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Un échange universitaire
The University of Sydney
Mon semestre à Hogwarts
Sommaire
I À La Rochelle Université......................................................................................................................1
II Les démarches administratives.............................................................................................................3
III Le trajet...............................................................................................................................................4
IV Arrivé sur place...................................................................................................................................5
IV.1) Les cours......................................................................................................................................5
IV.2) La vie sur place............................................................................................................................7
V Le retour...............................................................................................................................................9
VI Webographie.....................................................................................................................................10
I À La Rochelle Université
La rencontre avec le SRI est une étape incontournable. Alors certes, le site web est très mal
réalisé – les mises à jour sont hasardeuses et le formulaire de contact en ligne ne fonctionne pas (en
tous cas je n’ai jamais reçu la moindre réponse de quelque service que ce soit) – mais Marianne
GRABER, la correspondante des Relations Internationales pour la Faculté des Sciences et
Technologies, se déplace déjà pour la rentrée universitaire puis pour des réunions d’information. Une
fois décidé à partir, il faut rencontrer la coordinatrice en informatique Armelle PRIGENT. Très
disponible et compétente, elle accompagne les étudiants dans leurs démarches en leur précisant les
destinations ayant une convention avec le département d’informatique. Les universités où nous
pouvons nous rendre ne sont pas les mêmes non plus en license et en master. La Chine, par exemple,
est une destination réservée aux étudiants de la FLASH.
La procédure de sélection pour les destinations en Australie et en Nouvelle-Zélande est
présentée comme la plus contraignante, alors que les étudiants sont encouragés à partir au Québec. Il
faut un bon dossier pour être pré-sélectionné car le nombre de places est restreint. Ayant été reçu
chaque année avec la mention Bien, et étant étudiant en CMI où j’ai été reçu chaque année avec la
mention Très Bien, mon dossier a été pris en considération. Ce n’est que le début : il faut anticiper le
coût du voyage et de la vie sur place, participer à un entretien en anglais pour expliquer son choix et sa
motivation, passer le TOEFL à ses frais, et enfin rencontrer le médecin de l’université.
Tout d’abord, un échange universitaire dans la zone Asie-Pacifique se réfléchit à l’avance : il est
nécessaire de mettre de l’argent de côté grâce à un job étudiant pour financer les coûts. Une fois arrivé
à l’aéroport en Australie, la douane peut vous refuser l’entrée sur le territoire si vous n’avez pas un
document de votre banque attestant que vous avez bien le montant nécessaire. Le site web des autorités
australiennes indiquent ainsi un montant de 14000 euros par an pour un étudiant. Même en ne
souhaitant rester qu’un semestre, cela correspond à une somme importante pour la plupart des étudiants
français. Il convient donc de faire le nécessaire avant de contacter le SRI.
Ensuite, l’entretien en anglais peut être piégeux. Et ce n’est pas une particularité de La Rochelle
Université. En effet les responsables des Relations Internationales doivent positionner les étudiants sur
des destinations qui doivent leur convenir, or ils ont plus de recul que ceux-ci sur les dossiers. En
général, dans toutes les universités, les étudiants ont ainsi l’impression que les responsables s’amusent
à les envoyer dans des destinations qui ne sont pas celle indiquée en premier choix. Dans les faits, il
faut considérer qu’il y a un nombre de places limitées pour un grand nombre de demandes et que les
responsables connaissent mieux que les étudiants les destinations correspondant à tel ou tel souhait. J’ai
ainsi eu l’occasion de discuter avec un étudiant qui s’est vu refuser un échange en Australie car il avait
indiqué uniquement souhaiter se rendre dans un pays anglophone. Il faut considérer qu’il y a d’autres
pays anglophones, il faut donc cibler son choix précisément et le relier avec les études en cours.
J’ai eu à passer mon TOEFL tout seul, sans aucune aide, et je n’avais pas encore les résultats au
moment de l’entretien. Il est possible de trouver de nombreux conseils sur internet afin d’obtenir de
bons résultats. Il y a même des méthodes payantes. En réalité, il n’y a rien à payer en dehors du coût
déjà très élevé de 200€ de l’examen. Il existe plusieurs versions du TOEFL, il est demandé de passer la
version internet. C’est un examen de quatre heures qui évalue les compétences en anglais en
compréhension écrite et en compréhension orale mais aussi en expression écrite et en expression orale.
Les ouvrages disponibles à la Bibliothèque Universitaire sont très bien pour s’entraîner : ils proposent
des CD et expliquent le déroulement de l’épreuve de manière concise avec des conseils pour les
aborder efficacement. Attention, même bien entraîné, le score de l’examen risque d’être inférieur à
ceux des entraînements à la maison.
Une fois effectué tout cela, la réponse arrive quelques semaines après l’entretien. Si elle est
positive, et si le résultat du TOEFL valide un niveau en anglais suffisant, on est dirigé vers le SRI au
Technoforum afin d’être mis en contact avec l’université de destination. Parfois, les vérifications du
dossier sont stressantes : un score de 80 m’était demandé au TOEFL tout d’abord à la Faculté des
Sciences et Technologies, mais le contact au SRI au Technoforum pensait que le score minimum était
de 90, puis il a appelé l’université australienne qui a indiqué accepter des étudiants à partir d’un score
de 85. Mon TOEFL et mon dossier validé, c’est une période d’attente qui a commencé car le contact
avec l’université australienne ne se fait qu’au début du semestre suivant. Un semestre où il reste à
rendre visite au médecin universitaire dans le bâtiment du Pôle Communication pour vérifier avec le
carnet de santé que les vaccins obligatoires sont bien à jour ...
II Les démarches administratives
Lorsque l’université australienne prend enfin contact pour délivrer le document de confirmation
permettant de commencer les démarches pour le visa, il reste moins de cinq mois avant le début du
semestre en échange académique. Heureusement, tout est balisé et The University of Sydney a de
nombreux partenaires. Il est recommandé de suivre Sydney.Abroad sur les réseaux sociaux tant sur
FaceBook que sur Instagram. Cela permet de se projeter dans l’ambiance de la vie sur place un peu en
avance : on peut déjà y voir des étudiants tout sourire dans les futurs endroits à visiter. Honnêtement, la
route est tracée et il n’y a qu’à la suivre. The University of Sydney fait travailler plusieurs personnes
dans le service des Relations Internationales dont l’objectif est d’encadrer les centaines d’étudiants
venant chaque semestre en échange. Rien n’est laissé au hasard, ils se répartissent les étudiants par
secteurs géographiques de provenance et ils répondent rapidement par email à toutes les questions.
Il faut choisir évidemment les unités d’études dans le catalogue proposé sans s’y perdre. Un
semestre en Australie ne peut contenir que quatre cours, tous de la même faculté. Il est impossible donc
de mélanger des cours d’informatique pour le cursus de base avec des cours de management ou
d’ingénierie pour le CMI. Il faut de fait prévoir de suivre certaines unités d’études à distance pour le
CMI, même si ce n’est pas vraiment accepté par The University of Sydney : on ne suit que quatre
unités d’études par semestre en Australie, et pas une de plus ! Les cours suivis à l’étranger doivent
correspondre au cursus suivi dans l’université d’origine, c’est donc un choix à valider avec la
coordinatrice des Relations Internationales dans le département et avec le responsable du diplôme
(licence ou master) dans le département. Dans mon cas, ils se sont montrés ouverts et m’ont laissé
choisir de manière assez libre : l’important était de vivre une aventure enrichissante.
Pour le visa, et pour confirmer l’inscription à l’université australienne, il faut prendre une
assurance étudiante baptisée “Overseas Student Health Cover” (OSHC). Elle est indispensable car elle
comprend une assistance rapatriement et il faut être prudent quand on se retrouve à plus de 17000 km
de La Rochelle. Évidemment, The University of Sydney propose son partenaire : il y a juste à cliquer
sur le lien dans un email et à souscrire. Le choix est libre, mais autrement c’est à vous d’aller vous
débrouiller tout seul. De la même manière, The University of Sydney propose des résidences
universitaires et donne des liens de sites de collocations étudiantes, le plus connu étant Flatmates.
Personnellement, j’ai choisi une autre option puisque j’ai logé avec des proches : j’ai opté pour Amaroo
où Carine Letortu Fosse s’est occupée de tout. Les tarifs sont négociés selon la durée sur place :
proches de AirBNB pour moins de six mois, et d’une location classique pour plus de six mois.
Il reste alors à discuter avec sa banque pour savoir comment s’y prendre quand il faudra faire
ses courses sur place. Ma banque n’a pas spécialement d’accord avec l’Australie pour les retraits à
l’étranger, par contre la plupart des étudiants profitent de la carte Visa Premier gratuitement pendant la
durée de leur échange universitaire. La carte Visa offre aussi des assurances dont le rapatriement ce qui
ne remplace pas la nécessité de souscrire l’OSHC. Ma banque a aussi une banque partenaire en
Australie, ce qui privilégie le fait de transférer de l’argent sur le compte de la banque partenaire sans
frais de virements internationaux. Je peux ainsi dire que j’aime ma banque, car certaines recourant à
des tarifs déjà élevés s’offrent le luxe de n’avoir aucun partenariat à l’international … Pour une durée
limitée donc un semestre maximum, le recours à une banque en ligne peut être une bonne idée. Par
contre l’ouverture d’un compte dans une banque australienne est obligatoire pour travailler sur place.
L’étape de l’obtention du visa est généralement la plus pénible. Vous avez reçu votre lettre
d’acceptation trop tard pour les délais standards, mais il est inutile de stresser à cause de cela. Tout se
passe en ligne, du moins la grande majorité des étapes. Il faut se rendre sur le site internet de home
affairs, et suivre les différentes étapes indiquées. Tout étant électronique, vous ne verrez jamais le
moindre papier et vous n’aurez pas le moindre tampon sur votre passeport. Le visa étudiant est le visa
500, son coût est supérieur à 400€. Mais ce n’est pas tout. Les services australiens sont répartis un peu
partout dans le monde. Si j’ai commencé à me renseigner auprès d’un numéro de téléphone sur
Londres, celui-ci a laissé sa place à un numéro de téléphone au Caire, puis ce sont des services basés à
Beyrouth qui m’ont contacté pour me demander de me rendre à Paris afin de prendre la photo et les
empruntes digitales (d’autres étudiants situés dans d’autres universités ont eu à se rendre à Bordeaux).
Reste enfin l’étape de l’achat du billet d’avion. Si vous maniez internet suffisamment bien, il est
recommandé d’acheter vos billets dans la nuit du mercredi au jeudi afin de profiter de tarifs moins
élevés. Si comme moi vous êtes dépassés par tout cela, vous pouvez vous rendre en ville dans une
agence de voyage qui vous achètera vos billets d’avion moyennant une commission mais alors vous
profiterez de leur expérience : assurances, poids des bagages, placements spécifiques dans l’avion si
trajets à plusieurs, etc. Il n’y a pas ou peu de vols directs de Paris en Australie, et leurs tarifs sont
élevés. La plupart des compagnies proposent une correspondance à Canton, pour ma part je suis passé
par Doha. Il faut faire attention à ce que le nom sur le billet soit le même que sur le visa, les femmes
mariées doivent donc se renseigner dès le départ sur la manière de remplir celui-ci pour ne pas avoir de
surprises par la suite durant le trajet.
III Le trajet
En juillet, en France, le soleil se couche à 22h. Dans les tropiques, à Doha, au moment de la
correspondance, le soleil se couche à 19h. En Australie, à Sydney, il se couche à 17h. C’est un premier
choc, et il faudra aussi compter plusieurs jours pour se remettre des 24h de trajet en avion. Si j’ai créé
un chapitre spécialement pour le trajet, c’est qu’il y a une raison plus importante : vous perdrez peut-
être vos papiers et il faudra bien penser avoir avec vous une pochette avec les photocopies de tous vos
documents importants. J’ai fait le trajet avec ma femme, et l’aller a été très compliqué pour elle. Une
première alerte à Paris au moment de l’embarquement avec son passeport, mais l’hôtesse a entré un
code dans l’ordinateur pour passer outre. Ce fut plus compliqué à Doha, où les membres du personnel
refusaient de la laisser monter à bord du vol pour Sydney. Heureusement que j’avais imprimé les visas
électroniques pour qu’ils puissent contacter home affairs et régler la situation avec eux directement !
À l’approche de Sydney, des vidéos vous expliqueront comment remplir les papiers d’entrée sur
le territoire. L’Australie est un pays-continent à l’écart du monde avec une faune et une flore qui lui
sont propres, les australiens y font donc très attention. Il vous sera demandé si vous n’êtes pas malades,
pas même une petite grippe. Il vous sera aussi demandé de déclarer tout éventuel import de nourriture
dans vos bagages car de la viande fraîche ou des plantes peuvent potentiellement mettre en danger le
beau pays où vous souhaitez séjourner. Attention donc au moment de fermer la valise qu’un proche
n’ait pas ajouté un souvenir culinaire pour vous rappeler la maison. C’est le sujet d’une des vidéos que
vous verrez dans l’avion. Personnellement, j’ai rempli les papiers et j’ai discuté gentiment avec la
personne à la douane de ce qui aurait pu déranger. Aucune question sur l’argent à ma disposition,
aucune fouille, j’ai pu me diriger vers les taxis directement.
IV Arrivé sur place
IV.1) Les cours
Je vais commencer par parler de ce qui est peut-être le moins amusant : les cours. Ce n’est pas
un semestre de vacances, mais un semestre en échange universitaire. Il faudra donc penser à travailler.
Les Relations Internationales de The University of Sydney organisent plusieurs rendez-vous informatifs
avant la rentrée, vous devez assister au moins à l’un d’entre eux. J’ai fini mon stage de l’année N-1 le
vendredi soir, je suis monté sur Paris le week-end, j’ai pris l’avion le lundi pour arriver à Sydney le
mardi soir, et j’étais dans l’amphithéâtre pour la présentation de l’année N le vendredi à nouveau. Une
semaine n’est pas de trop pour se remettre du décallage horaire et découvrir les abords de chez soi
avant de découvrir le campus. Certains s’en remettront peut-être plus vite, mais il faut accepter qu’il
s’agit d’une petite épreuve et donc prendre son temps pour être en forme physiquement.
Arrivé le 17 juillet sur place, j’ai assisté à une première réunion d’accueil le 20 juillet avant
d’assister à deux réunions d’information les 26 et 27 juillet. J’ai assisté à deux réunions d’information
car les étudiants de Sydney organisaient une activité à travers le campus le 26 avant que le service des
Relations Internationales n’organise une visite plus conventionnelle le 27. Au final, les trois réunions
donnaient les mêmes informations et les deux visites faisaient parcourir les mêmes endroits. À partir du
moment où les informations concernent plutôt la vie sur place, je les développerai dans le sous-chapitre
suivant. Par contre, on apprend à ce moment-là qu’il y aura deux cours en ligne à suivre avant les
quatre cours du semestre. En fait, il s’agit de deux modules d’une demi-heure obligatoires pour tout
étudiant en Australie (quelle que soit sa nationalité) à réaliser avant la fin du deuxième mois de cours :
un sur le consentement dans les relations intimes, et un sur les citations dans les devoirs évalués.
Proposé durant ma préparation à l’échange universitaire, un parrainage des étudiants étrangers
par les étudiants australiens est également mis en place. Ce n’était pas encore une réussite lors de mon
passage, mais ça a eu le mérite d’exister. Il faut choisir dans un formulaire si vous préférez un parrain,
une marraine, ou si ça vous est égal. J’ai opté pour la mixité en disant que cela m’était égal et je pensais
que ma marraine en avait fait autant. Sauf que visiblement elle aurait préféré uniquement des filleules.
Je l’ai rencontrée une première fois où elle m’a répété ce qui avait déjà été dit lors des visites du
campus, elle s’est montrée froide et distante. Discussion de quelques minutes à peine, je l’ai relancée
lorsque le service des Relations Internationales a proposé de nous retrouver autour d’un barbecue et j’ai
fait sans elle pour la suite. L’idée est bonne, mais il n’y a pas encore d’algorithme pour faire matcher
les profils correctement.
Les quadrimestres durent réellement quatre mois sur place : de février à mai et d’août à
novembre. Cela veut dire qu’il y a deux mois de vacances deux fois par an. Chaque semaine est
composée de quatre unités d’études avec pour chacune deux heures de cours en amphithéâtre et une
heure de tutoriel (pour le moins en informatique). Cela revient à douze heures de présentiel
hebdomadaires, la plupart du temps avec un jour libre en plus du week-end. Cela veut dire que les
étudiants en Australie ont le temps de travailler et de participer à l’économie du pays. Il est attendu
qu’un étudiant en licence ait un job alimentaire avant d’effectuer potentiellement un stage de fin de
premier cycle universitaire (non obligatoire, correspond à une unité d’études à choisir expressément),
puis qu’un étudiant en master ait un job dans l’entreprise où il a effectué ce stage. Ce travail permet
notamment de payer ses études dont le coût est plus cher qu’en France.
Cela fait encore beaucoup de temps de libre, et il est à consacrer entièrement aux projets et à la
révision des cours. Chaque unité d’études demande beaucoup de travail personnel : devoirs à la maison,
évaluations en binômes sur plusieurs semaines et/ou projets en groupes de quatre sur le semestre, sans
compter la révision des partiels à la fin du semestre. Les Relations Internationales insistent en amont, il
n’y a pas de temps libre pour suivre plus de quatre cours sur le semestre. Et moi j’ai suivi en plus des
unités d’études à distance pour le CMI … Les semestres durent treize semaines, ils sont coupés en deux
par une semaine de vacances. Les voyages sont déconseillés durant cette période car il peut y avoir des
examens lors de la semaine de rentrée et aucune excuse d’avion cloué au sol à cause d’une tempête
n’est acceptée par les services de l’université, ce qui signifie avoir raté son semestre.
Mon semestre de août à novembre a commencé le lundi 30 juillet, et le premier jour de cours
correspond également à l’Open Day durant lequel les associations étudiantes tiennent des stands sur le
campus afin de se présenter. Avec plus de deux cents associations étudiantes, aucune raison de rester
isolé. Il y a évidemment la FrenchSoc des étudiants apprenant à parler le français qui se rencontrent une
fois par mois pour manger du fromage et du saucisson et pour boire du vin (notre belle image dans ce
merveilleux pays), mais aussi des associations regroupant des étudiants par pays d’origine, par religion,
et/ou par loisirs : jeu de go, échecs, randonnée, jeux de Pokémon en tous genres, casino, mais
également le quidditch pour lequel l’association universitaire a remporté de nombreux trophées. Il y a
également des rencontres avec les entreprises durant tout le semestre autour d’un barbecue le midi ou
d’une pizza le soir, et des ateliers d’anglais hebdomadaires avec l’union étudiante.
Un autre point sur les cours : les unités d’études sont au choix, mais il faut bien les choisir à
l’avance. En théorie, il y a des solutions possibles si vous avez opté pour une unité d’études qui ne vous
convient pas. La première semaine est une semaine de présentation de ce qui vous attend durant le
semestre. Si cela ne vous plaît pas, The University of Sydney accepte que vous modifiez vos choix
durant la première semaine jusqu’au vendredi. La deuxième semaine c’est trop tard, vous êtes engagés
pour de bon. Vous pouvez tout de même renoncer à l’unité d’études sans en prendre une autre par la
suite, mais cela revient à ne pas valider suffisamment de crédits sur le semestre. Venant de France, vous
avez un formulaire pour effectuer les modifications en accord avec la coordinatrice des Relations
Internationales de votre département d’études en France. En théorie, en février, cela doit être possible.
En pratique, en août, tout le monde est en vacances à La Rochelle donc choisissez bien dès le départ.
En tant qu’étudiant étranger, vous représentez votre pays. Votre présence est une aubaine pour
les étudiants australiens. Le français est très demandé pour les tandems linguistiques : j’ai eu l’occasion
d’être accepté pour quatre tandems : trois en anglais et un en chinois. Bon, comme pour le parrainage,
ce n’est pas encore totalement au point, mais cela existe. De la même manière, le service des Relations
Internationales fera appel à vous afin de présenter votre pays et votre université aux étudiants
australiens qui souhaitent se rendre dans un pays francophone pour un échange universitaire. Je ne sais
pas si cela est utile pour les rochelais, dont l’université est totalement ignorée au même titre que les
universités de Pau, de Tours, et de Belgique, mais cela permet de faire une présentation aux côtés du
personnel de l’ambassade de France pour défendre nos valeurs sur le développement durable. Après,
sans surprises, les australiens se rendent majoritairement à Paris, voire à Lyon en second choix ...
IV.2) La vie sur place
La première chose à faire en arrivant chez soi en Australie, ce sont évidemment les courses pour
pouvoir manger avant les premières réunions à l’université. Le coût de la vie en Australie est réputé
plus élevé qu’en France. Au niveau de la monnaie, trois dollars australiens reviennent à deux euros. Les
étudiants australiens font leurs courses chez Aldi ou chez Coles. J’avais un piètre souvenir de Aldi en
Belgique, mais le niveau est acceptable en Australie. S’adapter aux habitudes des locaux permet de
faire ses courses au même tarif qu’en France. C’est déjà un gros point positif. Si vous buvez encore de
l’eau minérale en bouteille en France (il est vrai que l’eau est très calcaire à La Rochelle), je vous
rappelle que l’eau du robinet est potable à Sydney : une simple carafe suffit à boire à volonté. Les
alcools par contre sont très chers, et il est interdit d’en boire dans les espaces publics. Les soirées sont
également réservées aux personnes majeures : le passeport est demandé à l’entrée.
L’étape suivante est de se déplacer librement. Si vous n’êtes pas en résidence étudiante, et si
vous n’êtes pas en centre-ville, vous aurez besoin de cartes de bus. Les cartes adultes (noires) et enfants
mineurs (vertes) sont en vente dans tous les centre commerciaux. Pour bénéficier de la carte de
transport étudiante (argentée), il faut la commander en ligne avec votre numéro d’étudiant. C’est long,
et vous ferez vos premiers déplacements en payant plein pot avec la carte adulte avant de recevoir la
carte étudiante environ trois semaines après l’avoir commandée. Les recharges se font en ligne
également. Si les déplacements avec la carte adulte reviennent rapidement très cher, la carte étudiante
permet de voyager avec un tarif préférentiel de 50 % donc cela devient raisonnable sur la durée du
séjour. Une bonne nouvelle concernant le bus est que le coût des voyages est plafonné le dimanche,
vous ne paierez jamais plus de trois dollars quelque soit la distance ou le nombre de trajets ce jour-là.
Vous êtes logés, vous avez de quoi vous nourrir et vous déplacer : le plus important est fait.
Pour les loisirs, vous pouvez vous contenter des activités proposées par le service des Relations
Internationales : prendre le petit-déjeuner avec les koalas, assister à un match de foot australien aux
règles si typiques, vous rendre aux camps de surf les week-ends, faire de la randonnée dans les Blue
Mountains, participer à une soirée au coucher du soleil sur un bateau dans le Harbour, etc. Les tarifs
sont pensés pour être accessibles à un budget étudiant. Par ailleurs, vous pouvez travailler pour financer
votre séjour et vos activités. Vous avez le droit à une durée de travail hebdomadaire précisée avec votre
visa. Il n’y a pas besoin d’être parfaitement bilingue pour travailler dans un KFC ou dans un Starbucks
Coffee et vous en trouverez à proximité de l’université. Pour pouvoir travailler, vous devrez vous
enregistrer auprès de l’administration qui vous fournira votre numéro en dix jours.
Tout comme The University of Sydney a un partenaire concernant la mutuelle santé obligatoire,
elle en a un aussi concernant la téléphonie mobile. Au plus tard durant l’Open Day, le partenaire a un
stand au milieu des associations et s’occupe d’installer votre carte SIM australienne dans votre
smartphone. Le coût des télécommunications est raisonnable, et le numéro de téléphone australien est
indispensable pour être contacté par un employeur qui n’ira pas appeler sur un numéro français.
Attention aux messages qu’on reçoit ! Des petits malins cherchent à arnaquer des étudiants de passage
en se faisant passer pour l’administration australienne et en menaçant de poursuites judiciaires pour du
travail non déclaré. C’est à savoir pour ne pas se poser de questions sans raison.
Lors de la réunion d’accueil, le service des Relations Internationales présente le pays et ses
différentes facettes. L’Australie est un pays très ensoleillé où il pleut rarement, il a donc des problèmes
de cancer de la peau. Il faut toujours penser à porter une casquette et des lunettes de soleil, et il faut
toujours mettre de la crème solaire. C’est indispensable, même en hiver ! Vous sortez de chez vous le
matin avec un pull, puis vous rangez le pull dans votre sac le midi pour mettre la casquette et les
lunettes de soleil, et vous resortez le pull du sac le soir avant de rentrer chez vous. Il y a de grandes
amplitudes de température en juillet-août. Vous pouvez par contre rapidement oublier le pull quand les
mois de septembre-octobre arrivent.
Cette réunion d’accueil fait le point sur plusieurs aspects de la vie étudiante. C’est durant cette
réunion que vous vous verrez conseiller de faire vos courses chez Aldi ou chez Coles. C’est durant cette
réunion que vous aurez une présentation de l’Australie et des australiens avec des vidéos sur le
consentement dans les relations intimes (les étudiants venant d’horizons très divers, cela permet de
mettre tout le monde au même niveau) et sur le parler australien qui n’est pas toujours l’anglais officiel
(des bases de slang sont les bienvenues). C’est durant cette réunion que vous vous entendrez
déconseiller les voyages durant le midbreak (la semaine de “vacances” coupant le semestre en deux)
car vous ne devrez pas vous exposer à des caprices climatiques et risquer de rater la reprise des cours
(obligatoires pour les étudiants étrangers).
C’est aussi durant cette réunion d’accueil que vous recevrez des conseils de
sortie, et des mises en garde notamment concernant les plages. Les zones de baignade
surveillées se situent entre les drapeaux rouge et jaune, ce qui correspond
généralement à quelques mètres de largeur à peine. Les plages sont immenses et très
fréquentées en journée. Si celles de Bondi et de Bronte sont les plus connues, il ne
faut pas oublier de faire le détour par celle de Manly plus au Nord qui est aussi très belle. Certains
étudiants seront aussi tentés par les plages isolées ou à des horaires inhabituels. La réunion d’accueil
fait également de la prévention sur la force des courants. S’il y a une personne qui vous voit dériver,
elle aura l’occasion d’appeler les secours, et alors “you may be rescued… may be...” ! Les plages
surveillées auront aussi l’avantage de vous prévenir de la présence potentielle de requins.
Si vous êtes en échange universitaire pour travailler et si les unités d’études australiennes vont
vous demander un investissement personnel important, vous pourrez cependant penser à vous organiser
une sortie de temps en temps. La plupart d’entre vous va se contenter de suivre les propositions de
sortie de The University of Sydney ou de suivre les colocataires et les personnes rencontrées sur place,
mais je me permets de vous présenter trois axes principaux pour visiter Sydney. Cela vous permettra de
découvrir aussi la ville par vous-mêmes ou de proposer des idées auxquelles les autres n’auront pas
forcément pensé mais qui plairont en fonction des goûts, des envies, mais aussi de la météo.
Le premier point central que j’ai découvert dans Sydney est Hyde Park. S’il ne pleut pas
souvent dans Sydney, vous avez l’occasion de parcourir les alentours. Et s’il pleut, la Sydney Eye
Tower, le Australian Museum, ou les Hyde Park Barracks sont juste à côté. Hyde Park est un beau parc
dans le centre-ville de Sydney, sans être particulièrement étendu non plus. Il offre une vue sur la St
Mary’s Cathedral et a la particularité d’être très bien desservi tant par les bus que par le train. À partir
de Hyde Park, en prenant la Macquarie St, vous arriverez au Sydney Opera House et au Royal Botanic
Gardens où vous pourrez voir notamment la Government House. S’il fait beau, ce qui est pratiquement
tout le temps le cas, vous aurez tout loisirs de profiter de ce gigantesque jardin. Vous pourrez vous
reposer sur les pelouses, comme longer la côte et découvrir la Mrs Macquarie’s Chair, les piscines
situées sur la rive, et arriver jusqu’à la Art Gallery of New South Wales.
Après deux mois à parcourir le quartier durant le temps consacré aux sorties, je pouvais
considérer découvrir une autre partie de la ville. En arrivant sur le Harbour, l’idée est donc de faire la
visite des alentours du Harbour Bridge. La Customs House et le Museum of Sydney se trouvent sur
Circular Quay, le poumon du centre-ville entre le Sydney Opera House et le Harbour Bridge. Vous
pourrez y prendre des ferries pour aller voir les baleines au large ou pour vous rendre dans les quartiers
au Nord de la ville. Le Museum of Contemporary Art se situe non loin de là, mais il faut visiter tout le
quartier et notamment The Rocks Market qui vend des décorations de Noël et célèbre l’Oktoberfest dès
le mois de septembre. Monter le Harbour Bridge est très cher et constitue une activité touristique à part,
mieux vaut visiter le Sydney Observatory, la Barangaroo Reserve, et le parc au pied du pont où vous
verrez les canons en place qui servaient à défendre la ville autrefois.
À la fin du semestre, je pouvais penser avoir visité le Harbour. Je n’ai pas encore visité tous les
bâtiments que j’ai cités, mais c’est à réserver en cas de mauvais temps exceptionnel. De retour à Hyde
Park, l’idée est à présent de se rendre vers l’Ouest cette fois-ci plutôt que vers le Nord et le Harbour. Le
centre-ville se découvre au travers du Queen Victoria Building, un centre commercial de luxe, du Town
Hall, de la St Andrew’s Cathedral … Le quartier est assez marqué par la présence des travaux afin
d’installer le tramway, fabriqué par Alstom à Aytré ! Je me suis dirigé vers le quartier chinois ensuite.
Si vous aimez les parcs et jardins, le Chinese Garden of Friendship est à voir absolument : il se présente
comme une oasis de calme à l’écart de la ville et s’organise par signes astrologiques chinois autour
d’un plan d’eau reposant. Enfin le Powerhouse Museum vous replonge dans l’univers scientifique des
origines à son Mars Lab, puis vous arrivez à The University of Sydney qui est aussi un lieu touristique !
À la fin du semestre, certains visitent la grande barrière de corail. D’autres feront la côte jusqu’à
Adélaïde en van. Il paraît qu’il y a de nombreuses pistes cyclables là-bas, mais il s’agit d’un mythe à
Sydney où les rares vélos que j’ai croisés devaient se débattre dans le couloir de bus avec les taxis ou
sur les trottoirs entre les nombreux piétons. Il n’est pas évident de travailler pour une plateforme de
livraison de repas à Sydney ! En demandant gentiment au moment de réserver mon visa, j’ai obtenu de
pouvoir assister aux feux d’artifices du nouvel an avant de devoir quitter le pays. Les meilleures places
sont à réserver en ligne longtemps à l’avance, et elles peuvent être chères. Aucun accès au Royal
Botanic Gardens l’après-midi du 31 décembre sans la preuve de la réservation. The Rocks est un lieu
très populaire où se rendre gratuitement entre amis pour assister au spectacle, mais il vaut mieux arriver
très tôt. En famille, la colline du Sydney Observatory est recommandée.
V Le retour
Le trajet retour s’est mieux déroulé que le trajet aller. Personne n’empêche quelqu’un de quitter
un pays, alors qu’une simple case cochée sur un ordinateur quelque part provoque de longs pourparlers
pour y entrer. Un orage sur Sydney a provoqué un retard des vols au départ, me faisant rater la
correspondance à Doha et m’offrant une journée de découverte dans la capitale qatarie aux frais de la
compagnie aérienne. La corniche est une très belle promenade, mais je ne pourrai pas en dire plus car il
convient surtout de se reposer entre deux longs vols. Une fois de retour en France, j’ai retrouvé les
étudiants avec qui je travaillais déjà dans les groupes de projets l’année précédente. Il est important de
bien se sentir entouré à ce moment-là. La couverture nuageuse de La Rochelle en janvier et février est
par contre étonnamment importante par rapport à Sydney et il peut être utile de faire contrôler son taux
de vitamine D pour bien se réadapter après un nouveau décalage horaire.
VI Webographie
Site de l’université, section départ vers l’international :
https://www.univ-larochelle.fr/international/depart-international/
Site pour obtenir son visa :
https://immi.homeaffairs.gov.au/
Site de la BU pour les ouvrages d’entraînement au TOEFL :
http://bib.univ-lr.fr/client/fr_FR/bulr/search/results?qu=TOEFL&te=ILS
Site pour s’inscrire au TOEFL :
https://www.ets.org/mytoefl
La page FaceBook de sydney.abroad :
https://www.facebook.com/Sydney.Uni.Abroad/
Le compte Instagram de sydney.abroad :
https://www.instagram.com/sydney.abroad/
Le site de collocations étudiantes de références (hors résidences universitaires) :
https://flatmates.com.au/student-accommodation/sydney
Le site d’aide à la recherche de logement pour les français :
http://www.amaroorelocation.com/
Vidéo sur le consentement :
https://www.youtube.com/watch?v=oQbei5JGiT8
Vidéo sur le parler australien :
https://www.youtube.com/watch?v=yDb_WsAt_Z0
Le site des cartes de bus :
https://transportnsw.info/tickets-opal/opal#/login

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Academic exchange semester at The University of Sydney, Australia

  • 1. Un échange universitaire The University of Sydney Mon semestre à Hogwarts Sommaire I À La Rochelle Université......................................................................................................................1 II Les démarches administratives.............................................................................................................3 III Le trajet...............................................................................................................................................4 IV Arrivé sur place...................................................................................................................................5 IV.1) Les cours......................................................................................................................................5 IV.2) La vie sur place............................................................................................................................7 V Le retour...............................................................................................................................................9 VI Webographie.....................................................................................................................................10 I À La Rochelle Université La rencontre avec le SRI est une étape incontournable. Alors certes, le site web est très mal réalisé – les mises à jour sont hasardeuses et le formulaire de contact en ligne ne fonctionne pas (en tous cas je n’ai jamais reçu la moindre réponse de quelque service que ce soit) – mais Marianne GRABER, la correspondante des Relations Internationales pour la Faculté des Sciences et Technologies, se déplace déjà pour la rentrée universitaire puis pour des réunions d’information. Une fois décidé à partir, il faut rencontrer la coordinatrice en informatique Armelle PRIGENT. Très disponible et compétente, elle accompagne les étudiants dans leurs démarches en leur précisant les destinations ayant une convention avec le département d’informatique. Les universités où nous pouvons nous rendre ne sont pas les mêmes non plus en license et en master. La Chine, par exemple, est une destination réservée aux étudiants de la FLASH. La procédure de sélection pour les destinations en Australie et en Nouvelle-Zélande est présentée comme la plus contraignante, alors que les étudiants sont encouragés à partir au Québec. Il faut un bon dossier pour être pré-sélectionné car le nombre de places est restreint. Ayant été reçu chaque année avec la mention Bien, et étant étudiant en CMI où j’ai été reçu chaque année avec la mention Très Bien, mon dossier a été pris en considération. Ce n’est que le début : il faut anticiper le coût du voyage et de la vie sur place, participer à un entretien en anglais pour expliquer son choix et sa motivation, passer le TOEFL à ses frais, et enfin rencontrer le médecin de l’université.
  • 2. Tout d’abord, un échange universitaire dans la zone Asie-Pacifique se réfléchit à l’avance : il est nécessaire de mettre de l’argent de côté grâce à un job étudiant pour financer les coûts. Une fois arrivé à l’aéroport en Australie, la douane peut vous refuser l’entrée sur le territoire si vous n’avez pas un document de votre banque attestant que vous avez bien le montant nécessaire. Le site web des autorités australiennes indiquent ainsi un montant de 14000 euros par an pour un étudiant. Même en ne souhaitant rester qu’un semestre, cela correspond à une somme importante pour la plupart des étudiants français. Il convient donc de faire le nécessaire avant de contacter le SRI. Ensuite, l’entretien en anglais peut être piégeux. Et ce n’est pas une particularité de La Rochelle Université. En effet les responsables des Relations Internationales doivent positionner les étudiants sur des destinations qui doivent leur convenir, or ils ont plus de recul que ceux-ci sur les dossiers. En général, dans toutes les universités, les étudiants ont ainsi l’impression que les responsables s’amusent à les envoyer dans des destinations qui ne sont pas celle indiquée en premier choix. Dans les faits, il faut considérer qu’il y a un nombre de places limitées pour un grand nombre de demandes et que les responsables connaissent mieux que les étudiants les destinations correspondant à tel ou tel souhait. J’ai ainsi eu l’occasion de discuter avec un étudiant qui s’est vu refuser un échange en Australie car il avait indiqué uniquement souhaiter se rendre dans un pays anglophone. Il faut considérer qu’il y a d’autres pays anglophones, il faut donc cibler son choix précisément et le relier avec les études en cours. J’ai eu à passer mon TOEFL tout seul, sans aucune aide, et je n’avais pas encore les résultats au moment de l’entretien. Il est possible de trouver de nombreux conseils sur internet afin d’obtenir de bons résultats. Il y a même des méthodes payantes. En réalité, il n’y a rien à payer en dehors du coût déjà très élevé de 200€ de l’examen. Il existe plusieurs versions du TOEFL, il est demandé de passer la version internet. C’est un examen de quatre heures qui évalue les compétences en anglais en compréhension écrite et en compréhension orale mais aussi en expression écrite et en expression orale. Les ouvrages disponibles à la Bibliothèque Universitaire sont très bien pour s’entraîner : ils proposent des CD et expliquent le déroulement de l’épreuve de manière concise avec des conseils pour les aborder efficacement. Attention, même bien entraîné, le score de l’examen risque d’être inférieur à ceux des entraînements à la maison. Une fois effectué tout cela, la réponse arrive quelques semaines après l’entretien. Si elle est positive, et si le résultat du TOEFL valide un niveau en anglais suffisant, on est dirigé vers le SRI au Technoforum afin d’être mis en contact avec l’université de destination. Parfois, les vérifications du dossier sont stressantes : un score de 80 m’était demandé au TOEFL tout d’abord à la Faculté des Sciences et Technologies, mais le contact au SRI au Technoforum pensait que le score minimum était de 90, puis il a appelé l’université australienne qui a indiqué accepter des étudiants à partir d’un score de 85. Mon TOEFL et mon dossier validé, c’est une période d’attente qui a commencé car le contact avec l’université australienne ne se fait qu’au début du semestre suivant. Un semestre où il reste à rendre visite au médecin universitaire dans le bâtiment du Pôle Communication pour vérifier avec le carnet de santé que les vaccins obligatoires sont bien à jour ...
  • 3. II Les démarches administratives Lorsque l’université australienne prend enfin contact pour délivrer le document de confirmation permettant de commencer les démarches pour le visa, il reste moins de cinq mois avant le début du semestre en échange académique. Heureusement, tout est balisé et The University of Sydney a de nombreux partenaires. Il est recommandé de suivre Sydney.Abroad sur les réseaux sociaux tant sur FaceBook que sur Instagram. Cela permet de se projeter dans l’ambiance de la vie sur place un peu en avance : on peut déjà y voir des étudiants tout sourire dans les futurs endroits à visiter. Honnêtement, la route est tracée et il n’y a qu’à la suivre. The University of Sydney fait travailler plusieurs personnes dans le service des Relations Internationales dont l’objectif est d’encadrer les centaines d’étudiants venant chaque semestre en échange. Rien n’est laissé au hasard, ils se répartissent les étudiants par secteurs géographiques de provenance et ils répondent rapidement par email à toutes les questions. Il faut choisir évidemment les unités d’études dans le catalogue proposé sans s’y perdre. Un semestre en Australie ne peut contenir que quatre cours, tous de la même faculté. Il est impossible donc de mélanger des cours d’informatique pour le cursus de base avec des cours de management ou d’ingénierie pour le CMI. Il faut de fait prévoir de suivre certaines unités d’études à distance pour le CMI, même si ce n’est pas vraiment accepté par The University of Sydney : on ne suit que quatre unités d’études par semestre en Australie, et pas une de plus ! Les cours suivis à l’étranger doivent correspondre au cursus suivi dans l’université d’origine, c’est donc un choix à valider avec la coordinatrice des Relations Internationales dans le département et avec le responsable du diplôme (licence ou master) dans le département. Dans mon cas, ils se sont montrés ouverts et m’ont laissé choisir de manière assez libre : l’important était de vivre une aventure enrichissante. Pour le visa, et pour confirmer l’inscription à l’université australienne, il faut prendre une assurance étudiante baptisée “Overseas Student Health Cover” (OSHC). Elle est indispensable car elle comprend une assistance rapatriement et il faut être prudent quand on se retrouve à plus de 17000 km de La Rochelle. Évidemment, The University of Sydney propose son partenaire : il y a juste à cliquer sur le lien dans un email et à souscrire. Le choix est libre, mais autrement c’est à vous d’aller vous débrouiller tout seul. De la même manière, The University of Sydney propose des résidences universitaires et donne des liens de sites de collocations étudiantes, le plus connu étant Flatmates. Personnellement, j’ai choisi une autre option puisque j’ai logé avec des proches : j’ai opté pour Amaroo où Carine Letortu Fosse s’est occupée de tout. Les tarifs sont négociés selon la durée sur place : proches de AirBNB pour moins de six mois, et d’une location classique pour plus de six mois. Il reste alors à discuter avec sa banque pour savoir comment s’y prendre quand il faudra faire ses courses sur place. Ma banque n’a pas spécialement d’accord avec l’Australie pour les retraits à l’étranger, par contre la plupart des étudiants profitent de la carte Visa Premier gratuitement pendant la durée de leur échange universitaire. La carte Visa offre aussi des assurances dont le rapatriement ce qui ne remplace pas la nécessité de souscrire l’OSHC. Ma banque a aussi une banque partenaire en Australie, ce qui privilégie le fait de transférer de l’argent sur le compte de la banque partenaire sans frais de virements internationaux. Je peux ainsi dire que j’aime ma banque, car certaines recourant à des tarifs déjà élevés s’offrent le luxe de n’avoir aucun partenariat à l’international … Pour une durée limitée donc un semestre maximum, le recours à une banque en ligne peut être une bonne idée. Par contre l’ouverture d’un compte dans une banque australienne est obligatoire pour travailler sur place.
  • 4. L’étape de l’obtention du visa est généralement la plus pénible. Vous avez reçu votre lettre d’acceptation trop tard pour les délais standards, mais il est inutile de stresser à cause de cela. Tout se passe en ligne, du moins la grande majorité des étapes. Il faut se rendre sur le site internet de home affairs, et suivre les différentes étapes indiquées. Tout étant électronique, vous ne verrez jamais le moindre papier et vous n’aurez pas le moindre tampon sur votre passeport. Le visa étudiant est le visa 500, son coût est supérieur à 400€. Mais ce n’est pas tout. Les services australiens sont répartis un peu partout dans le monde. Si j’ai commencé à me renseigner auprès d’un numéro de téléphone sur Londres, celui-ci a laissé sa place à un numéro de téléphone au Caire, puis ce sont des services basés à Beyrouth qui m’ont contacté pour me demander de me rendre à Paris afin de prendre la photo et les empruntes digitales (d’autres étudiants situés dans d’autres universités ont eu à se rendre à Bordeaux). Reste enfin l’étape de l’achat du billet d’avion. Si vous maniez internet suffisamment bien, il est recommandé d’acheter vos billets dans la nuit du mercredi au jeudi afin de profiter de tarifs moins élevés. Si comme moi vous êtes dépassés par tout cela, vous pouvez vous rendre en ville dans une agence de voyage qui vous achètera vos billets d’avion moyennant une commission mais alors vous profiterez de leur expérience : assurances, poids des bagages, placements spécifiques dans l’avion si trajets à plusieurs, etc. Il n’y a pas ou peu de vols directs de Paris en Australie, et leurs tarifs sont élevés. La plupart des compagnies proposent une correspondance à Canton, pour ma part je suis passé par Doha. Il faut faire attention à ce que le nom sur le billet soit le même que sur le visa, les femmes mariées doivent donc se renseigner dès le départ sur la manière de remplir celui-ci pour ne pas avoir de surprises par la suite durant le trajet. III Le trajet En juillet, en France, le soleil se couche à 22h. Dans les tropiques, à Doha, au moment de la correspondance, le soleil se couche à 19h. En Australie, à Sydney, il se couche à 17h. C’est un premier choc, et il faudra aussi compter plusieurs jours pour se remettre des 24h de trajet en avion. Si j’ai créé un chapitre spécialement pour le trajet, c’est qu’il y a une raison plus importante : vous perdrez peut- être vos papiers et il faudra bien penser avoir avec vous une pochette avec les photocopies de tous vos documents importants. J’ai fait le trajet avec ma femme, et l’aller a été très compliqué pour elle. Une première alerte à Paris au moment de l’embarquement avec son passeport, mais l’hôtesse a entré un code dans l’ordinateur pour passer outre. Ce fut plus compliqué à Doha, où les membres du personnel refusaient de la laisser monter à bord du vol pour Sydney. Heureusement que j’avais imprimé les visas électroniques pour qu’ils puissent contacter home affairs et régler la situation avec eux directement ! À l’approche de Sydney, des vidéos vous expliqueront comment remplir les papiers d’entrée sur le territoire. L’Australie est un pays-continent à l’écart du monde avec une faune et une flore qui lui sont propres, les australiens y font donc très attention. Il vous sera demandé si vous n’êtes pas malades, pas même une petite grippe. Il vous sera aussi demandé de déclarer tout éventuel import de nourriture dans vos bagages car de la viande fraîche ou des plantes peuvent potentiellement mettre en danger le beau pays où vous souhaitez séjourner. Attention donc au moment de fermer la valise qu’un proche n’ait pas ajouté un souvenir culinaire pour vous rappeler la maison. C’est le sujet d’une des vidéos que vous verrez dans l’avion. Personnellement, j’ai rempli les papiers et j’ai discuté gentiment avec la personne à la douane de ce qui aurait pu déranger. Aucune question sur l’argent à ma disposition, aucune fouille, j’ai pu me diriger vers les taxis directement.
  • 5. IV Arrivé sur place IV.1) Les cours Je vais commencer par parler de ce qui est peut-être le moins amusant : les cours. Ce n’est pas un semestre de vacances, mais un semestre en échange universitaire. Il faudra donc penser à travailler. Les Relations Internationales de The University of Sydney organisent plusieurs rendez-vous informatifs avant la rentrée, vous devez assister au moins à l’un d’entre eux. J’ai fini mon stage de l’année N-1 le vendredi soir, je suis monté sur Paris le week-end, j’ai pris l’avion le lundi pour arriver à Sydney le mardi soir, et j’étais dans l’amphithéâtre pour la présentation de l’année N le vendredi à nouveau. Une semaine n’est pas de trop pour se remettre du décallage horaire et découvrir les abords de chez soi avant de découvrir le campus. Certains s’en remettront peut-être plus vite, mais il faut accepter qu’il s’agit d’une petite épreuve et donc prendre son temps pour être en forme physiquement. Arrivé le 17 juillet sur place, j’ai assisté à une première réunion d’accueil le 20 juillet avant d’assister à deux réunions d’information les 26 et 27 juillet. J’ai assisté à deux réunions d’information car les étudiants de Sydney organisaient une activité à travers le campus le 26 avant que le service des Relations Internationales n’organise une visite plus conventionnelle le 27. Au final, les trois réunions donnaient les mêmes informations et les deux visites faisaient parcourir les mêmes endroits. À partir du moment où les informations concernent plutôt la vie sur place, je les développerai dans le sous-chapitre suivant. Par contre, on apprend à ce moment-là qu’il y aura deux cours en ligne à suivre avant les quatre cours du semestre. En fait, il s’agit de deux modules d’une demi-heure obligatoires pour tout étudiant en Australie (quelle que soit sa nationalité) à réaliser avant la fin du deuxième mois de cours : un sur le consentement dans les relations intimes, et un sur les citations dans les devoirs évalués. Proposé durant ma préparation à l’échange universitaire, un parrainage des étudiants étrangers par les étudiants australiens est également mis en place. Ce n’était pas encore une réussite lors de mon passage, mais ça a eu le mérite d’exister. Il faut choisir dans un formulaire si vous préférez un parrain, une marraine, ou si ça vous est égal. J’ai opté pour la mixité en disant que cela m’était égal et je pensais que ma marraine en avait fait autant. Sauf que visiblement elle aurait préféré uniquement des filleules. Je l’ai rencontrée une première fois où elle m’a répété ce qui avait déjà été dit lors des visites du campus, elle s’est montrée froide et distante. Discussion de quelques minutes à peine, je l’ai relancée lorsque le service des Relations Internationales a proposé de nous retrouver autour d’un barbecue et j’ai fait sans elle pour la suite. L’idée est bonne, mais il n’y a pas encore d’algorithme pour faire matcher les profils correctement. Les quadrimestres durent réellement quatre mois sur place : de février à mai et d’août à novembre. Cela veut dire qu’il y a deux mois de vacances deux fois par an. Chaque semaine est composée de quatre unités d’études avec pour chacune deux heures de cours en amphithéâtre et une heure de tutoriel (pour le moins en informatique). Cela revient à douze heures de présentiel hebdomadaires, la plupart du temps avec un jour libre en plus du week-end. Cela veut dire que les étudiants en Australie ont le temps de travailler et de participer à l’économie du pays. Il est attendu qu’un étudiant en licence ait un job alimentaire avant d’effectuer potentiellement un stage de fin de premier cycle universitaire (non obligatoire, correspond à une unité d’études à choisir expressément), puis qu’un étudiant en master ait un job dans l’entreprise où il a effectué ce stage. Ce travail permet notamment de payer ses études dont le coût est plus cher qu’en France.
  • 6. Cela fait encore beaucoup de temps de libre, et il est à consacrer entièrement aux projets et à la révision des cours. Chaque unité d’études demande beaucoup de travail personnel : devoirs à la maison, évaluations en binômes sur plusieurs semaines et/ou projets en groupes de quatre sur le semestre, sans compter la révision des partiels à la fin du semestre. Les Relations Internationales insistent en amont, il n’y a pas de temps libre pour suivre plus de quatre cours sur le semestre. Et moi j’ai suivi en plus des unités d’études à distance pour le CMI … Les semestres durent treize semaines, ils sont coupés en deux par une semaine de vacances. Les voyages sont déconseillés durant cette période car il peut y avoir des examens lors de la semaine de rentrée et aucune excuse d’avion cloué au sol à cause d’une tempête n’est acceptée par les services de l’université, ce qui signifie avoir raté son semestre. Mon semestre de août à novembre a commencé le lundi 30 juillet, et le premier jour de cours correspond également à l’Open Day durant lequel les associations étudiantes tiennent des stands sur le campus afin de se présenter. Avec plus de deux cents associations étudiantes, aucune raison de rester isolé. Il y a évidemment la FrenchSoc des étudiants apprenant à parler le français qui se rencontrent une fois par mois pour manger du fromage et du saucisson et pour boire du vin (notre belle image dans ce merveilleux pays), mais aussi des associations regroupant des étudiants par pays d’origine, par religion, et/ou par loisirs : jeu de go, échecs, randonnée, jeux de Pokémon en tous genres, casino, mais également le quidditch pour lequel l’association universitaire a remporté de nombreux trophées. Il y a également des rencontres avec les entreprises durant tout le semestre autour d’un barbecue le midi ou d’une pizza le soir, et des ateliers d’anglais hebdomadaires avec l’union étudiante. Un autre point sur les cours : les unités d’études sont au choix, mais il faut bien les choisir à l’avance. En théorie, il y a des solutions possibles si vous avez opté pour une unité d’études qui ne vous convient pas. La première semaine est une semaine de présentation de ce qui vous attend durant le semestre. Si cela ne vous plaît pas, The University of Sydney accepte que vous modifiez vos choix durant la première semaine jusqu’au vendredi. La deuxième semaine c’est trop tard, vous êtes engagés pour de bon. Vous pouvez tout de même renoncer à l’unité d’études sans en prendre une autre par la suite, mais cela revient à ne pas valider suffisamment de crédits sur le semestre. Venant de France, vous avez un formulaire pour effectuer les modifications en accord avec la coordinatrice des Relations Internationales de votre département d’études en France. En théorie, en février, cela doit être possible. En pratique, en août, tout le monde est en vacances à La Rochelle donc choisissez bien dès le départ. En tant qu’étudiant étranger, vous représentez votre pays. Votre présence est une aubaine pour les étudiants australiens. Le français est très demandé pour les tandems linguistiques : j’ai eu l’occasion d’être accepté pour quatre tandems : trois en anglais et un en chinois. Bon, comme pour le parrainage, ce n’est pas encore totalement au point, mais cela existe. De la même manière, le service des Relations Internationales fera appel à vous afin de présenter votre pays et votre université aux étudiants australiens qui souhaitent se rendre dans un pays francophone pour un échange universitaire. Je ne sais pas si cela est utile pour les rochelais, dont l’université est totalement ignorée au même titre que les universités de Pau, de Tours, et de Belgique, mais cela permet de faire une présentation aux côtés du personnel de l’ambassade de France pour défendre nos valeurs sur le développement durable. Après, sans surprises, les australiens se rendent majoritairement à Paris, voire à Lyon en second choix ...
  • 7. IV.2) La vie sur place La première chose à faire en arrivant chez soi en Australie, ce sont évidemment les courses pour pouvoir manger avant les premières réunions à l’université. Le coût de la vie en Australie est réputé plus élevé qu’en France. Au niveau de la monnaie, trois dollars australiens reviennent à deux euros. Les étudiants australiens font leurs courses chez Aldi ou chez Coles. J’avais un piètre souvenir de Aldi en Belgique, mais le niveau est acceptable en Australie. S’adapter aux habitudes des locaux permet de faire ses courses au même tarif qu’en France. C’est déjà un gros point positif. Si vous buvez encore de l’eau minérale en bouteille en France (il est vrai que l’eau est très calcaire à La Rochelle), je vous rappelle que l’eau du robinet est potable à Sydney : une simple carafe suffit à boire à volonté. Les alcools par contre sont très chers, et il est interdit d’en boire dans les espaces publics. Les soirées sont également réservées aux personnes majeures : le passeport est demandé à l’entrée. L’étape suivante est de se déplacer librement. Si vous n’êtes pas en résidence étudiante, et si vous n’êtes pas en centre-ville, vous aurez besoin de cartes de bus. Les cartes adultes (noires) et enfants mineurs (vertes) sont en vente dans tous les centre commerciaux. Pour bénéficier de la carte de transport étudiante (argentée), il faut la commander en ligne avec votre numéro d’étudiant. C’est long, et vous ferez vos premiers déplacements en payant plein pot avec la carte adulte avant de recevoir la carte étudiante environ trois semaines après l’avoir commandée. Les recharges se font en ligne également. Si les déplacements avec la carte adulte reviennent rapidement très cher, la carte étudiante permet de voyager avec un tarif préférentiel de 50 % donc cela devient raisonnable sur la durée du séjour. Une bonne nouvelle concernant le bus est que le coût des voyages est plafonné le dimanche, vous ne paierez jamais plus de trois dollars quelque soit la distance ou le nombre de trajets ce jour-là. Vous êtes logés, vous avez de quoi vous nourrir et vous déplacer : le plus important est fait. Pour les loisirs, vous pouvez vous contenter des activités proposées par le service des Relations Internationales : prendre le petit-déjeuner avec les koalas, assister à un match de foot australien aux règles si typiques, vous rendre aux camps de surf les week-ends, faire de la randonnée dans les Blue Mountains, participer à une soirée au coucher du soleil sur un bateau dans le Harbour, etc. Les tarifs sont pensés pour être accessibles à un budget étudiant. Par ailleurs, vous pouvez travailler pour financer votre séjour et vos activités. Vous avez le droit à une durée de travail hebdomadaire précisée avec votre visa. Il n’y a pas besoin d’être parfaitement bilingue pour travailler dans un KFC ou dans un Starbucks Coffee et vous en trouverez à proximité de l’université. Pour pouvoir travailler, vous devrez vous enregistrer auprès de l’administration qui vous fournira votre numéro en dix jours. Tout comme The University of Sydney a un partenaire concernant la mutuelle santé obligatoire, elle en a un aussi concernant la téléphonie mobile. Au plus tard durant l’Open Day, le partenaire a un stand au milieu des associations et s’occupe d’installer votre carte SIM australienne dans votre smartphone. Le coût des télécommunications est raisonnable, et le numéro de téléphone australien est indispensable pour être contacté par un employeur qui n’ira pas appeler sur un numéro français. Attention aux messages qu’on reçoit ! Des petits malins cherchent à arnaquer des étudiants de passage en se faisant passer pour l’administration australienne et en menaçant de poursuites judiciaires pour du travail non déclaré. C’est à savoir pour ne pas se poser de questions sans raison.
  • 8. Lors de la réunion d’accueil, le service des Relations Internationales présente le pays et ses différentes facettes. L’Australie est un pays très ensoleillé où il pleut rarement, il a donc des problèmes de cancer de la peau. Il faut toujours penser à porter une casquette et des lunettes de soleil, et il faut toujours mettre de la crème solaire. C’est indispensable, même en hiver ! Vous sortez de chez vous le matin avec un pull, puis vous rangez le pull dans votre sac le midi pour mettre la casquette et les lunettes de soleil, et vous resortez le pull du sac le soir avant de rentrer chez vous. Il y a de grandes amplitudes de température en juillet-août. Vous pouvez par contre rapidement oublier le pull quand les mois de septembre-octobre arrivent. Cette réunion d’accueil fait le point sur plusieurs aspects de la vie étudiante. C’est durant cette réunion que vous vous verrez conseiller de faire vos courses chez Aldi ou chez Coles. C’est durant cette réunion que vous aurez une présentation de l’Australie et des australiens avec des vidéos sur le consentement dans les relations intimes (les étudiants venant d’horizons très divers, cela permet de mettre tout le monde au même niveau) et sur le parler australien qui n’est pas toujours l’anglais officiel (des bases de slang sont les bienvenues). C’est durant cette réunion que vous vous entendrez déconseiller les voyages durant le midbreak (la semaine de “vacances” coupant le semestre en deux) car vous ne devrez pas vous exposer à des caprices climatiques et risquer de rater la reprise des cours (obligatoires pour les étudiants étrangers). C’est aussi durant cette réunion d’accueil que vous recevrez des conseils de sortie, et des mises en garde notamment concernant les plages. Les zones de baignade surveillées se situent entre les drapeaux rouge et jaune, ce qui correspond généralement à quelques mètres de largeur à peine. Les plages sont immenses et très fréquentées en journée. Si celles de Bondi et de Bronte sont les plus connues, il ne faut pas oublier de faire le détour par celle de Manly plus au Nord qui est aussi très belle. Certains étudiants seront aussi tentés par les plages isolées ou à des horaires inhabituels. La réunion d’accueil fait également de la prévention sur la force des courants. S’il y a une personne qui vous voit dériver, elle aura l’occasion d’appeler les secours, et alors “you may be rescued… may be...” ! Les plages surveillées auront aussi l’avantage de vous prévenir de la présence potentielle de requins. Si vous êtes en échange universitaire pour travailler et si les unités d’études australiennes vont vous demander un investissement personnel important, vous pourrez cependant penser à vous organiser une sortie de temps en temps. La plupart d’entre vous va se contenter de suivre les propositions de sortie de The University of Sydney ou de suivre les colocataires et les personnes rencontrées sur place, mais je me permets de vous présenter trois axes principaux pour visiter Sydney. Cela vous permettra de découvrir aussi la ville par vous-mêmes ou de proposer des idées auxquelles les autres n’auront pas forcément pensé mais qui plairont en fonction des goûts, des envies, mais aussi de la météo. Le premier point central que j’ai découvert dans Sydney est Hyde Park. S’il ne pleut pas souvent dans Sydney, vous avez l’occasion de parcourir les alentours. Et s’il pleut, la Sydney Eye Tower, le Australian Museum, ou les Hyde Park Barracks sont juste à côté. Hyde Park est un beau parc dans le centre-ville de Sydney, sans être particulièrement étendu non plus. Il offre une vue sur la St Mary’s Cathedral et a la particularité d’être très bien desservi tant par les bus que par le train. À partir de Hyde Park, en prenant la Macquarie St, vous arriverez au Sydney Opera House et au Royal Botanic Gardens où vous pourrez voir notamment la Government House. S’il fait beau, ce qui est pratiquement tout le temps le cas, vous aurez tout loisirs de profiter de ce gigantesque jardin. Vous pourrez vous reposer sur les pelouses, comme longer la côte et découvrir la Mrs Macquarie’s Chair, les piscines situées sur la rive, et arriver jusqu’à la Art Gallery of New South Wales.
  • 9. Après deux mois à parcourir le quartier durant le temps consacré aux sorties, je pouvais considérer découvrir une autre partie de la ville. En arrivant sur le Harbour, l’idée est donc de faire la visite des alentours du Harbour Bridge. La Customs House et le Museum of Sydney se trouvent sur Circular Quay, le poumon du centre-ville entre le Sydney Opera House et le Harbour Bridge. Vous pourrez y prendre des ferries pour aller voir les baleines au large ou pour vous rendre dans les quartiers au Nord de la ville. Le Museum of Contemporary Art se situe non loin de là, mais il faut visiter tout le quartier et notamment The Rocks Market qui vend des décorations de Noël et célèbre l’Oktoberfest dès le mois de septembre. Monter le Harbour Bridge est très cher et constitue une activité touristique à part, mieux vaut visiter le Sydney Observatory, la Barangaroo Reserve, et le parc au pied du pont où vous verrez les canons en place qui servaient à défendre la ville autrefois. À la fin du semestre, je pouvais penser avoir visité le Harbour. Je n’ai pas encore visité tous les bâtiments que j’ai cités, mais c’est à réserver en cas de mauvais temps exceptionnel. De retour à Hyde Park, l’idée est à présent de se rendre vers l’Ouest cette fois-ci plutôt que vers le Nord et le Harbour. Le centre-ville se découvre au travers du Queen Victoria Building, un centre commercial de luxe, du Town Hall, de la St Andrew’s Cathedral … Le quartier est assez marqué par la présence des travaux afin d’installer le tramway, fabriqué par Alstom à Aytré ! Je me suis dirigé vers le quartier chinois ensuite. Si vous aimez les parcs et jardins, le Chinese Garden of Friendship est à voir absolument : il se présente comme une oasis de calme à l’écart de la ville et s’organise par signes astrologiques chinois autour d’un plan d’eau reposant. Enfin le Powerhouse Museum vous replonge dans l’univers scientifique des origines à son Mars Lab, puis vous arrivez à The University of Sydney qui est aussi un lieu touristique ! À la fin du semestre, certains visitent la grande barrière de corail. D’autres feront la côte jusqu’à Adélaïde en van. Il paraît qu’il y a de nombreuses pistes cyclables là-bas, mais il s’agit d’un mythe à Sydney où les rares vélos que j’ai croisés devaient se débattre dans le couloir de bus avec les taxis ou sur les trottoirs entre les nombreux piétons. Il n’est pas évident de travailler pour une plateforme de livraison de repas à Sydney ! En demandant gentiment au moment de réserver mon visa, j’ai obtenu de pouvoir assister aux feux d’artifices du nouvel an avant de devoir quitter le pays. Les meilleures places sont à réserver en ligne longtemps à l’avance, et elles peuvent être chères. Aucun accès au Royal Botanic Gardens l’après-midi du 31 décembre sans la preuve de la réservation. The Rocks est un lieu très populaire où se rendre gratuitement entre amis pour assister au spectacle, mais il vaut mieux arriver très tôt. En famille, la colline du Sydney Observatory est recommandée. V Le retour Le trajet retour s’est mieux déroulé que le trajet aller. Personne n’empêche quelqu’un de quitter un pays, alors qu’une simple case cochée sur un ordinateur quelque part provoque de longs pourparlers pour y entrer. Un orage sur Sydney a provoqué un retard des vols au départ, me faisant rater la correspondance à Doha et m’offrant une journée de découverte dans la capitale qatarie aux frais de la compagnie aérienne. La corniche est une très belle promenade, mais je ne pourrai pas en dire plus car il convient surtout de se reposer entre deux longs vols. Une fois de retour en France, j’ai retrouvé les étudiants avec qui je travaillais déjà dans les groupes de projets l’année précédente. Il est important de bien se sentir entouré à ce moment-là. La couverture nuageuse de La Rochelle en janvier et février est par contre étonnamment importante par rapport à Sydney et il peut être utile de faire contrôler son taux de vitamine D pour bien se réadapter après un nouveau décalage horaire.
  • 10. VI Webographie Site de l’université, section départ vers l’international : https://www.univ-larochelle.fr/international/depart-international/ Site pour obtenir son visa : https://immi.homeaffairs.gov.au/ Site de la BU pour les ouvrages d’entraînement au TOEFL : http://bib.univ-lr.fr/client/fr_FR/bulr/search/results?qu=TOEFL&te=ILS Site pour s’inscrire au TOEFL : https://www.ets.org/mytoefl La page FaceBook de sydney.abroad : https://www.facebook.com/Sydney.Uni.Abroad/ Le compte Instagram de sydney.abroad : https://www.instagram.com/sydney.abroad/ Le site de collocations étudiantes de références (hors résidences universitaires) : https://flatmates.com.au/student-accommodation/sydney Le site d’aide à la recherche de logement pour les français : http://www.amaroorelocation.com/ Vidéo sur le consentement : https://www.youtube.com/watch?v=oQbei5JGiT8 Vidéo sur le parler australien : https://www.youtube.com/watch?v=yDb_WsAt_Z0 Le site des cartes de bus : https://transportnsw.info/tickets-opal/opal#/login