avec cependant des images trop bruitées et un protocole trop complexe
(acquisitions à H0 et à H24) pour véritablement convaincre.
Pour la fibrose, l’accent a été mis sur le T1 mapping : une diminution du T1
est détectable précocement dans les fibroses myocardiques (CMH surtout).
Ainsi, 5 % de fibrose suffisent à induire une baisse du T1 alors que 15 à 20 %
sont nécessaires pour qu’apparaisse un rehaussement tardif.
Enfin, une présentation impressionnante démontrait la faisabilité d’une
acquisition ciné 3D volumique en seulement deux apnées : les images sont
moins résolues que les ciné-standards, mais permettent un calcul efficace
de la fraction d’éjection et la détection des hypokinésies/akinésies.
La tendance
L’imagerie neurologique a été l’objet de 27 séances scientifiques et 52 cours thématiques. Sur les 1302 résumés de posters scientifiques ou éducatifs soumis dans cette spécialité, 24% ont été retenus et 43 ont été primés.
Le RSNA 2009 a été marqué par l’enseignement des évolutions techniques en scanner et en IRM, avec comme mot d’ordre de s’appuyer sur l’imagerie conventionnelle connue et maîtrisée et d’y adjoindre l’imagerie avancée en complément afin d’affiner le diagnostic.
Nous vous proposons de revoir les avancées techniques mises en avant cette année, illustrées par les applications qu’elles peuvent avoir dans les différentes pathologies neurologiques, dont deux se dégagent plus particulièrement par le nombre de séances attribuées : l’imagerie vasculaire ischémique et l’imagerie tumorale.
Scanner : has been, or still in ?
Trois notions sont mises en avant : la radioprotection, le scanner de perfusion et le développement du scanner bitube (Dual Energy CT ou DECT).
Nous sommes plus que jamais dans l’ère de la radioprotection du patient, impliquant pour chaque équipe de se référer aux normes et obligations légales et d’optimiser la dose délivrée en fonction du juste équilibre entre le rapport signal sur bruit de l’image et la capacité d’interprétation. Réduire la dose tout en préservant une qualité d’image permettant une interprétation correcte, c’est ce que nous proposent Yang et al. (1) dans une étude des traumatismes de l’orbit.
François Pontana
Service de radiologie - Hôpital Calmette, CHU de Lille
Cette année encore, de nombreuses sessions scientifiques et mises au point ont été consacrées à l’imagerie thoracique. Parmi les nombreux sujets abordés, on peut noter des avancées technologiques en termes de réduction de dose, d’approche fonctionnelle et de quantification automatisée en TDM.
L’embolie pulmonaire et la cancérologie broncho-pulmonaire ont fait l’objet de « multisession course », correspondant à des communications scientifiques et pédagogiques regroupées dans une même séance. La place de la TEP en cancérologie est désormais établie alors que celle de l’IRM, notamment à 3 teslas, reste en cours d’évaluation
Scanner et réduction de dose
L’une des principales innovations techniques dans ce domaine est l’utilisation d’un nouveau post traitement utilisant des reconstructions itératives (RI), appelé ASIR et permettant
une réduction du bruit et la réalisation d’examens en basse dose, sans perte d’information.
Une étude chez 19 patients a ainsi montré que l’on peut conserver une bonne qualité image en terme de bruit et d’analyse des petites structures à 50 mAs grâce aux RI (1).
Une réduction de dose de 28 % a également été observée en comparant un groupe de 98 patients ayant bénécié d’examen en RI avec un autre groupe étudié avec les reconstructions classiques utilisant la rétroprojection ltrée (RPF) (2).
Une étude prospective sur 19 patients a évalué également qu’une proportion de 70 % de RI pour 30 % de RPF permet de réduire la dose jusqu’à 75 % (3).
De même, lorsque le patient ne peut pas mettre les bras au dessus de la tête, les RI permettent de réduire le bruit et de ne pas recourir à une augmentation de dose compensatrice (4). La controverse persiste toujours sur l’utilisation ou non de boucliers en bismuth pour diminuer l’irradiation mammaire en scanner thoracique.
Une communication recommande son utilisation chez toutes les patientes hormis lorsque l’on suspecte une lésion de la paroi thoracique antérieure, seule région pouvant être artefactée (5).
En revanche, une étude sur fantômes, a montré que la réduction des mAs de 35-40 % permet d’obtenir une meilleure réduction de dose qu’avec un bouclier, pour un bruit identique sur le médiastin (6).
reseauprosante.fr
Avez-vous déjà essayé de gravir le Kilimandjaro seul ? Cette comparaison, bien que simpliste, reflète assez bien le milieu innovant de la recherche. Tout d’abord un but. Mais aussi des rencontres, des guides à trouver, des compagnons de cordée, du matériel, un financement.
Cette année encore, la Société Française de Radiologie, sous l’impulsion du groupe recherche CERF-SFR, met en avant la Recherche en créant un lieu convivial, le « Carrefour de la Recherche » situé au premier étage du palais des congrès.
Un carrefour justement, le mot n’est pas innocent : un lieu au croisement entre la route de la recherche, le salon des juniors et le stand du Collège des Enseignants de Radiologie de France. Conçu comme un lieu convivial, aménagé avec des fauteuils, des tables basses et une zone Wifi, libre à vous de l’utiliser comme point de rencontre et de discussion de projets futurs, d’idées nouvelles ou tout simplement de venir humer l’air du temps en rêvant à l’avenir de la radiologie. Bien loin du cloisonnement à un petit nombre, la Recherche s’ouvre à la curiosité de chacun.
reseauprosante.fr
La tendance
L’imagerie neurologique a été l’objet de 27 séances scientifiques et 52 cours thématiques. Sur les 1302 résumés de posters scientifiques ou éducatifs soumis dans cette spécialité, 24% ont été retenus et 43 ont été primés.
Le RSNA 2009 a été marqué par l’enseignement des évolutions techniques en scanner et en IRM, avec comme mot d’ordre de s’appuyer sur l’imagerie conventionnelle connue et maîtrisée et d’y adjoindre l’imagerie avancée en complément afin d’affiner le diagnostic.
Nous vous proposons de revoir les avancées techniques mises en avant cette année, illustrées par les applications qu’elles peuvent avoir dans les différentes pathologies neurologiques, dont deux se dégagent plus particulièrement par le nombre de séances attribuées : l’imagerie vasculaire ischémique et l’imagerie tumorale.
Scanner : has been, or still in ?
Trois notions sont mises en avant : la radioprotection, le scanner de perfusion et le développement du scanner bitube (Dual Energy CT ou DECT).
Nous sommes plus que jamais dans l’ère de la radioprotection du patient, impliquant pour chaque équipe de se référer aux normes et obligations légales et d’optimiser la dose délivrée en fonction du juste équilibre entre le rapport signal sur bruit de l’image et la capacité d’interprétation. Réduire la dose tout en préservant une qualité d’image permettant une interprétation correcte, c’est ce que nous proposent Yang et al. (1) dans une étude des traumatismes de l’orbit.
François Pontana
Service de radiologie - Hôpital Calmette, CHU de Lille
Cette année encore, de nombreuses sessions scientifiques et mises au point ont été consacrées à l’imagerie thoracique. Parmi les nombreux sujets abordés, on peut noter des avancées technologiques en termes de réduction de dose, d’approche fonctionnelle et de quantification automatisée en TDM.
L’embolie pulmonaire et la cancérologie broncho-pulmonaire ont fait l’objet de « multisession course », correspondant à des communications scientifiques et pédagogiques regroupées dans une même séance. La place de la TEP en cancérologie est désormais établie alors que celle de l’IRM, notamment à 3 teslas, reste en cours d’évaluation
Scanner et réduction de dose
L’une des principales innovations techniques dans ce domaine est l’utilisation d’un nouveau post traitement utilisant des reconstructions itératives (RI), appelé ASIR et permettant
une réduction du bruit et la réalisation d’examens en basse dose, sans perte d’information.
Une étude chez 19 patients a ainsi montré que l’on peut conserver une bonne qualité image en terme de bruit et d’analyse des petites structures à 50 mAs grâce aux RI (1).
Une réduction de dose de 28 % a également été observée en comparant un groupe de 98 patients ayant bénécié d’examen en RI avec un autre groupe étudié avec les reconstructions classiques utilisant la rétroprojection ltrée (RPF) (2).
Une étude prospective sur 19 patients a évalué également qu’une proportion de 70 % de RI pour 30 % de RPF permet de réduire la dose jusqu’à 75 % (3).
De même, lorsque le patient ne peut pas mettre les bras au dessus de la tête, les RI permettent de réduire le bruit et de ne pas recourir à une augmentation de dose compensatrice (4). La controverse persiste toujours sur l’utilisation ou non de boucliers en bismuth pour diminuer l’irradiation mammaire en scanner thoracique.
Une communication recommande son utilisation chez toutes les patientes hormis lorsque l’on suspecte une lésion de la paroi thoracique antérieure, seule région pouvant être artefactée (5).
En revanche, une étude sur fantômes, a montré que la réduction des mAs de 35-40 % permet d’obtenir une meilleure réduction de dose qu’avec un bouclier, pour un bruit identique sur le médiastin (6).
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Avez-vous déjà essayé de gravir le Kilimandjaro seul ? Cette comparaison, bien que simpliste, reflète assez bien le milieu innovant de la recherche. Tout d’abord un but. Mais aussi des rencontres, des guides à trouver, des compagnons de cordée, du matériel, un financement.
Cette année encore, la Société Française de Radiologie, sous l’impulsion du groupe recherche CERF-SFR, met en avant la Recherche en créant un lieu convivial, le « Carrefour de la Recherche » situé au premier étage du palais des congrès.
Un carrefour justement, le mot n’est pas innocent : un lieu au croisement entre la route de la recherche, le salon des juniors et le stand du Collège des Enseignants de Radiologie de France. Conçu comme un lieu convivial, aménagé avec des fauteuils, des tables basses et une zone Wifi, libre à vous de l’utiliser comme point de rencontre et de discussion de projets futurs, d’idées nouvelles ou tout simplement de venir humer l’air du temps en rêvant à l’avenir de la radiologie. Bien loin du cloisonnement à un petit nombre, la Recherche s’ouvre à la curiosité de chacun.
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L’Institut de radiologie: à la pointe de l’imagerie médicaleJulia Pearl
Le dossier: Institut de radiologie
Interview: L. Walpen, délégué aux
relations de la Genève internationale
Portrait: I. Boissel, ICUS 3e étage
Conférence: Satisfaction des patients
Conférence: Robot Da Vinci® S et 3D
Exposition: Lennart Nilsson à la CGB
Toujours davantage de candidatures de très haut niveau
Une somme globale de 110 000 euros a été répartie entre 11 lauréats, choisis parmi 425 candidats, tous faisant honneur à l’esprit de Groupe Pasteur Mutualité : entraide, solidarité, fraternité, comme l’a rappelé, non sans émotion, son président le Dr Bruno Gaudeau, heureux de pouvoir soutenir de jeunes chercheurs qui témoignent d’une capacité d’espérance et d’un dynamisme très enthousiasmants. Cette année encore, pour la cinquième édition des bourses de recherche de sa Fondation d’entreprise pour la recherche médicale (1), remises à Paris le 25 juin dernier, les projets qui ont retenu l’attention du Conseil scientifique et du Conseil d’administration de la Fondation couvrent de nombreux domaines de la médecine et du soin. Les médecins candidats (359, dont 300 internes) sont issus d’universités, de centres hospitaliers ou d’organismes de recherche de toute la France. Le Pr Bernard Devulder, président du Conseil scientifique, a souligné la valeur égale et remarquable des sujets de recherche primés, qui partagent tous l’ambition d’apporter des solutions thérapeutiques innovantes dans des pathologies jusqu’ici insuffisamment maîtrisées. ■
reseauprosante.fr
Revue "Radioactif" n°19 - UNIR - Janvier 2015
Les journées de coroscanner 2014
Le monde de la radiologie est vaste, obligeant le radiologue à l’apprentissage de la lecture d’images dans une démarche diagnostique mais aussi à se tenir informé des nouveautés technologiques. Certains domaines autrefois non explorables deviennent accessibles grâce aux innovations technologiques : l’imagerie cardiaque en est un très bon exemple. Elle reste aujourd’hui un domaine souvent encore mystique pour le radiologue.
S. Tissier et D. Mandry se proposent de nous simplifier son apprentissage grâce à un atelier pratique de scanner cardiaque sur consoles. Au travers d’un niveau initiation puis d’un niveau master class, le groupe formé de radiologues et cardiologues découvre les modalités et la réalisation des coro-scanners.
L’initiation débute par des bases anatomiques et techniques permettant de comprendre les protocoles d’acquisition. Très vite et grâce à la présence des ingénieurs d’application (dans l'ordre alphabétique : GE, Philips, Toshiba), la pratique est à l'honneur avec l’analyse de cas cliniques sur consoles.
Les cas choisis balayent les principales indications actuelles du scanner cardiaque.
Au total, près de 80 dossiers sur cinq jours seront traités individuellement ou en binôme directement sur les consoles de post traitement sur lesquelles nous sommes habitués à travailler. L’ingénieur d’application est présent à nos côtés pour nous aider à la prise en main du logiciel et nos formateurs circulent de console en console nous divulguant des aides personnalisées sur l’analyse médicale.
...
reseauprosante.fr
Los marcadores son localizaciones almacenadas de páginas web que permiten revisitarlas fácilmente. Los tres navegadores más populares, Internet Explorer, Mozilla Firefox y Google Chrome, incluyen marcadores o favoritos para catalogar páginas visitadas. Los marcadores sirven para guardar páginas de rápido acceso sin necesidad de volver a buscarlas.
Este documento presenta una introducción y tutoriales sobre diferentes plataformas para compartir presentaciones y documentos en línea como SlideShare, Scribd, Slideboom y Calameo. Explica brevemente las funciones de cada sitio web y guía al usuario a través del proceso de registro, carga y publicación de archivos en cada plataforma.
Conférence Bleu Ciel - La Menuiserie Loizeau Loizeau85
Un résumé de la conférence Bleu Ciel de Vendredi 17 janvier 2014 lors de notre soirée privée "J'éco - Rénove, J'économise" jusqu'à 80% sur mes travaux.
Las redes sociales permiten a las personas conectarse e interactuar en línea. Existen redes sociales analógicas que no usan tecnología y redes digitales que se basan en medios electrónicos como Facebook y Twitter. Las redes sociales varían en sus funciones pero comparten el objetivo de unir a las personas.
L’Institut de radiologie: à la pointe de l’imagerie médicaleJulia Pearl
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Toujours davantage de candidatures de très haut niveau
Une somme globale de 110 000 euros a été répartie entre 11 lauréats, choisis parmi 425 candidats, tous faisant honneur à l’esprit de Groupe Pasteur Mutualité : entraide, solidarité, fraternité, comme l’a rappelé, non sans émotion, son président le Dr Bruno Gaudeau, heureux de pouvoir soutenir de jeunes chercheurs qui témoignent d’une capacité d’espérance et d’un dynamisme très enthousiasmants. Cette année encore, pour la cinquième édition des bourses de recherche de sa Fondation d’entreprise pour la recherche médicale (1), remises à Paris le 25 juin dernier, les projets qui ont retenu l’attention du Conseil scientifique et du Conseil d’administration de la Fondation couvrent de nombreux domaines de la médecine et du soin. Les médecins candidats (359, dont 300 internes) sont issus d’universités, de centres hospitaliers ou d’organismes de recherche de toute la France. Le Pr Bernard Devulder, président du Conseil scientifique, a souligné la valeur égale et remarquable des sujets de recherche primés, qui partagent tous l’ambition d’apporter des solutions thérapeutiques innovantes dans des pathologies jusqu’ici insuffisamment maîtrisées. ■
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Revue "Radioactif" n°19 - UNIR - Janvier 2015
Les journées de coroscanner 2014
Le monde de la radiologie est vaste, obligeant le radiologue à l’apprentissage de la lecture d’images dans une démarche diagnostique mais aussi à se tenir informé des nouveautés technologiques. Certains domaines autrefois non explorables deviennent accessibles grâce aux innovations technologiques : l’imagerie cardiaque en est un très bon exemple. Elle reste aujourd’hui un domaine souvent encore mystique pour le radiologue.
S. Tissier et D. Mandry se proposent de nous simplifier son apprentissage grâce à un atelier pratique de scanner cardiaque sur consoles. Au travers d’un niveau initiation puis d’un niveau master class, le groupe formé de radiologues et cardiologues découvre les modalités et la réalisation des coro-scanners.
L’initiation débute par des bases anatomiques et techniques permettant de comprendre les protocoles d’acquisition. Très vite et grâce à la présence des ingénieurs d’application (dans l'ordre alphabétique : GE, Philips, Toshiba), la pratique est à l'honneur avec l’analyse de cas cliniques sur consoles.
Les cas choisis balayent les principales indications actuelles du scanner cardiaque.
Au total, près de 80 dossiers sur cinq jours seront traités individuellement ou en binôme directement sur les consoles de post traitement sur lesquelles nous sommes habitués à travailler. L’ingénieur d’application est présent à nos côtés pour nous aider à la prise en main du logiciel et nos formateurs circulent de console en console nous divulguant des aides personnalisées sur l’analyse médicale.
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Este documento presenta un resumen de varios temas relacionados con criminología y el tratado "De los delitos y de las penas" de Cesare Beccaria. Se discuten conceptos como el origen de las penas y el derecho a castigar, la interpretación y oscuridad de las leyes, los tipos de juicios, la tortura, y las proporciones entre delitos y penas. También se mencionan temas como asilos, delitos contra la seguridad personal, hurtos, y la prevención de delitos. El documento proporciona un mar
El documento describe varios personajes de la mitología del Pacífico colombiano. La madre monte es una mujer elegante vestida con hojas que causa inundaciones cuando se baña en los ríos. La Llorona es el espíritu de una mujer que llora por haber matado a su familia. La Tunda es un viento malo que toma forma de mujer y lleva a jóvenes al monte. El Riviel es una luz azul en una canoa que guía a los navegantes a remolinos. La Sirena es una niña bella
Este documento presenta el portafolio de Edinson Alberto Polo Becerra para el programa de Ciencias Administrativas de la Universidad Nacional Abierta y a Distancia (UNAD). Incluye resúmenes de varios temas como "Atrévete a Soñar", "Qué es la innovación", "De dónde vienen las grandes ideas" y "Solución de problemas". También presenta videos sobre oportunidades de comercio electrónico a través de Google y la importancia del trabajo en equipo. El documento termina con una bibliografía sobre cómo elaborar un
ECONOMÍA REGIONAL DE LOS COSTES DE TRANSANCCIONU2014139880
Este documento describe el enfoque neoinstitucionalista para el estudio de la economía regional y los costos de transacción. El enfoque neoclásico tradicional asume un mundo sin fricciones donde no hay distinciones entre regiones. El enfoque neoinstitucionalista reconoce que las instituciones varían entre regiones y generan diferentes niveles de costos de transacción, lo que implica tasas variables de eficiencia económica entre regiones. Por lo tanto, el enfoque neoinstitucionalista justifica el estudio de la ciencia regional y el des
El término "candidato" proviene del latín "candidātus", que significa "el que viste de blanco". En la Antigua Roma, aquellos que pretendían acceder a un cargo público o político vestían de blanco, un color que representaba la pureza y honradez requeridas para representar al pueblo. El blanco identificaba a los aspirantes, de donde deriva el término moderno "candidato".
LE BILAN DES 4 PREMIERS MOIS DU MINISTRE LAURENT LAMOTHElaurentlamothe
Conformément aux exigences constitutionnelles, le Ministère des Affaires Étrangères se fait un devoir de consigner en ce jour, au cours de ce mois de février 2012, le bilan des derniers mois de gestion, exercés depuis l’investiture de Monsieur Laurent Salvador LAMOTHE au poste de Ministre des Affaires Étrangères et des Cultes, le 24 Octobre 2011.
El documento presenta una guía para alcanzar un excelente equilibrio entre la vida laboral y personal. Ofrece 9 claves principales como priorizar el tiempo para el trabajo, la familia y los amigos, usar una agenda, hacer ejercicio regularmente, comer saludablemente, tomar vacaciones sin trabajar, y desconectarse de los dispositivos móviles después del trabajo. El objetivo es mantener un equilibrio que promueva la salud, las relaciones positivas y una mayor productividad.
Un sistema operativo es el software básico de una computadora que provee una interfaz entre los programas, hardware y usuario, administrando los recursos de la máquina, coordinando el hardware y organizando archivos y directorios. Los sistemas operativos más utilizados son Windows, Linux, MacOS y otros. Un programa es una aplicación que permite desarrollar tareas en una computadora a través de lenguajes de programación, mientras que un archivo es un conjunto de información almacenado que puede ser leído por una computadora y una carpeta es una organización lógica de archivos
Conference Optimiser les taux de conversion de son site ? (SMX 2013 by Mindfr...Guillaume Eouzan
Conférence Comment Optimiser ses conversions sur Internet.
Cette conférence a été présenté lors du Conversion Conférence de Paris du 6 juin 2013 au sein du SMX Paris.
Le
Facebook, Twitter, Google+ : Comment tirer parti des réseaux sociaux en B2C?WSIdee
Définir une stratégie gagnante sur les réseaux sociaux grand public :
-Présentation des réseaux sociaux Facebook, Twitter et Google +
-Comment optimiser la présence de mon entreprise sur ces média ?
-Quels contenus publier, à quelle fréquence ?
-Comment conduire des opérations de social marketing ?
-Comment animer et engager une communauté autour de mon entreprise ?
-Quels sont les moyens nécessaires pour réussir sur les réseaux sociaux ?
Revue "Radioactif n°18" septembre 2014
ECR 2014 : qu’en retenir ?
Je n’ai jamais vraiment considéré l’ECR (European Congress of Radiology) comme étant le meilleur congrès européen de radiologie : en bon chauvin, je trouve les JFR significativement supérieures, et avec un p à 0.01 ! Coût de l’inscription, non gratuité de tous les posters (incroyable mais vrai : si plus d’un de vos posters est accepté, vous devrez payer pour qu’ils soient tous exposés lors du congrès) et organisation des sessions pas toujours optimale ne me feront pas faire d’infidélités à la Porte Maillot de sitôt.
Pourtant, s’il y a bien un domaine où l’ECR surpasse nettement tous les autres, c’est celui du social media. Très actifs sur les réseaux sociaux (Twitter, Facebook, Instagram, Youtube), leur équipe possède des designers très doués et des animateurs qui connaissent les rouages de la net culture. C’est un vrai plaisir d’avoir sans cesses des interactions avant, pendant et après le congrès, et ce à chaque session, grâce à un système de motsdièses bien pensé et à des écrans retranscrivant en temps réel les commentaires des utilisateurs. En plus d’être « fun », cela permet de se tenir informé facilement et rapidement de toutes les nouveautés/présentations/débats. Et comme le tout est admirablement repris de manière plus traditionnelle dans le quotidien du congrès, qui démontre lui aussi le talent des graphistes viennois, même les réfractaires aux smartphones ont pu avoir l’impression de participer ! En espérant donc que les #JFR14 deviennent aussi connectées que l’a pu être cet #ECR2014…
Bourse SFR - AGFA 2013 / ECR 2014
Nous reprenons ici un article du site de la SFR traitant des actualités scientifiques, des avancées significatives et des posters marquants de la 20ème édition de l’ECR à Vienne par les boursiers AGFA.
Merci à la SFR et aux différents correspondants pour leur autorisation de publication et pour leur réponse spontanée et rapide.
En 2014, nous fêtions la 20ème édition de l’ECR dans son écrin viennois. L’événement a réuni 11 500 congressistes et 8 500 industriels, attirés bien au-delà des frontières de l’Europe, puisque 130 pays étaient représentés. Et cette année, les retransmissions de l’ECR Live ont aussi permis à plus de 3000 personnes de participer au congrès à distance.
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L'imagerie cardiaque : une spécialisation d'avenir
L’imagerie cardiaque bénécie des progrès technologiques en scanner et en IRM et ces deux techniques d’imagerie en coupe replace la radiologie au coeur de la prise en charge des malades présentant une pathologie cardiaque connue ou suspectée. La séance de formation organisée à Paris avec l’European School of Radiology (Galen Advanced Course, European Society of Radiology) a permis de préciser ces nouveaux développements et les indications actuellement validées par les sociétés savantes. L’intervention des meilleurs spécialistes européens a permis à de nombreux « résidents » de 4ème et 5ème année venus de toute l’Europe de se familiariser avec le coroscanner (ateliers avec démonstration de cas cliniques didactiques sur console) et l’IRM en pathologie ischémique mais aussi in"ammatoire, congénitale et valvulaire. L’organisation à Paris sous l’égide de l’ESR mais en collaboration étroite avec la SFR a permis d’inviter gratuitement 10 internes français. J’espère que ce succès amènera l’ESR à renouveler l’expérience et que ces formations donneront envie à nombre d’entre vous de développer l’imagerie cardiaque en radiologie. Pr Olivier Vignaux
Quelle est la place de l’imagerie cardiaque en pratique courante ?
C’est afin de se familiariser avec les différentes pathologies et protocoles d’exploration que la European School of Radiology a organisé à Boulogne-Billancourt, en collaboration avec le Pr Olivier Vignaux, une séance de formation à cette spécialité, souvent moins bien connue des radiologues. Destinée aux jeunes radiologues, elle a réuni un auditoire et des intervenants venus de toute l’Europe, a!n d’y développer di"érents thèmes : Chez l’enfant, l’imagerie cardiaque a un rôle primordial dans le bilan des cardiopathies congénitales. Elle permet une étude non seulement anatomique du coeur et des gros vaisseaux, mais aussi fonctionnelle, notamment l’étude des flux trans-valvulaires.
Imagerie Cardiaque
Jérôme Jehl, Bruno Kastler
Service de Radiologie A&C, Centre Hospitalier Universitaire de Besançon
L’imagerie cardiaque au RSNA 2009
c’était :
23 séances scientifiques
24 cours thématiques ou séances d’interprétation
50 posters scientifiques
112 posters éducatifs
Cette année encore, l’imagerie cardiaque a occupé une place importante au RSNA, ce qui témoigne de l’intérêt que porte la communauté radiologique à cette imagerie. La qualité des « update courses » est d’ailleurs à souligner ; ces cours thématiques ont bénéficié d’une forte affluence (à la différence des séances scientifiques). Les « Cardiac CT Mentored Case Review », a mi-chemin entre ateliers et séances d’interprétation, sont une formule qui semble avoir été très appréciée et dont le principe parait particulièrement adapté à l’enseignement du coroscanner. Ce tableau ne doit cependant pas faire oublier qu’aux Etats-Unis, seuls 28,3 % des scanners cardiaques (toutes indications confondues) sont réalisés par des radiologues, contre 62,3 % par les cardiologues et 9,4 % par d’autres spécialistes (1).
L’édition 2013 du congrès Nord-Américain d’Imagerie Médicale (RSNA) s’est tenue du 1er au 6 décembre 2013, réunissant plus de 53000 radiologues et professionnels de l’Imagerie Médicale. La Société Française de Radiologie, en partenariat avec les Laboratoires GUERBET, a permis à 10 jeunes radiologues de participer à cette édition 2013 du RSNA. Sélectionnés par leurs inter-régions d’origine, ils ont présenté leurs travaux, assisté aux sessions scientifiques et de formation continue, rencontré les industriels, avant de profiter de la vie nocturne de Chicago. Recherche et innovations instrumentales étaient au programme des séances de travail quotidiennes. Ils ont directement participé à la rédaction de ce rapport, qui sans pouvoir être exhaustif, met en avant certaines avancées instrumentales ainsi que les points forts et nouveautés scientifiques dans chacune des spécialités.
Catherine Oppenheim, CH Sainte-Anne, Paris
Ont participé cette année
Jean-Baptiste MEYER, interne au CHU de Nancy dont les thématiques de recherche sont centrées autour de l’imagerie ostéo-articulaire. Il est auteur de 2 posters au RSNA 2013.
Anthony DOHAN, Chef de Clinique Assistant au CHU Lariboisière, dont les thématiques de recherche sont centrées sur imagerie digestive/ interventionnelle. Il est auteur et co-auteur de 4 posters au RSNA 2013.
Lambros TSELIKAS, interne à Paris, dont les thématiques de recherche sont centrées sur l’imagerie Interventionnelle en particulier en oncologie. Il est co-auteur de 2 posters et 5 communications au RSNA 2013.
Constance de MARGERIE MELLON, étudiante en master 2 à Paris après avoir validé son DES à Paris, dont les thématiques de recherche sont centrées sur l’imagerie thoracique et neurologique.
Francesco MACRI, Chef de Clinique Assistant au CHU de Nîmes, dont les thématiques de recherche sont centrées sur les urgences thoraciques et abdominales, digestives.
Suonita KHUNG, Chef de Clinique Assistante au CHRU de Lille, dont les thématiques de recherche sont centrées sur l’imagerie thoracique.
Roxane MERILLON, Chef de Clinique Assistant au CHU de Caen, dont les thématiques de recherche sont centrées sur l’imagerie ostéoarticulaire et sénologie.
Pierre DURAND, interne au CHU de Grenoble, radiologie, dont les thématiques de recherche sont centrées sur la neuro-radiologie, l’imagerie oncologique et interventionnelle. Il est auteur d’une communication primée au RSNA 2013.
Vincent HUMMEL, Chef de Clinique Assistant au CHU de Limoges, dont les thématiques de recherche sont centrées sur l’imagerie digestive.
Mélanie KULIK, interne au CHU d’Angers, dont les thématiques de recherche sont centrées sur la sénologie, l’imagerie abdominale et génito-urinaire. Elle est auteur d’un poster au RSNA 2013.
C’est leur rapport que nous vous présentons dans les pages suivantes.
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Revue "Radioactif" n°21 - UNIR - Septembre 2015
Ces vingt dernières années ont été marquées par l’essor considérable de l’imagerie médicale multi modalités. Il s’agit de l’un des changements les plus importants auxquels les professionnels de santé sont confrontés tant dans l’utilisation de l’imagerie que dans sa maîtrise. Les principaux concernés sont bien sûr les radiologues qui ont vu parallèlement une spécialisation croissante de leur activité et vivent parfois leur positionnement dans la chaîne de soin comme une source d’inquiétude.
Au contraire, le champ des applications et opportunités en imagerie en général et cardiovasculaire en particulier n’est qu’à son balbutiement. L’imagerie cardiovasculaire est à ce titre un bon exemple. De naissance plus tardive que pour de nombreux autres organes en raison de la complexité technique d’imager un organe en mouvement perpétuel, l’imagerie cardiaque est aujourd’hui entrée dans une phase de maturité et est à l’aube de bouleversements techniques importants conduisant à une plus grande accessibilité et à l’élargissement de ses indications déjà conséquentes. Le corollaire est l’évolution exponentielle des publications dans ce domaine, désormais impressionnante. Celle-ci est telle que les plus grands journaux de la discipline « coeur et vaisseaux » ont donné naissance à des journaux spécialisés en imagerie : Circulation cardiovascular imaging, JACC cardiovascular imaging, EHJ - cardiovascular imaging, etc. dont les facteurs d’impact sont désormais aux premières places en imagerie médicale et ce en très peu de temps.
Ces progrès récents ont été poussés par la recherche dans ce domaine très dynamique. Depuis plusieurs années sont nées des sociétés savantes influentes comme la Société internationale d’IRM cardiovasculaire (SCMR) puis des sociétés européennes (ESCR et EACVI) et françaises SFICV (Société Française d’Imagerie CardioVasculaire sous l’égide de la SFR). La recherche a été représentée en France par un groupement d’acteurs de la recherche en imagerie cardiovasculaire au sein du GRIC (Groupement pour la Recherche en Imagerie Cardiovasculaire). L’aspect très positif de certains de ces regroupements a été de fédérer les médecins avec les physiciens, ingénieurs et manipulateurs dans le but de promouvoir la recherche fondamentale et clinique dans ce domaine. Pourquoi s’intéresser à la recherche quand on est interne ? Deux raisons fondamentales se détachent : premièrement pour une formation de haut niveau, deuxièmement car des opportunités de carrière pour des experts dans ce domaine se développent.
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Dossier anesthésie Faut-il tordre le cou à la méthode de Sellick ? Réseau Pro Santé
Revue SNIA, n° 205, Novembre 2016
Alors que la compression du cartilage cricoïde (CCC) apparaît incontournable afin d’éviter l’inhalation pendant l’intubation d’un patient à l’estomac préjugé plein et que son mode d’action paraît limpide (compression de l’anneau cricoïde contre la 6ème vertèbre cervicale avec occlusion œsophagienne), le débat se poursuit autour de trois questions clés : Quel est le risque d’inhalation pulmonaire pendant l’induction anesthésique ? La CCC prévient-elle la régurgitation et donc l’inhalation ? La CCC occlut-elle vraiment l’œsophage ?
En réponse à un article d’auteurs polonais (1) qui ont comparé par échographie l’efficacité de la CCC à celle d’une compression para-laryngée, un éditorialiste s’interroge sur la 3ème question.
Quel est le risque d’inhalation et la CCC le réduit-il ?
La littérature mentionne que 11 à 14 % des anesthésistes ont assisté pendant leur carrière à une inhalation malgré la CCC. Parmi 297 patients ayant eu une intubation en urgence, 12 présentaient une infiltrat pulmonaire radiologique, dont 9 avaient eu une CCC. A l’inverse 2 214 parturientes ayant eu une ventilation au masque, sans CCC, n’ont pas présenté d’inhalation.
Une réponse par l’anatomie ?
Dans son étude originale, Sellick partait du principe que l’œsophage est immédiatement postérieur au cartilage cricoïde dans le plan axial, mais des études en TDM montrent que l’œsophage se situe postéro-latéralement chez 50 % des sujets, le plus souvent à gauche avec un déplacement latéral amplifié par la CCC. Selon des études en IRM, ce ne serait pas l’œsophage qui serait comprimé par la CCC, mais l’hypopharynx post-cricoïde avec une réduction de 35 % de son diamètre, ce qui pour ces auteurs est toutefois synonyme d’une occlusion complète de la lumière. (...)
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Droit et santé - Acteurs juridiques de santé : rôles et impacts pour les inte...Réseau Pro Santé
Revue "Observance" n°24 Mars 2017
Retour sur cet après-midi sur le droit et la santé que la FNSIP-BM a organisé le 14 janvier avec le soutien des laboratoires Vifor Pharma.
Un samedi après-midi, à la faculté de pharmacie Paris-Descartes, 2 intervenants (Dr Pascal Paubel, professeur associé à la faculté de Pharmacie de Paris et Dr Muriel Dahan, directrice des recommandations et du médicament de l’INCa) nous ont fait l’honneur de leur présence pour nous parler du droit de la santé. Nous remercions aussi le Dr Jacques Trévidic, pharmacien hospitalier président de la Confédération des Praticiens Hospitaliers, pour sa présence et ses interventions.
Voici un petit résumé de ce que vous avez manqué si vous n’étiez pas là.
Il n’y a pas de droit de la santé mais la santé est présente dans plusieurs textes dont la Constitution.
Chaque norme doit respecter la norme supérieure, ce qui implique le contrôle d’un juge (Etat de droit). Le Conseil Constitutionnel contrôle la conformité de la loi à la Constitution. Le Conseil d’Etat ou la Cour de cassation contrôlent la conventionnalité de la loi au droit international ou européen. Les juridictions administratives contrôlent la légalité des règlements et des décisions administratives.
Une loi passe si le Parlement (Assemblée Nationale et Sénat) vote favorablement, ou alors elle peut être adoptée par référendum, d’où l’importance d’un corps électoral. (...)
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En vue d’une harmonisation des pratiques et de la formation en EuropeRéseau Pro Santé
Revue "Observance" n°24 Mars 2017
A l’horizon 2025, tout pharmacien pourra exercer ses fonctions professionnelles dans n’importe quel pays membres de l’Union Européenne (incluant la Suisse). Afin d’atteindre cet objectif, l’Association Européenne des Pharmaciens Hospitaliers (EAHP) en collaboration avec les délégations de chaque Etat-membre travaille sur l’implantation des déclarations européennes de la pharmacie hospitalière afin de développer et appliquer un cadre commun de la formation en pharmacie hospitalière.
Implémentation des déclarations européennes de la pharmacie hospitalière
En 2014, les 34 pays membres de l’EAHP ont approuvé 44 déclarations réparties en 6 chapitres, constituant une vision commune de la pharmacie hospitalière avec un objectif d’accomplissement effectif à 5 ans (fin 2019). Ces déclarations sont celles qui avaient au préalable atteint un score élevé d’intérêt et de priorité de la part, non seulement des pharmaciens hospitaliers délégués nationaux des organisations membres, mais aussi de celle de représentants d’organisations européennes de médecins, soignants, patients, enseignants, étudiants et industriels.1 En 2015, des indications sont remontées à partir d’une 1ère enquête européenne auprès des responsables de services de pharmacie hospitalière, non sans limite de méthode ou d’interprétation. Les 152 réponses en provenance de France (8 % de l’échantillon national) placent notre pays parmi les plus éloignés du podium, sur les aspects de connaissance des 44 déclarations (22 %), d’agrément de leur contenu (52 %), d’aptitude (10 %) et de capacité (10 %) à les mettre en œuvre.
(...)
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Revue "Observance" n°24 Mars 2017
Dépistage du cancer du col de l’utérus
Pour la journée mondiale contre le cancer qui s’est déroulée samedi 4 février, l’Institut national du cancer met l’accent sur le cancer du col de l’utérus, une pathologie qui tue environ un millier de femmes par an en France. C’est à cette occasion que nous avons écrit avec les représentants de la biologie libérale et hospitalière, au directeur général de la santé pour modifier les pratiques de dépistages. (...)
Réforme du DES de biologie médicale
Pour rappel, le troisième cycle s’organisera en trois phases :
• Phase socle de 4 semestres : hématologie, biochimie, microbiologie et un semestre libres.
• Phase de consolidation de 2 semestres
• Phase d’approfondissement en 2 semestres sous un statut particulier d’assistant/interne qui reste à préciser.
(...)
Rapport sur la démarche d’accréditation des laboratoire de biologie médicale ...Réseau Pro Santé
Revue "Observance" n°24 Mars 2017
Nous avons communiqué au plus grand nombre ce rapport il y a quelques semaines. En voici un résumé.
Notre étude porte sur les conséquences, positives ou négatives, de la mise en place de la démarche d’accréditation au sein des laboratoires privés, des laboratoires publics et de l’internat ainsi que sur les attentes des internes de biologie médicale et biologistes médicaux des secteurs privés et publics concernant l’évolution de la démarche d’accréditation.
RESULTATS - Profil des répondants : 712 réponses
1ère partie : Impact de l’accréditation sur le secteur de la biologie médicale
Les trois composantes de la profession (internes, biologistes des secteurs public et privé) pensent très majoritairement que la démarche d’accréditation a accéléré la financiarisation de la biologie médicale. Cette impression est encore plus nette chez les biologistes du secteur privé, probablement plus impactés par cette financiarisation.
Concernant le dialogue clinico-biologique, la profession estime que l’accréditation a diminué le dialogue clinico-biologique plus qu’elle ne l’a augmenté, principalement chez les internes et les biologistes du secteur public, ce qui va à l’encontre de l’objectif initial de médicalisation mis en avant dans la démarche d’accréditation et souhaité communément par nos instances de tutelle comme par les professionnels de santé.
La profession estime que la mise en place de l’accréditation a plutôt augmenté les délais de rendu des résultats, notamment urgents et ne les a pas diminués. (...)
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Réforme du troisième cycle - Interview de Anthony Mascle, Président de l’Asso...Réseau Pro Santé
Revue "Observance" n°24 Mars 2017
Anthony Mascle est étudiant à la faculté de pharmacie de Bordeaux et est le président de l’Association Nationale des Etudiants en Pharmacie de France (ANEPF) depuis Juin 2016. L’ANEPF, de par sa position très représentative des étudiants inscrits en 1er, 2ème et 3ème cycle court, est très souvent amenée à travailler en lien avec la FNSIP-BM sur les sujets transversaux.
FNSIP-BM : Comment qualifierais-tu le travail conjoint avec la FNSIP-BM ?
Anthony Mascle : Intelligent et productif ! Il est vrai qu’historiquement il a pu y avoir des accroches, mais depuis quelques années je pense que la collaboration est exemplaire. C’est la bienveillance de nos relations qui, à mon sens, permet ça. Malgré les positions parfois divergentes sur les sujets, nous arrivons malgré tout à collaborer en bonne intelligence. Le fait de se laisser chacun nos territoires d’expertise lorsque les opinions divergent est à mon sens primordial à cette collaboration.
FNSIP-BM : La réforme du 3ème cycle des études de pharmacie est l’un des dossiers brûlants de l’année. Quelle est la vision des étudiants vis-à-vis de l’opportunité offerte par cette réforme ?
A.M : Si la réforme des cycles longs n’inquiète pas trop, la réforme des 3èmes cycles courts fait beaucoup plus débat. Les opinions restent mitigées entre l’inquiétude, probablement dominante, mais également un sentiment qui s’installe progressivement que cette réforme est l’occasion d’améliorer le cursus, notamment par la réforme des stages (initiation et application) que nous allons tenter de glisser dans la copie du ministère. (...)
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La résistance aux antimicrobiens : une priorité de Santé Publique, quel rôle ...Réseau Pro Santé
Revue "Observance" n°24 Mars 2017
Qu’est-ce-que la résistance aux antimicrobiens ?
Définissons la résistance aux antimicrobiens comme un phénomène accéléré par l’utilisation des agents antimicrobiens. On parle plus spécifiquement d’antibiorésistance lorsque l’on s’intéresse à la résistance aux antibiotiques que nous allons développer dans la suite de cet article.
Pourquoi est-ce devenu une priorité de santé publique ?
A l’échelle mondiale, l’antibiorésistance est devenue une priorité de santé publique. Actuellement, 700 000 personnes décèdent à cause de l’antibiorésistance. D’ici 2050, on estime que les décès attribuables à l’antibiorésistance s’élèveront à 10 millions par an, dépassant ainsi la mortalité due aux causes cancéreuses.
L’antibiorésistance est également un fléau transversal qui touche autant l’humain que le secteur vétérinaire avec l’utilisation intensive d’antibiotiques pour la croissance animale et la prévention d’infections, et le secteur environnemental avec les résidus d’agents antibactériens relargués au niveau de nos sols. En conséquence, l’approche « One Health » s’inscrit à ce propos dans la lutte contre cette priorité de santé globale pour déceler toutes les sources potentielles générant de la résistance.
Il n’y a pas de frontière définie pour la résistance aux microbiens, à savoir que tous les continents et toutes les populations sont touchés au niveau mondial. Cependant l’antibiorésistance est loin d’être un phénomène nouveau, bien au contraire. Déjà Alexandre Fleming l’avait évoqué lors de son discours de remise de Prix Nobel. (...)
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La réforme de la loi du 27 juin 1990 : du sanitaire au sécuritaire ?
Rapport de la journée ANCREPSY du 17 décembre 2010 « la psychiatrie sous surveillance ».
Paris, CMME (Chaire des Maladies Mentales et de l'Encéphale), Centre Hospitalier Sainte Anne.
Avant tout, rappelons que la loi du 27 juin 1990 est une loi relative aux droits et à la protection des personnes hospitalisées en raison de troubles mentaux et à leurs conditions d’hospitalisation. La réforme en cours se propose de réviser le seul chapitre 3 ; celui concernant les hospitalisations sans consentement.
Ces principales modications pourraient être résumées en 4 grands objectifs « prometteurs » ; faciliter l’accès aux soins, diversier les modalités de prise en charge, améliorer le suivi et la sécurité, et enfin, renforcer le droit des personnes.
- Les modalités envisagées pour faciliter l’accès au soin seraient des mesures concernant l’HDT avec cette question majeure de l’absence de tiers. En effet, il pourrait être créé « une mesure applicable en l’absence d’une demande formelle de tiers dans les situations médicales les plus graves ». Cette absence de tiers serait mise en place pour remédier à l’un des défauts identifié comme majeur dans la loi de 1990 pour l’accès aux soins. Pour résumer, il existe une réelle volonté d’assouplissement des formalités d’admission, et que l’absence de tiers, n’en n’est qu’un exemple. Nous préciserons par la suite le positionnement des professionnels de santé vis-à-vis de cette question.
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La réforme de la loi du 27 juin 1990 : du sanitaire au sécuritaire ?
Rapport de la journée ANCREPSY du 17 décembre 2010 « la psychiatrie sous surveillance ».
Paris, CMME (Chaire des Maladies Mentales et de l'Encéphale), Centre Hospitalier Sainte Anne.
Avant tout, rappelons que la loi du 27 juin 1990 est une loi relative aux droits et à la protection des personnes hospitalisées en raison de troubles mentaux et à leurs conditions d’hospitalisation. La réforme en cours se propose de réviser le seul chapitre 3 ; celui concernant les hospitalisations sans consentement.
Ces principales modications pourraient être résumées en 4 grands objectifs « prometteurs » ; faciliter l’accès aux soins, diversier les modalités de prise en charge, améliorer le suivi et la sécurité, et enfin, renforcer le droit des personnes.
- Les modalités envisagées pour faciliter l’accès au soin seraient des mesures concernant l’HDT avec cette question majeure de l’absence de tiers. En effet, il pourrait être créé « une mesure applicable en l’absence d’une demande formelle de tiers dans les situations médicales les plus graves ». Cette absence de tiers serait mise en place pour remédier à l’un des défauts identifié comme majeur dans la loi de 1990 pour l’accès aux soins. Pour résumer, il existe une réelle volonté d’assouplissement des formalités d’admission, et que l’absence de tiers, n’en n’est qu’un exemple. Nous préciserons par la suite le positionnement des professionnels de santé vis-à-vis de cette question.
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Pendant l’été, dans l’ignorance la plus totale, nous sommes passés de près à une modification fondamentale de notre système de soins.
Rappel des faits :
En octobre 2010 le Sénateur Fourcade déposait une proposition de loi visant à modier la réforme HPST (Hôpital Patient Santé et Territoire) votée en 2009. Initialement le texte avait pour but de rendre plus effective l’application de la loi et de simplier l’organisation des soins de premier recours. Mais au fur et à mesure des débats et des ajouts d’articles, cette proposition de loi est devenue un véritable « fourre tout ». De 16 articles dans sa version initiale, elle sera nalement votée avec 65 articles. Ceux-ci allant de l’organisation des soins ambulatoires à la réforme de la biologie médicale, en passant par la réglementation de l’IVG.
Au sein du texte, un article (l’article 54) permettait de changer les règles de remboursement par les mutuelles, modiant ainsi notre système de soins.
Au final, le texte a été voté par les parlementaires, mais le conseil constitutionnel a invalidé un grand nombre d’articles notamment la réforme de la biologie médicale mais également l’article 54.
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Interview du Docteur Isabelle BOHL, gynécologue-obstétricien en Lorraine, & Présidente de la Commission Jeunes Médecins au CNOM.
1. Quelles sont les origines de la commission jeunes médecins ? Quand, par qui et dans quel but a-t-elle été créée ?
Créée en 2003, sous le nom de Cellule jeunes médecins, le Docteur Ducloux, Président du CNOM déclarait : « la cellule jeunes médecins qui a été constituée, correspondait à mon rêve d’intégrer les jeunes, qui représentent l’avenir de la médecine ».
En Décembre 2005, cette cellule a pris le nom définitif de « Commission mixte CNOM/Jeunes médecins » sous la présidence du Professeur Jacques Rolland, nouveau Président du CNOM, qui rappellera à cette occasion la fonction et les missions de cette Commission : « cette rencontre avec les représentants des jeunes médecins sera l’occasion d’échanger sur leurs préoccupations, d’apprendre à leur contact, et nous enrichir mutuellement… Il s’agira également de leur transmettre l’état de nos réflexions en matière de déontologie ».
Le Docteur Michel Legmann, actuel président du CNOM, très vigilant sur la liberté d’installation, a encouragé la commission pour son travail de réflexion déontologique à propos du compagnonnage.
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Tout au long de notre carrière, nous allons rencontrer l’Ordre des Médecins dans notre pratique quotidienne et parfois, sans nous en rendre compte… Faisons donc un rapide tour de cette institution qui nous semble souvent si lointaine et méconnue.
Petit rappel historique
La Révolution française ayant fait disparaître les corporations, il fallait trouver un remède au charlatanisme : proposition fut alors faite d'instaurer un ordre professionnel des médecins, habilité à décider qui avait le droit d'exercer ou non.
L’origine du Conseil de l’Ordre des Médecins remonte à la seconde moitié du XIXème siècle lors du Congrès médical de France où est évoqué l’idée de Conseils médicaux départementaux, idée reprise par la suite par l’Association générale des Médecins de France et par le Professeur Grasset.
Le "Conseil supérieur des médecins", créé par le gouvernement de Vichy, s'avèrera un effecteur zélé de la période indigne de la discrimination et sera dissous par une ordonnance du gouvernement provisoire de la République Française à Alger présidé par le Général de Gaulle le 18 octobre 1943.
L'Ordre des médecins actuel sera créé par une ordonnance du Général de Gaulle du 24 septembre 1945 signée par Monsieur François Billioux, ministre communiste de la santé.
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L’European Junior Doctors Permanent Working Group (EJD-PWG) est l’organisation médicale en charge de représenter les Jeunes Médecins Européens. Au cours du dernier quart de siècle, l’EJD est intervenu activement dans la défense des professions médicales en Europe avec pour objectif la contribution au développement des travaux, l’éducation et la formation des médecins Juniors.
L’Union Européenne des Médecins Spécialistes (UEMS) est l’organisation médicale représentant les médecins spécialistes en Europe. Elle est composée de Conseils, Sections, Boards et du Conseil Européen d’Accréditation de la Formation Médicale Continue (EACCME). Ses principales compétences relèvent du domaine de la formation post-doctorale (3ème cycle), du développement professionnel continu et de la qualité des soins spécialisés.
La collaboration entre l’EJD et l’UEMS existe depuis plusieurs années sous la forme d’accords formels et informels au prot de la qualité de la formation médicale des médecins Juniors Européens.
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L’ISNIH, c’est l’Inter-Syndicat National des Internes de Hôpitaux. C’est l’organe de représentation des internes en médecine à l’échelon national.
L’ISNIH est une intersyndicale. A ce titre, ce sont les internats des villes (les bureaux d’internats, vos syndicats de ville) qui adhèrent à l’ISNIH et pas les internes directement. C’est le meilleur moyen de fédérer les 18 000 internes que nous serons en 2012. Ainsi, l’Assemblée Générale de l’ISNIH représente les 28 internats des 28 villes de CHU de France à travers la voix des présidents d’internats, ou de leur(s) représentant(s).
Les membres du Bureau de l’ISNIH sont élus par les membres de l’Assemblée Générale, une fois par an.
Les Assemblées Générales de l’ISNIH ont lieu un samedi tous les 2 mois. Il y a donc, en moyenne 6 AG par an.
Le travail de l’ISNIH se découpe selon 6 pôles :
- Pôle formation
- Pôle hospitalier
- Pôle libéral
- Pôle affaires internes
- Pôle communication
- Pôle partenariats
- Travailler à l’ISNIH
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Le CEA (Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives) est un centre national de recherche, de développement et d'innovation qui intervient dans 4 grands domaines : défense, énergie, technologies et recherche fondamentale. Plusieurs sites sont répartis sur tout le territoire (voir la carte). Vous saviez peut-être qu'on y faisait de la recherche fondamentale, des stages de master 2 ou encore des thèses de sciences mais saviez-vous qu'il y existe aussi des laboratoires de biologie médicale ?
Ces laboratoires de biologie médicale sont une forme d'exercice encore différente de celles que nous connaissons et qui participe à ouvrir l'éventail des métiers du biologiste médical. A quoi servent des laboratoires de biologie médicale au CEA ?
Ils ont pour missions d'assurer le suivi médical des salariés du CEA (plus de 15 000 !) et d'entreprises extérieures comme le groupe Areva. Ils travaillent donc conjointement avec la médecine du travail. Ce suivi biologique implique d'une part une partie d'activité polyvalente (hématologie, biochimie, immunologie) et d'autre part une activité de toxicologie et de radio-toxicologie en rapport avec les risques engendrés par le travail au CEA. L'anthroporadiamétrie (ou la mesure de la contamination radioactive interne des salariés) est également une spécialité exercée dans ces laboratoires. Amateurs de toxicologie et de radio-toxicologie, spécialistes ou polyvalents, voici un nouveau débouché !
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En ces temps d'incertitude à l'égard de la biologie médicale, nous avons souhaité donner la parole au réseau de biologistes Labster. Qui sont-ils, quelle est leur philosophie, leur point de vue ? Voici donc une bonne touche d'optimisme, de quoi redonner envie et confiance dans notre exercice.
Le jeune biologiste qui entre ou qui sort de l’internat ne peut aujourd’hui que ressentir de l’angoisse devant son avenir. Là où une voie rectiligne semblait toute tracée, l’ordonnance et la financiarisation de la biologie sont venues obscurcir l’horizon tant dans le public que dans le privé. Il faut dès lors comprendre une certaine désespérance que de « bonnes âmes » ne manquent pas d’entretenir pour des raisons plus ou moins avouables. Il s’agit soit de dissuader de futurs professionnels qui seront plus dociles salariés que concurrents, ou bien sacrifier à la vente au plus offrant par rapport à la cession à ses jeunes et « pauvres » associés, bref annoncer à nos jeunes confrères avec une tape amicale dans le dos que la biologie est « foutue » et qu’ils feraient mieux de passer leur chemin. Chaque génération, la mienne comprise a entendu, cette antienne condescendante.
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Le 29 juin 2011, les internes en biologie médicale ont protesté devant le Ministère de la santé lors d'un mouvement national de grève pour protéger leur vision éthique et praticienne de la profession de biologiste médical. Le 4 août dernier, la décision du Conseil constitutionnel ébranle tout le monde de la biologie médicale.
Des mois de travail acharné et de mobilisation des internes sur les amendements des points controversés de l'Ordonnance du 13 janvier 2010, qui a récemment réformé la Biologie médicale, sont balayés pour « vice de forme ». Ouf, le fond n’est en rien remis en cause ! La réforme de la biologie médicale n'est pas achevée et il est nécessaire de continuer à se mobiliser pour défendre notre futur exercice.
Nous n’avons pas attendu la rentrée parlementaire pour collaborer avec huit syndicats de seniors. Nous travaillons de concert et c’est toute la profession réunie, hospitaliers et privés, qui a entamé des pourparlers avec le gouvernement. Les huit organisations demandent actuellement au gouvernement de légiférer d'urgence sur des points indispensables comme notamment l'autorisation des remplacements de biologiste par les internes, l'arrêt du rachat de laboratoires privés par des structures financières et le main=en des examens de biologie médicale en tant qu'acte médical non soumis aux pratiques marchandes des ristournes.
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ONDPS : comprenez l’Observatoire national de la démographie des professions de santé. Récemment, cet organisme s’est penché sur le monde de la pharmacie, tous métiers confondus… et donc sur la biologie et la pharmacie hospitalière. La question du numerus clausus (NC) s’est retrouvée au coeur des débats avec pour objectif de faire des propositions pour la période 2012-2016.
L’ONDPS comprend des comités régionaux (les CRDPS) présidés par les ARS et dans lesquels siègent les doyens, des représentants de l’Ordre et des représentants syndicaux. Il a pour rôle de rassembler les données harmonisées nécessaires aux analyses régionales et na=onales relatives à la démographie des professionnels de santé, à leur implantation sur le territoire et à leurs modes d’exercice. Il propose au ministre chargé de la santé et au ministre chargé de l’enseignement supérieur, à partir des propositions des comités régionaux, le nombre et la répartition des effectifs de professionnels de santé à former, par profession, par spécialité et par inter-région.
Récemment, vos représentants locaux ont donc été amenés ici et là à participer à ces réunions. Une bonne nouvelle puisque la FNSIP demandait depuis plusieurs années à ce que soient menées des études sur le sujet. En effet, nous déplorions la façon dont se faisait chaque année la révision du NC. Le fait le plus marquant a été, il y a 3 ans, l’augmentation du nombre de postes offerts au concours dans le DES pharmacie en conséquence de la baisse du nombre d’internes en biologie médicale (la réforme Ballereau vise à équilibrer médecins et pharmaciens en biologie médicale). Cette compensation s’est faite en dépit des mises en garde de la FNSIP et surtout sans aucune connaissance chiffrée des besoins en pharmacie hospitalière.
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Pour la première fois, la FNSIP, avec l’aide de ses partenaires, a ainsi mis en place différents prix de thèse pour valoriser les travaux soutenus en fin d'étude. Peu de récompenses s'intéressant aux internes en pharmacie existaient jusqu'alors, une culture pourtant développée dans l'internat en médecine… La lacune est désormais comblée !
Tout d’abord, en partenariat avec le Groupe Pasteur Mutualité et sa mutuelle dédiée aux pharmaciens, la FNSIP a instauré deux prix de thèse. Ils avaient pour objectif de distinguer les meilleurs travaux de recherche réalisés par des internes en section Pharmacie et en section biologie médicale. Un prix sera décerné par section lors du congrès de Strasbourg. Le montant de chaque prix est de 2 000 €. 31 dossiers de candidature ont été envoyés. A l’heure où nous imprimons la revue, les deux lauréats n’ont pas encore été désignés.
Enfin, le prix de thèse SFPO-CHUGAI en partenariat avec la FNSIP a été mis en place pour récompenser trois mémoires de fin d’internat en pharmacie sur le thème de l’oncologie. 41 candidatures ont été reçues, la plupart venant d’anciens internes en Pharmacie Hospitalière et des Collectivités (environ 80%), les 20% restant proviennent d’anciens internes en biologie ou en Pharmacie Industrielle BioMédicale.
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Démographie médicale des anesthésistes réanimateurs proposition d'actions s...Réseau Pro Santé
Les études de la démographie des anesthésistes-réanimateurs menées par Silvia Pontone (SP) depuis 1991, le CFAR depuis 1999, la DRESS depuis 2004, le CNOM et le CNG plus récemment, ont permis de fixer une photographie, de permettre des projections à délais variables, et en fonction de ces projections de proposer des décisions politiques concernant la formation de professionnels, dont certaines ont été prises en cohérence avec les orientations politiques choisies en matière de santé publique.
Le discours syndical doit donc rappeler rapidement l’instantané, les projections, les mesures politiques prises, mais aussi questionner la cohérence des orientations compte tenu des variables de santé publique, de la sociologie des professionnels, des évolutions des compétences, sans oublier ce qui est la raison d’être de notre syndicat : l’amélioration des conditions de vie et de travail des médecins anesthésistes-réanimateurs.
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Démographie médicale des anesthésistes réanimateurs proposition d'actions s...
Rsna 2012 best of des nouveautés par les boursiers sfr-guerbet.
1. N° 14
12
Juillet 2013
RSNA 2012 : Best-of des nouveautés par
lesboursiersSFR/GUERBET
Les boursiers de la SFR - GUERBET au RSNA 2012 ont pu faire le point sur un
certain nombre de sujets qui leur sont apparus comme nouveaux, pertinents
ou synthétiques. Ce rapport n’est nullement un reporting exhaustif des
présentations scientifiques ou pédagogiques ; mission totalement impossible
compte tenu du nombre inimaginable de sessions et de l’hétérogénéité de
celles-ci.
Ce travail s’est fait dans une ambiance conviviale et fort peu protocolaire,
mais la qualité du rapport produit par les boursiers atteste de leur sérieux et
confirme que la bourse SFR - GUERBET est un lieu d’échange d’expériences et
de parcours propice à la vitalité de notre discipline.
Si ce résumé vous a donné envie de faire partie de l’aventure en 2013, sachez
que vous avez jusqu’au 30 juin pour soumettre votre candidature : toutes les
infos en page 25 !
IMAGERIE CARDIAQUE ET VASCULAIRE
1. En IRM cardiaque, plusieurs études se sont intéressées à l’imagerie avancée
de l’inflammation et de la fibrose.
Constatant les limites du T2 STIR qui ne dépasse pas 30 à 40 % de sensibilité
pour la détection de l’œdème myocardique, l’équipe française de J. Potet a
évalué les performances d’une séquence en diffusion EPI à faible b (b = 50) :
les résultats sur 13 patients examinés pour myocardite sont prometteurs
avec une sensibilité de 100 % et une très bonne corrélation morphologique
aux séquences de rehaussement tardif.
Notons aussi le retour des USPIO pour détecter l’inflammation myocardique,
.........................
DossierActu:
BourseGuerbet
Pr Christian Aubé
CHU Angers
Julien Frandon
Post-internat master 2
Grenoble
Secrétaire général
Frédéric Clarençon
APHP Pitié Salpétrière
Cyril Chivot
CHU Amiens
Raluca Gramada
CHU Toulouse
Gaël Dournes
CHU Bordeaux
2. 13
Mickaël Ohana
CCA,
Strasbourg
Président UNIR 2012/2013
avec cependant des images trop bruitées et un protocole trop complexe
(acquisitions à H0 et à H24) pour véritablement convaincre.
Pour la fibrose, l’accent a été mis sur le T1 mapping : une diminution du T1
est détectable précocement dans les fibroses myocardiques (CMH surtout).
Ainsi, 5 % de fibrose suffisent à induire une baisse duT1 alors que 15 à 20 %
sont nécessaires pour qu’apparaisse un rehaussement tardif.
Enfin, une présentation impressionnante démontrait la faisabilité d’une
acquisition ciné 3D volumique en seulement deux apnées : les images sont
moins résolues que les ciné-standards, mais permettent un calcul efficace
de la fraction d’éjection et la détection des hypokinésies/akinésies.
2. En scanner cardiaque, peu de nouveautés techniques frappantes, mais
de nombreuses présentations consacrées aux résultats de grandes
études épidémiologiques. Un mot d’ordre à retenir : l’arrivée prévisible
du coroscanner aux urgences pour la gestion des douleurs thoraciques
atypiques. ROMICAT II confirme sur 1000 patients que dans les SCA ST- et
TN-, le coroscanner réalisé à l’admission diminue drastiquement la durée
de passage aux urgences et le taux d’hospitalisation. ACRIN PA4005 (1400
patients) et CATER (101 patients) retrouvent les mêmes résultats. Une
question reste cependant en suspens : dans ces douleurs thoraciques
atypiques, faut-il se contenter d’un coroscanner ou aller vers un protocole
« triple rule-out » ? Pas de réponses définitives, ces grandes études ne
testant que le coroscanner pur, mais certains experts recommanderaient
plutôt la deuxième option chez les patients de plus de 60 ans, afin de ne
pas méconnaître les classiques diagnostics différentiels. Reste aussi le
problème des ressources : comment adapter ce protocole en France, avec
la pénurie en équipements et en radiologues que nous connaissons ?
3. En imagerie vasculaire diagnostique, le scanner double énergie était
clairement la vedette du congrès : il permet de sensibiliser les examens grâce
aux reconstructions monochromatiques (diminution des kV augmentant
le contraste de l’Iode) et aux images Iode-spécifiques (cartographie
de la prise de contraste). Des études ont confirmé ces bénéfices dans le
diagnostic des endofuites. Plusieurs auteurs ont mis à profit ces avantages
pour réduire la dose de produit de contraste utilisée, une équipe française
descendant jusqu’à 13,5 g pour les angioscanners aortiques et 18,9 g
pour les angioscanners des membres inférieurs. Ceci pourrait devenir une
technique de référence chez les patients insuffisants rénaux modérés à
sévères.
A la lumière de ces avancées, plusieurs équipes redécouvrent les bienfaits
de la diminution des kV en angioscanographie : avec des acquisitions à
100 kV voire 80 kV, le contraste de l’iode est augmenté et l’irradiation nette-
ment diminuée. Les algorithmes de reconstructions itératives permettent
de travailler efficacement à ces bas kV en limitant le bruit induit.
RADIOLOGIE INTERVENTIONNELLE PERIPHERIQUE
La radiologie interventionnelle périphérique, vasculaire ou non, a occupé une
partie importante du RSNA cette année avec des sessions dédiées pluriquoti-
diennes à type de cours ou de présentations scientifiques. La radiologie nord-
américaine a également pris conscience de la place primordiale qu’elle occupe
dans la prise en charge du patient : « Radiologistswillnolongerbevaluedforjust
interpreting images ».
1. L’aorte, organe phare de la spécialité vasculaire, a été représentée comme
il se doit. Nous avons eu le plaisir de découvrir les progrès des stents grafts
Mathilde Wagner
APHP Curie
Jonathan Silvera
APHP HEGP
Maïa Proisy
CHU Rennes
Pierre-François Montoriol
CHU Clermond Ferrand
3. N° 14
14
Juillet 2013
toujours plus flexibles, plus angulés avec un choix de taille grandissant per-
mettant un traitement adapté, personnalisé à chaque patient. Les progrès
ont aussi porté sur la surveillance des patients traités avec une meilleure
détection et prise en charge des complications. Des études portant notam-
ment sur la mesure du volume des endofuites de type 2, donnent des résul-
tats intéressants pour juger de la nécessité d’un retraitement.
2. Les veines n’ont pas été oubliées avec une journée dédiée à la maladie
thromboembolique et à la présentation de l’efficacité des techniques
de thrombolyse avec notamment de nouveaux dispositifs intraveineux
introduits par voie percutanée assurant une thrombolyse mixte : chimique
et mécanique « automatique ».
3. Le versant oncologique a également été riche avec de multiples topos
sur les méthodes d’ablation de type thermo-ablation ou cryothérapie
mais aussi avec de plus en plus de séries sur l’électroporation. L’exposition
technique montrait de nombreux dispositifs d’aide à la navigation pour
faciliter la mise en place d’aiguille principalement sous échographie avec
la possibilité de s’entraîner sur fantôme.
4. Enfin nous avons découvert des perspectives révolutionnaires grâce
à l’imagerie interventionnelle moléculaire ! Aujourd’hui, nous savons
diagnostiquer les anomalies vasculaires et les traiter mais bientôt nous
pourrons les prévoir. Nos cathéters ne permettront plus seulement
d’avoir une luminographie vasculaire, ils analyseront l’environnement
périvasculaire. Nous pouvons déjà étudier morphologiquement la
paroi vasculaire avec la tomographie par cohérence optique. Demain,
grâce à la fluorescence infrarouge, nous mesurerons l’inflammation de
l’environnement périplaque et ainsi nous détecterons les plaques à risque…
Les perspectives de la spécialité apparaissent énormes mais le contexte
de crise actuelle nous pousse à quelques réserves. Il est très intéressant
de voir que nos confrères outre-Atlantique sont également sensibles à
cette problématique comme le montrent certaines citations exposées
au congrès : « The future of radiology is bright but the future for radiologists is
farlessuncertain ».
IMAGERIE THORACIQUE
Les principales nouveautés présentées au RSNA 2012 dans le domaine de la
pathologie thoracique concernaient la quantification des maladies des voies
aériennes chroniques telles que l’asthme et la BPCO. La tomodensitométrie
reste l’outil de choix dans ce domaine, puisqu’elle reste la seule modalité
d’imagerie capable d’imager avec une résolution spatiale suffisante les parois
et les lumières bronchiques. Elle permet également de quantifier la densité
du parenchyme pulmonaire, comme marqueur quantitatif d’emphysème (en
inspiration) ou d’air trapping (en expiration). S. Gupta a ainsi présenté une
méthode de phénotypage de l’asthme à l’aide de ces approches combinées
en tomodensitométrie.
Dans le domaine de la BPCO, il a été montré que la classification des patients
sur la base des seules données fonctionnelles fournies par la spirométrie laisse
environ 12 % de patients inclassés. Chez ces patients, des modifications ont
été démontrées versus patients témoins, en particulier une augmentation de
l’épaisseur de leur paroi bronchique sur la bronche RB1. Kazerooni et al ont
montré une méthode originale de quantification permettant de différencier
l’air trapping de l’emphysème à partir de TDM acquises en inspiration et
4. 15
expiration chez les patients BPCO. A partir de la mesure de la variation de
densité voxel par voxel des volumes pulmonaires, les voxels étant matchés
entre l’inspiration et l’expiration par une méthode de recalage élastique,
le choix de seuils de variation permet de discriminer ces deux conditions.
Les données de l’expiration ne concernent pas seulement le parenchyme
pulmonaire. Ainsi, l’équipe de Boiselle a montré que le collapsus de la trachée
et des bronches souches en cours d’expiration chez les BPCO est un marqueur
de la sévérité de la maladie.
Des avancées ont été aussi présentées dans la quantification en imagerie
thoracique fonctionnelle. L’IRM est dans ce domaine l’outil de choix de par son
caractère non irradiant, permettant la réalisation d’acquisitions temporelles
continues. Toutefois l’IRM pose problème par la faible densité en proton du
parenchyme pulmonaire, et les artéfacts de susceptibilité magnétique du fait
de la présence de nombreuses interfaces. En IRM, l’inhalation d’hélium polarisé
avait ouvert la voie à ce type d’imagerie fonctionnelle in vivo chez l’homme.
D’autres gaz rares ont également été utilisés, tels que le Xénon ou le Krypton.
Ce type de technique est cependant grevé par leur coût prohibitif, nécessitant
entre 2 000 et 3 000 euros de gaz par patient. Pour pallier cette limite, une
méthode novatrice a été présentée, basée sur l’utilisation de gaz fluoré peu
coûteux et la détection de la résonance du 19Fluor. Une étude de faisabilité a
montré des résultats prometteurs dans la quantification de l’air trapping sur
des populations de patients témoins, asthmatiques et BPCO.
Une autre approche en cours de développement et d’évaluation est basée sur
l’extraction des fréquences cardiaques et respiratoires sur des acquisitions IRM
acquises en respiration libre, ce qui permet d’obtenir, après décomposition
de l’espace de Fourier, des images représentatives de la ventilation ou
de la perfusion. Lederlin et al ont montré l’évaluation de la qualité et de la
reproductibilité de la lecture des données issues de ce type de technique
d’imagerie. Ces évaluations sont satisfaisantes pour les régions postérieures
sur des imageries acquises dans le plan coronal, mais médiocres pour les
régions antérieures. Une solution possible pourrait être de compléter les
acquisitions par des séquences réalisées dans le plan sagittal, ou bien d’adapter
les paramètres des séquences. Outre l’aspect fonctionnel, l’utilisation de l’IRM
pour l’analyse classique du parenchyme a été rapportée avec la réalisation de
séquences en T1 utilisant des temps d’écho ultracourt permettant d’imager
les atteintes de l’interstitium. Les résultats sont satisfaisants mais encore
en dessous des performances des TDM notamment pour la détection des
micronodules.
Dans le domaine des pathologies interstitielles, des résultats ont été présentés
sur des études visant à quantifier les différentes atteintes, en particulier le
verre dépoli, l’emphysème, les bronchectasies de traction, les atélectasies et le
rayon de miel. Les résultats sont mitigés, puisque ces approches, basées sur du
contourage manuel et/ou semi automatique, coûteuses en temps d’extraction
des données, n’apportent pas de bénéfice par rapport à une méthode de
quantification qualitative visuelle.
Une nouvelle maladie a été présentée, liée à l’inhalation de produits chimiques
présents dans des humidificateurs stérilisants. Les caractéristiques de cette
maladie sont sa survenue au printemps, chez des femmes jeunes en période
de péripartum. L’atteinte tomodensitométrique consiste en des micronodules
centrolobulaires diffus et extensifs, parfois compliqués de pneumomédiastin.
Dans le domaine de la cancérologie, de nombreuses études ont présenté
les caractéristiques des nodules permettant de prédire leur malignité ou
5. N° 14
16
Juillet 2013
leur bénignité. L’IRM s’érige également comme un outil utile à l’évaluation
diagnostique, pronostique, ou bien permettant de prédire à l’aide des
séquences de perfusion ou de diffusion la réponse aux traitements. Par
exemple, l’étude du rehaussement permet de suivre la bonne réponse au
traitement sur les cicatrices de radiofréquences de nodules pulmonaires.
IMAGERIE DIGESTIVE
1. La séance scientifique dédiée à la stéatose hépatique était sans grande
nouveauté et principalement axée sur le calcul de la stéatose hépatique
en IRM qui a été comparé aux résultats de la biopsie (Idilman and al) et
de la spectroscopie (Yakir and al). Cette technique a montré des résultats
équivalents en termes de sensibilité et de spécificité comparativement
aux techniques existantes à condition que le signal soit corrigé sur le T2*
et l’effet T1 soit minimisé en diminuant l’angle de bascule. La présence de
fibrose diminue toutefois les performances des techniques de détection de
la stéatose.
Mais l’élément le plus intéressant de cette session reste la série de Benjamin
Pully menée sur la souris avec l’utilisation du MPO gadolinium permettant
de distinguer la stéatose et la NASH. La NASH est en effet caractérisée par
une inflammation locale et le MPO gadolinium va rehausser ces zones
inflammatoires, les plages de stéatose quant à elles n’étant pas rehaussées.
Cette série apparaît prometteuse et nécessite maintenant une étude de
validation chez l’homme.
2. Le produit de contraste hépatospécifique IRM (Gd EOB DTPA - Primovist® ou
Eovist® suivant le pays) est toujours d’actualité. C. Sirlin a fait une mise au
point exhaustive sur ses avantages et limites. La littérature commence à être
fournie pour affirmer son rôle : détection des métastases, caractérisation des
tumeurs hépatocytaires bénignes, détection et caractérisation des CHC et
notamment des early CHC dont le diagnostic est souvent très difficile avec
ungadoliniumstandard.(Lesétudesrapportantspécifiquementl’utilisation
du Gd EOB DTPA pour le diagnostic du CHC sont rapportées ci-dessous dans
le chapitre «CHC»). La qualité de la phase artérielle dégradée du fait de la
faible quantité de produit injecté, reste toutefois une limite de ce produit.
Enfin B. Viglianti et al ont rapporté une moins bonne tolérance : dyspnée
à l’injection de ce produit comparativement au Gd DOBTA (Multihance®).
Les possibilités cliniques maintenant confirmées de ce nouveau produit de
contraste font à nouveau regretter qu’il ne soit pas disponible en France
alors qu’il l’est dans tous les autres pays européens.
3. Cette année encore l’accent a été mis sur le Scanner à double énergie pour
améliorer la détection des CHC hypervasculaires. Adnan Wajid Ali et al
retrouvent dans leur série rétrospective de 50 patients, 12 nodules (17 %)
non visualisés sur le scanner triphasique classique. La limite actuelle de ces
séries reste toutefois l’absence de confrontation à l’IRM ou au foie explanté
pour connaître leurs performances réelles. L’une des principales critiques
faite également au scanner à double énergie était la dose importante
délivrée au patient. Parallèlement plusieurs posters électroniques et
communications orales ont donc porté sur la réduction de dose. Cette
réduction de dose est en effet possible grâce aux reconstructions itératives
proposées par les différents constructeurs (Safire, Veo, Asir...). Zih-Cen Lin et
al dans leur série de 50 patients montrent d’ailleurs une réduction de dose
de 41 % sans perte d’information.
6. 17
4. Cancer du rectum
Les deux grands sujets abordés dans la session sur le cancer du rectum ont
été l’évaluation de la réponse au traitement et le staging ganglionnaire.
Concernant le staging ganglionnaire, une étude, avec corrélation précise
imagerie-anapath, a confirmé l’insuffisance de l’IRM pour le staging
ganglionnaire, notamment pour les ganglions de moins de 3 mm, qui
peuvent être atteints.
Deux études ont montré l’intérêt de l’IRM dynamique dans le bilan
d’extension et l’évaluation après radio-chimiothérapie dans le cancer du
rectum. La première a étudié l’intérêt dans la caractérisation ganglionnaire :
3 types de courbe de rehaussement ont été définies, selon l’évolution après
une prise de contraste initiale. Type A = prise de contraste persistante,
B = prise de contraste en plateau, C = lavage. Un pourcentage de voxel
présentant un rehaussement persistant supérieur à 26 % est en faveur
d’un ganglion néoplasique, alors que la présence d’un lavage est plutôt en
faveur d’un ganglion bénin. Cette méthode de discrimination présente une
meilleure spécificité que les critères de taille.
La deuxième étude a regardé quelle est la meilleure séquence à utiliser
pour réaliser une volumétrie tumorale sur les examens pré et post
radiochimiothérapie afin d’évaluer la réponse tumorale et différencier les
patients répondeurs des patients non répondeurs. L’IRM dynamique est
plus performante que l’IRM pondérée en T2 et l’IRM pondérée en diffusion,
avec une AUROC de 0,8 (vs 0,4). Il persiste cependant des faux négatifs et
cette méthode d’évaluation est chronophage.
Concernant l’évaluation après radiochimiothérapie, une équipe italienne a
montré que l’ADC après traitement et que la variation de l’ADC permettaient
de différencier les patients répondeurs des patients non répondeurs
avec des AUROC de 0,8 et des sensibilités et des spécificités optimales
évaluées à 86 et 67 % pour l’ADC après traitement et à 81 et 67 % pour la
variation du coefficient ADC. Dans une seconde étude, ils ont comparé les
performances de l’IRM de diffusion à celle du PET-CT. L’ADC post-traitement
7. N° 14
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des répondeurs est supérieur à celui des non répondeurs et le SUVmax des
répondeurs est inférieurs à celui des non répondeurs. L’association des 2
techniques permet d’avoir une valeur prédictive positive de réponse de
97 %, supérieure à celle de chaque technique isolée.
Une méta-analyse a confirmé les performances similaires du PET et de l’IRM
de diffusion pour évaluer la réponse aux traitements néoadjuvants. Il note
également une sensibilité plus basse dans le cadre des adénocarcinomes
mucineux, pour lesquels il déconseille l’utilisation de ces méthodes
d’imagerie fonctionnelle.
Enfin, une étude intéressante s’est attachée à trouver un moyen de
différencier réaction desmoplastique et infiltration tumorale. Différents
modèles d’infiltration de la graisse périrectale ont été définis : infiltration
nodulaire, qui elle, est par définition tumorale, infiltration réticulaire et
infiltration linéaire. La présence d’une infiltration réticulaire est associée à
une infiltration tumorale. En revanche la présence d’une infiltration linéaire
est associée à une infiltration tumorale uniquement quand cette infiltration
va jusqu’au fascia para recti. Ces critères devront être étudiés dans de
futures études mais semblent être intéressants.
5. Carcinome hépatocellulaire
Les critères LI-RADS ont été présentés : ils permettent de caractériser un
nodule sur foie de cirrhose et de définir sa probabilité de CHC selon sa
classe. La classification est la suivante : LI-RADS 1 = définitivement bénin,
LI-RADS 2 = probablement bénin, LI-RADS 3 = intermédiaire, LI-RADS 4 =
probablement un CHC et LI-RADS 5 = définitivement un CHC. La démarche
diagnostique est présentée dans l’organigramme suivant :
A noter que ces critères ne prennent pas en compte les données de l’imagerie
fonctionnelle et notamment l’IRM de diffusion.
Les différents critères diagnostiques de CHC (Barcelone, AASLD, LI-RADS et
OPTN) ainsi que des nouveaux critères utilisant la phase hépatobiliaire après
injection de Primovist ont ensuite été étudiés.
Les critères OPTN (critères américains de TH) et les critères LI-RADS présentent
des sensibilités et spécificités similaires pour le diagnostic de CHC, avec une
spécificité élevée pour la classe 5. Les autres signes diagnostiques comme la
présence d’une restriction de la diffusion, d’un signal intermédiaire en T2 ou
la présence de fer, sont très spécifiques et peuvent être utilisés dans les cas
difficiles où les critères classiques sont insuffisants.
Comparativement aux critères de Barcelone et aux critères de l’AASLD, les
critères « Primovist » (prise de contraste au TA, comportement variable au
TP et hyposignal à la phase hépatobiliaire) sont plus sensibles mais moins
spécifiques pour le diagnostic de CHC.
Une étude a comparé les performances de l’échographie de contraste, du
scanner et de l’IRM avec injection de gadolinium BOPTA pour la détection du
CHC. Les performances des 3 techniques sont similaires mais on retrouve plus
de nodules typiques en IRM.
Une étude a montré que la détection du CHC au scanner était équivalente à
celle de l’IRM avec injection de Primovist. Le scanner est même supérieur à
l’IRM en cas d’incapacité pour le patient de maintenir l’apnée, pour les nodules
localisés en périphérie et en cas de cirrhose sévère.
Deux études se sont concentrées sur le scanner pour le diagnostic de CHC. La
première montre que la dose de produit de contraste optimale pour visualiser
le caractère hypervasculaire des CHC est comprise entre 567 et 647 mgI/kg.
La seconde retrouve que l’utilisation du software vContrast (Philips) permet
8. 19
d’augmenter le CNR et la densité des CHC après injection, sans majoration du
bruit et des artéfacts. Sous réserve de futures études, cette méthode pourrait
permettre de diminuer la dose de PCI à injecter.
Concernant la phase hépatobiliaire, à la fois son optimisation, ses performances
diagnostiques et son caractère prédictif ont été présentés :
- L’augmentation de l’angle de bascule à 30° pour sa réalisation permet
une meilleure performance diagnostique et un meilleur contraste pour
le diagnostic de lésion hypointense sur la phase hépatobiliaire, suspecte
de CHC.
- Dans une étude avec comme gold standard les foies explantés, seul
69 % de CHC sont visibles en IRM avec injection de Primovist avant la
transplantation.
- Une autre étude retrouve qu’environ 90 % des CHC apparaissent
hypointenses sur la phase hépatobiliaire. Les 10 % qui sont iso ou
hyperintenses sur la phase hépatobiliaire sont de plus petite taille, de
grade plus faible et ont une survie sans récidive après chirurgie plus
longue que les CHC hypointenses sur la phase hépatobiliaire. L’aspect du
CHC à la phase hépatobiliaire semble donc être un facteur prédictif de
récidive après chirurgie.
Plusieurs études ont regardé l’évolution des nodules au cours du temps et les
possibilités de différencier nodules dysplasiques et CHC :
- Les nodules hypovasculaires qui apparaissent hyperintenses sur la
phase hépatobiliaire évoluent rarement (< 1 % des cas) vers des nodules
hypervasculaires et des CHC. Cependant, parmi ces nodules, ceux qui
mesurent plus de 10 mm ou qui présentent une augmentation de taille,
doivent être surveillés car sont plus à risque de devenir un CHC.
- La moitié des CHC hypervasculaires apparaissent hypointenses sur
la phase hépatobiliaire sur une IRM réalisée 6 mois avant de devenir
hypervasculaires. Un nodule hypointense à la phase hépatobiliaire même
s’il n’est pas hypervasculaire est donc à haut risque de CHC.
- Une étude a cherché à voir si l’on pouvait différencier les nodules
dysplasiques, les CHC de bas grade et les CHC de haut grade. Le signal T2
des nodules dysplasiques est inférieur à celui des CHC de bas grade, lui-
même inférieur à celui des CHC de haut grade. A la phase hépatobiliaire,
les CHC de haut grade sont plus hypointenses que les CHC de bas
grade et les nodules dysplasiques. Les CHC, quel que soit leur grade,
présentent un rehaussement plus rapide que les nodules dysplasiques.
Pour différencier CHC de haut et de bas grade, le signe le plus sensible
est l’hypointensité à la phase hépatobiliaire alors que le signe le plus
spécifique est l’hypersignal T2.
Une seule étude s’est intéressée à l’IRM de diffusion et a regardé ses
performances isolément pour le diagnostic de CHC. Ils ont comparé deux
séquences de diffusion avec gradient monopolaire ou bipolaire. Les qualités
des deux séquences sont équivalentes. Malgré un meilleur rapport signal sur
bruit pour la séquence avec gradient monopolaire, aucune différence n’est
retrouvée pour la détection du CHC entre les deux séquences. Les performances
de l’IRM de diffusion sont nettement inférieures à celles précédemment
publiées mais cette étude a regardé l’IRM de diffusion de manière isolée et
confirme l’insuffisance de l’IRM de diffusion seule pour le diagnostic de CHC.
Enfin, une étude s’est intéressée au suivi après traitement et a étudié l’intérêt
de l’échographie de contraste pour prédire la réponse et la survenue d’effets
secondaires aux traitements des CHC par sorafénib. L’aire sous la courbe de
rehaussement à J7 est prédictive de la survie globale et de la survie sans
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Juillet 2013
récidive, celle à J14 de la réponse. La diminution de l’aire sous la courbe dans le
parenchyme hépatique entre J0 et J7 est elle prédictive de la survenue d’effets
secondaires majeurs.
IMAGERIE URO-NEPHROLOGIQUE
Richard Barr et Jean-Michel Correas rapportent leur expérience sur la détection
des cancers prostatiques en élastographie ultrasonore shearwave (SWE) sur
161 patients. En utilisant un seuil de 35Kpa, cette technique, peu invasive,
permet de diagnostiquer (diagnostic par patient) les nodules malins avec une
sensibilité de 86,2 %, une spécificité de 69,9 %, une valeur prédictive positive
de 61,7 % et prédictive négative de 90 %. Du fait de sa haute VPN, les patients
à PSA élevée et SWE normale pourraient ne pas avoir de biopsie, diminuant
ainsi le nombre de biopsie négative en situation de détection.
NEURORADIOLOGIE
Trois thématiques parmi les dizaines présentées ont particulièrement retenu
notre attention.
1. Accident vasculaire cérébral (AVC) ischémique
De nombreuses communications font part des résultats prometteurs de
la thrombectomie mécanique dans le traitement des AVC ischémiques à
la phase aigüe. Le développement récent des « stentrievers » (mot-valise
pour « stent retrievers », c’est-à-dire des stents non-largables désignés
pour « emprisonner » le caillot afin de l’extraire par voie endovasculaire)
permettrait selon les séries présentées (Kallenberg K. et col.) d’obtenir
une recanalisation allant jusqu’à plus de 80 % des cas et une évolution
clinique favorable (mRS ≤ 2) jusqu’à plus de 50 % des cas. Ces résultats
sont très encourageants. Néanmoins, aucune des études présentées n’était
randomisée.
2. Segmentation
Une large place a été donnée aux techniques de segmentation pour le suivi
longitudinal de pathologies neurologiques. Ainsi, une équipe suédoise
(M. Warntjes et al) a présenté un algorithme de segmentation rapide (10s)
des anomalies de signal en T2 de la substance blanche (SyMRI Diagnostics
[SyntheticMR AB, Suède]). Cet algorithme permet de segmenter à la fois
la substance blanche, la substance grise, le LCR et par différence de ces 3
volumes avec le volume cérébral total, les lésions de la substance blanche.
Cette méthode apparaît, selon les auteurs, rapide et reproductible.
Un outil de segmentation élaboré initialement pour la SEP (Lesion
Segmentation Toolbox [LST]) a également été évalué par une équipe
américaine pour la segmentation des lésions de la substance blanche
liée à une atteinte microvasculaire chez les patients diabétiques, avec des
résultats encourageants.
Enfin, une équipe a évalué l’intérêt d’un algorithme de segmentation
pour quantifier le volume ventriculaire avant et après drainage dans
l’hydrocéphalie à pression normale sur des séquences MPRAGE à 1,5T en
utilisant l’algorithme Bridge Burner implémenté sur Firevoxel. Les patients
présentant une bonne réponse au drainage ventriculaire ont, selon cette
étude, une réduction du volume ventriculaire 3 fois plus importante que
les non-répondeurs.
3. IRM 7T
Enfin, les applications cliniques de l’IRM à haut champ (7T) ont été mises
à l’honneur par plusieurs communications et posters. Une étude pilote a
10. 21
été présentée sur la détection des dépôts ferriques, marqueurs indirects
de l’activité des plaques de SEP, sur les séquences FLAIR et SWI à 7T. L’IRM
à haut champ apporte, selon cette étude, une exploration non-invasive
avec de fortes résolutions spatiale et en contraste de ces dépôts ferriques.
Ceux-ci seraient, par ailleurs, plus nombreux dans les formes rémittentes-
progressives que dans les formes secondairement progressives de la SEP.
Enfin, une équipe japonaise (Kudo K. et al) a fait une mise au point, à travers
un poster richement illustré, des apports de l’IRM à haut champ dans de
nombreuses pathologies du système nerveux central, de par le fort rapport
contraste/bruit qu’elle apporte et de sa forte résolution en contraste.
Les performances de l’IRM 7T ont été présentées, notamment dans la
visualisation des vaisseaux de petits calibres (200 μm) comme les artères
lenticulo-striées ou les vaisseaux prolifératifs de la maladie de Moya-Moya.
IMAGERIE PEDIATRIQUE ET ANTENATALE
Au RSNA cette année, la radiologie pédiatrique a été représentée de manière
très variée, beaucoup de posters, de cours, cas cliniques et de sessions
scientifiques, sur des sujets très différents. Il existait une salle dédiée à la «
communauté pédiatrique » où les posters papiers et électroniques étaient
consultables et présentés par les auteurs à certaines heures.
1. L’IRM fœtale abdominale et thoracique a été abordée dans plusieurs sessions
scientifiques. Plusieurs communications ont décrit la faisabilité de l’IRM fœ-
tale dans les malformations abdominales et les pathologies du tube diges-
tif, concluant qu’il s’agit d’un examen permettant d’apporter des éléments
supplémentaires à l’échographie anténatale (contraste meilleur, plus grand
champ de vu), et permettant d’optimiser les modalités d’accouchement et de
prise en charge néonatale, notamment chirurgicale. Ces données n’étaient
pas très innovantes pour la pratique de l’imagerie fœtale en France.
Des sujets plus innovants ont été abordés. L’équipe de C. Much (Hamburg -
Allemagne) a évalué en imagerie de diffusion l’effet de l’administration de
corticoïdes sur la maturation pulmonaire de fœtus de moutons, à 1,5 T. Leurs
résultats montrent que dans le groupe ayant reçu de la cortisone, il existait
une augmentation significative de l’ADC entre l’IRM baseline (J0) et l’IRM de
suivi à J5. L’ADC était le même dans les deux groupes à J0. L’ADC n’était pas
corrélé à l’âge gestationnel, ce qui exclut une influence par la maturation
fœtale physiologique. Ainsi l’imagerie de diffusion pourrait être une
technique non-invasive pour monitorer in vivo la maturation pulmonaire
induite par l’administration de corticoïdes. Toujours concernant l’IRM fœtale
pulmonaire, M. Mills (Salt Lake City) explique dans son poster scientifique
qu’il existe une association entre les ratios d’intensité (poumons/rate, foie,
muscles) et l’âge gestationnel, permettant une évaluation non-invasive de
la maturité pulmonaire, mais non encore utilisable en routine clinique.
H. Werner (Rio de Janeiro - Brésil) a présenté de belles images 3D de
fœtoscopie virtuelle et bronchoscopie virtuelle. Les images 3D du placenta
dans deux grossesses gémellaires compliquées de STT au troisième
trimestre permettent de visionner des films de simulation 3D, et d’aider à
guider la voie d’abord optimale de la fœtoscopie pour réaliser un traitement
par laser. La bronchoscopie virtuelle, réalisable chez 5 fœtus présentant
des tumeurs cervicales (lymphangiome ou tératome), pourrait également
être un outil intéressant, en particulier pour étudier le retentissement d’une
tumeur cervicale sur les voies aériennes supérieures. Enfin, M. Thomason
(Detroit) a identifié en IRM fonctionnelle chez le fœtus humain des
réseaux de connexion neuronale similaires à ceux observés en postnatal
(brainnexus.com).
11. N° 14
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2. Une session entière a été consacrée à l’imagerie cardiaque anté- et
postnatale.
B. Schoennagel (Hamburg - Allemagne) a évalué une technique d’IRM
anténatale cardiovasculaire chez des moutons, en synchronisant au rythme
cardiaque fœtal par un capteur écho-doppler. Les résultats sont concluants,
permettant des mesures de la FEVG et des vitesses du flux sanguin dans
l’aorte. La même équipe a démontré par la même technique, qu’il n’existait
pas de différence significative entre les mesures de pic de vitesses dans
l’aorte fœtale descendante mesurées en IRM et en écho-doppler. De
nouvelles techniques d’IRM ont été évaluées (Perfusion de premier passage,
IRM 4D) chez des patients opérés d’une transposition des gros vaisseaux
ou d’une tétralogie de Fallot.
A. Popescu (Chicago) a comparé 3 techniques d’imagerie des coronaires chez
54 enfants (IRM T2 SSFP, IRM 3D IR FLASH, scanner cardiaque synchronisé,
rétrospectif, après injection de produit de contraste). Les résultats montrent
bien qu’aucune technique IRM ne peut concurrencer le scanner cardiaque.
Cependant la séquence IRM IR FLASH permet une bonne visualisation de
l’origine et de la partie proximale des artères coronaires, notamment entre
0 et 1 an, ce qui est le plus informatif en imagerie cardiaque pédiatrique.
F. Secchi (Milan - Italie) a démontré que l’évaluation par IRM cardiaque
est efficace, pour l’évaluation de la fonction cardiaque dans le suivi après
implantation percutanée de valve pulmonaire (Melody®).
L’équipe de R. Krishnamurthy (Houston - Texas) a présenté les résultats
d’une étude évaluant l’efficacité de l’angioscanner et de l’angioIRM pour
la recherche de récidive de sténose de veine pulmonaire après chirurgie
de correction de retour veineux anormal pulmonaire total. Cette même
équipe a aussi démontré que l’angioscanner est équivalent au cathétérisme
pour évaluer l’anatomie des artères pulmonaires et des collatérales aorto-
pulmonaires (MAPCAs : Major AortoPulmonary Collateral Arteries) chez les
enfants avec atrésie pulmonaire et CIV.
R. Paul Guillerman (Houston) a clôturé une session sur l’imagerie
cardiothoracique pédiatrique par un cours très intéressant sur les
pathologies pulmonaires diffuses pédiatriques, en abordant de nouvelles
classifications.
IMAGERIE GYNECOLOGIQUE
Peu d’avancées majeures en imagerie du pelvis féminin, mais trois grands
thèmes ont pu être dégagés au cours de ce congrès RSNA 2012.
1. Imagerie des cancers pelviens de la femme
Comme attendu, l’imagerie de diffusion était à l’honneur en cancérologie
pelvienne, avec de très nombreuses communications didactiques et
scientifiques, notamment dans le staging initial, le diagnostic des récidives
après traitement mais également comme élément pronostique de la
réponse thérapeutique.
L’équipe de Härma et al (Kuopio, Finlande) a démontré la valeur ajoutée de
l’IRM de diffusion « corps entier » à 3T comparativement au TDM dans le
staging des cancers ovariens, tandis qu’une équipe chinoise (Li et al, Pékin)
rapportait des performances similaires au TEP scan dans le diagnostic des
récidives des néoplasies ovariennes sur une population de 30 patientes.
Le duo diffusion/perfusion est également à la mode, avec une étude
rapportant des performances accrues dans la distinction entre lésions
borderline de l’ovaire vs carcinomes.
La valeur prédictive de l’IRM de diffusion a également été étudiée dans les
12. 23
néoplasies du col utérin relevant d’un traitement par radio-chimiothérapie
concomitante. (Liu et al, Tianjiu, Chine).
Les séquences T2 3D sont également à la mode dans le staging des cancers
du col, avec 2 études (1,5 et 3T) mettant en exergue des performances au
moins aussi bonnes qu’avec les séquences T2 conventionnelles ; aucune
mention toutefois du temps gagné ou perdu…
Pour autant, le scanner n’est pas mort, comme en témoigne le travail
intéressant de Liu et al (Tianju, Chine) portant sur un score TDM prédictif
avant prise en charge des carcinoses péritonéales compliquant là encore
les cancers de l’ovaire.
2. Urgences abdominopelviennes et grossesse
L’échographie reste bien évidemment l’examen de première intention
dans la majorité des centres, mais la place de l’IRM devient de plus en plus
importante, notamment aux Etats-Unis, qui connaissent certes moins que
d’autres les problèmes de disponibilité d’appareils ! Les applications, à
base de séquences de type « single shot », sont larges et couvrent aussi
bien la pathologie biliaire que l’appendicite, les maladies inflammatoires
chroniques ou la lithiase urinaire. Mais là encore, le scanner rend encore
service… Une étude de l’équipe d’Indiana a montré que le scanner très
basse dose « conventionnel » (hors double énergie) conservait d’excellentes
performances diagnostiques.
Autre sujet d’importance, les anomalies d’insertion placentaire, où la place
de l’IRM devient prépondérante dans les cas échographiques difficiles.
L’équipe de Lariboisière a montré que le défect d’interface utéroplacentaire
et les hyposignaux T2 intraplacentaires en bande étaient les 2 signes les
plus fiables pour ce diagnostic.
3. Endométriose
Beaucoup de revues iconographiques sur les localisations typiques et
atypiques, à 1,5 ou 3T, et 2 communications intéressantes :
- l’apport de la coloscopie virtuelle dans l’atteinte digestive de
l’endométriose profonde en comparaison à l’IRM (Jeong et al, Corée
du Sud), où les disparités de calibre focales du rectosigmoïde semblent
être le signe majeur ; malheureusement les IRM étaient réalisées sans
balisage vaginal et/ou rectal.
- les séquences uro-IRM T2 2D dans la détection de l’envahissement
urétéral (souvent asymptomatique), rapides et simples à réaliser (Roy
et al, Strasbourg).
IMAGERIE OSTEOARTICULAIRE
Encore une fois cette année l’imagerie ostéo-articulaire représentait une part
importante des présentations scientifiques et pédagogiques avec plus de 300
sujets traités.
Parmi les différentes thématiques abordées, l’échographie, qui connaît un
regain d’intérêt aux Etats-Unis, était particulièrement présente, reprenant
de très nombreux concepts déjà développés dans la littérature européenne
comme l’intérêt des manœuvres dynamiques, ou son utilité pour l’exploration
de la pathologie nerveuse.
En imagerie en coupe, de nombreuses nouveautés techniques concernaient
la réduction des artefacts métalliques. En TDM, l’équipe de Vardhanabhuti
montre que le nouveau modèle de reconstruction itérative MBIR (model based
iterative reconstruction) basé sur une modélisation du bruit tout en diminuant
encore la dose, permet une diminution des artefacts plus importante que les
techniques classiques ASIR de reconstruction.
13. N° 14
24
Juillet 2013
En IRM l’équipe de Yoon a comparé les séquences SEMAC (slice encoding
for metal artefact) à des séquences FSE classiques sur rachis opéré en IRM
3T. Il montre une diminution significative de la taille des artefacts et une
amélioration de la visualisation du sac dural.
L’élastographie par onde de cisaillement très présente dans l’ensemble des
disciplines (sein, ORL, prostate…) est toujours en retrait dans le domaine de
l’imagerie musculosquelettique. Une seule étude était présentée concernant
la reproductibilité des mesures de dureté tendineuse sur différents tendons.
Elle montre des résultats décevants avec une importante variabilité des
mesures à la fois entre les différents tendons et entre les côtés droit et gauche.
En interventionnel, on citera 2 études françaises, cocorico !! Le Dr Potet montre
sur 75 patients l’intérêt du guidage par CT fluoroscopie des cimentoplasties
pour diminuer l’incidence des embolies pulmonaires et le Dr Huwart, sur 52
patients l’intérêt des vissages percutanés sous guidage mixte (fluoroscopique
et scanner) des fractures du toit de l’acétabulum peu ou non déplacées.
Petit résumé « en vrac » et par région des nouveautés :
- Hanche : Kogler montre une très nette amélioration de la sensibilité
de l’arthro-IRM de hanche (87 vs 21 %) pour la détection des lésions
cartilagineuses dans les conflits fémoro-acétabulaires en utilisant un
système de traction mécanique du membre inferieur pour distendre
l’articulation.
- Pied : L’équipe de Mariluis propose l’utilisation d’une manœuvre de
Mulder IRM déjà décrite en échographie dynamique et consistant en
un stripping de l’avant pied pour améliorer la détection des névromes
de Morton.
- Genou/poignet : utilisation du scanner 4D dynamique sur le poignet
dans le diagnostic des instabilités du carpe ou dans le genou (Equipe
de Thawait) pour la détection des anomalies de la mobilité patellaire.
- Epaule : l’équipe de Barile montre sur 70 patients que l’injection de PRP
(Plasma Riche en Plaquettes) intra-tendineuse guidée par l’échographie
et localisée dans la zone de rupture entraîne dans 60 % des cas une
diminution des douleurs et une amélioration de la mobilité de l’épaule
conjointement à la modification des images IRM.
- Coude : Chhabra montre l’intérêt du tenseur de diffusion pour le
diagnostic des neuropathies ulnaires, montrant qu’en cas de pathologie
nerveuse avérée au coude, il existe une différence significative de FA
conjointement à la modification du signal du nerf.
Pour finir, on citera une étude amusante de Muda qui a consisté à comparer
la lecture d’une IRM de genou pour la recherche des lésions arthrosiques sur
les consoles de post-traitement habituelles et sur iPad 2/iPhone 5. Elle montre
une équivalence des supports pour la détection des lésions…