Compte-rendu de la séance du 25 septembre 2019 du séminaire de l’observatoire des Territoires d’industrie.
Intervenants : Romuald GICQUEL, directeur du site Alstom de Belfort et Didier KLEIN, Maire de Taillecourt, vice-président du Pays de Montbéliard Agglomération.
Avec plus de 30 000 emplois industriels, le territoire Nord Franche-Comté est le Pôle métropolitain comptant la plus forte part d’emplois industriels. Frappé par des crises successives, le territoire a fait preuve d’étonnantes capacités de résilience et d’innovation.
Ces atouts, la présence de filières d’excellence tournées vers l’avenir (automobile, ferroviaire, énergie, numérique, etc.), et les actions mises en place notamment dans le cadre du dispositif “Territoires d’industrie”, créent les conditions d’une transition réussie vers l’industrie du futur.
Le territoire devra relever plusieurs défis, dont celui du recrutement : malgré une offre locale de formation de qualité, les industriels peinent à attirer, voire à retenir la main-d’œuvre dont ils ont besoin.
Compte-rendu de la séance du mardi 28 janvier 2020 du séminaire de l’observatoire des Territoires d’industrie.
Intervenants : Muyinat OGBOYE-VAZIEUX, cheffe de projet Territoire d’industrie, Établissement Public Territorial Grand-Orly Seine Bièvre – Gilles CRAGUE, enseignant-chercheur à l’école des Ponts ParisTech.
Comment redynamiser un territoire caractérisé par des activités industrielles héritées du passé au sein d’une métropole comme le Grand Paris ? C’est le défi auquel doit répondre le territoire d’industrie Grand-Orly Seine Bièvre, qui compte 17 320 emplois industriels. Comment assurer l’adaptation des formations aux métiers industriels présents sur le territoire, la promotion de ces métiers, la satisfaction des besoins en immobilier productif, la modernisation des entreprises industrielles et le développement des PME à l’international ? Comment s’adapter aux contraintes urbaines et promouvoir le territoire au sein de la métropole ?
Comment renforcer les synergies entre le tissu industriel en place, fort de grandes organisations comme Air France Industries ou le marché d’intérêt national de Rungis mais aussi de 1300 structures de l’économie sociale et solidaire, et le tissu urbain ? Comment répondre aux défis plus globaux de la transition écologique et de l’industrie du futur ? Grand-Orly Seine Bièvre se tient prêt à réaliser les engagements pris dans son “Manifeste pour un territoire industriel et productif”.
Compte-rendu de la séance du 3 décembre 2019 du séminaire de l’observatoire des Territoires d’industrie.
Intervenants : Nadine LEVRATTO et Denis CARRÉ, Université de Nanterre – Coline BOUVART et Vincent DONNE, France Stratégie – Joseph COMPERAT, Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté – Gilles CRAGUE , École des Ponts ParisTech – Etienne FOUQUERAY, Économiste associé à l’Université de Poitiers.
À l’heure où le territoire est devenu (ou redevenu) un point d’entrée privilégié des politiques publiques, il paraît nécessaire de dresser un bilan des résultats de plus de vingt ans de recherche sur cette question.
Cette séance, consacrée à la compréhension des disparités territoriales en matière de développement économique et d’emploi, comprend cinq interventions, dont trois relevant d’une approche d’économistes, avec Nadine Levratto et Denis Carré, qui ont étudié la performance des territoires du point de vue de la création d’emplois ; puis Vincent Donne et Coline Bouvart, qui ont travaillé sur le même thème mais en adoptant comme indicateurs les niveaux ainsi que l’évolution du chômage ; et enfin Joseph Comperat qui a étudié le cas de la Bourgogne Franche Comté.
Les deux exposés suivants relèvent d’une approche plus sociologique ou multi-outils, avec Étienne Fouqueray qui évoque le territoire de Melle dans les Deux-Sèvres, et Gilles Crague, qui présente un projet de développement menée à Flers dans l’Orne.
Un territoire ne se résume pas à un espace géographiquement délimité. Il se définit aussi comme un ensemble de ressources (naturelles, matérielles, immatérielles, humaines, etc.), d’interactions répétées et de projets partagés. Plus précisément, c’est la construction, l’activation et la combinaison de ces ressources qui permettent le développement d’un territoire dynamique. Ainsi, ce n’est pas parce que l’on dispose localement de ressources naturelles ou de compétences que l’on fait vivre un territoire industriel sur le long terme ; encore faut-il les pérenniser.
Parallèlement, il ne suffit pas qu’un élu décide de mettre en place un modèle de récupération de chaleur ou de production d’hydrogène pour que le projet aboutisse : il faut savoir mobiliser les industriels et les citoyens tout en obtenant les financements nécessaires. Revenons ici sur quelques enseignements des territoires labellisés "Territoires d’industrie".
Compte-rendu de la séance du jeudi 26 novembre 2020 du séminaire de l’observatoire des Territoires d’industrie, en partenariat avec l'Ecole de Paris du management.
Intervenants : Patrice BERNOS, Chemparc / Audrey LE-BARS, Pays de Béarn / Dominique MOCKLY, Teréga / Jean-Michel SÉGNERÉ, Ségneré
Territoire pilote du dispositif Territoires d’industrie, Lacq-Pau-Tarbes a construit son identité autour d’une pluralité d’industries allant de l’aéronautique à l’agroalimentaire, en passant par la chimie fine, la céramique technique ainsi que l’extraction et le travail de la pierre.
À la question de la fin de l’exploitation de gaz qui a fait sa réputation, le territoire a répondu par le développement de projets dans les bioénergies, la méthanisation et l’hydrogène. Il a décidé de faire de son interrégionalité un atout et, aujourd’hui, les acteurs d’Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine collaborent pour attirer de nouvelles activités et accompagner les entreprises dans leur démarche à l’export.
De belles aventures industrielles sont ainsi à construire en Béarn et en Bigorre !
Comprendre la performance et le déclin.
Si l’industrie française a globalement perdu des emplois au cours de la dernière décennie, certains territoires ont connu un développement industriel florissant. Partout en France l’on trouve des territoires qui déjouent les conjonctures régionales et créent nettement plus d’emplois – ou en perdent davantage – que leurs voisins. Comment expliquer cette diversité ?
Cette Note examine de manière empirique les ressorts de la performance de nos territoires, en particulier des plus industriels d’entre eux, sur la période d’après-crise allant de 2009 à 2015.
Elle montre qu’il n’y a pas de fatalité sectorielle et que les conditions locales ont une influence prépondérante sur l’évolution de l’emploi.
Cet ouvrage s’adresse aux décideurs publics, dirigeants d’entreprises, chercheurs et étudiants, désireux de comprendre les déterminants de la performance économique des territoires.
Quand Vitry-le-François, Saint-Dizier, Bar-le-Duc et le bassin de Joinville j...La Fabrique de l'industrie
Compte-rendu de la séance du mardi 15 septembre 2020 du séminaire de l’observatoire des Territoires d’industrie.
Intervenants : Maxime GROJEAN, Gaming Engineering / Lydie ROLLOT, région Grand Est / Nadège SIMON, Carbo France.
À mi-chemin entre Paris et Nancy, et au carrefour de trois départements, le territoire composé des communes de Vitry-le-François, Saint-Dizier, Bar-le-Duc et du Bassin de Joinville appartient à cette France forgée par la tradition métallurgique.
Si l’emploi manufacturier marnais et meusien s’est désagrégé au fil des années, il constitue toujours une part essentielle de l’activité économique. Pour réussir sa transition et se régénérer, ce Territoire d’industrie se repositionne sur des activités de haute technicité et exploite les retombées économiques de l’implantation d’un site de la filière énergétique. Il s’appuie sur son patrimoine culturel et touristique, sur un accès au foncier facilité et sur un dialogue accru entre les agents économiques.
141 Territoires d’industrie bénéficient d’un engagement spécifique de l’État et des collectivités territoriales pour les aider à recruter, innover, attirer et simplifier, afin de favoriser le développement de leur tissu industriel. Ce nouvel instrument de politique publique soulève des questions de recherche intéressant différentes disciplines (économie, sciences politiques, gestion, géographie, urbanisme et aménagement du territoire).
La Banque des Territoires et l’Institut pour la Recherche de la Caisse des Dépôts, le Commissariat général à l’égalité des territoires, Mines ParisTech, La Fabrique de l’industrie, l’Association des Communautés de France, Régions de France, des chercheurs des universités de Poitiers et de Paris Nanterre s’associent pour étudier la mise en place de ces Territoires d’industrie, confronter les expériences et documenter des pratiques et initiatives intéressantes.
À l’occasion du lancement de son cycle de séminaires le 5 juillet 2019 à Mines ParisTech, l’observatoire des Territoires d’industrie a eu le plaisir d’accueillir M. Olivier Lluansi, délégué aux Territoires d’industrie. Ce dernier a présenté la genèse du projet, l’état d’avancement du programme et les actions des territoires plus avancés dans la mise en œuvre de ce nouveau dispositif.
Compte-rendu de la séance du 25 septembre 2019 du séminaire de l’observatoire des Territoires d’industrie.
Intervenants : Romuald GICQUEL, directeur du site Alstom de Belfort et Didier KLEIN, Maire de Taillecourt, vice-président du Pays de Montbéliard Agglomération.
Avec plus de 30 000 emplois industriels, le territoire Nord Franche-Comté est le Pôle métropolitain comptant la plus forte part d’emplois industriels. Frappé par des crises successives, le territoire a fait preuve d’étonnantes capacités de résilience et d’innovation.
Ces atouts, la présence de filières d’excellence tournées vers l’avenir (automobile, ferroviaire, énergie, numérique, etc.), et les actions mises en place notamment dans le cadre du dispositif “Territoires d’industrie”, créent les conditions d’une transition réussie vers l’industrie du futur.
Le territoire devra relever plusieurs défis, dont celui du recrutement : malgré une offre locale de formation de qualité, les industriels peinent à attirer, voire à retenir la main-d’œuvre dont ils ont besoin.
Compte-rendu de la séance du mardi 28 janvier 2020 du séminaire de l’observatoire des Territoires d’industrie.
Intervenants : Muyinat OGBOYE-VAZIEUX, cheffe de projet Territoire d’industrie, Établissement Public Territorial Grand-Orly Seine Bièvre – Gilles CRAGUE, enseignant-chercheur à l’école des Ponts ParisTech.
Comment redynamiser un territoire caractérisé par des activités industrielles héritées du passé au sein d’une métropole comme le Grand Paris ? C’est le défi auquel doit répondre le territoire d’industrie Grand-Orly Seine Bièvre, qui compte 17 320 emplois industriels. Comment assurer l’adaptation des formations aux métiers industriels présents sur le territoire, la promotion de ces métiers, la satisfaction des besoins en immobilier productif, la modernisation des entreprises industrielles et le développement des PME à l’international ? Comment s’adapter aux contraintes urbaines et promouvoir le territoire au sein de la métropole ?
Comment renforcer les synergies entre le tissu industriel en place, fort de grandes organisations comme Air France Industries ou le marché d’intérêt national de Rungis mais aussi de 1300 structures de l’économie sociale et solidaire, et le tissu urbain ? Comment répondre aux défis plus globaux de la transition écologique et de l’industrie du futur ? Grand-Orly Seine Bièvre se tient prêt à réaliser les engagements pris dans son “Manifeste pour un territoire industriel et productif”.
Compte-rendu de la séance du 3 décembre 2019 du séminaire de l’observatoire des Territoires d’industrie.
Intervenants : Nadine LEVRATTO et Denis CARRÉ, Université de Nanterre – Coline BOUVART et Vincent DONNE, France Stratégie – Joseph COMPERAT, Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté – Gilles CRAGUE , École des Ponts ParisTech – Etienne FOUQUERAY, Économiste associé à l’Université de Poitiers.
À l’heure où le territoire est devenu (ou redevenu) un point d’entrée privilégié des politiques publiques, il paraît nécessaire de dresser un bilan des résultats de plus de vingt ans de recherche sur cette question.
Cette séance, consacrée à la compréhension des disparités territoriales en matière de développement économique et d’emploi, comprend cinq interventions, dont trois relevant d’une approche d’économistes, avec Nadine Levratto et Denis Carré, qui ont étudié la performance des territoires du point de vue de la création d’emplois ; puis Vincent Donne et Coline Bouvart, qui ont travaillé sur le même thème mais en adoptant comme indicateurs les niveaux ainsi que l’évolution du chômage ; et enfin Joseph Comperat qui a étudié le cas de la Bourgogne Franche Comté.
Les deux exposés suivants relèvent d’une approche plus sociologique ou multi-outils, avec Étienne Fouqueray qui évoque le territoire de Melle dans les Deux-Sèvres, et Gilles Crague, qui présente un projet de développement menée à Flers dans l’Orne.
Un territoire ne se résume pas à un espace géographiquement délimité. Il se définit aussi comme un ensemble de ressources (naturelles, matérielles, immatérielles, humaines, etc.), d’interactions répétées et de projets partagés. Plus précisément, c’est la construction, l’activation et la combinaison de ces ressources qui permettent le développement d’un territoire dynamique. Ainsi, ce n’est pas parce que l’on dispose localement de ressources naturelles ou de compétences que l’on fait vivre un territoire industriel sur le long terme ; encore faut-il les pérenniser.
Parallèlement, il ne suffit pas qu’un élu décide de mettre en place un modèle de récupération de chaleur ou de production d’hydrogène pour que le projet aboutisse : il faut savoir mobiliser les industriels et les citoyens tout en obtenant les financements nécessaires. Revenons ici sur quelques enseignements des territoires labellisés "Territoires d’industrie".
Compte-rendu de la séance du jeudi 26 novembre 2020 du séminaire de l’observatoire des Territoires d’industrie, en partenariat avec l'Ecole de Paris du management.
Intervenants : Patrice BERNOS, Chemparc / Audrey LE-BARS, Pays de Béarn / Dominique MOCKLY, Teréga / Jean-Michel SÉGNERÉ, Ségneré
Territoire pilote du dispositif Territoires d’industrie, Lacq-Pau-Tarbes a construit son identité autour d’une pluralité d’industries allant de l’aéronautique à l’agroalimentaire, en passant par la chimie fine, la céramique technique ainsi que l’extraction et le travail de la pierre.
À la question de la fin de l’exploitation de gaz qui a fait sa réputation, le territoire a répondu par le développement de projets dans les bioénergies, la méthanisation et l’hydrogène. Il a décidé de faire de son interrégionalité un atout et, aujourd’hui, les acteurs d’Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine collaborent pour attirer de nouvelles activités et accompagner les entreprises dans leur démarche à l’export.
De belles aventures industrielles sont ainsi à construire en Béarn et en Bigorre !
Comprendre la performance et le déclin.
Si l’industrie française a globalement perdu des emplois au cours de la dernière décennie, certains territoires ont connu un développement industriel florissant. Partout en France l’on trouve des territoires qui déjouent les conjonctures régionales et créent nettement plus d’emplois – ou en perdent davantage – que leurs voisins. Comment expliquer cette diversité ?
Cette Note examine de manière empirique les ressorts de la performance de nos territoires, en particulier des plus industriels d’entre eux, sur la période d’après-crise allant de 2009 à 2015.
Elle montre qu’il n’y a pas de fatalité sectorielle et que les conditions locales ont une influence prépondérante sur l’évolution de l’emploi.
Cet ouvrage s’adresse aux décideurs publics, dirigeants d’entreprises, chercheurs et étudiants, désireux de comprendre les déterminants de la performance économique des territoires.
Quand Vitry-le-François, Saint-Dizier, Bar-le-Duc et le bassin de Joinville j...La Fabrique de l'industrie
Compte-rendu de la séance du mardi 15 septembre 2020 du séminaire de l’observatoire des Territoires d’industrie.
Intervenants : Maxime GROJEAN, Gaming Engineering / Lydie ROLLOT, région Grand Est / Nadège SIMON, Carbo France.
À mi-chemin entre Paris et Nancy, et au carrefour de trois départements, le territoire composé des communes de Vitry-le-François, Saint-Dizier, Bar-le-Duc et du Bassin de Joinville appartient à cette France forgée par la tradition métallurgique.
Si l’emploi manufacturier marnais et meusien s’est désagrégé au fil des années, il constitue toujours une part essentielle de l’activité économique. Pour réussir sa transition et se régénérer, ce Territoire d’industrie se repositionne sur des activités de haute technicité et exploite les retombées économiques de l’implantation d’un site de la filière énergétique. Il s’appuie sur son patrimoine culturel et touristique, sur un accès au foncier facilité et sur un dialogue accru entre les agents économiques.
141 Territoires d’industrie bénéficient d’un engagement spécifique de l’État et des collectivités territoriales pour les aider à recruter, innover, attirer et simplifier, afin de favoriser le développement de leur tissu industriel. Ce nouvel instrument de politique publique soulève des questions de recherche intéressant différentes disciplines (économie, sciences politiques, gestion, géographie, urbanisme et aménagement du territoire).
La Banque des Territoires et l’Institut pour la Recherche de la Caisse des Dépôts, le Commissariat général à l’égalité des territoires, Mines ParisTech, La Fabrique de l’industrie, l’Association des Communautés de France, Régions de France, des chercheurs des universités de Poitiers et de Paris Nanterre s’associent pour étudier la mise en place de ces Territoires d’industrie, confronter les expériences et documenter des pratiques et initiatives intéressantes.
À l’occasion du lancement de son cycle de séminaires le 5 juillet 2019 à Mines ParisTech, l’observatoire des Territoires d’industrie a eu le plaisir d’accueillir M. Olivier Lluansi, délégué aux Territoires d’industrie. Ce dernier a présenté la genèse du projet, l’état d’avancement du programme et les actions des territoires plus avancés dans la mise en œuvre de ce nouveau dispositif.
La crise liée à la pandémie Covid-19 a mis notre économie à rude épreuve et a souligné le rôle clé du tissu industriel. Le plan de relance consacre 35 milliards d’euros pour rebâtir l’industrie française en soutenant le développement d’une offre compétitive et innovante.
Produire les biens stratégiques pour répondre aux besoins de la population est nécessaire au maintien d’une certaine indépendance économique vis-à-vis de nos partenaires extérieurs. De ce point de vue, la relocalisation constitue un moyen de sécuriser l’accès à certains biens et services essentiels.
Les débats en cours évoquent également les relocalisations industrielles comme remède à la désindustrialisation. Les chiffres sont pourtant clairs : la relocalisation d’emplois industriels a du sens mais ne suffira pas à recréer massivement des emplois. Le défi de la réindustrialisation offre, lui, des perspectives plus prometteuses.
Un des objectifs que s’est donné l’observatoire des Territoires d’industrie est de documenter les conditions locales qui mènent certains territoires français à se distinguer des autres en matière d’emploi industriel. Ces conditions ne pouvant être appréhendées uniquement à partir de données chiffrées, une analyse qualitative s’impose. Toutefois, une telle analyse suppose d’être en mesure d’identifier les territoires sur lesquels ces effets sont à l’œuvre.
Ce document de travail met en évidence les territoires qui représentent les terrains d’étude à analyser en priorité. Ce sont 14 zones d’emplois qui ont une spécificité industrielle forte, une croissance de l’emploi qui s’écarte de la moyenne et la présence d’effets locaux historiques et récents. Elles correspondent à 10 Territoires d’industrie qui ont déjà signé leur protocole d’accord en avril 2020.
Compte-rendu de la séance du mardi 19 mai 2020 du séminaire de l’observatoire des Territoires d’industrie.
Intervenants : Olivier Bouba-Olga, enseignant-chercheur à l’Université de Poitiers et Grégory Richa, associé d’OPEO
La crise sanitaire actuelle a mis sur le devant de la scène les questions de la réorganisation des chaînes de valeur industrielles et de la relocalisation des activités stratégiques. Celle-ci n’est pas envisageable à court terme pour tous les secteurs d’activité, à la fois pour des raisons de compétitivité, de ressources et de recrutement. La crise va en revanche conduire à une recomposition du tissu industriel et les plans de relance pourraient être l’occasion de redonner un projet plus ambitieux de développement industriel. Dans cette perspective, les territoires ont un rôle majeur à jouer, que ce soit pour identifier les acteurs et leurs besoins en étant au plus proche du terrain, aider les entreprises à se connecter et les accompagner pour faciliter les recrutements, décliner les plans de relance au niveau infra-régional, favoriser la prise en compte des aspects environnementaux ou encore améliorer l’image de l’industrie auprès des jeunes.
Compte-rendu de la séance du mercredi 7 octobre 2020 du séminaire de l’observatoire des Territoires d’industrie.
Intervenants : Guillaume Basset, Territoires d’industrie / Fabrice Bonnifet, Bouygues et C3D / François Bost, université de Reims Champagne-Ardenne / Elizabeth Ducottet, Thuasne / Gioacchino Garofoli, université de l’Insubrie.
Le onzième séminaire de l’observatoire des Territoires d’industrie sur “le renouveau productif des territoires” a été organisé en partenariat avec la Société d’Encouragement pour l’Industrie Nationale, dans le cadre du cycle intitulé “Renaissance industrielle”.
Cette table ronde nous invite à la redécouverte des systèmes productifs territoriaux. Des districts industriels italiens aux Territoires d’industrie, elle met en évidence les changements observés en matière d’emploi et de gouvernance locale, etc. vise à chercher les nouvelles modalités d’action des territoires.
Etude Apec - Cartographie et analyse territoriale des offres d'emploi par sec...Apec
Les opportunités d’emploi pour les cadres sont très concentrées sur le territoire. Sur les 322 bassins d’emploi de France métropolitaine, 20 regroupent 70 % des offres d’emploi cadres diffusées sur apec.fr en 2016 ; à lui seul le bassin d’emploi de Paris concentre un tiers des offres. La concentration globale des offres d’emploi cadre est liée aux poids des secteurs activités informatiques, conseil-gestion des entreprises et ingénierie-R&D. Ces secteurs représentent 40 % des offres publiées par l’Apec en 2016 et ces opportunités sont concentrées majoritairement dans les métropoles.
Dans d’autres secteurs, en particulier dans l’industrie, des bassins d’emploi de taille plus modeste tirent leur épingle du jeu et proposent de réelles opportunités pour les cadres. Ainsi, l’analyse permet de dégager 4 groupes de secteurs.
Etude Apec - Attractivité des entreprises et emplois cadres dans les Hauts-de...Apec
Si l’économie des Hauts-de-France n’a pas été épargnée par la crise, elle peut s’appuyer sur de nombreux atouts
Les entreprises de la région sont confrontées à des difficultés de différentes natures.
Plusieurs pistes d’action gagneraient à être renforcées pour permettre aux entreprises de se rendre plus attractives
A l'occasion du lancement de son cycle de séminaires le 5 juillet 2019 à Mines ParisTech, l’observatoire des Territoires d’industrie a eu le plaisir d’accueillir M. Olivier Lluansi, délégué aux Territoires d’industrie. Cette première séance a eu pour thème “Reconstruire l’industrie dans les territoires”.
Il y a des territoires industriels qui s’appuient sur leurs réseaux d’entrepreneurs pour se redynamiser. Il y a ceux qui privilégient la réhabilitation du foncier. D’autres encore parient sur la transition écologique et l’intégration des citoyens dans leur gouvernance. Autant de pratiques, non exclusives les unes des autres, qui peuvent se combiner selon les territoires pour parvenir à créer à nouveau des emplois industriels.
Dans cette Note, les élus, les industriels, les chefs de projet et les autres parties prenantes au dispositif « Territoires d’industrie » nous apportent leur éclairage sur les ressources à valoriser au niveau local. Ils partagent surtout leur expérience et leur désir de redonner une identité industrielle à leur territoire.
Offrant une grille de lecture à moduler selon les spécificités locales, cette Note s’adresse aux décideurs publics, collectivités locales, dirigeants d’entreprise, chercheurs et citoyens s’intéressant à la revitalisation des territoires.
L’objectif gouvernemental de faire de la France une « start-up nation » a plusieurs desseins. D’abord, faire naître les grandes entreprises de demain qui créeront de l’emploi et de l’activité économique. Ensuite, s’assurer souveraineté et légitimité technologiques à long terme. Enfin, véhiculer à l’étranger l’image d’un pays dynamique et innovant et modifier la perception qu’ont d’eux-mêmes les Français sur le terrain économique.
Notamment, la faculté des start-up françaises à irriguer tous les secteurs d’activité est régulièrement mise en doute. Les services à la consommation ou à la personne ne sont pourtant pas les seuls à produire des start-up : l’industrie est également un terrain très fertile pour ces jeunes pousses.
Autres idées reçues tenaces : seuls les investisseurs étrangers rachètent des start-up et, lorsque ces acquisitions concernent nos jeunes entreprises, ce sont des pertes sèches pour la France. En réalité, les flux de rachats entrants et sortants sont au contraire très équilibrés et les acquisitions de start-up françaises par des étrangers alimentent un cercle vertueux pour l’économie nationale et son « écosystème start-up ».
La pandémie de Covid-19 a remis au coeur des débats les questions de souveraineté, de dépendance étrangère pour se procurer des produits stratégiques et de relocalisation de la production de ces biens sur le territoire – questions liées par ailleurs avec l’atteinte de la neutralité carbone.
Dans sa déclaration du 31 mars 2020, le président de la République affirmait : « Le jour d’après ne ressemblera pas aux jours d’avant. Nous devons rebâtir notre souveraineté nationale et européenne. […] Il nous faut retrouver la force morale et la volonté pour produire davantage en France et retrouver cette indépendance ».
En réponse à cette injonction, le Gouvernement a annoncé fin août une stratégie visant notamment à encourager les relocalisations. Or, dans les débats ayant entouré l’affirmation de cette stratégie publique, on a entendu les termes de souveraineté, réindustrialisation, relocalisation comme s’ils étaient interchangeables. De quoi parle-t-on ? Signifient-ils la même chose ?
Etude Apec - Attractivité des entreprises et emplois cadres en Centre-Val de ...Apec
En 2020, l’économie en Centre-Val de Loire n’a pas été épargnée par la crise mais retrouve progressivement des couleurs
Les entreprises de Centre-Val de Loire sont confrontées à des difficultés de recrutement de différentes natures
Plusieurs pistes d’action gagneraient à être renforcées pour permettre aux entreprises de se rendre plus attractives
Les mesures prises par l’administration Trump ont fait resurgir la crainte d’une "guerre commerciale" entre grands blocs mondiaux, alors que le commerce international joue un rôle essentiel dans la croissance économique et la création d’emplois.
Dès lors, États et entreprises s’interrogent sur les risques associés à une montée du protectionnisme. Quels en seraient les impacts et comment pourrait-on y faire face ? À quel point les entreprises françaises sont-elles exposées au risque protectionniste ?
Cette Note élaborée par La Fabrique de l’industrie examine de manière précise comment les entreprises françaises et européennes sont insérées dans les chaînes de valeur mondiales et comment ces dernières se sont modifiées durant les dix dernières années.
À cet égard, elle permet de comprendre les forces et faiblesses de la stratégie européenne face à la concurrence internationale et à la montée des tensions commerciales.
Cette Note s’adresse aux dirigeants d’entreprises, décideurs publics, chercheurs et étudiants s’intéressant aux problématiques du commerce international et à l’évolution des chaînes de valeur mondiales.
À la recherche de la résilience industrielle - Les pouvoirs publics face à la...La Fabrique de l'industrie
Inédite par sa nature et son ampleur, la crise économique déclenchée par la pandémie de Covid-19 a eu un impact considérable sur le secteur industriel. Confrontés à des ruptures d’approvisionnement en provenance de la Chine, certains secteurs étaient en situation de quasi-rupture d’offre dès le début du mois de mars 2020. Les mesures sanitaires, décrétées le 17 mars 2020, auront définitivement mis à l’arrêt de nombreux industriels français déjà fragilisés par un double choc négatif d’offre et de demande.
Cet ouvrage décortique les différentes politiques publiques mises en œuvre pour limiter les dommages de la crise sur l’économie en général et l’industrie en particulier. Il montre ainsi comment la crise a révélé une nouvelle fois l’importance stratégique de l’action publique et donné un nouveau souffle à l’idée de politique industrielle.
La présente Note met également en lumière le fait que la France et ses partenaires européens ont su tirer des enseignements de la crise précédente. Elle est organisée en trois chapitres.
1 - Deux impératifs en temps de crise : sauver ce qui peut l’être et préparer l’avenir
Après avoir décrit l’impact de la pandémie de Covid-19 sur l’économie, le premier chapitre analyse la politique mise en œuvre par le gouvernement. Une politique qui répond à deux temps bien distincts : d’abord éteindre l’incendie en instaurant des mesures d’urgence, ensuite préparer l’avenir à travers un plan de relance adapté.
2 - Tirer parti des outils de flexibilité
Le deuxième chapitre s’intéresse plus particulièrement aux outils de flexibilité interne que les entreprises peuvent mobiliser en cas de choc transitoire, parmi lesquels le chômage partiel et les accords de performance collective. C’est de cette palette d’outils, mis à la disposition des entreprises, que dépendra notamment la capacité de notre industrie à rebondir.
3 - La politique industrielle, comme réponse à la crise ?
Enfin, le troisième chapitre montre comment la crise actuelle a provoqué, en France, un regain d’intérêt pour la politique industrielle, à travers le déploiement de mesures structurelles de soutien au secteur.
Ce travail s’adresse aux responsables industriels, décideurs publics, chercheurs et étudiants désireux de mieux cerner les enjeux et les objectifs des politiques publiques mises en œuvre en temps de crise.
Parfois trop vite réduit à un espace mal défini entre Strasbourg et Mulhouse, un simple entre-deux, le Territoire d’industrie Alsace Centrale se distingue pourtant à plusieurs titres. Innovant et fortement tourné vers l’international, il offre à ses entreprises un positionnement géographique au carrefour de l’Europe, des infrastructures de transport et numériques de qualité et des outils de production modernes. Flânez le long d’un axe Molsheim-Obernai, Colmar et Sélestat et vous découvrirez un tissu d’industries variées et d’entreprises familiales.
Ce Territoire d’industrie puise sa force dans son histoire et dans sa proximité culturelle et économique avec l’Allemagne. En outre, depuis les années 2000, a émergé une culture du dialogue entre les acteurs publics et privés, qui participe à la construction de l’identité du territoire et à sa résilience face aux crises. L’ancrage à long terme des entreprises en garantit la pérennité : quand on s’installe en Alsace Centrale, on ne la quitte plus !
Cet ouvrage s’adresse aux décideurs publics, aux collectivités locales et aux dirigeants d’entreprises qui réfléchissent aux moyens de stimuler le développement industriel de leur territoire, ainsi qu’à tous ceux qui s’intéressent à la diversité des territoires industriels français.
Coût des consommations intermédiaires : l’industrie française reprend pied fa...La Fabrique de l'industrie
Le coût des consommations intermédiaires en France, en particulier celui des services, a été pointé à juste titre comme une explication importante de la dégradation de la compétitivité de l’industrie vis-à-vis de l’Allemagne dans les années 2000. L’amélioration de cette compétitivité depuis 2012 nous invite à reconsidérer nos certitudes en la matière.
Les consommations intermédiaires en services représentent une part toujours plus importante de la valeur ajoutée de la production manufacturière française. Toutefois, l’évolution récente des coûts du travail dans les services, en particulier dans les services abrités, a joué en faveur de la France : durant les années 2010, ils ont connu une augmentation plus rapide en Allemagne, réduisant ainsi l’écart observé durant la décennie précédente.
L’industrie française a donc rétabli une part de sa compétitivité-coût vis-à-vis de l’Allemagne, sans que l’on n’observe une variation de ses niveaux de prix à l’export, ce qui est cohérent avec le rétablissement de ses marges entre 2010 et 2015. De quoi faciliter le renforcement de l’offre et la montée en gamme de l’industrie française, si cette tendance se poursuit et qu’elle n’est pas freinée par la crise liée à la pandémie de Covid-19.
Le projet de toile industrielle est lancé sur le territoire de l'Estuaire de la Seine en 2014 à l'initiative de l'Agence d'Urbanisme de la Région du Havre et de l'Estuaire de la Seine.
L'AURH s'appuie sur la démarche initiée et développée depuis 2009 par l'Agence d'Urbanisme et de développement de la Région Flandre-Dunkerque (AGUR).
L'AURH a la volonté de mettre au service du territoire une base de connaissances de l'écosystème industriel estuarien. La toile industrielle propose une vision territoriale et schématique des relations entre les industries estuariennes ainsi que leurs liens avec les marchés nationaux et internationaux.
Etude Apec - Panorama 2019 de l'emploi cadre en Auvergne-Rhône-AlpesApec
La dynamique très soutenue dont a bénéficié la région en 2018 devrait se poursuivre en 2019 et permettre de dépasser la barre symbolique des 30 000 recrutements. Les entreprises régionales envisagent de recruter entre 30 200 et 32 500 cadres cette année et ainsi conforter notre région dans sa position de deuxième place clé de l’emploi cadres après l’Ile-de-France. Cette bonne tendance de l’emploi cadre devrait être portée en premier lieu par le développement du secteur des services (ingénierie-R&D, informatique, télécommunications, conseil) mais également rendu possible grâce à un tissu industriel fort et encore très présent qui devrait représenter près d’une embauche sur cinq. Sous l’effet des transformations nécessaires des entreprises (numériques, énergétiques, réglementaires), il semblerait que le marché de l’emploi cadre ait aujourd’hui sa propre dynamique et s’affranchisse en partie des aléas conjoncturels.
La crise liée à la pandémie Covid-19 a mis notre économie à rude épreuve et a souligné le rôle clé du tissu industriel. Le plan de relance consacre 35 milliards d’euros pour rebâtir l’industrie française en soutenant le développement d’une offre compétitive et innovante.
Produire les biens stratégiques pour répondre aux besoins de la population est nécessaire au maintien d’une certaine indépendance économique vis-à-vis de nos partenaires extérieurs. De ce point de vue, la relocalisation constitue un moyen de sécuriser l’accès à certains biens et services essentiels.
Les débats en cours évoquent également les relocalisations industrielles comme remède à la désindustrialisation. Les chiffres sont pourtant clairs : la relocalisation d’emplois industriels a du sens mais ne suffira pas à recréer massivement des emplois. Le défi de la réindustrialisation offre, lui, des perspectives plus prometteuses.
Un des objectifs que s’est donné l’observatoire des Territoires d’industrie est de documenter les conditions locales qui mènent certains territoires français à se distinguer des autres en matière d’emploi industriel. Ces conditions ne pouvant être appréhendées uniquement à partir de données chiffrées, une analyse qualitative s’impose. Toutefois, une telle analyse suppose d’être en mesure d’identifier les territoires sur lesquels ces effets sont à l’œuvre.
Ce document de travail met en évidence les territoires qui représentent les terrains d’étude à analyser en priorité. Ce sont 14 zones d’emplois qui ont une spécificité industrielle forte, une croissance de l’emploi qui s’écarte de la moyenne et la présence d’effets locaux historiques et récents. Elles correspondent à 10 Territoires d’industrie qui ont déjà signé leur protocole d’accord en avril 2020.
Compte-rendu de la séance du mardi 19 mai 2020 du séminaire de l’observatoire des Territoires d’industrie.
Intervenants : Olivier Bouba-Olga, enseignant-chercheur à l’Université de Poitiers et Grégory Richa, associé d’OPEO
La crise sanitaire actuelle a mis sur le devant de la scène les questions de la réorganisation des chaînes de valeur industrielles et de la relocalisation des activités stratégiques. Celle-ci n’est pas envisageable à court terme pour tous les secteurs d’activité, à la fois pour des raisons de compétitivité, de ressources et de recrutement. La crise va en revanche conduire à une recomposition du tissu industriel et les plans de relance pourraient être l’occasion de redonner un projet plus ambitieux de développement industriel. Dans cette perspective, les territoires ont un rôle majeur à jouer, que ce soit pour identifier les acteurs et leurs besoins en étant au plus proche du terrain, aider les entreprises à se connecter et les accompagner pour faciliter les recrutements, décliner les plans de relance au niveau infra-régional, favoriser la prise en compte des aspects environnementaux ou encore améliorer l’image de l’industrie auprès des jeunes.
Compte-rendu de la séance du mercredi 7 octobre 2020 du séminaire de l’observatoire des Territoires d’industrie.
Intervenants : Guillaume Basset, Territoires d’industrie / Fabrice Bonnifet, Bouygues et C3D / François Bost, université de Reims Champagne-Ardenne / Elizabeth Ducottet, Thuasne / Gioacchino Garofoli, université de l’Insubrie.
Le onzième séminaire de l’observatoire des Territoires d’industrie sur “le renouveau productif des territoires” a été organisé en partenariat avec la Société d’Encouragement pour l’Industrie Nationale, dans le cadre du cycle intitulé “Renaissance industrielle”.
Cette table ronde nous invite à la redécouverte des systèmes productifs territoriaux. Des districts industriels italiens aux Territoires d’industrie, elle met en évidence les changements observés en matière d’emploi et de gouvernance locale, etc. vise à chercher les nouvelles modalités d’action des territoires.
Etude Apec - Cartographie et analyse territoriale des offres d'emploi par sec...Apec
Les opportunités d’emploi pour les cadres sont très concentrées sur le territoire. Sur les 322 bassins d’emploi de France métropolitaine, 20 regroupent 70 % des offres d’emploi cadres diffusées sur apec.fr en 2016 ; à lui seul le bassin d’emploi de Paris concentre un tiers des offres. La concentration globale des offres d’emploi cadre est liée aux poids des secteurs activités informatiques, conseil-gestion des entreprises et ingénierie-R&D. Ces secteurs représentent 40 % des offres publiées par l’Apec en 2016 et ces opportunités sont concentrées majoritairement dans les métropoles.
Dans d’autres secteurs, en particulier dans l’industrie, des bassins d’emploi de taille plus modeste tirent leur épingle du jeu et proposent de réelles opportunités pour les cadres. Ainsi, l’analyse permet de dégager 4 groupes de secteurs.
Etude Apec - Attractivité des entreprises et emplois cadres dans les Hauts-de...Apec
Si l’économie des Hauts-de-France n’a pas été épargnée par la crise, elle peut s’appuyer sur de nombreux atouts
Les entreprises de la région sont confrontées à des difficultés de différentes natures.
Plusieurs pistes d’action gagneraient à être renforcées pour permettre aux entreprises de se rendre plus attractives
A l'occasion du lancement de son cycle de séminaires le 5 juillet 2019 à Mines ParisTech, l’observatoire des Territoires d’industrie a eu le plaisir d’accueillir M. Olivier Lluansi, délégué aux Territoires d’industrie. Cette première séance a eu pour thème “Reconstruire l’industrie dans les territoires”.
Il y a des territoires industriels qui s’appuient sur leurs réseaux d’entrepreneurs pour se redynamiser. Il y a ceux qui privilégient la réhabilitation du foncier. D’autres encore parient sur la transition écologique et l’intégration des citoyens dans leur gouvernance. Autant de pratiques, non exclusives les unes des autres, qui peuvent se combiner selon les territoires pour parvenir à créer à nouveau des emplois industriels.
Dans cette Note, les élus, les industriels, les chefs de projet et les autres parties prenantes au dispositif « Territoires d’industrie » nous apportent leur éclairage sur les ressources à valoriser au niveau local. Ils partagent surtout leur expérience et leur désir de redonner une identité industrielle à leur territoire.
Offrant une grille de lecture à moduler selon les spécificités locales, cette Note s’adresse aux décideurs publics, collectivités locales, dirigeants d’entreprise, chercheurs et citoyens s’intéressant à la revitalisation des territoires.
L’objectif gouvernemental de faire de la France une « start-up nation » a plusieurs desseins. D’abord, faire naître les grandes entreprises de demain qui créeront de l’emploi et de l’activité économique. Ensuite, s’assurer souveraineté et légitimité technologiques à long terme. Enfin, véhiculer à l’étranger l’image d’un pays dynamique et innovant et modifier la perception qu’ont d’eux-mêmes les Français sur le terrain économique.
Notamment, la faculté des start-up françaises à irriguer tous les secteurs d’activité est régulièrement mise en doute. Les services à la consommation ou à la personne ne sont pourtant pas les seuls à produire des start-up : l’industrie est également un terrain très fertile pour ces jeunes pousses.
Autres idées reçues tenaces : seuls les investisseurs étrangers rachètent des start-up et, lorsque ces acquisitions concernent nos jeunes entreprises, ce sont des pertes sèches pour la France. En réalité, les flux de rachats entrants et sortants sont au contraire très équilibrés et les acquisitions de start-up françaises par des étrangers alimentent un cercle vertueux pour l’économie nationale et son « écosystème start-up ».
La pandémie de Covid-19 a remis au coeur des débats les questions de souveraineté, de dépendance étrangère pour se procurer des produits stratégiques et de relocalisation de la production de ces biens sur le territoire – questions liées par ailleurs avec l’atteinte de la neutralité carbone.
Dans sa déclaration du 31 mars 2020, le président de la République affirmait : « Le jour d’après ne ressemblera pas aux jours d’avant. Nous devons rebâtir notre souveraineté nationale et européenne. […] Il nous faut retrouver la force morale et la volonté pour produire davantage en France et retrouver cette indépendance ».
En réponse à cette injonction, le Gouvernement a annoncé fin août une stratégie visant notamment à encourager les relocalisations. Or, dans les débats ayant entouré l’affirmation de cette stratégie publique, on a entendu les termes de souveraineté, réindustrialisation, relocalisation comme s’ils étaient interchangeables. De quoi parle-t-on ? Signifient-ils la même chose ?
Etude Apec - Attractivité des entreprises et emplois cadres en Centre-Val de ...Apec
En 2020, l’économie en Centre-Val de Loire n’a pas été épargnée par la crise mais retrouve progressivement des couleurs
Les entreprises de Centre-Val de Loire sont confrontées à des difficultés de recrutement de différentes natures
Plusieurs pistes d’action gagneraient à être renforcées pour permettre aux entreprises de se rendre plus attractives
Les mesures prises par l’administration Trump ont fait resurgir la crainte d’une "guerre commerciale" entre grands blocs mondiaux, alors que le commerce international joue un rôle essentiel dans la croissance économique et la création d’emplois.
Dès lors, États et entreprises s’interrogent sur les risques associés à une montée du protectionnisme. Quels en seraient les impacts et comment pourrait-on y faire face ? À quel point les entreprises françaises sont-elles exposées au risque protectionniste ?
Cette Note élaborée par La Fabrique de l’industrie examine de manière précise comment les entreprises françaises et européennes sont insérées dans les chaînes de valeur mondiales et comment ces dernières se sont modifiées durant les dix dernières années.
À cet égard, elle permet de comprendre les forces et faiblesses de la stratégie européenne face à la concurrence internationale et à la montée des tensions commerciales.
Cette Note s’adresse aux dirigeants d’entreprises, décideurs publics, chercheurs et étudiants s’intéressant aux problématiques du commerce international et à l’évolution des chaînes de valeur mondiales.
À la recherche de la résilience industrielle - Les pouvoirs publics face à la...La Fabrique de l'industrie
Inédite par sa nature et son ampleur, la crise économique déclenchée par la pandémie de Covid-19 a eu un impact considérable sur le secteur industriel. Confrontés à des ruptures d’approvisionnement en provenance de la Chine, certains secteurs étaient en situation de quasi-rupture d’offre dès le début du mois de mars 2020. Les mesures sanitaires, décrétées le 17 mars 2020, auront définitivement mis à l’arrêt de nombreux industriels français déjà fragilisés par un double choc négatif d’offre et de demande.
Cet ouvrage décortique les différentes politiques publiques mises en œuvre pour limiter les dommages de la crise sur l’économie en général et l’industrie en particulier. Il montre ainsi comment la crise a révélé une nouvelle fois l’importance stratégique de l’action publique et donné un nouveau souffle à l’idée de politique industrielle.
La présente Note met également en lumière le fait que la France et ses partenaires européens ont su tirer des enseignements de la crise précédente. Elle est organisée en trois chapitres.
1 - Deux impératifs en temps de crise : sauver ce qui peut l’être et préparer l’avenir
Après avoir décrit l’impact de la pandémie de Covid-19 sur l’économie, le premier chapitre analyse la politique mise en œuvre par le gouvernement. Une politique qui répond à deux temps bien distincts : d’abord éteindre l’incendie en instaurant des mesures d’urgence, ensuite préparer l’avenir à travers un plan de relance adapté.
2 - Tirer parti des outils de flexibilité
Le deuxième chapitre s’intéresse plus particulièrement aux outils de flexibilité interne que les entreprises peuvent mobiliser en cas de choc transitoire, parmi lesquels le chômage partiel et les accords de performance collective. C’est de cette palette d’outils, mis à la disposition des entreprises, que dépendra notamment la capacité de notre industrie à rebondir.
3 - La politique industrielle, comme réponse à la crise ?
Enfin, le troisième chapitre montre comment la crise actuelle a provoqué, en France, un regain d’intérêt pour la politique industrielle, à travers le déploiement de mesures structurelles de soutien au secteur.
Ce travail s’adresse aux responsables industriels, décideurs publics, chercheurs et étudiants désireux de mieux cerner les enjeux et les objectifs des politiques publiques mises en œuvre en temps de crise.
Parfois trop vite réduit à un espace mal défini entre Strasbourg et Mulhouse, un simple entre-deux, le Territoire d’industrie Alsace Centrale se distingue pourtant à plusieurs titres. Innovant et fortement tourné vers l’international, il offre à ses entreprises un positionnement géographique au carrefour de l’Europe, des infrastructures de transport et numériques de qualité et des outils de production modernes. Flânez le long d’un axe Molsheim-Obernai, Colmar et Sélestat et vous découvrirez un tissu d’industries variées et d’entreprises familiales.
Ce Territoire d’industrie puise sa force dans son histoire et dans sa proximité culturelle et économique avec l’Allemagne. En outre, depuis les années 2000, a émergé une culture du dialogue entre les acteurs publics et privés, qui participe à la construction de l’identité du territoire et à sa résilience face aux crises. L’ancrage à long terme des entreprises en garantit la pérennité : quand on s’installe en Alsace Centrale, on ne la quitte plus !
Cet ouvrage s’adresse aux décideurs publics, aux collectivités locales et aux dirigeants d’entreprises qui réfléchissent aux moyens de stimuler le développement industriel de leur territoire, ainsi qu’à tous ceux qui s’intéressent à la diversité des territoires industriels français.
Coût des consommations intermédiaires : l’industrie française reprend pied fa...La Fabrique de l'industrie
Le coût des consommations intermédiaires en France, en particulier celui des services, a été pointé à juste titre comme une explication importante de la dégradation de la compétitivité de l’industrie vis-à-vis de l’Allemagne dans les années 2000. L’amélioration de cette compétitivité depuis 2012 nous invite à reconsidérer nos certitudes en la matière.
Les consommations intermédiaires en services représentent une part toujours plus importante de la valeur ajoutée de la production manufacturière française. Toutefois, l’évolution récente des coûts du travail dans les services, en particulier dans les services abrités, a joué en faveur de la France : durant les années 2010, ils ont connu une augmentation plus rapide en Allemagne, réduisant ainsi l’écart observé durant la décennie précédente.
L’industrie française a donc rétabli une part de sa compétitivité-coût vis-à-vis de l’Allemagne, sans que l’on n’observe une variation de ses niveaux de prix à l’export, ce qui est cohérent avec le rétablissement de ses marges entre 2010 et 2015. De quoi faciliter le renforcement de l’offre et la montée en gamme de l’industrie française, si cette tendance se poursuit et qu’elle n’est pas freinée par la crise liée à la pandémie de Covid-19.
Le projet de toile industrielle est lancé sur le territoire de l'Estuaire de la Seine en 2014 à l'initiative de l'Agence d'Urbanisme de la Région du Havre et de l'Estuaire de la Seine.
L'AURH s'appuie sur la démarche initiée et développée depuis 2009 par l'Agence d'Urbanisme et de développement de la Région Flandre-Dunkerque (AGUR).
L'AURH a la volonté de mettre au service du territoire une base de connaissances de l'écosystème industriel estuarien. La toile industrielle propose une vision territoriale et schématique des relations entre les industries estuariennes ainsi que leurs liens avec les marchés nationaux et internationaux.
Etude Apec - Panorama 2019 de l'emploi cadre en Auvergne-Rhône-AlpesApec
La dynamique très soutenue dont a bénéficié la région en 2018 devrait se poursuivre en 2019 et permettre de dépasser la barre symbolique des 30 000 recrutements. Les entreprises régionales envisagent de recruter entre 30 200 et 32 500 cadres cette année et ainsi conforter notre région dans sa position de deuxième place clé de l’emploi cadres après l’Ile-de-France. Cette bonne tendance de l’emploi cadre devrait être portée en premier lieu par le développement du secteur des services (ingénierie-R&D, informatique, télécommunications, conseil) mais également rendu possible grâce à un tissu industriel fort et encore très présent qui devrait représenter près d’une embauche sur cinq. Sous l’effet des transformations nécessaires des entreprises (numériques, énergétiques, réglementaires), il semblerait que le marché de l’emploi cadre ait aujourd’hui sa propre dynamique et s’affranchisse en partie des aléas conjoncturels.
L'étalement urbain, une hérésie - article Cercle Les EchosLogicités
Cet article, publié par Jérôme Libeskind, expert en logistique urbaine et e-commerce, vise à montrer l'impact sur la livraison des marchandises de l'étalement urbain.
Les industries créatives dans l’agglomération lyonnaise, OPALE, 2011Daniel Dufourt
OPALE
Agence d’urbanisme pour le développement
de l’agglomération lyonnaise
Les industries créatives dans l’agglomération lyonnaise,
Synthèse, novembre 2011, 12 pages
Cet ouvrage renouvelle notre compréhension du développement (ou du déclin) de l’industrie dans les territoires. Fruit des rencontres de l’observatoire des Territoires d’industrie, il ne prétend pas apporter la recette du succès, mais appréhende au contraire la diversité des situations. Les ressources héritées de l’histoire peuvent constituer des opportunités pour un territoire mais également l’enfermer dans une trajectoire de déclin. Dès lors, c’est aux acteurs locaux (collectivités, industriels, opérateurs économiques, société civile…) de se mobiliser pour renouveler ces ressources et activer des synergies latentes.
Cet ouvrage documente diverses initiatives ayant revitalisé des tissus industriels, en agissant sur la formation, l’attraction des talents, la stimulation de l’innovation, l’offre de foncier ou encore la mise en réseau des compétences.
Il s’adresse aux décideurs publics, collectivités territoriales et agences liées, dirigeants et salariés d’entreprise, chercheurs et étudiants qui souhaitent participer au renouveau industriel des territoires et en comprendre les ressorts.
Pour sa première édition du Baromètre des Métropoles, Arthur Loyd vous propose une analyse statistique des métropoles françaises. Les métropoles y sont réparties en 4 grands thèmes : les très grandes métropoles, les grandes métropoles, les métropoles intermédiaires et les agglomérations de taille moyenne. Grâce à notre baromètre vous pourrez ainsi mieux comprendre les avantages concurrentiels et les faiblesses des différentes métropoles françaises.
Fort d’un réseau de plus de 70 agences et de plus de 300 collaborateurs, Arthur Loyd est le premier réseau national de conseil en immobilier d’entreprise. Cette force nous permet de pouvoir vous conseiller au mieux dans tous vos projets d’immobiliers d’entreprise. Pour plus d’informations, rendez-vous sur notre site : https://www.arthur-loyd.com/
Accueillir des activités productives au sein des villes est une problématique qui suscite un intérêt renouvelé de la part des collectivités. Comment peuvent-elles accompagner l’intégration de ces activités ? C’est tout l’objet de la Note Aménager la ville productive, réalisée dans le cadre du programme de recherche Ville productive initié par le PUCA, la Fabrique de l’industrie et l’Institut pour la recherche de la Caisse des dépôts.
Comprendre la performance et le déclin.
Si l’industrie française a globalement perdu des emplois au cours de la dernière décennie, certains territoires ont connu un développement industriel florissant.
Partout en France l’on trouve des territoires qui déjouent les conjonctures régionales et créent nettement plus d’emplois – ou en perdent davantage – que leurs voisins.
Nous montrons également que la spécialisation des territoires dans des secteurs plus ou moins porteurs est un prédicteur assez médiocre de leur performance. La diversité des trajectoires industrielles et plus encore les marges de manœuvre dont les territoires disposent pour construire leur stratégie de développement échappent donc souvent aux commentateurs, qui raisonnent plus volontiers selon des grandes tendances : la "puissance des métropoles", le "déclin des grands bassins industriels", la "révolution des nouvelles technologies", le "naufrage des espaces ruraux"... Rien de tout cela n’est strictement vrai, après examen.
Impact des Critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG) sur les...mrelmejri
J'ai réalisé ce projet pour obtenir mon diplôme en licence en sciences de gestion, spécialité management, à l'ISCAE Manouba. Au cours de mon stage chez Attijari Bank, j'ai été particulièrement intéressé par l'impact des critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG) sur les décisions d'investissement dans le secteur bancaire. Cette étude explore comment ces critères influencent les stratégies et les choix d'investissement des banques.
Conseils pour Les Jeunes | Conseils de La Vie| Conseil de La JeunesseOscar Smith
Besoin des conseils pour les Jeunes ? Le document suivant est plein des conseils de la Vie ! C’est vraiment un document conseil de la jeunesse que tout jeune devrait consulter.
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Ce document est une ressource qui met en évidence deux obstacles qui empêchent les jeunes de mener une vie épanouie : l'inaction et le pessimisme.
1) Découvrez comment l'inaction, c'est-à-dire le fait de ne pas agir ou d'agir alors qu'on le devrait ou qu'on est censé le faire, est un obstacle à une vie épanouie ;
> Comment l'inaction affecte-t-elle l'avenir du jeune ? Que devraient plutôt faire les jeunes pour se racheter et récupérer ce qui leur appartient ? A découvrir dans le document ;
2) Le pessimisme, c'est douter de tout ! Les jeunes doutent que la génération plus âgée ne soit jamais orientée vers la bonne volonté. Les jeunes se sentent toujours mal à l'aise face à la ruse et la volonté politique de la génération plus âgée ! Cet état de doute extrême empêche les jeunes de découvrir les opportunités offertes par les politiques et les dispositifs en faveur de la jeunesse. Voulez-vous en savoir plus sur ces opportunités que la plupart des jeunes ne découvrent pas à cause de leur pessimisme ? Consultez cette ressource gratuite et profitez-en !
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Conseils pour Les Jeunes | Conseils de La Vie| Conseil de La Jeunesse
Systèmes productifs français
1. LES DYNAMIQUES DES ESPACES PRODUCTIFS DANS LA MONDIALISATION
Introduction
La localisation des activités économiques sur le territoire français n’est pas figée. Au XIXe
siècle, les régions industrielles principales se développèrent près des gisements de matières
premières et énergétiques (Lorraine, Nord, St-Etienne…) et des grandes villes offrant un bassin
de main d’œuvre et de consommation suffisants. Ainsi, au milieu du XXe siècle, l’agglomération
parisienne était de loin la première région industrielle et, plus largement, les régions à l’est
d’une ligne Le Havre/Marseille était plus industrialisées que les régions situées à l’Ouest. La
politique d’aménagement du territoire tenta alors de corriger ce déséquilibre en incitant la
construction des usines plutôt en province qu’à Paris (déconcentration). Mais ce sont surtout les
logiques liées à la mondialisation qui entraînent une recomposition de l’espace productif
français au cours des dernières décennies.
Quelles sont les nouvelles logiques de localisation des activités dans un contexte
d’ouverture sur l’Europe et le monde ? Quels sont les espaces qui tirent le meilleur parti de
ce nouveau contexte et ceux qui en souffrent le plus ?
ACTIVITÉ :
Identifiez les acteurs qui interviennent dans les dynamiques des espaces productifs, et
relevez les facteurs importants pour la localisation des activités.
Texte 1. La multinationale américaine Dole s'installe à
Châteaurenard.
Le leader mondial des fruits frais Dole, spécialiste des
fruits exotiques et des fruits de contre-saison présent
dans 90 pays, s'est installé à Châteaurenard. (...) Un
entrepôt de mûrissement de bananes de 3000 m² a été
implanté sur une parcelle de 11000m², avec un projet
d'extension supplémentaire déjà annoncé.
Dole, qui compte une dizaine de sites en France et 200
collaborateurs pour la distribution et le mûrissage des
fruits, a quitté le MIN d'Avignon pour Châteaurenard,
afin d'y construire un bâtiment d'une durée de vie de 20
à 25 ans. L'entreprise internationale a visiblement ciblé
les atouts châteaurenardais : une position
géostratégique idéale, à proximité des grandes
infrastructures de transport et de communication, une
culture agroalimentaire historique, qui a permis à la cité
maraîchère de regrouper au fil des années les grands
acteurs de la filière et surtout, une politique incitative
favorable aux entreprises, avec une baisse de la taxe
professionnelle et la création de zones d'activités
diversifiées qui ne suffisent plus à répondre aux
demandes d'implantation.
Cette arrivée a généré la création d'une vingtaine
d'emplois pour les Châteaurenardais ainsi que de
nombreuses collaborations avec les professionnels locaux
: transporteurs, fournisseurs de palettes et d'autres
contenants, grossistes, etc. En outre, la société a
l'intention d'exporter des pommes de Châteaurenard vers
l'Europe entière « alors que nous envisageons aussi
d'exporter des poires et des salades de la 4ème gamme
essentiellement vers la Suède », a révélé le président de
Dole France.
Écho des Tours, magazine d'information de la commune
de Châteaurenard, janvier-février 2006
Texte 2. L'implantation de la micro-électronique en
Provence.
En 1979, Eurotechnique est le premier fabricant de
semi-conducteurs à s'implanter à Rousset-sur-Arc, une
commune rurale non loin du bassin minier de Gardanne.
Vingt ans plus tard, le département des Bouches-du-
Rhône compte 7000 emplois dans la filière. Le
développement de ce nouveau secteur s'est déroulé en
trois temps : dans la phase fondatrice (1979-1987),
l'impulsion majeure a été donnée par la politique
industrielle de l'État. (...) Au cours de la phase
d'élargissement (1987-1997), le rôle de l'État semble
s'affaiblir par rapport à la montée en puissance de l'UE
et des acteurs locaux. Le choix de la localisation
appartient à l'industriel. Cette nouvelle géographie
industrielle de la France - qualifiée de « France inverse »
- représentée notamment par les villes de Nice,
Montpellier, Toulouse, Nantes, Rennes définit un arc sud
et ouest, presque parfaitement symétrique de l'arc
nord-est de la première industrialisation. Elle ne relève
pas seulement d'atouts climatiques. Le nouveau système
productif peut s'y organiser plus librement que dans les
vieilles régions de tradition ouvrières et s'appuyer sur
des métropoles régionales en pleine croissance.
Sylvie Daviet, La politique d'aménagement du territoire.
Racine, logiques, résultats, Presses Universitaires de
Rennes, 2002
1
2. Les acteurs :
Un acteur majeur : l'entreprise, à qui revient toujours le choix final du site de l'implantation (doc
2). Ici, une entreprise française symbolique des « industries de pointe » (doc 2) et une
multinationale étrangère (américaine) de distribution de produits agricoles. L'installation de cette
dernière illustre donc la mondialisation des économies, et les IDE dont bénéficie la France.
Autres acteurs importants, les acteurs institutionnels. Ici, l'État, mais aussi l'UE et les
collectivités territoriales; si le rôle du premier semble s'effacer un peu devant le poids accru des
deux autres, notamment dans le cadre de la décentralisation depuis les années 1980, ce n'est pas
le cas dans les années 60-70. Par des politiques d'aménagement du territoire incitatives (par
exemple sur le plan fiscal), ces acteurs jouent sur le choix des entreprises... Il peut d'ailleurs
parfois y avoir divergence d'intérêt entre l'entreprise et l'État-aménageur...
Les facteurs :
Plusieurs facteurs sont évoqués par les textes :
a) L'accessibilité est essentielle. Donc rôle des réseaux de transports matériels (routes,
autoroutes, voies ferrées et aéroports sont prépondérants ; moins pour canaux) ou immatériels
(communications). Importance des connexions internationales, et donc des interfaces (Ex : xemple
Rouen-Le Havre-Marseille).
b) Autre point important : une main d'œuvre qualifiée pour le secteur concerné, avec une sorte
de « culture professionnelle » garante de savoir-faire. Mais certaines activités se satisfont
également de l'absence de cette culture et y trouvent même avantage...
c) Un tissu d'entreprises avec lesquelles on peut travailler en synergie.
d) La proximité de métropoles ; les entreprises peuvent alors bénéficier de leurs services de
haut niveau (recherche, formation, communication, publicité, ingénierie...).
e) les aménités du lieu. On recherche aujourd'hui des lieux de vie agréables (on a parfois parlé
des « 4 S » = « sea, sun, sand, ski »... ou d'effet « sun belt », ou d’héliotropisme).
COMPLÉMENT DE L’ACTIVITÉ
Préciser simplement le concept de mondialisation en interrogeant les espaces et les territoires.
- ce processus met en relation des espaces/territoires par des flux variés et forts, à toutes
les échelles (locale, régionale, nationale, continentale, planétaire)
- l'importance de ces flux contribue à hiérarchiser les territoires : ceux qui sont au cœur du
processus (qui reçoivent/émettent beaucoup de flux) ou ceux qui sont marginalisés...
- les acteurs principaux du processus, les entreprises (mais il y en a d'autres...), vont « utiliser »
de manière différentielle, en fonction de leurs « avantages comparatifs », les espaces/
territoires. Il y a donc une forme de mise en concurrence des territoires à toutes les
échelles...
Montrer que la mondialisation fait donc changer d'échelle l'économie française :
- la France s'inscrit dans l'économie mondialisée ; par exemple par ses entreprises
transnationales qui s'installent dans d'autres pays, émettant ainsi des IDE. Mais la France
accueille également des FTN étrangères, donc des IDE (en 2009, 48 milliards d'euros et un peu
plus de 30000 emplois créés !).
- l'économie française est d'abord tournée vers l'Europe, essentiellement dans le cadre de
l'Union Européenne (les principaux partenaires économiques sont les voisins européens, dont
l'Allemagne vient au premier rang). Les régions frontalières prennent dans ce cadre une grande
importance… (Voir cours sur la France dans la mondialisation)
2
3. Montrer que la France dispose d'atouts, mais aussi de « handicaps ».
- sa situation géographique. Elle est au cœur d'un important marché (l'UE).
- son réseau de transport (routier, ferroviaire, aérien ; communication également) est performant,
assure des flux réguliers et relie les espaces productifs au cœur européen (région rhénane).
- sa main d'œuvre est bien formée (notamment pour les emplois du tertiaire supérieur) et
productive.
- enfin, elle offre souvent un cadre de vie agréable (les aménités), notamment dans les midis.
Mais elle souffre également de handicaps ; par exemple, un coût de la main d'œuvre (et
donc un coût de production) élevé, peu concurrentiel en général face à celui des pays
émergents du Sud ou PED. D'où les orientations choisies par les principaux « aménageurs du
territoire » (l'État, mais aussi l'UE et les collectivités territoriales) :
- de privilégier, depuis les années 2000, le développement de « l'économie de la
connaissance », plutôt que les activités de productions « traditionnelles ».
- d'aménager le territoire en fonction des nouvelles logiques de localisation des entreprises ; par
exemple, développer et améliorer le réseau de transport...
3
4. I- DYNAMIQUES DE LOCALISATION DES ACTIVITÉS EN FRANCE ET MONDIALISATION
A. MONDIALISATION ET LOCALISATION DES ACTIVITES :
⇒ Quelles sont les logiques actuelles d'implantation des activités dans une économie
mondialisée?
1- Le rôle déterminant de l’accessibilité : la proximité des infrastructures de
transport ouvrant sur l'Europe
La possibilité de se déplacer rapidement pour les affaires ou de transporter des
marchandises à l’échelle nationale, européenne ou mondiale est une condition indispensable pour
les entreprises. Aujourd'hui, tout point du territoire français est facilement accessible par la route,
mais les régions situées près des grands axes sont avantagées.
Rappel : L’artère principale est l’axe Paris-Lyon-Marseille desservie par autoroute et TGV. Non
seulement il relie ces trois métropoles mais constitue aussi un axe européen entre l’Espagne ou l’Italie et
les Pays-Bas-Belgique, Luxembourg ou le Royaume-Uni. Les autres axes majeurs rayonnent autour de
Paris (vers Le Havre, les villes de l’Ouest, de l’Est comme Strasbourg et vers l’Allemagne) ou relient le
couloir rhodanien aux pays voisins. (cf cours sur « mobilités réseaux et flux »
La proximité de grands ports équipés de terminaux spécialisés attire également des
activités liées à l’exportation ou à la transformation de produits importés. Depuis la
construction des ZIP (zones industrialo-portuaires) dans les années 1960, la sidérurgie et la
pétrochimie françaises se sont localisées principalement à Dunkerque, Fos-sur-Mer et le Havre.
Cependant, ces ports furent d’abord équipés de terminaux pétroliers, gaziers et minéraliers, tandis
que l’équipement en terminaux de conteneurs a pris du retard.
La présence d’un grand aéroport est enfin un élément décisif dans le contexte de la
mondialisation. (Cf. les effets économiques de Roissy : concentration des zones d’activités sur le pourtour de
l’aéroport) Les aéroports parisiens sont de loin les plus importants, mais les grands aéroports de
province (Nice, Marseille, Lyon, Toulouse) se développent en diversifiant leur offre (nouvelles
destinations, aérogare low cost).
Les infrastructures de transport servent aussi de support à la politique touristique. En effet,
l’amélioration des voies de communication, a été un préalable indispensable à la mise en valeur
des côtes languedociennes et de la haute montagne alpine.
ACTIVITÉ
Manuel doc 2 p.183 : « La stratégie Europe 2020 : parier sur l’économie de la
connaissance »
La stratégie Europe 2020 reprend et amplifie la stratégie de Lisbonne élaborée en
2000 : les états membres s’engagent à promouvoir une économie de la connaissance
(recherche, innovation, formation) pour renforcer la compétitivité de l’économie
européenne.
2- Le dynamisme des espaces productifs repose sur la capacité à innover
Les actions menées par les différents acteurs spatiaux pour conserver ou accroitre
l’attractivité du territoire visent à assurer la promotion de l’économie de la connaissance :
En raison de coûts de production relativement élevés, la compétitivité internationale de
l’économie française repose davantage aujourd’hui sur des tâches de conception, d’organisation
de la production et de valorisation de nouveaux produits plutôt que sur la fabrication de biens
manufacturés de consommation courante. C’est pourquoi l’accent est porté sur les territoires de
l’innovation, c’est-à-dire des territoires d’étendue variable (du quartier à plusieurs
départements), créés par les acteurs spatiaux (Etat, collectivités territoriales, institutions de
4
5. recherche et entreprises) dans le but de former des espaces productifs tournés vers
l’innovation.
C’est le cas notamment des technopôles, parcs regroupant et cherchant à créer une
synergie entre des entreprises de haute technologie, des pôles de recherche publics et des
établissements d’enseignement supérieur (technopôles principaux : ceux de Paris, Lyon,
Grenoble, Nice, Aix-Marseille, Montpellier, Toulouse, Bordeaux, Nantes, Rennes, Lille, Nancy-
Metz, Strasbourg).
Schéma d’un pôle de compétitivité
L’Etat encourage depuis 2004 la naissance de nouveaux
territoires de l’innovation : les pôles de
compétitivité. (cf. EDC : Minalogic). Ces politiques s’appuient
sur des logiques de cluster et sur des acteurs publics, surtout
l’Etat, mais aussi les collectivités locales, accompagnent des
acteurs privés dans la création de réseaux d’entreprises.
Carte « Les pôles de compétitivité en 2010
Il existe 71 pôles de compétitivité en France, répartis
en grands domaines d’activités, ils sont très variés :
- L’aéronautique, l’aérospatiale : Aérospace Valley :
Toulouse, Bordeaux ;
- Biotechnologies : Lyon bio-pôle.
- L’agronomie : Végépolys à Angers.
- Les sciences et techniques de la mer (1er centre
européen) : Brest-Iroise (pôle mer-Bretagne).
1. Où se situent les pôles de compétitivité en
France ? Les pôles de compétitivité se situent
d a n s l e s m é t r o p o l e s o ù l e s a c t i v i t é s
technopolitaines bien établies. Parmi les 71 pôles
de compétitivité sept ont été labellisés « pôles
mondiaux » : 3 en IDF (Médicen, Systematic et
Finance innovation) 1 à Lyon, 1 à Grenoble
(Minalogic), 1 à Toulouse (Aerospace valley) et un
à Sophia-Antipolis (Nice).
→ Les territoires d’innovation font partie des choix politiques et des aménagements
permettant la modernisation et l’intégration de l’industrie française dans la compétition
résultant de la mondialisation.
3- Autre facteur : L’attractivité est attestée par l’ampleur des IDE.
La France fait partie des pays de l’UE les plus attractifs pour les IDE, c’est-à-dire les
investissements directs à l’étranger effectués par des entreprises en vue d’augmenter leurs
capacités de production par l’achat d’autres entreprises ou par la création de filiales. En effet, la
France dispose de nombreux atouts : position de carrefour en Europe de l’Ouest, elle est très bien
5
6. équipée en réseaux de transports, représente un vaste marché de consommation et est réputée
pour sa qualité de vie. Les IDE se concentrent dans les régions les plus dynamiques et
attractives (IdF, Rh-Al, PACA, Midi-Pyr.) et dans les régions les plus proches de la dorsale
européenne (NPdeC, Lorraine, Alsace).
Transition : Les nouveaux moteurs de développement liés à la mondialisation privilégient
donc certaines parties du territoire.
B-UNE RECOMPOSITION DES ESPACES PRODUCTIFS FRANCAIS : Des espaces
productifs plus ou moins compétitifs
Quelles sont les nouvelles dynamiques ?
1- Des espaces et territoires qui sont adaptés aux nouvelles conditions de la
mondialisation.
a) Les métropoles
Mondialisation, métropolisation et « technopolisation » vont ensemble.
Les entreprises sont confrontées à la concurrence internationale. Ce qui les conduit à
rechercher un environnement optimal :
- la bonne accessibilité : à proximité des échangeurs, gare TGV et bonne desserte par les
transports urbains.
- L’offre de services (y compris supérieurs)
- Une main d’œuvre qualifiée.
Ces atouts se retrouvent dans les villes en général et les métropoles en particulier.
- les technopôles ou parc technologique : environ 80 sont implantés. Ils regroupent des
activités de pointe et des établissements universitaires assurant la formation des
chercheurs, des cadres.
- Les fonctions dites « métropolitaines supérieures » : (un emploi sur 10 en France.
Les emplois de haut niveau de qualification regroupent les fonctions de la recherche, de la
gestion et de commandement (cadres des entreprises, des banques, des assurances), de la
conception (ingénieurs) du commerce se concentrent dans les métropoles.
Le rayonnement international des villes est assuré par ces emplois du tertiaire supérieur, ils
sont un facteur essentiel de la métropolisation.
Des emplois géographiquement concentrés :
- Dans l’agglomération parisienne : elle offre une exceptionnelle concentration de
services supérieurs destinés aux entreprises : 1/3 des emplois (environ la moitié des
emplois du tertiaire supérieur en France). La présence des sièges sociaux (fonction de
décision) explique largement ce phénomène. Cette forte concentration permet à la région
de commander une bonne partie de l’espace national et de l’économie française et de
rivaliser avec les autres grandes métropoles européennes : Londres, Francfort.
- dans les autres métropoles régionales : le poids des métropoles « régionales » se
renforce, en particulier dans « l'arc métropolitain » qui va de Rennes à Lyon, en
passant par Nantes, Bordeaux, Toulouse, Montpellier, Marseille.
Ces métropoles réaménagent leurs quartiers centraux en centres d’affaires (cf. Eura-
Lille doc.3 p.139) tandis que leur aire urbaine accueille des technopôles.
b) Les territoires le l'innovation non-métropolitains.
Il existe des espaces non-métropolitains dynamiques comme les SPL (systèmes productifs locaux)
Ex : la « Cosmetic Valley » (cosmétique et parfums) dans la Beauce,
6
7. c) les espaces d'interface.
Deux cas différents :
- Le cas des espaces de coopérations transfrontalières.
Il peut y avoir création d'une « euro-région » (programme INTERREG) comme Sarlorlux.
Mais les régions peuvent tout simplement bénéficier de l'ouverture sur des espaces dynamiques ;
cas de l'Alsace et de Rhône-Alpes (flux d'IDE venus d'Allemagne ou de Suisse ; travailleurs
transfrontaliers).
- Le cas des ZIP.
Lancées par l'état dans les années 1960 (Dunkerque = 1963 ; Fos = 1968) au moment des
Trente Glorieuses (temps du tout-pétrole, de l'industrie « triomphante » et de la maritimisation des
économies).
4 ZIP en France : Dunkerque, Le Havre, Nantes-Saint Nazaire, Marseille-Fos/Mer.
Le bilan est mitigé = les activités implantées sur les ZIP (industries lourdes) ont souffert de la
concurrence et de la « crise » économique. Aujourd’hui, il s’agit de relever le défi de la
conteneurisation et de la concurrence avec les grands ports de la Northern Range et de
Méditerranée.
d) Les espaces du tourisme
Trois sites principaux : Paris, les Alpes du Nord et la Côte d'Azur. L'aéroport de Nice est, par
exemple, le deuxième aéroport français (environ 10 millions de voyageurs par an, loin derrière
Paris avec plus de 85 millions). Ici, au contraire des espaces précédents, le dynamisme vient
d'une économie de la consommation et pas de la production...
L'exemple du tourisme littoral (voir chapitre suivant, EDC sur le littoral Languedoc
Roussillon)
ACTIVITÉ : 5 MIN
Manuel p.191 doc.3 texte « La désindustrialisation de la vallée du GIER » (Loire)
2- DES ESPACES EN DIFFICULTÉS DANS LA MONDIALISATION.
Les espaces en difficultés sont des espaces enclavés et/ou de « vieux » espaces
industriels ; par exemple, les régions sidérurgiques ou textiles de Lorraine et du Nord-Pas-de-
Calais ou des régions d'industries diffuses qui ont prospéré durant les Trente Glorieuses
aujourd'hui peu compétitifs face aux pays émergents ; beaucoup de fermetures d'entreprises et de
délocalisations.
Dans ces espaces productifs en difficulté, une politique de reconversion a été mise en place par
les pouvoirs publics (UE, Etat et collectivités), elle revêt plusieurs aspects :
• politique de « ré-industrialisation » : ex de l’industrie automobile avec le groupe TOYOTA
dont l’unité de production est installée depuis 2001 dans le Valenciennois à Onnaing pour la
production de la YARIS. (c.f schéma : le groupe Toyota en France.). Il s’agissait de relancer
une région sinistrée : le bassin valenciennois était en effet fortement touché par le
chômage : en 1996, Valenciennes, ville de 191.000 habitants, compte un taux de chômage
de 20% !
Les aides publiques furent nombreuses pour permettre cette implantation : 90 millions
d’Euros investis par la collectivité.
Les Japonais apprécient les infrastructures de la région : voies ferrées et le bassin d’emploi.
L’unité de production a été mise en service en 2001 :
- en 2011 elle emploie 3.500 personnes (dont 3.000 en CDI) : Toyota est le premier employeur
privé. Sa présence a ramené le taux de chômage à 13%
- 790 Yaris sont produites chaque jour par deux équipes (4.300 personnes en 2012)
- En 2011, Toyota a investi 125 millions d’Euros et envisage de créer une 3ème équipe pour
lancer la version citadine, hybride de la Yaris (milieu 2012)
Elle a contribué au renouveau du Valenciennois : c’est une réussite économique locale.
7
8. → Un exemple qui montre que le territoire français n’est pas condamné à la désindustrialisation.
Schéma de l’entreprise Toyota
• politique de développement d'activités tertiaires. Par exemple, parc d'attraction des
Schtroumpfs (Walibi Lorraine) à Hagondange, sur un ancien site sidérurgique.
8
9. 3. A l'échelle nationale, le dynamisme de la « France inverse ».
Schémas
9
10. Conclusion : La mondialisation modifie donc largement les logiques d'implantation des
activités, privilégiant de manière forte les métropoles. Mais les marques des héritages, et
l'action des « aménageurs » (hier l'État seul, aujourd'hui, l'État, mais aussi l'UE et de plus
en plus les collectivités territoriales) demeurent fortes... L'espace productif français connaît
donc un rééquilibrage subtil plutôt qu'un bouleversement majeur sous les effets de la
mondialisation.
COURS FACULTATIF
Carte 2 p.179
Cette carte permet de montrer comment les espaces agricoles français sont transformés
sous l’effet de l’ouverture des frontières et de la concurrence des autres puissances
agricoles.
La carte met en évidence les atouts du territoire qui permettent à la France d’être une
puissance exportatrice grâce à une agriculture diversifiée, avec des produits de qualité et
grâce à des infrastructures performantes pour exporter.
La carte met bien en relief les différences d’intégration dans la mondialisation, on
distingue des espaces moins compétitifs (montagne notamment) en raison des conditions
topographiques et du manque de connexion aux infrastructures performantes.
La carte mentionne les importations de produits agricoles issus de l’agriculture biologique.
En effet, la France est déficitaire sur ce type de productions. D’autres pays européens
apparaissent comme des concurrents sérieux (All-Italie- Espagne). Mais c’est surtout
l’Allemagne qui talonne la France pour la 1ère place européenne pour l’agriculture.
II. LES ESPACES DE PRODUCTION AGRICOLE EN LIEN AVEC LES MARCHES EUROPEENS ET
MONDIAUX.
- Pourquoi la France est-elle une puissance agricole exportatrice ?
- En quoi la mondialisation a-t-elle des conséquences sur les espaces agricoles français ?
- Comment concilier une agriculture tournée vers les hauts rendements et l’exigence d’une
agriculture durable ?
A- / LA FRANCE, GRANDE PUISSANCE AGRICOLE :
1 – Elle est le premier producteur de l’Union Européenne : doc.A p.186.
Doc 1 : les Performances de quelques productions françaises
Millions de tonnes Rang Rang
ou d'hectolitres dans UE mondial
2009 2010
Blé 39 36 1 5
Maïs 16 14 1 7
Sucre 3,7 4,2 1 8
Viande bovine 1,7 1,8 1 8
Volaille 1,7 1,8 1 5
Lait (Millions
Litres)
22,8 22,8 2 5
Vin 46,7 45,4 2 2
Viande porcine 2,3 2,8 3 6
10
11. a) Elle se situe :
- aux premiers rangs pour la production de viande bovine, de volailles, de sucre, de
céréales : maïs et blé
- au second rand pour le lait et le vin.
Elle résiste à la montée des pays émergents : Brésil, Argentine et Chine.
➔ Elle reste la seconde puissance agricole mondiale derrière les Etats-Unis.
b) C’est une agriculture productiviste
Définitions:
- c’est une agriculture intensive qui recherche une productivité et des rendements élevés.
Elle recherche l’augmentation permanente de la rentabilité.
- Productivité élevée (la productivité est définie comme le rapport, en volume, entre une
production et les ressources mises en œuvre pour l'obtenir source INSEE) : depuis 1988 le
secteur a perdu 1 actif sur 2.
2 – Elle est au centre d’une chaine agroalimentaire :
Comment s’organise la filière ?
- Elle intègre à l’amont les facteurs de productions industriels et tertiaires :
* les intrants : engrais, alimentation du bétail, matériel agricole.
* tertiaire : les banques.
- En aval les activités de transformation, de transport et de distribution.
➔ Les agriculteurs sont ainsi de plus en plus dépendants de ces industries ou des centrales
d’achat de la grande distribution alimentaire.
3 – Cependant l’agriculture occupe une place modeste dans l’économie française :
- Seulement 3,4% des actifs.
- Sa part dans le PIB est passée de 4% en 1980 à 1,4% de nos jours.
Mais l’ensemble de la filière agroalimentaire représente environ 20% du PIB.
B - / L’INTEGRATION AUX MARCHES EUROPEENS ET MONDIAUX :
1 - / L’agriculture joue un rôle majeur dans le commerce extérieur français
Un point fort du commerce extérieur.
a) En 2010, elle dégage un excédent de 7,8 milliards d’€.
11
12. Quelles sont les tendances
du commerce extérieur ?
- La nette reprise des
é c h a n g e s a p r è s l a
récession (contexte
m o n d i a l ) d e 2 0 0 9 ,
l ’ e x c é d e n t d e 7 , 8
milliards d’€ est en
hausse : +19% pour les
produits agricoles et
+49% pour les industries
agroalimentaires.
! Il retrouve un niveau
proche de la moyenne des
années 2000.
- L’amélioration du solde pour les produits agricoles bruts provient :
o de la forte augmentation des exportations due à une progression du volume
exporté :
▪ de céréales et oléagineux : ventes soutenues par la pénurie mondiale et
l’augmentation des cours.
▪ de produits animaux pour les gros bovins.
- Forte progression du solde des produits transformés : elle résulte :
o de l’accroissement des volumes de produits alcoolisés : vins fins, cognac et
spiritueux, champagne.
o les fromages : AOC ! ils contribuent largement à l’excédent agroalimentaire
global.
! Spécialisation dans les produits du terroir.
- En 2010, l’excédent agroalimentaire constitue le second excédent français après
l’aéronautique.
Doc 3 p.187
1/ Expliquer la dernière phrase du texte « Bref, longtemps protégés par la « forteresse Europe »,
les agriculteurs sont plongés dans la mondialisation ».
On peut expliquer le rôle de la PAC qui a d’une part contribué à libéraliser le marché des
denrées alimentaires- et donc à favoriser les flux agricoles mondialisés, soumettant les
agriculteurs français à la concurrence internationale – et d’autre part protégé les
agriculteurs via une politique de subventions.
b) Mais la position française tend à s’éroder :
Dans un contexte de libéralisation des échanges internationaux, l’agroalimentaire ne
retrouve pas les hauts niveaux atteints dans le passé : 10 Mds € annuels entre 1997 et 2000.
- La progression des exportations reste modérée et ne compense pas celle des
importations. Ce faible dynamisme conduit à un recul de la part de marché : < de 6% en
2009 contre 8% en 1997.
- Au sein de l’U.E on observe l’effritement des positions de la France au profit de
l’Allemagne et des Pays-Bas. En 1997 la France était encore le second exportateur
mondial après les Etats-Unis. En 2009, elle se retrouve au 4ième/5e rang mondial derrière
les Etats-Unis, l’Allemagne et les Pays-Bas.
La montée de la concurrence :
- Les bonnes performances enregistrées dans les céréales et les vins-spiritueux ne doivent
pas occulter la montée de la concurrence :
12
13. o Pour les vins : forte concurrence
▪ de l’Union Européenne : Espagne, Italie.
▪ et des pays tiers : Australie et Afrique-du-Sud.
o Pour les céréales (2ième exportateur devant les Etats-Unis) : la France cède
tendanciellement du terrain face aux pays émergents à bas coût de production :
Russie, Ukraine, Inde et Brésil.
2 – La mise en relation de l’agriculture française avec l’Europe et le monde :
Par quelles infrastructures ?
a) ROUEN, le 1er port européen ➪ exportateur de céréales :
Quels atouts ?
- Une situation géographique privilégiée :
- Situés à 120 kms de l’embouchure de la Seine, les terminaux du port de « Rouen-Vallée de
la Seine » constituent la porte d’entrée et l’ouverture internationale (gate way) des régions
du grand ouest français.
- 4 sites sur les 120 kms entre Rouen et Honfleur.
- Il est doté de multiples accès bien connecté.
- Le port est relié aux principaux centres économiques français et européens par :
▪ Une voie fluviale à grand gabarit (5.000 tonnes) qui se prolonge bien au-
delà de Genneviliers (Port de Paris) vers Bonneuil-sur-Marne et la Brie.
▪ Un réseau autoroutier complet.
▪ Un réseau ferroviaire dense.
▪
Cette complémentarité garantit aux clients un pré-acheminement économique.
- L’hinterland (arrière-pays ) proche : le grenier à blé de la France :
Il fournit la quasi-totalité des céréales exportées par le port ➪ Normandie, Picardie,
Ile-de-France, Centre.
Le port céréalier :
Un trafic de 5 à 7 millions de tonnes selon les campagnes, soit 50 à 60% des ports du marché
français.
- La capacité de stockage : 1,2 millions de tonnes. Elle est répartie entre 8 silos verticaux et
horizontaux exploités par 4 opérateurs.
- Les cadences de chargement peuvent atteindre 100.000 tonnes par jour.
- Il offre des prestations de qualité reconnues à l’international
- Les céréales exportées sont sur le plan sanitaire et qualitatif reconnues sur les marchés.
- Ces capacités et le savoir-faire des opérateurs de silos permettent d’obtenir à Rouen des
coûts de « fobbing » compétitifs. (coût de mise en bateau)
ACTIVITÉ : 5 MIN
Manuel p.186 doc.1.
1/ Qu’est-ce qui permet à Rungis d’être une plaque tournante mondiale pour les denrées
agricoles ?
A Rungis convergent les productions de toute la France, et même de l’étranger. Sur place,
elles sont achetées par les revendeurs et expédiées pour être achetées par les
consommateurs. Rungis est en effet situé à un carrefour d’axes de communication rapides et
souples (autoroutes A6 vers Lyon-Marseille, A 106 vers Orly et A 86 = superpériphérique
contourne tout Paris). Avec une gare de proximité d’un aéroport, Rungis se trouve sur une
plateforme multimodale, qui permet d’être une interface entre les vendeurs et les
acheteurs.
b) Le « Marché d’Intérêt National de Rungis » (MIN)
Le commerce de gros de produits alimentaires frais. Ouvert en mars 1969, et en 1973
transfert des produits carnés de La Villette.
Situé à 7 kms de Paris.
La concentration des flux : Rungis est réputé pour la richesse de son offre de produits
alimentaires frais.
13
14. Quelle origine ?
L’arrivage des produits importés : tous les produits de l’agriculture, de l’élevage, de la
pêche et des fleurs du monde entier arrivent à Rungis pendant la nuit.
- 5.000 tonnes sont déchargées en moyenne chaque jour, la moitié est constituée de
fruits et légumes exotiques et de produits de « contre-saison ».
- C’est un véritable hub, concentrant les flux du monde entier. Le marché
s’internationalise : montée en puissance de zones de production extra-européennes comme
l’Amérique du Sud, l’Asie du Sud-Est.
- Les produits nationaux : situés en Ile-de-France et dans les autres régions françaises.
Proposent un vaste choix de produits aux grossistes de Rungis (commerçants qui achètent
les marchandises en grande quantité, pour les revendre ensuite à des professionnels).
Il est au centre d’un réseau de voies de communication exceptionnel.
Quels moyens d’accès permettent d’acheminer les produits à Rungis ?
- Les autoroutes : A.86, A.11, A.6
o Desserte des poids lourds.
- La voie ferrée qui permet d’accéder au terminal ferroviaire du marché. Chaque jour, il
reçoit environ 200.000 tonnes de légumes et de fruits = 25% des arrivages.
o Le nouveau terminal (2009) doit permettre, à moyen terme de doubler cette
capacité.
▪ Très performant : le temps de transbordement est ramené à 30 minutes
contre 24 heures antérieurement ➪ permet la mise en vente rapide.
o La seule ligne en France de fret ferroviaire sous température dirigée.
- L’avion : adapté pour les produits fragiles, tropicaux (ananas, mangues). Proximité des
aéroports d’Orly et de Roissy.
- La voie d’eau grâce au port de Bonneuil-sur-Marne (Val-de-Marne). C’est une plate-forme
stratégique de l’Est parisien, à 8 kms de la capitale et à 10 minutes d’Orly.
o C’est une plateforme multimodale : elle est connectée au réseau autoroutier,
ferroviaire et fluvial jusqu’au Havre.
o Des facilités de logistiques : les infrastructures sont modernisées en permanence
pour permettre le développement de la compétitivité de leurs opérateurs.
14
15. Les grands groupes choisissent de s’y implanter :
- Le marché est un lieu de prédilection pour les PME, mais des leaders s’y installent pour
bénéficier de l’image de Rungis et se trouver au cœur d’un hub majeur dans les flux
européens de produits alimentaires frais.
- Exemples :
o PRO NATURA : le grand spécialiste de fruits et légumes biologiques (site à
Cavaillon)
o UNIVEG : le groupe belge, leader européen du légume ! entrepôts, mûrisseries,
ateliers de conditionnement.
➪ Objectif : partir à la conquête du marché français.
CONCLUSION : L’ouverture à l’international s’accentue avec la multiplication des missions
d’exportation récentes : délégations de grossistes à Dubaï, en Lettonie, Pologne et au Royaume-
Uni .
Le MIN est situé au cœur d’un pôle économique de premier ordre : le pôle Orly-Rungis.
- Le vaste espace sud francilien (Essone, Val de Marne)
- Ce qui lui permet d’être en relation avec les acteurs :
o des différentes filières agroalimentaires : quelles soient locales, nationales ou
internationales.
o et la plate-forme logistique SOGARIS : elle offre aux professionnels du transport,
de la logistique (gestion des flux), aux industriels, aux exportateurs/importateurs
des installations modernes conçues pour les échanges nationaux et internationaux.
15