Computer Parts in French - Les parties de l'ordinateur.pptx
Tp20 Structures nerveuses impliquées dans le réflexe myotatique.
1. Structures cellulaires impliquées dans le réflexe achiléen.
Divers organes interviennent dans la réalisation du réflexe achilléen : muscle, nerfs,
moelle épinière.
On cherche à préciser quels types de cellules interviennent lors du réflexe myotatique
et comment ces cellules sont organisées entre elles.
Productions attendues :
- compte rendu synthétique des activités réalisées ou présentées et de leurs conclusions
éventuelles
- documents ANNEXES à compléter et schéma fonctionnel de synthèse présentant le
circuit neuronique impliqué dans le réflexe achilléen.
1 - Structures observables au niveau d'un muscle
A partir des documents présentés :
- déterminez le rôle respectif des deux structures étudiées : fuseau neuromusculaire et
plaque motrice.
- indiquez le type de message nerveux circulant dans les fibres associées à ces
structures et son sens de propagation.
Émettre des hypothèses sur la signification à l’échelle cellulaire de ces fibres
nerveuses, sur leur origine ou sur leur destination.
Une exploration microscopique du muscle d’un membre permet d’observer des structures
cellulaires particulières :
- des fuseaux neuromusculaires au niveau desquels on observe une relation entre des
fibres nerveuses et des fibres musculaires modifiées. Un étirement des fibres
musculaires modifiées provoquant une variation de l’activité électrique enregistrable à la
surface des fibres nerveuses.
2. - des plaques motrices au niveau desquelles on observe une relation entre des fibres
nerveuses et des fibres musculaires normales, une stimulation électrique des fibres
nerveuses provoquant la contraction des fibres musculaires.
2 - Structures observables au niveau d’un nerf
Observer à divers grossissements un nerf dilacéré et un nerf en coupe transversale ;
identifier les structures et les cellules observées puis compléter le document ANNEXE 1
3. 3 - Structures observables au niveau de la moelle épinière
a. Explorer la préparation microscopique mise à disposition pour rechercher et
identifier les cellules nerveuses ; légender l’ANNEXE 2
b. Réaliser un dessin d’observation de la zone A.
4. c. Le ganglion rachidien renferme des corps cellulaires de neurones de forme
particulière (neurone hanté, euh… neurone en T !) ; deux fibres nerveuses sont en
relation avec ce corps cellulaire : l’une est constitutive du nerf rachidien, l’autre est en
relation avec la moelle épinière. A partir de ces éléments, légender le schéma ci-
dessous.
d. Le circuit nerveux au niveau de la moelle épinière.
François Magendie (1784-1855), l'un des pionniers de la physiologie expérimentale en
France, fut le premier à mettre en évidence le rôle des racines rachidiennes. Un extrait
de son journal, publié en 1822, relate ses premières expérimentations chez le Chien.
« Depuis longtemps, je désirais faire une expérience dans laquelle je couperais sur un
animal les racines postérieures des nerfs qui naissent de la moelle épinière (...) J'eus
alors sous les yeux les racines postérieures des paires lombaires et sacrées et, en les
soulevant successivement avec les lames de petits ciseaux, je pus les couper d'un côté,
la moelle restant intacte. J'ignorais quel serait le résultat de cette tentative (...) et
j'observais l'animal ; je crus d'abord le membre correspondant aux nerfs coupés
entièrement paralysé ; il était insensible aux piqûres et aux pressions les plus fortes ; il
me paraissait immobile, mais bientôt, à ma grande surprise, je le vis se mouvoir d'une
manière très apparente, bien que la sensibilité y fut toujours tout à fait éteinte. Une
seconde, une troisième expérience me donnèrent exactement le même résultat (...) Il se
présentait naturellement à l'esprit de couper les racines antérieures en laissant
intactes les postérieures (...) Comme dans les expériences précédentes, je ne fis la
section que d'un seul côté, afin d'avoir un terme de comparaison. On conçoit avec quelle
surprise je suivis les effets de cette section. Ils ne furent point douteux : le membre
était complètement immobile et flasque tandis qu'il conservait une sensibilité sans
équivoque. Enfin, pour ne rien négliger, j'ai coupé à la fois les racines antérieures et
postérieures : il y eut perte absolue de sentiment* et de mouvement. »
* = sensibilité
5. Aide à l’exploitation des expériences de Magendie.
Compléments sur les expériences de section.
Lorsqu’une section coupe une cellule nerveuse, la partie
de la cellule contenant le noyau (corps cellulaire appelé
aussi soma) cicatrise et reste vivante, alors que les
parties de cette cellule séparées du corps cellulaire par
la section dégénèrent.
6. Déduire de l’exploitation des documents le nombre minimum de cellules nerveuses
impliquées dans la réalisation du réflexe myotatique et leur localisation au niveau de la
moelle épinière.
4 - Synthèse
A partir des informations recueillies, tracer le circuit neuronique impliqué dans le
réflexe myotatique, légender et titrer.