1. CONCLUSION
Définition:
Une protéine est une molécule composée d’une séquence
d’acides aminés relies par des liaisons peptidiques.
La séquence détermine la structure primaire de la protéine, la configuration de la chaine
peptidique dans l’espace détermine les structures secondaires et tertiaires, l’association
de plusieurs chaines peptidiques détermine la structure quaternaire.
Par convention, une proteine comportant moins de 50 acides amines est appelée
peptide. La taille d’une proteine est extrêmement variable.
Malgré ces structures et fonctions très variables, toutes les protéines ont en commun
une propriété, leur renouvellement permanent
INTRODUCTION
2. INTRODUCTION
Rappel sur les acides amines:
Un acide aminé est dit essentiel lorsqu’il ne peut être synthétisé par
l’organisme ce qui implique qu’il doit être apporté par l’alimentation.
Dans certaines circonstances, un acide amine peut devenir
conditionnellement essentiel en raison par d’un besoin particulierement
eleve ou d’une immaturite des voies enzymatiques de synthese des novo:
exemple chez le nouveau-né.
Parmi les acides amines non essentiels, deux sont considères comme
particulièrement importants:
l’alanine (la néoglucogenèse )
la glutamine (substrat énergétique de l’entérocyte )
INTRODUCTION
INTRODUCTION
3. •Rôle des protéines plasmatiques :
Les protéines plasmatiques sont regroupés en deux grands groupes :
l’albumine et les globulines.
les proteines ont de très nombreuses fonctions : proteines de structure
(collagene...),proteines contractiles (myosine...),
proteines de transport (albumine...), recepteurs, etc.
Le maintien de la pression osmotique grâce aux protéines plasmatiques
Les lipoprotéines ont un rôle de solubilisation en plus de celui de transport.
Les hormones thyroïdiennes sont transportées par la TGB (75-80%).
INTRODUCTION INTRODUCTION
L’haptoglobine sert à éliminer l’Hb extra érythrocytaire.
Protéines du Fer: Transport ( transferrine);Réserve ( ferritine)
Les immunoglobulines (Ig G,M,A,E), les protéines de la coagulation
Les protéines peuvent être utilisées comme marqueurs de certains
états pathologiques: les marqueurs tumoraux (l’AFP augmente dans les cancers
du foie, le CA19-9 dans;le cancer du pancréas, le CA15-3 dans le cancer du
sein…..),
les marqueurs cardiaques(troponine),les proteines de l’inflammation( CRP…)
•Rôle des proteins plasmatiques :
II- METHODES D’EXPLORATIONS
•Le dosage des protéines normales permet de voir s’il s’agit d’une anomalie quantitative.
•Les techniques de séparation et identification des protéines permettent de faire
une analyse quantitative et qualitative.
•On peut aussi doser une protéine seule .
•Il existe plusieurs techniques :
- les plus utilisées sont l’immunoturbidimétrie (on quantifie la lumière transmise
= mesure de l’absorbance) et l’immunonéphélémétrie (on quantifie la lumière diffusée).
- Techniques immunoenzymatique ou immunoluminiscence.
4. 1.DOSAGE DES PROTEINES TOTALES
Réaction de BIURET:
La réaction développe une coloration rose qui en présence du réactif
cuivrique bleu conduit finalement à une coloration violette du milieu
réactionnel dont l'intensité peut être mesurée par spectrophotométrie
d'absorption moléculaire à 540-550 nm. Il existe de nombreux réactifs
mettant à profit le principe réactionnel du biuret, mais le plus utilisé est le
réactif de GORNALL.
Cette réaction peu sensible ne s'adapte pas à la mesure de la concentration
de solutions diluées de protéines (inadaptée au dosage de la protéinurie).
11. PROTEINURIE
Une protéinurie est généralement détectée avant d'être dosée
à moins que les techniques de quantification servent également à la détection,
Ceci évite les nombreuses interférences et le manque de sensibilité de la
bandelette réactive.
VALEURS DE REFERENCE < 0,15 g∕24 heures
12. PROTEINURIE
I- PRELEVEMENT :
La détection s’effectue de préférence sur les urines de 24 heures (une diurèse) car
les variations nycthémérales de la formation de l'urine sont importantes et
dépendent notamment de l'alimentation.
le recueil des urines de 24 h doit être effectué selon la procédure suivante :
-le sujet vide sa vessie à une heure déterminée et l'urine est jetée,
à partir de ce moment, la totalité des urines émises pendant 24 h est
recueillie dans un récipient de contenance suffisante.
Ces urines sont conservées à + 4 °C sans conservateur et sans acidification.
- le dernier recueil se fera le jour suivant à la même heure.
PROTEINURIE
II - METHODES ANALYTIQUES :
A- RECHERCHE :
Actuellement les techniques de détection font essentiellement appel à des
techniques de type bandelettes réactive
Le principe des bandelettes réactives est basé sur le changement de pH due
aux protéines:
L'ajout de protéines à une solution de bleu de tétrabromophénol tamponné
à pH 3,5 fait virer l'indicateur de pH du jaune au bleu
Le principe des bandelettes réactives présente de nombreuses
interférences. (Faux positif et Faux négatif).
PROTEINURIE
B- DOSAGE D'UNE PROTEINURIE :
Il ne présente un intérêt que s'il est réalisé sur des urines de 24 heures.
Les concentrations physiologiques sont comprises entre 50 et 150 mg/24 heures.
Il existe des risques d'interférences dus aux pigments et à certains antibiotiques.
Actuellement les techniques de dosage colorimétriques sont majoritaires (80 %)
et les nouvelles techniques turbidimétriques au chlorure de benzéthonium restent
minoritaires.
PROTEINURIE
B- DOSAGE D'UNE PROTEINURIE :
1-Technique de BRADFORD au bleu de Coomassie
cette méthode reste marginale car elle est difficilement automatisable (le colorant se fixe sur
les matériaux).
2- Technique au rouge de Pyrogallol (70 % des laboratoires) : en présence d'ions molybdates
en milieu acide, les protéines forment avec le rouge de pyrogallol un complexe coloré en bleu
qui absorbe à 600 nm, mais elle ne détecte les protéines qu'à partir de 40 mg/L.
3- Technique au violet de pyrocatéchol (10 % des laboratoires) :
Le principe de la méthode repose sur le déplacement du spectre d’absorption de 450 à 670
nm lorsque les protéines se fixent sur un complexe molybdate-pyrocatéchol en présence
d’oxalate.
4- Technique turbidimétrique au chlorure de benzéthonium (20 % des laboratoires) : l'urine
est préincubée dans une solution alcaline contenant de l'EDTA qui dénature les protéines et
élimine l'interférence des ions magnésium. Après addition de chlorure de benzéthonium, il se
produit une turbidité qui est mesurée à 512 nm.; la limite de détection est de 40 mg/L.
13. PROTEINURIE PROTEINURIE
C- ELECTROPHORESE DES PROTEINES URINAIRES :
Comme pour les protéines sériques, elle utilise une électrophorèse de zone
sur agarose. Différents profils sont observables :
- protéinurie sélective ou l'albumine est majoritaire à plus de 80% avec
une bande de transferrine
- protéinurie non sélective ou le pourcentage des fractions est proche des
valeurs sériques
- protéinurie tubulaire ou l'albumine est en faible proportion la protéinurie
étant constituée majoritairement d' α2 et de β globulines.
-protéinurie de Bence-Jones constituée uniquement de chaînes légères
libres d'immunoglobuline kappa ou lambda.
- On utilise maintenant des électrophorèses en gel d'agarose en tampon SDS
ce qui permet une séparation des protéines selon leur PM (voir figure) et
ainsi la classification en protéinurie glomérulaire, tubulaire ou mixte
PROTEINURIE