Le premier magazine gratuit, collaboratif et électronique des blogs culinaires. Au sommaire : Naturellement bon - Ils font le buzz ! Fruits & légumes - Rencontre avec… Alba Pezone - Question de cuisine par Chef Damien - Un menu en 30 minutes - Vite fait, bien fait ! Au quotidien - Le temps d'un week-end - British Corner - Sans gluten, sans lactose & sans œufs, Rencontre avec... ChefNini, Zoom sur… Les clafoutis, Les plantes aromatiques, Idées autour du BBQ
1. Et aussi : Naturellement bon - Question de cuisine par Chef Damien - Un menu en
30 minutes - Vite fait, bien fait ! Au quotidien - Le temps d'un week-end - British
Corner - Sans gluten, sans lactose & sans œufs, Rencontre avec... ChefNini, Les
plantes aromatiques, Idées autour du BBQ
N°14
Ils font le buzz !
Fruits & légumes
Rencontre avec…
Alba Pezone
Zoom sur…
Les clafoutis
2. Un livre de cuisine 100 %numérique
101 pages - 2,99 €
Au fil des pages de ce livre, magnifiquement
illustré, l’auteur aborde chaque recette avec
simplicité, détails et conseils. Il nous raconte
le choix des recettes et ses influences.
Certainessontliéesàdessouvenirsgourmands
comme, par exemple, un tofu frit dégusté dans
les rues de Kuala Lumpur, une soupe thaïe à
la crevette découverte à Kho PhiPhi, une île
paradisiaque ou ce curry korma goûté dans un
restaurant à Melacca qui ne payait vraiment
pas de mine mais qui, servi dans un bol en cuivre, était juste à se damner ! D’autres sont
inspirées de découvertes d’ingrédients, d’arômes ou de parfums dépaysants…
Testée de nombreuses fois et améliorée au fil du temps, chaque recette est accessible et
réalisée avec des ingrédients qui se trouvent facilement dans les magasins asiatiques, ou
même dans les grandes surfaces, afin que chacun soit en mesure de recréer ces plats dans
sa cuisine.
Et aussi : un glossaire pour vous mettre à l’aise ainsi que des conseils de préparation des
ingrédients, les recettes des pâtes de curry maison, un chapitre sur les accords mets &
vins…
3. [ Edito ]
Depuis le début de ce curieux printemps,
nous scrutons à la fois le ciel et les étals
des marchands avec de bien drôles de
questions… Va-t-il faire beau un jour ? Les
fruits et les légumes d’été vont-ils enfin
arriver ?
On s’étonne, on s’agace, on trépigne
même face à cette attente, on demande et
redemande aux vendeurs de quatre saisons et
à nos petits producteurs, quand mangerons-
nous enfin de jolies pêches fondantes et des
tomates toutes vertes et rouges, des abricots
juteux et de belles cerises si sucrées qu’elles
vous fondent en bouche comme des caramels, quand arriveront-ils tous ?
Et ceux que nous questionnons sans cesse de nous répondre invariablement, ben quand
il fera beau mon bon monsieur, et ça, on ne sait pas quand ça sera !
Peut-être qu’à force d’être habitué à tout avoir tout le temps, toute l’année, venant
certaines fois du bout du monde, nous avons oublié qu’il pouvait y avoir de mauvaises
saisons, que les fruits doivent d’abord couvrir les arbres et se gorger de soleil avant
de remplir les cagettes et que la terre détrempée n’est pas toujours propice pour y voir
pousser tomates, courgettes et autres poivrons.
Le soleil en nous oubliant n’avait-il pas juste envie de nous rappeler une chose encore
une fois… la patience !
Heureusement en attendant, le Yummy magazine, lui, est arrivé avec sa gourmandise
habituelle et son florilège de recettes. Et vous pourrez y retrouver ceux qui font le
buzz du moment : courgettes, melons, aubergines, cerises, tomates et framboises…
Vous pourrez ensoleiller vos journées avec le sourire d’Alba Pezone qui vous livre ses
secrets concernant la pizza, Damien qui va vous donner tous ses trucs et astuces pour
réussir une sauce caramel au beurre salé et Pascale qui vous apprendra à faire un cake
à la bière pour le thé !
Vous retrouverez aussi nos menus express gnocchi, boulettes d’agneau et Eton Mess
et la cuisine du week-end qui, elle, mettra à sa table Tchaktouka et terrine, meringues
aux noisettes et Victoria Sponge Cake… parmi bien d’autres gourmandises.
Et si tout ça ne vous suffit pas, allez donc lire notre dossier clafoutis, là vous serez
vraiment en été !
Car grâce au Yummy Magazine l’été n’est vraiment pas loin ! Et comme disait l’autre,
bon appétit bien sûr, monsieur, madame !
www.doriancuisine.com
4. N°146 Naturellement bon
8 Ils font le buzz
La courgette
Le melon
L’aubergine
Les cerises
Les tomates
La framboise
32 Rencontre avec...
Alba Pezone
36 Question de cuisine
Par Chef Damien
38 Un menu en 30 minutes
Par Nanou
42 Vite fait, bien fait !
Au quotidien
Sommaire
juin / juillet / août 2013
5. N°14
46 Le temps d'un week-end
56 British Corner
Par Pascale Weeks
58 Sans gluten, sans lactose &
sans œufs
Par Liloue
60 Rencontre avec...
Virginie Fouquet alias chefNini
64 Zoom sur...
Les clafoutis
7O Plantes aromatiques
Par Tiuscha
72 Idées autour du BBQ
Par nos amis Facebook
73 Index des recettes
6. Texte, recette & photo
Dans une casserole, à feu doux, porter l’eau à
ébullitionavecleselpuisyverserleboulgouren
pluie. Faire cuire 10 minutes, couvrir et laisser
gonfler pendant 1 heure environ. Mélanger à
l’aide d’une fourchette pour bien détacher les
grains, puis verser dans un saladier et mettre
au frais pendant au moins 1 heure.
Préparer la sauce d’assaisonnement en
mélangeant l’huile d’olive avec le vinaigre et
les zestes du citron.
Rincerlamenthe,laciselerfinementetl’ajouter
au boulgour. Verser ensuite la vinaigrette et
bien mélanger.
Rincer soigneusement les fraises, les radis et
les tomates. Émincer les fraises et les radis,
couper les tomates en deux. Ajouter le tout au
boulgour et mélanger délicatement.
Rectifier l’assaisonnement si nécessaire.
Parsemer de graines germées et servir sans
attendre.
Pour 4 à 6 personnes :
70 cl d’eau
1 c. à café de sel
200 g de boulgour
3 c. à soupe d’huile d’olive
2 c. à soupe de vinaigre de cidre
Le zeste d’1 citron jaune bio (ou non traité)
1 petit bouquet de menthe fraîche
200 g de fraises
1 botte de radis ronds
200 g de tomates cerise
Graines germées (facultatif)
& légumes croquants
Salade au boulgour, fraises
Naturellement bon
par Delphine
Texte, recette & photo
6 Yummy Magazine
Salade
Conseils : privilégiez les légumes frais de
saison et, si possible, locaux et bio. Mûrs à
point, ils seront plus goûteux et plus sains.
Variez les huiles, toujours de première
pression à froid, pour la préparation des
vinaigrettes.
Préférez le vinaigre de cidre, plus doux et
moins acide, ou le vinaigre balsamique pour
ajouter une petite note sucrée.
N’hésitez pas non plus à utiliser le jus et le
zeste des agrumes en remplacement ou en
complément du vinaigre pour apporter du
peps à vos assaisonnements.
Donnez du croquant à vos salades en
ajoutant au dernier moment des éclats de
fruits à coques (noix, noisettes, amandes,
arachides, mais aussi noix du Brésil, de
macadamia ou de pécan) et/ou des graines
germées.
Pensez aussi aux graines de sésame, de lin,
de chanvre, de tournesol ou de courge.
Et pourquoi ne pas confectionner de
délicieux croûtons maison en grillant
simplement au four des petits morceaux de
pain de campagne avant de les frotter d’ail ?
pour des salades plus complètes, associez
les légumes frais à des céréales comme le
blé ou le riz ou encore, le petit épeautre,
le quinoa, l’orge perlé... sans oublier les
légumineuses, lentilles ou haricots grains,
préalablement cuites et refroidies.
7. Yummy Magazine 7
Conseils : osez le mariage des légumes et des fruits frais
de saison. Les agrumes et les fruits rouges apporteront une
note acidulée, tandis que raisins, poires, pommes ou figues
équilibreront les saveurs de leur délicatesse sucrée.
Et enfin, usez et abusez des herbes aromatiques et des épices
pour parfumer vos recettes !
8. 8 Yummy Magazine
D
e la famille des cucurbitacées,
la courgette n’est autre qu’une
courge qui n’est pas parvenue
à maturité. Ce sont les Italiens
qui eurent l’idée, au XVIIIe siècle, de la
consommer avant terme, lui offrant ainsi
l’avenir culinaire qu’on lui connaît !
Verte, blanche, jaune ou bicolore, longue
ou ronde, la courgette n’est vraiment
pas compliquée et se prête à toutes les
accommodations culinaires.
Crue – dans ce cas, optez pour celles de
petite taille –, poêlée, grillée, en purée, en
soupe, farcie, en gratin ou même, frite, elle
vous laisse l’embarras du choix !
Néanmoins, même si la courgette est commercialisée toute l’année, elle demeure bel et
bien un légume estival qui exhale sa délicate saveur de juin à septembre.
Si, par bonheur, vous croisez des fleurs de courgettes sur les étals, précipitez-vous !
Elles sont divines en tempura ou autres beignets...
La courgette
[EN JUIN ]Elle fait le buzz !
Par Florence
Les recettes
• Salade de courgettes marinées
• Courgettes à la carbonara
• Muffins au chocolat, courgettes & thym
9. Pour 4 personnes :
2 courgettes moyennes
1 gousse d’ail
Quelques feuilles de menthe
Quelques brins de ciboulette
Le jus d’un citron
2 c. à soupe d’huile d’olive
150 g de tomme de chèvre
Une dizaine de tomates séchées
Une poignée de pignons de pin
marinées
Salade de courgettes
Laver et sécher les courgettes et les couper dans le sens de la longueur à l’aide d’une
mandoline. Réserver.
Laver, sécher les herbes et les hacher. Les mettre dans un saladier avec le jus de citron,
l’huile et l’ail épluché et haché. Saler.
Verser le tout sur les courgettes, remuer pour bien les enrober de sauce. Laisser reposer
au frais pendant une heure environ.
Couper les tomates séchées ainsi que la tomme en lamelles.
Disposer les rubans de courgettes dans des assiettes.
Ajouter les tomates séchées, la tomme et les pignons de pin.
Yummy Magazine 9
Recette & photo : Marie - Verveine pêche
[ La courgette ]
10. Courgettes à la carbonara
Laver et sécher le basilic.
Laver et sécher les courgettes. Les couper en
fines tranches.
Éplucher, dégermer et hacher grossièrement
l’ail.
Faire chauffer une poêle avec un peu d’huile
d’olive. Ajouter l’ail et le faire dorer légèrement.
Ajouter les rondelles de courgettes et les cuire
quelques minutes, sans les mélanger trop
souvent.
Battre légèrement les jaunes d’œuf et l’œuf.
Ajouter le parmesan râpé.
Saler, poivrer et ajouter les feuilles de basilic
grossièrement ciselées.
Faire cuire les pâtes al dente.
Délayer deux cuillerées à soupe d’eau de
cuisson dans la sauce.
Égoutter les pâtes. Les mélanger à la
sauce et aux courgettes.
Servir immédiatement.
10 Yummy Magazine
Recette & photo : Anoushka -
Et si vous veniez manger chez nous ?
[ La courgette ]
Pour 4 personnes :
400 g de petites courgettes
120 g de parmesan râpé
1 œuf
2 jaunes d’œuf
2 gousses d’ail
1 poignée de feuilles de basilic
400 g de linguine ou autres pâtes
Huile d’olive
11. Pour 12 muffins :
2 courgettes (environ 330 g)
100 g de sucre blond de canne
2 c. à café bombées de feuilles de
thym frais
180 g de farine
1/2 sachet de poudre à lever
2 pincées de bicarbonate de soude
100 g de chocolat noir pâtissier à 70 %
de cacao
60 g de beurre demi-sel mou
2 gros œufs
50 g d’amandes
courgettes & thym
Muffins au chocolat
Torréfier les amandes quelques minutes
au four, à 150 °C. Laisser refroidir, puis
les concasser grossièrement à l’aide d’un
couteau.
Préchauffer le four à 180 °C.
Laver les courgettes, couper les extrémités
et les râper. Les disposer dans une passoire
fine. Laisser dégorger.
Dans un saladier, mélanger la farine, la
poudre à lever et le bicarbonate de soude.
Faire fondre le chocolat au bain-marie et le
laisser tiédir.
Mixer le sucre avec les feuilles de thym
jusqu’à obtenir une poudre fine.
Dans un autre saladier, battre le beurre
mou et le sucre au thym jusqu’à obtenir
une pommade. Ajouter les œufs un par un
et mélanger pour obtenir une pâte lisse.
Essorer les courgettes râpées avec les
mains. Les incorporer à la pâte. Ajouter la
farine petit à petit, sans cesser de mélanger.
Incorporer délicatement le chocolat fondu.
Ajouter les amandes concassées.
Répartir la préparation dans des moules à
muffins, beurrés si nécessaire, au 2/3 de
leur hauteur.
Enfourner pour environ 25 minutes.
Laisser les muffins refroidir sur une grille
avant de les déguster.
Yummy Magazine 11
Recette & photo : Silvia - Savoirs & saveurs
[ La courgette ]
12. 12 Yummy Magazine
F
ruit estival par excellence, le melon nous
gratifiedesachairpulpeuse,rafraîchissante
et délicieusement sucrée de juin à
septembre. Parmi quelques 650 variétés
recensées, le cantaloup ou melon charentais ainsi
que le melon brodé tiennent de nos jours le haut
du panier.
Mais pour déguster les meilleurs spécimens,
encore faut-il savoir bien les choisir, car force est
d’avouer que rares sont les fruits qui suscitent
autant de polémique et d’attention au moment
de l’achat, chacun y allant de sa théorie.
Halte au sexisme ! La croyance selon laquelle
un melon femelle (que l’on identifierait à l’aréole
plus large du côté opposé au pédoncule) serait
meilleur qu’un melon mâle n’est que pure fiction,
la largeur de ladite aréole dépendant en effet uniquement de la variété. Toutefois, quelques
constantestendentànousrenseignersurlamaturitédufruit:unspécimenlourdetcraquelé
au niveau du pédoncule aura plus de chance d’être gorgé de sucre... mais qu’on le veuille
ou non, le choix du bon melon comporte toujours une part d’incertitude qui confère à la
dégustation ce petit goût de ravissement !
Le melon
[EN JUIN ]Il fait le buzz !
Par Florence
Les recettes
• Soupe glacée au melon (recette en vidéo)
• Tarte de Melon au chèvre frais
• Sucettes de melon croustillantes aux amaretti
13. C’est pour allier
ses deux passions
que sont la cuisine
et la vidéo que
Réginald a décidé,
avec l’aide de son
amie Antonella,
de créer une série
de vidéos courtes
autourdelacuisine:OneMinuteCooking.
Réalisation, cadrage et montage sont leur
œuvre. Ensemble, ils choisissent la recette,
puis chacun prend sa place de part et
d’autre de la caméra : Réginald, derrière,
pendant qu’Antonella cuisine, devant. Tout
se fait dans leur cuisine qui n’est pas très
grande... Une demi-journée de tournage
plus tard, Réginald s’attèle au montage et
à la finalisation post-prod. Les conseils
d’Antonella lui sont précieux et ensemble, ils
peaufinent leur vidéo jusqu’au résultat qui
leur semble le plus abouti.
Le montage dynamique, sans voix off, avec
un petit côté vintage, est une vitrine du
savoir-faire de [NoZ]iMAgES, la société de
production et de réalisation audiovisuelle
créée en juillet 2012 par Réginald. Et si la
majeure partie de son activité s’articule
aujourd’hui autour de la réalisation de films
institutionnels, son souhait est de développer
en parallèle des concepts courts, comme One
Minute Cooking, pour le web et la télé ainsi
que la réalisation de documentaires.
One Minute Cooking, c’est actuellement
une nouvelle vidéo par mois. Lorsque [NoZ]
iMAgES sera bien implantée dans l’industrie
audiovisuelle, peut-être pourra-t-on espérer
en voir plus souvent...
• Plus d’infos : www.nozimages.fr
• Voir plus de vidéos
• La page FB de One Minute Cooking
Soupe glacée au melon
Yummy Magazine 13
[ Le melon]
One Minute Cooking
Par Antonella & Réginald
Passez la souris sur la vidéo pour faire apparaître la barre de contrôle.
Si vous ne voyez pas la vidéo, cliquez ici.
14. Pour une grande tarte ou 2 petites :
2 melons pas trop mûrs
300 g de fromage de chèvre frais
2 c. à soupe d’huile d’olive
1 pincée de sel
Quelques tours de moulin à poivre
200 g de pâte sablée ou brisée
50 g de beurre
100 g de sucre
20 cl de muscat des Beaumes de
Venise (ou autre vin doux)
Pistaches et basilic pour décorer
au chèvre frais
Tarte de Melon
Préchauffer le four à 180 °C.
Étaler la pâte, puis en garnir le moule. La
piquer avec les dents d’une fourchette, la
recouvrir de papier cuisson, puis de haricots
secs ou de poids en céramique.
Enfourner et cuire 20 minutes, jusqu’à ce
que la pâte soit légèrement dorée.
Pendantcetemps,ouvrirlesmelons.Enlever
les graines. Prélever des boules de chair à
l’aide d’une cuillère parisienne. Réserver
dans un bol en gardant le jus rendu.
Avec un fouet ou un batteur, fouetter le
chèvre frais avec le jus rendu par le melon,
l’huile d’olive, le sel et le poivre jusqu’à
obtenir une crème lisse et onctueuse.
L’étaler sur le fond de tarte refroidi.
Dans une sauteuse, faire fondre le beurre
avec le sucre et laisser légèrement cara-
méliser. Ajouter les billes de melon dans
la poêle et les rouler rapidement dans le
caramel. Les égoutter et les disposer sur la
tarte.
Remettre la sauteuse sur feu vif, ajouter le
muscat et laisser réduire.
Verser le sirop sur la tarte. Décorer de
pistaches concassées et de feuilles de
basilic.
Déguster bien frais.
14 Yummy Magazine
Recette & photo : Dominique - De vous à moi…
[ Le melon ]
15. Recouvrir une plaque de cuisson de papier
sulfurisé.
Fendre le melon en deux, ôter les graines, puis, à
l’aide d’une cuillère parisienne, former des billes.
Déposer les billes sur la plaque de cuisson
recouverte de papier sulfurisé et les piquer à
l’aide d’une mini-brochette.
Mixer grossièrement les macarons.
Préparer le caramel : verser le sucre en poudre dans une poêle et faire chauffer. Ne rien
toucher jusqu’à ce que le caramel prenne.
Quand il est blond doré, tremper une bille de melon afin de l’enrober de caramel, puis la
parsemer de miettes de macarons.
La reposer sur le papier sulfurisé.
Faire de même pour toutes les autres billes de melon.
1 melon
100 g de sucre en poudre
5 amaretti ou macarons de
Saint-Émilion (plus ou moins selon la
taille du melon)
Piques à brochettes
aux amaretti
Sucettes de melon croustillantes
Yummy Magazine 15
Recette & photo : Anne - Papilles & Pupilles
[ Le melon ]
16. 16 Yummy Magazine
D
ifficile d’imaginer que l’aubergine, originaire
d’Inde, surnommée lors de son introduction en
France « la pomme des fous », a dû patienter
jusqu’au XVe siècle pour être appréciée à sa
juste saveur !
En effet, son appartenance à la famille des solanacées et
la méprise avec les spécimens toxiques de cette même
famille, utilisés alors en sorcellerie, allaient pendant
longtemps jeter l’opprobre sur ce malheureux légume.
Aujourd’hui, les débuts difficiles de ce légume
emblématique de la cuisine méditerranéenne sont oubliés
: sa chair fondante et délicate, au délicieux petit goût de
champignon, fait d’elle la star de nos repas estivaux !
Autre qualité – et non la moindre –, elle figure parmi les
légumes les moins caloriques, pour peu que l’on prenne
quelquesprécautionsàlacuisson,carsatexturespongieuse
absorbe facilement l’huile.
Àl’achat,privilégiezlesspécimensd’uncalibreinférieurà200g souspeined’amertume.
Le pédoncule doit être encore frais et la peau, lisse et gonflée, d’une belle couleur
profonde et brillante, gage de maturité.
L’aubergine
[ EN JUILLET ]Elle fait le buzz !
Par Florence
Les recettes
• Aubergines panées & fourrées à la fourme d’Ambert
• Crème d’aubergine à la ricotta
• Donburi d’aubergine fondante
17. 2 petites aubergines
100 g de fourme d’Ambert
6 c. à soupe de chapelure
3 c. à soupe de farine
1 c. à café d’origan séché
1 œuf
Huile d’olive
fourrées à la fourme d’Ambert
Aubergines panées
Préchauffer le four à 200 °C.
Détailler les aubergines en tranches de 0,5 cm. Les badigeonner d’huile d’olive, les saler
et les poivrer. Enfourner pour 20 minutes en surveillant.
Laisser refroidir.
Détailler le fromage en petites tranches. Les intercaler entre les rondelles d’aubergines.
Mélanger la chapelure et l’origan. Saler et poivrer.
Battre l’œuf. Enrober chaque « sandwich » d’aubergines de farine, puis d’œuf et enfin, de
chapelure.
Faire chauffer un bain d’huile et faire dorer de chaque côté. Réserver sur du papier
absorbant pour ôter l’excédent d’huile.
Servir aussitôt.
Yummy Magazine 17
Recette & photo : Ré - In the Food for Love
[ L’aubergine ]
18. à la ricotta
Crème d’aubergine
Préchauffer le four à 200 °C.
Laver les aubergines et les piquer, de toutes parts, avec la pointe d’un couteau.
Les déposer sur une plaque. Enfourner pour 40 minutes ou jusqu’à ce qu’elles soient
complètement ramollies, en les retournant à mi-cuisson.
Les fendre en deux et les évider à l’aide d’une grosse cuillère.
Mettre la chair dans un robot et mixer avec la ricotta, la gousse d’ail épluchée et dégermée
et les épices.
Ajouter la ciboulette ciselée.
Servir la crème d’aubergine tiède ou froide.
18 Yummy Magazine
Recette & photo : Létitia - Piment Oiseau
[ L’aubergine ]
2 aubergines
1 gousse d’ail
125 g de ricotta
1 c. à café de sumac ou cumin
1/2 botte de ciboulette
19. Adaptée de la recette japonaise de Pappatyan
Rincer le riz abondamment jusqu’à ce que
l’eau soit claire. Mesurer le volume de riz et le
mettre dans la casserole. Ajouter 1,5 fois ce
volume d’eau.
Porter à ébullition sans couvrir. Dès les
premiers petits bouillons, baisser le feu et cuire
22 minutes à couvert et à feu doux. Retirer du
feu et réserver, toujours à couvert.
Peler l’aubergine en laissant un trait de peau
sur deux. La couper en rondelles de 1 cm.
Mettre le tout dans un récipient ou un sachet
plastiqueaveclafécule.Secouerpourmélanger
et enduire toutes les rondelles de fécule.
Dans une poêle huilée, cuire les rondelles
d’aubergine des 2 côtés pour les brunir et
les rendre fondantes. Retirer de la poêle et
réserver.
Dans la même poêle, cuire les
lamelles de gingembre. Ajouter
les sauces, remettre les rondelles
d’aubergine et cuire jusqu’à obtenir
une sauce un peu épaisse.
Chauffer 1 l d’eau avec 10 cl de
vinaigre blanc. Casser l’œuf dans
un ramequin. Lorsque le liquide
est bouillant, créer un tourbillon
à l’aide d’une cuillère et verser
délicatement l’œuf dans l’eau.
Cuire 1 à 2 minutes, selon la taille
de l’œuf. Égoutter sur du papier
absorbant. Réserver.
Renouveler cette opération avec
chaque œuf.
Mettre le riz au fond d’un bol,
disposer les rondelles d’aubergine,
terminer en déposant l’œuf poché.
Saupoudrer de sésame blanc.
Servir chaud.
Pour 4 personnes :
250 g de riz
4 œufs
1 aubergine
2 à 3 lamelles de gingembre frais
4 c. à soupe de sauce soja
8 c. à soupe de mirin
2 ou 3 c. à soupe de fécule de pomme
de terre ou de maïs
10 cl de vinaigre blanc
Donburi d’aubergine
Yummy Magazine 19
Recette & photo : Sandy - Cuisine et cigares
[ L’aubergine ]
20. 20 Yummy Magazine
U
ne bien courte saison pour déguster la
multitude de variétés que nous offrent
les cerises. Pas moins de 200 ! Il y en a
vraiment pour tous les goûts.
Ellessedivisentendeuxgrandesfamilles:acides
et douces. Les premières font des merveilles en
cuisine, car leur chair ferme tient parfaitement
à la cuisson et leur saveur aigrelette se marie
avec bonheur à la viande et en particulier, le
gibier. Côté dessert, avouez que la griotte, en
matière de clafoutis, c’est un peu la cerise sur
le gâteau ! Quant aux douces, les bigarreaux
sont les plus connues et regroupent entre
autres les burlats, les napoléons ou encore, les
summits dont la chair juteuse et sucrée en fait
d’excellents fruits de bouche. Dégustez-les à
même l’arbre, elles n’en seront que meilleures !
Alibi rêvé à la gourmandise, la cerise ne souffre pas l’attente : une fois cueillie, elle doit
être rapidement consommée. À l’achat, optez pour les fruits les plus charnus ayant encore
leur queue fermement attachée. La couleur variant du rouge grenat au jaune orangé selon
les variétés, fiez-vous à la peau qui doit être lisse, brillante et sans tache.Et comme le dit
à juste titre la chanson, « il est bien court le temps des cerises ». Alors, hâtons-nous d’en
profiter !
Les cerises
[ EN JUILLET ]Elles font le buzz !
Par Florence
Les recettes
• Tarte crumble à la cerise & rhubarbe
• Tiramisu aux cerises
• Petits gâteaux aux cerises & chocolat au lait
21. Pour 6 personnes :
1 pâte brisée
5 branches de rhubarbe
250 g de cerises
40 g de farine
30 g de beurre
100 g de sucre en poudre
50 g de poudre d’amande
à la cerise & rhubarbe
Tarte crumble
Préchauffer le four à 180 °C.
Laver et couper en petits morceaux les branches de rhubarbe.
Nettoyer et dénoyauter les cerises.
Dans un bol, mélanger les fruits et 70 g de sucre.
Dans un autre bol, mélanger la farine, le reste du sucre, la moitié de la poudre d’amandes
et le beurre tempéré. Travailler la pâte du bout des doigts.
Dans un plat à tarte chemisé de papier sulfurisé, foncer la pâte et saupoudrer du reste de
poudre d’amande.
Répartir les fruits et terminer par le crumble, en le parsemant irrégulièrement pour laisser
apparaître les fruits.
Enfourner pour 25 minutes.
Yummy Magazine 21
Recette & photo : Nath & Diane - Mi’dinettes
[ Les cerises ]
22. Tiramisu aux cerises
Laver et équeuter les cerises.
Dans une casserole, verser l’eau et le sucre. Chauffer puis verser les cerises entières dans
la casserole. Cuire doucement en remuant délicatement de temps en temps, pendant 30
minutes environ. Les cerises doivent être moelleuses et le sirop un peu épais.
Laisser refroidir.
Séparer les blancs des jaunes d’œuf. Mélanger les jaunes avec le sucre roux et le sucre
vanillé. Ajouter le mascarpone. Fouetter. Incorporer la pâte de spéculoos. Fouetter à
nouveau.
Monter les blancs en neige, les incorporer délicatement au mélange précédent à l’aide
d’une spatule.
Mouiller légèrement les biscuits dans le café.
Tapisser le fond de chaque ramequin avec les biscuits. Recouvrir d’une couche de crème.
Entreposer au réfrigérateur pendant 4 heures
Au moment de servir, dresser une généreuse couche de cerises au sirop sur la crème.
22 Yummy Magazine
Recette & photo : Steph à table
[ Les cerises ]
Pour 8 personnes :
3 gros œufs
80 g de sucre roux
1 sachet de sucre vanillé
250 g de mascarpone
16 biscuits style spéculoos
25 cl de café noir non sucré
2 c. à soupe de pâte de spéculoos
800 g de cerises bien noires
25 g de sucre
16 cl d’eau
23. Pour 12 gâteaux :
150 g de farine
85 g de beurre froid
90 g de crème fraîche
30 g de sucre en poudre
8 g de levure chimique
50 g de chunks au chocolat au lait
50 g de cerises
1 jaune d’œuf
& chocolat au lait
Petits gâteaux aux cerises
Préchauffer le four à 180 °C.
Équeuter et dénoyauter les cerises.
Mélanger la farine, la levure, le sucre.
Ajouter le beurre et malaxer du bout des
doigts.
Incorporer la crème fraîche, les chunks
et les cerises. Si la pâte est trop collante,
l’entreposer au réfrigérateur le temps
qu’elle durcisse un peu.
Sur une plaque recouverte de papier de
cuisson, façonner des boules à l’aide d’une
cuillère à soupe.
Les badigeonner d’un jaune d’œuf.
Enfourner pour 10 à 12 minutes.
Déguster tiède.
Yummy Magazine 23
Recette & photo : Delphine - Le goût des ôtres
[ Les cerises ]
24. 24 Yummy Magazine
L
e légume de prédilection des Français
est en fait... un fruit ! Après tout, nous
ne sommes pas à une contradiction
près quand il s’agit de gourmandise !
Son surnom, « la pomme d’or » donnera son
nom italien de pomodoro, tandis que, côté
français, c’est son origine mexicaine, tomatl,
que l’on retiendra...
Originaire d’Amérique du Sud, la tomate
connaîtra la même disgrâce que sa consœur
l’aubergine pour appartenir à la famille des
solanacées, ces « plantes de sorcière » dont
on se méfia longtemps.
On en recense plus de 800 variétés, à accommoder à toutes les sauces, mais aussi en
salade, farcie ou en délicieux jus goûteux et rafraîchissants... Autant dire que la tomate
se prête à toutes les fantaisies.
Et si vous sortiez des sentiers battus ? Laissez-vous tenter par la tomate ananas, la
green zebra ou le délice du jardinier. Une chose est sûre : cet été, tout le monde
trouvera son bonheur !
Les tomates
[ EN AOÛT ]
Elles font le buzz !
Par Florence
Les recettes
• Tartare de tomates en mille-feuilles
• Taboulé aux tomates cerises & crevettes
• Confiture de tomate, fraise & vanille
25. Pour 4 personnes :
4 tomates
100 g de tomates séchées à l’huile
d’olive
8 tranches de mozzarella
4 c. à soupe de pesto
4 feuilles de basilic frais
1 c. à café de vinaigre balsamique
1 c. à soupe d’huile d’olive
en mille-feuilles
Tartare de tomates
Peler, épépiner et couper les tomates
fraîches en petits cubes.
Hacher les tomates séchées à l’aide d’un
couteau.
Mélanger les dés de tomates fraîches,
les tomates séchées, le vinaigre et l’huile
d’olive. Saler et poivrer.
Dresser les tartares à l’aide de 4 cercles
de 8 cm de diamètre.
Déposer dans chaque cercle 1/8 du tartare
de tomates.
Couvrird’unetranchedemozzarella.Étaler
une cuillerée à soupe de pesto. Déposer
une seconde tranche de mozzarella.
Finir avec le reste de tartare de tomates.
Décorer avec une feuille de basilic frais.
Conserver au frais et décercler juste avant
de servir.
Yummy Magazine 25
Recette & photo : Émilie - Common cook
[ Les tomates ]
26. & crevettes
Taboulé aux tomates cerises
Mesurerlevolumedecouscousetleverser
dans un saladier. Dans une casserole,
portez à ébullition le même volume d’eau
additionné d’une cuillerée à soupe d’huile
d’olive et d’un peu de sel.
Verser l’eau bouillante sur le couscous,
couvrir et laisser gonfler 5 minutes. Lorsque
l’eau est complètement absorbée, ajouter le
beurre coupé en dés et égrainer la semoule
pendant quelques minutes à l’aide d’une
fourchette. Laisser refroidir.
Cuirelespetitspoisdansunecasseroled’eau
bouillante salée en comptant une dizaine
de minutes après la reprise de l’ébullition.
Les égoutter et les plonger immédiatement
dans de l’eau glacée pour qu’ils gardent leur
couleur verte.
Décortiquer les crevettes, ôter le boyau.
Les couper en morceaux.
Ciseler finement les feuilles de menthe et
la coriandre.
Couper les tomates cerises en 4.
Verser le couscous froid dans un plat de
service.
Ajouter les petits pois, le maïs, les crevettes,
le jus d’orange, le cumin et le piment en
poudre. Bien mélanger.
Ajouter les tomates cerises, la menthe, la
coriandre et terminer par le zeste d’orange
et un filet d’huile d’olive. Servir bien frais.
26 Yummy Magazine
Recette & photo : Fraise Basilic
[ Les tomates ]
Pour 6 personnes :
400 g de couscous
Huile d’olive
30 g de beurre
500 g de crevettes roses cuites
200 g de maïs en grains
100 g de petits pois fins écossés
300 g de tomates cerises
15 feuilles de menthe
1 petit bouquet de coriandre
Le jus et le zeste de 2 oranges
1 c. à café de cumin en poudre
1 pincée de piment rouge en poudre
27. Pour un grand pot :
250 g de fraises
250 g de tomates bien mûres
250 g de sucre
1/2 gousse de vanille
Le jus d’1/2 citron
1/2 c. à café d’agar-agar
fraise & vanille
Confiture de tomate
La veille, ébouillanter les tomates pour
ôter leur peau. Les couper en morceaux
et ôter les graines.
Couper les fraises en morceaux.
Fendre la gousse de vanille en 2 et
racler l’intérieur, à l’aide d’un couteau,
pour recueillir les graines.
Dans une casserole, mettre les fraises,
les tomates, le sucre, les graines de
vanille et le jus de citron. Porter à
ébullition 5 minutes. Laisser refroidir.
Réserver au réfrigérateur 12 à 24
heures.
Le lendemain, porter à nouveau le tout
à ébullition pendant 25 minutes.
Ajouter l’agar-agar, bien mélanger
et laisser bouillir encore une minute.
Mettre en pots et laisser refroidir.
Cette confiture, allégée en sucre, se
conserve au réfrigérateur et doit se
déguster rapidement.
Yummy Magazine 27
Recette & photo : Pich à la fraise
[ Les tomates ]
28. 28 Yummy Magazine
À
chaque fruit sa légende… Celle
de la framboise prend racine dans
la Crète des Dieux de l’Olympe,
du temps où elle poussait sur les
flancs du mont Ida sous le nom de « mûre
de l’Ida ». Ce petit fruit, alors d’un blanc
immaculé, aurait obtenu la merveilleuse
couleur vermillon qu’on lui connaît après
avoir été entaché du sang (mythologique
et donc, indélébile !) d’Aphrodite. Celle-ci
se serait blessée en voulant cueillir les
petits fruits dissimulés dans un fourrée de
ronces pour sustenter un certain Zeus,
alors petit poupon criard et affamé !
De nos jours encore, la framboise en rend
plus d’un accro… Sous sa robe de velours, elle cache un petit goût acidulé caractéristique
qui ne laisse pas indifférent !
Fruit fragile et délicat, elle nous régale et se consomme aussitôt achetée. Elle excelle en
gratin, charlotte ou bavarois. Et dans les préparations crues, son parfum prend tout son
sens, embaumant sorbets, smoothies et autres coulis estivaux.
La framboise
[ EN AOÛT ]Elle fait le buzz !
Par Florence
Les recettes
• Cheesecake aux framboises & chocolat blanc
• Brownie au chocolat noir & framboises
• Cake à la framboise & vanille
29. Pour un moule de diamètre 20 cm :
150 g de biscuits sablés
50 g de beurre
350 g de fromage à la crème
250 g de mascarpone
200 ml de crème fleurette
200 g de chocolat blanc
3 œufs
1 c. à soupe de fécule de maïs
1 c. à soupe de vanille liquide
150 g de framboises fraîches
100 g de confiture de framboise
aux framboises & chocolat blanc
Cheesecake
Préchauffer le four à 150 °C.
Mixer les biscuits avec le beurre. Tasser le
mélange au fond du moule en remontant
sur les bords.
Mélanger les fromages, la fécule de maïs,
les œufs et la vanille.
Faire fondre le chocolat avec la crème et
ajouter au mélange précédent.
Mettre une dizaine de framboises de côté
pour la décoration du cheesecake.
Mixer les framboises avec la confiture pour
obtenir un coulis.
Verser la moitié de la crème sur le fond
biscuité. Ajouter quelques cuillerées à
soupe de coulis de framboises.
Recouvrir avec le reste de crème et décorer,
par cuillerée, avec le reste de coulis. À l’aide
de la pointe d’un couteau, dessiner des
marbrures.
Enfourner pour 50 minutes à 1 heure.
Éteindre le four. Laisser le cheesecake 1
heure dans le four éteint, porte fermée.
Laisser refroidir à température ambiante
et réserver au réfrigérateur jusqu’au
lendemain.
Au moment de servir, décorer avec les
framboises réservées.
Yummy Magazine 29
Recette & photo : Lucie - Cuisine en Scène
[ La framboise ]
30. & framboises
Brownie au chocolat noir
Préchauffer le four à 200 °C.
Au micro-ondes ou au bain-marie,
faire fondre le chocolat en morceaux
avec le beurre.
Mélanger jusqu’à ce que la préparation
soit lisse et homogène.
Ajouter le sucre, les œufs et la farine
puis les framboises en mélangeant
bien entre chaque ajout. Verser la pâte
dans un moule carré beurré.
Enfourner et cuire 15 à 20 minutes.
Planter la pointe d’un couteau pour
vérifier la cuisson, la lame doit ressortir
propre.
Laisser tiédir avant de démouler et
couper en petites parts.
30 Yummy Magazine
Recette & photo : Confessions d’une gourmande
[ La framboise ]
150 g de chocolat noir
100 g de beurre
80 g de sucre en poudre
2 œufs
100 g de farine
100 g de framboises
31. Pour un moule à cake de 22 cm :
190 g de farine
180 g de framboises
150 g de beurre mou
130 g de sucre en poudre
3 œufs moyens
2 sachets de sucre vanillé
1 c. à café rase de levure chimique
1 pincée de sel
& vanille
Cake aux framboises
Préchauffer le four à 180 °C.
À l’aide d’un batteur, fouetter le beurre,
le sucre et le sucre vanillé jusqu’à
obtenir un mélange crémeux et léger.
Battre les œufs en omelette puis les
incorporer progressivement dans le
mélange beurre/sucre.
Ajouter la farine, la levure et sel.
Mélanger, mais sans battre vivement.
Chemiser un moule à cake de papier
cuisson.
Verser un peu de pâte dans le moule
puis y disposer quelques framboises.
Recouvrir de pâte, puis poser des
framboises par-dessus et ainsi de
suite. Finir avec une couche de pâte.
Enfourner pour 40 à 50 minutes.
Tester la cuisson avec un pic à
brochette, ou un couteau, piqué au
centre : il doit ressortir sec.
Yummy Magazine 31
Recette & photo : C’est maman qui l’a fait
[ La framboise ]
33. Yummy Magazine 33
[ Rencontre avec... ]
Alba Pezone, c’est à peine si on vous fait
l’affront de vous la présenter : napolitaine,
journaliste culinaire, elle est également à la
tête de Parole in Cucina, cet atelier et école
decuisine,nichédansle18earrondissement
de Paris, et dans lequel se pressent tous les
aficionados de la gastronomie italienne.
Son livre, PIZZA, qui ne ressemble à aucun
autre, est né d’une volonté très forte de la
part de son auteur. Véritable déclaration
d’amour à Naples, il se présente comme un
recueil des recettes des meilleurs pizzaïolos
napolitains.
Alba est partie à la rencontre de ces hommes,
à la source de ce plat souvent copié, jamais
égalé. Il y a d’abord Enzo Coccia, celui qui
séduit par la simplicité de son approche et ses
« pizzas A.O.C. », des bijoux touchant à l’épure.
Ciro Coccia ensuite, véritable incarnation
populaire de ce mets tant prisé et qui manie
si bien l’art du « scomodo ». Enzo Piccirillo
enfin, « ma plus grosse découverte », « celui
qui m’a désarçonnée avec sa pizza frite », nous
confiera Alba.
En filigrane, deux rencontres fortuites,
souvent un nom lâché entre deux phrases, une
recommandation de pizzaïolo à pizzaïolo qui
n’est pas tombée dans l’oreille d’une sourde…
Impossible de faire l’impasse sur Franco Pepe
et Gino Sorbillo : « Avec leurs
deux portraits, j’ai voulu
montrer une autre facette
de la pizza », nous glissera
l’auteur. Qu’importe que le
sommaire du livre soit bouclé,
faisons-leur un peu de place
et mettons-les à l’honneur !
De cette galerie de portraits
se dégage une constante :
des pizzerias dont le succès
ne se dément pas et où
se retrouvent chaque jour
amateurs et habitués, curieux
et affamés dans un plébiscite
massif... quitte à trouver
porte close et à repartir l’estomac vide, comme
chez Enzo Coccia qui prépare chaque jour 80
pâtons, ni plus ni moins, et qui ferme boutique
une fois toutes les pizzas vendues !
Alba a voulu percer les secrets de ces cinq
pizzaïolos, souvent dans le métier depuis
plusieurs générations.
Tantôtpatienteobservatrice,tantôtgourmande
gagnée par la fièvre de la pâte à pizza, elle a
consigné méticuleusement ces détails qui font
la différence : les précieux tours de main et
astuces de ces virtuoses.
Ce livre est le reflet d’un échange réciproque
entre Alba et chaque « maître pizza » où la
passion et la transmission priment avant tout.
Témoins silencieux de toute la vie condensée
dans ce petit bout d’assiette : des photos prises
sur le vif, en lumière naturelle, de toute beauté.
Plus qu’un livre de recettes, c’est presque un
carnet de route que l’auteur nous propose
pour découvrir sa ville chérie.
La Yummy team a eu envie d’en savoir plus sur
la passion qui animait Alba et n’a pas été déçue.
Entre éclats de rire et ode à la gastronomie
napolitaine, Alba nous a donné très faim !
On parie qu’après la lecture de ses réponses
et de son livre, vous achetez votre billet pour
Naples ?
34. 34 Yummy Magazine
[ Rencontre avec... ]
Quelles sont pour vous les caractéristiques
d’une bonne pizza ?
Alba : elle doit être populaire, énorme –
surtout, elle doit déborder de l’assiette ! –,
bien cuite. Il ne faut pas oublier aussi qu’une
pizza est avant tout une pâte bien levée sinon,
elle est totalement indigeste.
Quel est le petit truc en plus que vous avez
appris au contact de ces pizzaïolos et que vous
reproduisez à la maison ?
Alba : la pizza, c’est l’école de la patience. Il
y a d’ailleurs un vrai paradoxe avec la ville :
Naples est une ville « speedée » où souvent,
on engloutit sa pizza. Or, à la base, la pizza
est une pâte qui doit pousser et qui prend son
temps (Ndlr : dans le livre, on apprend que
certaines pousses peuvent durer jusqu’à… 30
heures !). Il y a un côté très « slow » dans la
pizza.
Votre livre regorge d’ingrédients alléchants,
mais difficiles à trouver sur Paris. Quelles sont
vos adresses préférées en France pour vous
approvisionner en produits italiens ?
Alba : je n’aime pas trop pratiquer la
reproduction exacte si je ne suis pas au même
endroit. Le but est de jouer sur le remplacement
des ingrédients. Je pratique surtout la
philosophie du lieu et j’aime cultiver le manque,
la pénurie : j’aime pouvoir retourner à Naples
pour dévorer des produits qui m’ont manqué
à Paris et inversement. Sinon, on trouve de
bons fournisseurs à Paris pour la ricotta par
exemple, mais ici, j’aime arpenter les marchés
parisiens : ils sont pour moi un formidable
exemple de la richesse des ingrédients selon
les saisons.
Dans ce livre, vous décrivez la pizza au travers
de cinq pizzaïolos. Et comment décrire Naples
en cinq mots ?
Alba : irrésistible, à pied, affamé, ventre,
rouge. Rouge pour la couleur du volcan, pour
l’énergie qui se dégage de la ville, qui rend
dingue.
Quel est l’ustensile indispensable pour vous ?
Alba : mes doigts !!! C’est le B.A.–ba de la
cuisine. Il y a là un vrai réapprentissage à
entreprendre, notamment sur le salage ou
la température. Je vois de plus en plus mes
élèves, dans les cours, saler avec la petite
cuillère, ou ne pas toucher la nourriture pour
tester la température ! Nous avons avec les
doigts un outil de précision unique dont l’usage
se perd. Or, pour moi, le sens du toucher est
indissociable de la cuisine. Donc, oui : mes
doigts sont mon ustensile indispensable, c’est
pratique à emporter et ça ne prend pas trop de
place ! (rires)
Votre ingrédient le plus yummy ?
Alba : il est forcément napolitain. Je dirais
la ricotta sous toutes ses formes, fondante
et blanche. Elle me console de tout. Je l’aime
chaude, dans des plats salés ou sucrés.
Qu’évoque le mot « yummy » pour vous ?
Alba : Yummy, c’est le double « m ». C’est ce
qui remplit la bouche – attention, au sens noble
du terme ! – sans outrance. Il reste de la place
pour retourner la langue dans la bouche, c’est
une sensation savoureuse : je déguste.
Un accord mets-vins avec une pizza ?
Alba : ce sera en fin de compte la garniture qui
dictera le choix du vin : blanc ou rouge iront
très bien. De temps en temps, j’accompagne
ma pizza d’un café. Mais elle se prête très bien
aussi à la bière artisanale. Avec une pizza frite
comme celle d’Enzo Piccirillo, on peut jouer la
provocation et l’accompagner d’un champagne
– le contraste entre un plat si populaire et un
vin aussi chic – voire d’un marsala. Enzo sert
d’ailleurs de temps en temps en dégustation
sa pizza avec un marsala un peu vieux.
PIZZA, recettes des meilleurs pizzaïolos
de Naples, par Alba Pezone
Ed. Marabout, 25 euros
Plus d’infos sur Parole in Cucina
35. Lavez la courgette, détaillez-la en petits dés. Dans
une poêle, faites-les revenir avec un filet d’huile
d’olive pendant 4-5 minutes. En fin de cuisson,
salez-les à la fleur de sel. Écrasez la moitié des dés
de courgette à la fourchette pour obtenir une purée.
Préchauffez le four à 250°C.
Sur le plan de travail juste saupoudré d’un voile de
farine, étalez la pâte aussi finement que possible :
d’abord du bout des doigts puis, en faisant voleter
la pâte autour de la paume de la main, élargissez le
disque du centre vers l’extérieur.
Posez le disque de pâte sur la plaque de cuisson très
légèrement huilée au pinceau.
Étalez le saindoux sur la pâte et enfournez pour 10
minutes environ.
Répartissez la purée de courgette, la
provola, et les dés de courgette sur
la pizza. Enfournez de nouveau pour
5 minutes : la pizza doit être dorée
et croustillante, la courgette saisie.
À la sortie du four, posez sur la
pizza la chiffonnade de pancetta et
saupoudrez de pecorino de lauticada.
Pour 4 personnes :
250 g de pâte à pizza
20-30 g de saindoux
1 belle courgette
20 g de pecorino de lauticada,
fraîchement râpé
6 tranches très fines, en chiffonnade,
de pancetta fumée
70-80 g de provola de bufflonne,
effilochée
Huile d’olive très grande qualité
Fleur de sel
Recette extraite du livre PIZZA
La Pizza bianca d'Enzo Coccia
Pizza zucchine e pancetta
Yummy Magazine 35
[ Rencontre avec... ]
Courgette, provola de bufflonne, pancetta fumée, pecorino de lauticada.
Une pizza aux saveurs et aux couleurs délicates. Posée sur la pizza très chaude. la pancetta
va fondre et son parfum subtilement épicé se répandra dans la pièce... Quoi de mieux pour
vous ouvrir l'appétit?
Le + gourmand : remplacez la
provola par de la mozzarella
de bufflonne et, à la sortie
du four, saupoudrez de noix
fraîches de Sorrente (ou de
Grenoble) concassées !
36. ?
36 Yummy Magazine
Question de Guylaine :
Damien, pourriez-vous me “donner un
cours” sur la sauce caramel au beurre
salé ? Je fais un caramel à sec, j’ajoute
ma crème chaude (ça fait des blocs qui
fondent...) puis je mets mon beurre.
Mais ma sauce, bien qu’elle soit de
bonnetexture,n’estpasbrillanteetelle
est un peu granuleuse. Pouvez – vous
vous me donner LA bonne recette :
proportions, pièges à éviter.... Merci
beaucoup
LA SAUCE CARAMEL
QUELQUES TRUCS ET
ASTUCES POUR LA
RÉUSSIR À TOUS LES
COUPS…
Par Chef Damien
Question de cuisine
par Chef Damien
Commençons par réussir notre caramel…
Pour cela, il faut : une casserole très propre,
si possible de bonne qualité et idéalement en
fonte ; du sucre blanc le plus pur possible et
en morceaux dans la mesure du possible ; et
de l’eau.
On évitera le sucre non raffiné type cassonade
ou complet, car il contient des impuretés qui
risquent de faire « masser » votre sucre et de
compromettre la réussite de votre caramel !
VOICI LA RECETTE DE BASE :
Dans une casserole, verser 100 g de sucre
blanc et 2 cuillères à soupe rase d’eau ou 30
g. Remuer doucement la casserole en veillant
à ne pas salir les bords intérieurs.
Cette opération consiste à humidifier le sucre
avec l’eau.
C’est parti pour la cuisson : feu vif, gaz ou
induction… tout cela marche, à condition de
laisser faire et de ne surtout pas toucher….
Une spatule en bois, par exemple, n’est jamais
complètement propre et risque de faire rater
votre caramel.
Filet, boulet, cassé, puis caramel sont les
stades de cuisson du sucre…
À partir de 150 °C, le sucre caramélise, et
c’est là que tout se joue.Il est important d’aller
chercher l’amertume et la couleur, sinon vous
n’obtiendrez qu’un sucre coloré sans relief.
Alors, allez-y franchement, vous devez sentir
le parfum de l’amertume…
Vidéo:voirlatechniquedelasaucecaramel
sur la chaine 100% cuisine de 750
Grammes
37. Yummy Magazine 37
[ Question de cuisine ]
LE CARAMEL EST PRÊT ?
Retirez la casserole du feu et jetez-y aussitôt
40 g de beurre demi-sel.
Ça crépite beaucoup ? C’est normal, c’est à
cause de l’eau du beurre. Si vous n’avez pas de
beurre demi-sel, un beurre doux et une pincée
de fleur de sel feront largement l’affaire.
Ajoutez 20 cl de crème liquide et fouettez
vigoureusement.
Remettez la casserole sur le feu et portez à
ébullition. Faites réduire la sauce jusqu’à ce
qu’elle nappe la spatule.
Débarrasser votre sauce dans un petit
saladier... Le tour est joué !
Vous pouvez conserver votre sauce une
semaine au réfrigérateur.
QUELQUES VARIANTES :
Caramel liquide :
Déglacez votre caramel avec 150 g
d’eau. Portez à ébullition et laissez
réduire jusqu’à ce qu’il nappe la spatule.
Vous pourrez conserver ce caramel
liquide pendant des semaines dans
votre placard.
Sauce caramel aux fruits :
Ajoutez, à la place du beurre, un jus de
citron, un coulis ou un jus de fruits…
Terminez avec la crème fraîche et vous
aurez une sauce caramel parfumée
selon votre goût !
Caramels mous maison :
Lorsque vous recuisez votre mélange
caramel et crème, portez-le à 120 °C
et versez l’ensemble dans un moule.
Laissez refroidir avant de le découper
en petits carrés.
38. au concombre, avocat
& coriandre
pickles de légumes &
pain cuit à la poêle
Soupe froide
Boulettes d’agneau
fruits rouges & biscuits
de Reims
Verrines au yaourt
30mn
Un menu en 30 minutes
par Nanou
(4
38 Yummy Magazine
Texte, recette & photo
39. Les ingrédients
pour 4 personnes
Yummy Magazine 39
[ Un menu en 30 minutes ]
½ avocat bien mûr
1 gros concombre
1 yaourt à la grecque
1 bouillon cube de volaille
½ citron vert
3 ou 4 branches de coriandre
au concombre, avocat & coriandre
Soupe froide
(e) 600 g de gigot ou d’épaule d’agneau
coupé en cubes
1 oignon
1 œuf
1 c. à café de mélange quatre-épices
20 g de beurre
1 yaourt nature
2 c. à soupe de tahin
1 citron
épicées
Boulettes d’agneau
(p)
2 yaourts à la grecque
2 sachets de sucre vanillé
12 mini-biscuits de Reims ou 6 grands
biscuits
125 g de framboises
125 g de myrtilles
6 à 8 pistaches nature mondées
Sucre glace
fruitsrouges&biscuitsdeReims
Verrines au yaourt
(d)
2 carottes
1 concombre
2 gros radis
2 c. à soupe de vinaigre de riz
2 c. à café de sucre glace
Quelques feuilles de menthe fraîche
1 rouleau de pâte à pizza
& pain cuit à la poêle
Pickles de légumes
(a)
(e) : 1 blender, 1 épluche-légumes, 1
bouilloire, 1 bol, 4 verres ou bols.
(p)+(a) : 1 saladier, 1 bol, 2 poêles,
1 épluche-légumes, 1 rasoir à légumes
(facultatif), 1 couteau, 1 planche à découper,
1 robot mixeur, du papier aluminium
(d):1grandbol,1fouet,1rouleauàpâtisserie,
du papier sulfurisé, un sac de congélation
(facultatif), 4 verrines.
Ustensiles
Pour réussir ce repas en 30 minutes
maximum, je vous conseille de préparer,
sur votre plan de travail, tous les
ingrédients et les ustensiles nécessaires
avant de commencer.
40. Faire chauffer de l’eau dans la bouilloire. Déposer le bouillon dans un bol. Verser 4
cuillerées à soupe d’eau bouillante pour le dissoudre. Compléter avec 300 ml d’eau
glacée. Réserver.
Éplucher les carottes, le concombre et les radis. Les couper en fines lanières, dans
la longueur, à l’aide d’un épluche-légumes ou d’un rasoir à légumes.
Dans un saladier, mélanger le vinaigre de riz et le sucre glace. Ajouter les lanières
de légumes et mélanger pour qu’elles soient bien enrobées de vinaigre sucré.
Réserver au réfrigérateur.
Éplucher l’avocat et le concombre. Retirer les graines du concombre et le couper
en morceaux.
Dans un blender, mettre le concombre, l’avocat, le yaourt, le jus d’un demi-citron
vert, la coriandre et le bouillon. Mixer pendant 5 minutes. Goûter et rectifier
l’assaisonnement si nécessaire. Répartir la soupe froide dans des bols ou des verres.
Entreposer au réfrigérateur jusqu’au moment de servir.
Émietter grossièrement les biscuits. Les répartir dans les 4 verrines.
Dans un grand bol, fouetter les yaourts avec le sucre vanillé.
Recouvrir les biscuits avec une couche épaisse de yaourts fouettés. Disposer les
fruits rouges à la surface.
Concasser les pistaches. Saupoudrer chaque verrine d’éclats de pistache et d’un
peu de sucre glace.
Réserver au réfrigérateur.
40 Yummy Magazine
J’utilise du sucre glace, car il se dissout plus rapidement dans le vinaigre.
[ Un menu en 30 minutes ]
(e)
(a)
(e)
Pour émietter les biscuits, je les place entre 2 feuilles de papier sulfurisé
et je les écrase avec un rouleau à pâtisserie.
Pour remplir les verrines proprement, j’utilise un sac congélation. Je le remplis
avec la préparation, puis coupe un coin et m’en sers comme d’une poche à
douille.
(d)
Les étapes
41. Dans un bol, mélanger le yaourt et le tahin.
Saler et ajouter quelques gouttes de citron.
Réserver au réfrigérateur.
Éplucher l’oignon et le couper en morceaux.
Le hacher grossièrement au mixeur. Ajouter la viande, l’œuf et les épices. Saler.
Mixer jusqu’à obtenir un hachis homogène.
Faire chauffer le beurre dans une poêle. Avec les mains, former des boulettes. Les
cuire 7 à 10 minutes en les retournant régulièrement.
Retirer du feu et couvrir la poêle de papier aluminium afin de maintenir les boulettes
au chaud.
Pendant la cuisson des boulettes, faire chauffer une autre poêle, sans matière
grasse.
Couper la pâte à pizza en 8 portions égales. Les cuire dans la poêle bien chaude 3
minutes sur chaque face.
Les envelopper de papier d’aluminium pour les maintenir au chaud.
Yummy Magazine 41
[ Un menu en 30 minutes ]
(p)
(a)
Mouillez ou huilez légèrement vos mains pour former les boulettes, car
la préparation est un peu collante.
Si vous souhaitez des boulettes plus épicées, saupoudrez-les pendant la
cuisson d’un peu de mélange quatre-épices.deux cuillerées à soupe d’eau.
Portez la soupe à table accompagnée de quelques crackers et sonnez le
rappel de vos troupes.
Pendant que tout le monde s’installe, préparez les assiettes du plat principal
en disposant les lanières de légumes et un peu de menthe fraîche ciselée.
Au moment de servir le plat, ajoutez les boulettes de viande et des triangles
de pizza. Servir avec la sauce au tahin.
Proposez le dessert accompagné de biscuits de Reims supplémentaires.
30mn
42. 42 Yummy Magazine
10mn
15mn
20mn
25mn
Pour 6 personnes :
650 g de gnocchis
120 g de beurre demi-sel
Une vingtaine de feuilles de sauge
fraîches
Du parmesan râpé (facultatif)
au beurre de sauge
Gnocchis
Faire chauffer une grande casserole d’eau salée.
Laver, sécher et ciseler les feuilles de sauge.
Dans une petite casserole, faire fondre le beurre à feu très doux. Dès qu’il commence à
bouillir, couper le feu. Ajouter les feuilles
de sauge et laisser infuser.
Plongerlesgnocchisdansl’eaubouillante.
Dès qu’ils remontent à la surface, les ôter
de la casserole à l’aide d’une écumoire.
Filtrer le beurre de sauge en réservant
3 cuillerées à soupe de sauge ciselée.
Poivrer.
Servir les gnocchis dans un plat ou à
l’assiette, arrosés de beurre parfumé.
Ajouter la sauge réservée et un peu de
parmesan (facultatif).
Par Mamina - Et si c’était bon
[ AU QUOTIDIEN ]Vite fait, bien fait !
Préparation & cuisson : 10 minutes
43. Yummy Magazine 43
[ En cuisine, au quotidien ]
10mn
15mn
20mn
25mn
Pour 4 personnes :
Une grosse meringue ou une vingtaine
de petites achetées chez le boulanger
800 g d’abricots frais mûrs à point
3 ou 4 c. à soupe de sucre en poudre
30 cl de crème liquide entière
Quelques pistaches concassées
à l’abricot
Eton mess
Laver et sécher les abricots. En mettre 3 de côté.
Ôter les noyaux et les couper en morceaux.
Mixer longuement les abricots avec le sucre jusqu’à
obtenir une purée de fruits bien lisse. Répartir
dans des coupes ou des verrines, réserver au
réfrigérateur.
À l’aide d’un batteur, monter la crème très froide
en chantilly bien ferme. Réserver au réfrigérateur.
Au moment de servir, déposer quelques brisures de
meringue, ou des petites meringues entières, sur le
coulis d’abricot puis ajouter la crème fouettée.
Garnir de quartiers d’abricots frais et parsemer de
quelques morceaux de meringue, puis de pistaches
concassées.
Par Mamina - Et si c’était bon
Préparation & cuisson : 15 minutes
44. 44 Yummy Magazine
10mn
15mn
25mn
20mn
Pour 4 personnes :
300 g de pâtes japonaises type
somen ou soba
8 champignons shiitakes séchés
150 g de crevettes décortiquées
1 petite courgette
1 carotte
1/2 radis noir
Huile de sésame
Graines de sésame
Pour la sauce :
2 c. à soupe de sauce Worcestershire
2 c. à soupe de sauce soja foncée
2 c. à soupe de ketchup
1 c. à soupe de sauce d’huître
& aux shiitakes
Yakisoba aux crevettes
Porter une petite casserole d’eau à ébullition,
puis y plonger les champignons shiitakes
pendant 5 minutes pour les réhydrater.
Dans une autre casserole, porter un grand
volume d’eau à ébullition et y faire cuire
les nouilles japonaises pendant 3 minutes.
Égoutter, rincer à l’eau froide et réserver.
Pendant ce temps, laver tous les légumes
et éplucher la carotte et le radis. Râper les
légumes en julienne fine et réserver.
Couper les champignons en lamelles.
Mélanger tous les ingrédients de la sauce
dans un bol et réserver.
Faire chauffer une cuillère à soupe d’huile
de sésame dans un wok, puis y faire
cuire les crevettes pendant 2 minutes.
Ajouter les champignons et les légumes
et poursuivre la cuisson 3 minutes.
Ajouter enfin les pâtes et la sauce, puis
faire revenir le tout 2 minutes à feu vif.
Servir aussitôt, saupoudré de graines de
sésame.
Par Sandra - Cuisine addict:
[ En cuisine, au quotidien ]
Préparation & cuisson : 20 minutes
45. Yummy Magazine 45
[ En cuisine, au quotidien ]
10mn
15mn
20mn
25mn
Pour 6 ramequins de 11 cm de
diamètre :
200 g de chocolat noir à 65% de
cacao
50 g de beurre mou
250 g de fromage blanc
30 g de fécule de maïs
50 g de sucre
2 œufs
6 c. à café bombées de confiture de
fraise ou framboise*
*Peut se remplacer par de la crème
de marrons ou de la pâte à tartiner.
& chocolat noir au cuit-vapeur
Gâteaux au fromage blanc
Faire fondre le chocolat noir au
micro-ondes par impulsion de 20
secondes. Ajouter le beurre. Mélanger
soigneusement.
Dans un récipient, battre le fromage
blanc, le sucre et la fécule de maïs.
Ajouter le chocolat fondu et battre à
nouveau jusqu’à ce que la préparation
soit bien homogène. Incorporer les
œufs en mélangeant avec une cuillère.
Disposer une cuillerée à café de
confiture au fond de chaque ramequin.
Ajouter la préparation.
Couvrir les ramequins de papier film.
Les disposer dans un cuit-vapeur.
Cuire 15 minutes.
Astuce : après quelques heures au
réfrigérateur, les gâteaux deviennent
plus fermes et très fondants.
Par Carole - Alter Gusto
Préparation & cuisson : 25 minutes
46. Pour une terrine de L15 x l10 x H7 cm :
1 botte d’asperges vertes
3 œufs moyens
20 cl de crème liquide
100 g de petits pois frais écossés
300 g de blanc de poulet
Pour le pesto :
30 g de noisettes
50 g d’estragon
15 g de parmesan
1 gousse d’ail épluchée
60 ml d’huile d’olive
aux asperges & petits pois
Pesto à l’estragon
Terrine de volaille
Éplucher et cuire les asperges dans un
grand volume d’eau salée durant 7 à 15
minutes (selon la taille). Les plonger
immédiatement dans de l’eau froide.
Réserver.
Écosser les petits pois frais, puis les
faire cuire environ 20 minutes dans de l’eau
bouillante salée. Réserver.
Préchauffer le four à 180 °C.
Mixer le poulet puis ajouter les œufs et la
crème liquide. Saler et poivrer.
Déposer dans le fond d’une terrine,
préalablement huilée, la moitié des asperges
vertes. Couvrir d’une couche de préparation
au poulet, puis disposer les petits pois.
Ajouter le reste de la préparation au poulet.
Terminer par les asperges restantes.
Enfourner et cuire environ 40 minutes au
bain-marie.
Laisser refroidir et reposer au moins 2
heures au réfrigérateur avant de découper.
Pendant ce temps, préparer le pesto : mixer
lesnoisettespourlesréduireenpoudre,puis
ajouter le reste des ingrédients en arrosant
d’huile jusqu’à obtenir la consistance
souhaitée. Réserver au frais.
Servir la terrine accompagnée du pesto à
l’estragon et aux noisettes.
46 Yummy Magazine
Par Sandy - Cuisine et cigares
[ WEEK-END ]Le temps d’un
47. Yummy Magazine 47
[ En cuisine, le week-end ]
Par Nadia - Paprikas
Pour 4 personnes :
4 poivrons verts
4 tomates
4 gousses
1 c. à café de paprika
1 c. à café de cumin
1 c. à soupe de coriandre hachée
3 c. à soupe d’huile d’olive
Salade chaude de poivrons
confits aux épices
Tchaktouka
Peler les tomates. Les épépiner et les
couper en dés.
Éplucher et hacher les gousses d’ail.
Faire griller les poivrons sur toutes leurs
faces, au four, ou sur les flammes du
gaz, en les retournant régulièrement.
Pour éplucher les poivrons plus
facilement, les mettre encore chauds
dans un sac plastique.
Le fermer hermétiquement et laisser
refroidir.
Éplucher les poivrons, ôter les
pédoncules et les graines. Les couper
en lanières.
Dans un faitout, verser l’huile d’olive et
faire revenir les dés de tomates avec l’ail
et les épices pendant 5 minutes.
Ajouter les lanières de poivrons,
mélanger et laisser mijoter à feu
doux pendant 15 minutes en remuant
régulièrement, jusqu’à obtenir une sauce
assez consistante.
48. [ En cuisine, le week-end ]
Pour 4 personnes :
4 cuisses de poulet
80 g de fèves écossées
80 g d’artichauts à l’huile
2 c. à soupe d’amandes mondées
2 c. à café de raisins secs
¼ de citron confit
½ bouquet de coriandre
4 c. à soupe d’huile d’olive
1 c. à café de cumin en poudre
aux fèves & artichauts
Cuisses de poulet farcies
Préchauffer le four à 200 °C ou allumer le
barbecue.
Éplucher les fèves et les cuire 5 minutes
dans de l’eau bouillante salée. Les égoutter,
puis les réserver dans le bol d’un mixer.
Ajouter les amandes, les artichauts
égouttés, les raisins, le quart de citron
confit, la coriandre, le cumin, un peu de
sel et de poivre et deux cuillerées à soupe
d’huile d’olive. Mixer le tout finement.
Enlever l’os dans le haut de chaque cuisse de
poulet, en conservant les cuisses entières
et l’os du pilon. Assaisonner l’intérieur de
chaque haut de cuisse puis les farcir avec le
mélange aux artichauts et aux fèves.
Ficeler le haut des cuisses avec de la ficelle
de cuisson.
Disposer les morceaux de poulet dans un
plat, assaisonner de sel et de poivre et
arroser de deux cuillerées à soupe d’huile
d’olive.
Pour la cuisson au four : enfourner et cuire
40 minutes environ, en retournant les
cuisses à mi-cuisson.
Pour la cuisson au barbecue : disposer
délicatement lesmorceauxdepouletsurune
grille de barbecue et faire cuire en position
haute pendant 30 minutes, en retournant à
mi-cuisson.
Ces cuisses de poulet peuvent être servies
avec de la semoule accompagnée de pois
chiches et de coriandre fraîche.
48 Yummy Magazine
Par Les Cocottes Moelleuses
49. Yummy Magazine 49
[ En cuisine, le week-end ]
Par Dominique - De vous à moi...
Pour 6 personnes :
1 daurade de 1,6 ou 1,8 kg
6 fenouils
4 citrons
20 cl de vin blanc sec
10 cl d’huile d’olive
1 c. à café de cumin
1 c. à café de poivre 5 baies
aux fenouils & citron
Daurade rôtie
Vider et écailler le poisson (ou demander
au poissonnier de le faire).
Bien sécher l’intérieur, assaisonner de sel
et de poivre, ajouter un filet d’huile d’olive.
Préchauffer le four à 200 °C.
Laver les citrons et les fenouils puis les
détailler en fines tranches, au couteau ou à
la mandoline.
Farcirlepoissondefenouil,ajouterquelques
rondelles de citron.
Déposer la daurade dans un grand plat à
four huilé. Disposer à la surface quelques
tranches de citron.
Répartir tout autour le fenouil et le reste
des tranches de citron.
Saler, poivrer, saupoudrer de cumin. Verser
le vin blanc puis arroser le plat d’un filet
d’huile d’olive.
Enfourner et baisser immédiatement le four
à 180 °C.
Cuire 40 à 45 minutes selon la taille du
poisson.
50. 50 Yummy Magazine
[ En cuisine, le week-end ]
Meringues aux noisettes
& fruits jaunes
51. Yummy Magazine 51
& fruits jaunes
Meringues aux noisettes
Mettre la crème dans un bol avec l’extrait de vanille. Fouetter en ajoutant progressivement
le sucre glace, jusqu’à l’obtention d’une chantilly. Verser dans une poche munie d’une douille
cannelée, fermer par un nœud et placer au frais.
Préchauffer le four à 150 °C.
Fouetterlesblancsenneige.Lorsqu’ilscommencentàêtrebienblancs,ajouterprogressivement
le sucre tout en fouettant. Lorsque la meringue est ferme, incorporer la poudre de noisette.
Répartir la meringue dans 8 moules à tartelettes en silicone.
Enfourner et cuire 30 minutes. Lorsqu’elles sont cuites, les laisser dans le four encore 30
minutes la porte entrouverte.
Laisser totalement refroidir les meringues avant de les démouler délicatement.
Laver et couper les fruits en tranches assez fines.
Placer une meringue dans une assiette, face creuse vers le haut. La garnir de chantilly et de
tranches de fruits. Recouvrir avec une seconde meringue face creuse vers le bas. Recouvrir
de chantilly et décorer avec des tranches de fruits.
Procéder de même avec le reste des meringues.
Astuce : attendre 5 à 10 minutes avant de servir les assiettes afin que les meringues
s’imprègnent un peu de la crème et du jus des fruits.
Par Émilie - Common cook
[ En cuisine, le week-end ]
Pour 4 personnes :
2 blancs d’œufs
120 g de sucre
40 g de poudre de noisette
20 cl de crème liquide entière bien
froide
2 c. à soupe de sucre glace
½ c. à café d’extrait de vanille liquide
1 ou 2 nectarines
2 ou 3 prunes
52. 52 Yummy Magazine
Pour 4 entremets de 7 cm de diamètre :
Pour la base :
30 g de beurre fondu
100 g de biscuits à la noix de coco
Pour la mousse au chocolat :
150 g de chocolat blanc
150 g de crème liquide entière
50 g de lait
1,5 feuille de gélatine (soit 2,85 g)
Pour la gelée de mûres :
100 g de purée ou de coulis de fruits des
bois ou de mûre
1,5 feuille de gélatine (soit 2,85 g)
30 g de sucre
70 g de mûres
Pour le sirop :
40 g de sucre en poudre
60 g d’eau
1/2 gousse de vanille
150 à 200 g de groseilles équeutées
[ En cuisine, le week-end ]
Entremets aux mûres
chocolat blanc & groseilles
53. Yummy Magazine 53
chocolat blanc & groseilles
Entremets aux mûres
Ces entremets peuvent être
préparés la veille ou même,
plusieurs jours à l’avance
si vous les conservez au
congélateur.
Chemiser les cercles à
entremets de papier rhodoïd
ou de film transparent. Les
poser sur un plat recouvert de
papier sulfurisé.
Préparation de la base :
Enfermer les biscuits à la noix
de coco dans un sac plastique
et les écraser avec un rouleau
à pâtisserie afin de les réduire
en miettes grossières.
Dans un bol, mélanger les
miettes de biscuits avec le
beurre fondu. Déposer 1/4 du
mélange dans chaque cercle
et tasser soigneusement afin
d’obtenir un fond bien plat de
0,5 cm d’épaisseur environ.
Réserver au frais.
Préparation de la mousse au
chocolat blanc :
Mettre la gélatine à tremper
dans un bol d’eau froide.
Faire fondre le chocolat blanc
au bain-marie.
Porter le lait à ébullition, puis
retirer du feu et y ajouter la
gélatine ramollie et essorée.
Bien mélanger afin de la
dissoudre complètement.
Attendre que le lait revienne à
température ambiante.
L’incorporer au chocolat en 3
fois en remuant intimement
et rapidement après chaque
ajout pour obtenir une crème
lisse, brillante et élastique.
Réserver jusqu’à ce que
le mélange revienne à
température ambiante.
Pendant ce temps, monter la
crème liquide en chantilly et
l’incorporer délicatement au
chocolat.
Déposer la moitié du mélange
dans chaque cercle (l’autre
moitié servira à monter la
dernière couche) et mettre au
congélateur.
Réserver la mousse restante à
température ambiante.
Préparation de la gelée de
mûres :
Mettre la gélatine à tremper
dans un bol d’eau froide.
Dans une casserole, faire
chauffer la purée de fruits et
le sucre à feu doux.
Hors du feu, ajouter la
gélatine essorée et ramollie et
mélanger au fouet afin de bien
la dissoudre. Ajouter ensuite
les mûres coupées en deux.
Laisser le mélange revenir à
température ambiante.
Sortir les entremets du
congélateur. Vérifier que la
première couche de mousse
au chocolat blanc est figée.
Verser alors la couche à base
de purée de fruits et de mûres
par-dessus.
Remettre au congélateur
pendant 15 à 30 minutes
jusqu’à ce que cette nouvelle
couche se fige.
Pour terminer, verser le reste
de mousse au chocolat blanc
jusqu’en haut de chaque
cercle. Lisser la surface si
besoin.
Remettre au congélateur, au
minimum 30 minutes.
Confection du sirop :
Porter à ébullition l’eau et le
sucre,puisajouterlagoussede
vanille fendue. Cuire pendant
10 minutes à feu doux. Retirer
du feu et ôter la gousse de
vanille. Gratter l’intérieur de
celle-ci avec la pointe d’un
couteau, récupérer les grains
et les incorporer au sirop.
Verser les groseilles dans le
sirop et laisser macérer.
Sortir les entremets au moins
4 heures avant de les servir
s’ils ont été réalisés à l’avance.
Les démouler quand ils sont
encore congelés afin d’avoir
des bords bien nets. Laisser
décongeler au réfrigérateur.
Au moment de servir, déposer
une bonne cuillerée à soupe
de groseilles au sirop vanillé
sur chaque entremets.
Par Julia - La «Pose» Gourmande
[ En cuisine, le week-end ]
54. 54 Yummy Magazine
[ En cuisine, le week-end ]
Victoria Sponge Cake
aux fraises
55. Yummy Magazine 55
aux fraises
Victoria Sponge Cake
Préchauffer le four à 160 °C.
Graisser et fariner les moules.
Séparer les blancs des jaunes d’oeufs.
Tamiser la farine et la mélanger avec la levure
chimique.
Mélanger du bout des doigts le sucre avec la
pulpe de vanille.
Monter les blancs en neige avec un batteur
électrique. Lorsqu’ils sont bien mousseux,
incorporer le sucre à la vanille, cuillerée après
cuillerée, toujours en fouettant.
Ajouter les jaunes et fouetter encore 5
secondes.
Verser la farine en pluie et fouetter 5 à 10
secondes. Pas trop longtemps, la farine doit
être juste incorporée.
Diviser la pâte en 2 et la répartir dans chaque
moule. Lisser et enfourner pour 15 minutes
environ.
Sortir les génoises du four, patienter 5 minutes
puis démouler. Laisser refroidir sur une grille.
Fouetter la crème liquide. Lorsqu’elle
commence à monter, incorporer 40 g de sucre.
Continuer de fouetter jusqu’à obtenir une
Chantilly assez ferme.
Laver et sécher les fraises. Les couper en
tranches.
Lorsque les génoises sont froides, placer la
première sur un plat de service et la recouvrir
avec les ¾ de Chantilly puis des ¾ de fraises.
Déposer la seconde génoise et la recouvrir du
reste de Chantilly et de fraises.
Réserver au frais.
La génoise peut être cuite dans un seul moule
puis coupée en 2. Il faudra alors ajuster le
temps de cuisson.
Pour une version encore plus gourmande,
ajouter une couche de confiture de fraises
entre la génoise et la Chantilly...
Par Manue - La popotte de Manue
[ En cuisine, le week-end ]
Pour 2 moules de 20 cm de diamètre :
4 œufs
120 g de sucre
120 g de farine
1 c. à café rase de levure chimique
La pulpe d’une gousse de vanille
20 cl de crème liquide à 30 % MG
40 g de sucre
250 g de fraises
Vous serez étonnés de la légèreté de
cette génoise sans matière grasse qui
ravira petits et grands avec son côté
printanier et gourmand. Sa réalisation est
rapide, on se sert uniquement du batteur
électrique.Dans sa version originale, le
Victoria Sponge Cake est plutôt réalisé
avec une pâte type quatre-quarts et pour
la petite histoire, c'est la reine Victoria
qui adorait déguster ce gâteau avec son
afternoon tea !
56. Texte, recette & photo
56 Yummy Magazine
[ BRITISH CORNER ]Pascale Weeks
Le Bara Brith est le gâteau
emblématique du pays de Galles,
tout comme le Barm Brack est celui
de l’Irlande.
Il existe en deux versions : la plus
ancienne, que l’on confectionnait
avec des restes de pâte à pain,
contient de la levure de boulanger et
ressemble à un pain sucré aux raisins
secs ; la version la plus récente, qui
se rapproche du fruit cake, est, quant
à elle, préparée avec de la levure
chimique.
Dans les 2 cas, on le sert avec une
tasse de thé car le Bara Brith fait
partie de ce que l’on appelle un tea
bread.
Il a la particularité de ne pas contenir
de beurre. Pour l’apprécier à sa juste
valeur, il faut le couper en tranches
puis le tartiner de beurre juste au
moment de le servir... Vous pouvez
me croire, c’est divin !
La première fois que j’ai fait ce
gâteau, c’était pour faire plaisir à ma
belle-mère galloise, car je sais qu’elle
est très attachée à ses origines. C’est
aussi devenu un des gâteaux préférés
de mon fils Noé. C’est un peu mon
joker, quand je veux lui faire plaisir
ou le consoler d’un chagrin comme
ceux que l’on peut avoir quand on
est enfant.
Habituellement, les raisins sont
mis à tremper la veille dans du thé
chaud. Dans cette version, j’ai choisi
de les faire tremper dans de la bière.
Je voulais absolument essayer, car
je suis persuadée d’avoir vu cette
technique quelque part, même si je
suis incapable de me rappeler où.
Je dois avouer que je me demande
même si je ne l’ai pas rêvé...
Même si cette version n’est pas
la recette authentique, je vous la
conseille vivement, car elle donne
un résultat très parfumé qui rappelle
certains cakes au chocolat et au vin
rouge que l’on trouve dans la cuisine
française.
Pas d’inquiétude si vous avez des
enfants : l’alcool de la bière va
disparaître à la cuisson et vous ne
conserverez que ses arômes.
Bara Brith à la bière
57. La veille :
Mettre les raisins dans un bol avec le
sucre.
Ajouter la bière, mélanger, couvrir et
laisser gonfler pendant la nuit.
Le lendemain :
Huiler le moule à cake.
Préchauffer le four à 150 °C.
Dans un bol, mélanger la farine et la
levure. Ajouter l’œuf et mélanger.
Incorporer le mélange raisin, sucre et
bière.
Verser dans le moule et lisser la surface.
Enfourner et cuire 1 heure à 1 heure
15. Une lame de couteau insérée au
centre doit ressortir sèche.
Laissertiédir10minutes,puisdémouler
sur une grille.
Cegâteauseconservetrèsbienpendant
une dizaine de jours, emballé dans du
papier cuisson ou dans du film étirable.
Astuce : pour la version au thé, il suffit
d’utiliser seulement 275 g de farine et
de faire tremper les raisins dans le sucre
et 30 cl de thé très chaud pendant une
nuit.
Yummy Magazine 57
[ British Corner ]
Bara Brith à la bière
Pour un moule à cake de 28 x 10 cm :
175 g de raisins secs
175 g de raisins blonds
225 g de sucre de canne blond non
raffiné
30 cl de bière blonde
300 g de farine T45 ou T55
2 c. à café rase de levure chimique
1 œuf légèrement battu
Un peu d’huile pour le moule
La recette
58. Sans gluten, sans lactose & sans œufs
par Liloue
58 Yummy Magazine
Les pâtes à tarte
Quoi de plus simple que de mélanger de la
farine, du beurre et un œuf pour obtenir une
belle pâte et confectionner quiches, tartes aux
légumes, aux fruits ou au chocolat ?
Mais lorsque l’on cuisine sans gluten, sans
lactose et sans œufs, on se dit que ça ne va
pas en être, de la tarte ! Les essais sont parfois
déroutants : une pâte qui colle tellement qu’on a
l’impression d’avoir inventé une nouvelle glue ou
qui est tellement sèche que l’on n’a plus qu’à en
coller des morceaux pour obtenir un semblant
de fond de tarte ou encore, une pâte qui, après
cuisson, tombe en lambeaux ou semble aussi
dure que du béton...
Je vous rassure, la cuisine bio offre de nombreux
substituts pour réaliser des fonds de tartes variés
et goûteux.
C’est la farine, ingrédient incontournable de la
pâte à tarte, qui est la plus délicate à remplacer,
car c’est le gluten qu’elle contient qui lui apporte
l’élasticité.
Bonne base sans gluten pour réaliser des pâtes à
tarte sucrées ou salées, la farine de riz est aussi la
plus simple à utiliser. Si vous souhaitez varier les
saveurs et obtenir un résultat plus moelleux, je
vousconseilledel’associeràd’autresfarinessans
gluten – farine de sarrasin, châtaigne, manioc,
quinoa, etc. – ou à de la fécule de maïs ou de
pomme de terre. Dans ce cas, comptez 150 g
de farine de riz pour 100 g d’autres farines ou
fécules. Les proportions sont à ajuster selon les
recettes et le goût de chacun, mais un mélange
de trois céréales ou légumineuses me semble
être un maximum.
Vous pouvez également ajouter des flocons de
céréalessansglutenoudelapoudred’oléagineux
(amandes, noisettes…) pour obtenir une pâte
encore plus croustillante. L’ajout en très petite
quantité de gomme de guar – une fibre végétale
– peut aussi donner de l’élasticité et servir de
liant.
Pour remplacer le beurre, privilégiez l’huile
d’olive et les purées d’oléagineux.
Voici deux recettes de base, moelleuses et
croustillantes à la fois, que j’aime confectionner
et décliner à volonté. Elles sont faciles à faire et
s’étalent bien au rouleau à pâtisserie.
Texte, recette & photo
59. Dans un saladier, mélanger la farine de riz,
le sel, le curcuma et les herbes de Provence.
Faire un puits, puis ajouter l’huile d’olive
et l’eau. Pétrir à la main jusqu’à l’obtention
d’une boule de pâte souple, ni trop humide,
ni trop sèche.
Dessiner la forme du moule à tarte sur du
papier sulfurisé. Le découper et le déposer
sur le plan de travail. Étaler la pâte au
rouleau à pâtisserie ou à la main sur le papier
sulfurisé. Disposer le tout dans le moule à
tarte et finir les bordures à la main.
Préchauffer le four à 200°C. Piquer à la
fourchette et garnir. Enfourner et cuire
environ 40 minutes.
Pour un moule de 30 cm de diamètre :
120 g de farine de riz
60 g de fécule de maïs
1 c. à café rase de gomme de guar
2 c. à café bombées de cacao en
poudre non sucré
60 g de flocons de quinoa
40 g de purée de noisettes
2 c. à soupe de sirop d’agave
10 cl d’eau chaude
Pour un moule de 26 cm de diamètre :
250 g de farine de riz
1 pincée de sel
2 c. à café rase de curcuma
1 c. à soupe d’herbes de Provence
4 c. à soupe d’huile d’olive
15 cl d’eau
au cacao & purée de noisettes
aux herbes de Provence
Pâte à tarte sucrée
Pâte à tarte salée
Dans un saladier, mélanger la farine de riz, la
fécule de maïs, la gomme de guar, le cacao et
les flocons de quinoa.
Faire un puits et y verser la purée de noisettes,
le sirop d’agave et l’eau. Pétrir à la main jusqu’à
obtenir une boule de pâte souple, ni trop
humide, ni trop sèche.
Dessiner la forme du moule à tarte sur du
papier sulfurisé. Le découper et le déposer sur
le plan de travail.
Étaler ensuite la pâte au rouleau à pâtisserie
ou à la main sur le papier sulfurisé. Disposer le
tout dans le moule à tarte et finir les bordures
à la main.
Préchauffer le four à 200°C.
Mettre un papier sulfurisé sur le fond de tarte
et des pois chiches secs. Cuire à blanc 10
minutes à 200°C puis 5 minutes à 180°C.
Retirer les pois chiches et le papier sulfurisé
du fond de tarte. Laisser refroidir. Garnir d’une
ganache ou d’une crème et de fruits frais.
Yummy Magazine 59
60. La photo
culinaire
à savourer des yeux
Rencontre avec...
par Carole
Blogueuse, auteure culinaire,
passionnée de cuisine
et de photographie…
Elle nous parle de son dernier
livre et nous raconte :
Virginie Fouquet
alias chefNini
Un livre qui s'adresse à qui souhaite améliorer ses photographies culinaires. Au fil des
pages, des explications détaillées, des exercices pratiques et de nombreux conseils vous
permettront d'approfondir vos connaissances : maîtriser votre appareil photo, développer
votre style, composer des images harmonieuses et gérer la lumière naturelle… Virginie
vous invite également à explorer des pistes créatives pour donner à vos images une touche
originale et personnelle.
Et pour illustrer les textes, pour l'inspiration ou simplement pour le plaisir des yeux, ce livre
est richement illustré des photographies de Virginie (un peu plus de 250 !).
60 Yummy Magazine
61. Yummy Magazine 61
[ Rencontre avec... ]
Raconte-nous un peu ton parcours :
Comment en es-tu venue à la photographie
culinaire ?
ChefNini : je suis développeur web de
formation, un domaine bien loin des fourneaux
et des marmites. J’ai ouvert mon blog en février
2008 afin de créer un carnet de recettes
personnel, mis à disposition de mes amis,
de ma famille et pourquoi pas, de quelques
inconnus curieux. C’est donc très simplement
et timidement que je me suis mise à bloguer.
En 2009, par un concours de circonstances, je
me retrouve sans emploi et décide finalement
de ne plus travailler dans le domaine de
l’informatique. Cependant, je ne savais
absolument pas ce que j’allais faire de ma
vie. J’ai donc profité de mon temps libre pour
m’occuper plus sérieusement de mon blog.
Un an plus tard, je reçois en cadeau un appareil
photo Reflex. Cela a été un tournant dans ma
vie. Je me suis aussitôt prise de passion pour
la photographie, dévorant les sites spécialisés,
les livres et les magazines. De plus en plus, je
prenais plaisir à faire des photos de cuisine et
merendaiscomptequedebellesphotographies
nepouvaientquemettreenvaleurmesrecettes.
Parallèlement à mon blog, je décide de me
lancer dans l’auto-édition pour écrire mon
premier livre de recettes et c’est au même
moment qu’on m’a demandé de réaliser des
recettes et des photos pour un e-book : je suis
donc devenue auto-entrepreneur.
Le plaisir que j’ai à cuisiner et à photographier
mes plats, à les mettre en scène et à les
embellir, m’a donné envie d’en faire mon
activité principale. C’est ainsi que depuis 2012,
je propose mes services de photographe,
créatrice et rédactrice culinaire.
Ton livre La photo culinaire, à savourer des
yeux est en librairie depuis mi-mars. Que
trouve-t-on au sommaire ?
ChefNini : le livre est divisé en 4 parties.
Le premier chapitre est consacré aux
fondamentaux techniques, car la maîtrise de
la photographie passe d’abord par celle de
son appareil photo – le choix du matériel, la
profondeur de champ, la mise au point...
La deuxième partie aborde la démarche
photographique dans son ensemble. C’est le
cœurdel’ouvrage.Lelecteurpourranotamment
apprendre à jouer les stylistes culinaires, à
trouver son univers photographique, à utiliser
la lumière naturelle, à rendre ses images
harmonieuses, notamment par ses choix de
couleurs.
Le troisième chapitre exploite les pistes
créatives pour des photographies culinaires
plus personnelles qui sortent de l’ordinaire
: photographier en noir et blanc, faire de
la macrophotographie, photographier en
extérieur…
62. 62 Yummy Magazine
[ Rencontre avec... ]
Enfin, le dernier chapitre aborde toute la partie
post-traitement, une étape qui fait partie
intégrante d’une belle image culinaire.
Un mémo vient enfin se glisser dans les
dernières pages du livre pour assister le lecteur
auquotidiendanssadémarchephotographique.
Pourquoi avoir choisi ce thème ?
ChefNini : en réalité, je ne suis pas allée
frapper à la porte d’un éditeur avec une idée
de projet, mais c’est l’éditeur qui m’a contactée
pour me confier l’écriture de ce livre. J’ai rédigé
en 2012 un article sur la photographie culinaire
pour partager avec les lecteurs de mon blog
mes connaissances sur le sujet. C’est grâce à
cet article que mon éditeur a pris contact avec
moi.
La blogosphère culinaire est une vraie
fourmilière, nous y sommes très nombreux.
Pour se différencier, il est nécessaire de
proposer un contenu de qualité. Et cela passe
notamment par la photographie.
Ce livre était une belle occasion de pouvoir
transmettreautourd’unsujetquimepassionne.
Qu’est-ce qui est le plus compliqué dans la
réalisation d’une photographie culinaire ?
ChefNini : à mon avis, la plus grande difficulté
réside dans la mise en valeur du sujet. Plus que
la prise de vue elle-même, c’est le travail du
stylisme qui pose quelques obstacles.
On peut facilement maîtriser son appareil
photo et obtenir des images correctement
exposées et nettes. Il s’agit pour cela de
connaître les règles techniques et de lire son
manuel d’utilisation.
En revanche, le stylisme relève davantage du
sens artistique de chacun.
Il faut se poser de nombreuses questions :
quelles vaisselles utiliser, quelle (s) couleur
(s) associer, comment présenter le plat, quel
message faire passer.... Ce qui est compliqué,
c’est d’avoir l’idée et de savoir où on souhaite
aller.
Il faut toujours garder une cohérence dans
l’image et placer les éléments de manière à ne
pas encombrer la vue, mais à la guider. Il faut
que l’emplacement de chaque élément soit
justifié et que sa présence ne déséquilibre pas
l’image.
Lorsqu’on débute, je conseille toujours de
réaliser des images épurées en mettant l’accent
sur la présentation du sujet seul.
Qu’est-ce qui fait qu’une photographie sera
réussie et une autre ratée ?
ChefNini:c’estunequestiondélicate,carc’est
vraiment très subjectif. C’est un peu comme en
peinture, certaines personnes seront touchées
plus que d’autres devant un tableau.
Cependant, il y a quand même des critères qui
permettent de différencier une photo réussie
d’une photo ratée :
63. Yummy Magazine 63
[ Rencontre avec... ]
La gestion de la lumière : on ne peut pas faire
de belles photos culinaires à la lumière d’une
lampe. La lumière du jour est indispensable.
La netteté d’une photo : il va de soi qu’une
photo floue n’a aucun intérêt. Ce qui est
aussi très intéressant en photographie (et
pas uniquement culinaire), c’est la gestion de
la profondeur de champ : lorsque le sujet est
bien net et l’arrière-plan flou, cela donne plus
de relief, de profondeur à l’image.
La subtilité de la mise en scène : de grosses
fleurs rouges placées derrière un petit muffin
ne mettront pas en valeur le gâteau, car l’œil
sera immanquablement attiré en premier par
le bouquet et oubliera le sujet principal qu’est
le gâteau.
L’arrière-plan de l’image : attention, à ne pas
montrer sa machine à laver, sa poubelle, son
canapé... qui n’ont pas lieu d’être sur une
photographie culinaire.
Ce sont au final des petits détails, mais qui
font toute la différence entre une photo ratée
et une jolie photo.
Et, au fait, une photographie réussie, pour toi,
c’est quoi ?
ChefNini : pour moi, une photographie réussie
est une photographie qui me parle, qui va me
provoquer une émotion. Elle doit me donner
envie de me mettre en cuisine et de faire des
photos !
J’aime aussi bien les photographies lumineuses
et modernes que les photographies plus
rustiques.
Mais, quelle que soit la photographie, elle doit
avoir une âme. Je dois comprendre ce que le
photographe a cherché à nous raconter. C’est
sa recette, c’est son histoire.
Lesphotographiestroppropres,tropstatiques,
trop « studio » ne sont pas, à mon avis, les plus
belles. Elles peuvent être réussies en termes
de qualité d’image et de lumière, mais elles ne
sont certainement pas naturelles.
On photographie de la nourriture, on a passé
desheuresencuisine,onatravaillélesaliments,
on s’est amusé avec. Il faut pouvoir ressentir
ce plaisir à travers les images.
La photo culinaire à savourer des yeux
Par Virginie Fouquet alias chefNini
Ed. Pearson, 208 pages, 21 euros
Disponible au format papier, pdf et ePub
Le blog de chefNini
64. Les recettes
• Clafoutis aux cerises & thé matcha
• Clafoutis aux abricots & romarin
• Clafoutis aux pêches & amande
• Clafoutis à la rhubarbe & fromage blanc de brebis
• Clafoutis aux mûres & noisettes
Les Clafoutis
Zoom sur
65. Lethématchamariéàlacerisedansdes
petites portions estivales décomplexées
: sans beurre, sans huile et juste ce qu’il
faut de sucre ! Car il y a déjà du sucre
et du beurre de cacao dans le chocolat
blanc.
Pour 6 à 8 personnes :
Une trentaine de cerises
1 yaourt
1 œuf
35 g de sucre
90 g de poudre d’amandes
30 g de farine
70 g de chocolat blanc pâtissier
1 c. à soupe rase de thé matcha
Quelques amandes effilées
& thé matcha
Clafoutis aux cerises
Préchauffer le four à 160 °C.
Dans un récipient, mélanger le yaourt et le
sucre. Incorporer l’œuf, la poudre d’amandes
et la farine.
Faire fondre le chocolat blanc au bain-marie ou
au micro-ondes par impulsion de 20 secondes.
Tamiser le thé matcha au-dessus du chocolat
fondu et mélanger doucement.
Ajouter le mélange à la préparation au yaourt.
Laver les cerises et les disposer dans des
ramequins individuels, larges et pas trop hauts
afin que les fruits ne se superposent pas.
Verser la préparation à clafoutis par-dessus
et parsemer d’amandes effilées.
Enfourner et cuire 20 minutes environ.
Se déguste tiède ou froid.
Yummy Magazine 65
Recette & photo : Alexanne - Les bonheurs d’Anne & Alex
[ Les clafoutis ]
66. 500 g d’abricots
1 branche de romarin
130 g de farine
200 g de sucre en poudre
4 œufs
40 cl de lait
50 g de beurre salé
& romarin
Clafoutis aux abricots
Rincer les abricots. Les couper en 2 et les
dénoyauter.
Dans une poêle, faire revenir les oreillons
d’abricot avec 20 g de beurre et 50 g de sucre. Remuer et laisser cuire 5 à 10 minutes à
feu doux.
Préchauffer le four à 210 °C.
Faire chauffer le lait. Ajouter la branche de romarin et laisser infuser.
Faire fondre les 30 g de beurre restants dans une petite casserole.
Dans un saladier, battre les œufs en omelette. Ajouter les 150 g de sucre restants, puis la
farine, en fouettant sans cesse. Incorporer le beurre fondu et le lait au romarin.
Disposer les abricots dans un plat beurré. Verser la préparation dessus.
Enfourner et cuire 25 minutes environ.
Laisser tiédir avant de déguster.
66 Yummy Magazine
Recette & photo : Marcia - Marcia Tack… ses influences culinaires
[ Les clafoutis ]
Ce clafoutis peut se consommer tiède,
mais il est aussi délicieux juste à la sortie
du frigo lorsqu’il fait bien chaud.
67. Pour 4 personnes :
2 œufs
80 g de sucre en poudre
230 ml de lait d’amande
50 g de farine
1 pincée de sel
Quelques gouttes d’arôme amande
amère
4 pêches
Beurre
& amande
Clafoutis aux pêches
Préchauffer le four à 180 °C.
Beurrer 4 ramequins, réserver.
Couper les pêches en 2, retirer le noyau et les
trancher en lamelles.
Tamiser la farine avec le sel.
Battre les œufs avec le sucre jusqu’à ce que
le mélange pâlisse. Ajouter l’arôme d’amande
amère. Ajouter 1/3 du lait puis 1/3 de la farine,
mélanger entre chaque ajout. Répéter cette
opération encore 2 fois.
Répartir la préparation dans les ramequins.
Disposer les lamelles de pêches
dessus.
Enfourner et cuire 25 à 35 minutes.
Déguster tiède ou froid.
Yummy Magazine 67
Recette & photo : Isma - Touche 2 saveurs
[ Les clafoutis ]
Ce clafoutis mêle la douceur de
l’amande à l’acidité des pêches...
un vrai délice !
68. Pour 4 à 6 ramequins :
175 g de rhubarbe
150 g de fromage blanc de brebis
50 g de farine de riz complet
50 g de sucre de canne
2 œufs
10 ml d’huile d’amande douce
& fromage blanc de brebis
Clafoutis à la rhubarbe
Préchauffer le four à 180 °C.
Éplucher la rhubarbe et la couper en petits tronçons.
Dans un saladier, battre les œufs avec le sucre afin d’obtenir un mélange mousseux. Ajouter
le fromage blanc, l’huile et la farine. Bien mélanger.
Répartir la rhubarbe dans les ramequins. Verser la préparation.
Enfourner et cuire 30 minutes.
68 Yummy Magazine
Recette & photo : Emilie and Lea - Emilie & Lea’s Secrets
[ Les clafoutis ]
Ce clafoutis est un peu spécial
car il est sans lait de vache et
sans gluten. Le lait de vache a été
remplacé par du fromage blanc
au lait de brebis, le beurre par de
l’huile d’amande et la farine de blé
par de la farine de riz complet. Si
vous n’avez pas d’huile d’amande,
vous pouvez la remplacer par de la
purée d’amande.
69. Pour 6 personnes
250 g de mûres
4 œufs
90 g de sucre blond de canne
40 g de poudre de noisettes
40 g de noisettes hachées
100 g de farine
14 cl de lait
14 cl de crème liquide
Beurre demi-sel
Farine
& noisettes
Clafoutis aux mûres
Préchauffer le four à 180 °C.
Beurrer et fariner les moules.
Mélanger le sucre, la poudre de noisettes,
les noisettes hachées et la farine.
Former un puits et casser les œufs au
centre. Fouetter en incorporant au fur et à
mesure le mélange de poudres. Ajouter le
lait et la crème.
Disposer les mûres dans les moules, puis
verser la préparation par-dessus.
Enfourner et cuire 20 minutes.
Saupoudrer de sucre glace avant
de déguster.
Yummy Magazine 69
Recette & photo : Mélanie - Ma P’tite Campagne
[ Les clafoutis ]
Une petite poignée de
mûres, quelques noisettes,
etvoiciunsublimeclafoutis
mélangeant douceur et
croquant, à savourer sans
modération !
70. D
es simples aux plantes aromatiques
L’art de se soigner par les plantes est
aussi vieux que l’humanité. Dès la
préhistoire, la cueillette pour se nourrir se
transforme en récolte de plantes bénéfiques
pour la santé. Au départ plantes sauvages
glanées dans les champs et les forêts, la nature
prodigue sera peu à peu cultivée…
Si la pharmacopée végétale prend son essor
sous la Rome antique, c’est au Moyen- ge
qu’elle va acquérir un véritable statut : dans
les monastères, c’est le moine apothicaire
qui est chargé de cultiver les « simples » dans
l’herbularius, le jardin médicinal jouxtant
l’infirmerie monastique. Ce jardin de simples
se distingue alors du potager et du verger :
on y trouve de nombreuses plantes toujours
très utilisées – romarin, sauge, menthe… et
d’autresmoinscourantesdansnosplatebandes
modernes, telles que l’absinthe, la camomille,
le fenugrec ou l’hysope.
Faciles à cultiver en jardin ou sur un balcon, les
plantes aromatiques sont désormais surtout
employées à des fins culinaires, même si leur
usage médicinal perdure.
L
es « aromatiques » classiques du jardin
aromatique
Taillé pour maîtriser son ampleur, le bien
nommélaurier-saucerelèvequantitédeplatsde
ses feuilles parfumées, mais non comestibles.
Si la coutume veut qu’on les fasse sécher, ce
n’est en réalité aucunement obligatoire, car le
laurier frais n’est pas toxique. Le thym commun
et le romarin apportent une note ensoleillée
aux marinades, viandes ou légumes ; le persil
est un ingrédient indispensable pour nombre
de préparations comme le beurre d’escargots
; l’estragon, avec ses notes anisées, apporte
raffinement et caractère aux poissons et la
menthe, la touche de fraîcheur indispensable
en été ! Sans oublier le basilic, ingrédient clé
du pistou provençal ou du pesto genovese ou
encore, la sauge pour les ragoûts, le cochon,
les gnocchis… Quant à la ciboulette, ses tiges
font merveille dans la salade, l’omelette, le
fromage frais et ses fleurs, conservées dans
le vinaigre comme des câpres, dégagent une
saveur qui rappelle celle de l’échalote.
Reine des infusions, la verveine rehausse
délicatement les fruits d’été et la citronnade
! Précisons qu’il existe plusieurs variétés de
menthe (menthe pouliot, menthe coq, menthe
poivrée, menthe swiss, menthe chocolat…), de
sauge(sclarée,officinale,panachée,pourpre…)
ou de thym (notamment le délicat thym citron).
Les « sauvages » à glaner ou à planter chez
soi – mélisse, achillée millefeuille, fenouil
sauvage, bourrache, ail des ours, pimprenelle
– poussent naturellement dans les champs et
les sous-bois. On les cueille généralement à
la faveur d’une promenade, mais il est aussi
possible de les cultiver. Parmi ces plantes,
citons les herbes de la garrigue provençale :
thym sauvage (« farigoule » en provençal),
serpolet, romarin, sarriette (ou « pèbre d’ail »),
origan ou marjolaine ; moins connues, la nepeta
ou le calament, sortes de menthes sauvages
courantes dans le sud de la France et en Corse
; la lavande bien sûr, qui aromatise biscuits,
boissons ou crèmes glacées – en ayant la main
légère ! En montagne poussent la cistre à la
saveur anisée, aussi nommée thé des Alpes
et emblème de chez Bras, le restaurant étoilé
de Laguiole ou encore, la livèche ou ache des
montagnes, à la nette saveur de céleri...
T
endance, les aromatiques exotiques
Roi de la cuisine slave et nordique,
l’aneth se marie délicieusement avec les
poissons fumés : c’est l’un des condiments
du gravad laks et des cornichons Malossol.
Incontournables, la coriandre et la citronnelle
s’invitent depuis plusieurs années dans nos
cuisines. Néanmoins, il en est d’autres plus
rares : le gno gai (coriandre mexicaine) ou
le rau-ram du pho vietnamien (renouée ou
coriandre vietnamienne), à la saveur proche
de la coriandre, le basilic thaï, un peu anisé ou
encore, la pérille ou shiso (dit persil japonais),
70 Yummy Magazine
plantes aromatiques
par Tiuscha