Mardi soir Dinan Communauté organisait une table ronde sur le thème du bonheur au travail, baptisée « Bonheur & Performance ». Dans un monde économique où tout va de plus en plus vite, le bonheur au travail est un nouveau paradigme managérial, source de performance durable. Devant une salle qui affichait complet, Laurence Vanhée (au centre sur la photo) « Directrice Générale du Bonheur » a littéralement envoûté son auditoire en présentant sa vision du bonheur au travail et en partageant ses expériences réussies. La deuxième partie de soirée était consacrée à un retour sur les actions menées sur ce thème, par des entreprises locales.
Workshop de découverte des évolutions vers le Management 3.0. PaperJam Business Club, 13 Janvier 2014.
Ici, Management 3.0 est à comprendre au sens large à pas uniquement lié au seul organisation de développement informatique (agile).
Les Echos - Pourquoi les générations Y et Z quittent si vite les entreprises ?Bruno A. Bonechi
Lors du recrutement de talents, les entreprises pensent qu’il su!t d’installer un espace de jeux et de repos. Mais ce à quoi ils ne s’attendaient pas, c’est que les nouvelles générations ont maintenant des besoins et des désirs beaucoup plus sophistiqués qui ne seront pas facilement influencés par un concept "start-up". Alors, comment fidéliser ces nouveaux et futurs collaborateurs ?
Mardi soir Dinan Communauté organisait une table ronde sur le thème du bonheur au travail, baptisée « Bonheur & Performance ». Dans un monde économique où tout va de plus en plus vite, le bonheur au travail est un nouveau paradigme managérial, source de performance durable. Devant une salle qui affichait complet, Laurence Vanhée (au centre sur la photo) « Directrice Générale du Bonheur » a littéralement envoûté son auditoire en présentant sa vision du bonheur au travail et en partageant ses expériences réussies. La deuxième partie de soirée était consacrée à un retour sur les actions menées sur ce thème, par des entreprises locales.
Workshop de découverte des évolutions vers le Management 3.0. PaperJam Business Club, 13 Janvier 2014.
Ici, Management 3.0 est à comprendre au sens large à pas uniquement lié au seul organisation de développement informatique (agile).
Les Echos - Pourquoi les générations Y et Z quittent si vite les entreprises ?Bruno A. Bonechi
Lors du recrutement de talents, les entreprises pensent qu’il su!t d’installer un espace de jeux et de repos. Mais ce à quoi ils ne s’attendaient pas, c’est que les nouvelles générations ont maintenant des besoins et des désirs beaucoup plus sophistiqués qui ne seront pas facilement influencés par un concept "start-up". Alors, comment fidéliser ces nouveaux et futurs collaborateurs ?
Bien-être au travail : un atout pour l'entrepriseSabine Pernet
Ce livre blanc a deux objectifs :
1) montrer, au travers d'une mise en perspective de différentes études et sondages, le malaise actuel au sein de nos entreprises et les conséquences du stress sur leur fonctionnement.
2) Montrer que le bien-être au travail peut facilement devenir une force qui fédère, attire et motive les ressources nécessaires à l'innovation et au rebond dans une situation économique de crise.
Dossier Institut du Leadership - Qualite de Vie au TravailBPI group
La « Qualité de vie au travail », encore une nouvelle alchimie de mots pour faire aimer l’entreprise ? obtenir toujours plus des employés ? masquer la quête d’un profit financier pour des dirigeants/actionnaires en faisant croire à la mise en place d’un cadre idyllique où chaque salarié pourrait s’épanouir sereinement ? prévenir les risques psychosociaux ?
Il s’agit avant tout d’un engagement dans une démarche de créativité combinant innovations sociales et organisationnelles afin d’obtenir un équilibre entre performances sociales et économiques, entre donner du sens à des actions à déployer et l’efficience du travail réalisé....
Madame Laurie Thierry, Marketing Manager, Présente la start-up MOODWORK qui a développé des outils qui améliorent le bien-être et la qualité de vie au travail
Bien-être au travail, pléonasme ou oxymore?Groupe Epsilon
Résultat de l'exploration, des constats et réflexions du groupe de travail Epsilon sur le sujet du bien-être au travail.
Présentation proposée le 6 novembre 2014 lors de Forum+
Etude Apec - Le bien être au travail - synthèseApec
Synthèse de la recherche réalisée en partenariat avec l’Apec et centrée sur la question du bien-être au travail.
S’appuyant sur la théorie de la conservation des ressources, elle investigue les liens entre bien-être au travail, proximité et distance, tant sur le plan psychologique que physique. Après
un rappel détaillé des ressources théoriques, les résultats de l’enquête sont traités en deux temps :
• l’analyse de la relation qu’entretient le cadre avec son
organisation et avec son travail est approfondie à travers des concepts tels que l’implication et la distance organisationnelles, le détachement et le workaholisme.
• l’investigation se focalise sur la question de la distance physique, en explorant le cas des cadres pendulaires.
Nul besoin d’être austère ou triste pour être un bon professionnel. Favoriser une ambiance de travail conviviale a de nombreuses
vertus. Les lauréats du Palmarès Best Workplaces France sont là aussi pour nous le rappeler ! C’est également une manière
pour eux d’équilibrer leurs exigences professionnelles dans un environnement de forte compétition, avec les occasions de
célébration, de réjouissance et aussi de décompression individuelle et collective !
Les actions de convivialité, festive, les occasions de rencontre, quelles qu’elles soient, contribuent à créer du lien, à développer le
sentiment d’appartenance, et à favoriser la cohésion d’équipe. Les échanges sont aussi une manière de tisser des liens au-delà
de son cercle de travail habituel et de créer des réseaux qui faciliteront le travail ensemble pour aujourd’hui et pour demain.
Le tableau de bord de la transformation des Entreprises – vague 3 #TBTECabinetNoCom
Un an après la crise de la Covid-19, où en est la relation entre les salariés et leur entreprise ?
Quel impact de la COVID sur les motivations et l’engagement des salariés français ?
Quelles sont les conséquences sur leur vie professionnelle et l’organisation du travail ?
Quel jugement sur la communication de l’entreprise ?
Quelles évolutions sur leur vision de la raison d’être et des valeurs de leur entreprise ?
MY EXCLUSIVE CLUB RENCONTRE-DEBAT DU JEUDI 5 FEVRIER 2015
De l’influence des réseaux sociaux sur les rapports de forces
Les réseaux sociaux ont-ils modifié les rapports de forces entre candidats et recruteurs, salariés et employeurs, consommateurs et marques ? C’est à cette question qu’était consacrée la première conférence My executive club organisée par HR consultancy partners, animée le 5 février par Gilles Gobron, responsable du pôle marketing digital du Groupe Randstad France.
Qualité de Vie au Travail : Enjeux et PerspectivesAlexis Larnaud
Un dossier mettant en avant les informations et chiffres phares sur la Qualité de Vie au Travail. Un outil pour clairement comprendre l'état des lieux du monde professionnel. Par Accretio!
L’agilité a profondément changé la façon d’aborder les projets en entreprise. Mais cette lame de fond en amène peut être une deuxième : l’entreprise libérée. Au delà des clichés et des à-prioris, voyage au pays de l’holacratie, de la sociocratie, et d’une façon radicalement différente de vivre l’entreprise
Bpifrance Le Lab - Infographie - Gouvernance familialeBpifrance
En France, les entreprises familiales représentent 35% des PME et ETI. Plus résistantes, et plus agiles, elles ont de fortes cultures de réseau et d'innovation.
Mais diriger ces entreprises, c'est jongler entre les intérêts de la famille et de l'entreprise.
Quels modèles de gouvernances interviennent ? Comment interagissent-ils ?
Découvrez les bonnes pratiques de Bpifrance Le Lab pour équilibrer les gouvernances et pérenniser l'entreprise.
Entreprise libérée : Du mythe à la réalité ?Zenika
Présentation faite à Agile Grenoble 2015 :
Le buzz actuel autour des entreprises libérées fascine tout autant qu'il fait peur. Certains voient en ce concept le Graal du bonheur et du plaisir au travail, alors que d'autres redoutent une utopie extrémiste inventée par des gourous soixante-huitards, qui mènerait droit à l'anarchie puis à la faillite !
Je vous invite à vous éloigner de ces débats d'experts passionnés le temps d'un talk et à réfléchir ensemble, de manière pragmatique et dépassionnée, au moyen de rendre ce rêve à la fois réel et efficace.
Je vous propose pour cela de voyager dans l'histoire vraie de Zenika, la société que je participe à développer, et qui, dès sa création il y a 10 ans, bien avant la mode de l'entreprise libérée, s'est construite sur les bases de ses piliers fondateurs que sont le plaisir au travail, l'excellence et l'innovation, la croissance et la rentabilité.
Ce retour d'expérience réel, basé sur l'histoire d'une "banale SSII", illustre de manière concrète la démarche progressive mise en place, les grands succès et les petites victoires, mais aussi les problèmes rencontrés, les doutes survenus et quelques écueils à éviter.
Bien-être au travail : un atout pour l'entrepriseSabine Pernet
Ce livre blanc a deux objectifs :
1) montrer, au travers d'une mise en perspective de différentes études et sondages, le malaise actuel au sein de nos entreprises et les conséquences du stress sur leur fonctionnement.
2) Montrer que le bien-être au travail peut facilement devenir une force qui fédère, attire et motive les ressources nécessaires à l'innovation et au rebond dans une situation économique de crise.
Dossier Institut du Leadership - Qualite de Vie au TravailBPI group
La « Qualité de vie au travail », encore une nouvelle alchimie de mots pour faire aimer l’entreprise ? obtenir toujours plus des employés ? masquer la quête d’un profit financier pour des dirigeants/actionnaires en faisant croire à la mise en place d’un cadre idyllique où chaque salarié pourrait s’épanouir sereinement ? prévenir les risques psychosociaux ?
Il s’agit avant tout d’un engagement dans une démarche de créativité combinant innovations sociales et organisationnelles afin d’obtenir un équilibre entre performances sociales et économiques, entre donner du sens à des actions à déployer et l’efficience du travail réalisé....
Madame Laurie Thierry, Marketing Manager, Présente la start-up MOODWORK qui a développé des outils qui améliorent le bien-être et la qualité de vie au travail
Bien-être au travail, pléonasme ou oxymore?Groupe Epsilon
Résultat de l'exploration, des constats et réflexions du groupe de travail Epsilon sur le sujet du bien-être au travail.
Présentation proposée le 6 novembre 2014 lors de Forum+
Etude Apec - Le bien être au travail - synthèseApec
Synthèse de la recherche réalisée en partenariat avec l’Apec et centrée sur la question du bien-être au travail.
S’appuyant sur la théorie de la conservation des ressources, elle investigue les liens entre bien-être au travail, proximité et distance, tant sur le plan psychologique que physique. Après
un rappel détaillé des ressources théoriques, les résultats de l’enquête sont traités en deux temps :
• l’analyse de la relation qu’entretient le cadre avec son
organisation et avec son travail est approfondie à travers des concepts tels que l’implication et la distance organisationnelles, le détachement et le workaholisme.
• l’investigation se focalise sur la question de la distance physique, en explorant le cas des cadres pendulaires.
Nul besoin d’être austère ou triste pour être un bon professionnel. Favoriser une ambiance de travail conviviale a de nombreuses
vertus. Les lauréats du Palmarès Best Workplaces France sont là aussi pour nous le rappeler ! C’est également une manière
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célébration, de réjouissance et aussi de décompression individuelle et collective !
Les actions de convivialité, festive, les occasions de rencontre, quelles qu’elles soient, contribuent à créer du lien, à développer le
sentiment d’appartenance, et à favoriser la cohésion d’équipe. Les échanges sont aussi une manière de tisser des liens au-delà
de son cercle de travail habituel et de créer des réseaux qui faciliteront le travail ensemble pour aujourd’hui et pour demain.
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Quel impact de la COVID sur les motivations et l’engagement des salariés français ?
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MY EXCLUSIVE CLUB RENCONTRE-DEBAT DU JEUDI 5 FEVRIER 2015
De l’influence des réseaux sociaux sur les rapports de forces
Les réseaux sociaux ont-ils modifié les rapports de forces entre candidats et recruteurs, salariés et employeurs, consommateurs et marques ? C’est à cette question qu’était consacrée la première conférence My executive club organisée par HR consultancy partners, animée le 5 février par Gilles Gobron, responsable du pôle marketing digital du Groupe Randstad France.
Qualité de Vie au Travail : Enjeux et PerspectivesAlexis Larnaud
Un dossier mettant en avant les informations et chiffres phares sur la Qualité de Vie au Travail. Un outil pour clairement comprendre l'état des lieux du monde professionnel. Par Accretio!
L’agilité a profondément changé la façon d’aborder les projets en entreprise. Mais cette lame de fond en amène peut être une deuxième : l’entreprise libérée. Au delà des clichés et des à-prioris, voyage au pays de l’holacratie, de la sociocratie, et d’une façon radicalement différente de vivre l’entreprise
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En France, les entreprises familiales représentent 35% des PME et ETI. Plus résistantes, et plus agiles, elles ont de fortes cultures de réseau et d'innovation.
Mais diriger ces entreprises, c'est jongler entre les intérêts de la famille et de l'entreprise.
Quels modèles de gouvernances interviennent ? Comment interagissent-ils ?
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Entreprise libérée : Du mythe à la réalité ?Zenika
Présentation faite à Agile Grenoble 2015 :
Le buzz actuel autour des entreprises libérées fascine tout autant qu'il fait peur. Certains voient en ce concept le Graal du bonheur et du plaisir au travail, alors que d'autres redoutent une utopie extrémiste inventée par des gourous soixante-huitards, qui mènerait droit à l'anarchie puis à la faillite !
Je vous invite à vous éloigner de ces débats d'experts passionnés le temps d'un talk et à réfléchir ensemble, de manière pragmatique et dépassionnée, au moyen de rendre ce rêve à la fois réel et efficace.
Je vous propose pour cela de voyager dans l'histoire vraie de Zenika, la société que je participe à développer, et qui, dès sa création il y a 10 ans, bien avant la mode de l'entreprise libérée, s'est construite sur les bases de ses piliers fondateurs que sont le plaisir au travail, l'excellence et l'innovation, la croissance et la rentabilité.
Ce retour d'expérience réel, basé sur l'histoire d'une "banale SSII", illustre de manière concrète la démarche progressive mise en place, les grands succès et les petites victoires, mais aussi les problèmes rencontrés, les doutes survenus et quelques écueils à éviter.
Le Calendrier de l'Après de GroupM France : l'innovation au jour le jour.Florian Dangel
Avec le 2e opus de ce calendrier d'un autre genre, les équipes du pôle Stratégie & Innovation de GroupM ont souhaité vous offrir de nouvelles clés de lecture sur la base de micro faits ou de signaux faibles qui demain feront notre quotidien, façonneront notre industrie ou redessineront notre économie.
Et pour parfaire votre vocabulaire prospectif, chaque jour un mot nouveau pour décoder et argumenter sur ce qui arrive.
l y a les pertes directes qui sont liées à ce que l’entreprise et la société doivent payer pour la prise en charge de la maladie mais il y a aussi le coût indirect lié à l’absentéisme, la perte de la productivité voire le présentéisme. Et oui, le présentéisme ! Cela correspond au salarié complètement démotivé qui vient travailler. Il fait des heures de présence mais son humeur est épouvantable, il n’est pas productif, il génère blocages et difficultés autour de lui. Il représente un vrai casse-tête pour le manager.
MooD - Stimulate your work team's empathyJérôme Prax
Mood est une nouvelle manière d’appréhender la gestion du bien-être des employés en entreprise. Ce kit invite d’abord les grosses entreprises pyramidales à s’horizontaliser en proposant un catalogue de modèles organisationnels qui fonctionnent comme, par exemple, l’entreprise libérée. L’entreprise devra ensuite adopter le format ROWE (Result Only Work Environment) privilégiant les résultats plutôt que la présence, format qu’elle pourra coupler à la chronobiologie. Cela consistera à laisser ses employés travailler en fonction de leur rythme biologique.
L’espace de travail est également abordé, puisque celui-ci a un impact direct sur le bien-être : il devra être accueillant, confortable et adaptatif. Enfin, l’entreprise pourra proposer à ses collaborateurs des activités collectives qui renforcent confiance et relationnel. C’est dans cet écosystème que seront proposés aux groupes projet de petits Moods : des compagnons de travail qui mesurent l’humeur d’un projet. Grâce à leur empathie, ils inviteront les employés à s’ouvrir et à dialoguer entre eux afin de créer un climat familial où l’entraide est au centre des interactions.
Découvrez les conférences et ateliers pour animer avec dynamisme et impact vos événements d'entreprise.
Ses clients le disent : "Michel est l'un des meilleurs conférenciers francophone" et un article du Monde "Il est hilarant sur scène !"
L’humain doit être le cœur de la performance de l’entrepriseRomuald CETKOVIC
L'individu doit être placé au centre des préoccupations des comités de direction et de leurs stratégies. Un environnement propice à l'épanouissement, au dépassement de soi et à la réalisation de ses envies permet à chaque collaborateur de se dépasser et de créer de la performance et de la valeur pour le groupe
1. REPORTAGE M6 novembre 2012
Une entreprise française de 250 salariés relève le défi d'améliorer sa productivité en
distrayant ses employés. Sur le lieu de travail, un baby-foot, des salles de relaxation et
des coins maquillage sont à la disposition du personnel. L'initiative renforce
l'épanouissement des employés et réduit la dépression et l'absentéisme.
La ludification, technique de management qui consiste à réunir le travail et le jeu pour
encourager les employés à se divertir, tente de franchir les portes des entreprises
françaises.
Si le terme peut volontiers paraître barbare, la ludification est une tendance qui
s'immisce dans le management. Le principe est simple: transformer - partiellement - les
locaux de son entreprise en un espace de détente et de divertissement, afin que les
employés puissent souffler, quand ils en ressentent le besoin. «Tout employé, quel que
soit son secteur et son travail, ressent ce besoin de faire un break. Certaines entreprises
proposent donc des espaces dédiés, afin qu'ils se ressourcent», explique Patrick
Dumoulin, directeur de l'Institut Great Place to Work.
Cet espace de jeu et de détente peut prendre plusieurs formes. Un simple baby-foot au
milieu d'une pièce, une table de ping-pong, des jeux vidéo, un canapé où l'on peut se
reposer… La salle de sieste, elle, reste assez minoritaire en France, où le divertissement
a encore peu de place dans la culture du travail française. Et si certaines entreprises
tolèrent la présence d'objets et de lieux de divertissement, les encourager à les utiliser
est encore un autre pas à franchir ;
Si les entreprises qui jouent la carte du divertissement en interne se sont multipliées ces
dix dernières années, très peu la considèrent comme une priorité», observe Patrick
Dumoulin. C'est pourtant le pari que s'est fixé la société informatique Linkbynet, qui a
été jusqu'à installer un toboggan dans ses locaux. Si c'est la première fois qu'une telle
installation apparaît dans des locaux en France, ce n'est pas une première à l'échelle
mondiale.
«Nous avons des espaces de détente et de jeu à tous les étages», explique Patrick
Aisenberg, cofondateur de la société avec son frère Stéphane. «Nous avons une salle de
jeux vidéo, une salle de musique, un terrain multisport où nous organisons des tournois
avec nos collaborateurs… Il y a même des cours de pâtisserie qui sont dispensés deux
fois par mois.
Le divertissement, un allié pour bien manager
Avec de telles installations, on pourrait être tenté de penser que l'amusement devient
une priorité au travail. En vérité, il n'en est rien. «Ce genre d'initiative permet de souffler
tout en se divertissant entre collègues. Mais en aucun cas de prendre le dessus sur le
travail. Ce n'est pas parce qu'une entreprise multiplie les installations que le temps de
décontraction va s'accroître, les salariés gardent en tête leurs priorités!» prévient Patrick
Dumoulin. Car savoir se décontracter est bénéfique au travail et à la productivité.
«Arrêter de penser et faire une pause en pratiquant une activité qui ne nécessite aucune
réflexion est bénéfique au travail», souligne Sylvaine Pascual, spécialiste en relations
humaines.
Philippe Laurent, coach spécialisé en bien-être au travail, confirme l'importance de ces
moments de détente. «Plus ils sont intenses, plus ils favorisent un travail intense. Et la
relation des employés par le jeu et l'amusement permet aussi de changer de rôle: on est
partenaires dans le jeu comme on est partenaires au travail! Le jeu est donc un excellent
moyen de favoriser les relations au travail, le sentiment d'appartenance à un groupe et la
coordination.»
Le management «ludiste» pour booster la performance
2. Le jeu en entreprise n'est pas toujours pensé pour le bien-être des salariés. Dans un
article paru dans la Nouvelle revue du travail en 2013, le sociologue du travail Stéphane
Le Lay explique une autre forme de jeu au travail, in fine beaucoup moins conviviale:
l'insertion de dispositifs ludistes dans le management, qui consiste à intégrer des
challenges et des défis entre les salariés, comportant de vrais objectifs.
Stéphane Le Lay prend comme exemple un centre d'appels où des activités sont
organisées pour accompagner les vendeurs dans leur course à la productivité. Un
challenge «gaufres» a ainsi été organisé, durant lequel tout conseiller arrivant à placer
un produit avait le droit de manger une gaufre. Pire, pendant le mondial de handball, un
challenge «Coupe du monde» a été mis en place. Le principe? Des équipes de salariés
sont formées et doivent s'affronter, les ventes réalisées étant comparées à des buts.
Dans certains plateaux, des vrais buts ont même été installés afin que les employés
puissent y tirer avec un vrai ballon, dès qu'une vente a été réalisée.
3. Bureauphobie»: les raisons du mal-être au travail
Aujourd'hui, de nombreuses raisons font que la vie au bureau peut très vite transformer
le quotidien en cauchemar… Surmenage, environnement inadapté, manque de
reconnaissance sont les causes les plus récurrentes.
La vie au bureau est loin d'être toujours bien vécue par les employés. Que ce soit dans
les grands groupes ou les petites structures, pour les salariés lambdas ou dans les hautes
sphères du management, le mal-être au travail et la «bureauphobie» guettent tous les
employés. Amélie Oudry, psychologue du travail et spécialiste du stress, analyse
pour nous les principales raisons qui gangrènent la vie de bureau.
• Pression psychologique, harcèlement moral sont des problèmes managériaux qui
sont très souvent liés à une surcharge de travail. Il est de plus en plus fréquent qu'on
demande trop à un employé, qui peut être contraint de réaliser plusieurs tâches en
même temps, des choses qu'il n'a pas l'habitude de faire habituellement et qu'on lui
impose. Aujourd'hui, qu'un employé fasse le remplacement - et donc le travail - d'un
autre employé en plus de son travail initial est considéré comme banal. Du coup,
l'employé se retrouve plus facilement dans l'instabilité, il ne sait pas - ou peu - ce qui
l'attend. Cette situation accentue considérablement le risque de burn-out.
• La latitude de décision (ou l'infantilisation) est une sensation très mal vécue au
quotidien par un employé. Plus le degré de leadership est haut, plus la frustration
s'accroît. Par exemple, un cadre supérieur dont le poste lui donne une légitimité en tant
que décisionnaire mais qui, en vérité, n'est qu'un exécutant, au service d'un supérieur
hiérarchique. La norme managériale en France est encore à l'infantilisation des employés,
auxquels on fait peu confiance et à qui on ne laisse que peu d'autonomie dans ses
décisions. Dans ces conditions, il est évidemment difficile pour les employés de
s'épanouir professionnellement…
• La condition environnementale est également une principale cause du mal-être au
bureau, qui s'accroît en même temps que les grands espaces de travail ouverts (les open
space) deviennent la norme. En même temps que cela tue l'intimité (*) de l'employé,
cette condition environnementale implique également une multitude d'éléments
quotidiens qui peuvent vite devenir insupportables: pollution sonore qui nuit à la
concentration ; sonneries de téléphone, bribes de conversations… Même si - dans le
meilleur des cas - l'ambiance entre les salariés est excellente, cela ne peut empêcher des
tensions. Les métiers où la concurrence règne associés à l'open space ne font par
exemple pas bon ménage…
• Le manque de reconnaissance au travail est largement mal vécu par les employés.
Dans nos entreprises, la norme n'est pas à féliciter tel ou tel travailleur pour un oui ou
pour un non. Dans cette même optique, les employés se sentent souvent peu écoutés,
délaissés par leur(s) supérieur(s) qui ne leur accorde que trop peu d'attention. Cette
tendance est la parfaite représentation d'une mauvaise pente du management: un
manager qui n'écoute pas, hermétique aux remarques des membres de son équipe, qui
se posent sans cesse des questions sur leur utilité, sur leur place réelle dans
l'entreprise… Sans reconnaissance, l'employé est en quête constante de sens.
• Les problèmes de communication peuvent prendre différentes formes et devenir
des problèmes d'ampleur. Il y a d'une part la communication verbale entre les employés,
qui peut être tendue par les conditions environnementales… La violence verbale peut
devenir un élément très perturbateur. Ensuite, il y a aussi la communication interne, et la
circulation des informations. Dès lors que tel employé n'a pas eu l'information pour des
raisons qu'il ignore, cela crée un climat de suspicion, qui entrave la paix sociale dans
l'entreprise. Rien de pire en effet, quand tout le monde - sauf soi-même - est au courant.
Un simple oubli d'ajout de destinataire dans un e-mail peut alors prendre une tournure
catastrophique
(*) L'Intimité au travail de Stefana Broadbent (éditions Fyp)