Bilan du Projet régional de santé des ARS de Bourgogne et de Franche-ComtéDircomARSBFC
ce document présente le bilan des deux projets régionaux de santé des anciennes régions Bourgogne et Franche-Comté. Vous y trouverez les chiffres clés des thématiques suivantes: Assurer la sécurité sanitaire, protéger les cadre de vie des Bourguignons-Francs-Comtois, prévenir et dépister, améliorer la santé des jeunes, améliorer la prise en charge des personnes âgées, accompagner les personnes handicapées, accompagner les personnes exclues du système de santé, favoriser l’installation...
Le compte à rebours est lancé pour l'élaboration du Projet régional de santé (PRS) Bourgogne-Franche-Comté 2018-2027 qui sera publié au plus tard le 1er janvier 2018.
Ce PRS sera composé de 3 éléments : un Cadre d’orientation stratégique (COS) à 10 ans, un Schéma régional de santé (SRS) unique à 5 ans et un Programme régional d’accès à la prévention et aux soins des personnes les plus démunies (PRAPS).
Il définira pour la période 2018-2027 la politique régionale de santé qui sera menée en matière de prévention, d’organisation de l’offre de soins et de l’offre médico-sociale.
Le Département, les CCAS de Saint-Herblain et de Couëron ainsi que l’association Océan viennent de signer un Pacte territorial d’insertion local (PTIL) pour mieux prendre en compte la santé des allocataires du RSA intervenant en chantier d’insertion. Ce PTIL doit permettre d’améliorer l’insertion sociale/professionnelle des allocataires du RSA dès leur orientation vers le chantier Océan et même après.
Bilan du Projet régional de santé des ARS de Bourgogne et de Franche-ComtéDircomARSBFC
ce document présente le bilan des deux projets régionaux de santé des anciennes régions Bourgogne et Franche-Comté. Vous y trouverez les chiffres clés des thématiques suivantes: Assurer la sécurité sanitaire, protéger les cadre de vie des Bourguignons-Francs-Comtois, prévenir et dépister, améliorer la santé des jeunes, améliorer la prise en charge des personnes âgées, accompagner les personnes handicapées, accompagner les personnes exclues du système de santé, favoriser l’installation...
Le compte à rebours est lancé pour l'élaboration du Projet régional de santé (PRS) Bourgogne-Franche-Comté 2018-2027 qui sera publié au plus tard le 1er janvier 2018.
Ce PRS sera composé de 3 éléments : un Cadre d’orientation stratégique (COS) à 10 ans, un Schéma régional de santé (SRS) unique à 5 ans et un Programme régional d’accès à la prévention et aux soins des personnes les plus démunies (PRAPS).
Il définira pour la période 2018-2027 la politique régionale de santé qui sera menée en matière de prévention, d’organisation de l’offre de soins et de l’offre médico-sociale.
Le Département, les CCAS de Saint-Herblain et de Couëron ainsi que l’association Océan viennent de signer un Pacte territorial d’insertion local (PTIL) pour mieux prendre en compte la santé des allocataires du RSA intervenant en chantier d’insertion. Ce PTIL doit permettre d’améliorer l’insertion sociale/professionnelle des allocataires du RSA dès leur orientation vers le chantier Océan et même après.
Pr Abderrahmane Maaroufi, directeur de la Direction de l’Epidémiologie et de Lutte contre les Maladies (DELM) au ministère de la santé au Maroc
Assises Nationales de l'ALCS - 17, 18, 19 janvier 2014 - Rabat, Maroc
Revue SNPHARE 74, mars 2016
Encore beaucoup de travail en ce moment pour les différentes organisations syndicales et quelques dossiers chauds qui nous attendent pour les mois à venir.
Les discussions se poursuivent à la DGOS sans qu'il y ait pour le moment une déclinaison opérationnelle des douze engagements de la ministre de la santé. Le seul sujet qui a été traité et dont les textes sont sur le point de paraître est celui de la prolongation d'activité. Nous ne sommes pas particulièrement favorables à ce dispositif mais puisqu’il est totalement optionnel, nous n’avons rien trouvé à redire. Le dossier de l'uniformisation des droits sociaux dans les différents statuts de médecin hospitalier (maladie, maternité, etc.) en début de carrière avance lui aussi assez bien. C’est une véritable avancée pour les jeunes qui commencent à l’hôpital et en particulier pour les femmes. Beaucoup de jeunes femmes choisissent le statut d’assistant plutôt que celui de praticien contractuel en raison de la couverture sociale pendant la maternité qui est plus avantageuse dans le premier cas.
La création d'une plage de travail reconnue en début de soirée pour assurer le fonctionnement de certains plateaux techniques pose plus de souci. En effet, la création de cette plage de soirée ne peut s'entendre que dans des blocs opératoires parfaitement organisés et optimisés. Pour nous, il est impensable que l'objectif final de cette plage de soirée ne soit que l'utilisation d'équipes chirurgicale désœuvrées et sous-utilisées pendant la journée.
http://www.reseauprosante.fr/
Conférence de Vincent Mettauer, directeur du pôle Démocratie sanitaire, Agence Régionale de Santé d’Île-de-France, et un représentant de la Conférence régionale de santé et de l’autonomie (CRSA) - 24 novembre 2015
La révolution numérique et le parcours de santé Alain Tassy
La loi de modernisation du système de santé de janvier 2016 ouvre la porte à une véritable révolution en proposant de rebâtir tout le système autour du parcours de santé afin de mettre le patient au centre du dispositif et de favoriser la prévention.
Pour être mise en œuvre, cette nouvelle approche nécessite une évolution des pratiques et une coordination à distance de tous les professionnels de la santé. L’utilisation des technologies numériques représente alors une solution car elles permettent une coordination efficace. Le dossier médical partagé est absolument nécessaire et son appropriation par les professionnels est vital.
L’introduction du parcours de santé représente pour le monde médical une innovation organisationnelle comme le vivent de nombreux autres domaines du monde économique confrontés à la transformation digitale. On peut alors s’étonner que les projets gérés par les ARS soient lancés uniquement pour répondre à un problème identifié localement sans prendre en compte le passage à l’échelle nationale. On peut aussi s’étonner de l’absence de structure et d’un chef de projet responsables de la mise en place du parcours de santé.
Idcc 2046 avenant emploi auxiliaire de puericultureLéo Guittet
Avenant relatif à l'emploi d'auxiliaire de puériculture dans la convention collective nationale des centres de lutte contre le cancer du 1er janvier 1999.
Pr Abderrahmane Maaroufi, directeur de la Direction de l’Epidémiologie et de Lutte contre les Maladies (DELM) au ministère de la santé au Maroc
Assises Nationales de l'ALCS - 17, 18, 19 janvier 2014 - Rabat, Maroc
Revue SNPHARE 74, mars 2016
Encore beaucoup de travail en ce moment pour les différentes organisations syndicales et quelques dossiers chauds qui nous attendent pour les mois à venir.
Les discussions se poursuivent à la DGOS sans qu'il y ait pour le moment une déclinaison opérationnelle des douze engagements de la ministre de la santé. Le seul sujet qui a été traité et dont les textes sont sur le point de paraître est celui de la prolongation d'activité. Nous ne sommes pas particulièrement favorables à ce dispositif mais puisqu’il est totalement optionnel, nous n’avons rien trouvé à redire. Le dossier de l'uniformisation des droits sociaux dans les différents statuts de médecin hospitalier (maladie, maternité, etc.) en début de carrière avance lui aussi assez bien. C’est une véritable avancée pour les jeunes qui commencent à l’hôpital et en particulier pour les femmes. Beaucoup de jeunes femmes choisissent le statut d’assistant plutôt que celui de praticien contractuel en raison de la couverture sociale pendant la maternité qui est plus avantageuse dans le premier cas.
La création d'une plage de travail reconnue en début de soirée pour assurer le fonctionnement de certains plateaux techniques pose plus de souci. En effet, la création de cette plage de soirée ne peut s'entendre que dans des blocs opératoires parfaitement organisés et optimisés. Pour nous, il est impensable que l'objectif final de cette plage de soirée ne soit que l'utilisation d'équipes chirurgicale désœuvrées et sous-utilisées pendant la journée.
http://www.reseauprosante.fr/
Conférence de Vincent Mettauer, directeur du pôle Démocratie sanitaire, Agence Régionale de Santé d’Île-de-France, et un représentant de la Conférence régionale de santé et de l’autonomie (CRSA) - 24 novembre 2015
La révolution numérique et le parcours de santé Alain Tassy
La loi de modernisation du système de santé de janvier 2016 ouvre la porte à une véritable révolution en proposant de rebâtir tout le système autour du parcours de santé afin de mettre le patient au centre du dispositif et de favoriser la prévention.
Pour être mise en œuvre, cette nouvelle approche nécessite une évolution des pratiques et une coordination à distance de tous les professionnels de la santé. L’utilisation des technologies numériques représente alors une solution car elles permettent une coordination efficace. Le dossier médical partagé est absolument nécessaire et son appropriation par les professionnels est vital.
L’introduction du parcours de santé représente pour le monde médical une innovation organisationnelle comme le vivent de nombreux autres domaines du monde économique confrontés à la transformation digitale. On peut alors s’étonner que les projets gérés par les ARS soient lancés uniquement pour répondre à un problème identifié localement sans prendre en compte le passage à l’échelle nationale. On peut aussi s’étonner de l’absence de structure et d’un chef de projet responsables de la mise en place du parcours de santé.
Idcc 2046 avenant emploi auxiliaire de puericultureLéo Guittet
Avenant relatif à l'emploi d'auxiliaire de puériculture dans la convention collective nationale des centres de lutte contre le cancer du 1er janvier 1999.
Rapport d'activité 2017 de l'ARS Bourgogne-Franche-Comté v2DircomARSBFC
Rapport d'activité 2017 de l'Agence régionale de Santé de Bourgogne-Franche-Comté.
Le sommaire :
Rapport d'activité 2017 de l'Agence régionale de Santé de Bourgogne-Franche-Comté :
- Médico-social : des évolutions réglementaires pour mieux adapter l'offre
- Autonomie : de nouveaux services pour accompagner les personnes âgées, handicapées et vulnérables
- Réorganisations hospitalières : stabiliser l’offre de soins pérenne par un recours gradué
- Schéma régional des ressources humaines en santé : main dans la main pour l’efficience du système de soins
- Organisation des soins : les projets médicaux partagés : une stratégie de groupe pour organiser les soins
- Santé publique : méningite : une campagne de vaccination exceptionnelle
- Santé environnement : le PRSE 3 : pour une approche globale de la santé
- Qualité des soins : semaine de la sécurité des patients : 5 distinctions pour les établissements de la région
- Coordination des professionnels : la PTA 71 et eTicss pour répondre aux situations complexes
- Télémédecine : offrir une expertise de proximité sur tout le territoire
- Parcours de santé : décloisonner pour répondre aux enjeux du système de santé de demain
- Démographie médicale : le « cabinet éphémère », une expérimentation pour pallier des départs de médecins généralistes
- Démocratie en santé : huit conseils territoriaux en santé pour mieux appréhender les besoins de la population
- Territoires : la dynamique des contrats locaux de santé pour agir en proximité
- Sécurité des actes médicaux : les cabinets dentaires sensibilisés à la maitrise du risque infectieux
- Lutte contre le tabagisme : Stopoklop 2è édition : les partenaires entrent dans le jeu
- Programme national nutrition santé (PNNS) : l’ « ARS’active »… autour du PNNS
- Optimisation des moyens internes : un fort investissement technologique pour faciliter le travail partenarial
Rapport d'activité 2017 de l'ARS Bourgogne-Franche-ComtéDircomARSBFC
Rapport d'activité 2017 de l'Agence régionale de Santé de Bourgogne-Franche-Comté.
Le sommaire :
Rapport d'activité 2017 de l'Agence régionale de Santé de Bourgogne-Franche-Comté :
- Médico-social : des évolutions réglementaires pour mieux adapter l'offre
- Autonomie : de nouveaux services pour accompagner les personnes âgées, handicapées et vulnérables
- Réorganisations hospitalières : stabiliser l’offre de soins pérenne par un recours gradué
- Schéma régional des ressources humaines en santé : main dans la main pour l’efficience du système de soins
- Organisation des soins : les projets médicaux partagés : une stratégie de groupe pour organiser les soins
- Santé publique : méningite : une campagne de vaccination exceptionnelle
- Santé environnement : le PRSE 3 : pour une approche globale de la santé
- Qualité des soins : semaine de la sécurité des patients : 5 distinctions pour les établissements de la région
- Coordination des professionnels : la PTA 71 et eTicss pour répondre aux situations complexes
- Télémédecine : offrir une expertise de proximité sur tout le territoire
- Parcours de santé : décloisonner pour répondre aux enjeux du système de santé de demain
- Démographie médicale : le « cabinet éphémère », une expérimentation pour pallier des départs de médecins généralistes
- Démocratie en santé : huit conseils territoriaux en santé pour mieux appréhender les besoins de la population
- Territoires : la dynamique des contrats locaux de santé pour agir en proximité
- Sécurité des actes médicaux : les cabinets dentaires sensibilisés à la maitrise du risque infectieux
- Lutte contre le tabagisme : Stopoklop 2è édition : les partenaires entrent dans le jeu
- Programme national nutrition santé (PNNS) : l’ « ARS’active »… autour du PNNS
- Optimisation des moyens internes : un fort investissement technologique pour faciliter le travail partenarial
Profile de l'Assurance-Maladie : RwandaHFG Project
Présenté à l'atelier «La Protection Financière et L’Accès Amélioré aux Soins de Santé: Apprentissage par les Pairs Trouve des solutions aux défis communs» à Accra, Ghana en février 2016. Pour savoir plus, visitez : https://www.hfgproject.org/ghana-uhc-atelier
Enseignement formation - etude en cours recherche sur l'organisation de s...Réseau Pro Santé
Etude PROSPERE : qu’en est-il ?
PROSPERE est une équipe pluridisciplinaire de recherche sur les services de santé dont le thème central est d’accompagner la transformation du système de soins ambulatoires en produisant des connaissances sur la performance des organisations de soins de premier recours.
L’objectif à terme et le pari de l’équipe émergente PROSPERE est de renforcer les infrastructures permettant de développer la recherche en soins primaires et les capacités d’encadrement et de formation à la recherche dans ce domaine. L’équipe est constituée aujourd’hui de 13 chercheurs de disciplines diverses appartenant à trois entités distinctes et complémentaires (IRDES, SFMG et CERMES).
Ce projet, qui a été sélectionné comme équipe émergente dans le cadre de l’appel d’offres de l’IRESP 2008, est nancé pour 4 années par une dotation de la CNAM et chacune des institutions partenaires. Quatre objectifs spéciques guident ce programme de recherche sur 4 années, articulant plusieurs opérations de recherche :
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Développement professionnel continu (dpc) l’usine à gaz.Réseau Pro Santé
Le DPC est une obligation réglementaire individuelle pour chacun d’entre nous, depuis le 1er janvier 2013, entraînant des sanctions s’il n’est pas réalisé, alors que son organistion n'est pas encore finalisée, et son financement de plus en plus flou. Un programme collectif de DPC se conçoit comme une démarche continue d'amélioration de la qualité et de la sécurité des soins qui permet de satisfaire à l'obligation individuelle de formation. Le programme associe des analyses de pratiques professionnelles, l'acquisition perfectionnement des connaissances compétences, activités articulées et planifiées dans l'indépendance et la confidentialité.
L’ORGANISME DE GESTION DU DPC (OGDPC)
1er juillet 2012 : l’OGDPC a fait son entrée sur scène officiellement. Cet organisme devra piloter le DPC dans sa globalité pour tous les professionnels de santé ainsi que s’assurer de la gestion financière du dispositif pour les libéraux (médecins, chirurgiens-dentistes, pharmaciens, sagesfemmes, orthophonistes, orthoptistes, pédicures, podologues, infirmiers et masseurs-kinésithérapeutes), les professionnels de santé exerçant en centres de santé et les médecins hospitaliers éligibles au versement de la contribution de l’industrie pharmaceutique. Pour cette mission, l’OGDPC bénéficie des ressources, des infra structures de l’OGC qui était l'organisme gestionnaire conventionnel des médecins libéraux jusqu’en juillet 2012.
21 novembre 2012 : l’OGDPC a installé son conseil de surveillance avec l’élection de son bureau :15 membres, soit 12 représentants des professionnels de santé (uniquement des représentants libéraux) et 3 représentants des employeurs.
Ce conseil a pour mission d’établir un bilan annuel global de la mise en oeuvre du DPC des professionnels de santé, de donner un avis au Ministre chargé de la Santé sur la qualité et l’efficacité du dispositif, de contrôler l’utilisation des sommes du DPC et de promouvoir le DPC dans les établissements de santé auprès des professionnels.
Un groupe de travail pour les personnels de santé salariés doit être constitué.
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Loi de santé 2014 : HPST ne sera pas enterrée cette année !Réseau Pro Santé
Revue "PHARe" n° 70 Décembre 2014
La future loi de santé est sur le point de voir le jour. contrairement aux précédentes, celle-ci n'est pas une loi hospitalière. c'est une loi qui fixe un cadre général du fonctionnement de la santé dans notre pays.
La Loi de santé a été présentée au Conseil des ministres à l'automne et devrait être présentée au Parlement début 2015. Elle fait suite à la stratégie nationale de santé, grande séance de concer tation nationale sur l'organisation de la santé qui s'est tenue pendant toute l'année 2013 et qui a rassemblé tous les acteurs intervenant ou intéressés dans le domaine de la santé en France.
Le projet de Loi de santé est orienté autour de trois axes qui sont la prévention, l'accès aux soins et l'innovation. Chaque axe contient cinq à six mesures qui sont détaillées dans le tableau ci-contre (cf tableau ci-contre).
Il existe, au stade actuel de la Loi, 5 titres et 57 articles dont finalement assez peu concernent le monde hospitalier. Nous détaillerons exclusivement dans cet article les mesures à venir pour les hôpitaux et les praticiens hospitaliers.
Pour ceux qui sont intéressés, l'ensemble du dossier contenant à la fois la Loi et l'exposé des motifs est disponible sur le site de l'Assemblée nationale. Il existe par ailleurs sur le site du ministère de la santé un dossier de presse « Loi de santé » qui permet de comprendre le périmètre de cette loi.
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Similaire à Prévention bucco-dentaire dans les EHPAD (20)
Documents officiels du dossier Epstein, délivrés par la JusticeSociété Tripalio
This document is a motion to compel filed in the case of Giuffre v. Maxwell. It seeks to compel the defendant, Ghislaine Maxwell, to answer deposition questions that she refused to answer relating to allegedly "adult" sexual activity with Jeffrey Epstein. The motion argues that this information is highly relevant to the case as it involves Maxwell's role in recruiting underage girls for sexual activities with Epstein. It provides examples of questions Maxwell refused to answer about giving massages to Epstein, knowledge of Epstein's preferences during massages, and interactions with other females involved in massaging Epstein. The plaintiff is seeking to compel Maxwell to answer in order to obtain important evidence for trial and prevent Maxwell from painting an
Conclusions de la COP 28 de Dubai, décembre 2023Société Tripalio
1) The document summarizes the outcome of the first global stocktake under the Paris Agreement on climate change. It recognizes progress made in climate action but notes global emissions trajectories are not yet aligned with the Paris Agreement's temperature goals.
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This document summarizes the key points from a speech by Isabel Schnabel, Member of the Executive Board of the European Central Bank, on monetary policy in times of stubborn inflation. It shows that inflation has declined recently but remains above the ECB's 2% target. Projections indicate disinflation will slow with inflation reaching the target by end-2025. Labor markets remain tight, putting upward pressure on wages and costs. The ECB has taken decisive action to raise interest rates to tackle high inflation.
The Council of the European Union adopted conclusions on a long-term vision for the EU's rural areas. Key points included:
1) Welcoming the European Commission's long-term vision for rural areas and related EU Rural Action Plan.
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Este documento presenta el plan de gobierno de "La Libertad Avanza" y propone una serie de reformas del estado, económicas, judiciales y agropecuarias. Entre las principales reformas se encuentran la reducción drástica del gasto público, la eliminación de impuestos, la apertura comercial, la desregulación del mercado laboral, la eliminación del Banco Central, y la despolitización del poder judicial. El objetivo general es limitar el tamaño y las funciones del estado para promover la libertad económica y
1. Décrets, arrêtés, circulaires
TEXTES GÉNÉRAUX
MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ
Arrêté du 3 juin 2019 relatif à l’expérimentation pour l’accompagnement et la prévention
bucco-dentaire des personnes vivant en établissement d’hébergement pour personnes âgées
NOR : SSAA1916177A
La ministre des solidarités et de la santé et le ministre de l’action et des comptes publics,
Vu le code de la sécurité sociale, notamment ses articles L. 162-31-1 et R. 162-50-1 et suivants ;
Vu l’arrêté du 11 mars 2019 fixant le montant de la dotation annuelle du fonds pour l’innovation du système de
santé pour l’exercice 2018 et déterminant le montant prévisionnel de la dotation annuelle du fonds pour
l’innovation du système de santé pour l’exercice 2019 ;
Vu le cahier des charges sur le projet d’expérimentation pour l’accompagnement et la prévention bucco-dentaire
des personnes vivant en établissement d’hébergement pour personnes âgées ;
Vu l’avis du comité technique de l’innovation en santé en date du 6 mai 2019,
Arrête :
Art. 1er
. – L’expérimentation pour l’accompagnement et la prévention bucco-dentaire des personnes vivant en
établissement d’hébergement pour personnes âgées, telle que définie dans le cahier des charges visé ci-dessus, est
autorisée pour une durée de quatre ans à compter de la prise en charge du premier patient.
Art. 2. – La directrice de la sécurité sociale et le directeur général de la cohésion sociale sont chargés, chacun
en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié ainsi que ses annexes au Journal officiel de
la République française.
Fait le 3 juin 2019.
La ministre des solidarités
et de la santé,
Pour la ministre et par délégation :
Le directeur général de la cohésion sociale,
J.-P. VINQUANT
Le ministre de l’action
et des comptes publics,
Pour le ministre et par délégation :
La directrice de la sécurité sociale,
M. LIGNOT-LELOUP
ANNEXE
Projet d’expérimentation d’innovation en santé
1. Objet et finalité du projet d’expérimentation/Enjeu de l’expérimentation Contexte et constats ayant
conduit à la proposition de projet d’expérimentation.
Une étude publiée en avril 2017 (Mangeney et al) montre que les trois quarts (75 %) des plus de 65 ans ont un
état bucco-dentaire interférant avec une alimentation normale.
15 juin 2019 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 10 sur 147
2. L’état de santé orale des personnes âgées résidant en établissement d’hébergement pour personnes âgées
dépendantes (EHPAD) est problématique. Parmi les résidents de ces établissements, 35 à 50 % souffrent de
pathologies dentaires et orales. La majorité présente une hygiène buccale insuffisante et des besoins de soins. Parmi
les personnes vivant en EHPAD, une large majorité (85 % des résidents) a été identifiée comme ayant besoin d’une
consultation dentaire, 40 % ont au moins une dent cariée et au moins une dent douloureuse à extraire. Une majorité
d’entre eux (45 %) n’a pas eu de consultation dentaire depuis 5 ans. Et ceci alors que les liens entre santé bucco-
dentaire et santé générale ne sont plus à démontrer : infections pulmonaires, pathologies cardio-vasculaires,
aggravation du diabète, déséquilibres alimentaires, etc.
Les résidents ont le plus souvent des difficultés à maintenir une hygiène orale adaptée, garante d’un maintien en
bonne santé dentaire, et donc d’une limitation des besoins en soins.
Or, actuellement, la prise en charge de l’hygiène bucco-dentaire et le suivi des indicateurs de santé bucco-
dentaires sont rarement mis en place par le personnel soignant et aidant des EHPAD. Si la problématique du
manque de temps est souvent mise en avant, force est de constater que le personnel manque d’informations sur
l’importance de la santé bucco-dentaire pour une bonne santé générale et de connaissances en termes de savoir-
faire et de savoir-être pour pratiquer les bons gestes et les faire accepter par les résidents.
La situation en EHPAD est encore aggravée par le fait que le forfait soins ne comprenant aucune question bucco-
dentaire, les chirurgiens-dentistes ne sont que très rarement impliqués dans les EHPAD.
La question de la prise en charge de la santé bucco-dentaire se pose alors uniquement pour répondre à l’urgence,
dans un contexte douloureux, infectieux, rendant la prise en charge au cabinet dentaire plus compliquée. En se
plaçant en amont de ces urgences, le programme proposé dans cette expérimentation facilitera la prise en charge
des personnes âgées dépendantes, dès lors qu’il sera couplé à une sensibilisation du maillage de proximité (cabinets
de villes, services hospitaliers dentaires…).
Ce programme est le fruit de l’expérience de l’UFSBD dans le domaine de la dépendance et des
expérimentations qu’elle a menées les 15 dernières années, sur l’accès aux soins des personnes âgées dépendantes
hébergées en EHPAD.
Description du projet
Le projet d’expérimentation proposé par l’Union Française pour la Santé Bucco-Dentaire (« UFSBD ») ,
consiste en un programme d’accompagnement et de prévention au quotidien de la santé orale des personnes
dépendantes vivant en établissement médico-social (« EHPAD »). L’UFSBD s’appuie sur les opportunités
offertes par la télésurveillance et l’intelligence artificielle pour proposer aux établissements médico-sociaux un
programme innovant et reproductible de prévention qui intègre la santé orale dans le programme médical de ces
établissements et qui la place au cœur du parcours de soin des personnes âgées dépendantes. Ce programme
favorise l’efficience et la qualité de la prise en charge médico-sociale en établissement en permettant d’assurer un
suivi régulier de la santé orale, une identification des besoins en soins prioritaires et ainsi, une optimisation des
parcours de soins des résidents en milieu ordinaire autant que faire se peut.
La santé bucco-dentaire n’est actuellement pas, ou très peu, prise en considération dans les protocoles de soins
en EHPAD par manque d’informations et de moyens. La prise en charge de l’hygiène bucco-dentaire, qui
entraînerait pourtant mécaniquement une diminution du besoin en soins intrusifs, est pratiquement inexistante et ne
ressurgit qu’en cas d’urgence (douleurs, infections, problèmes de prothèse, etc). Le programme proposé permet
d’optimiser le parcours de santé des personnes âgées dépendantes par une meilleure coordination entre soignants et
par la mise à disposition des outils nécessaires pour intégrer le suivi bucco-dentaire dans les protocoles de soins et
éviter la rupture du lien entre les résidents et les chirurgiens-dentistes traitants. Il conduit ainsi non seulement à
améliorer l’état de santé bucco-dentaire et donc l’état de santé général des personnes âgées dépendantes, mais
également à réduire les dépenses de santé en évitant le recours à des soins intrusifs par une prévention adaptée et
une prise en charge précoce.
En cela, ce programme s’inscrit pleinement dans l’objectif « Organiser les soins bucco-dentaires en EHPAD »
de la Stratégie nationale de santé 2018 – 2022 du Gouvernement.
15 juin 2019 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 10 sur 147
3. Le programme repose sur :
– L’alliance de la télésurveillance et de l’intelligence artificielle à travers l’application Oralien, imaginée par
l’UFSBD, et développée sur smartphone : cette application, mise à disposition de l’établissement en
association avec des lots d’écarteurs « Machine à sourire » de différents types, permet de prendre des scans de
la bouche des résidents de façon non intrusive et d’enregistrer leurs réponses à un questionnaire médical
succinct. Les données recueillies sont anonymisées, cryptées et réceptionnées sur un serveur sécurisé agréé
avant d’être analysées par un algorithme d’intelligence artificielle sur la base de critères de diagnostic et
décisionnels établis par l’UFSBD. Cette analyse des besoins en soins et de l’état bucco-dentaire, contrôlée par
un chirurgien-dentiste, permet d’établir une recommandation personnalisée pragmatique pour chaque résident
qui pourra être consultée par le personnel médical ou infirmier de l’établissement via le tableau de bord d’une
plate-forme on-line sécurisée. Le personnel médical et infirmier, grâce à cet outil simple et sécurisé, est alors
en mesure d’évaluer l’impact des protocoles d’hygiène personnalisés (voir paragraphe ci-dessous) mis en
œuvre au quotidien et d’orienter le patient vers un chirurgien-dentiste si des soins s’avèrent nécessaires. Deux
analyses des indicateurs sont prévues par résident chaque année, auxquels peuvent s’ajouter d’autres scans en
cas « d’urgences dentaires ».
– La coopération entre professionnels de santé et personnel soignant : afin de faire entrer l’hygiène bucco-
dentaire dans l’éventail des soins en EHPAD et d’assurer une utilisation optimisée de l’application Oralien, le
Programme intègre des séances d’accompagnement du personnel soignant en petits groupes. La construction
de protocoles d’hygiène bucco-dentaire personnalisés, qui pourront être adaptés en fonction des données
recueillies par la suite, sont développés à l’issue de ces séances.
– La sensibilisation et mobilisation des chirurgiens-dentistes de proximité de l’EHPAD : afin de faciliter
l’accueil des résidents nécessitant des soins et un suivi et d’assurer un accueil adapté à ces personnes, les
chirurgiens–dentistes traitants seront sensibilisés aux objectifs du programme ainsi qu’à la possibilité de
devoir soigner certains résidents, ils pourront accéder à une formation en e-learning « Levons les peurs ! » leur
permettant d’accueillir au mieux ces personnes âgées
– La sensibilisation de l’ensemble des professionnels de santé en contact avec l’EHPAD, pour la cohérence du
parcours santé et faciliter le repérage de trouble de santé générale en lien avec la santé bucco-dentaire, les
professionnels de santé intervenant auprès des résidents seront sensibiliser à ce programme.
La sensibilisation des familles est également une étape importante pour faciliter le déplacement vers le soin et
limiter les freins à la prise en charge de ces soins. Le programme intègre donc différents documents destinés aux
familles pour les sensibiliser à l’impact de la santé bucco-dentaire sur la qualité de vie de leur proche et pour leur
faire connaître la prise en charge des soins et des déplacements de l’EHPAD au centre de soins, cabinet dentaire ou
service dentaire de centres hospitaliers.
Objectifs du projet :
Le programme d’expérimentation proposé par l’UFSBD vise à :
– Réduire et, à minima, anticiper les besoins en soins par un système de télésurveillance (mise en place,
adaptation et suivi des protocoles d’hygiène bucco-dentaire quotidiens, des besoins en soins) ;
– Améliorer les pratiques des aidants professionnels par un accompagnement et ainsi favoriser la coopération
interprofessionnelle tout en valorisant au quotidien le travail des soignants (permettant de lever les freins
personnels, d’apporter des connaissances théoriques et pratiques, et d’initier une dynamique de travail en
équipe) ;
15 juin 2019 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 10 sur 147
4. – Créer un pont entre l’établissement et les cabinets dentaires de proximité et maintenir un lien entre le résident
et le chirurgien-dentiste traitant pour permettre ainsi un décloisonnement des secteurs EHPAD – ville –
hôpital ;
– Favoriser l’organisation de la consultation au cabinet dentaire par le partage d’informations issues de la télé
surveillance au praticien traitant et un accompagnement dans la prise en charge au cabinet des personnes
dépendantes ;
– Informer et sensibiliser tout le maillage familial et professionnel autour de la personne dépendante (famille,
pharmacien, ergothérapeute, médecin généraliste) afin d’optimiser le parcours de soins.
La mise en œuvre opérationnelle du projet repose sur la réalisation des actions suivantes :
1. L’organisation de journées d’échanges avec les professionnels soignants et encadrants des
établissements sur les pratiques liées à l’hygiène et à la santé orale des personnes dépendantes.
Le format proposé est de sept heures intra-établissements associant une demi-journée théorique et pratique (jeux
de rôle) puis une demi-journée avec études de cas et visites en chambres. Les échanges permettent de lever les
freins personnels, d’apporter des connaissances théoriques et pratiques et d’initier une dynamique de travail en
équipe. Cette journée intègre la définition et l’élaboration de protocoles d’hygiène individualisés par typologie de
résidents afin que les professionnels soignants et encadrants soient guidés au sortir de la journée d’échange. Cette
journée inclut également une formation à la prise en main de l’application et de la plateforme Oralien.
2. La mise en place d’un suivi personnalisé de la santé orale des personnes dépendantes par
télésurveillance avec des prises de vidéos via un smartphone.
Ces vidéos permettent de recueillir et d’analyser des indicateurs indispensables pour le suivi régulier de l’état de
santé oral du résident, le bilan régulier de ses capacités masticatoires, la compréhension d’éventuelles douleurs en
situation d’urgence et la détection très en amont de besoins en soins. Ces critères, une fois analysés, sont suivis de
notifications envoyées aux professionnels soignants et encadrants. Elles permettent soit d’éviter des déplacements
inutiles au cabinet dentaire soit d’organiser de façon optimale la consultation au cabinet dentaire dès lors que celle-
ci s’avère nécessaire.
L’évaluation par la télésurveillance à intervalles réguliers permet également de soutenir les professionnels des
établissements dans leurs pratiques professionnelles, notamment pour ce qui
concerne l’hygiène bucco-dentaire des résidents, d’adapter et améliorer dans le temps ces pratiques en fonction
de l’évolution de l’état de santé et de dépendance du résident.
3. La réalisation de deux bilans « Point d’Etape » par an, d’une demi-journée, entre le chirurgien- dentiste
référent et le cadre de santé.
Ces points d’étape réguliers ont pour objectif d’analyser l’évolution des pratiques au sein de l’établissement, de
répondre à des interrogations potentielles et de maintenir un niveau de motivation égal pour toute l’équipe
soignante. Le cadre possède une vision globale de la prise en charge de la santé dentaire dans son établissement et
peut également discuter d’un résident en particulier. Le projet d’établissement prend tout son sens au travers de ce
programme et de ces points réguliers.
Une assistance pour les établissements de la part du chirurgien-dentiste UFSBD ou d’un autre chirurgien-
dentiste pour faciliter la coordination avec les cabinets dentaires de proximité en cas de besoin en soinsEn cas
d’absence d’un dentiste traitant identifié et pour soutenir l’accès aux soins, une aide à l’orientation sera réalisée en
lien notamment avec le Référent Dépendance du conseil de l’ordre du département.
L’information des chirurgiens-dentistes de proximité sur la prise en charge optimale des personnes
dépendantesL’UFSBD intègre dans son projet d’expérimentation toute une phase d’animation et d’accompa
gnement d’une communauté de chirurgiens-dentistes de proximité à la prise en charge des personnes à besoins
spécifiques à travers la création d’un maillage territorial entre des dentistes sentinelles, des dentistes pouvant
assurer des soins en cabinet de ville, sans oublier les prises en charge hospitalières en cas de besoin spécifique
(anesthésie générale, par exemple).
Les données recueillies grâce à la télésurveillance offrant la possibilité de transmettre en amont, au chirurgien-
dentiste traitant, les observations et prises de vues et facilitent ainsi l’organisation du rendez-vous et la prise en
charge au cabinet
4. La formation continue des équipes dentaires en cabinet de ville à l’approche du patient dépendant
(chirurgiens-dentistes, assistantes dentaires).
Cette formation continue sur une diversité de thématiques facilitant la prise en charge des personnes dépendantes
permet de soutenir la prise en charge en cabinet de ville.
5. La création d’un cadre favorable et incitatif à la prise en charge des soins en cabinet dentaire de
proximité par :
– L’information sur la prise en charge des frais de transport des personnes dépendantes au cabinet dentaire pour
faciliter le recours au soin, quand celle-ci est possible localement ;
– La mise en place de dispositifs spécifiques permettant une modification de la tarification des actes réalisés au
cabinet dentaire.
6. L’information du maillage professionnel et familial autour du résident, afin de garantir une prise en
charge du bien-être de la personne dépendante dans son entier : famille, pharmacien, ergothérapeute, médecin
généraliste…
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5. Pour l’UFSBD l’enjeu pour améliorer la santé orale des résidents en établissements demande avant tout d’agir
sur quatre leviers :
1. L’intégration de la prise en charge de la santé orale dans le projet de l’établissement
2. Le soutien et l’encadrement des personnels aidants et encadrants, la sensibilisation des familles, à une
prise en charge optimale de l’hygiène bucco-dentaire des résidents
3. La compensation de la rupture du lien avec le chirurgien-dentiste par un suivi régulier
4. L’organisation de la prise en charge précoce et adaptée des soins.
Le projet que nous proposons apporte une réponse concrète et adaptée qui s’appuie à la fois sur le maillage
territorial des chirurgiens-dentistes et sur l’apport de nouvelles technologies et de l’intelligence artificielle, au
bénéfice de la santé des résidents en EHPAD et de leur qualité de vie.
Population ciblée :
La population ciblée par ce programme est la population des personnes dépendantes vivant en établissement, à
l’exception des personnes en phase terminale de soins palliatifs.
2. Impacts attendus à court ou moyen terme
Pour l’UFSBD, les impacts en santé attendus de ce programme à court et moyen terme sont :
– une amélioration de la prise en charge quotidienne des soins d’hygiène ainsi qu’une plus grande pertinence du
recours aux soins. Une réponse plus rapidement apportée aux pathologies dentaires ;
– une diminution du risque de dénutrition, des déséquilibres glycémiques chez les diabétiques ainsi que des
douleurs quotidiennes ;
– une limitation de l’impact médical indirect : risque infectieux à distance - infections broncho- pulmonaires en
premier lieu, risque de chute, escarres, …
– une amélioration de la qualité de vie et de la sociabilité.
En ce qui concerne les dépenses de santé, ces dernières seront réduites du fait :
– de la mise en place de protocoles de prise en charge de l’hygiène bucco-dentaire induisant une diminution des
besoins en soins ;
– d’une optimisation de la prise en charge et des déplacements au cabinet dentaire, ou vers une structure
spécialisée si nécessaire ;
– d’une diminution à moyen terme des actes lourds ;
– d’une réduction des actes médicaux induits.
3. Durée de l’expérimentation envisagée
La durée envisagée pour ce projet d’expérimentation est de 4 ans.
Le projet se compose de deux axes distincts, menés en parallèle et simultanément sur toute la durée du projet :
– Un axe intra établissements
– Un axe hors établissements
A. Le projet intra établissements
Préparation : (0-6 mois)
– Sélection des territoires et établissements d’interventions ;
– Rencontre avec les directeurs d’établissements ;
– Planification des journées d’échanges initiales du personnel soignant et encadrant des établissements ;
– Recueil de données au temps initial (A) sur des indicateurs de santé et sur les pratiques des résidents et des
soignants concernant l’hygiène et la santé orale et sur le recours au soin.
Mise œuvre Année 1 : (6-18 mois)
– Réalisation des journées d’échanges initiales du personnel soignant avec une journée d’échanges pour les
établissements de moins de 50 lits et deux journées d’échanges pour les établissements de 50 lits et plus ;
– Accompagnement dans l’utilisation du système de monitoring ;
– Mise en place des protocoles de soins d’hygiène ;
– Lancement de la télésurveillance de la santé orale dans les établissements et prises de scans pour chaque
résident ;
– Retour en continu, via la télésurveillance, de bilans de santé orale personnalisés contrôlés par un chirurgien-
dentiste ;
– Programmation de visites au cabinet dentaire si besoin ;
– Programmation du bilan intermédiaire six mois après le lancement de la télésurveillance, sous forme d’une
réunion avec le chirurgien-dentiste référent et l’interlocuteur « santé orale de l’établissement » (cadre médical
ou de santé ayant accès aux informations médicales) pour faire le point sur l’évolution des pratiques, des
besoins en soins, et lever les freins éventuels à la prise en charge du soin ;
– Programmation du bilan de l’année 1, douze mois après le lancement de la télésurveillance, suivant les mêmes
modalités que le bilan intermédiaire.
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6. Mise en œuvre Année 2 : (18-30 mois)
Idem Année 1
Avec réalisation, en milieu d’année 2, d’une journée d’échanges initiale du personnel soignant nouvellement
recruté et accompagnement dans l’utilisation du système de monitoring pour les établissements de moins de 50 lits,
en début d’année pour les
établissements de 50 lits et plus. Pour les établissements de 120 lits et plus une journée d’échange
complémentaire du personnel sera également mise en œuvre.
Programmation du bilan intermédiaire à 24 mois et du bilan de l’année 2 à 30 mois.
Mise en œuvre Année 3 : (30-42 mois)
Idem Année 2
Avec réalisation, en début d’année 3, uniquement pour les établissements de 80 lits et plus, d’une journée
d’échanges initiale du personnel soignant nouvellement recruté et accompagnement dans l’utilisation du système
de monitoring et d’une journée d’échange complémentaire du personnel ayant bénéficié de cette journée en
Année 1 ou en année 2.
Programmation du bilan intermédiaire à 36 mois et du bilan de l’année 3 à 42 mois.
Recueil des données pour l’évaluation du programme : (42-48 mois)
– Recueil de données au temps final (B) sur les pratiques des résidents et des soignants concernant l’hygiène et
la santé orale et sur le recours au soin ;
– Recueil d’indicateurs pour l’évaluation du dispositif.
Bilan du programme
– Analyse de l’ensemble des données (quantitatives et qualitatives) avec comparaison des résultats sur les
critères de différenciation des établissements choisis
– Rédaction du rapport final
B. L’axe hors établissements
Le programme hors établissement est un programme d’amélioration de la prise en charge des besoins en soins
des personnes âgées dépendantes hébergées dans les établissements ayant bénéficié de l’action.
Il comporte :
– L’identification des chirurgiens-dentistes traitants et/ou de proximité accessibles et souhaitant être impliqués
dans le dispositif ainsi que les services hospitaliers dentaires (publics et privés)
– La proposition de formations pour l’équipe dentaire en mode présentiel ou e-learning. Les actions de
mobilisation et de formation des chirurgiens-dentistes dans un objectif de maillage territorial de proximité
seront réalisées parallèlement aux actions menées en établissements, sur toute la durée de l’expérimentation.
– La sensibilisation et mobilisation des familles des résidents sur le programme
– La sensibilisation et mobilisation transdisciplinaire des différents professionnels de santé en lien avec les
résidents
4. Champ d’application territorial proposé
L’UFSBD a mené une réflexion en croisant son expérience avec ses attentes sur cette expérimentation pour
définir un territoire précis, composé en réalité d’une diversité de territoires régionaux. Sur les territoires définis
(Auvergne Rhône Alpes, Occitanie, Pays de la Loire) pour la mise en œuvre de l’expérimentation, les Agences
Régionales de Santé ont toutes été impliquées dans des réflexions sur la santé bucco-dentaire en EHPAD. Les
territoires d’intervention ont déjà été irrigués d’initiatives locales de mobilisation développées dans le cadre de
programmes régionaux de santé. Enfin les territoires offrent des profils différents d’établissements tant en terme de
format, que de situation rurale, semi-urbaine, urbaine.
Sur la base des 3 régions identifiées (Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes, Pays de la Loire), le nombre
d’établissements qui seront intégrés dans le programme expérimenté est de 48 établissements avec une répartition
attendue d’environ 10 établissements de 50 lits, 28 établissements de 80 lits et 10 établissements de 120 lits.
Les établissements seront sélectionnés sur la base du volontariat afin de maximiser les chances d’inclusion des
résidents dans le dispositif.
Les établissements inclus dans le programme le seront, si possible, sur les critères suivants :
– Etablissements ayant déjà proposé des formations sur la santé bucco-dentaire à leur personnel ou n’en ayant
pas proposé
– Etablissements dans département avec une offre de soins hospitalier proche et avec une offre de soins plus
lointaine
– Etablissements avec un faible turn-over du personnel soignant et des établissements avec un fort turn-over
– Etablissements dans un département avec une forte densité de population et dans un département avec une
faible densité de population
– Etablissements dans département avec une présence préalable de réseaux de soins et dans un département sans
présence préalable de réseaux de soins.
Sur la base de ces critères, les ARS des 3 régions ciblées établiront une liste d’EHPAD au sein de laquelle
l’UFSBD sélectionnera les EHPAD participant à l’expérimentation.
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7. OUI/NON Préciser le champ d’application territorial
Et observations éventuelles
Local
Régional
Interrégional OUI Maillage de proximité grâce aux comités UFSBD régionaux et départementaux
National
5. Présentation du porteur du projet d’expérimentation et des partenaires de l’expérimentation (ou
groupe d’acteurs)
L’UFSBD, centre collaborateur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), conduit, depuis plus de 50 ans,
une mission de santé publique de prévention et de promotion de la santé orale. Forte d’un réseau de 15 000
chirurgiens-dentistes, elle a pour objectif d’améliorer la santé bucco-dentaire et la santé globale de la population,
notamment des personnes les plus vulnérables comme les personnes âgées en situation de dépendance. L’UFSBD
intervient en EHPAD depuis 2003, et des programmes de prévention s’appuyant sur la formation des personnels
soignants et aidants à la prise en charge de l’hygiène bucco-dentaire des résidents. L’UFSBD a rassemblé autour
d’elle différents groupes d’EHPAD (Korian, Caisse d’Epargne, ORPEA, Agirc-Arrco, Croix Rouge française,…)
et a également développé des programmes d’interventions en EHPAD pour différentes ARS. Elle a mobilisé dans
ce cadre les EHPAD en amont du programme pour les inciter à participer. Cette incitation a pu prendre différentes
formes : courriers, emailing de sensibilisation, phoning et/ou réunions régionales, colloques…
Aujourd’hui l’UFSBD souhaite poursuivre son action en s’appuyant sur la télésurveillance. Le développement
des nouvelles technologies dans le domaine de la santé en général, et de la santé orale en particulier ouvre de
nouvelles opportunités pour améliorer d’une part l’accès à un parcours de santé dentaire et d’autre part le suivi au
quotidien. C’est sur cette volonté d’innovation et de décloisonnement des secteurs du préventif, du curatif et de
l’accompagnement médico-social que repose ce programme
Préciser l’implication d’autres acteurs dans le projet d’expérimentation et la nature du partenariat ou de la
participation au projet d’expérimentation (prestation humaine ? financière ? …).
La société Dental Monitoring est le partenaire technique de l’UFSBD sur ce projet. Cette jeune société française,
créée en 2013, s’est associée à l’UFSBD pour développer un monitoring on-line de la santé orale des résidents en
EHPAD avec des algorithmes et des notifications développés en s’appuyant sur les compétences respectives des
deux entités. Six chirurgiens-dentistes salariés assurent le contrôle de l’analyse des scans par intelligence
artificielle avant envoi des notifications aux établissements.
Préciser les modalités d’organisation et de pilotage (gouvernance) du projet d’expérimentation.
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8. Entité juridique et/ou statut ;
Adresse
Coordonnées des contacts : nom et pré
nom, mail, téléphone
Nature du partenariat ou de la participa
tion au projet d’expérimentation (moyen
humain, logistique, financier, autres à
préciser,…) Préciser les coopérations
existantes
Porteur :
Union Française
pour la Santé
Bucco-Dentaire
Association loi 1901
7, rue Mariotte
75017 Paris
Dr Sophie Dartevelle,
sophiedartevelle@ufsbd.fr
Tél. : 01-44-90-72-81
Partenaire(s) du projet d’expéri
mentation :
- Dental Monitoring
Dental
Monitoring,
47, avenue Hoche
75008
M. Philippe Salah (CEO)
philippe@dental-
monitoring.com
Tél. : 01-86-95-01-01
Convention de partenariat avec l’UFSBD
(6 chirurgiens-dentistes salariés)
Plateforme d’analyse par IA.
Chef de projets
Catégories d’expérimentations
– A quelle(s) catégorie(s) d’expérimentations répond le projet ?
Il est possible de combiner les catégories.
Modalités de financement innovant (Art. R. 162-50-1 –I-1o
) Cocher
a) Financement forfaitaire total ou partiel pour des activités financées à l’acte ou à l’activité
b) Financement par épisodes, séquences ou parcours de soins
c) Financement modulé par la qualité, la sécurité ou l’efficience des soins, mesurées à l’échelle individuelle ou
populationnelle par des indicateurs issus des bases de données médico-administratives, de données cliniques ou
de données rapportées par les patients ou les participants aux projet d’expérimentation d’expérimentations
d) Financement coordonné collectif et rémunération de l’exercice
Modalités d’organisation innovante (Art. R. 162-50-1 – I-2o
) Cocher
a) Structuration pluri professionnelle des soins ambulatoires ou à domicile et promotion des coopérations
interprofessionnelles et de partages de compétences
b) Organisation favorisant l’articulation ou l’intégration des soins ambulatoires, des soins hospitaliers et des prises
en charge dans le secteur médico-social
X
c) Utilisation d’outils ou de services numériques favorisant ces organisations X
Modalités d’amélioration de l’efficience ou de la qualité de la prise en charge des produits de santé
(Art. R. 162-50-1 – IIo
) (1) :
Cocher
1o
Des prises en charge par l’assurance maladie des médicaments et des produits et prestations de services et
d’adaptation associées au sein des établissements de santé, notamment par la mise en place de mesures
incitatives et d’un recueil de données en vie réelle
2o
De la prescription des médicaments et des produits et prestations de services et d’adaptation associées,
notamment par le développement de nouvelles modalités de rémunération et d’incitations financières
3o
Du recours au dispositif de l’article L. 165-1-1 pour les dispositifs médicaux innovants avec des conditions
dérogatoires de financement de ces dispositifs médicaux.
(1) Ne concernent pas les projets d’expérimentation déposés auprès des ARS.
7. Dérogations envisagées pour la mise en œuvre de l’expérimentation
Au moins une dérogation, et plusieurs réponses sont possibles.
I. – Règles de financements de droit commun auxquelles il est souhaité déroger ?
Limites du financement actuel – pas d’intégration de la santé bucco-dentaire dans le forfait soins des EHPAD ;
– absence de financement dédié à la prévention bucco-dentaire dans les établissements ;
Dérogations de financement envisagées (article L162-31-1-II-1o
et
et 3o
) :
– Facturation,
– Tarification,
– Remboursement,
– Paiement direct des honoraires par le malade
– Participation de l’assuré
Pour l’axe intra établissement du programme : tarif forfaitaire par résident et par an quelle que
soit la capacité d’accueil de l’établissement
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9. II. – Règles d’organisation de l’offre de soins auxquelles il est souhaité déroger ?
Limites des règles d’organisation actuelles – Pas d’intégration de la santé bucco-dentaire dans la prise en charge médicale des patients ;
– Absence de lien entre les chirurgiens-dentistes de ville et les EHPAD ;
Dérogations organisationnelles envisagées (article L162-31-1-II-
2o
) :
– Partage d’honoraires entre professionnels de santé
– Prestations d’hébergement
non médicalisé
– Autorisation d’activité de soins et d’équipements matériels
lourds à des groupements
– Dispensation à domicile des dialysats
8. Principes du modèle économique cible et équilibre du schéma de financement :
Le volume de résidents EHPAD inclus dans le dispositif est estimé à 70% la première année du programme
d’expérimentation en établissement, à 80 % pour la seconde année et à 90 % pour la troisième année. Ces volumes
de résidents correspondraient à un nombre d’environ 2 758 résidents en première année, 3152 résidents en
deuxième année et 3 546 résidents en troisième année.
Critères d’exclusion :
– les personnes résidant en EHPAD en phase terminale de soins palliatifs
– les personnes refusant la prise de vidéos et/ou l’accompagnement du programme ou les tuteurs refusant la
prise de vidéos et/ou l’accompagnement du programme (ceux-ci seront néanmoins impactés positivement par
l’amélioration des pratiques d’hygiène bucco-dentaire dans les établissements).
Sur la base de cette estimation prévisionnelle, le coût de cette expérimentation pour les patients résidents en
EHPAD est estimé à 958 714,00 €
En contrepartie, les bénéfices identifiés attendus sont meilleure qualité de vie, meilleure hygiène bucco-dento-
prothétique impliquant une diminution des besoins en soins
Les coûts évités attendus sont : Les résidents seront assurés d’un parcours adapté à leur besoins notamment
l’accès aux soins sera complètement en adéquation avec le besoin détecté.
Economies potentielles : diminution des besoins en soin, besoins plus précoces, optimisation des déplacements,
diminution des actes médicaux lourds et indirectement induits
9. Modalités de financement de l’expérimentation
Ce programme a vocation à faire l’objet, pour la partie intra établissement, d’un financement dérogatoire
consistant en un versement à l’EHPAD d’un forfait par résident et par an quelle que soit la capacité d’accueil de
l’établissement.
Ce forfait inclut :
– L’utilisation complète de l’application Oralien (prise de scans, analyse des données par un algorithme
d’intelligence artificielle et vérification de cette analyse par un chirurgien-
dentiste, accès par les soignants aux recommandations sur le tableau de bord de la plate- forme on-line sécurisée
Oralien) ;
– La planification des séances d’accompagnement du personnel soignant à l’utilisation de ce dispositif et à
l’élaboration de protocoles d’hygiène bucco-dentaire personnalisés et des bilans, le support technique et une
hotline, l’envoi du matériel et des convocations ainsi que le recueil des consentements ;
– La visite d’un chirurgien-dentiste référent de l’UFSBD dans l’établissement médico-social tous les six mois
pour effectuer un suivi de l’utilisation du dispositif et de l’état de santé bucco-dentaire des résidents.
Les visites éventuelles chez le chirurgien-dentiste ne rentrent pas dans ce forfait, dans la mesure où elles seront
prises en charge par l’Assurance Maladie et une complémentaire santé éventuelle, avec un paiement de la
consultation directement au chirurgien-dentiste traitant.
Le tarif moyen annuel de ce forfait par résident est fixé à 102 euros (101,87 €). Ce tarif moyen par résident
volontaire et par an, est lié au pourcentage d’inclusion des résidents. Ainsi, le tarif moyen par résident volontaire et
par an est fixé à 114,33 euros la première année (avec une inclusion de 70 %), à 99,85 euros la deuxième année
(avec une inclusion de 80 %) et à 91,44 euros la troisième année (avec une inclusion de 90 %).
Au-delà du financement forfaitaire par résident alloué à l’EHPAD, des financements complémentaires sont
alloués à UFSBD et ce à double titre :
– la formation des professionnels en EHPAD (Réalisation des séances d’accompagnement et formation à la
prise en main de l’application et de la plateforme Oralien). Les financements sont estimés à 220 000 € pendant
toute la durée de l’expérimentation avec un montant dégressif par année.
– l’ingénierie de projet avec un volet portant l’enrôlement des EHPAD (communication, sélection des
établissements, réunion des cadres dirigeants) et un volet destiné à couvrir les frais à la mobilisation des
professionnels et des familles autour du dispositif (réunion des chirurgiens-dentistes, campagne à destination
des familles). Les financements sont estimés à 52 820 euros.
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10. Pour la mise en œuvre de cette expérimentation, l’UFSBD déploiera des moyens humain importants : pôle des
Opérations de Santé publique, Secrétariat général, plateforme Dental Monitoring, chirurgiens-dentistes chargés de
la validation des notifications de la plate-forme, structures départementales et régionales de l’UFSBD et leurs
cadres, secrétariat et chefs de projets pour contacts avec les établissements, chirurgiens-dentistes formateurs de
l’UFSBD pour les formations intra établissements et les bilans, pôle Formations de l’UFSBD, chirurgiens-dentistes
formateurs de l’UFSBD, pour les formations équipe dentaire.
– Besoins en systèmes d’information.
Smartphone avec application dédiée, plateforme e-learning pour la formation des chirurgiens-dentistes de
proximité fournis aux établissements dans le cadre du projet.
Connexion WIFI
La solution logicielle, ainsi que l’écarteur représentent un dispositif médical qui fait l’objet d’un marquage CE
en classe I.
La répartition des coûts entre le matériel et les ressources humaines est de maximum 7 % pour le matériel.
10. Modalités d’évaluation de l’expérimentation envisagées
Une évaluation systématique des projets d’expérimentations entrant dans le dispositif est prévue par la loi. Le
cadre d’évaluation des expérimentations d’innovation en santé précise les paramètres et les conditions nécessaires
pour que les projets d’expérimentations puissent être évalués (cf. note sur le cadre d’évaluation des
expérimentations). A noter : ci-dessous sont précisés les types d’indicateurs standards sur l’évaluation. Les
dimensions susceptibles d’être améliorées (qualité et sécurité des soins, efficience, coordination, continuité,
accessibilité…) dépendront des objectifs visés par l’expérimentation et seront in-fine mesurées par les types
d’indicateurs listés ci-après.
– Quels sont les indicateurs de suivi proposés pour l’évaluation ou l’autoévaluation ? (non exclusif : plusieurs
catégories possibles) :
Nous proposons les indicateurs suivant à valider avec l’évaluateur extérieur :
– Indicateurs de résultat et d’impact (ceux correspondants aux impacts attendus par l’expérimentation dans la
rubrique 4) ;
– Nombre de membres du personnel accompagnés à la mise en place des protocoles d’hygiène et à la réalisation
des scans ;
– Synthèses des questionnaires de connaissance des personnels sensibilisés ;
– Recueil et comparaison des pratiques orales des soignants au temps A initial et au temps B final ;
– Nombre de résidents impliqués dans le programme ;
– % de résidents impliqués/ résidents qui auraient pu potentiellement être impliqués ;
– Nombre de protocoles individuels d’hygiène mis en place ;
– Nombre de personnes identifiées avec des besoins en soins ;
– Nombre de chirurgiens-dentistes de proximité ayant suivi la formation on-line ;
– Nombre de résidents pris en charge en cabinet de ville au temps A initial et au temps B final ;
– Nombre de résidents pris en charge en milieu spécifique au temps A initial et au temps B final ;
– Nombre de résidents « 0 solutions » au temps A initial et au temps B final ;
– Indicateurs « expérience » des patients (et/ou de leurs aidants) et gain en santé ;
– Bilan sur le ressenti de la qualité de vie dentaire des résidents de l’établissement (douleurs ressenties, qualité
de vie,…)
– Evaluation de l’impact de la mise en œuvre du programme sur les chutes et les hospitalisations
– Indicateurs de processus : ils permettront de suivre le déploiement du projet d’expérimentation ;
– Nombre d’établissements impliqués ;
– Nombre de réunions préalables pour sensibilisation et planification ;
– Nombre de séances d’accompagnement du personnel des établissements ;
– Nombre de personnes mobilisées par établissement ;
– Nombre de scans ;
– Nombre de formations de chirurgiens-dentistes de proximité ;
– Nombre de chirurgiens-dentistes formés.
– Indicateurs de moyens (financiers, humains…).
– Coût par personne âgée dépendante impliquée dans le programme ;
– Nombre de personnes impliquées dans le projet : coordination nationale, départementale ou régionale,
chirurgiens-dentistes chargés du suivi dans les établissements.
11. Nature des informations recueillies sur les patients pris en charge dans le cadre de l’expérimentation
et les modalités selon lesquelles elles sont recueillies, utilisées et conservées
Préciser les modalités d’information des patients, les informations à recueillir sur les personnes prises en charge,
ainsi que leurs modalités de recueil, d’utilisation et de conservation.
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11. – Le projet nécessite-t-il de recueillir des données spécifiques auprès des patients qui peuvent être des données
d’enquête ou des données de santé nécessaires à leur prise en charge. Comment sont-elles recueillies et
stockées ?
Le médecin coordonnateur de l’établissement réalisera la prescription du suivi bucco- dentaire selon les critères
d’inclusion. Un accord de la personne et éventuellement de son représentant légal le cas échéant sera demandé en
amont. Les données sont recueillies via une application sécurisée sur un smartphone et transférées vers un
hébergeur en données de santé agréé en France. Les données de santé sont recueillies sous forme de fiche à remplir
et prises de vue de la bouche des résidents par vidéos.
– Les données ont-elles vocation à être partagées avec d’autres professionnels ou structures que celui qui a
recueilli la donnée, selon quelles modalités ?
Oui, avec le partenaire Dental Monitoring, les données sont anonymisées et cryptées avant d’être envoyées vers
leur serveur sécurisé de traitement spécifique et sont traitées par l’intelligence artificielle développée par cette
société selon une grille d’analyse élaborée par l’UFSBD. Un chirurgien-dentiste de la société Dental Monitoring
valide les fiches avant mise à disposition aux établissements.
– Les modalités de recueil du consentement du patient à la collecte, au stockage, au partage et à l’utilisation des
données ainsi recueillies doivent être, le cas échéant, précisées.
Le consentement du résident (ou de son tuteur) est recueilli par le personnel soignant de l’établissement sur
papier.
12. Liens d’intérêts
Liste des professionnels, organismes ou structures participant aux projets d’expérimentation qui remettent à
l’ARS une déclaration d’intérêt au titre des liens directs ou indirects (au cours des cinq années précédant
l’expérimentation) avec des établissements pharmaceutiques ou des entreprises fabriquant des matériels ou des
dispositifs médicaux.
Pour plus de précisions, vous pouvez vous reporter à l’annexe de l’arrêté du 31 mars 2017 qui fixe le contenu de
la DPI.
13. Le cas échéant, fournir les éléments bibliographiques et/ou exemples d’expériences étrangères
– Guide à l’usage des établissements pour personnes âgées AGIRC ARRCO en partenariat avec l’UFSBD –
2014
– La santé bucco-dentaire en EHPAD : Etat des lieux et suivi des recommandations de soins. Mangeney et al. in
NPG Neurologie – Psychiatrie – Gériatrie · April 2016
– Accès aux soins bucco-dentaires pour les résidents en EHPAD : un enjeu de Santé Publique, Ecole des Hautes
Etudes de Santé Publique, Module interprofessionnel de Santé Publique. 2009 Groupe 17. Bruno Favier.
– Ramsay et al. Influence of poor oral health on physical frailty. Journal of the American Geriatrics Society.
2017.7.
Oral health for an ageing population : evidence for a fundamental human right.
Int.Dent.J 2017 ; 67 Suppl.
15 juin 2019 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 10 sur 147