2. Le microorganisme Staphylococcus aureus appartient à la famille des Micrococcaceae,
et au genre Staphylococcus. Il est l’espèce la plus pathogène de ce genre. Il est
essentiellement commensale, c’est-à-dire qu’il vie en relation avec une autre espèce
(dans ce cas : l’Homme ou les animaux à sang chaux), mais on le retrouve également
dans l’environnement.
C’est un germe pathogène opportuniste, cela signifie qu’il se manifeste chez des
sujets immunodéprimés, c’est-à-dire des sujets qui présente une déficience au niveau
de leur système immunitaire.
Il présente les caractéristiques suivantes :
coque gram + le plus souvent regroupés en amas
Catalase +
Coagulase +
AAF (aéro – anaérobie facultative)
Halotolérant ( concentration en NaCl de 75 g/L)
Non exigeant
Il présente des colonies jaune doré
3. Afin d’identifier un germe de Staphylococcus aureus, il faut réaliser plusieurs examens (
microscopique, macroscopique) et ensemencer des milieux caractéristiques pour une
identification de Staphylococcus aureus.
Faire un frottis à partir
d’une suspension bactérienne 15 seconde d’alcool
Fixation à la flamme ou Rincer à l’eau du robinet
avec 2min d’alcool 30 seconde de safranine
1 min de violet de cristal Rincer à l’eau du robinet et sécher
Rincer à l’eau du robinet Observation objectif x 100 à immersion
1 min de Lugol
Rincer à l’eau du robinet
4. coques colorés de façon homogène en
violette, c’est-à-dire des coques gram +,
regroupés en amas, elles sont rondes
régulières, de petit diamètre ( de 1 à 1,5 µm)
Mettre une goutte d’eau oxygénée sur une lame de verre,
puis prélever une colonie sur un milieu préalablement ensemencé,
Et la déposer dans l’eau oxygéné (H2O2)
On observe un dégagement gazeux, la souche est donc catalase +
Donc la bactérie appartient à la famille des Micrococcaceae.
5. Ce milieu est sélectif des germes halophiles
(NaCl à 75 g/L) et plus particulièrement des germes
appartenant au genre Staphylococcus. Si on observe
des colonies jaune, mannitol +, (observation identique à
la photographie ci contre) alors il y a présomption
de Staphylococcus aureus.
Pour vérifier que les colonies présentes sur la Chapman sont
des Staphylococcus aureus ont réalise le test du fibrinogène
qui consiste à réaliser un témoin négatif (noté -) et un test
à partir des colonies suspectes. S’il y a agglutination avec
le test c’est que la souche possède un récepteur au
fibrinogène, c’est un Staphylococcus aureus.
6. On ensemence du plasma de lapin avec quelques gouttes de suspension réalisée à
partir d’une colonie, puis on incube pendant 4h à 37°C.
Après le temps d’incubation, on peut incliner le tube,
le plasma reste sous forme d’un culot, il n’est donc
plus liquide, cela signifie qu’il à coaguler, donc que
la souche possède la coagulase, elle est donc coagulase +.
7. Infections suppuratives et non suppurative comme
les furoncles, les panaris, les abcès, les impétigos.
Le plus souvent ces infections sont dû à des plaies
infectées par Staphylococcus aureus.
Les infections cutanées de Staphylococcus aureus s'accompagnent donc
d'une production abondante et localisée de pus résultant de la destruction
des cellules phagocytaires et des cellules environnantes.
Remarque : un infection suppurative sous entend qu’il y a
eu une prolifération bactérienne, ainsi qu’une invasion
suivie d’une destruction de la cellule hôte.
panaris
impétigo
abcès
8. Elles sont appelées toxémies staphylococcies : elles regroupent : le syndrome
cutané staphylococcies, le choc toxique staphylococcique et les intoxications
alimentaires.
Elles sont dues à la diffusion de toxines sécrétées par Staphylococcus aureus à
partir d’un foyer infectieux, sauf les intoxications alimentaires qui sont dues à
l’ingestion d’une toxine préformé dans l’aliment contaminé.
Syndrome cutané staphylococcique :
Il s’agit du syndrome de la peau ébouillantée
chez les jeunes enfants, il est provoqué par la
diffusion d’exfoliatives (une toxine). Il est
également appelé syndrome de Ritter. Le foyer
initial peut être ORL ou cutané. Il se
caractérise par : un décollement de la peau, qui
forme un cloque. Le germe de Staphylococcus
n’est pas présent au niveau des bulles.
9. C’est une maladie rare, qui touche particulièrement les adultes, cette maladie
infectieuse est causée par une toxine appelée TSST-1 excrétée par
Staphylococcus aureus. Ce qui le rend pathogène. Ainsi cela crée une toxicité pour
l’hôte. Cette bactérie profite des lésions cutanées ou encore de l’orifice vaginal
pour infecter l’hôte.
Les symptômes sont une fièvre élevée, de 39°C à 40,5°C, une petite tension
artérielle, une éruption cutanée (érythrodermie) comme un coup de soleil et une
desquamation. S'y ajoute une atteinte des organes dits cibles, du tube digestif ou
les reins, avec des vomissements, une diarrhée aqueuse et profuse.
Pour soigner les malades ont peut utiliser des antibiotiques, faire des drains au
niveau de l’infection pour éliminer un maximum de bactérie.
10. L’intoxication alimentaire par les Staphylocoques survient lors de l’ingestion
d’entérotoxine produite par l’espèce aureus ce qui cause principalement des
gastroentérites. On les retrouve dans certains aliments car résiste à des température
de 60°C, pendant 30 minutes.
Leur résistance à la sécheresse et aux rayonnement favorise leurs survie sur
l’épiderme.
Il résiste également à des pressions osmotique élevée et supporte de forte
concentration en sel ce qui leurs permet
de se développer sur les jambons et autres aliments salés.
C’est par l’intermédiaire des mains que
la nourriture est contaminée, ou si il y a rupture
de la chaîne du froid, ce qui permet au bactérie de se développer.
S.aureus sécrète une toxine A thermostable qui abîme les tissus ce qui augmente sa
virulence. Et en profite pour faire coaguler la plasmas des malades avec sa coagulase.
La crème pâtissière, les tartes à la crème et le jambon sont des aliments à haut risque.
Si la toxine est ingérée le corps réagit vite en provoquant des vomissements, des
crampes abdominales et des diarrhées. C’est une réaction immunologique. Mais en
générale le malade se rétablit vite.
La seul solution pour ne pas être malade c’est ne pas rompre la chaîne du froid, se laver
les mains régulièrement. Il faut que les usines agroalimentaire est une hygiène
irréprochable.
11. En 6 h tout au
Moins survient
l’intoxication
Des aliments à teneur protéique
Sont cuits mais les bactérie
Thermorésistantes sont
Pas forcément tuées
La nourriture est contaminée par
une personne dont les mains sont
souillées
Incubation de la nourriture
à température ambiant la
Nourriture contaminée par les
Toxines est ingérée
12. Une infection nosocomiale est par définition une infection contracté dans un
établissement hospitalier, c’est une infection que ne présentait pas le sujet
avant son admission.
Le Staphylococcus aureus est la plus souvent le responsable des infections
nosocomiales, même si elles peuvent être due à d’autre germes pathogène.
A l’heure actuelle elles sont difficilement maîtrisable à cause de la
résistance aux antibiotiques et antifongiques des microorganismes
responsable de celle-ci.
L’environnement du patient joue un rôle important dans la contamination du
patient, les principales sources de contamination sont :
•Transmission des germes présents sur les mains du personnel soignant ou de
la famille
• Transmission des germes pathogènes d’un patient à un autre par
l’intermédiaire d’instrument ou de dispositif servant au diagnostique ou aux
soins.
• Transmission par l’aire ou l’eau, qui véhicule de nombreux microorganisme.
13. Le respect de quelques règles simple peuvent permettre d’éviter la
contamination :
• Respecter une très bonne hygiène corporelle (patient et personnel soignant)
• Lavage des mains et des ongles (personnel soignant et visiteur
principalement)
• Porter des blouses propres (personnel soignant)
• Utiliser des dispositifs à usage unique (personnel soignant)
• Désinfections des surfaces
Fréquence relative des infections nosocomiales