On 28 June 2014, I went to my field with my kids to sow the Toroniou variety of millet for seed production. Upon arrival I found my neighbor Mr Souleymane Guindo had already sown his field more than a month before me, and was pleased with the result. He told me that I was too late for sowing and he thought it unlikely I could harvest anything in my field. Because I had participated in a training organized in Bankass by ICRISAT and its partners, during which the trainers presented the product Apron Star and its benefits, I did not think I was too late in sowing and that the plants would catch hold because my seeds were treated with Apron Star.
ICRISAT and HarvestPlus to collaborate on mainstreaming nutrition research an...
Success stories from the Africa Rising large-scale Diffusion of Technologies of Sorghum and Millet Systems project (French)
1. 24 • Programme de recherche du CgIAR sur les céréales des zones arides
SUCCèS dU PRojeT AFRICA RISIng PoUR lA dIFFUSIon à gRAnde éChelle deS
TeChnologIeS deS SySTèmeS de SoRgho eT de PeTIT mIl
verdict de l’agriculteur malien Amadou Togo sur l’utilisation du traitement
des semences
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Le 28 juin 2014, je suis allé dans mon champ avec mes en-
fants pour semer la variété de petit mil Toroniou pour la pro-
duction de semences. A mon arrivée, j’ai trouvé que mon
voisin, M. Souleymane Guindo avait déjà semé son champ
plus d’un mois auparavant et était content du résultat. Il m’a
dit que j’étais trop en retard en ce qui concerne les semis et
qu’il pensait qu’il était peu probable que je puisse obtenir
une récolte dans mon champ.
Etant donné que j’avais participé à une formation organisée
par l’ICRISAT et ses partenaires à Bankass, au cours de la-
quelle les formateurs avaient présenté le produitApron Star
et ses avantages, j’étais confiant qu’il n’était pas trop tard
pour semer et que les plantes seraient solides parce que
mes semences avaient été traitées avec l’Apron Star.
Environ 24 jours, plus tard, le 22 juillet, mes plantes avaient
dépassé celles de mon voisin qui avaient été semées plus
de 50 jours plus tôt et étaient nettement plus vigoureuses.
Pendant le mois de septembre, ceux qui ne connaissaient
pas les dates de semis des deux champs disaient que mon
champ devait avoir été ensemencé un mois avant celui de
M. Guindo.
Je viens de faire ma récolte et j’attends la pesée pour quan-
tifier mes semences, mais la différence entre ce que j’ai ob-
tenu sur ma parcelle et ce que mon voisin a obtenu dans
son champ est très grande, à la vue des épis de mon petit
mil. Les foreurs de tige du petit mil ont attaqué son champ,
tandis que le mien n’a pas souffert de dégâts. Je ne sais
pas exactement comment l’expliquer, mais les épis de mon
champ semblent meilleurs que ceux de mon voisin.
Mon voisin est à présent convaincu de l’efficacité de l’Apron
Star pour produire de jeunes plantes vigoureuses. J’ai
gagné deux fois plus que lui, et ce en termes de temps et
d’efficacité.
Au cours de la même semaine, j’ai ensemencé un autre
champ avec des semences traitées à l’Apron Star, mais
cette fois-ci en utilisant la variété de petit mil locale. Malheu-
reusement, il n’a plu que 10 jours après les semis. Après
deux autres jours de pluies, j’ai demandé à mes enfants de
semer de nouveau le champ en remplaçant les semences
qui n’avaient pas germé à cause de la sécheresse. Une fois
dans le champ, trois de mes enfants ont décidé de creuser
certains trous de semences pour voir s’il y avait encore des
semences, et ont eu une surprise agréable.
Les enfants m’ont dit que les semences traitées avec l’Apron Star
étaientencorebonnesbienqu’iln’aitpaspluspendant10joursaprès
les semis. Cette fois-ci, ce sont mes enfants qui ont essayé de me
convaincre parce que je pensais que les semences auraient perdu
leurcapacitédegerminationaprès10joursdansunsolsec.Cepen-
dant,lesenfantsontdit:«Nonpapa,neperdspasdutempsàres-
semer car les semences des premiers semis sont viables et vont
germer».Après avoir accepté à contrecœur leur suggestion,
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2. Reprendre possession des terroirs, apporter davantage de la nourriture et de l’espoir
FAITS SAIllAnTS I 2014
25
le paysan Issa dembélé raconte son expé-
rience avec la variété hybride Pablo à Kou-
tiala, village de yafola, en collaboration
avec la CmdT
je suis allé voir tous les poquets de semences trois jours
plus tard et j’ai constaté que toutes les semences avaient
germé. Pour conclure, à mes yeux, il va sans dire que
l’Apron Star est le produit dont nous avons besoin pour trai-
ter nos semences, car il protège les semences et les plan-
tules, accroît le développement des plantes et les protège
contre les maladies. En tant que Président du syndicat local
des agriculteurs, M. Togo participe activement à présent à
la vente de l’Apron. De même, il élabore des stratégies de
vente telles que le crédit remboursable, y compris le paiement
en nature au moment de la récolte afin de permettre aux pro-
ducteurs et aux productrices pauvres d’obtenir le produit.
Les membres du syndicat attendent avec impatience 10 car-
tons d’Apron Star commandés pour la prochaine campagne
agricole.
Les semences sont arrivées tard et j’étais sceptique à leur sujet ;
aussi, ai-je choisi une parcelle abandonnée à cause de la mauvaise
qualité du sol et j’ai été agréablement surpris par la nouvelle variété.
Elle produit beaucoup plus que notre ancienne variété, produisant
230 gerbes contre pratiquement aucune pour l’ancienne variété.
Les panicules sont si pleines que j’ai décidé de ne pas les attacher
en bottes traditionnelles. Cependant, les zones sont les mêmes et
tout le travail a été fait de la même manière.
Notre variété habituelle est à maturité très tardive et doit être semée
tôt. Mais, même les semences que j’ai semées plus tôt dans un bon
soln’étaientpasaussibonnesquelanouvellevariétésurunsolpauvre.
Il ne fait point de doute que la nouvelle variété produit beaucoup
plus de grains. Toute personne qui a visité mon champ a fait la
même observation. L’année prochaine, je sèmerai une superficie
plus grande avec cette nouvelle variété si je peux me procurer les
semences.
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expérience d’un agriculteuravec les techniques
de microdosage des engrais à Koutiala
Je m’appelle Bakary Dembélé, je suis paysan formateur du village
de Yognogo. Je suis marié, et père de 2 filles et de 4 garçons. J’ai
54 ans et j’ai participé à la formation de la précédente campagne
agricole. J’ai 19,5 hectares (ha) de terres réparties entre 2,5 ha de
petit mil, 7 ha de sorgho, 4 ha de maïs, 5 ha de coton et 1 ha de
niébé. Ma principale culture de base était le maïs.
En tant que l’un des bénéficiaires du projet, j’ai pu cultiver sur 4 ha
du petit mil, du maïs et du sorgho en appliquant la technique du
microdosage. Cette technique m’a permis d’économiser le coût des
engrais. Auparavant, j’utilisais cinq sacs d’engrais (125 kg de DAP
et 125 kg d’urée) sur 1 ha de maïs. Mais, à présent, je fertilise la
même superficie avec 70 kg (35 kg de DAP et 35 kg d’urée).
Le microdosage a réduit considérablement le Striga sur mes par-
celles par rapport à la dernière campagne. Cette année, j’ai récolté
3 tonnes de petit mil, contre 1 500 kg en 2013, 2,5 tonnes de maïs,
contre 1,5 tonne, et 7,5 tonnes de sorgho, contre 3 tonnes. Je conti-
nuerai d’appliquer la technique et d’en expliquer les avantages aux
autres agriculteurs.
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