4. Les grandes étapes
1896 - 1920 Ère des tâtonnements !!!!
1920 - 1950 Radiothérapie classique
(Ère du pragmatisme)
1950 - 1980 Radiothérapie scientifique
(Ère de la rigueur, de la dosimétrie, de laradiobiologie)
1980 – 2005 Radiothérapie moderne
(Ère de la précision dans la définition des volumes, dans la
conception et l’administration des traitements)
2005 - … La 4ème dimension !!!!
5. Les débuts de la Radiothérapie
oncologique
1898-1920
Premières guérisons des épithéliomas de la peau
(1898) -Sjögren, Stenbeck-
Epithéliomas des muqueuses
Cancer du sein
Maladie de Hodgkin
.........
16. Les nouvelles bases de la
radiothérapie (1953-1954)
Localisation et délimitation de la tumeur en 2
dimensions
Introduction du concept de volume cible
Contention rigoureuse du malade
Calcul de la distribution de dose individuellement
pour chaque malade
Calcul de la dose au centre du volume cible
(au lieu de la dose à la peau)
20. Les premiers ordinateurs
en radiothérapie
1967 IBM premiers calculs
d’isodoses en curiethérapie
1968 EMD 8-48 calcul des
temps de traitement pour
chaque malade
1970 UNIVAC : calcul des
isodoses en radiothérapie
externe
24. 1980 2005
Simulateur dedié Scanner avec possibilité
de fusion d’ images
CO60 , A .L A.L avec collimateurs
Caches cerrobend
multilames
Contrôle par portal
Contrôle par
gammagraphie imaging
Dosi 3D
Dosi 2D
Histogramme dose
volume
25. Radiothérapie
moderne
Ère de la précision dans la définition des volumes,
dans la conception et l’administration des
traitements
26.
27.
28.
29.
30.
31.
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34.
35. Les enjeux de la radiothérapie
moderne : amélioration du contrôle
local
En routine
Radiothérapie conformationnelle 3D
la précision balistique (contention, gating))
Optimisation des associations avec la chimiothérapie
En cours d’expérimentation
Escalade de dose
Contourage des volume-cibles à partir du PET-CT
RCMI
RT en condition Stéréotaxique
36. La radiothérapie conformationelle (RTC-3D)
disponible partout, de mieux en mieux maîtrisée
Permet de traiter
À dose plus élevée
un volume plus restreint par une meilleure définition du
volume cible
Meilleure tolérance
40. RTC-3D : facteur de conformation
Séquentielle (2 + 2) Séquentielle (2 + 3) Simultanée (5 fx)
FC = 0.14 FC = 0.15 FC = 0.55
25 Gy en 7 semaines et 35 fractions
41. Amélioration de la précision balistique
Objectifs
Diminuer la mobilité du patient inter- et intra-séance
Diminuer la mobilité interne du volume-cible intra-
séance
Repositionner les faisceaux
44. Comment réussir l’escalade de dose en
respectant les tissus sains?
- Préciser (diminuer) les volumes cibles
- Limiter le besoin de marges de sécurité
- Modifier la balistique
- Individualiser les traitements
49. Comment réussir l’escalade de dose en
respectant les tissus sains?
RCMI
- Optimiser les volumes cibles
- Limiter le besoin de marges de sécurité
- Modifier la balistique
- Individualiser les traitements : RT dynamique
50. Traitement pelvien : col ou endomètre + ganglions
3D conformationnelle vs RCMI
52. Traitement des cancers de la prostate avec au préalable
implantation de grains d’or (suivi des mouvements
prostatiques au cours des séances similaire à de l’IGRT)
et fusion IRM
Fusion d’images :
scanner + IRM
Comparaison 3D et RCMI pour
le traitement d’un K Prostate
53. Relevé des données
Recalage Recalage sur
sur les les repères
grains d’or osseux
54. Résultats, exigences
plus de chances de guérison, moins d’effets secondaires
INNOVER IGRT
Plus de sophistication Imagerie fonctionnelle
Plus de Asservissement au
personnalisation mouvement
Plus de complexité
Stéréotaxie extra
cranienne
57. Radiostéréotaxie : Alternative
à la chirurgie…
le développement des techniques de radiothérapie
d’une part,
et les cas de refus ou contre-indication à la
chirurgied’autre part, ont orienté vers la
radiothérapie en conditions stéréotaxiques dans le
traitement de certaines tumeurs
58. • Technique de radiothérapie qui emploie de nombreux
faisceaux convergents de petites dimensions< 3 cm,
• Irradier de façon sélective un volume cible de petite taille
• Précision millimétrique
• Traitement en 1 séance = « radiochirurgie »
• Traitement fractionné « hypofractionné » = 2 à 5 séances
59. Clinical indications HAS
Clinical ORL Cerveau. shwanoma. meningioma.
research Re irradiation
glia.…l
Boost
Sein RACHIS Métastases
Neoadj Chondrosarcome
Boost
…
Lung boost IIIB
Poumon T1-2 N0
Pancreas Metastases
Foie
Rein HK
Mets
Vessie
Prostate
60. Suivi médian: 20.4 mois,
Contrôle Local: 89% à 2 ans, 83.5% à 3 ans
Survie globale: 66.5% à 2 ans, 52.5% à 3 ans
cancer-specificsurvival : 75.4% à 2 ans, 67% à 3 ans
progression-free survival : 32.4% à 2 ans, 22.3% à 3 ans
69. Tracking de la tumeur
Deux modalités de traitement :
implantation d’un ou de plusieurs fiduciels/Clip
l’autre permettant de s’affranchir totalement de cette
contrainte et donc de traquer la tumeur mobile sans clip
74. Le bras robotique suit ce modèle prédictif afin que
l’accélérateur linéaire irradie avec précision la cible
mobile avec un suivi en temps réel durant la respiration
75.
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85. Ring Gantry System
Tomothérapie ™ - Accuray Coplanar Radiosurgery Dose Gradient
Tomotherapy Hi-ART ™
Brown. William T.. et al. Image-Guided Robotic Stereotactic Radiosurgery for Treatment of Lung Tumors. Robotic Radiosurgery Volume I. p 255-268.
86. Non-CoplanarRadiosurgery Dose Gradient
CyberKnife® Robotic Radiosurgery
System
Brown. William T.. et al. Image-Guided Robotic Stereotactic Radiosurgery for Treatment of Lung Tumors. Robotic Radiosurgery Volume I. p 255-268.
87. Radiostéréotaxie : voie de
recherche prometteuse ++
- Radiothérapie stéréotaxique : taux élevé de contrôle local
- Etudes randomisées en cours +++ (foie, poumons, …. )
Qualité de vie améliorée +++
88. Le risque en radiothérapie
La radiothérapie est un processus complexe
associant plusieurs corps de métier (secrétaire,
médecin, physicien, manipulateur) dans une
séquence d’étapes et qui comporte donc des
risques.
Lerisque de la radiothérapieestcomparable à
celui des autres stratégies thérapeutiques.
Mais l’impact médiatique d’un incident ou d’un
accident est plus fort.
La radiothérapie mène depuis longtemps des
actions sur la gestion des risques et les notions de
contrôle de qualité et de sécurité y sont
particulièrement importantes.
89. Le risque en radiothérapie
Mais la survenue de l’accident dans le
service de radiothérapied’Epinal en
2006, suivie d’un accident de
radiochirurgiestéréotaxiqueàToulouse
en 2007, a conduit le Ministère de la
Santé à mobiliser l’ensemble des
agences et des acteurs de la
radiothérapie pour définir des
mesures nationales destinées à
améliorer la sécurité des soins.
90. Réglementation / recommandations
Les nombreux contrôles réalisés au quotidien permettent de réaliser les traitements et
de limiter au maximum le risque d’incident. (« Guide des procédures de Radiothérapie
externe 2007 »)
- Vérification du bon positionnement du patient et de l’isocentre au cours des 2 ou 3
premières séances la première semaine puis contrôle hebdomadaire par la suite...
- Contrôle du positionnement du patient et de l’isocentreréalisé habituellement grâce
à 2 clichés orthogonaux.
- Des structures de références sont identifiées pour calculer les déviations par rapport
au plan de référence et la corriger en fonction de la marge d’incertitude tolérée.
- La dose résultante des imageries de contrôles doit être prise en compte dans la
prescription et le compte rendu de fin de traitement
Les accélérateurs font également l’objet de maintenances régulières et contrôles
réglementaires très poussés (Décision AFSSAPS 2007 « Décision du 27 Juillet 2007
fixant les modalités du contrôle de qualité interne des installations de radiothérapie
externe de l’AFSSAPS »)
91. Réglementation / recommandations
Des critères d’agrément pour la pratique de la radiothérapie ont été publiés en juin 2008
par l’Institut National du Cancer : il s’agit de 18 critères qui portent à la fois sur la qualité
et la sécurité des pratiques.
Critère 13: Les paramètres de traitement sont enregistrés et vérifiés par un système
informatique dédié
Critère 14: L’ensemble des caractéristiques géométriques de chaque nouveau faisceau est
vérifié lors de sa première utilisation
Critère 17: Le positionnement du patient est vérifié au moins une fois par semaine par
une imagerie effectuée sur l’appareil de traitement (MV ou kV)
Critère 15: Une dosimétrie in vivo est effectuée pour chaque faisceau techniquement
mesurable lors de la 1ère séance ou de la 2ème ainsi qu’à chacune des modifications du
traitement
92. Le Retour d’expérience (1)
Afin d’améliorer encore la qualité et la sécurité des traitements, la MEAH a proposé
d’utiliser la méthodologie basée sur l’exploitation du retour d’expérience (REX)qui
provient de l’industrie aéronautique dans laquelle elle a fait la preuve de son efficacité
depuis 1975. Les experts s’accordent à dire que sans REX et avec l’augmentation du
nombre de vols, il y aurait dans le monde (en gardant l’incidence des accidents d’avion
de 1975) environ quatre crashs d’avions par semaine.
93. Le Retour d’expérience (2)
Chaque accident ou incident, quelle que soit son importance, doit être considéré comme
une faute du système ... et non comme la faute d’une personne identifiée comme coupable
Pour éviter l’accident en radiothérapie : L’organisation d’un service doit permettre de
détecter et de corriger les sources d’incertitudes et les erreurs par la mise en place
OBLIGATOIRE d’une démarche de management du risque et d’amélioration de la qualité.
L’imagerie de contrôle, le contrôle de la dose en fait partie.