de la construction, les entreprises ciblent des profils variés en fonction du niveau d’expertise de l’entreprise. Ainsi le nombre d’offres d’emploi liées à la réalité virtuelle et/ou augmentée a été multiplié par 1,8 en un an, pour atteindre plus de 800 offres en 2017.
Etude Apec - L'internet des objets - tendances métiers dans l'industrieApec
Le projet DEFI&Co (développer l’expertise future pour l’industrie et la construction), piloté par le CESI et soutenu par le Programme d’Investissements d’Avenir, vise à construire des contenus de formation adaptés aux transformations en cours dans l’industrie et la construction.
Dans le cadre de ce projet et sur une durée de cinq ans (2017-2021), l’Apec va réaliser chaque année une revue des tendances liées à l’usine du futur et au bâtiment du futur ayant un impact potentiel fort en matière d’évolution des compétences et des métiers pour les cadres.
Ce document consacré à l’Internet des objets (IoT) dans l’industrie s’inscrit dans la revue des tendances 2017. D’autres documents sont disponibles sur les thèmes du BIM (building information modeling, maquette numérique dans la construction), de la performance énergétique des bâtiments, de la fabrication additive, du big data dans l’industrie et du PLM (
product lifecycle management, gestion du cycle de vie des produits). Un dernier document est consacré aux compétences
transversales et de savoir-être (soft skills) nécessaires pour travailler avec ces nouvelles technologies.
Usine du futur bâtiment du futur quelles évolutions pour les métiers cadresApec
Les concepts d’usine et de bâtiment du futur reposent sur des évolutions technologiques majeures permises par le numérique. Les conséquences de ces transformations sur l’organisation du travail, les métiers et les compétences sont essentielles à étudier.
C’est le sens de cette première édition d’une revue des tendances marquantes pour l’industrie et le bâtiment ayant un impact potentiel fort pour les métiers cadres. 6 tendances métiers (BIM, performance énergétique, Internet des objets, big data, fabrication additive, PLM) et un zoom transversal sur les soft skills sont proposés. Cette revue de tendances sera éditée chaque année par l’Apec, en lien avec le projet DEFI&Co piloté par le CESI.
Etude Apec - Le PLM - tendances métiers dans l'industrieApec
Le projet DEFI&Co (développer l’expertise future pour l’industrie et la construction), piloté par le CESI et soutenu par le Programme d’Investissements d’Avenir, vise à construire des contenus de formation adaptés aux transformations en cours dans l’industrie et la construction.
Dans le cadre de ce projet et sur une durée de cinq ans (2017-2021), l’Apec va réaliser chaque année une revue des tendances liées à l’usine du futur et au bâtiment du futur ayant un impact potentiel fort en matière d’évolution des compétences et des métiers pour les cadres.
Ce document consacré au PLM (product lifecycle management, gestion du cycle de vie des produits) s’inscrit dans la revue des tendances 2017. D’autres documents sont disponibles sur les thèmes du BIM (building information modeling, maquette numérique dans la construction), de la performance énergétique des bâtiments, de l’Internet des objets (IoT), du big data dans l’industrie et de la fabrication additive. Un dernier
document plus transversal est consacré aux compétences transversales et de savoir-être (soft skills) nécessaires pour travailler avec ces nouvelles technologies.
Cci Innovation "Penser, concevoir et fabriquer autrement" - CCI Bordeaux 03/1...polenumerique33
Journée Cci Innovation "Penser, concevoir et fabriquer autrement" organisée par la CCI Bordeaux le 03/12/2014 en Partenariat avec CCI Aquitaine et Inpi
Programme
Table ronde : "Pourquoi et comment fabriquer AUTREMENT ?"
Atelier : "Capter tous les signaux pour créer de la valeur", avec CAPERLAN (Groupe DECATHLON) et NOXIDOXI
Atelier : "Innover et concevoir différemment", avec IMMERSION , EXPLISEAT et AQUINOV
Atelier : "Repenser l'outil de production pour se différencier", avec AIRBUS et VLM
Atelier : "Créer une expérience unique pour chaque client", avec LECTRA et VINCENT SICET
Atelier : "Développer l'agilité de l'entreprise par les hommes", avec ADAMPACK et CAPERLAN
Plus d'information ici http://bit.ly/16vl48L
Etude Apec - La simulation numérique : tendances métiers dans l'industrieApec
Outil d’aide à la décision en matière de conception industrielle, la simulation numérique bénéficie d’un nouvel élan du fait de l’arrivée sur le marché d’ordinateurs superpuissants qui permettent des calculs plus intensifs et plus rapides. Dans le monde industriel comme dans les ESN ou chez les éditeurs, la simulation numérique mobilise des expertises croisées que ce soit en informatique scientifique et industrielle, en mathématiques appliquées ou en physique. Cette dernière compétence s’avère essentielle pour pouvoir simuler différents types de phénomènes et tester, par exemple, la résistance de certains matériaux face à différentes contraintes (phénomènes d’usure, de force, de pression…). Signe de besoins qui vont en augmentant, les offres d’emploi diffusées par l’Apec sur le champ de la simulation numérique dans l’industrie ont été multipliées par 1,3 entre 2016 et 2017.
Global Industrie 2018 : Programme des conférencesAlain KHEMILI
Au programme : Organisation industrielle et
fabrication additive, La cybersécurité, un enjeu pour tous, De l’émergence aux usages IoT, La place centrale du MES
dans l’Industrie du futur, Le jumeau numérique, Vers le lean digital, Analytics : quelle finalité pour les données ?, Comment bien aborder la robotique collaborative ? ...
Etude Apec/Cesi - Industrie du futur, bâtiment du futur : 12 métiers en émerg...Apec
En 2019, et toujours dans le cadre de sa contribution à DEFI&Co, l’Apec a choisi de constituer un référentiel de douze fiches métiers emblématiques des évolutions des compétences dans l’industrie et le bâtiment. Il s’agit de métiers caractéristiques des évolutions technologiques, réglementaires mais aussi sociétales (nouveaux comportements des utilisateurs).
Digit - Nouvelles technologies industrielles et numeriques industrie 4.0ElearningEditions
Plan :
1. Les nouvelles technologies industrielles
2. L’industrie numérique ou l’industrie 4.0
3. La French Tech à l’ère du numérique
4. Robotique et usines intelligentes
5. Les objets connectés en secteur industriel : l’IoT
6. Les industries connectées
7. Approche géopolitique de l’Industrie 4.0
Vers des compétences adaptées aux besoins d’une économie digitaliséeGroupe Alpha
Le digital prend une place croissante dans l’économie en
modifiant progressivement, et à des degrés divers, les modes
de consommation et les modes de production. Face à une économie fortement transformée par l’automatisation et le numérique, se posent plusieurs enjeux d’importance, en particulier en termes d’effets sur l’emploi. Ainsi, parmi les emplois impactés, certains seront supprimés, certains seront remplacés par d’autres, et certains seront transformés plus ou moins fortement.
Emmener les entreprises vers l’Industrie du Futur (Juin 2017)Alain KHEMILI
L’industrie joue un rôle essentiel dans l’économie française. Elle représente 12,4% du produit intérieur brut et génère 74% des exportations et 80% de la R&D. L’emploi dans l’industrie est plus qualifié que la moyenne et présente un effet
multiplicateur : on estime qu’un emploi industriel génère 3 à 4 emplois hors industrie. L’industrie connaît un rebond depuis 2016 :
elle fait des progrès de productivité supérieurs à la moyenne des autres secteurs et son développement permet d’élever le potentiel de croissance nationale.
Lancé en avril 2015 par le Président de la République, le projet « Industrie du Futur » amplifie cette dynamique.
Il a pour objectif de transformer l’industrie afin qu’elle réponde mieux aux trois défis dont dépend sa compétitivité :
technologique et numérique, énergétique et écologique, stratégique et organisationnel. Le réseau des CCI de France
s’est activement impliqué dans la démarche. En 2016, CCI France a rejoint l’Alliance Industrie du Futur (AIF) chargée de déployer le projet au niveau national. Parallèlement, une Task Force dédiée, alliant CCI régionales et territoriales, a été constituée. Les CCI se sont rapidement appropriées les concepts des briques technologiques et ont développé leurs propres outils (cf. encadré). Cette réactivité de l’offre des CCI permet aujourd’hui aux conseillers d’accompagner efficacement les entreprises dans leur transformation.
Ce début de quinquennat représente une opportunité inédite de confirmer l’ambition du programme Industrie du Futur : il a su mobiliser l’ensemble des acteurs et pourrait accroître significativement la compétitivité de l’industrie française.
A l’heure du déploiement régional du programme, les pouvoirs publics peuvent compter sur les CCI pour en être un relais efficace auprès de toutes les entreprises industrielles.
Rédacteurs : Laure PREVOT et Alain KHEMILI, CCI Innovation
L’usine du futur, flexible et orientée « service » n’est plus un fantasme de futurologue. Elle repose sur la capacité des entreprises à recueillir l’information et à l’analyser.
L’objectif : permettre aux décideurs de déclencher les bonnes actions au bon moment, de peaufiner la maintenance, d’améliorer la qualité de travail des collaborateurs, de fluidifier la supply chain. L’usine du futur constitue un levier de compétitivité essentiel, à condition de réussir la fusion entre cette nouvelle manne d’informations et les activités opérationnelles.
Compte-rendu - " Robots, Internet des objets et Intelligence Artificielle dan...Chaire_Retailing 4.0
Retrouvez le compte-rendu exhaustif du Petit-Déjeuner du Commerce 4.0. du 6 décembre 2017, organisé par la Chaire E.Leclerc / ESCP Europe "Prospective du Commerce dans la Société 4.0."
SUPRATEC citée parmi les 15 experts de l'Industrie 4.0 et de la Performance Industrielle. Dossier complet à retrouver dans le magazine Usine Nouvelle n°3600 - Mars 2019
SUPRATEC : des robots intelligents et mobiles pour l’amélioration des performances.
Née en 1962, SUPRATEC, spécialisée initialement dans le négoce technique, s’est orientée depuis 2014 vers la conception de technologies de pointe pour des applications de préparation, de manipulation, d’assemblage et de contrôle non destructif de pièces principalement mécaniques et de sous-ensembles complexes.
Imaginez que l’opérateur de l’usine du futur travaille avec un robot. En sera-t-il le maître ou l’assistant ? Quel contact physique peut-il avoir avec lui tout en étant en sécurité ? Comment peut-il se synchroniser avec lui ? Comment leur collaboration peut-elle être le reflet d’une complémentarité entre les qualités de l’un et de l’autre ?
C’est à ces questions que ce Doc de La Fabrique propose de répondre à partir d’avancées technologiques appliquées ou en cours d’application dans le domaine de la robotique collaborative. Le Doc met notamment en avant les travaux de Susana Sánchez Restrepo, co-lauréate de l’édition 2019 du concours pour étudiants et jeunes chercheurs organisé par La Fabrique de l’industrie.
Il met en évidence de nouveaux modes d’interaction possibles entre l’humain et le robot collaboratif en distinguant le cas du cobot-outil du cobot-collègue. Il présente aussi les diverses manières dont le robot collaboratif peut apprendre à travailler avec l’opérateur, grâce à l’intelligence artificielle ou à des interfaces de programmation intuitives. Cette collaboration répond à de multiples enjeux : augmenter la productivité, gagner en flexibilité et améliorer l’ergonomie des postes de travail.
Ce Doc de La Fabrique s’adresse à toutes les personnes intéressées par les nouvelles modalités de travail offertes par la robotique collaborative.
Etude Apec - Le bâtiment intelligent : tendances métiers dans la constructionApec
Afin de communiquer et devenir « intelligent », le bâtiment utilise les technologies numériques. Les systèmes techniques du bâtiment intelligent peuvent ainsi émettre,stocker ou recevoir des données grâce aux objets connectés, aux technologies du big data, à l’intelligence artificielle et à la fibre optique. La domotique vient compléter ces systèmes techniques afin d’optimiser le confort des occupants ainsi que la gestion de l’énergie. Les entreprises du bâtiment intelligent recherchent alors des profils avec des expertises variées et ne concernant pas seulement le domaine du bâtiment. En outre, les opportunités d’emploi sont plus souvent portées par les entreprises de services du numérique (ESN) et les sociétés d’ingénierie-R&D spécialisées dans le bâtiment, la domotique, la rénovation énergétique ou l’automatisme. Signe du besoin croissant des entreprises du bâtiment intelligent, les offres d’emploi destinées aux cadres et confiées à l’Apec ont progressé en 2017 jusqu’à atteindre près de 900 offres, soit 1,3 fois plus qu’en 2016.
Etude Apec - Perception du télétravail par les cadres, décembre 2022Apec
Sous l’effet des confinements successifs liés au Covid-19, le télétravail des cadres s’est durablement imposé.
Aujourd’hui, deux tiers des cadres télétravaillent de manière régulière, au moins un jour par semaine.
Si les cadres sont très majoritairement satisfaits de pouvoir télétravailler, de nouveaux questionnements se font jour en matière de qualité de vie au travail. En effet, en dépit de ses nombreux impacts positifs, le télétravail ne répond pas à lui seul aux fortes aspirations des cadres sur ce sujet.
Etude Apec - Reconversion professionnelle des cadres, décembre 2022Apec
Des projets rarement radicaux
Des projets qui répondent à 6 grands moteurs :
- La reconnexion à une passion ;
- La quête de sens ;
- La nécessité de rebondir ;
- Le désir de promotion sociale ;
- La recherche de meilleures conditions de travail ou de vie ;
- L’envie d’un second souffle.
Des projets qui nécessitent un accompagnement spécifique
Etude Apec - Le rôle des managers dans les recrutements, décembre 2022Apec
Les difficultés de recrutement, de cadres comme de non-cadres, ont atteint en 2022 des niveaux d’intensité très élevés. Dans ce contexte, mieux comprendre comment les recrutements s’organisent concrètement dans les entreprises revêt un enjeu important.
À ce titre, le rôle des cadres managers est crucial : ils définissent leurs besoins de recrutement dans leur équipe, rencontrent les candidats et sont au coeur de la décision finale. Comprendre plus finement le rôle des managers dans les processus d’embauche et les interactions avec les RH peut ainsi permettre de définir des leviers afin d’optimiser les processus de recrutement.
Etude Apec- La relation des cadres à leur entreprise, novembre 2022Apec
- Les cadres sont globalement investis et attachés à leur entreprise et se sentent considérés en retour
- Les cadres s’interrogent toutefois sur leur degré d’investissement et aspirent à un meilleur équilibre
- Dans une optique de fidélisation, la relation gagne à être nourrie par des actions fortes en matière d’évolution professionnelle et des pratiques favorisant la qualité de vie au travail
Etude Apec - Bac + 6 et plus : quelles opportunités d'emploi cadre dans les e...Apec
Cette étude repose sur les offres d’emploi cadre publiées sur apec.fr par des entreprises du secteur privé entre le premier semestre 2019 et le premier semestre 2022. L’analyse de la répartition des offres par secteur, par région, par type de contrat, par fonction, par famille de métiers tient compte de celles publiées au 1e semestre 2022 uniquement.
Etude Apec - Les salaires des cadres dans 111 familles de métiers - édition 2...Apec
Le salaire médian des cadres en poste (salaire fixe + part variable) s’établit à 51 k€ : la moitié des cadres perçoit un salaire annuel brut inférieur à ce montant et l’autre moitié un salaire supérieur
Les salaires des cadres varient fortement selon la famille de métiers
Le document propose pour 111 familles de métiers une fiche détaillée sur la rémunération
Etude Apec - Difficultés de recrutement de cadres par région et par fonction,...Apec
La dynamique du marché de l’emploi cadre devrait se poursuivre en 2022
Pour satisfaire leurs besoins en compétences cadres, les entreprises font face à des tensions très élevées
De leur côté, les cadres ont conscience que la dynamique du marché de l’emploi leur est particulièrement favorable et affichent leur confiance
Etude Apec - Pratiques managériales 2022, octobre 2022Apec
Les managers ont commencé à faire évoluer leurs pratiques pour répondre à de nouvelles attentes
Ces transformations peuvent mettre les managers face à des dilemmes et accentuer leur sentiment d’être débordés
Les managers souhaitent le rester et la fonction de manager reste une aspiration pour une majorité des jeunes cadres non-managers
Etude Apec - Démissions précoces de cadres, octobre 2022Apec
La majorité des cadres considèrent qu’une démission précoce peut être pénalisante
Pour autant, près d’un quart des cadres a déjà démissionné de façon précoce
Les cadres avancent deux motifs principaux aux démissions précoces : une opportunité dans une autre entreprise et un hiatus entre promesse employeur et réalité vécue du poste
Alimenter la promesse employeur au-delà de l’embauche : un enjeu clé pour la durabilité des recrutements
Etude Apec - Marché de l'emploi cadre dans l'informatique, septembre 2022Apec
En 2021, le marché de l’emploi cadre a retrouvé sa vitalité, ce qui a particulièrement profité aux cadres informaticiens
Les recrutements de cadres informaticiens sont fortement concentrés en Île-de-France et dans les activités informatiques
Pour 2022, la dynamique de fond devrait se poursuivre, notamment pour les métiers du développement informatique
- Selon les définitions de l’Observatoire national des emplois et métiers de l’économie verte, ce sont aujourd’hui 4,4 millions de personnes qui occupent des métiers dits « verts » ou « verdissants », dont près de 800 000 cadres du privé
- Sous l’effet de la transition écologique, le verdissement des emplois va s’amplifier dans de nombreuses activités et entreprises, notamment pour intégrer des modes de production et de consommation moins énergivores et plus durables
- Le développement de l’économie verte nécessite la maîtrise de compétences pointues dans les métiers « verts » et aussi la montée en compétences liée au verdissement
Etude Apec - Baromètre Apec 3e trimestre 2022.pdfApec
Au 2e trimestre 2022, les offres d’emploi sont restées dynamiques et les difficultés à recruter se sont encore intensifiées
Pour le 3e trimestre 2022, les entreprises tempèrent leurs intentions de recrutement de cadres face à l’incertitude économique
Côté cadres, les projets professionnels ne sont pas affectés à ce stade par les inquiétudes vis-à-vis de la situation économique
Etude Apec - Focus sur la rémunération des jeunes cadres, juin 2022Apec
En 2021, les jeunes cadres ont renoué avec des augmentations fréquentes
Ces augmentations font la part belle à la mobilité interne…
… mais n’ont pas permis de réduire les disparités en matière de salaire chez les jeunes cadres entre femmes et hommes
Dans un contexte de fortes tensions géopolitiques et inflationnistes, les perspectives 2022 pour la rémunération des jeunes cadres restent favorables, mais nourrissent une insatisfaction grandissante
Etude Apec - Baromètre 2022 de la rémunération des cadres, juin 2022Apec
La part des cadres ayant bénéficié d’une augmentation en 2021 retrouve presque le niveau d’avant-crise
Les inégalités salariales entre les femmes et les hommes cadres persistent
Dans un contexte de fortes tensions géopolitiques et inflationnistes, la part des cadres augmentés devrait croître en 2022, ainsi que celle des cadres insatisfaits en matière de salaire
En 2021, 7 000 offres d’emploi cadre ont été publiées sur apec.fr dans le champ de la cybersécurité
La cybersécurité en Bretagne : un écosystème riche et dynamique
Une grande diversité de profils sont recherchés par les entreprises
Ces profils sont difficiles à recruter
Etude Apec - Pratiques de recrutements des cadres 2022, juin 2022Apec
Avec le rebond en 2021 des volumes d’embauches de cadres, les difficultés de recrutement se sont intensifiées
Dans ce contexte de concurrence plus vive, les entreprises déploient des stratégies de sourcing plus proactives
Pour concrétiser leurs recrutements, les entreprises commencent à assouplir leurs critères de sélection et renforcent leur promesse employeur
Etude Apec - Recrutements de cadres en 2022 - prévisions Apec révisées, avril...Apec
Les prévisions de recrutements de cadres pour 2022, bien que légèrement minorées du fait des répercussions liées à la guerre en Ukraine, resteraient bien orientées.
Les prévisions 2022 des recrutements de cadres sont basées sur le déclaratif des 8000 entreprises interrogées dans le « panel » Apec, une enquête annuelle, et révisées par des éléments prenant en compte notamment les premiers impacts liés à la guerre en Ukraine.
Etude Apec - Baromètre Apec du 2e trimestre 2022, avril 2022Apec
Au 1er trimestre 2022, les entreprises ont été plus nombreuses à recruter des cadres malgré des difficultés de production (absences liées au Covid-19, difficultés d’approvisionnent) et de recrutement.
L’incertitude liée à la guerre en Ukraine et ses impacts affecte la confiance des entreprises et entraîne un fléchissement relatif des intentions de recrutement dans les PME et les grandes entreprises.
Côté cadres, le marché jugé plus favorable incite à être davantage à l’écoute des opportunités.
Etude Apec - Attractivité des entreprises et emplois cadres en Guadeloupe, no...Apec
Ce document revient sur les spécificités économiques en Guadeloupe. Il aborde les difficultés et les enjeux du recrutement de cadres sur ce territoire et propose des pistes d'action pour les entreprises.
Etude Apec - Attractivité des entreprises et emplois cadres en Guadeloupe, no...
Etude Apec - La cobotique : tendances métiers dans l'industrie
1. –
Filière technologique émergente s’inscrivant à la fois en continuité et en rupture avec la
robotique traditionnelle, la cobotique désigne l’interaction entre individu et machine
dans le cadre de l’exécution d’une tâche. Levier de performance accrue et génératrice de
valeur humaine augmentée, la cobotique fait l’objet d’un intérêt croissant de la part des
acteurs industriels. Dans le monde de l’industrie comme dans les cabinets d’ingénierie et
R&D, la cobotique mobilise non seulement des compétences propres à la robotique
(paramétrage et programmation de robots, automatisation des lignes de production…)
mais aussi des expertises nouvelles issues de la cognitique, l’ergonomie, la biomécanique
ou encore l’analyse de risques. Et malgré un nombre encore limité d’offres d’emploi
diffusées par l’Apec dans le domaine de la cobotique, celui-ci a été multiplié par 2,1 entre
2016 et 2017.
–LA COBOTIQUE–
TENDANCE MÉTIERS DANS L’INDUSTRIE
Avec le concours
du Programme d’Investissements d’Avenir
2. APEC – TENDANCE MÉTIERS DE L’INDUSTRIE : LA COBOTIQUE2
–LES ENJEUX–
–
UN MARCHÉ EN EXPANSION ET DES
DOMAINES D’APPLICATION DIVERS
–
Technologie en devenir, les applications de la
cobotique se développent dans les secteurs de
l’aéronautique, de l’automobile, du transport naval
ou de l’agroalimentaire.
« Les applications ne s’arrêtent pas à l’industrie, il
y en a dans la grande distribution, dans
l’hôtellerie… On a un marché immense pour la
cobotique. » (Expert).
Si toutes les industries ne sont pas au même niveau
de maturité concernant l’usage de la cobotique, à
terme, celui-ci devrait s’étendre à l’ensemble d’entre
elles. Les usages y sont nombreux, notamment dans
le transport et la manipulation de charges lourdes
par des robots collaboratifs et/ou cobots.
Ainsi, apportant puissance, précision et adaptabilité
à des environnements humains et technologiques
complexes2
, le cobot dépasse certaines limites du
robot industriel classique dont le coût est élevé et
dont la rigidité/le défaut d’adaptation du
mouvement en fonction du contexte, engendrent des
contraintes en matière de sécurité. Si la cobotique est
présentée comme une réponse à la recherche d’une
performance meilleure du secteur industriel3
, des
Au-delà du seul terme générique « cobotique », on retrouve un ensemble de technologies
nouvelles autour des technologies d’assistance physique (TAP)1
. Ainsi, différentes formes de
collaboration homme-robot sont à distinguer aujourd’hui : la robotique collaborative qui
implique une proximité entre l’individu et le robot mais nécessite une gestion par l’homme
(activation, arrêt, intensité d’action…) ; la cobotique qui engage une interaction directe,
continue ou intermittente entre l’individu et l’outil, ce dernier sachant réagir et s’adapter au
comportement humain ; l’assistance au geste, technologie qui, « intégrée » au corps humain
et qualifiée d’exosquelette peut s’adapter à l’individu et soulage au maximum son effort.
enjeux restent à relever afin de lui permettre de
s’intégrer de façon durable dans le quotidien des
entreprises.
Il s’agit d’un marché émergent : en 2015, seulement
5 000 robots collaboratifs ont été commercialisés
dans le monde. En comparaison à d’autres pays
européens plus réactifs quant à l’introduction des
solutions cobotiques dans leurs industries, la France
a pris un certain retard. Les grands pôles industriels
(Safran, Vinci, Airbus, etc.) se tournent aujourd’hui
vers cette innovation de rupture et cherchent à
l’intégrer dans leurs systèmes de production. À long
terme, la cobotique peut intéresser aussi bien un
grand groupe industriel qu’une PME. Mais pour
l’heure, les petites entreprises ont rarement osé
investir dans la cobotique, trop souvent considérée
comme coûteuse et volumineuse. Afin de susciter
l’adhésion des PME françaises à cette vision futuriste
de l’industrie, et pour les inciter à s’équiper en cobots,
les pouvoirs publics ont mis en place des dispositifs
d’accompagnement (RobotStart PME, etc.). De plus,
parmi les acteurs qui commercialisent des systèmes
cobotiques, certains cherchent à concevoir des cobots
qui leur seraient accessibles.
« Par exemple, je connais une petite start-up qui a
pour objectif de développer des cobots à moins de
10 000 euros pour les PME justement. » (Expert).
1. Définition donnée par l’Institut
national de recherche et de sécurité
(INRS).
2. http://www.entreprises.gouv.fr/
files/files/directions_services/
politique-et-enjeux/innovation/
technologies-cles-2020/
technologies-cles-2020.pdf, p. 301.
3. François Pellerin, « Comment
promouvoir la modernisation des
PME ? », Annales des Mines –
Réalités industrielles, novembre
2016, n°4, pp. 61-64.
3. APEC – TENDANCE MÉTIERS DE L’INDUSTRIE : LA COBOTIQUE 3
4. « Robotique collaborative », Guide
pratique de l’Usine du Futur –
Enjeux et panorama des solutions
5. https://questionsdetransformation.
ey.com/dossiers/demain-une-
entreprise-faconnee-par-l-homme-
augmente-_f-33.html ; Adrien
Poinssot, « La cobotique, l’avenir de
la collaboration Hommes –
robots ? », https://www.
journaldunet.com/solutions/
expert/67946/la-cobotique--l-
avenir-de-la-collaboration-hommes-
robots.shtml
–
DES LIMITES LIÉES À SON INTÉGRATION
SÉCURISÉE DANS L’ENTREPRISE
–
Outre les atouts de productivité et de rentabilité à long
terme, les opportunités offertes par la cobotique
concernent également la réduction des troubles
musculo-squelettiques (TMS) et des souffrances
physique et psychique dues au travail répétitif. Ceci
pourrait conduire à une ouverture à de nouveaux
profils (en situation de handicap par exemple) dans les
activités industrielles4
. Par ailleurs, les capteurs dont
sont dotés les cobots permettent de recueillir des
données exploitables par la data science dans le but
d’améliorer la performance et la productivité.
Ainsi, en réduisant la pénibilité de certains postes de
travail et en optimisant la performance, la cobotique
permet de redéployer les savoir-faire des opérateurs sur
des activités à plus forte valeur ajoutée, comme le
contrôle de la qualité de l’exécution de la tâche par le
cobot ou encore l’amélioration éventuelle des process à
mettre en place.
« Quand le cobot a de l’intelligence, cela permet à
l’homme non pas de le remplacer, mais de lui
donner de la performance supplémentaire. Par
exemple sur un poste de soudure, sa valeur ajoutée
est de tenir le fil d’étain. Le système doit être
capable, quand l’homme place le fil d’étain, de venir
souder en même temps. » (Expert).
Concernant l’organisation du travail et des entreprises,
le cobot a un impact direct sur l’organisation de
l’espace productif, ainsi que sur le sens donné au
collectif et à la collaboration. Il est important que son
développement se fasse en complémentarité avec un
opérateur humain, toujours indispensable. Le cobot
doit par conséquent répondre non seulement aux
besoins de la production (comme c’était déjà le cas
dans la robotique traditionnelle), mais aussi à ceux
forts différents du travailleur qui l’utilise.
Les enjeux majeurs de la cobotique actuelle, et ses
limites, se jouent quant à eux au niveau de la sécurité,
de l’amélioration de l’ergonomie de l’interface homme-
machine et de son intégration plus naturelle et facile
dans le milieu du travail.
« Les limites liées à la cobotique sont la dangerosité
de la machine elle-même. Les recherches actuelles
s’efforcent de repousser ces limites et de sécuriser la
machine. » (Expert).
D’une part, l’opérateur doit pouvoir réaliser les tâches en
toute sécurité, sans être exposé aux dangers générés par
ces équipements. D’autre part, la sécurité de ces
technologies nouvelles tient dans la protection des
données qu’elle utilise et qu’elle transmet.
L’année de la 1ère
rencontre entre
l’homme et le robot
sur le site de
General Motors
1961
C’est le nombre
prévu de cobots
vendus à
l’horizon 2020
C’est le chiffre
d’affaires que le
marché des cobots
atteindra d’ici
2021
– Figure 1–
Les chiffres-clés de la cobotique en France et dans le monde5
150 000 2 Mds
Source:Apec,2018
4. APEC – TENDANCE MÉTIERS DE L’INDUSTRIE : LA COBOTIQUE4
–LES OPPORTUNITÉS–
–
UNE RÉPARTITION ÉQUILIBRÉE ENTRE
TROIS RÉGIONS
–
Les offres d’emploi publiées dans le champ de la
cobotique se répartissent principalement entre trois
zones géographiques. L’Île-de-France concentre 20 %
des émetteurs d’offres, suivie de la région Auvergne –
Même si cela reste très faible, le nombre d’offres d’emploi
diffusées par l’Apec dans le domaine de la cobotique a
été multiplié par 2,1 entre 2016 et 2017, passant de 59
à129.(figure 2).Ellesontétépubliéespardesentreprises
recherchant des compétences et/ou proposant des
missions en lien avec cette nouvelle technologie.
–
PRÈS DE QUATRE OFFRES SUR
DIX CONCERNENT LE SECTEUR DE
L’INGÉNIERIE-RD
–
Sur la période 2016-2017, 37 % des offres d’emploi
dans le domaine de la cobotique ont été publiées par
des cabinets d’ingénierie-RD. Ils constituent ainsi les
principaux diffuseurs d’offres, suivis par les entreprises
du secteur industriel qui représentent 20 % des
recruteurs. Sur ce champ technologique, le troisième
– Figure 3–
Principaux émetteurs d’offres en cobotique publiées par l’Apec sur la période 2016-2017
Source:Apec,2018Source:Apec,2018
6. Stratégie régionale d’innovation
pour une spécialisation intelligente,
Pays de la Loire (2014-2020).
– Figure 2–
Nombre d’offres publiées par l’Apec entre 2016 et
2017 en cobotique
Ingénierie-RD Industries
Conseil et gestion
des entreprises
Près de 4
offres sur 10
2 offres
sur 10
Près de 2
offres sur 10
Sociétés d’ingénierie et
d’études techniques,
activités scientifiques de
recherche
Automobile,
aéronautique, spatial,
défense Sièges sociaux
grand pourvoyeur d’offres est constitué de sociétés en
conseil et gestion. Elles représentent 19 % des
émetteurs d’offres (figure 3).
Rhône-Alpes qui en rassemble 19 %. Cette distribution
s’explique par l’implantation dans ces régions
d’importants pôles de compétitivité développant des
activités dans le domaine. Les entreprises des Pays de
la Loire sont également à l’origine de 19 % des offres.
En matière d’innovation stratégique, la région se
mobilise depuis plusieurs années sur un certain
nombre d’axes technologiques dont la filière robotique,
ce qui peut expliquer cette concentration6
.
x 2,1
2016 2017
129
59
5. APEC – TENDANCE MÉTIERS DE L’INDUSTRIE : LA COBOTIQUE 5
–
SEPT OFFRES SUR DIX CONCERNENT LES
PROFILS CONFIRMÉS
–
En 2016, 72 % des offres publiées s’adressaient à des
candidats confirmés (figure 4). Cependant, du fait du
caractère émergent de la cobotique, les entreprises
recherchent une expérience en robotique ou dans les
domaines connexes supposant l’utilisation des mêmes
outils et techniques ainsi qu’une connaissance du
secteur d’activité. L’expérience professionnelle n’est
toutefois pas toujours un acquis indispensable,
certains recruteurs étant au contraire intéressés par
les profils de jeunes ingénieurs généralistes,
récemment diplômés, plus ouverts et adaptables à
leur propre vision et à leur propre usage de la
technologie. Quoi qu’il en soit, la compétence en
cobotique se construit avant tout au contact du
terrain et par la pratique.
Source:Apec,2018
– Figure 4–
Niveaux d’expérience recherchés par les recruteurs en
cobotique en 2016
–LES COMPÉTENCES RECHERCHÉES–
Les offres publiées en 2016-2017 dans le domaine de la
cobotique s’adressent principalement à des profils
d’ingénieurs en robotique, mécanique ou automatisme. Ce
type de compétences est recherché par les sociétés
d’ingénierie-RDcentréessurlaconceptiondeséquipements
robotisés ou encore par des entreprises implantées dans le
secteur de l’industrie et cherchant à intégrer des solutions
robotisées innovantes. Ces postes exigent un diplôme
d’école d’ingénieurs de niveau Bac +5. Les entreprises
recherchentégalementdesprofilsd’ingénieurscommerciaux.
Pour ce type de poste, les recruteurs exigent des
connaissances techniques associées à la capacité de porter
des projets de développement, de monter des partenariats
industriels, de finaliser des offre commerciales.
–
DES COMPÉTENCES EN ROBOTIQUE
TRADITIONNELLE…
–
Savoir automatiser une ligne de production, utiliser
les automates et les logiciels qui permettent leur pro-
grammation, paramétrer un robot… : ces compétences
techniques sont inhérentes à la robotique tradition-
nelle et toujours nécessaires dans la cobotique.
Les industriels portent un intérêt particulier au profil
d’ingénieur intégrateur, déjà primordial dans le cas de
la robotique industrielle. Dans les années à venir, ce
métier verra son champ de compétences s’élargir avec
une attente sur les impératifs propres à la robotique
collaborative.
« Un bon intégrateur est avant tout un bon
ingénieur. Il doit comprendre les besoins
industriels, le système, le paramétrage. La
robotique mobile exige une bonne compréhension
de l’environnement de déplacement, une
connaissance des flux (cadences, types…) de
l’environnement humain et des interfaces
informatiques (superviseur, ERP…) et physiques
(convoyeur, robot, humain…). Sans oublier la
sécurité qui est généralement la première
préoccupation du client. »7 7. « La robotique dans toutes ses
formes », Global Industrie Infos,
décembre 2017, N°1, pp. 24-31.
Débutant
Indifférent
Confirmé
25 %
72 %
3 %
6. APEC – TENDANCE MÉTIERS DE L’INDUSTRIE : LA COBOTIQUE6
INGÉNIEUR EN AUTOMATISME (H/F)
Missions Pour l’un de nos clients du secteur
automobile, nous recherchons un chargé d’affaires
de nouveaux équipements touchant à
l’automatisation et à la cobotique. Votre rôle sera
de supporter des activités de lancement de
nouveaux équipements spéciaux, d’automatisation
et de mise en œuvre de moyens de transfert. Vos
tâches principales seront : la définition du besoin ;
la validation de la faisabilité technique et le support
au choix de la solution ; le suivi des fournisseurs dès
la phase consultation à la phase réception
définitive ; le suivi du démarrage de l’installation ;
le support aux usines après démarrage.
Émetteur de l’offre d’emploi : Cabinet de recrutement (Bourgogne – Franche-Comté).
Profil Diplômé d’une école d’ingénieur vous avez
une connaissance du secteur automobile. Vous
disposez d’une expérience professionnelle dans le
pilotage et le lancement d’équipements et/ou de
machines spéciales. Vous avec une expérience dans
la conduite d’automatisation/robotique et en
manipulation, transfert de pièces et assistance à
l’opérateur par automatisation. Vous avez
idéalement une expérience dans l’intégration de
robots collaboratifs. Bon niveau d’anglais.
INGÉNIEUR COMMERCIAL (H/F)
Missions Nous recherchons un commercial pour
prospecter une clientèle de PMI de tous domaines
industriels (mécanique, logistique, agro…), assurer
la présentation des exosquelettes et des cobots sur
sites, auprès d’ergonomes et de directeurs de
production, finaliser les offres en chiffrant les devis
correspondants, et assurer le suivi des installations
sur les opérateurs. Des formations complémentaires
en ergonomie vous seront également proposées.
Émetteur de l’offre d’emploi : Entreprise spécialisée dans la conception d’exosquelettes (Occitanie).
Profil Vous possédez une expérience commerciale
ou maîtrisez le monde de la cobotique ou du para-
médical. Vous avez d’excellentes capacités
relationnelles et surtout vous êtes intéressés par les
aspects humains de l’organisation du travail.
La maintenance et la programmation des robots sont
ainsi les domaines les plus attendus et, dans ces
circonstances, la recherche des entreprises s’oriente en
priorité vers des profils foncièrement industriels.
« J’ai identifié comme compétence-clé, une grande
connaissance industrielle des techniques de
production, des machines. Ce que je recherche ?
Quelqu’un qui ait vraiment baigné dans l’industrie,
dans la production. Quelqu’un qui ait de l’expérience
dans la robotique ou proche de la robotique.
Idéalement, quelqu’un qui ait travaillé chez un
intégrateur robotique, dans une équipe robotique,
chez un fabricant de robots… » (Recruteur).
Par ailleurs, des éléments de connaissance en
intelligence artificielle mais tournés vers l’usage
particulier de la robotique sont également évoqués.
Source:Apec.frSource:Apec.fr
7. APEC – TENDANCE MÉTIERS DE L’INDUSTRIE : LA COBOTIQUE 7
–
MAIS AUSSI DES COMPÉTENCES
NOUVELLES
–
Il existe toutefois des différences entre la façon de
créer/gérer un robot et la façon de créer/gérer un
cobot. Ainsi, la cobotique exige également des besoins
en compétences nouvelles autour de la maîtrise de
l’outil informatique, de la programmation ou de
l’algorithmie. De même, il est indispensable de
disposer de connaissances relatives à des disciplines
assez éloignées comme l’analyse de risques, la
cognitique (qui consiste dans la compréhension de la
réaction de l’individu), l’ergonomie et la biomécanique
(qui visent à adapter le travail, les outils et
l’environnement à l’individu).
« Notre métier est de faire des produits
ergonomiques, faciles d’utilisation pour l’homme et
faciles de maintenance…. On s’intéresse aussi à la
cognitique : c’est-à-dire l’environnement de
l’homme, pour qu’il ait un système qui fasse un
bruit propre, des couleurs agréables. Une autre
dominante, c’est la biomécanique, même si cela est
très faible pour l’instant. » (Expert et recruteur).
Certaines entreprises vont aller jusqu’à proposer une
formation complémentaire dans ces technologies.
Aussi, des formations aux métiers d’accompagnement
de l’entreprise vers la robotique collaborative devront
être développées pour assurer le passage vers cette
technologie innovante.
–PRINCIPAUX DÉFIS RH–
Le développement accéléré du marché de la
cobotique est à l’origine d’un besoin croissant en
main-d’œuvre compétente, notamment sur le volet
RD concernant la conception même des cobots.
Mais la carence de filières d’enseignement dans le
domaine de la cobotique et une insuffisance
d’adéquation entre la formation proposée en
robotique et les besoins des industriels sont
régulièrement soulignés tant par les experts que par
les dirigeants et les managers RH.
« La formation en robotique, ce n’est pas qu’elle
n’est pas pointue, mais on fait peu de robotique à
l’école. J’ai visité une école d’ingénieurs en
robotique, certains étudiants n’avaient pas encore
touché un robot, alors qu’ils étaient assez avancés
dans leur cursus, cela dans une école spécialisée
en robotique. » (Recruteur).
Par ailleurs, les profils des docteurs, jugés trop
éloignés de la réalité du terrain, restent discriminés
au profit des candidats issus des écoles d’ingénieurs.
« Parmi les meilleures candidatures reçues, il y a
eu celles de plusieurs docteurs. Mais ils semblaient
moins opérationnels, peut-être du fait qu’ils ont
passé leur temps dans des laboratoires de
recherche et n’ont pas d’idée précise de ce qu’est
l’industrie. » (Recruteur).
Dans un domaine émergent, avec un marché restreint,
des formations encore en développement et une
expérience limitée des acteurs concernés, les
candidats qualifiés sont rares.
« Ce sont des métiers sur lesquels on a du mal à
recruter. C’est un marché extrêmement pénurique.
Il y a une explosion de besoins en robotique et en
automatisme du fait que la robotisation a pris du
retard en France. Ça se développe beaucoup et il y
a peu de filières qui forment sur ces métiers-là
donc il y a une rétention du marché. » (Recruteur).
La plupart du temps, le processus de recrutement est
donc long et difficile. Les recruteurs déploient
simultanément différents modes de sourcing : les
jobboards, le démarchage sur les réseaux sociaux
professionnels et les CVthèques pour trouver le
candidat idéal, véritable « mouton à cinq pattes », qui
doit dès lors valoriser de multiples compétences : de
la robotique à la cognitique, en passant par
l’ergonomie et l’analyse de risques.