2. OBJECTIF DE LA FORMATION PSC 1
• A la fin de la formation, vous devrez être capable d’exécuter correctement les gestes de premiers
secours destinés :
à protéger la victime et les témoins
alerter les secours d’urgence
empêcher l’aggravation de l’état de la victime et préserver son intégrité physique en attendant l’arrivée des
secours.
3. LES CRITÈRES
D’OBTENTION DU PSC 1
Etre présent de la première à la dernière minute
de cours
Participer activement à l’ensemble des parties du
programme
Etre validé à au moins un cas concret
4. PROGRAMME
DE LA
FORMATION
Partie 1 : La protection .
Partie 2 : L’alerte .
Partie 3 : La victime s’étouffe .
Partie 4 : La victime saigne abondamment .
Partie 5 : La victime est inconsciente .
Partie 6 : La victime ne respire pas .
Partie 7 : la victime se plaint d’un malaise .
Partie 8 : La victime se plaint d’un traumatisme.
6. OBJECTIFS
• A la fin de cette partie, vous serez capable :
• de supprimer ou écarter un danger pour assurer votre protection, celle de la victime ou des autres personnes.
• de réaliser un dégagement d’urgence d’une victime exposée à un danger que vous ne pouvez pas supprimer.
• d’identifier les signaux d’alerte aux populations et indiquer les mesures de protection à prendre pour vous et
votre entourage.
10. DÉGAGEMENT
D’URGENCE
1. Il ne s’effectue que si, et seulement si, la victime est en situation de
danger vital, réel, immédiat, et non contrôlable.
2. Le sauveteur doit dégager rapidement la victime loin du danger en
agissant en toute sécurité.
A. Les prises de la victime sont solides.
B. Le dégagement est le plus rapide possible, sans prise de risques de
la part du sauveteur.
12. PROTECTION DES POPULATIONS EN CAS D’ALERTE
• ALERTES EN GENERALES (nuages toxiques, tornades…)
• Il faut immédiatement :
se mettre à l’abri dans un local calfeutré (portes et
fenêtres fermées).
écouter la radio.
ne pas aller chercher les enfants à l’école.
ne pas fumer.
éviter toute flamme ou étincelle.
fermer le gaz.
ne pas téléphoner pour ne pas encombrer le réseau.
• ALERTES PARTICULIERES (rupture de barrage)
• Il faut immédiatement :
se diriger vers les hauteurs
ne pas revenir sur ses pas ;
ne pas prendre les ascenseurs
se rassembler aux points désignés par les autorités.
15. OBJECTIF
• A la fin de cette partie, vous serez capable :
• de transmettre au service d’urgence adapté les informations nécessaires à son intervention après avoir observé
la situation.
18. LE MESSAGE
D’ALERTE
1. Numéro du téléphone
2. Nature du problème
3. Risques éventuels
4. Localisation précise
5. Nombre de victime
6. Etat apparent de la (ou des)
victime(s)
7. Mesures prises / Gestes effectués
8. Répondre aux questions du
SAMU centre 15
21. OBJECTIFS
• A la fin de cette partie, vous serez capable :
d’identifier l’obstruction des voies aériennes totale ou partielle
de réaliser l’enchaînement des techniques qui permettent d’obtenir une désobstruction des voies aériennes
chez l’adulte, l’enfant et le nourrisson en cas d’obstruction totale
d’indiquer la conduite à tenir que vous devez adopter devant une victime qui présente une obstruction
partielle des voies aériennes.
23. L’OBSTRUCTION
TOTALE CHEZ
L’ADULTE ET
L’ENFANT
• La victime :
ne peut plus parler
ne peut pas crier s’il s’agit d’un enfant
aucun son n’est audible
garde la bouche ouverte
ne peut pas tousser
ne peut pas respirer
s’agite =>
Si aucun geste de secours efficace n’est
réalisé, alors alors la victime deviendra
bleue (cyanosée) et perdra connaissance.
• Que faire ?
Laisser la victime dans la position où elle
se trouve
Donner 5 claques vigoureuses dans le dos
Si inefficacité, réaliser 5 compressions
abdominales
Alternez les claques et les compressions
abdominales jusqu’à efficacité du geste
ou de perte de conscience.
La victime deviendra bleue (cyanosée) et
perdra connaissance
24. L’OBSTRUCTION PARTIELLE
• La victime :
• parle et peut répondre à nos questions
• tousse vigoureusement
• respire avec un bruit parfois sur agité
• s’agite
• Que faire ?
• installer la victime dans la position où elle se sent
le mieux
• encourager la victime à tousser afin de rejeter le
corps étranger
• demander un avis médical
• surveiller la victime
25. • CLAQUES DANS LE DOS
• Pour être efficaces les claques dans le dos sont
données : entre les deux omoplates
• avec le plat de la main
• de façon vigoureuse (ou sèche).
• COMPRESSIONS ABDOMINALES
• Pour être efficaces, les claques dans le dos sont
données :
• sont données en position correcte
• dans une direction conforme
• avec une force suffisante.
26. L’OBSTRUCTION TOTALE CHEZ LE
NOURRISSON
• Donner 5 claques dans le dos à califourchon sur l’avant bras, tête
basse en appui sur la cuisse
• Le caler entre les 2 avant-bras et retourner sur l’autre cuisse
• Exercer 5 pressions sur la moitié inférieure de son sternum
• Alterner 5 claques, 5 compressions jusqu’à libération des voies
aériennes ou la perte de connaissance
• Mettre au repos
• Demander un avis médical Surveiller la victime
29. OBJECTIFS
• A la fin de cette partie, vous serez capable
• En presence d une personne qui presente un saignement , de realiser une compression direct de l endroit qui
saigne, en vous protegeant les mains si possible
• De choisir le geste et/ou la position la plus adaptee pour eviter l aggravation d une victim qui saigne du nez ou
qui vomit ou crache du sang.
31. LA
COMPRESSION
LOCALE
Constater l’hémorragie
Arrêter l’hémorragie
immédiatement en
comprimant directement
l’endroit qui saigne –
Allonger la victime en
position horizontale
Faire alerter ou à défaut
alerter soi
même les secours -
Vérifier que l’hémorragie
est arrêtée et parler
régulièrement à sa
victime en attendant
l’arrivée des secours
Ne pas donner à boire
Protéger sa victime du
froid et/ou des
intempéries
32. • Comprimer directement sur la plaie avec la
main si possible protégée Si le sauveteur doit
se libérer, alors :
• poser un tampon relais à l’aide d’un chiffon
propre ou d’un mouchoir plié
• le maintenir avec un lien large assez long
pour faire 2 tours
• Si contact avec le sang de la victime se laver
et se désinfecter les mains, consulter un
service adapté
33. COMPRESSION LOCALE (MANUELLE OU TAMPON
RELAIS)
• COMPRESSION LOCALE (MANUELLE OU TAMPON RELAIS) –
• La compression doit recouvrir la totalité de la plaie.
• La compression doit être suffisante pour arrêter le saignement.
• La compression doit être permanente.
34. CORPS ETRANGER ET NEZ
• SAIGNEMENT AVEC UN CORPS ETRANGER
• Alerter le Samu
• Centre 15
• Appliquer les consignes données en attendant les secours
• SAIGNEMENT DE NEZ
• Assoir la victime tête penchée en avant
• Lui demander de comprimer avec son doigt la narine qui saigne pendant 10 minutes
• Si le sainement persiste ou se reproduit, demander un avis médical.
• Pour tout saignement de nez consécutif à un choc ou à une chute, alerter les secours et surveiller la
victime.
35. VOMIT ET/OU
CRACHE DU
SANG
/AUTRES
HÉMORRAGIES
Vomit et/ou
crache du sang
Alerter immédiatement
un médecin ou la Samu
Centre 15 - Installer la
victime en position assise
ou demi - assise
Conserver les
vomissements ou
crachats dans un
récipient et le présenter
au médecin –
Surveiller la victime
Autres
hémorragies
Allonger la victime
Alerter le Samu
Centre 15
Surveiller la victime
38. OBJECTIFS
A la fin de cette partie, vous serez
capable :
• de maintenir libre les voies
aériennes d’une victime inconsciente
qui respire en attendant l’arrivée des
secours d’urgence.
40. FACE À UNE
PERSONNE
INCONSCIENTE,
QUE FAIRE ?
Réaliser la protection
Rechercher toute détresse évidente qui peut menacer la vie de la
victime à court terme –
Apprécier l’état de conscience - « A l’aide !!! » -
Libération des voies aériennes
Apprécier la respiration
Alerter ou faire alerter
Surveiller
41. LA LIBÉRATION DES VOIES
AÉRIENNES
• La libération des voies aériennes
• Col, cravate, ceinture
• Basculer doucement la tête en arrière et élever le
menton la paume d’une main sur le front pour
appuyer vers le bas et incliner la tête en arrière
• placer 2 ou 3 doigts de l’autre main juste sous la
pointe du menton, en prenant appui sur l’os.
42. LIBERTE DES VOIES AERIENNES
• Pour assurer la liberté des voies aériennes :
• Le menton doit être tiré vers l’avant ;
• La tête doit être basculée prudemment en arrière et maintenue dans cette position.
44. POSITION LATERALE DE SECURITE
• La mise en PLS d’une victime doit respecter les principes suivants :
• Le retournement de la victime sur le côté limite au maximum les mouvements de la colonne cervicale
• Une fois sur le côté, la victime se trouve dans une position la plus latérale possible, tête basculée en arrière
pour éviter la chute de la langue et permettre l’écoulement des liquides vers l’extérieur
• La position est stable
• Toute compression de la poitrine qui peut limiter les mouvements respiratoires est évitée
• La surveillance de la respiration de la victime et l’accès aux voies aériennes sont possibles.
45. CAS PARTICULIERS :
• Le nourrisson et l’enfant :
• La conduite est la même que celle pour l’adulte.
• La femme enceinte :
• Elle sera mise sur le côté gauche.
• Le traumatisé :
• Il sera placé sur le côté atteint. La victime est allongée sur le ventre : On mettra la victime sur le dos puis
en PLS.
• La victime inconsciente présente des convulsions :
• Durant les convulsions, ne pas toucher la victime mais écarter ce qui pourrait la blesser. A la fin des
convulsions, mettre en PLS.
48. OBJECTIFS
• A la fin de cette partie, vous serez capable :
• • mettre en œuvre une réanimation cardio- pulmonaire et, si nécessaire, réaliser en toute sécurité une
défibrillation automatisée externe chez une victime inconsciente qui ne respire pas.
49. LA VICTIME NE RESPIRE PAS
Que voyez – vous ?
Que feriez-vous ?
50. L’ARRÊT CARDIAQUE PROVOQUE L’ARRÊT
RESPIRATOIRE
• Les causes de l’arrêt cardiaque :
• Certaines maladies du cœur comme l’infarctus du myocarde ;
• Anomalie du fonctionnement électrique du cœur.
52. LA CHAÎNE DE
SURVIE
• Devant un arrêt cardiaque
soudain, devant un témoin, la
mise en œuvre immédiate de la
chaîne de survie, grâce à l’action
du 1er témoin et à l’utilisation du
défibrillateur automatisé externe,
fait passer les chances de survie
immédiate de 4 à 40%.
• Chaque minute gagnée dans la
mise en place d’un DAE peut
augmenter de 10% les chances de
survie de la victime.
53. FACE À UNE
PERSONNE
QUI NE
RESPIRE PAS,
QUE FAIRE ?
Réaliser la protection
Apprécier l’état de
conscience
« A l’aide !!! »
Si nécessaire, mettre la
victime sur le dos
Libération des voies
aériennes
Apprécier la respiration
Faire alerter les secours et
réclamer un DAE
Pratiquer une Réanimation
Cardio - Pulmonaire en
associant des compressions
thoraciques et une ventilation
artificielle
Poursuivre la RCP jusqu’ - à la
mise e nœuvre d’un DAE
au relais par les services de
secours
à la reprise d’une respiration
normale par la victime.
54. Cette action est poursuivie jusqu’à l’arrivée
du DAE ou des secours.
Si le sauveteur ne peut pas effectuer des
insufflations : en cas de répulsion, de
vomissements, d’absence de protection
buccale, il réalise des compressions
thoraciques seules et fait alerter.
56. COMPRESSIONS
THORACIQUES
S’assurer que la victime est allongée sur le dos et
sur un plan dur pour comprimer le thorax de la
victime entre le sternum et la colonne vertébrale
Comprimer verticalement, de 4 à 5cm, le sternum
pour rendre efficace les compressions et limiter le
risque de fractures de côtes
Relâcher complètement le thorax entre les
compressions pour permettre au cœur de bien se
remplir
Effectuer des compressions à une fréquence de
100 fois par minute.
59. VENTILATION
ARTIFICIELLE
S’assurer que les voies aériennes de la
victime restent libres, pour permettre le
passage de l’air durant toute la manœuvre
Insuffler sans fuite dans les voies aériennes
de la victime, pour apporter suffisamment
d’air aux poumons de la victime
Insuffler lentement et progressivement
jusqu’à ce que la poitrine de la victime
commence à se soulever.
61. LA DÉFIBRILLATION AUTOMATISÉE
EXTERNE CHEZ L’ADULTE
• Allumer le défibrillateur
• Placer les électrodes
• Connecter les électrodes
• Ecouter les consignes transmises par le DAE
62. LA DÉFIBRILLATION
AUTOMATISÉE EXTERNE
CHEZ L’ENFANT
• Allumer le défibrillateur
• Placer les électrodes « enfant »
• Connecter les électrodes enfant
• Ecouter les consignes transmises par
le DAE
• JAMAIS DE DEFIBRILLATEUR SUR UN
NOURRISSON
63. CAS
PARTICULIERS
La victime présente un timbre autocollant médicamenteux sur la zone de
pose des électrodes
Retirer le timbre et essuyer la zone avant de coller l’électrode Le sauveteur
constate une cicatrice et perçoit un boîtier sous la peau à l’endroit où il doit
poser l’électrode sous la clavicule droite
Coller l’électrode à environ 1cm sous la bosse perçue
La victime est allongée sur une surface en métal
Déplacer la victime vers une surface non métallique ou glisser un tissu sous
elle La victime est allongée sur un sol mouillé
Déplacer la victime pour l’allonger sur une surface sèche
66. OBJECTIFS
A la fin de cette partie,
face à une personne
victime d’un malaise,
vous serez capable :
• • d’identifier les signes qui
imposent un avis médical
immédiat du SAMU –
Centre 15.
68. DÉFINITION
La victime ressent une sensation
pénible traduisant un trouble du
fonctionnement de l’organisme,
sans pouvoir en identifier
obligatoirement l’origine.
Cette sensation, parfois
répétitive, peut être fugace ou
durable et/ou de survenue
brutale ou progressive.
69.
70.
71. CAS
PARTICULIERS
:
Prise habituelle de médicaments ou de sucre
Si la victime le demande, ou sur consigne d’un
médecin préalablement alerté, il faut aider la
personne à prendre ce traitement en respectant les
doses prescrites
De même, si une victime demande spontanément du
sucre, lui en donner, de préférence en morceaux.
74. OBJECTIFS
A la fin de cette partie, vous serez capable :
• d’installer en position d’attente une victime qui présente une
plaie grave
• de réaliser les gestes de secours nécessaires à une personne
qui présente une plaie simple
• d’arroser à l’eau une brûlure venant de se produire avant
d’identifier sa gravité et d’adapter les gestes de secours
• d’éviter toute mobilisation d’une personne victime d’une
atteinte traumatique des os ou des articulations, en attendant les
secours.
76. LES PLAIES
1
Une plaie est une lésion de
la peau, revêtement
protecteur du corps, avec
une atteinte possible des
tissus sous la peau.
2
Les plaies sont généralement
secondaires à un
traumatisme.
3
Elles sont provoquées par :
•une coupure
•une éraflure
•une morsure
•une piqûre
78. LES PLAIES GRAVES
• Plaie du thorax Position ½ assise pour rendre la respiration de
la victime plus facile.
• Plaie à l’abdomen Position à plat dos, ainsi que cuisses et
genoux fléchis pour relâcher les muscles de l’abdomen et
diminuer la douleur.
• Plaie à l’œil Position allongée à plat dos, avec la tête calée, en
recommandant au blessé de fermer les yeux et de ne pas
bouger.
• Ne jamais chercher à retirer un corps étranger oculaire. Cette
position évite une aggravation éventuelle de la lésion de l’œil.
79. • Allonger la victime pour diminuer les
complications et prévenir une défaillance.
Autre type de plaie
• Ne jamais retirer le corps étranger.
• Demander un avis médical.
• Protéger la victime du froid ou de la
chaleur et des intempéries.
• Surveiller la victime.
Plaie avec un corps étranger
80. LES PLAIES
SIMPLES
• Se laver les mains avec de l’eau et du
savon.
• Nettoyer la plaie à l’eau et au savon, ou
avec un antiseptique au besoin avec une
compresse stérile. Protéger avec un
pansement si la plaie risque d’être
souillée.
• Demander à la victime si elle est vaccinée
contre le tétanos, et si oui, depuis quand
?
• SI LA PLAIE DEVIENT ROUGE, CHAUDE, SI
ELLE GONFLE, SI ELLE CONTINUE A FAIRE
MAL ET/OU SI DE LA FIEVRE APPARAIT
DANS LES JOURS QUI SUIVENT ALORS
CONSULTER SANS TARDER UN MEDECIN.
81. LES BRÛLURES
• Une brûlure est une lésion de la peau et/ou des voies aériennes ou des voies digestives provoquées par
la chaleur, les substances chimiques, l’électricité, le frottement, ou dues à des radiations.
83. RECONNAÎTRE LA BRÛLURE GRAVE DE LA BRÛLURE
SIMPLE
Brûlure grave
• Cloque unique ou multiple d’une surface
supérieure à celle de la moitié de la paume de la
main de la victime
• Destruction plus profonde (aspect noirâtre de la
partie brûlée) associée souvent à des cloques et
une rougeur plus ou moins étendue
• Localisations particulières : visage, mains, voisinage
des orifices naturels ou articulations
• Rougeur étendue de la peau chez l’enfant.
• De nature électrique
Brûlure simple
• Rougeur de la peau chez l’adulte
• Cloque d’une surface inférieure à celle de la moitié
de la paume de la main de la victime.
84. CONDUITE À TENIR
Brûlures simples
• la disparition de la douleur
• l’obtention d’un avis médical
• Ne pas percer la cloque et la protéger par un
pansement stérile
• Surveiller la brûlure et demander à la victime si elle
est vaccinée contre le tétanos
• Alerter les secours
• Chez l’enfant et le nourrisson, il faut toujours
prendre l’avis d’un médecin.
Brûlures graves
• obtention d’un avis médical
• Retirer les vêtements de la victime qui n’adhèrent
pas à la peau
• Alerter les secours
• Allonger la victime Surveiller
• Rassurer la victime.
SUPPRIMER LA CAUSE OU SOUSTRAIRE LA VICTIME À LA CAUSE REFROIDIR LE PLUS TÔT POSSIBLE LA SURFACE BRÛLÉE EN LAISSANT COULER DE L’EAU FROIDE
SANS PRESSION SUR LA BRÛLURE JUSQU’À :
85. Brûlures simples
• L’arrosage est immédiat
• sur la surface brûlée
• jusqu’à la disparition de la douleur
Brûlures graves
• L’arrosage est immédiat
• sur la surface brûlée
• jusqu’à l’obtention d’un avis médical
86. CAS PARTICULIERS
• Brûlures par produits chimiques
• projection sur la peau et les vêtements
• => se protéger
• => arroser à grande eau sans faire couler sur les zones saines
• => ôter les vêtements imbibés et les chaussures
• => alerter les secours
• Projection de liquide chimique dans l’œil
• => rincer l’œil abondamment à l’eau le plus tôt possible en veillant à ce que l’eau ne coule pas sur
l’autre œil => alerter
87. • Internes par ingestion
ne pas donner à boire sans avis médical
ne pas faire vomir
garder l’emballage du produit chimique en cause et le produit restant
demander un avis médical et suivre les conseils donnés
• Brûlures électriques
demander un avis médical et suivre les conseils donnés
• Brûlures internes par inhalation
placer la victime en position ½ assise
demander un avis médical et suivre les conseils donnés
88. LES
TRAUMATISMES
DES OS ET DES
ARTICULATIONS
Les atteintes traumatiques des os ou
des articulations sont fréquentes.
Elles peuvent toucher les membres
supérieurs, les membres inférieurs,
la tête, la nuque ou le dos.
Ces atteintes résultent d’un coup,
d’une chute ou d’un faux
mouvement.
90. LE BLESSÉ A FAIT UNE CHUTE, EST
ÉTENDU SUR LE SOL ET SE PLAINT
DU DOS, DE LA NUQUE ET/OU DE
LA TÊTE
• Ne jamais mobiliser la victime
• Conseiller fermement au blessé de
ne pas bouger et surtout pas la
tête
• Faire alerter les secours d’urgence
• Immobiliser la tête dans la
position où elle se trouve avec les
deux mains placées de chaque
côté de celle-ci.
• Surveiller la victime.
• La tête reste immobile
• Le maintien est permanent
91. LA VICTIME
A REÇU UN
COUP SUR
LA TÊTE…
une agitation ou une prostration
des vomissements ; -des maux de tête persistants
une diminution de la force musculaire ou un engourdissement
La victime peut ne pas se souvenir de l’accident.
…et
présente
plusieurs
minutes
après :
lui demander de s’allonger
demander un avis médical en appelant le SAMU – Centre 15
surveiller la victime en lui parlant régulièrement.
Dans ce
cas, il faut :
92. LA VICTIME SE
PLAINT D’UN
TRAUMATISME
DE MEMBRE Interdire toute
mobilisation du
membre atteint
1
Faire alerter les
secours ou
demander un avis
médical
2
Suivre les conseils
donnés par les
secours
3
Surveiller la
victime en lui
parlant
régulièrement
4
Protéger la
victime contre le
froid, la chaleur
et les
intempéries.
5