L'évolution des théories d'organisationOumaima Karim
Ce document montre brièvement l'évolution de la théorie des organisations depuis l'école classique avec Taylor et Fayol jusqu'à l'école socio-technique
L'évolution des théories d'organisationOumaima Karim
Ce document montre brièvement l'évolution de la théorie des organisations depuis l'école classique avec Taylor et Fayol jusqu'à l'école socio-technique
L’innovation managériale semble être présente dans toutes les conversations ainsi que dans toutes les conférences. D’ailleurs, j’en parle tout le temps ces temps-ci. Aujourd’hui je me demande même si nous sommes des « innovateurs », des « inno-vanteurs » ou des « restaurateurs » de la relation managériale?
Ce qui est clair, c’est que le rôle du manager doit évoluer et se recentrer sur l’humain et que pour cela, de nouvelles compétences sont nécessaires. Ces compétences sont d’ailleurs bien souvent juste « cachées », « enfouies » en nous, et pour leur permettre de reprendre leur place, un accompagnement est nécessaire.
L’innovation managériale va-t-elle permettre aux salariés français de se sentir plus engagés ? C’est en tous cas ce qu’elle semble promettre.
Contribution de la fonction RH à la création de valeur : essai d’analyse des ...lancedafric.org
Mr Daniel OMBESSA presented a paper entitled: Contribution de la fonction RH à la création de valeur : essai d’analyse des pratiques RH dans les entreprises brassicoles during the Charisma/ISTG-AC Maaron Business School colloquium on digital communication.
The colloquium was chaired by Professor Alain Ndedi who wanted to provide a platform to PhD students to showcase their research interests.
Capital Capital Capital Capital immat immat immat immatériel riel riel riel ...Sanae HANINE
A l’instar de toutes les nouvelles disciplines qui tendent vers la scientificité, le capital immatériel (CI) se heurte à des problèmes de nature épistémologiques. Le présent article tentera de mettre la lumière sur l’état de l’art du CI en tant que discipline scientifique du point de vue conceptuel, définitionnel, de classification, de modélisation et de théorisation. Une lisibilité de ces difficultés se fera à travers l’analyse des travaux de recherches les plus récents qui ont été menés sur le sujet. Une assise historique qui retrace de la genèse du concept, qui remontent aux années 20, et son évolution sera évoquée pour éclaircir les problématiques actuelles.
Capital immatériel: un imbroglio épistémologiqueSanae HANINE
A l’instar de toutes les nouvelles disciplines qui tendent vers la scientificité, le capital immatériel (CI) se heurte à des problèmes de nature épistémologiques. Le présent article tentera de mettre la lumière sur l’état de l’art du CI en tant que discipline scientifique du point de vue conceptuel, définitionnel, de classification, de modélisation et de théorisation. Une lisibilité de ces difficultés se fera à travers l’analyse des travaux de recherches les plus récents qui ont été menés sur le sujet. Une assise historique qui retrace de la genèse du concept, qui remontent aux années 20, et son évolution sera évoquée pour éclaircir les problématiques actuelles.
Cet article synthétise une recherche doctorale longitudinale destinée à appréhender le processus d’émergence d’un projet entrepreneurial viable au sein de l’entreprise récemment créée. L’originalité de ce travail tient à la combinaison de plusieurs facteurs :
une problématique centrée sur la dynamique d’apprentissage organisationnel ;
une interaction de quatre années avec TELIX, une entreprise récemment créée dans le domaine des télécommunications ;
un essai d’articulation d’une théorie formelle de l’émergence du projet entrepreneurial.
Cette recherche révèle la difficulté de gérer la dimension collective du projet entrepreneurial et suggère de renouveler les dispositifs d’accompagnement de l’équipe entrepreneuriale dans ses diverses explorations et expérimentations
Intelligence émotionnelle dans les organisationsNicolae Sfetcu
Actuellement, les organisations doivent faire face, en plus d'une concurrence accrue, à un développement technologique et une innovation exponentiels et à des processus de changement qui affectent tous les états émotionnels des employés. Tous ces défis, ainsi que les changements imposés et la complexité des tâches organisationnelles et managériales, impliquent de nouvelles exigences émotionnelles et des actions plus efficaces au niveau de l'entreprise, y compris en gérant les émotions dans la plupart des circonstances. Ainsi, les émotions représentent des « ressources » précieuses pour l'innovation et la valeur ajoutée dans un processus économique.
DOI: 10.13140/RG.2.2.11688.08969
Présentation 2015 de la communauté BEEZ&CO, lieu de pratique de la connaissance collective qui existe depuis 2012.
Plus de 2500 personnes suivent ce mouvement et 300 personnes sont actives en participant aux rencontres et à La Journée.
L’innovation managériale semble être présente dans toutes les conversations ainsi que dans toutes les conférences. D’ailleurs, j’en parle tout le temps ces temps-ci. Aujourd’hui je me demande même si nous sommes des « innovateurs », des « inno-vanteurs » ou des « restaurateurs » de la relation managériale?
Ce qui est clair, c’est que le rôle du manager doit évoluer et se recentrer sur l’humain et que pour cela, de nouvelles compétences sont nécessaires. Ces compétences sont d’ailleurs bien souvent juste « cachées », « enfouies » en nous, et pour leur permettre de reprendre leur place, un accompagnement est nécessaire.
L’innovation managériale va-t-elle permettre aux salariés français de se sentir plus engagés ? C’est en tous cas ce qu’elle semble promettre.
Contribution de la fonction RH à la création de valeur : essai d’analyse des ...lancedafric.org
Mr Daniel OMBESSA presented a paper entitled: Contribution de la fonction RH à la création de valeur : essai d’analyse des pratiques RH dans les entreprises brassicoles during the Charisma/ISTG-AC Maaron Business School colloquium on digital communication.
The colloquium was chaired by Professor Alain Ndedi who wanted to provide a platform to PhD students to showcase their research interests.
Capital Capital Capital Capital immat immat immat immatériel riel riel riel ...Sanae HANINE
A l’instar de toutes les nouvelles disciplines qui tendent vers la scientificité, le capital immatériel (CI) se heurte à des problèmes de nature épistémologiques. Le présent article tentera de mettre la lumière sur l’état de l’art du CI en tant que discipline scientifique du point de vue conceptuel, définitionnel, de classification, de modélisation et de théorisation. Une lisibilité de ces difficultés se fera à travers l’analyse des travaux de recherches les plus récents qui ont été menés sur le sujet. Une assise historique qui retrace de la genèse du concept, qui remontent aux années 20, et son évolution sera évoquée pour éclaircir les problématiques actuelles.
Capital immatériel: un imbroglio épistémologiqueSanae HANINE
A l’instar de toutes les nouvelles disciplines qui tendent vers la scientificité, le capital immatériel (CI) se heurte à des problèmes de nature épistémologiques. Le présent article tentera de mettre la lumière sur l’état de l’art du CI en tant que discipline scientifique du point de vue conceptuel, définitionnel, de classification, de modélisation et de théorisation. Une lisibilité de ces difficultés se fera à travers l’analyse des travaux de recherches les plus récents qui ont été menés sur le sujet. Une assise historique qui retrace de la genèse du concept, qui remontent aux années 20, et son évolution sera évoquée pour éclaircir les problématiques actuelles.
Cet article synthétise une recherche doctorale longitudinale destinée à appréhender le processus d’émergence d’un projet entrepreneurial viable au sein de l’entreprise récemment créée. L’originalité de ce travail tient à la combinaison de plusieurs facteurs :
une problématique centrée sur la dynamique d’apprentissage organisationnel ;
une interaction de quatre années avec TELIX, une entreprise récemment créée dans le domaine des télécommunications ;
un essai d’articulation d’une théorie formelle de l’émergence du projet entrepreneurial.
Cette recherche révèle la difficulté de gérer la dimension collective du projet entrepreneurial et suggère de renouveler les dispositifs d’accompagnement de l’équipe entrepreneuriale dans ses diverses explorations et expérimentations
Intelligence émotionnelle dans les organisationsNicolae Sfetcu
Actuellement, les organisations doivent faire face, en plus d'une concurrence accrue, à un développement technologique et une innovation exponentiels et à des processus de changement qui affectent tous les états émotionnels des employés. Tous ces défis, ainsi que les changements imposés et la complexité des tâches organisationnelles et managériales, impliquent de nouvelles exigences émotionnelles et des actions plus efficaces au niveau de l'entreprise, y compris en gérant les émotions dans la plupart des circonstances. Ainsi, les émotions représentent des « ressources » précieuses pour l'innovation et la valeur ajoutée dans un processus économique.
DOI: 10.13140/RG.2.2.11688.08969
Présentation 2015 de la communauté BEEZ&CO, lieu de pratique de la connaissance collective qui existe depuis 2012.
Plus de 2500 personnes suivent ce mouvement et 300 personnes sont actives en participant aux rencontres et à La Journée.
Atelier de co-réflexion BEEZ&CO - On parle coopétition BEEZ&CO
Lors de la Journée BEEZ&CO du 2 juillet 2013 "Organisations en éco-système, création de valeurs pour tous ?", des participants de tous horizons croisent leurs regards sur le concept de coopétition.
Rendez-vous sur beezandco.com pour plus de réflexion !
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Harvey Leibenstein ?
Economiste Américain, d’origine ukrainienne né en 1922, décédé en
1994. Diplômé de Princeton, professeur émérite de l’université de
Chicago.
Auteur de nombreux ouvrages et publications sur les facteurs de de
productivité dans les organisations publiques et privées .
A écrit « Beyond Economic Man » (1976) ouvrage clef qui traite de
l’impact des compétences managériales et de l’organisation sur les
facteurs de productivité traditionnels.
Se fait connaitre dans un article écrit en 1966 où il introduit une
inconnue , une variable , qu’il nomme facteur d’efficience X expliquant
les décalages souvent constatés entre les allocations de ressources et
les résultats attendus.
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Comprendre le contexte
Combinaison optimale des facteurs de production (K*L), qui est une
donnée du modèle économique néo-classique
Hypothèses simplificatrices (irréalistes)
Ne prennent pas en compte le comportement du producteur
Et surtout, dans le modèle standard, l’entrepreneur n’a rien à faire
Firme = automate maximisateur
Produits finis
(outputs)
FirmeMatières premières
(inputs)
Allocation des
ressources
Prévisions de
production optimale
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Contexte
Les hypothèses du modèle néo-classique
L’objectif de maximisation du profit
La rationalité parfaite des agents
La Concurrence Pure et Parfaite (CPP)
Les contraintes de technologie et de prix
La remise en cause de ces Hypothéses
Rôle de l’entrepreneur (Schumpeter)
La remise en cause du seul objectif de maximisation du profit (Berle et Means,
Baumol)
L’hypothèse de rationalité limitée (Simon)
L’efficience «X » (Leibenstein)
La firme comme coalition de groupes (Cyert et March)
La remise en cause de la Concurrence Pure et Parfaite (Chamberlin, Sraffa)
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L’efficience X
H Leibenstein constate que des entreprises en apparence identiques ( main
d’oeuvre et technologie) parviennent à des résultats très inégaux en matière
de productivité par homme et de qualité des produits.
Il existe un « facteur X » qui explique l’efficience ou l’inefficience des firmes.
C’est la variable « organisation ».
"Dans un article célèbre (1966), il expose la thèse selon laquelle l'allocation des
facteurs et l'état de la technologie ne suffisent pas entièrement à expliquer la
production d'une entreprise. Quelque chose de plus est impliqué, qu'on peut appeler
l'effort, non pas au sens strictement physique, mais dans un sens plus large, en
partie psychologique.
On observe la plupart du temps un écart entre le comportement optimal d'une
entreprise tel que le prédit la théorie économique et son comportement effectif,
écart dû, entre autres, à l'absence de la pression concurrentielle présumée.
L'efficience-X vise à rendre compte de ce facteur manquant"
Source M. BEAUD, G. DOSTALER 1993, p. 400
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Illustration
Observation faite par Harvey Leibenstein
Lors d’une grève des transports de 3 semaines ayant paralysé
l’économie anglaise en 1974 , le travail général avait été
réduit de 40 % et dans le même temps la production avait
chuté de 15 %.
Ecart démontrant l’existence d’une forte réserve de
productivité
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Illustration
En 1978, Harvey Leibenstein parle d’efficience X pour nommer
les facteurs non mesurables, voire non identifiables, qui sont à
l’origine des performances de l’organisation.
Il ajoute aux facteurs traditionnels de production une
dimension organisationnelle.
Exemple: la motivation, le savoir-faire et la culture
d’entreprise, qui ne peuvent pas être pris en compte par la
rationalité parfaite
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Théorie
En 1987 Harvey Leibenstein écrit "Les éléments essentiels qui
affectent ce comportement (ndt : celui de la firme) ne sont
pas seulement ceux qui existent entre un individu et une
entreprise, mais plutôt les liens invisibles et autres relations
entre individus.
En d'autres termes, la firme n'est pas simplement un
ensemble de relations contractuelles isolées entre employé
et entreprise"
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Théorie
Selon Harvey Leibenstein, deux entreprises identiques qui utilisent les
mêmes facteurs de production n'aboutissent pas aux mêmes résultats ;
cela provient de la qualité de l’organisation.
Ce facteur organisationnel est appelé « facteur d’efficience X ». Il
permet d’obtenir la plus grande intensité d’utilisation des autres
facteurs
Ce facteur X d’efficacité met aussi en évidence des liens et des relations
invisibles qui lient dans l’entreprise les individus.
Il démontre que l’entreprise n’est pas seulement un lieu de relations
contractuelles, de procédures ,mais un lieu d’échanges tacites et
implicites .
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Facteur X!
Pour Harvey Leibenstein, la productivité apparait comme une
variable contrôlée par les travailleurs. L’efficacité du travail
dépend de ce facteur X difficile à identifier qui renvoie pour
une bonne part, à la motivation des hommes et de femmes et
à leur stratégie au sein de l’organisation .
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Un économiste qui parle
de management?
En fait,
Harvey Leibenstein propose ouvertement de faire
pénétrer dans la firme l'entrepreneur qui n'aurait
jamais dû en sortir, son rôle dans le cadre de
l'organisation de la production s'affirmant par la
manifestation d'un effet de productivité (efficience
induite) au travers de la motivation, de
l'organisation de la gestion des affaires »
source E. WANSCOOR 1995, p. 98
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Un économiste qui parle
de management?
Visionnaire Harvey Leibenstein introduit
également le rôle de l’Intrapreneur comme facteur
clef de succès de l’entreprise
Sans le savoir en 1966, il crée les fondations
théoriques des réflexions actuelles sur la
valorisation des actifs immatériels.
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Entrepreneur!
Caractéristiques le plus souvent attribuées aux entrepreneurs
par les spécialistes en comportement Innovateurs
Innovateurs
Leaders
Preneurs de risques modérés
Indépendants
Créateurs
Énergiques
Persévérants
Originaux
Optimistes
Orientés vers les résultats
Flexibles
Débrouillards
Besoin de réalisation
Internalité
Confiance en soi
Implication à long terme
Tolérance à l'ambiguïté et à l'incertitude
Initiative
Apprentissage
Utilisation de ressources
Sensibilité envers les autres
Agressivité
Tendance à faire confiance
Argent comme mesure de performance
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Facteur X, question de
management?
entrepreneur et manager
Capteur d’opportunitéInnovateur
Mobilisateur de ressources
Ma ?
Capteur d’opportunité
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Facteurs humains
Harvey Leibenstein démontre de manière académique
avec une vision de « micro micro économiste »
l’importance dans l’entreprise de facteurs humains ,
de liens invisibles, psychologiques ,
aujourd’hui impalpables ,
n’entrant dans aucun prévisionnel ,
mais, pouvant contrecarrer les prévisions les plus
rigoureuses .
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Entrepreneur apporteur
de solutions
Harvey Leibenstein positionne l’entrepreneur ou l’intrapreneur
comme l’apporteur de solutions et lui reconnait …comme J.
Schumpeter des qualités de manager mobilisateur de
ressources.
Si on reconnait la théorie de l’efficience X dans l’entreprise:
Comment la mettre en action ?
Ce facteur X existe-t-il déjà dans mon entreprise? Ou /et
quelles en sont ses sources ?
Qui est en charge de le développer ?
Existe-t-il une formation afin d’apprendre à mobiliser de
nouveaux efforts? obtenir de l’engagement? fédérer, motiver
,susciter l’enthousiasme…?
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Facteur X, question de
management ?
entrepreneur et manager
Capteur d’opportunitéInnovateur
Mobilisateur de ressourcesMobilisateur de ressources
Capteur d’opportunité
Selon J. Schumpeter