diagnostic sérologique de Salmonella typhi, de salmonella para typhi A,B et C et éventuellement de salmonella typhi –murium et Salmonella enteritidis...
Le compte d'Addis ou HLM consiste à apprécier le débit des hématies et des leucocytes urinaires selon un protocole standardisé, nécessitant la mesure du débit urinaire.
Coloration et examen des frottis sanguinsS/Abdessemed
La coloration des frottis sanguins permet d’identification des leucocytes grâce à leurs caractéristiques propres mises en évidence par un colorant approprié, ainsi que l’observation de la morphologie des érythrocytes et des plaquettes.
diagnostic sérologique de Salmonella typhi, de salmonella para typhi A,B et C et éventuellement de salmonella typhi –murium et Salmonella enteritidis...
Le compte d'Addis ou HLM consiste à apprécier le débit des hématies et des leucocytes urinaires selon un protocole standardisé, nécessitant la mesure du débit urinaire.
Coloration et examen des frottis sanguinsS/Abdessemed
La coloration des frottis sanguins permet d’identification des leucocytes grâce à leurs caractéristiques propres mises en évidence par un colorant approprié, ainsi que l’observation de la morphologie des érythrocytes et des plaquettes.
Test d'EMMEL ou test de falciformation des hématiesS/Abdessemed
La drépanocytose est caractérisée par la forme en faucille que prennent les globules rouges lorsqu’ils sont désoxygénés. l’hémoglobine S se polymérise alors sous forme de cristaux insolubles allongés qui déforment les hématies...
C’est une réaction d’agglutination permettant de mettre en évidence des Anti corps anti brucellique dans le sérum de sujet en présence de l’antigène brucellique qui est obtenu à partir de cultures smooth Brucella abortus inactivées par la chaleur et le phénol.
La résistance globulaire montre le comportement des globules rouges dans différentes solutions hypotoniques, avec ou sans incubations à 37°C pendant 24 h....
Techniques de concentration en parasitologieS/Abdessemed
les nombreux et parfois volumineux débris alimentaires, la masse des cadavres bactériens, tout cela encombra la dilution et gène l'observation microscopique. En éliminant ces éléments inutiles, en éclaircit les préparation et simultanément on augmente la concentration des parasites..
Ainsi, privés des particules sans intérêt parasitaire, les œufs et larves de vers, de même que les kystes de protozoaires éventuellement contenus dans une masse fécale volumineuse se concentrent dans un faible volume et sont immédiatement décelables
Les milieux de culture en BactériologieS/Abdessemed
Parmi les milieux de culture, on distingue : Les milieux d'isolement qui sont le plus souvent solides et de composition simples pour permettre le développement de plusieurs espèces bactériennes. Les milieux sélectifs qui favorisent artificiellement la croissance d'une espèce au détriment des autres.
La chimie des urines puis du sang et des humeurs a été pendant longtemps la seule discipline de la « biologie médicale ». L'hématologie, la microbiologie, l'immunologie se sont ensuite fortement développées et se regroupent souvent
maintenant au côté de la biochimie, dans le cadre moderne de la biologie moléculaire.
La biochimie clinique associe la chimie physiologique, la chimie séméiologique et la biologie moléculaire.
La cellule de Nageotte est un hématimètre qui permet de compter le nombre de cellules en suspension dans une solution.
Classiquement, elle est utilisée en cytologie urinaire ou pour l'examen du liquide céphalo-rachidien.
Prélèvement sanguin au moyen d’un système clos et stérile. Il s’effectue, en principe, de préférence sans garrot, ou si indispensable avec un garrot désserré, et en choisissant un site de ponction éloigné de toute perfusion.
Pour prélèvement sanguin
la recherche de l'agent pathogène responsable, dans les liquides ou les tissu du malade ; constitue le diagnostic direct
la recherche de la réponse immunitaire spécifique de l'organisme à l'agent pathogène ; c'est le diagnostic indirect
La réaction immunitaire développée par l'hôte peut être révélée, en recherchant et en titrant des anticorps spécifiques apparus dans les humeurs, en particulier le sérum sérodiagnostic
L’ examen du sédiment urinaire, particulièrement important pour mettre en évidence la présence de cristaux et d’éléments cellulaires (hématies, leucocytes, L’ examen du sédiment urinaire, particulièrement important pour mettre en évidence la présence de cristaux et d’éléments cellulaires (hématies, leucocytes, cellules épithéliales, cylindres, bactéries, levures,..) devrait être réalisé sur chaque analyse d’urine, même si aucune anomalie n’est détectée à la bandelette urinaire.
En effet, un certain nombre de prélèvements d’urine sans anomalie à la bandelette peuvent avoir un culot anormal (pyurie, bactériurie, etc).
cylindres, bactéries, levures,..) devrait être réalisé sur chaque analyse d’urine, même si aucune anomalie n’est détectée à la bandelette urinaire.
En effet, un certain nombre de prélèvements d’urine sans anomalie à la bandelette peuvent avoir un culot anormal (pyurie, bactériurie, etc).
But :
Déterminer le nombre de plaquettes présent dans un volume de sang, soit le nombre de plaquettes dans un litre de sang.
Principe :
Le sang est dilué dans un liquide permettant la lyse des hématies et évitant l’agrégation des plaquettes entres elles, et la numération est ensuite effectuée au microscope optique ou à contraste de phase.
Le diagnostic biologique du paludisme par microscopie - Conférence du 6e édition du Cours international « Atelier Paludisme » - MENARD Didier - Madagascar - dmenard@pasteur.mg
La numération des réticulocytes permet d’apprécier l’activité érythropoiétique de la moelle
Le réticulocyte est un globule rouge sans noyau caractérisé par la présence d’une substance granulo-filamenteuse dans le cytoplasme ( restes d’acide ribonucléique)...
Test d'EMMEL ou test de falciformation des hématiesS/Abdessemed
La drépanocytose est caractérisée par la forme en faucille que prennent les globules rouges lorsqu’ils sont désoxygénés. l’hémoglobine S se polymérise alors sous forme de cristaux insolubles allongés qui déforment les hématies...
C’est une réaction d’agglutination permettant de mettre en évidence des Anti corps anti brucellique dans le sérum de sujet en présence de l’antigène brucellique qui est obtenu à partir de cultures smooth Brucella abortus inactivées par la chaleur et le phénol.
La résistance globulaire montre le comportement des globules rouges dans différentes solutions hypotoniques, avec ou sans incubations à 37°C pendant 24 h....
Techniques de concentration en parasitologieS/Abdessemed
les nombreux et parfois volumineux débris alimentaires, la masse des cadavres bactériens, tout cela encombra la dilution et gène l'observation microscopique. En éliminant ces éléments inutiles, en éclaircit les préparation et simultanément on augmente la concentration des parasites..
Ainsi, privés des particules sans intérêt parasitaire, les œufs et larves de vers, de même que les kystes de protozoaires éventuellement contenus dans une masse fécale volumineuse se concentrent dans un faible volume et sont immédiatement décelables
Les milieux de culture en BactériologieS/Abdessemed
Parmi les milieux de culture, on distingue : Les milieux d'isolement qui sont le plus souvent solides et de composition simples pour permettre le développement de plusieurs espèces bactériennes. Les milieux sélectifs qui favorisent artificiellement la croissance d'une espèce au détriment des autres.
La chimie des urines puis du sang et des humeurs a été pendant longtemps la seule discipline de la « biologie médicale ». L'hématologie, la microbiologie, l'immunologie se sont ensuite fortement développées et se regroupent souvent
maintenant au côté de la biochimie, dans le cadre moderne de la biologie moléculaire.
La biochimie clinique associe la chimie physiologique, la chimie séméiologique et la biologie moléculaire.
La cellule de Nageotte est un hématimètre qui permet de compter le nombre de cellules en suspension dans une solution.
Classiquement, elle est utilisée en cytologie urinaire ou pour l'examen du liquide céphalo-rachidien.
Prélèvement sanguin au moyen d’un système clos et stérile. Il s’effectue, en principe, de préférence sans garrot, ou si indispensable avec un garrot désserré, et en choisissant un site de ponction éloigné de toute perfusion.
Pour prélèvement sanguin
la recherche de l'agent pathogène responsable, dans les liquides ou les tissu du malade ; constitue le diagnostic direct
la recherche de la réponse immunitaire spécifique de l'organisme à l'agent pathogène ; c'est le diagnostic indirect
La réaction immunitaire développée par l'hôte peut être révélée, en recherchant et en titrant des anticorps spécifiques apparus dans les humeurs, en particulier le sérum sérodiagnostic
L’ examen du sédiment urinaire, particulièrement important pour mettre en évidence la présence de cristaux et d’éléments cellulaires (hématies, leucocytes, L’ examen du sédiment urinaire, particulièrement important pour mettre en évidence la présence de cristaux et d’éléments cellulaires (hématies, leucocytes, cellules épithéliales, cylindres, bactéries, levures,..) devrait être réalisé sur chaque analyse d’urine, même si aucune anomalie n’est détectée à la bandelette urinaire.
En effet, un certain nombre de prélèvements d’urine sans anomalie à la bandelette peuvent avoir un culot anormal (pyurie, bactériurie, etc).
cylindres, bactéries, levures,..) devrait être réalisé sur chaque analyse d’urine, même si aucune anomalie n’est détectée à la bandelette urinaire.
En effet, un certain nombre de prélèvements d’urine sans anomalie à la bandelette peuvent avoir un culot anormal (pyurie, bactériurie, etc).
But :
Déterminer le nombre de plaquettes présent dans un volume de sang, soit le nombre de plaquettes dans un litre de sang.
Principe :
Le sang est dilué dans un liquide permettant la lyse des hématies et évitant l’agrégation des plaquettes entres elles, et la numération est ensuite effectuée au microscope optique ou à contraste de phase.
Le diagnostic biologique du paludisme par microscopie - Conférence du 6e édition du Cours international « Atelier Paludisme » - MENARD Didier - Madagascar - dmenard@pasteur.mg
La numération des réticulocytes permet d’apprécier l’activité érythropoiétique de la moelle
Le réticulocyte est un globule rouge sans noyau caractérisé par la présence d’une substance granulo-filamenteuse dans le cytoplasme ( restes d’acide ribonucléique)...
Le dosage des triglycérides est utile pour évaluer le risque athérothrombotique, mais aussi, en cas de forte augmentation, le risque de pancréatite aiguë...
La toxoplasmose est l'une des affections parasitaires les plus fréquentes. Si elle est généralement bénigne, sa survenue pendant la grossesse peut être grave en raison du risque de lésions du système nerveux central du fœtus.
Le fibrinogène, aussi appelé facteur I, est une glycoprotéine synthétisée par le foie. Elle se transforme sous l’influence de la thrombine pour former le thrombus, stade final de la coagulation...
Dosage spécifique des facteurs de la voie de formation de la prothrombinase e...S/Abdessemed
Il s’agit des facteurs XΙІ, XΙ, ІX, VIII c
Principe :
Il est basé sur la mesure du TCK d’un plasma à tester en présence d’un substrat qui apporte tous les facteurs sauf celui à doser
But: C’est d’affirmer une grossesse.
Principe: ce test est fondé sur la détection dans les urines de la femme d’hormones chorionique gonadotrophique (HCG)...
A partir des résultats de la mesure de l’hématocrite, du dosage de l’hémoglobine et la numération des globules rouges, il est possible de calculer les indices ou constantes érythrocytaires...
La coloration au bleu de prusse (coloration de perls).pptxS/Abdessemed
La coloration au bleu de prusse permet de mettre en évidence le fer non hémoglobinique présent dans cellules érythrocytaires sur le frottis de sang (sidérocytes) ou de moelle osseuse (sidéroblastes) afin d’évaluer les réserves médullaires en fer. Azrdfcx,p,az
Cette coloration est utile pour distinguer une carence vraie (réserves diminuées) d’un blocage de la synthèse de l’hémoglobine ou il y a hypochromie des globules rouges, mais des réserves de fer normales ou augmentées
les principales ordonnances en mycologieetparasitologie-131017142914-phpapp01...S/Abdessemed
L'objectif est de permettre à l'étudiant en médecine et au médecin généraliste de disposer des principales informations nécessaires au traitement des parasitoses et des mycoses les plus fréquentes...
La parasitologie médicale comporte des approches différentes mais complémentaires : - les parasites et champignons microscopiques en tant qu’agents pathogènes avec leurs morphologies et leurs biologies propres.
- le parasitisme forme particulière et dépendante entre deux organismes vivant en relation étroite.
- la maladie parasitaire ou mycosique et son environnement, résultats pathologiques du contact précédent entre le parasite ou champignon et son hôte. Cette relation entre l’hôte et son parasite se situe dans un environnement influant intervenant dans l’épidémiologie et la lutte contre les grandes endémies parasitaires exotiques.
Le microscope est un instrument de précision qui possède divers sous-systèmes :
optiques (lentilles, filtres, prismes, condenseurs),
mécaniques, pour contrôler la position de l’échantillon dans l’espace selon des coordonnées tridimensionnelles (X, Y, Z),
électriques (transformateur et source lumineuse),
et électroniques (appareil photo, enregistreur vidéo, etc.), qui interagissent pour agrandir et contrôler l’image d’objets non décelables à l’œil nu.
La microbiologie, de ses origines aux maladies emergentesS/Abdessemed
Tout le monde sait ce que sont les microbes, des micro-organismes vivants de trop petite taille pour être vus à l’oeil nu et qui nécessitent
d’être examinés au microscope : virus, bactéries, algues, champignons
et protozoaires. Chacun a appris à ses dépens que les microbes étaient sources de maladies. L’arrivée des nouvelles épidémies (fièvres hémorragiques dans les années 1970, Sida dans les années 1980, hépatite C dans les années 1990, SRAS et grippe aviaire dans les années 2000)
n’a fait que conforter l’homme de la rue dans cette idée. Ces dernières années, des alertes au bioterrorisme, plus ou moins fondées mais largement relayées par les médias, ont dramatiquement contribué à accentuerla peur des microbes.
Mais peu de gens savent que de très nombreux microbes jouent un rôle bénéfique important dans la nature, chez les êtres vivants et jusque dans notre vie quotidienne. Les micro-organismes existaient dès les premiers temps de l’histoire de notre planète, au cours desquels ils ont contribué à la formation de divers milieux. Ils sont des acteurs essentiels de notre environnement et des éléments indispensables à la vie. Ils se trouvent à l’origine de toutes les chaînes alimentaires. Les microorganismes furent aussi, et sont encore, responsables de nombreuses maladies humaines, animales ou végétales, dont le poids social et économique fut parfois, ou est encore, considérable.
Les examens biologiques qui permettent de faire le diagnostic de l’infection ...S/Abdessemed
4 grandes situations diagnostiques
Pendant la phase chronique asymptomatique ou au stade SIDA, en dehors d’une date de contamination connue
Au moment de l’exposition(accident d’exposition professionnel ou sexuel)
Au moment de la primo-infection
Nouveau-né de mére VIH +
Diagnostic direct : L'infection par le VIH peut être mise en évidence par :
la recherche du virus lui-même ou encore de certains gènes viraux.
Antigénémie p24
Génome viral(ARN plasmatique, ADN proviral)
Diagnostic indirect : La sérologie du VIH permet de rechercher dans le sang la présence d’anticorps anti-HIV-1 et anti-HIV-2, signe de l’infection. Ces anticorps sont présents dans le sérum en cas de primo-infection à partir du 22e jour après la contamination et sont mis en évidence par une panoplie de tests
Le dosage de l’hémoglobine glyquée (hb a1c)S/Abdessemed
L’hémoglobine glyquée ou glycosylée (que l’on note parfois HbA1c) est une forme particulière d’hémoglobine, le pigment présent dans les globules rouges qui permet de transporter l’oxygène dans le sang. Ainsi, l’hémoglobine glyquée est une hémoglobine sur laquelle s’est fixée une molécule de glucose. Il existe un lien proportionnel entre le taux d’HbA1c et le taux de glucose sanguin. Plus le pourcentage d’hémoglobine glyquée dans le sang est élevé, plus la glycémie (taux de glucose dans le sang) moyenne est élevée.
Le dosage de l’hémoglobine glyquée est donc utilisé pour le suivi des personnes diabétiques, en complément du dosage de la glycémie. La glycémie reflète le taux de sucre instantané dans le sang, alors que le taux d’hémoglobine glyquée reflète l’équilibre global du diabète, c’est-à-dire son degré de contrôle. Si l’HbA1c est trop élevée, c’est le signe que le diabète est mal contrôlé et qu’il faut ajuster les traitements.
Les principales techniques sont les réactions de précipitation, les réactions d'agglutination et les réactions de neutralisation.
La plupart de ces techniques utilisent les propriétés des anticorps monoclonaux.
Leur affinité et leur spécificité de liaison à leur cible fait d'eux des outils incontournables de détection.
Ils permettent de déterminer la présence d'un épitope particulier dans un échantillon, permettant ainsi dans les techniques comme le western blot ou l'ELISA de détecter des protéines, ou des modifications particulières de protéine (phosphorylation, acétylation, etc.).
La bactériologie médicale est une branche de la Biologie médicale qui consiste en l'analyse de divers liquides biologiques (parfois de tissus) dans le but d'isoler et/ou de caractériser une ou des bactéries pouvant être responsables de la pathologie suspectée à l'aide de techniques directes ou indirectes.
Le mot incubateur vient du latin incubare qui signifie couver. L’incubateur est une enceinte dont l’atmosphère, la température et l’humidité sont contrôlées afin de maintenir des organismes vivants dans un environnement adapté à leur développement. Parmi ses applications les plus courantes figurent l’incubation de cultures bactériennes, virales, microbiologiques en général et cellulaires, la détermination de la demande biochimique en oxygène (DBO) et le stockage de produits biologiques. Il existe divers modèles de complexité différente.
Certains ne contrôlent que la température tandis que d’autres contrôlent également la composition de l’atmosphère de l’enceinte. Il en existe aussi qui peuvent travailler à des températures plus basses que la température ambiante grâce à des systèmes de réfrigération. Selon les modèles et les spécifications de ces appareils, les températures de travail vont de −10 °C à 75 °C ou un peu plus. Certains incubateurs ont un systèmed’injection de CO2 pour obtenir des conditions favorables au développement de diverses espèces de micro-organismes et de cultures cellulaires
Le mot distillateur vient du latin distillare, qui signifie vaporiser des liquides sous l’effet de la chaleur.
Le distillateur utilisé au laboratoire, aussi appelé appareil de production d’eau distillée, purifie l’eau courante par un processus de vaporisation et de refroidissement contrôlés. Il transforme l’eau liquide en vapeur en lui appliquant de l’énergie thermique par chauffage.
Lors de la vaporisation, les molécules d’eau se séparent des autres molécules diluées ou mélangées dans la phase liquide La vapeur d’eau est recueillie et passe dans un condenseur, où elle est refroidie et retourne à l’état liquide. L’eau condensée est ensuite recueillie et stockée dans un réservoir séparé. L’eau distillée présente des caractéristiques de pureté supérieures à celles de l’eau courante ; elle est pratiquement exempte de substances contaminantes.
Le bain-marie est un appareil utilisé au laboratoire lors de l’exécution de tests d’agglutination et d’inactivation, de tests sérologiques, biomédicaux et pharmaceutiques et même pour des procédures d’incubation en milieu industriel.
Ils utilisent en général de l’eau, mais certains fonctionnent avec de l’huile.
La gamme de températures de fonctionnement se situe en général entre la température ambiante et 60 °C.
On peut sélectionner une température de 100 °C en utilisant un couvercle spécial. La capacité d’une cuve de bain-marie va de 2 à 30 litres.
Anton VAN LEEUWENHOEK (1632-1723), drapier hollandais et grand amateur de loupes et instruments
d'optique, découvre et décrit entre 1674 et 1687 le monde microbien (« les
animalcules »). Mais celui-ci n'est véritablement reconnu qu'à partir du milieu du XIXe siècle à la
suite des travaux de Louis PASTEUR et de ses élèves.
En 1866, HAECKEL crée le terme de protistes pour désigner, entre le monde animal et le monde
végétal, les êtres unicellulaires et les êtres pluricellulaires sans tissus différenciés. Les protistes
sont classés en deux catégories :
• Les protistes supérieurs ou eucaryotes qui possèdent un noyau entouré d’une membrane, des
chromosomes, un appareil de mitose et une structure cellulaire complexe (mitochondries notamment).
• Les protistes inférieurs ou procaryotes qui ont un chromosome unique sans membrane nucléaire
et sans appareil de mitose, et une structure cellulaire élémentaire (pas de mitochondries).
Les bactéries font partie des protistes procaryotes.
Les Examens de laboratoire (valeurs normales et variations pathologique)S/Abdessemed
Les résultats de laboratoire montrent qu’il existe plusieurs catégories d’examen en fonction des liquides et tissus examinés et des éléments qui y sont présents de manière normale ou pathologique. Ainsi ces résultats font état d’analyses pratiqués sur des échantillons de sang total : hématologie, d’une fraction du sang : le sérum avec la biochimie sérique,
d’urines : avec la cytologie urinaire et la microbiologie urinaire.
Enfin ces résultats font apparaître un antibiogramme associé à l’examen cytobactériologique des urines car pratiqué chaque fois qu’une bactérie pathogène est identifiée dans un prélèvement ; Il est pratiqué dans le cadre du
diagnostic et du suivi d’une infection.
- Hématologie : Science qui traite de la physiologie et de la pathologie des tissus
hématopoïétiques (moëlle osseuse, rate, ganglions lymphatiques impliqués dans la formation des éléments figurés du sang) et du sang
- Biochimie sérique : science qui traite de la constitution chimique et des réactions chimiques du sérum( partie du sang dont sont exclus les éléments figurés et le fibrinogène), le sérum est composé d’un liquide comportant des éléments azotés : créatinine, urée, albumines,
globulines, acides aminés) lipidiques cholestérol, acides gras, glucidiques : glucose
notamment, minéraux(chlore, potassium, sodium, magnésium, calcium, phosphore, fer, iode,
des enzymes, des hormones et divers métabolites.
S ’approprier le vocabulaire spécifique et commun aux professions paramédicales,
Utiliser le vocabulaire spécifique pour affirmer son professionnalisme,
Parler un langage commun, compréhensible de toute l ’équipe de soins (transmissions…)
La centrifugation est une technique qui utilise la force centrifuge pour séparer les différents composants d’un fluide.
Au laboratoire médical, elle est principalement utilisée pour séparer le plasma ou le sérum à partir de prélèvements sanguins ou pour obtenir un sédiment urinaire. Pendant la centrifugation, les composants du sang ou des urines les plus lourds sont entraînés au fond du tube, accélérant une sédimentation naturelle.
Ils sont ainsi séparés du surnageant, du plasma s’il s’agit de sang anticoagulé ou du sérum si le sang a coagulé naturellement.
L'albumine est la protéine principale du sang. Elle est synthétisée par le foie et permet par son pouvoir oncotique de retenir l’eau dans le secteur intravasculaire.
Elle sert également au transport de nombreuses substances dans le sang : hormones thyroïdiennes, calcium et médicaments.
La formule leucocytaire est toujours associée à la numération globulaire, elle permet de déterminer le pourcentage de chaque catégorie de leucocytes (ramené en valeur absolue) : polynucléaires, polynucléaires.
Il est également possible de détecter d'éventuelles cellules normalement absentes du sang circulant (cellules provenant de la moelle osseuse)
L’hCG est une glycoprotéine à deux chaînes protéiques :
α, commune également à la TSH, LH, FSH,
et β, responsable de la spécificité de l’activité biologique.
L’hCG est normalement présente chez la femme dans le sang et les urines uniquement lors de la grossesse.
2. Abdsalah
1. PRINCIPE
• On recherche la présence d’anticorps anti-
streptolysine (ASLO) dans le sérum du
patient suspecté d’infection
streptococcique. Dans ce but, on utilise
comme antigène la streptolysine protéine
produite par les streptocoques b-
hémolytiques (groupe A, C ou G) et capable
de se fixer au cholestérol membranaire
des cellules cibles (hématies, leucocytes…)
pour former des pores.
3. Abdsalah
Dans un 1er temps, on met en présence :
o Des quantités connues et croissantes de
SLO réparties dans les cupules d’une
barrette
o Un volume constant du sérum à titrer.
4. Abdsalah
• Pendant l’incubation, si le sérum contient
des Ac anti-SLO (ASLO), ils se fixent
grâce à leurs paratopes sur les épitopes
spécifiques de la streptolysine et
neutralisent son activité : on parle de
réaction de neutralisation de l’activité.
Si le sérum ne contient pas d’Ac anti-
SLO, la streptolysine n’est pas
neutralisée.
5. Abdsalah
• Dans un second temps, pour révéler la
réaction, on ajoute des globules rouges
de lapin (cibles de la SLO). Après
incubation :
• S’il y a hémolyse : la SLO est active, elle
n’a donc pas été neutralisée. Le sérum ne
contient pas d’ASLO.
• S’il n’y a pas d’hémolyse : la SLO a été
neutralisée par les ASLO présents dans
le sérum.
9. Abdsalah
• Le sérum contrôle positif est testé en même
temps que les sérums des patients et à
l’ouverture de chaque nouveau coffret. Il
permet un contrôle de qualité indispensable
pour la validation des résultats des patients :
• Contrôle de la qualité des GR de lapin et
réactifs du coffret
• Contrôle de la qualité d’exécution des
réactions.
10. Abdsalah
o Réactifs
Ils se conservent entre +2°C et +8°C, mais
doivent être ramenés à température ambiante
avant utilisation.
• Streptolysine O
• Réducteur
• Sérum de contrôle positif
• Tampon phosphate-Nacl PH 6,6
• Globules rouges de lapin
11. Abdsalah
– Matériel nécessaire
• Support de barrette
• Couvercles de microplaques adaptés aux
supports
• Pipettes automatiques et cônes
correspondants
• Portoir et tubes à hémolyse à usage unique
• Etuve ou bain thermostaté à 37°C.
12. Abdsalah
3. REALISATION PRATIQUE
• Diluer les sérums à tester au 1/100 dans le
mélange tampon-réducteur : 10µL de sérum+
990 µL de réactif
• Prévoir le nombre de barrettes nécessaires
et les placer sur un support
• Pour chaque sérum, répartir 75 µL de dilution
dans chacun des 8 puits d’une barrette à
partir du repère rouge ASL
• Agiter le support 1 min, par tapotement
latéral, pour dissoudre la streptolysine
13. Abdsalah
• Incuber 15 min à température ambiante (18-
25°C)
• Distribuer 75 µL de suspension à 2% de GRL
dans chaque puits des différentes barrettes
• Agiter doucement le support pour homogénéiser
• Recouvrir pour éviter la dessiccation, puis
incuber:
– Soit 1h15 à 1h30 à température ambiante
– Soit 45 min à température ambiante, puis
centrifuger 2 min à 2000 tr/min
• Effectuer la lecture
14. Abdsalah
– Lecture
• Sortir chaque barrette du support et
observer latéralement pour noter la
présence ou l’absence d’hémolyse dans
chacun des puits.
17. Abdsalah
4. RESULTATS ET
INTERPRETATION
• Le résultat du patient ne peut être validé
que si le résultat du témoin sérum est
correct.
– Discussion du témoin sérum (puits N°8)
• Composition : GR de lapin + sérum dilué
(absence de SLO)
• Il vérifie la qualité de la suspension de
GRL et le comportement du sérum vis-à-vis
des GRL, en l’absence de SLO.
18. Abdsalah
• Résultat correct attendu : absence
d’hémolyse.
• Les résultats des autres puits peuvent
alors être interprétés.
19. Abdsalah
• En cas de résultat anormal : il y a
hémolyse. Cela peut correspondre à deux
éventualités :
– L’anomalie ne concerne qu’une ou quelques
barrettes de la série : cela signifie que le
sérum correspondant au témoin anormal
contient des substances provoquant l’hémolyse
des GRL.
– Tous les puits de la barrette présentent une
hémolyse et le résultat obtenu pour ce sérum
n’est pas validable.
20. Abdsalah
– L’anomalie concerne toutes les barrettes de la
série et tous les puits : cela signifie que les
GRL sont hémolysés spontanément, donc non
utilisables.
– Les résultats obtenus avec le sérum de
contrôle et les sérums des patients ne sont
pas validables.
– Il faut recommencer toute la série avec une
autre suspension de GR.
21. Abdsalah
– Détermination du titre des sérums
• A partir du repère "ASL" indiqué sur la
barrette, noter le dernier puits de GR
entièrement sédimentés donc non
hémolysés : il correspond à la plus grande
quantité de SLO pouvant être neutralisée
par les Ac contenus dans le sérum dilué.
Dans ce puits, le nombre d’U.ASLO est ≥
nombre d’U.SLO.
22. Abdsalah
• Le tableau ci-dessous donne la
correspondance entre le numéro du puits
(à partir du repère "ASL" indiqué sur la
barrette) et le titre du sérum en
U.ASLO/mL.
N° du puits 1 2 3 4 5 6 7 8
Titre en U.ASLO/mL ou
nature du témoin
100 200 300 400 600 800 ≥ 1200 T sérum
23. Abdsalah
Exemple de résultat :
N° puits 1 2 3 4 5 6 7 8
Titre en U.ASLO/mL
100 200 300 400 600 800 ≥ 1200 T sérum
Lecture Absence
d’hémolyse
Absence
d’hémolyse
Absence
d’hémolyse
Absence
d’hémolyse
Absence
d’hémolyse
Hémolyse Hémolyse Absence
d’hémolyse
Interprétation Neutralisation totale de la SLO SLO non neutralisée
Témoin
correct
Conclusion Titre du sérum : 600 U.ASLO/mL
24. Abdsalah
Remarques :
• Les titres obtenus pour les sérums d’une
série ne peuvent être validés que si le titre
trouvé pour le sérum de contrôle, testé
avec cette série, est égal à celui indiqué
par le fournisseur.
• Si le titre d’un sérum est supérieur ou égal
à 1200 U.ASLO/mL, il faut refaire le
titrage de ce sérum à partir d’une dilution
1/1000 et multiplier par 10 la valeur
donnée par le tableau.
25. Abdsalah
Interprétation
En fonction du contexte clinique, en cas de résultat
négatif ou douteux à la fois pour les ASD et les ASLO,
on peut être amené à vérifier la sérologie sur un second
prélèvement environ 15 jours plus tard.