En mai 2018, Miami a ainsi accueilli le 5e voyage d’étude marketing de Ciliabule, après New-York toujours en avance de phase, Rio la créative, Capetown l’ensorceleuse, et Singapour l’ambitieuse. Une ville bouillonnante qui réunit nombre des thèmes qui nous sont chers : des marques emblématiques, des marchés atypiques et de nouveaux usages. Voyage en démesure dans une ville qui se transforme sous l’impulsion de facteurs à la fois exogènes et endogènes, une cité polymorphe reliant les Amériques entre elles, un pôle communicationnel…
Thèse "Comment une marque peut intégrer une dimension émotionnelle grâce à la...Laurence Thébault
Le consommateur est devenu hyper exigeant. Son environnement, fortement digitalisé, lui a offert
de nouvelles opportunités. Sa communication avec ses paires a été démultipliée. Dans le même
temps, il a tiré la quintessence de cette digitalisation pour accéder à une offre de services et de
produits comme jamais il n’en avait connue auparavant.
Mais aujourd’hui, cette économie de l’hyper choix ne le satisfait plus.
Il veut être reconnu et valorisé dans ses achats. Il veut une congruence avec la marque qu’il
choisit : au-delà du produit et du service, il veut vivre une expérience. Il veut de l’émotion !
Créées dans les années 60, la réalité augmentée et la réalité virtuelle se développent plus
rapidement depuis 15 ans. Grâce à la maturité des composants de ses technologies, elles
atteignent aujourd’hui, enfin, un niveau de performance qui vont leur permettre d’entrer résolument
dans une nouvelle dimension.
Au service de la marque, ces technologies hautement sensorielles vont donner le pouvoir à un
consommateur désormais mature. Doué de sens et en quête d’émotions, le consommateur sera
un être augmenté, au coeur de la marque et de son écosystème.
Alors “Comment une marque peut-elle intégrer une dimension émotionnelle grâce à la réalité
augmentée et la réalité virtuelle ?”.
Je répondrai dans un premier temps en démontrant qu’au-delà de leur fort pouvoir émotionnel, ces
technologies constituent un vecteur de croissance et un levier d’adoption client :
● la réalité augmentée et la réalité virtuelle sont-elles la prochaine grande innovation ?
● la réalité augmentée et la réalité virtuelle sont-elles créatrices de valeurs ?
● le design, élément clé du succès de la réalité augmentée et de la réalité virtuelle ?
Dans un deuxième temps, je démontrerai au travers de 3 champs d’expressions comment la
marque peut mettre en application les technologies :
● la réalité augmentée et la réalité virtuelle, sources et médias pour le brand content ?
● la réalité augmentée et la réalité virtuelle sont-elles des leviers pour le commerce ?
● la réalité augmentée et la réalité virtuelle, le futur des médias sociaux ?
L’objectif de cette thèse a pour but d’ouvrir l’esprit des marques aux potentiels émotionnels que
ces technologies proposent. Elles peuvent être un levier de croissance tout en créant une nouvelle
relation marque/consommateur.
Thèse "Comment une marque peut intégrer une dimension émotionnelle grâce à la...Laurence Thébault
Le consommateur est devenu hyper exigeant. Son environnement, fortement digitalisé, lui a offert
de nouvelles opportunités. Sa communication avec ses paires a été démultipliée. Dans le même
temps, il a tiré la quintessence de cette digitalisation pour accéder à une offre de services et de
produits comme jamais il n’en avait connue auparavant.
Mais aujourd’hui, cette économie de l’hyper choix ne le satisfait plus.
Il veut être reconnu et valorisé dans ses achats. Il veut une congruence avec la marque qu’il
choisit : au-delà du produit et du service, il veut vivre une expérience. Il veut de l’émotion !
Créées dans les années 60, la réalité augmentée et la réalité virtuelle se développent plus
rapidement depuis 15 ans. Grâce à la maturité des composants de ses technologies, elles
atteignent aujourd’hui, enfin, un niveau de performance qui vont leur permettre d’entrer résolument
dans une nouvelle dimension.
Au service de la marque, ces technologies hautement sensorielles vont donner le pouvoir à un
consommateur désormais mature. Doué de sens et en quête d’émotions, le consommateur sera
un être augmenté, au coeur de la marque et de son écosystème.
Alors “Comment une marque peut-elle intégrer une dimension émotionnelle grâce à la réalité
augmentée et la réalité virtuelle ?”.
Je répondrai dans un premier temps en démontrant qu’au-delà de leur fort pouvoir émotionnel, ces
technologies constituent un vecteur de croissance et un levier d’adoption client :
● la réalité augmentée et la réalité virtuelle sont-elles la prochaine grande innovation ?
● la réalité augmentée et la réalité virtuelle sont-elles créatrices de valeurs ?
● le design, élément clé du succès de la réalité augmentée et de la réalité virtuelle ?
Dans un deuxième temps, je démontrerai au travers de 3 champs d’expressions comment la
marque peut mettre en application les technologies :
● la réalité augmentée et la réalité virtuelle, sources et médias pour le brand content ?
● la réalité augmentée et la réalité virtuelle sont-elles des leviers pour le commerce ?
● la réalité augmentée et la réalité virtuelle, le futur des médias sociaux ?
L’objectif de cette thèse a pour but d’ouvrir l’esprit des marques aux potentiels émotionnels que
ces technologies proposent. Elles peuvent être un levier de croissance tout en créant une nouvelle
relation marque/consommateur.
L’émergence du web a bouleversé le secteur du luxe car Internet a accentué le phénomène de la démocratisation des objets de luxe. Ainsi, on est passé d’un secteur réservé à une élite, contraint par des codes, à un domaine ouvert à toutes les cultures et notamment celles du web 2. 0. Bien que souhaitant conserver leur aura, les maisons de luxe ne peuvent plus se passer d’une présence sur Internet via un site web officiel, ou réservé à la vente, ou encore des pages sur les médias sociaux. Cette concession a pour mérite d’élargir leur clientèle et d’agrandir leur couverture mondiale grâce à la globalisation des échanges. Toutefois, la qualité des sites web et des applications mises en place permettent d’établir un nouveau lien de proximité avec le consommateur et de développer des idées innovantes. Depuis Internet, l’esthétique et l’éthique des marques de luxe ont connu un changement en faveur de l’authenticité et de la sensorialité exacerbée via les nouvelles technologies. Internet a donc tout d’un nouveau terrain de conquête pour les grandes marques prestigieuses.
The emergence of the Web disrupted the luxury area because Internet accentuated the phenomenon of democratization of luxury items. Thus, the luxury field went from, reserved for an élite, strained by codes, to open to every cultures and notably the Web 2.0 culture. Although wishing to maintain their aura, the luxury houses can not do without a presence on the Internet via an official website or reserved to sale, or pages on social networking websites. This concession permits them to broaden their customers and enlarge their global coverage thanks to the globalization of trade. However, the websites quality and the applications set up permit to establish a close link with the consumer and to develop innovative ideas. Since Internet, the aesthetic and ethic of luxury brands have known a change in favor of authenticity and an exacerbated sensoriness via new technologies. So Internet is a whole new land of conquest for the prestigious luxury houses.
L’agence, née en 2005, porte le nom de Marcel Bleustein-Blanchet fondateur de Publicis en 1926. Ses fondateurs sont Maurice Levy et à l’époque Fréderic Raillard et Farid Mokart.
Aujourd’hui ses principaux clients sont Axa, Canderel, Contrex, Hepar, Intermarché, Fnac, Granola, Oasis, Orange, Pierre et vacances, Renault, Total, Ubisoft.
En 2010, lors d’une fusion, et à l’inverse des autres groupes de communication, c’est l’expertise digitale du Pure Player Publicis Net qui s’enrichit de l’expertise publicitaire du hot Shop Créatif Marcel République. L’agence Marcel est la première hotshop créative née du digital, comprenant aujourd’hui 250 collaborateurs bilingues off et online.
L’agence est présente à l’international dans 5 villes : Paris, New-York, Londres, Shanghai, Hong Kong.
Depuis 2010, elle a remporté plus de 30 prix au Cannes Lions festival, 5 D&AD, 8 prix au NY festival, 43Clio Awards, 11 Eurobest, 1 Grand Prix Stratégie.
L'analyse stratégique du slip français :
Histoire de la marque
VIP
DAS
PESTEL
SWOT
Groupe Stratégique,
PORTER,
Tissu culturel,
Matrice ANSOFF,
Matrice BCG,
Cible et positionnement
Choix des canaux et support,
Les campagnes
Et si vous repartiez de votre raison d'être ?Wiithaa
Pourquoi votre entreprise, association ou organisation existe ? Cette question simple à première vue est pourtant plus complexe et impliquante qu'elle n'y parait. Pourtant quelle que soit la forme de l'organisation, formelle ou informelle, la réponse à cette question permet de définir un cap, d'ouvrir des opportunités et de faciliter la transition vers une économie circulaire vertueuse.
L’émergence du web a bouleversé le secteur du luxe car Internet a accentué le phénomène de la démocratisation des objets de luxe. Ainsi, on est passé d’un secteur réservé à une élite, contraint par des codes, à un domaine ouvert à toutes les cultures et notamment celles du web 2. 0. Bien que souhaitant conserver leur aura, les maisons de luxe ne peuvent plus se passer d’une présence sur Internet via un site web officiel, ou réservé à la vente, ou encore des pages sur les médias sociaux. Cette concession a pour mérite d’élargir leur clientèle et d’agrandir leur couverture mondiale grâce à la globalisation des échanges. Toutefois, la qualité des sites web et des applications mises en place permettent d’établir un nouveau lien de proximité avec le consommateur et de développer des idées innovantes. Depuis Internet, l’esthétique et l’éthique des marques de luxe ont connu un changement en faveur de l’authenticité et de la sensorialité exacerbée via les nouvelles technologies. Internet a donc tout d’un nouveau terrain de conquête pour les grandes marques prestigieuses.
The emergence of the Web disrupted the luxury area because Internet accentuated the phenomenon of democratization of luxury items. Thus, the luxury field went from, reserved for an élite, strained by codes, to open to every cultures and notably the Web 2.0 culture. Although wishing to maintain their aura, the luxury houses can not do without a presence on the Internet via an official website or reserved to sale, or pages on social networking websites. This concession permits them to broaden their customers and enlarge their global coverage thanks to the globalization of trade. However, the websites quality and the applications set up permit to establish a close link with the consumer and to develop innovative ideas. Since Internet, the aesthetic and ethic of luxury brands have known a change in favor of authenticity and an exacerbated sensoriness via new technologies. So Internet is a whole new land of conquest for the prestigious luxury houses.
L’agence, née en 2005, porte le nom de Marcel Bleustein-Blanchet fondateur de Publicis en 1926. Ses fondateurs sont Maurice Levy et à l’époque Fréderic Raillard et Farid Mokart.
Aujourd’hui ses principaux clients sont Axa, Canderel, Contrex, Hepar, Intermarché, Fnac, Granola, Oasis, Orange, Pierre et vacances, Renault, Total, Ubisoft.
En 2010, lors d’une fusion, et à l’inverse des autres groupes de communication, c’est l’expertise digitale du Pure Player Publicis Net qui s’enrichit de l’expertise publicitaire du hot Shop Créatif Marcel République. L’agence Marcel est la première hotshop créative née du digital, comprenant aujourd’hui 250 collaborateurs bilingues off et online.
L’agence est présente à l’international dans 5 villes : Paris, New-York, Londres, Shanghai, Hong Kong.
Depuis 2010, elle a remporté plus de 30 prix au Cannes Lions festival, 5 D&AD, 8 prix au NY festival, 43Clio Awards, 11 Eurobest, 1 Grand Prix Stratégie.
L'analyse stratégique du slip français :
Histoire de la marque
VIP
DAS
PESTEL
SWOT
Groupe Stratégique,
PORTER,
Tissu culturel,
Matrice ANSOFF,
Matrice BCG,
Cible et positionnement
Choix des canaux et support,
Les campagnes
Et si vous repartiez de votre raison d'être ?Wiithaa
Pourquoi votre entreprise, association ou organisation existe ? Cette question simple à première vue est pourtant plus complexe et impliquante qu'elle n'y parait. Pourtant quelle que soit la forme de l'organisation, formelle ou informelle, la réponse à cette question permet de définir un cap, d'ouvrir des opportunités et de faciliter la transition vers une économie circulaire vertueuse.
"Vallée de Seine : Enjeux d'attractivité et de développement économique" - Vi...SCoT-LHPCE
Dans le cadre de la révision du SCoT LHPCE, M. Vincent Gollain, Directeur du département Economie de l'IAU d'Ile-de-France, est venu présenter aux élus, lors du Comité syndical du 8 janvier 2015, une étude sur les enjeux économiques de la Vallée de la Seine.
Le retail au moyen orient des opportunités pour nos entreprises francaisesLaurent Dusausoy
Cette présentation pour sensibiliser nos entreprises issues du secteur du retail, du e-commerce, du m-commerce, du digital à se développer sur le Moyen Orient. Nos entreprises ont un vrai savoir-faire, de vraies compétences attendues. Décuvrez pourquoi et comment les pays du Golfe sont un vrai débouché pour nos entreprises innovantes. On en discute :-) #retail #digital #etail #shoppers #Middle east #dubai
«Investir à l’île Maurice, c’est investir à l’étranger dans un pays réglementé offrant des
opportunités fiscales et de valorisation intéressantes, c’est investir dans une économie
dynamique mais aussi dans une République stable, sécurisante, historiquement proche de
la France et de l’Angleterre, et ce dans un environnement idyllique !»
Distribution américaine, du Big Mall au City-Mall, révolutions en coursSauveur Fernandez
Alors que l’American Way of Life, fondé sur la société de consommation et l’individualisme, fait désormais rêver l’Europe et le monde, l’Amérique passe à de nouveaux imaginaires de vie, et commence à assigner à ses mega-centres commerciaux d’autres missions : devenir d’abord de véritables mini-villes urbaines et écologiques ou le lien et la proximité sociale comptent plus que le bonheur par l’objet...
Proposition de la création d'un fond de capital de risque pour l'industrie to...Michel Rochette
Une proposition de recherche pour la création d'un fond de capital de risque pour l'industrie touristique au Québec. Ce document date de quelques années mais les idées seraient toujours pertinentes.
A research proposal to stude the creation of a capital risk fund for the Québec tourism industry. The document dates from a few years back but some of the ideas are still relevant.
Knight Frank France lance « Inside/Out », nouvelle série de publications dédiées aux nouvelles tendances du commerce et à leurs impacts sur le marché immobilier. Deux numéros de cette série paraîtront chaque année, en amont du SIEC et du MAPIC, principaux rendez-vous des acteurs français et internationaux de l’immobilier de commerces.
Musées et sites de culture, sources de développement des territoires ?La French Team
La littérature économique et les exemples novateurs en provenance du Royaume-Uni ou de villes célèbres comme Bilbao avec le Guggenheim, Berlin avec les industries créatives ou encore le musée Dia à Beacon dans la grande banlieue de New-York, montrent que les industries culturelles et créatives peuvent générer des retombées économiques importantes, et donc des créations d’emplois. Ces succès poussent un nombre croissant d’acteurs locaux à attendre des musées, grands sites de culture
et lieux culturels qu'ils contribuent au développement économique et à l'attractivité touristique de leurs territoires. Si l'intention est bonne, la mise en œuvre est parfois complexe et les résultats pas
toujours à la hauteur des attentes. Le développement économique tiré de ces équipements et événements culturels et créatifs n’est pas automatique et peut prendre des formes très variées.
Pour sa première édition du Baromètre des Métropoles, Arthur Loyd vous propose une analyse statistique des métropoles françaises. Les métropoles y sont réparties en 4 grands thèmes : les très grandes métropoles, les grandes métropoles, les métropoles intermédiaires et les agglomérations de taille moyenne. Grâce à notre baromètre vous pourrez ainsi mieux comprendre les avantages concurrentiels et les faiblesses des différentes métropoles françaises.
Fort d’un réseau de plus de 70 agences et de plus de 300 collaborateurs, Arthur Loyd est le premier réseau national de conseil en immobilier d’entreprise. Cette force nous permet de pouvoir vous conseiller au mieux dans tous vos projets d’immobiliers d’entreprise. Pour plus d’informations, rendez-vous sur notre site : https://www.arthur-loyd.com/
2. 03030303
Varier les continents et les types d’économie pour enrichir la réflexion,
imaginer des passerelles d’analyse entre une ville, nos clients du moment
et nos sujets de questionnement récurrents, nous projeter sur des
problématiques que nous pensons intéressantes à étudier à un instant
donné… Voilà les intentions cardinales qui guident Ciliabule pour choisir
une nouvelle destination.
En mai 2018, Miami a ainsi accueilli le 5e voyage d’étude marketing de
Ciliabule, après New-York toujours en avance de phase, Rio la créative,
Capetown l’ensorceleuse, et Singapour l’ambitieuse.
Une ville bouillonnante qui réunit nombre des thèmes qui nous sont
chers : des marques emblématiques, des marchés atypiques et de
nouveaux usages. Voyage en démesure dans une ville qui se transforme
sous l’impulsion de facteurs à la fois exogènes et endogènes, une cité
polymorphe reliant les Amériques entre elles, un pôle communicationnel…
AVANT-
PROPOS
Sources
Xerfi, Insee, Ubifrance, 20minutes, Le Monde, Les Échos, La Tribune,
Cheekmagazine, Entreprendre, Courrier international, Le nouvel économiste
Remerciements
Laura et Lucie
Delphine Uguet pour la relecture
Tumulte pour la création graphique
Reproconcept pour l’impression
4. 0505
Miami, la porte
des Amériques
Ville récente fondée en 1896, Miami
prend véritablement sa place dans
la hiérarchie urbaine du pays vers la
seconde moitié du XXe siècle, plus par-
ticulièrement à partir des années 1980.
Les secteurs de la construction,
de l’immobilier, du tourisme et de
l’import-export fondent l’essor de
cette belle endormie. L’implantation
de nombreuses banques attirant des
capitaux internationaux et de sièges
d’entreprises cherchant une proximité
avec le sud du continent aura permis
de dynamiser la région.
Parallèlement, sa position géogra-
phique centrale a favorisé l’émergence
d’une économie souterraine liée au
narcotrafic, valant à Miami sa réputa-
tion de « cité du Vice ».
Aujourd’hui, la capitale de l’Amérique
latine aux États-Unis compte parmi
les villes les plus prospères du pays.
Orientée vers le commerce international,
notamment grâce à son ouverture sur
l’océan et les Caraïbes, elle en tire
son surnom : « The Gateway of the
Americas », la porte des Amériques.
Miami possède un climat d’affaires
particulièrement favorable et son
industrie touristique connaît une
croissance soutenue. Elle dispose d’un
des plus importants aéroports des États-
Unis, de deux ports d’envergure – Miami
et Fort Lauderdale – et les compagnies
de croisières les plus influentes du
monde y ont leur siège. L'écosystème
Tech de Miami enregistre une croissance
exceptionnelle depuis le début de la
décennie. C’est un marché ultra-dyna-
mique encore émergent où le marketing
et la communication tiennent une place
prépondérante.
Une excellente qualité de vie.
Un environnement compétitif et une
position géographique centrale qui en
font l’un des lieux les plus attrayants
pour le commerce, les affaires et le
tourisme.
Une main d’œuvre qualifiée, multi-
lingue et multiculturelle.
Un accès facile aux principaux mar-
chés internationaux depuis la région,
incitant en permanence les entreprises
internationales leaders à s’y installer.
Un climat fiscal plus favorable que
celui d’autres villes et États, motivant
de nombreuses entreprises à se délo-
caliser à Miami afin d’avoir accès au
marché croissant de la Floride et aux
autres marchés des États-Unis.
L’autre capitale
cubaine
Depuis la fin des années 1950 et la
révolution castriste, les cubains ont
massivement émigré à Miami, située
à seulement 350 km de La Havane.
D'après le dernier recensement, près
de 70 % de la population de Miami est
hispanique, dont un tiers vient de Cuba.
L'influence cubaine ne se réduit pas au
quartier typiquement cubain de Little
Havana : dans la plupart des adminis-
trations, banques et services publics,
on parle espagnol. À Miami, comme
dans la Floride du Sud, la communauté
a conquis peu à peu le pouvoir écono-
mique, médiatique et politique.
Poi
nts fo
rts
5. 0606
La Floride : 20e
économie mondiale
La 4e puissance économique du pays
et 20e au niveau mondial attire de nom-
breux investissements étrangers du fait
de sa politique fiscale avantageuse : il
n’existe ni impôt sur le revenu, ni impôt
sur la fortune en Floride !
Un taux de l'impôt sur les sociétés à 5,5en Floride quand il s'élève à 35 % au niveau fédéral.
926,8
12
2000
40
19,8
1ER
milliards de dollars américains
pour le PIB (2016).
Près de
aéroports internationaux
accueillent plus de 100
millions de touristes dans ce
qui est l’État le plus visité
des USA (2015).
km de plages et 18 ports de
commerce en font la plus grande
façade maritime des États-Unis.
producteur
d’oranges des
États-Unis.
du commerce des États-Unis
vers l’Amérique du Sud sont
générés par la Floride grâce au
renouvellement des infrastruc-
tures et au développement des
investissements internationaux.
millions d'habitants la
classent au rang de troisième
État le plus peuplé des États-
Unis (2015).
Industrie aérospatiale
Technologies de l'information :
près de 30 000 entreprises
Biotechnologies : numéro 2
des États-Unis
Services financiers : 3e cluster
américain
Logistique
Réparation navale
Cybersécurité
Quelques
secteurs clés
0
0
0
0
6. 0707
La France en Floride
Une région moins onéreuse et plus
proche de la France que la Silicon
Valley, un décalage horaire réduit à
6 heures pour faciliter les correspon-
dances quotidiennes, une proximité
avec New-York, des débouchés vers
les marchés florissants d'Amérique
latine, une fiscalité aussi clémente
que le climat tropical des Caraïbes…
Voici quelques-unes des raisons qui
poussent les entreprises françaises à
s’intéresser à la Floride.
Environ 400 sociétés employant
15 000 personnes y sont implantées,
principalement dans les technologies de
l'information, l'aéronautique et le luxe.
Elles seraient même 500 chaque année
à tenter l’aventure floridienne, selon la
Chambre de commerce franco-américaine,
un chiffre en constante augmentation.
D’autant que les Américains sont friands
de la « French Touch », surtout pour ce
qui concerne les secteurs de la restau-
ration et des spiritueux, de l’innovation
ou de la mode.
8. 1010
La population du centre-ville a augmen-
té de près de 150 % ces 15 dernières
années, avec une majorité de nouveaux
résidents de 20 à 44 ans. L’aménage-
ment de la ville s’en ressent, ce groupe
démographique privilégiant les trans-
ports en commun, la multi-modalité
de l’espace public et les expériences
collectives.
Le climat et le style de vie, à Miami
Beach notamment, inspirent les instal-
lations et les aménagements. Cou-
reurs, joggeurs, skateurs, promeneurs,
yogistes, baigneurs et contemplateurs
profitent de la douceur ambiante, de
l’air légèrement iodé et d’espaces
appropriables par tous. Une jolie alter-
native face à l’anonymat, la distance
et la séparation qui caractérisent trop
souvent les relations sociales dans
l’espace urbain.
À sa manière, la télévision reconstitue
une géographie des territoires grâce à
des séries qui s’inscrivent fortement
dans l’environnement urbain. Elles nous
parlent de la cité, souvent en trompe-
l’œil. Miami est à ce titre une ville
à forte visibilité médiatique, nourrie
d’imaginaires et de fictions comme
Miami Vice, Les Experts, Dexter ou
Nip/Tuck. Au-delà des clichés, nous
avons essayé de regarder l’envers du
décor après avoir été sensibilisées à la
question par une spécialiste du sujet.
Voici quelques phénomènes qui
éclairent la physionomie de l’espace
public à Miami :
9. 1111
L’espace de Miami est devenu un
vecteur de visibilité de la réussite de la
communauté cubano-américaine. S’y
constate une appropriation territoriale
de cette population qui a si fortement
contribué au développement de la ville.
Cela se retrouve notamment dans le
quartier de Little Havana, et se traduit
par un processus poussé de patrimo-
nialisation : construction de musées et
monuments, noms de rues, etc.
La ville est en chantier et la question
de la durabilité ne paraît pas toujours
être prioritaire. Miami reflète en outre
des inégalités gigantesques et toujours
croissantes. C’est une ville fragmentée
où les paysages verticaux du centre
d’affaires et les façades Art déco
du cœur touristique de Miami Beach
côtoient encore quelques quartiers qui
posent la question de l’habitabilité.
Merci à alturbaine.com, l’agence de
conception collaborative des espaces
publics
11. 1414
Le 1er port de
croisières mondial !
La Floride est la plus grande plaque
tournante des croisières au monde. Pas
étonnant lorsque l’on sait que le concept
de croisières est né aux États-Unis et que
près de la moitié des croisiéristes de la
planète sont Américains !
12. 1515
Résultat, Miami est le siège des trois
plus importantes compagnies de
croisières :
Carnival Corporation qui possède
notamment les compagnies Carnival
Cruise Lines, Princess Cruises, Costa
Croisières, Cunard Line, P&O Cruises et
Aida Cruises.
Le groupe RCCL, Royal Caribbean
Cruise Line, avec les marques Royal Ca-
ribbean International, Celebrity Cruises
et Croisières de France.
Norwegian Cruise Line Holdings Ltd
qui regroupe Norwegian Cruise Line,
Oceania Cruises et Regent Seven Seas
Cruises.
La ville bat année après année le
record du nombre de passagers de croi-
sière : plus de 4 millions y embarquent
annuellement pour un voyage festif ou
reposant.
Autre preuve de son rôle majeur, le
rendez-vous incontournable de l’industrie
de la croisière y a lieu depuis 30 ans,
le Seatrade Cruise Global, avec plus de
11 000 professionnels. Analyse d’un
secteur qui a le vent en poupe…
Un tourisme en
vogue
Concept apparu aux États-Unis, qui
entremêle tourisme et loisirs, héberge-
ment et mode de transport, la croisière
est toujours plus tendance avec une
clientèle qui se rajeunit. Son taux de
croissance annuel moyen de 7 % depuis
1980 en fait le secteur le plus prospère
sur le marché mondial du tourisme avec
25 millions de passagers en 2017. Si
les Américains représentent encore la
moitié des passagers et les Caraïbes
− leur destination préférée −, le tiers
des circuits, les clientèles européenne
et asiatique ont progressé pour consti-
tuer aujourd’hui respectivement 25 % et
15 % du nombre total de croisiéristes.
Le marché de la croisière est un
marché de l’offre : c’est la proposition
de nouveaux bateaux, de nouvelles des-
tinations et de nouveaux concepts qui
crée la demande. La preuve en est que
les navires voguent généralement à un
taux de remplissage proche de 100 %,
contre moins de 60 % pour le secteur
hôtelier !
De manière légèrement caricaturale
mais néanmoins fidèle à l’essence
marketing du secteur, tout l’objectif des
acteurs croisiéristes est de conce-
voir de belles cages dorées, d’attirer
les clients avec des prix ciblés et de
leur proposer des services payants à
foison…
13. 1616
La croisière s’amuse
Développement des voyages au sens
large, amélioration des bateaux, op-
timisation de l'offre et de sa gestion,
baisse des prix, image modernisée,
mondialisation du tourisme, voilà qui
explique l’intérêt des investisseurs
pour un secteur dont ils maîtrisent
toutes les étapes.
Par ailleurs, contrairement à un club
de vacances ou un hôtel de luxe situé
dans un pays en proie au terrorisme,
le circuit d’une croisière peut être mo-
difié en cas de risque ou une escale
supprimée. Le gigantisme des navires
de croisière est un autre atout marke-
ting : à l’heure où la clientèle désire
des prestations individualisées, dispo-
ser d’un personnel nombreux et d’une
grande variété de divertissements
permet de répondre à la demande
dans des conditions de qualité et de
coût attractives.
Véritables destinations en soi, les
paquebots proposent non seulement
de nombreux restaurants et boutiques,
mais aussi des productions de Broad-
way, des tyroliennes, la simulation de
parachutisme, des pistes de karting,
des patinoires, des rencontres chez
l'habitant pendant les escales, ou des
expériences culinaires gastronomiques
conçues par des chefs de renom…
Les paquebots sont désormais truffés
de numérique et les applications se
multiplient : pour retrouver sa cabine
les yeux fermés, localiser ses enfants
sur le bateau ou être reconnu par un
service personnalisé. Ce dont rêvaient
les inventeurs des clubs de vacances,
les croisiéristes l’ont fait, s’attirant
une clientèle captive prête à succom-
ber à bord à toutes les propositions
marketing.
Le seul frein visible qui pourrait
compromettre ce développement est
d’ordre environnemental. Certaines
destinations atteignent leur capacité
maximale d’accueil et les équilibres
écologiques sont menacés. Les croi-
siéristes ont déjà pris conscience du
problème et réagi par la mise en cir-
culation des premiers navires propres
au gaz naturel liquéfié et l’achat de
leur propre île escale, aux Caraïbes
notamment.
Bénéfice additionnel : l'argent dépensé
par la clientèle à terre reste entre
leurs mains…
14. 1717
de la croisière
en 2018
La croisière n'est plus réservée aux
budgets élevés mais se démocratise
peu à peu.
Les consommateurs recherchent une
« expérience transformationnelle »
avec plus d'originalité, de patrimoine et
de culturel : découvrir la gastronomie
locale, faire des visites guidées dans
de petits villages, nager avec des
requins, etc.
Le tourisme responsable prend de
plus en plus d'importance avec des
voyageurs qui s'attendent à participer
à des pratiques durables à la fois à
bord et à terre.
La génération Y adopte la croisière
fluviale et embarque sur de plus
petits navires.
La croisière multigénérationnelle se
développe avec, par exemple, les
voyages « skip-generation » réunis-
sant les grands-parents et leurs
petits-enfants.
Les destinations froides ont le vent
en poupe, notamment la Baltique, le
Canada, l'Alaska et l'Antarctique.
Comme dans l’hôtellerie, les voya-
geurs recherchent du bien-être :
gastronomie « saine », services de
spa, programmes de fitness ou de
gestion du stress...
Le « smart-travel » témoigne de
l’augmentation des technologies
embarquées avec objets connectés et
capteurs pour une expérience fluide
à bord.
Appréciées pour leur aide à l’organisa-
tion, leur expertise et leur cordialité,
les agences de voyages retrouvent
leur rôle de lien entre la compagnie et
le client.
9 tendances
1
5
6
7
8
9
2
3
4
Selon Cruise Lines International Association (CLIA)
15. 1818
Les stratégies de
croissance des
croisiéristes
Dans le secteur de la croisière, la
part des coûts fixes est majeure, ce
qui constitue une puissante barrière
à l’entrée pour de nouveaux arrivants.
Les acteurs sont donc lancés dans une
course oligopolistique à l’économie
d’échelle, et à la croissance.
Maximiser les revenus issus des
dépenses à bord : la tendance est à
proposer des prix d’accès de moins en
moins élevés pour générer des profits
par la vente à bord. Happy hours, pho-
tographes embarqués, boutiques avec
promotions permanentes, casinos,
machines à sous, jeux vidéo, etc. Pour
des compagnies comme Carnival, Royal
Caribbean ou MSC Croisières, ces
dépenses représentent environ 24 %
de leurs revenus (75 % étant tirés de la
vente des billets et 1 % des excursions
aux escales).
Optimiser le chiffre d’affaires en
segmentant la clientèle : afin de jouer
sur deux leviers à la fois, celui de la
concurrence par les prix et celui de la
différenciation de l’offre, les paquebots
proposent des cabines de luxe avec
des zones réservées et des services
exclusifs pour les passagers premium.
Choisir un positionnement de niche :
pour conserver leurs marges mises à
mal par la guerre des prix, certaines
compagnies privilégient des bateaux
plus petits, proposant des services
très haut de gamme pour capter une
clientèle fortunée. Objectif : rentabili-
ser davantage sur la valeur payée par
chaque passager que sur le volume
de passagers. Ponant, par exemple,
propose à ses clients des voyages à
l’élégance décontractée, dans l’esprit
yachting de croisière, exploitant une
image de raffinement « à la française ».
La marque est également devenue
spécialiste des croisières d’exploration
pour une clientèle aisée, une autre
niche rémunératrice souvent liée à la
première : expéditions en Arctique et
en Antarctique avec des conférences à
bord, spécialistes célèbres servant de
guides lors des excursions… Un de ses
slogans illustre bien la quête d’expé-
riences hors du commun : « Là où les
autres ne vont pas ».
Ciliabule vous explique
27,2 M
9 000
49
50
126 MD$
50 MD$
2,5
26
NOMBRE DE PASSAGERS EN 2018
ÂGE MOYEN DES
PASSAGERS EN 2015
CONTRE 65 ANS EN 1995
TAUX DE CROIS-
SANCE DU MARCHÉ
ATTENDU AU COURS DES 10
PROCHAINES ANNÉES
PART DE LA CAPA-
CITÉ HÔTELIÈRE
DE LA PLANÈTE
VALEUR AJOUTÉE DU SECTEUR DES
CROISIÈRES TOURISTIQUES
NOMBRE RECORD DE
LIVRAISONS DE NAVIRES
DE CROISIÈRE EN 2017
CARNET DE COMMANDES
DE LA CONSTRUCTION NAVALE
DE BATEAUX DE CROISIÈRE
NOMBRE DE PERSONNES QUE PEUT
TRANSPORTER LE PLUS GRAND
PAQUEBOT DU MONDE, SYMPHONY
OF THE SEAS DE ROYAL CARIBBEAN
0
0
0
0
16. 1919
En mer avec Disney !
C’est en 1995 que naît la Disney
Cruise Line, compagnie de croisière
filiale de la Walt Disney Company. Côté
itinéraires, ses quatre navires − 3
nouveaux paquebots sont prévus d’ici
2023 − parcourent les Caraïbes, la
Méditerranée et l’Europe du Nord pour
des croisières de 3 à 10 jours.
La compagnie dispose de son île
privée dans les Bahamas dénommée
Castaway Cay où chaque croisière
dans les Caraïbes fait escale pour
une journée de sport et d’activités
aquatiques.
Elle organise bien évidemment des
transferts jusqu’à Orlando pour les
fans qui souhaitent, en plus, visiter
Walt Disney World. Côté animations à
bord, les croisières Disney promettent
du grand spectacle ! À l’affiche : des
comédies musicales comme à Broad-
way, des journées thématiques autour
de Star Wars ou des super-héros
Marvel avec shows à l’américaine sur
le pont et feux d’artifice en mer… Les
enfants bénéficient d’équipements inso-
lites comme des instituts de beauté
pour fillettes ou un salon de thé modèle
réduit. Les adultes, quant à eux,
peuvent profiter d’espaces réservés de
haute qualité de service, dont le prêt
de téléphones pour pouvoir joindre leur
progéniture sur le bateau.
Un concept qui propose une autre fa-
çon de vivre la magie Disney et de faire
connaître la marque, telle est l’ambition
assumée du géant du divertissement.
19. 2323
Entre
mythe
et légende
Le soleil brûlant le bitume de Floride,
notamment vers les Keys, est propice
aux balades en moto. Ce ne sont pas
les nombreux bikers croisés sur leur
Harley Davidson qui nous démentiront.
Une silhouette, un vrombissement
qui renvoient automatiquement à une
culture et à un imaginaire forts, celui
de films cultes, de chansons intempo-
relles ou d’images emblématiques. Car
c’est bien cela Harley Davidson : un
mythe en action, une entreprise qui a
essuyé quelques tempêtes et doit faire
face à de nouveaux défis, mais une des
marques les plus anciennes parmi les
constructeurs moto encore actifs.
Harley Davidson, c’est LA marque à
fort contenu par excellence. Elle a
bâti sa notoriété et son image sur 4
concepts majeurs : liberté, héritage,
communauté et qualité. Pourtant, elle
a failli mettre la clé sous la porte dans
les années 70, à l’arrivée des motos
japonaises de meilleure qualité et
moins onéreuses. Le premier réflexe
de Harley a été de se battre sur le
même terrain, oubliant tout ce qu’elle
est et ce pour quoi elle séduit. La
sanction fut immédiate : la qualité des
20. 8484
Imprimé en juin 2018.
nathalie.jannin@ciliabule.fr / T 06 81 11 67 91
marion.sainteve@ciliabule.fr / T 06 86 72 44 49
Ciliabule - SARL au capital de 10 000 €
RCS Lyon 538 482 936
5 rue des Cadets de la France Libre, Lyon 3e
Nous avons créé Ciliabule en décembre
2011, portées par des convictions et
des ambitions. Si nous avons décidé
de quitter les grandes entreprises
dans lesquelles nous évoluions, c’est
pour aider pragmatiquement les PME,
les directeurs marketing et devenir un
de leurs partenaires de proximité et
les accompagner au quotidien dans la
recherche de solutions marketing.
L’ambition première de Ciliabule est
de mettre à disposition des chefs
d’entreprises et des organisations, des
outils, des méthodes, et des conseils
marketing qui les aideront à franchir les
étapes clés de leur développement.
Marion Saint-Eve & Nathalie Jannin
CILIABULE
L’Agence de Marketing externalisé Ciliabule
a été labellisée “Profession Marketing
PME” par l’Association Nationale des
Professionnels du Marketing, l’Adetem.
21. Pour obtenir la version intégrale de notre rapport d’étonnement,
contactez-nous à contact@ciliabule.fr