MAGCOM, c'est le e-magazine du master AGCOM à destination d'étudiants et de professionnels qui te dit tout sur le secteur de la communication ! Après quelques mois d'absence, le magazine est de retour et se penche ce mois-ci sur le digital dans tous ses états. #MAGCOM
MAGCOM n°1 - Le magazine de la communication vue par les étudiants !
MAGCOM n°4
1. Magcom #4
Pour tout savoir sur les nouvelles tendances de la communication
Ô TOULOUSE
Bon plan
Agenda
DOSSIER
Le digital dans tous ses
états ZOOM SUR
La start-up
Via Fabula
BAD BUZZ / GOOD VIBES
LacampagnecontreleVIH
2. _ La Rédaction
Après quelques mois d’ab-
sence, le e-magazine du master
AGCOM est de retour pour
bien démarrer 2017 !
Avec cette nouvelle année qui
commence pour les étudiants
AGCOM, c’est une nouvelle ré-
daction qui prend place à la tête
de MAGCOM. Comme disait
Bouddha, : « rien n’est perma-
nent sauf le changement », alors
nous vous avons préparé un
numéro qui contient son lot de
surprises et de nouveautés.
Cette nouvelle version s’attache
à vous offrir un magazine hu-
manisé, à la rencontre de pro-
fessionnels, d’étudiants, d’entre-
prises et de métiers du secteur
de la communication.
Ce mois-ci, MAGCOM analyse
« le digital dans tous ses états ».
A l’heure de la transformation
numérique, il est impossible
de nier l’impact du digital dans
tous les secteurs de notre socié-
té. Ce dossier abordera tant le
rôle des influenceurs sur You-
Tube que l’enjeu de la e-réputa-
tion des entreprises, ou encore
la naissance de nouveaux mé-
tiers et pratiques impulsés par
le digital. Pour en discuter,
nous sommes allés à la ren-
contre de Sylvain Vidal, respon-
sable marketing et communica-
tion de l’entreprise Chêne Vert.
De nouvelles rubriques font
également leur entrée dans le
magazine. Chaque mois, nous
partirons à la recherche du
coup de cœur ou du bad buzz
médiatique en décryptant les
campagnes publicitaires. Quant
à «En bref », c’est la rubrique qui
vous informe en un clin d’œil :
événements, chiffres, agenda,
et plus encore. Et parce que
Toulouse est la seconde ville la
plus porteuse de start-ups après
Paris, chaque numéro vous pré-
sentera un zoom sur une start-
up toulousaine.
Dans le portrait de ce numéro,
il nous tient également à coeur
de vous présenter le portrait de
Julia Bernet, ancienne étudiante
AGCOM qui nous en dit plus
long sur son parcours profes-
sionnel depuis sa sortie à l’ob-
tention du master. Enfin, en fin
du magazine, « Ô Toulouse »
associe bons plans toulousains
et résumés photographiques
illustrés des projets et activités
des étudiants du master
AGCOM.
En résumé, MAGCOM est un
magazine fait par des apprentis
communicants, à destination
aussi bien d’autres apprentis que
de professionnels de la commu-
nication. Alors, vous êtes prêts ?
Bonne année et
bonne lecture à
tous !
MAGCOMisback!
3. Le digital dans tous ses états
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8
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Le drame du Big Data :
seulement 5% des données sont analysées
Transformation digitale:
quels sont les emplois de demain ?
Les Youtubeurs : des outils humains
au service des marques
L’expérience du phygital
L’e-réputation
La confiance des Français
dans le numérique
L’interview à ne pas
manquer
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Bad Buzz or good vibes ?
Focus start-up
En bref
Ô Toulouse
Com & cie.
Rencontre avec une
ancienne
AGCOM
5. Le drame du Big Data : seulement
5% des données sont analysées
En permettant de rassembler les données accumulées par
l’Homme et jusque-là dispersées, l’imprimerie a donné nais-
sanceàlasciencemoderne.S’ensuitlarévolutionindustrielle
qui nous a offert de nouveaux moyens de communication,
notamment le télégraphe, puis le téléphone. Aujourd’hui,
nous parlons de révolution numérique et il semblerait que
le Big Data soit au cœur de celle-ci. Serait-il seulement un
sujet à la mode ? Ou alors représenterait-il le commence-
ment d’une nouvelle ère, celle du « Tous connectés au Tout
connecté » ?
Un marché en pleine ébullition
La notion de « Big Data » est un concept qui traduit l’idée
que les entreprises sont confrontées à des volumes de don-
nées à traiter de plus en plus considérables. Il est courant de
résumer la problématique du Big Data aux « 3 V » : volume
car les masses de données à traiter sont sans cesse croissantes
; vitesse car l’analyse et l’exploitation des données doivent de
plus en plus souvent se faire en temps réel ; variété car les
données sont de formes très variées et pas toujours struc-
turées. La richesse des données réside dans le fait qu’elles
ne se détériorent pas et qu’elles peuvent être utilisées dans
différents contextes : on opère une distinction entre les don-
nées primaires (celles collectées directement par les sociétés
auprès de leurs clients) et les données de tiers (celles que les
entreprises achètent à des data brokers). Son potentiel est
donc sans limite.
Phénomène qui touche tous les secteurs économiques, le dé-
veloppement exponentiel du Big Data a entrainé un boule-
versement de nos mentalités. La donnée est devenue l’or noir
du XXIe siècle avec un marché mondial évalué à 54,3 mil-
liards de dollars d’ici 2017 ( Guide du Big Data 2015-2016 ).
Toutes les données contiennent des informations, mais tout
l’enjeu est de réussir à aller les « chercher ». Seulement 5 %
des données sont exploités alors que 22 % pourraient l’être au
minimum (source : IDC) ! L’essor de l’Internet of Things a ef-
fectivement changé la donne car il permet la collecte de don-
nées déjà structurées : nombre de pas, qualité du sommeil,
etc. Par IoT, on entend les objets connectés et le Machine to
Machine (la 4G et le WiFi en sont des exemples). 600 mil-
lions de personnes ont un portable, imaginez le nombre de
données que celui-ci peut récolter! D’ici 2020, l’univers digi-
tal aura grandi de 300 fois par rapport à 2005 (source : Glo-
bal Investor) .
Mais pour que le traitement des données soit optimal, il ne
faut pas seulement bénéficier d’un espace de stockage suffi-
sant, il faut également disposer des outils adaptés et des com-
pétences nécessaires : un logiciel performant et un spécialiste
capable de parler technique tout en comprenant les enjeux
liés à la mise en œuvre d’une stratégie Big Data. Hélas, peu de
structures arrivent à réunir toutes ces conditions.
Des facteurs qui ralentissent la maturation
du marché
Le Big Data peut parfois faire peur. Alors que 17 % des en-
treprises françaises ont entamé une démarche d’exploitation
Big Data, seules 18 % d’entre elles pensent avoir les compé-
tences nécessaires pour en tirer un profit satisfaisant. Les
universités et les écoles ont en effet intégré dans leurs cursus
des formations de Big Data très tardivement, d’où la pénu-
rie actuelle de data scientists. Le secteur public est encore
en retard dans la collecte des données tandis que celui de la
santé peine à comprendre les enjeux qui y sont liés. Seules les
entreprises ont compris tout l’intérêt de la collecte et de l’ex-
ploitation des données : amélioration de l’expérience client,
en anticipant notamment ses besoins. Prendre en compte la
data dans leurs stratégies marketing leur permet de proposer
un service ultra personnalisé pour chaque client. Ainsi, elles
peuvent voir leur retour sur investissement (ROI) augmen-
ter, de l’ordre de 5 à 8 fois.
Mais voilà, 40 % des entreprises estiment que le coût de la
mise en œuvre d’une stratégie Big Data est trop onéreux.
Pourtant, force est de constater qu’on assiste à une baisse des
coûts : le cloud est devenu davantage accessible tandis que la
performance des logiciels ne cesse d’augmenter. Le Big Data
gagne du terrain progressivement, mais pas encore assez
pour être accepté aux yeux de tous.
Nul n’est censé ignorer que nous vivons dans un monde de
plus en plus ubiquitaire dans lequel la valorisation intelli-
gente des données permet d’améliorer et d’optimiser la ges-
tion globale de la connaissance au sein de l’entreprise, mais
aussi dans la recherche (notamment dans la lutte du cancer
grâce à la startup Sophia Genetics).
2
6. Transformation digitale: quels sont les
emplois de demain ?
Ces dernières années, le cœur des organisations bat au rythme de la transformation digitale. Et qui dit transformation digi-
tale dit évolution des métiers qui l’accompagnent. La nouveauté, c’est la volonté des entreprises d’utiliser le digital dans une
démarche cohérente avec leur identité, leurs objectifs et leurs cibles. Les métiers prometteurs des années à venir sont ceux qui
remplacent la production massive et l’omniprésence sur tous les réseaux par du sens, des contenus adaptés qui privilégient la
qualité, et la compréhension des attentes des consommateurs. Le récent rapport de l’IAB sur les Métiers et Compétences du
Marketing et de la Communication dans un contexte de Transition Digitale insiste sur le changement de nature des métiers
en 2016 qui passe d’hyperspécialisée à polyvalente. Le digital n’est pas une branche isolée de l’entreprise mais communique
avec tous les pôles de celle-ci – marketing, commercial, ressources humaines, relations publiques - dans un souci d’harmoni-
sation numérique et de production de contenus cohérents. Compétences techniques et réflexions stratégiques sont plus que
jamais corrélées. Zoom sur quatre métiers d’aujourd’hui et de demain.
CHEF DE PROJET
WEB/MOBILE
Ses compétences
Techniques (KPI reports,
A/B testing, UX Design,
Web Analytics), community
management, CRM, événe-
mentiel, programmation,
webmarketing.
Sa mission
Réalisation d’un site web ou
d’une application
mobile dans sa totalité en
répondant aux objectifs
marketing de l’entreprise.
Donner une visibilité maxi-
male aux réseaux digitaux
de l’entreprise pour créer du
trafic et optimiser la stratégie
digitale.
Son origine
Le développeur logiciel et le
chargé de marketing opéra-
tionnel.
Son plus
Dans le top 10 des métiers
amenés à durer selon l’étude
de l’IAB.
CHIEF DIGITAL
OFFICER (CDO)
Ses compétences
Marketing, e-commerce,
stratégie digitale, CRM, en-
treprenariat, management,
polyvalence, leadership.
Sa mission
Gérer et accompagner la
transformation numérique
de l’entreprise. Responsable
de la stratégie digitale et de
l’intégration de nouveaux
outils. Lien avec tous les do-
maines de l’entreprise :
directeur général, marke-
ting/commercial, technolo-
gie.
Son origine
IT manager et fondateur de
startup.
Son plus
90 % des entreprises du
CAC40 ont intégré un CDO
selon le Cabinet Haussman
Executive Research.
DATA SCIENTIST
Ses compétences
Traitement des données
(Data Mining, analyse statis-
tique, modélisation), CRM,
intelligence artificielle et
stratégique, analyse de mar-
ché, marketing.
Sa mission
Gèrer et valoriser les Big
Data pour leur donner une
cohérence au service des
objectifs de l’entreprise.
Son origine
L’ingénieur logiciel et
l’analyste d’affaires.
Son plus
Rare et recherché par les
startup. Dans le top 10 des
métiers qui vont durer selon
une étude de l’IAB.
BRAND CONTENT
MANAGER
Ses compétences
Réseaux sociaux, Content
Marketing, stratégie de com-
munication, planning stra-
tégique, CRM, relations ru-
bliques, e-commerce,
analyse du trafic web, exper-
tise publicitaire.
Sa mission
Responsable de la stratégie
éditoriale de l’entreprise et
de son image de marque sur
la toile. Il sait gérer les mé-
dias sociaux et proposer à
l’entreprise des contenus di-
gitaux adaptés à ses besoins
communicationnels et à sa
cible.
Son origine
Le chef de projet web et le
responsable clientèle.
Son plus
Profil recherché par les
agences de communication.
3
7. Les Youtubeurs : des outils humains
au service des marques
4
Leaders de la génération Z, communautés de millions de
fans et d’une notoriété grandissante de jour en jour, les You-
tubeurs sont aujourd’hui des emblèmes du web 2.0. Produc-
teurs de contenus divers, le star-system créé autour d’eux
depuis quelques années engrange un business extrêmement
lucratif. Mais quels gains retirent-ils de leurs vidéos ?
Décryptage rapide.
La monétisation comme clé financière
L’ampleur de la plateforme YouTube est indéniable, et les en-
treprises l’ont bien compris. La première source de rémunéra-
tion de ces individus repose dans le concept de monétisation.
Ce système mis en place par Google consiste à rémunérer le
vidéaste en fonction du nombre de vues sous chacune de ses
vidéos, à travers une régie publicitaire. Lorsque les Youtu-
beurs postent du contenu, ils peuvent cocher une fonction
qui introduira une publicité en début de vidéo. YouTube
peut alors monnayer aux annonceurs des espaces publi-
citaires afin d’y placer leurs spots. Ces vidéos génèrent des
vues, et ces vues génèrent des revenus. Les sources de ce sys-
tème complexe sont floues, mais on estime que 1000 vues
correspond en moyenne à 1 $. De ce fait, 1 000 000 de vues
génèrera 1000 $. Cet argent sera ensuite redistribué entre
Youtube, les annonceurs et le créateur de contenus, qui en
a la propriété intellectuelle. Produire des vidéos peut donc
constituer une source de revenus extrêmement fructueuse,
car plus le vidéaste fait de vues, plus il y aura de publicités
visualisées, et à fortiori mieux il sera payé. Une faible portion
arrive aujourd’hui à vivre de la monétisation, et la renommée
de ces derniers est une variable significative. Plus le succès
du Youtubeur sera grand, plus les publicistes en tireront pro-
fit pour y placer leurs spots publicitaires, et s’assurer une vi-
sibilité non négligeable.
Partenariats & sponsors : un duo gagnant
pour les marques
La deuxième source financière de ces producteurs tient dans
la relation qu’ils entretiennent avec les marques. De par leur
très forte audience, ce sont de véritables influenceurs que les
marques utilisent à des fins commerciales. Ainsi, nombre
d’entre elles établissent des partenariats avec les Youtubeurs,
pour promouvoir un produit contre rétribution. On parle
alors de « vidéos sponsorisées », dans lesquelles les vidéastes
citent un article envoyé gratuitement par une marque, et in-
citent leurs abonnés à l’achat, de façon parfois implicite. Ces
derniers sont donc approchés en tant que prescripteurs dans
leur domaine de prédilection. Tandis que les Youtubeuses
beauté reçoivent des cosmétiques ou des vêtements, les « ga-
mers » se voient offrir de l’argent en échange d’un test de jeu
vidéo. Ils peuvent également être invités à des évènements
organisés pour présenter un produit, afin de retranscrire la
manifestation sur les réseaux sociaux. Le star-system créé au-
Quelques chiffres
Squeezie : le gamer aux 7 millions d’abonnés toucherait
environ 48 000€ net/mois.
Cyprien : le célèbre youtubeur humoriste atteindrait lui
environ 15000€/mois.
La question de l’argent et des partenariats est néanmoins plus
que taboue dans ce monde de créateurs, et très peu d’entre
eux révèlent volontairement leurs revenus. Clauses de confi-
dentialité avec YouTube, peur de perdre une partie de leur
audience par manque d’éthique, ou volonté d’entretenir le
mystère: toujours est-il que ce business, aussi fructueux que
trouble, demeure secret pour le reste du monde.
tour de ces personnalités a ainsi pour but d’exercer une pres-
sion commerciale sur le public, en profitant du succès des vi-
déastes pour asseoir les objectifs des enseignes. A l’heure où
la publicité classique devient de plus en plus inefficace pour
toucher certaines cibles, l’appel aux influenceurs est une al-
ternative primordiale pour les marques. Nombre d’entre elles
construisent ou consolident leur notoriété et leur image via
ces personnes.
8. L’experience du phygital !
Depuis 2013 un nouveau mot totem est venu s’ajouter au vo-
cabulaire propre au marketing : le phygital. Cette contraction
entre les mots « physique » et « digital » témoigne d’une
nouvelle tendance dans la relation entre les marques et leurs
clients. Le phygital, pour rester simple, se définit comme
la digitalisation des points de vente via la construction de
ponts entre les magasins physiques et leur écosystème web.
Ces nouveaux points de vente connectés mettent à disposi-
tion tablettes, application, etc., pour faciliter l’acte d’achat en
construisant une expérience globale afin d’optimiser les per-
formances commerciales.
C’est l’avènement du e-commerce qui a changé la donne, il
est désormais possible de tracer le client et de comprendre
ses envies. Le comportement du consommateur a été modi-
fié par les multiples outils de consommation et de commu-
nication désormais à sa disposition, il est devenu connecté,
mobile et aguerri. Les magasins en pâtissent directement et
se trouvent contraints d’évoluer pour offrir à leurs clients une
expérience à la hauteur de celle proposée en ligne.
La digitalisation des points de vente peut par exemple se tra-
duire par l’utilisation de techniques et outils comme le click
and collect, le paiement mobile ou encore les objets connec-
tés. Cette valeur ajoutée du digital au sein du lieu de vente
physique propose au consommateur un parcours fluide, si
bien qu’il n’est pas forcément conscient de ce passage du di-
gital à la réalité. On parle d’omni canal : cette stratégie mar-
keting, héritée du cross canal, vise à optimiser l’utilisation
simultanée des différents canaux d’une entreprise. Les maga-
sins physiques profitent désormais des outils digitaux pour
optimiser le parcours du client en point de vente. Les tech-
niques et outils du web 2.0 permettent au client de profiter
d’une expérience globale, alliant à la fois les points positifs et
négatifs du retail et du e-commerce.
Malgré de nombreux articles sur ce sujet, on ne trouve pas de
recette miracle applicable par tous, cette mutation des maga-
sins étant propre à la marque et à sa clientèle. L’entreprise doit
mettre en œuvre une relation quasi personnelle, équivalente
à celle du commerce en ligne, et ceci passe par le vendeur.
Ce métier doit, pour cela, évoluer et combler les attentes de
clients informés, qui se déplacent en magasin en partie pour
la valeur ajoutée que cette personne représente. Ils sont soit
voués à devenir des conseillers experts, porte parole de la
marque et de ses valeurs, pour satisfaire les besoins du client,
soit à disparaitre, remplacés par les machines. Par exemple,
le premier Magasin Undiz Machine, totalement digitalisé a
été testé à Toulouse en janvier 2015 et a eu de si bons résul-
tats, qu’une nouvelle boutique a été ouverte à Paris.
L’élargissement du champ d’action des outils digitaux donne
une nouvelle vie aux magasins mais autonomise le consom-
mateur et rend le métier de vendeur désuet ou appelé à une
considérable évolution. L’essor de ce phénomène, qui n'en est
qu'à ses prémices nous amène à nous interroger sur les chan-
gements qui vont s'opérer et sur l'évolution du phénomène
de colonisation du digital.
5
9. L’e-reputation
Par cette citation, Henry Ford souligne l’importance que re-
vêt la réputation de l’entreprise comme élément stratégique
de sa réussite. Bien souvent, en plus du produit ou du service,
les hommes façonnent aussi la réputation d’une structure et
par extension numérique, son e-réputation.
Ce terme est apparu en 2000 grâce à l’apprentissage de la
nouvelle technologie à savoir l’accès au web. Son enjeu est
tel que l’e-ruputation devient l’un des piliers de la valeur de
l’entreprise. Elle se forge selon plusieurs sources d’infor-
mation distinctes et supports de propagation de l’informa-
tion : consommateurs, réseaux sociaux numériques, sites
de grands médias, forums, blogs, plateformes communau-
taires…. Ces derniers se sont transformés en de puissants
outils d’influence, de mobilisation et de pression.
Le web 2.0 a révolutionné les usages de l’Internet en libérant
chez les internautes une soif de participation qui se mani-
feste par des commandes aisément accessibles aux usagers
comme le bouton « J’aime » de Facebook. Ils recherchent
de plus en plus l’information avant de s’investir et n’hésitent
plus à écrire sur les réseaux sociaux leur avis sur la Toile. Si
Facebook est un acteur majeur de l’e-réputation, il y en a un
qui est plus redouté encore dans le domaine du tourisme à
savoir Tripadvisor. Ce dernier est un site d’avis de consom-
mateur et un comparateur de prix. Il propose aussi un ser-
vice de location intégré et un forum très complet.
En conséquence les entreprises craignent de ne plus contrô-
ler leur image. En effet, tout propos ou encore tout com-
portement peut se retrouver un jour ou l’autre sur la Toile
qui est aujourd’hui une véritable caisse de résonance de la
médisance. L’internaute quel qu’il soit (salarié, syndica-
liste, consommateur, fournisseur, actionnaire, journaliste,
concurrent, ONG…) est aujourd’hui actif sur le web. Il pu-
blie des commentaires, donne ses impressions sur un diri-
geant, une entreprise, une marque pouvant les mettre en pé-
ril et entacher leur réputation.
Aujourd’hui, les entreprises sont de plus en plus conscientes
de l’importante d’auditer et de façonner leur e-réputation
professionnelle. Pour ce faire, une stratégie indispensable est
la mise en place d’une veille d’opinion en identifiant tous
les canaux en ligne où il y a des conversations sur la marque
et en mettant en place des outils de veille tels que Google
Alert, Alerti, Mention, Hyperalert, Icerocket, Boardreader
… ce qui leur permet aux entreprises de surveiller les infor-
mations concernant leurs produits, leurs dirigeants, les mes-
sages diffamatoires, les rumeurs, le buzz, les attaques… pou-
vant causer des préjudices sérieux. Cette stratégie de veille
permettra ainsi d’intervenir sur les médias digitaux (Sites
web, Linkedin, Viadéo, Twitter, Facebook, blog…) de façon
réactive et adaptée et ainsi de prévenir les risques et donc de
limiter les impacts sur l’image professionnelle et la notoriété
de l’entreprise.
Plusieurs entreprises dont NESTLE ont souffert d’une mau-
vaise e-réputation. En effet, en 2010 , le géant suisse a été
attaqué par GreenPeace, association internationale de pro-
tection de l’environnement, pour sa politique non durable
d’utilisation d’huile de palme issue de la destruction des fo-
rêts tropicales, lors de la fabrication des célèbres barres cho-
colatées Kit Kat notamment. Greenpeace a publié une vidéo
sur youtube parodiant leur campagne publicité TV « Have a
break, have a Kit Kat ». Un site a même été créé pour l’occa-
sion et où étaient publiés les derniers tweets engagés. Le site
arborait Kit Kat en version détournée.
La manière dont Nestlé a pris en main les choses est remise
en cause: suppression de la vidéo la dénonçant, brutalité ver-
bale face aux commentaires rageurs sur sa fanpage. Cette
dernière a été momentanément fermée puis réouverte. Puis,
la marque se taira pendant plusieurs jours sur sa propre page
Facebook, pour ensuite présenter ses excuses sur Facebook
et Twitter aux internautes. L’épisode Greenpeace fut un dou-
loureux apprentissage pour le géant suisse.
« Les deux choses les plus importantes n’apparaissent pas au bilan de l’entreprise : sa réputation et ses
hommes », Henry Ford.
6
- Sur Internet, 85 % des consommateurs réalisent
des achats et 80 % se renseignent avant d’acheter
– Pas moins de 96 % des internautes sont influen-
cés par l’e-réputation de la marque lors d’un achat
– 88 % des individus consultent des avis de
consommateurs, des forums ou des blogs avant de
réaliser un achat en ligne, 73 % avant un achat en
boutique
–Les avis négatifs sont de nature à dissuader 85 %
des consommateurs
– L’e-réputation a une influence multicanal : près
de 90 % des répondants se renseignent sur Inter-
net lorsqu’ils sont intéressés par une publicité à la
télévision ou un prospectus
Quelques données :
Les sondages de l’agence E-REPUTATION VIP et IFOP (Institut Français d’Opinion Publique)
réalisés auprès d’un échantillon de 1003 personnes, représentatif de la population française
ont montré que :
10. @
Ont confiance
dans le numérique
des Français
utilisent internet37%
83%
Laconfiance des Français dans le numérique(2016)
Alors que
Confiance selon
les usages
75%
58%
28%
8pts*
14pts*
11pts*
e-administration
e-commerce
réseaux sociaux
Utilisation des données
84% 68%
Pensent que leurs données
personnelles sont utilisées
par les moteurs
2de recherches
par les
réseaux sociaux
Sécurité
Victime de fraude bancaire
Victime d’usurpation d’identité
19%
11%
Leviers à la confiance
Le fait que le site soit connu
Les labels de confiance
(ex: Google, trusty shop...)
Les avis des internautes
29%
24%
17%
Etude réalisée par Harris Interactive
*Par rapport à 2015
7
11. 8
L’interview à ne pas manquer
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je suis Sylvain Vidal, Chargé de Marketing et de Commu-
nication chez Chêne Vert. Notre domaine d’activité, c’est la
fabrication et distribution de meubles de salle de bain pour
la promotion immobilière. Concrètement, cela veut dire que
nous nous adressons uniquement à des professionnels. Le
particulier, on l’atteint sous le schéma B2C. On essaye d’at-
teindre le client de notre client via le QR code. On colle une
étiquette sur les meubles et lorsque le client reçoit sa salle de
bain et qu’il souhaite faire évoluer son mobilier, il a juste à
flasher le code pour se retrouver sur son espace personnel
avec le mode d’emploi, des informations complémentaires ou
des propositions de meubles pour parfaire les rangements de
sa salle de bain. Il aura donc une salle de bain sur mesure.
Quelle part joue le digital dans votre quotidien ?
Une part de plus en plus importante même si cela reste ré-
cent. Jusqu’à l’année dernière, on avait nos documentations
sous une version print alors qu’on fonctionne aujourd’hui da-
vantage avec des versions numériques. Le site internet prend
une place plus importante dans le sens où on commence à
se poser des questions sur sa fréquentation et ce qu’il peut
amener en terme de visibilité. Il y a aussi le QR code dont
j’ai déjà évoqué le principe. Lancé très récemment, il fonc-
tionne très bien avec les professionnels. Cette année, on va
lancer une stratégie de communication digitale pour faire de
la prescription active sur internet. On va donc lancer tout
un écosystème autour du site internet. Le principe : avoir le
site internet qu’on va faire vivre sur certaines thématiques
et après relayer l’information. Que ce soit avec les classiques
vecteurs d’informations comme les campagnes e-mailing,
signatures de mail… Mais aussi par Pinterest, Instagram
même si ce sont des réseaux sociaux accès vers le grand pu-
blic, on les utilise également pour toucher les professionnels.
On complète tout ça avec des inscriptions dans les annuaires
professionnels, etc.
Est-ce que le numérique a changé votre quotidien ?
On a une façon de faire différente, pas forcément plus de
travail mais des méthodes de travail différentes. Des points
deviennent difficiles à mesurer commer la charge de travail
effectué et l’impact que cela peut avoir sur les clients. Il faut
tout le temps être attentif aux nouvelles façons de communi-
quer. C’est à peu près tout ce que je vois.
Quels sont les atouts majeurs / la plus grande limite
du digital ?
La réactivité du numérique. Par exemple, avant, si on vou-
lait faire des modifications, on savait qu’on avait une inertie
minimum d’un an le temps d’écouler les documentations.
Avec le digital, on peut actualiser les contenus, modifier des
éléments très rapidement. On gagne vraiment en réactivité
et on peut aussi communiquer en temps réel ce qui est un
avantage. Au niveau des impressions, il y a aussi du gain de
temps vu que tout passe par le web. La limite, c’est peut-être
la rapidité de diffusion des infos, il faut être très réactif. Par
exemple, avant on mettait deux mois à créer une documen-
tation mais on l’utilisait pendant un an. Maintenant ce n’ est
plus le cas, on met autant de temps à créer les informations
qu’à les utiliser d’où leur volatilité.
,Quelle est la stratégie digitale que vous utilisez
dans votre entreprise ?
Il n’y en avait pas jusqu’à présent, on vient d’en lancer une
cette année. Elle est axée sur une communication à thème
différent par mois. On relie celui-ci sur le site internet puis
une fois la thématique bien mise en place, nous avons l’in-
tention de relier cette information par différents vecteurs
comme l’e-mailing ou les réseaux sociaux pour essayer d’ob-
tenir quelque chose de cohérent ainsi qu’une synergie com-
mune.
Quelles évolutions imaginez-vous pour le futur ?
Actuellement, on est entre deux eaux, le digital va vraiment se
développer. Tous nos outils seront en numérique. Et je pense
aussi à une uniformisation des documents pour éviter d’uti-
liser différents supports, surtout dans le domaine marketing
et les données techniques. À ce propos, dans notre secteur,
le BIM c’est la révolution numérique dans la gestion de pro-
jet dans le bâtiment. C’est une sorte de bibliothèque 3D qui
référence les produits sur la construction de bâtiment. C’est
un peu la grande évolution du secteur, sans oublier le déve-
loppement des réseaux sociaux.
La digitalisation est au cœur des stratégies de communication. C’est une question de survie pour les
entreprises, même pour les plus traditionnelles d’entre elles. Sylvain Vidal, Chargé de Marketing et de
Communication chez Chêne Vert, a joué le jeu des questions/réponses et nous en dit plus sur la
stratégie digitale qu’il a mise en place.
12. Qui es-tu Julia ?
Je dirais que je suis quelqu’un d’altruiste, portée vers les
autres, c’est ce qui je pense m’a poussée à travailler dans le
secteur public. J’ai des passions liées à la musique, j’adore al-
ler à des concerts et j’aime beaucoup Toulouse. Je ne suis pas
du Sud-ouest mais j’ai développé une petite passion pour la
région depuis que je suis ici. Je suis aussi évidemment pas-
sionnée de communication, plutôt communication politique
et publique.
Concernant mes formations, j’ai fait une licence d’Histoire,
puis un master 1 de Science Politique à l’UT1 et enfin le mas-
ter 2 Agcom. Le M2 c’était une chouette expérience, l’effectif
se rapproche davantage de celui d’une classe de lycée. On y
rencontre des personnes enrichissantes et on apprend plein
de choses différentes, ce qui permet de déterminer celles qui
nous intéressent le plus.
Peux-tu nous parler de ton parcours depuis le
master ?
Après un stage de fin d’études au service communication de
la mairie de Toulouse, j’ai passé des concours pour intégrer la
fonction publique territoriale, en commençant par celui d’at-
taché territorial que j’ai raté. J’ai ensuite tenté celui de rédac-
teur qui est d’une catégorie inférieure. En février dernier, j’ai
trouvé un emploi à la mairie de Cugnaux en tant que chargée
de com’. J’ai remplacé pendant 10 mois la responsable du ser-
vice communication. Cette première expérience m’a permis
d’apprendre sur plusieurs plans. Pour valider le concours de
rédacteur territorial, il me faudra trouver dans les trois ans
à venir une collectivité pour être stagiairisée puis titularisée.
Quant à ton job à la mairie de Cugnaux, peux-tu
nous en dire plus sur tes missions ?
Quand je remplaçais la responsable, je m’occupais de tout le
coté administratif. Nous ne sommes que deux dans le service
com’ plus mon collègue de l’informatique qui est à 50% avec
nous. Il gère tout le site internet et nous développe quelques
logiciels pour nous permettre d’avancer plus rapidement. Je
n’ai pas réellement managé l’équipe, car c’était mon premier
job mais j’ai organisé et animé des réunions.
Concernant la com’, nous concevons des affiches et flyers
pour les différents services. De mon côté, je gère également
le journal municipal, les services nous envoient leurs articles
que je remets en forme pour que le style soit uniformisé.
Dans la partie « Vie économique », je vais à la rencontre des
commerçants qui ont une actualité, je raconte leur histoire
en quelques lignes, c’est vraiment intéressant, je fais un peu
un travail de journaliste en fait. Pour la mise en page, c’est
un prestataire extérieur qui s’en charge, l’agence de commu-
nication Agitéo. Derrière, je relis pour que le journal sorte
sans fautes et coquilles et on passe à la distribution dans les
services, sur le site, etc. Enfin, je mets à jour le site internet
quotidiennement.
Actuellement nous engageons une refonte donc je travaille
sur l’arborescence, c’est intéressant mais compliqué, il y a tel-
lement de choses, certains points sont très subjectifs. C’est
l’occasion pour moi de découvrir ce domaine, d’autant plus
que le développement des réseaux sociaux de la mairie est
quasi imminent.
Aurais-tu un conseil à donner aux étudiants
d’Agcom ?
Il faut bien réfléchir et trouver un bon stage, derrière ça ouvre
des portes mais ça je pense que vos profs vous le répètent
suffisamment. Et mon autre conseil, ce serait de vous dire de
bien profiter de votre année, parce que c’est la dernière avant
de sauter le pas dans le monde du travail !
Comme pour chaque édition du Mag’Com, nous vous proposons l’interview d’un des anciens élèves de
la promotion AGCOM, histoire de savoir ce qu’ils sont devenus. Nous vous présentons dans ce numéro
Julia Bernet, étudiante de la promotion 2013-2014, aujourd’hui contractuelle à la mairie de Cugnaux
en tant que chargée de communication.
Rencontre avec une ancienne AGCOM !
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14. 10
Le 6 novembre dernier,
un mois avant la journée
mondiale contre le sida,
le Ministère des Affaires
sociales et de la Santé publiait
sa nouvelle campagne
d’affichage de prévention
contre le sida. Peu de
temps après l’installation
des 8000 affiches dans 130
villes de France, une vague
d’indignation a déferlé
sur la toile et notamment
sur Twitter. Les affiches
mettant en scène des couples
homosexuels s’enlaçant ont
été violement critiquées
par les internautes qui les
qualifient de « passablement
choquantes ».
Bad buzz or good vibes ?
Suite à cette polémique,
de nombreuses villes ont
fait retirer les affiches des
panneaux JC Decaux.
Certains internautes ont
répondu à cette censure en la
qualifiant « d’homophobe »
et en postant de nombreuses
photos de publicités à
caractère sexiste. Cette
polémique est la preuve que
l’homosexualité est toujours
taboue dans notre société.
De nos jours nous semblons
plus choqués par deux
hommes s’enlaçant sur une
affiche que par le fait de voir
la femme présentée comme
un objet sexuel.
Une chose est sûre : cette
campagne aura été efficace
puisqu’il est certain que
beaucoup de personnes s’en
souviendront.
CAMPAGNE CONTRE LE SIDA :
QUAND L’HOMOSEXUALITÉ FAIT POLÉMIQUE
15. Via Fabula, une expérience de lecture
inédite
Fondéeen2015pardesmordusd’informatiqueetdelittérature,ViaFabulaestunestart-
up toulousaine qui compte bien révolutionner notre conception de la lecture. Maison
d’édition innovante, elle propose à ses lecteurs des livres numériques adaptatifs. Vous
pensez e-books ? Détrompez-vous, c’est bien plus que cela !
En avril 2016, Via Fabula sort son premier livre intitulé
Chronique(s) d’Abîme, thriller qui met en scène un
étudiant travaillant dans une morgue. Pour la première
fois, le lecteur peut influer sur la narration selon son
environnement(localisationetmétéo)etsapersonnalité
(âge, sexe, situation amoureuse, etc.). Selon les choix de
ce dernier et les données recueillies, six intrigues, neuf
fins et 150 cheminements sont possibles ! L’ambiance
graphique et sonore vient également sublimer le récit,
proposant dès lors une expérienceutilisateurhors norme.
Interactif et ludique, le livre numérique nouveau genre
de Via Fabula plaît autant aux grands qu’aux petits,
comme en témoigne le succès de son second ouvrage
L’île du bout du Monde(s). Cette histoire multilinéaire
pour enfants suit les aventures de Louise ou de Jonas, à
vous de choisir qui vous souhaitez suivre.
Disponibles sur App Store et Google Play, les histoires
adaptatives sont compatibles sur tous les supports
numériques (tablettes, smartphones, PC).
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16. Enquoilelivreadaptatifnumériqueest-ildifférent
du livre classique ?
Il ne s’agit pas d’un simple livre numérique. Alors que les
e-books sont juste la numérisation de livres papier, Via
Fabula propose une réelle expérience de lecture puisque
le récit s’adapte à son lecteur et à son environnement.
En ce sens, nous allons plus loin qu’un livre numérique
classique.
Qui sont vos lecteurs ?
Des lecteurs, évidemment. Cependant, nous avons
aussi des lecteurs qui ne sont pas forcément de grands
amateurs de lecture. La dimension digitale réduit
effectivement les réticences que peut parfois avoir ce
type de public. Le fait que l’histoire se déroule dans la
ville du lecteur est d’autant plus stimulant.
Combien de temps nécessite la publication d’un
livre numérique adaptatif ?
Je ne peux pas vous donner une réponse précise
car le temps varie selon les livres. Cependant, le
travail éditorial (écriture, correction, relecture, voire
traduction) représente la plus longue partie. En ce qui
concerne le développement, nous avons généralement
besoin de deux mois.
Sur quoi travaillez-vous actuellement ?
Pour l’année à venir, nous travaillons sur quatre livres à
destination des adultes et deux pour enfants. Je ne peux
pas vous en dire plus pour le moment…
La Corrèze vient de lancer le programme
«eCollège19» (plus de 3 000 tablettes vont être
distribuées). Justement, que pensez-vous du
développement des tablettes dans les écoles ?
Nos livres adaptatifs sont disponibles dans certaines
écoles primaires. Et nous avons eu de très bons
retours : les élèves apprécient l’interactivité qu’offrent
nos histoires adaptatives. Le numérique permet aux
enfants qui n’aiment pas trop la lecture de l’appréhender
autrement et de l’apprécier.
En cette période de fêtes, AGCOM se demande
quel est le vœu de Via Fabula pour 2017 ?
On aimerait que grâce à nos livres, les petits comme
les grands puissent rêver et découvrir de nouvelles
histoires.
Pour en savoir un peu plus, AGCOM
a rencontré Tania Sackmann,
Chargée de Communication chez
Via Fabula.
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18. 14
Opération Skirail !
Ca y est, la saison hivernale a démarré dans les
stations, et ce n’est pas pour déplaire aux férus de
montagne ! Qui dit neige dit glisse, mais aussi retour
de l’opération Skirail ! Depuis plusieurs années, ce bon
plan offre un accès direct aux pistes des Pyrénées à un
prix plus qu’abordable. Il permet en effet de bénéficier
d’un billet TER aller-retour à -50%, ainsi que des
réductions allant de 10% à 50% sur les forfaits et la
location de matériel de ski. Tout dépend des nombreux
domaines partenaires. Des tarifs préférentiels sont
également prévus pour les moins de 26ans et les
enfants. Lancement de l’opération le 3 décembre,
jusqu’au 17 avril 2017. En piste !
Infos pratiques sur le site de la SNCF : http://www.ter.
sncf.com/midi-pyrenees/loisirs/ski-pyrenees
Bon plan
Ô Toulouse !
L’équipe du projet tuteuré en
partenariat avec l’association
La Chaîne de l’Espoir en
plein tournage de la vidéo de
lancement de leur campagne de
crowdfunding. Affaire à suivre !
Les #AGCOM sont passés devant
la caméra lors du cours Médias &
Communication. Une séance de
#mediatraining pour les aider à
se confronter à leur image.
Conférence de Marco De
La Fuente à l’ISCOM où les
#AGCOM ont pu en apprendre
davantage sur son agence
parisienne #IciBarbès, auteur de
célèbres campagnes de publicité
: Maisons du Monde, Solidarités
International, Darty, etc.
Quand les #AGCOM deviennent
des petits chefs le temps d’une
matinée pour récolter des fonds
pour l’association du master !
Sortie de classe pour les
#AGCOM au Théâtre du Capitole
dans le cadre du cours de
Communication culturelle.
#Backstage : la séance photo du
trombinoscope du master s’est
déroulée le mardi 6 décembre.
Les photos seront dévoilées
prochainement… Devinez le
thème !