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Télécharger pour lire hors ligne
Le comptage
Les pompes centrifuges
Entretien et maintenance.
Recherche de fuites
Techniques et méthodes de détection en réseaux d’eau potable.
●
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1
2
Réactifs de traitement d’eau potable
Utilisation et contrôle de leur mise en œuvre.
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3
Instruments de mesure
Utilisation et entretien dans le contrôle de la qualité des eaux
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4
Le comptage
en distribution de l’eau potable.
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5
La robinetterie
en adduction et distribution d’eau.
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6
Réseaux d’assainissement
Conception, réalisation, réception, entretien.
●
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7
Nitrification, dénitrification, déphosphatation
des eaux usées urbaines : contraintes d’exploitation.
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8
L’ozonation des eaux
Principe, exploitation et maintenance des installations.
●
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9
La chloration des eaux
Principe, exploitation et maintenance des installations.
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10
La télégestion des réseaux
Principe, matériels et équipements, exploitation.
●
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11
La pose des canalisations
pour l’adduction et la distribution d’eau potable.
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12
Pompes à motricité humaine (Non réédité)
Principes, critères de choix, fiches produits.
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13
L’eau d’alimentation des générateurs de vapeur
Traitement et conditionnement.
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14
Les pompes : démarrage, arrêt, variation de vitesse
Principes, applications, dimensionnement.
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15
Le dioxyde de chlore
Production, utilisation, contrôle.
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16
La surpression
Principes, applications, dimensionnement.
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17
Le pompage des eaux usées
Conception, réception, exploitation, maintenance.
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18
Réalisé avec le concours de :
Cyril Gachelin
Office International de l’Eau
Jean-Claude Chazelon
Communication, graphisme, Limoges
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Commandes à adresser à :
Office International de l’Eau
15, rue Edouard Chamberland
87065 Limoges Cedex
FRANCE
Tél. : 33 (0) 5 55 11 47 47
Fax : 33 (0) 5 55 11 47 48
Web : www.oieau.org
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Qu’est-ce que l’épuration ?
Version française
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1
The basics of sewage treatment
Version anglaise
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2
¿ Que es la depuracion ?
Version espagnole
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3
Le comptage
Hors-Série
EN DISTRIBUTION
D’EAU POTABLE
Jean-Claude Chazelon
L’alimentation en eau potable
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19
COUVERTURE COMPAGE 420 X 210 17:11:05 00:09 Page 2
2 -Jeu-test
3 - Le savez-vous ?
4 - La technique du comptage
1 - Le rôle du comptage
2 - Qualité requise d'un instrument de comptage
3 - Les compteurs d’eau froide
4 - Les débitmètres et autres instruments de mesure
5 - Le choix d’un calibre
1 - Conditions générales
2 - Choix du débit permanent
3 - Dimensionnement des petits compteurs
4 - Dimensionnement des gros compteurs ou débitmètres
5 - Jeu test
6 - Les conditions de pose
1 - Petit compteur
2 - Gros compteur
3 - Débitmètres
4 - Les accessoires pour compteur
5 - Précautions de pose
6 - Conditions de mise en service
7 - Les regards de comptage
1 - Gros compteurs ou débitmètres
2 - Branchement du particulier
8 - La relève des compteurs
1 - Importance de la relève
2 - Relève traditionnelle
3 - Relève à distance
10 - Gestion d’un parc compteurs
1 - Dérive des compteurs
2 - Etalonnage des compteurs en service
3 - Contrôle des compteurs en service
9 - Les enregistreurs de données (loggers)
11 - L’individualisation des contrats de fourniture d’eau
1 - Sommaire
Sommaire
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30
33
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38
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41
PAGES
Des pages jaunes
pour mieux utiliser ce guide
Des pages rouges
pour tester vos
connaissances
Des pages bleues
pour les informations théoriques
Des pages vertes
pour vous aider à résoudre des
problèmes concrets et quotidiens
1
1
1
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1
MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:27 Page 1
5
Le débit maximal d'un compteur
est :
❒ a - Le débit limite à ne pas
dépasser sans risque de détériorer
le compteur
❒ b - Un multiple conventionnel
du débit nominal
❒ c - Le débit au-dessus duquel la
précision de mesure du compteur
n'est plus garantie
4
Ledébitnominald'uncompteurest:
❒ a - Le débit servant à désigner
le compteur
❒ b - Le débit auquel fonctionne
le compteur de façon perma-
nente
❒ c - Le débit où la préci-
sion du compteur est la
meilleure
1
Danslaréglementationdescomp-
teursd'eaufroide,comment
définit-onuneeaufroide?
❒ a - T° comprise
entre 0,1 et 30°C
❒ b - T° comprise
entre 0,1 et 25°C
❒ c -T° < 25 °C
2
A quelle pression mini-
male doivent résister les
compteurs ?
❒ a - 10 bars
❒ b - 16 bars
❒ c - 25 bars
Jeu-Test
Cacher la partie “Réponses au test” ! Prendre un crayon à papier, lire attenti-
vement les questions. Cocher la ou les cases des réponses proposées qui vous
semblent justes, plusieurs réponses étant possibles. Consulter les réponses.
2
2
8
Quelle est la perte de pression
maximale autorisée au débit
nominal ?
❒ a - Aucune
❒ b - 0,1 bar
❒ c - 0,25 bar
❒ d - 1 bar
9
Quelle est la perte de pression
maximale autorisée au débit
maximal ?
❒ a - 5% de la pression amont
❒ b - 0,25 bar
❒ c - 1 bar
❒ d - 2 bars
6
Le débit maximal représente
combien de fois le débit nominal ?
❒ a - 1,5 fois
❒ b - 2 fois
❒ c - 2,5 fois
●
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●
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● ●
●
11
Un compteur volumétrique
démarre à un débit plus faible
qu'un compteur de vitesse :
❒ a - Oui
❒ b - Non
12
Un compteur combiné est com-
posé :
❒ a - D'un petit et d'un gros
compteur
❒ b - D'un compteur de vitesse
et d'un compteur volumétrique
10
La directive européenne sur
les instruments de mesures
(2004) permet :
❒ a - D'avoir des compteurs
plus précis
❒ b - D'avoir les débits
caractéristiques réels des
compteurs
❒ c - D'avoir moins de
modèle de compteur
●
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●
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●
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●
2 - JEU TEST
3
Quel est le compteur le plus
précis ?
❒ a - Classe A
❒ b - Classe B
❒ c - Classe C
7
Le débit minimal et le débit de
transition sont fonction :
❒ a Du débit nominal
❒ b - De la classe de précision
❒ c - Du type de compteur :
volumétrique ou vitesse
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2
MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:27 Page 2
13
Le choix du diamètre d'un
compteur est fonction :
❒ a - Du diamètre de la canali-
sation amont
❒ b - Du diamètre de la
canalisation aval
❒ c - De la nature de l'eau
❒ d - Du débit maximal
transitant dans la canalisation
●
● 16
Un logger permet :
❒ a - D'interroger un
compteur à distance
❒ b - D'enregistrer des
débits, pressions…
❒ c - De relier un comp-
teur à Internet
17
Un compteur mesure avec la
même précision pendant
toute sa durée de vie:
❒ a - Oui
❒ b - Non
14
Les compteurs volumétriques
peuvent être installés dans
toutes les positions :
❒ a - Oui
❒ b - Non
15
Un stabilisateur
d'écoulement permet :
❒ a - De réduire le diamè-
tre du compteur
❒ b - De protéger un
compteur contre le coup de
bélier
❒ c - De réduire la lon-
gueur droite nécessaire
avant compteur
●
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18
On préconise en général le
renouvellement des petits
compteurs de classe C tous les :
❒ a - 5 ans
❒ b - 10 ans
❒ c - 25 ans
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●
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●
33
19
Un débitmètre électromagné-
tique mesure le débit grâce à :
❒ a - Une hélice
❒ b - Un piston rotatif
❒ c - Une mesure de potentiel
20
Dans le cadre de la Loi SRU, les
services des eaux doivent obliga-
toirement mettre en place l'indi-
vidualisation des contrats de
fourniture d'eau dans les immeu-
bles collectifs :
❒ a -Vrai
❒ b - Faux
Réponses,
page suivante !
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5
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20
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b
Réponses
2
2
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●
4
Faites vos comptes !
Vous n’avez pas 20/20 ?
Parfait !
C’est donc plein
d’espoir, de curiosité et
habité au plus haut
point par une profonde
soif de connaissance
que vous allez aborder
le chapitre suivant :
“Le savez-vous ?”
Bon courage !
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Le savez-vous ?
3
3
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6
3 - LE SAVEZ-VOUS
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3 - LE SAVEZ-VOUS
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9
*
* Le terme “compteur” désigne un compteur ou un débitmètre.
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3 - LE SAVEZ-VOUS
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3 - LE SAVEZ-VOUS
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3 - LE SAVEZ-VOUS
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15
Jean-Claude Chazelon 2005
MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:28 Page 15
La technique du comptage
4
4
1 - Le rôle du comptage
Que ce soit pour calculer le prix de l'eau, engager
ou amortir des investissements, prévoir des
fréquences d'entretien d'équipements ou évaluer
les fuites, techniciens et gestionnaires cherchent
à estimer le nombre de mètres cubes d'eau
pompés, traités, stockés et voyageant en
permanence sous nos pieds, depuis la
source jusqu'aux robinets.
Seuls des appareils autonomes, fiables et
précis peuvent appréhender et mesurer ces
volumes : les COMPTEURS D'EAU et les
DEBITMETRES.
Ce constat est bien connu. Par contre, ce
qui l'est moins, c'est tout ce qui se cache
derrière le défilement des index d’un
compteur ou derrière l’affichage digital
d’un débitmètre : la réglementation, les
technologies et les conditions d'utilisa-
tion.
Bien connaître un instrument, c'est
mieux l'utiliser et donc pouvoir en tirer
le maximum d'informations intéressantes.
Certes, les procédures d'utilisation ne sont
4 - LA TECHNIQUE DU COMPTAGE
pas très compliquées, mais encore faut-il les
connaître…
Nous ne nous intéresserons qu'au comptage
de l’eau froide, c'est à dire, à une eau de
température comprise entre 0,1 et 30°C.
2 - Qualité requise d'un
instrument de comptage
Qu'attendons nous de ces appareils ?
● qu'ils nous indiquent avec précision le
volume d'eau qui est passé, que ce débit soit
petit ou important,
● qu'ils soient fidèles dans le temps, c'est à
dire qu'ils conservent toutes leurs qualités
le plus longtemps possible,
● qu'ils résistent aux pressions qui
s'exercent dans les conduites,
● qu'ils créent le minimum de perte
de pression,
● qu'ils nécessitent le minimum
d'entretien,
● qu'ils soient d'une relève facile.
Gestion technique d’un réseau
16
Facturation
MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:28 Page 16
● Débits caractéristiques
Débit maximal
Le débit maximal est le débit le plus élevé
auquel le compteur doit pouvoir fonctionner
pendant des périodes limites sans
détérioration.
Débit nominal
Le débit nominal est égal à la moitié du débit
maximal. Il sert à désigner le compteur.
Au débit nominal, l’usage a associé la notion
de diamètre d’un compteur :
Débit minimal (Qmin)
Débit à partir duquel le compteur doit
respecter une erreur maximale de ± 5%.
Débit de transition (Qt)
Débit à partir duquel le compteur doit
respecter une erreur maximale de ± 2%
17
3 - Les compteurs d’eau froide
3.1 Caractéristiques d’un compteur
3.1.1 Réglementations actuelle
4 - LA TECHNIQUE DU COMPTAGE
Qn (m3
/h)
Diamètre
intérieur tubulure
(mm)
1,5 15
2,5 20
3,5 25
5 30
10 40
15 50
20 60
Le compteur comporte également, dans tous les cas, une flèche indiquant le sens de
circulation de l'eau dans le compteur.
● Inscription sur le cadran d’un compteur
Les compteurs doivent être homologués par les Services de
Métrologie et être soumis à une vérification primitive.
Marque de fabrique
Positionnement de fonctionnement
correspondant à la classe
Index
Indication
de l’unité de relevé
Pression maximale
admissible
Température
maximale
d’utilisation
métrologique
Sous multiples du m3
Appellation SM/CE
Classe
métrologique
SM/CE
Signe
N°
Date
Lieu
d’approbation
de modèle
Débit nominal
MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:28 Page 17
● Les classes
Elles définissent les Qmin et Qt des compteurs.
Elles sont notées A, B et C et sont définies en
fonction de Qn.
● Pertes de pression admissibles
La réglementation stipule que les compteurs
d'eau ne doivent pas entraîner une perte de
pression supérieure à 1 bar au Qmax et de
0,25 bar au Qn.
● Pression minimale
Les compteurs doivent résister à une
pression minimale de 10 bars.
● Canal de tolérance
Ces différents débits permettent de définir les limites du canal de
tolérance des erreurs maximales de mesures acceptées pour un
compteur neuf (vérification primitive), à savoir :
● Entre Qmin et Qt, l'erreur tolérée sera de ± 5%.
● Entre Qt et Qmax, l'erreur tolérée sera de ± 2%.
18
4 - LA TECHNIQUE DU COMPTAGE
Qmin 0,04 Qn 0,08 Qn
Qt 0,10 Qn 0,30 Qn
A
Débits
min
Qn < 15
m3
/h
Qn ≥ 15
m3
/h
Classe
Qmin 0,02 Qn 0,03 Qn
Qt 0,08 Qn 0,20 Qn
B
Qmin 0,010 Qn 0,006 Qn
Qt 0,015 Qn 0,015 Qn
C
Erreur
maximale
tolérée en %
Qmin Qt Qn Qmax
Débit
Etendue de la charge
Zone inférieure Zone supérieure
Erreur (en %) =
Vi - Vr
Vr
x 100
Avec :
Vi : Volume indiqué par le compteur
Vr : Valeur réelle du volume débité
Pour un compteur en service, les erreurs
maximales tolérées sont doublées :
± 10% entre Qmin et Qt
± 4% entre Qt et Qmax
Attention !
MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:28 Page 18
19
4 - LA TECHNIQUE DU COMPTAGE
Exemple
Nous devons choisir un petit compteur pour
une maison individuelle.
Pour un compteur de débit nominal (calibre)
1,5 m3
/h (1 500 l/h) de diamètre 15 mm, nous
aurons le choix entre un compteur de :
Ømm Qn (l/h) Qmin (l/h) Qt (l/h) Qmax (l/h)
15 1 500 60 150 3 000
Ømm Qn (l/h) Qmin (l/h) Qt (l/h) Qmax (l/h)
15 1 500 30 120 3 000
Ømm Qn (l/h) Qmin (l/h) Qt (l/h) Qmax (l/h)
15 1 500 15 22,5 3 000
Classe A définie par :
Classe B définie par :
Classe C définie par :
Erreur
en %
Débit
en l/h
Débit
en l/h
Débit
en l/h
Erreur
en %
Erreur
en %
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3.1.2 Directive européenne
n° 2004/22/CE
sur les instruments de mesure
Cette directive devrait être transcrite en
droit français avant le 30 octobre 2006.
● Débits caractéristiques
Débit minimal (Q1) :
débit le plus faible auquel le compteur fournit
des indications qui permettent de respecter
les erreurs maximales tolérées (entre ± 5 %
du débit réel).
Débit de transition (Q2) : débit à partir
duquel, le compteur doit mesurer dans une
fourchette de précision comprise entre ± 2%
du débit réel.
Débit permanent (Q3) : débit le plus élevé
auquel le compteur fonctionne de façon satis-
faisante dans des conditions normales d'utili-
sation, c'est-à-dire dans les conditions de
débit constant ou intermittent.
Débit de surcharge (Q4) : débit le plus élevé
auquel le compteur fonctionne de façon satis-
faisante pendant une courte période sans
détérioration.
Ces valeurs de débits devront répondre aux
conditions de fonctionnement suivantes :
Q3/Q1> 10 Q2/Q1= 1,6 Q4/Q3= 1,25
A noter que jusqu'au 31 mars 2009, le rapport
Q2/Q1 pourra avoir l'une des valeurs suivantes :
1,5 – 2,5 – 4 ou 6,3.
● Exigences nouvelles
● Etude des effets des perturbations électromagnétiques sur la précision de
comptage
● Etude de la durabilité du compteur
● Précision de l'aptitude du compteur à mesurer les flux inversés. La même erreur
tolérée devra s'appliquer aux flux inversés
● Résistance du compteur aux flux inversés accidentels
20
4 - LA TECHNIQUE DU COMPTAGE
● Canal de tolérance
MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:28 Page 20
3.2 Technologie des compteurs
● Eléments constitutifs d’un compteur d’eau
21
4 - LA TECHNIQUE DU COMPTAGE
Attention au cumul des erreurs de comptage !
Le bilan des relevés des compteurs nous donne :
Le bilan des volumes nous permet de déterminer le volume consommé en
centre ville :
VCENTRE VILLE = VRESERVOIR – VPERIPHERIE – VZONE INDUSTRIELLE
Si chacun des compteurs mesure avec une erreur de ± 2%, le volume
introduit en centre ville sera compris entre 9 200 et 10 800 m3
, soit une
incertitude sur sa valeur de 1 600 m3
(précision de ± 8%) !
L'erreur de comptage peut rapidement représenter un volume très
important !
Consommations (m3
)
V RÉSERVOIR 25 000
V PÉRIPHÉRIE 5 000
V ZONE INDUSTRIELLE 10 000
Pour aller plus loin : calcul d’incertitudes
Il existe 2 types d’incertitudes :
● l’incertitude absolue, exprimée dans l’unité à laquelle se rapporte le calcul
(m3
, m3
/h...),
● l’incertitude relative, exprimée en pourcentage (%).
L’information disponible sur la précision des compteurs est une incertitude
relative (± 5% entre Qmin et Qt, ± 2% entre Qt et Qmax).
Cependant, lorsque l’on souhaite déterminer la précision sur le volume
trouvé, il faut obligatoirement travailler avec les incertitudes absolues.
En effet, seules ces dernières peuvent s’additionner.
Ainsi, dans l’exemple précédent, la précision de notre calcul n’est pas de
3 fois ± 2%, mais de ± 8% !
Centre ville
Périphérie
Zone
industrielle
TOTALISATEUR
(rouleaux, aiguilles)
TRANSMISSION
(mécanique, magnétique)
ORGANE MESURANT
(piston, turbine, hélice)
MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:28 Page 21
● Famille des compteurs
22
4 - LA TECHNIQUE DU COMPTAGE
VOLUMÉTRIQUE À PISTON VITESSE À TURBINE
Jets multiples
Jet unique
Un piston se déplace dans la chambre de
mesure. A chaque tour, un volume bien
déterminé est libéré.
L'eau s'introduit par un orifice unique et
entraîne la turbine. La vitesse de rotation de
la turbine est proportionnelle à la vitesse de
l'eau.
L'eau s'introduit par plusieurs orifices et
entraîne la turbine. La vitesse de rotation de
la turbine est proportionnelle à la vitesse de
l'eau.
● DN 15 à 65 mm
● Classe C
● Faible débit de démarrage
● Grande sensibilité
● Toutes positions
● Risque de blocage en présence de sable
● Sensible au coup de bélier
● Bruyant
● Pertes de charge importantes
● DN 15 à 100 mm
● Classe B ou C
● Ne coupe pas l'eau en cas de blocage
● Positionnement horizontal (sauf
exception) pour respect de la classe
● DN 15 à 50 mm
● Principalement classe B
● Ne coupe pas l'eau en cas de blocage
● Positionnement horizontal pour respect
de la classe
● Sensible aux dépôts de calcaire
MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:28 Page 22
23
4 - LA TECHNIQUE DU COMPTAGE
VITESSE A HÉLICE (WOLTMANN) COMPTEUR COMBINÉ COMPTEUR PROPORTIONNEL
Hélice axiale
Hélice verticale
L'eau entraîne une hélice située
verticalement.La vitesse de rotation
de l'hélice est proportionnelle à
la vitesse de l'eau.
● DN 50 à 150 mm
● Position horizontale
L'eau entraîne une hélice située
dans l'axe de la canalisation. La
vitesse de rotation de l'hélice est
proportionnelle à la vitesse de
l'eau.
● DN 50 à 800 mm
● Toutes positions
● Nécessite un longueur droite
ou un stabilisateur à l'amont
Deux compteurs sont associés
en parallèle pour comptabiliser
les petits débits comme les
débits importants.
● DN 50 x 20 mm à 150 x 40 mm
● Pas de classe métrologique
● Non homologué
Le compteur est placé en paral-
lèle de la canalisation principale.
Le débit traversant le compteur
est proportionnel au débit passant
dans la conduite.
● DN 65 à 500 mm
● Pas de classe métrologique
● Non homologué
Petit compteur
Gros compteur
MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:28 Page 23
4.1 Principe des débitmètres
Traditionnellement, et dans la majorité des cas, on fait
appel aux compteurs d’eau mécaniques pour la mesure
des débits. En effet, ils sont à la fois économiques, techni-
quement éprouvés et de précision garantie par la législa-
tion. Ils sont donc très utilisés, en particulier pour la vente
d’eau aux usagers mais aussi pour les mesures en sortie
d’ouvrages ou en sectorisation.
Par contre, certaines conditions particulières d’utilisation
conduisent les gestionnaires de réseaux à utiliser de plus
en plus des débitmètres :
● diamètres importants,
● débits réversibles,
● mesures ponctuelles ou temporaires…
Les appareils les plus fréquemment rencontrés sont les
débitmètres électromagnétiques, les appareils à ultrasons
et les sondes à insertion.
Parmi les critères de choix d’un appareil, on sera
particulièrement attentif aux éléments suivants :
● le principe de la mesure,
● la qualité et la précision de la mesure,
● la fiabilité du matériel,
● l’entretien des appareils,
● la qualité de l’eau,
● les conditions d’utilisation,
● les coûts d’achat et de maintenance.
A noter qu’aucune réglementation n’existe sur la
caractérisation métrologique des débitmètres. Chaque
fabriquant est libre de rendre ses appareils plus ou moins
performants.
4.2 Débitmètre électromagnétique
Principe :
Calcul de la vitesse moyenne de l’eau sur la totalité de la section de la
canalisation.
Le débitmètre génère,grâce à une ou plusieurs paires de bobines,un champ
magnétique connu perpendiculaire à la direction de l’écoulement.
L’eau véhiculée traverse le champ magnétique et crée donc une tension (loi
de Faraday). Cette différence de potentiel mesurée est directement
proportionnelle à la vitesse de l’eau dans la conduite.
Les débitmètres peuvent être alimentés par le secteur ou par des piles.
Le diamètre nominal de l’appareil doit être choisi de façon à avoir une
vitesse d’écoulement en fin d’échelle de l’ordre de 2 à 3 m/s.
Avantages :
● passage intégral
● peu de pertes de charge
● bonne précision
Inconvénients :
longueurs droite amont (= 1O DN) et
aval (= 3 DN), nécessaires.
Erreur de mesure du débit :
Moins de 1%
24
4 - LA TECHNIQUE DU COMPTAGE
4 - Les débitmètres
et autres instruments de mesure
MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:28 Page 24
4.3 Débitmètre à insertion
Principe :
Les sondes à insertion calculent le débit dans
la canalisation sur la base d’une mesure de
vitesse ponctuelle dans l’écoulement, en
utilisant le principe des débitmètres
électromagnétiques (loi de Faraday).
Ce type d’appareil permet une mesure bidi-
rectionnelle avec une plage de vitesse de
l’ordre de 0,1m/s à quelques m/s.
La pose et la dépose de la sonde s’effectuent
sans interruption de la distribution au
travers d’un collier de prise en charge.
Le capteur doit être installé à une certaine
distance de la paroi de la conduite selon les
prescriptions du fabricant.
Gamme de diamètre : 80 à 2 000 mm
Avantages :
● peu de pertes de charge
● mise en service facile
Inconvénients :
● longueurs droites amont et aval nécessaires
● positionnement précis du capteur à
l’intérieur de la conduite.
Erreur de mesure :
1 à 2% du débit
4.4 Débitmètre à temps de
transit (ultra-sons)
Principe :
Calcul de la vitesse de l’eau grâce à la mesure
du temps mis par une onde ultrasonore pour
traverser la canalisation.
Il existe 2 types de débitmètres :
● les appareils à sondes externes souvent
utilisés pour des mesures ponctuelles
(matériel portable)
● les appareils à sondes intrusives (en contact
avec l’eau) utilisés pour un suivi continu.
Avantages :
● utilisable en fixe ou en portable
● installation simple en portable
Inconvénients :
● longueur droite amont nécessaire
● mesure de la vitesse sur une ou deux
cordes
Erreur de mesure :
Sonde intrusive : moins 1% du débit
Sonde externe : 2 à 3% du débit
25
4.5 Sonde de niveau
Principe :
Les sondes de niveau mesurent la hauteur
d’eau (ou la pression) présente dans un
réservoir.
Multipliée par la section du réservoir, cette
mesure de hauteur permet d’obtenir le
volume d’eau stocké.
Il existe plusieurs types de capteurs de niveau :
● piézorésistif : la sonde est immergée dans le
réservoir,
● à ultrasons : la sonde est positionnée
au-dessus de la surface du réservoir.
Avantage :
● mise en service facile
Inconvénients :
● la transformation en volume nécessite
de connaître parfaitement la géométrie du
réservoir
● l’incertitude sur la mesure peut représenter
un volume important.
Erreur de mesure :
Quelques millimètres
4 - LA TECHNIQUE DU COMPTAGE
MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:28 Page 25
Le choix d’un calibre
5
5
Le débit réel maximum de l'installation a été supérieur à 4 m3
/h uniquement
pendant 12 minutes sur les 7 jours d'enregistrement.
La réalité montre, à partir de mesures faites par les exploitants de réseau, que
l'on a souvent tendance à surdimensionner les compteurs.
26
2 - Choix du débit permanent
Prenons l'exemple d'un immeuble de 25 logements "grand standing".
Admettons qu'un robinet débite au maximum 0,5 l/s, soit 1,8 m3
/h et qu'il y ait
au total 100 robinets dans l'immeuble.
Si 25 robinets sont ouverts au maximum simultanément, on a un débit
instantané de 45 m3
/h.
Peut-on à partir de ce débit, choisir un compteur de débit permanent proche
de 45 m3
/h ?
Et bien NON !
L'enregistrement ci-dessous nous donne la variation du débit instantané pour
cet immeuble :
m3
/h
1 - Conditions générales
Avant de choisir et d'installer un compteur
ou un débitmètre, il faut tenir compte :
● de la nature et de la qualité de l'eau
(température,composition chimique,pression…),
● de la précision souhaitée,
● des conditions d'installation (facilité d'ac-
cès, positionnement, encombrement, acces-
soires nécessaires…),
● des pertes de pression admissibles,
● des conditions de lecture (facilité d'accès,
report d'index, lecture à distance…),
● du prix,
● ET SURTOUT du débit transitant à
travers le compteur, ou plus exactement
des débits caractérisant
la consommation à mesurer !
Il faut connaître :
le débit permanent
le débit minimal
le débit maximal
le débit exceptionnel
C'est fondamental et pas toujours simple à
connaître !
5 - LE CHOIX D’UN CALIBRE
4 m3/h-6mn 4 m3/h-6mn
MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:28 Page 26
En fait, les suivis des variations du débit de pointe en fonction du
nombre d'habitants raccordés font apparaître deux zones bien
distinctes :
- au dessus de 200 habitants (environ), le débit de pointe varie
proportionnellement à la population,
- en dessous, cela n'est plus le cas. On est obligé de tenir compte du
caractère aléatoire du comportement des consommateurs.
Le dimensionnement des compteurs sera donc différent suivant que
l'on a plus de 200 habitants (50 abonnés) ou pas !
Attention
Le diamètre d’un compteur n’est pas celui de la canalisation sur
laquelle il va être mis en place !
Prenons l’exemple d’un poteau d’incendie installé sur une conduite
de diamètre 150 mm. Le débit minimum que doit fournir un poteau
incendie de diamètre 100 est de 60 m3
/h.
Les caractéristiques d’un compteur de diamètre 150 sont les suivantes :
Débit nominal : 100 m3
/h
Débit maximum : 200 m3
/h
Il sera largement surdimensionné pour la vérification d’un poteau !
Dans ce cas un compteur de DN 80 sera suffisant, si la pression est
acceptable.
Méthode de Tribut
La méthode de Tribut permet de déterminer le débit de pointe
pour des petits groupements de foyers en fonction du débit
de pointe journalier par branchement
3-Dimensionnementdespetitscompteurs
Mesures de terrain
C'est la méthode la plus sûre pour dimensionner les compteurs.
Elle consiste à suivre pendant quelques semaines lors de la
période de pointe, les consommations de groupes
d'habitations plus ou moins importants et à déterminer un
débit moyen, un débit de pointe ainsi qu'un débit minimum.
La constitution d'un tel référentiel de données locales
permettra le choix d'un compteur de façon la plus juste.
Cette méthode nécessite cependant de mettre en place le
suivi des consommations bien avant le besoin de dimensionner
un compteur.
Attention ! Ce graphique n'est qu'un exemple !
La formule de Tribut doit être adaptée à chaque situation
27
Débit de pointe (m3
/h)
Débit de pointe (m3
/h)
Nombre de foyers
Exemple d’une formule de Tribut
Habitation collective
Nombre d’habitants
4 - LE CHOIX D’UN CALIBRE
MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:29 Page 27
28
5 - LE CHOIX D’UN CALIBRE
4 - Dimensionnement des gros
compteurs (ou débitmètres)
C'est là encore la méthode de terrain, basée sur
l'expérience du service des eaux, qui est la plus sûre pour
dimensionner les gros compteurs.
Un suivi de gros consommateurs (industries, achat d'eau en
gros,…) pendant une période plus ou moins longue selon
le secteur d'activité, afin de se créer un référentiel de
consommation, permet de dimensionner au mieux les
compteurs.
En cas d'urgence dans le choix de l'organe mesurant, il
peut être installé un appareil largement dimensionné, sur
lequel on réalisera un enregistrement des variations de la
consommation. A partir de ces mesures, il sera possible de
rectifier le calibre a posteriori.
Méthode des robinets
Il s'agit de l'application de la Norme P40-202 (DTU 60-11) "Règles
de calcul des installations de plomberie sanitaire et des installations
d'évacuation des eaux pluviales".
Ce document ne se réfère pas au nombre de branchements ou
d'abonnés, mais au nombre d'appareils de puisage et tient compte
d'un coefficient de simultanéité dans l'utilisation des appareils.
L'expérience des exploitants montre que cette formule
surdimensionne légèrement les compteurs.
METHODE DES ROBINETS
Débit (m3
/h)
20
10
9
8
7
6
5
4
3
2
1
0
16 19 22 01 04 07 10 13 16 19 22 01 04 07 10 13 16 19
15
10
5
1 5 10 15 20 50 100 150
Nombre de logements
Suivi de l’abattoir
Consommation (m3
/h)
Heures
MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:29 Page 28
5 - JEU TEST 29
5 - Jeu-test
Exemple 1
Sur un réseau, nous voulons installer un compteur de
distribution. Un suivi des consommations pendant le
mois de pointe a donné les résultats suivants :
●
● Débit permanent : 45 m3
/h
●
● Débit de pointe : 70 m3
/h
●
● Débit minimum : 1,4 m3
/h
Les compteurs à notre disposition sont les suivants :
Quel type de compteur devons-nous installer ?
Réponse
Débit de pointe : 70 m3
/h.
Tous les compteurs sont donc possibles
Débit minimum : 1,4 m3
/h.
Les compteurs de classe B et C pour un Qn de 40 m3
/h
et celui de classe C pour un Qn de 50 m3
/h sont pos-
sibles.
Le choix s'orientera ensuite en fonction de la précision
souhaitée : si on désire avoir une bonne précision sur
toute la gamme de débit (1,4 à 70 m3
/h), on choisira
un compteur de classe C pour un Qn de 40 m3
/h,
sinon celui de classe B avec le même Qn.
Attention ! ne pas oublier de vérifier la perte de
charge engendrée par le compteur !
Classe Qn
(m3
/h)
Qmax
(m3
/h)
Qmin
(m3
/h
Qt
(m3
/h)
A 40 80 3,2 12
B 40 80 1,2 8
C 40 80 0,24 0,6
A 50 100 4 15
B 50 100 1,5 10
C 50 100 0,3 0,75
Exemple 2
Reprenons l'exemple de l'immeuble de 25 logements "grand
standing" avec les mêmes hypothèses (débit maximum d'un
robinet : 1,8 m3
/h et 100 robinets dans l'immeuble).
En considérant un débit de pointe journalier de
1 m3
/jour/branchement, on obtient le graphique de la page 24
avec la formule de Tribut.
Le débit de pointe pour 25 logements est environ de 4,9 m3
/h.
Le débit trouvé par le calcul est quasi équivalent à celui
trouvé dans l'enregistrement !
Un compteur de 20 mm devrait largement suffire (débit de
pointe 5 m3
/h) !
Exemple 3
On souhaite équiper une pompe d'un compteur pour
connaître le volume journalier refoulé.
Quelle classe de compteur faudra-t-il choisir ?
Réponse
Un compteur de classe A est largement suffisant !
En effet, le débit sortant de la pompe est soit nul, soit voisin
de son débit nominal (sauf dans le cas d’une pompe à débit
variable) . Un compteur de classe A avec un Qn équivalent à
celui de la pompe permettra de mesurer le débit avec une
précision suffisante.
Astuce
Comment estimer le débit minimal
d'un compteur de secteur ?
Il suffit de connaître le linéaire de
canalisation du secteur ainsi que
l'indice linéaire de perte maximum
que l'on s'est fixé !
En supposant un secteur comportant
12 kilomètres de canalisations et une
perte admissible de 1 m3
/j/km, le débit minimum mesuré sur
le secteur devra être supérieur à 12 m3
/j, soit 0,5 m3
/h.
En première approche et afin de prendre une marge de
sécurité, on pourra prendre les ordres de grandeurs suivants
pour les débits minimum des compteurs :
Densité linéaire d’abonnés Débit minimum
Inférieure à 15 ab/km 0,5 m3
/j.km
Entre 15 et 20 ab/km 1 m3
/j.km
Supérieure à 20 ab/km 1,5 m3
/j.km
Source : Cemagref - SMEGREG :Analyse des pertes dans les réseaux publics
d’alimentation en eau potable - Rapport final, décembre 2004
MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:29 Page 29
Les conditions de pose
6
6
1 - Petit compteur (comp-
tage d’un particulier)
30
6 - LES CONDITIONS DE POSE
2 - Gros compteur 3 - Débitmètres
Les conditions de pose des débitmètres
sont essentiellement liées à la nécessité
d’avoir un régime stabilisé pour une grande
précision du comptage.
Il faudra veiller à garantir les longueurs
droites, amont et aval, préconisées par les
constructeurs (selon les catégories de
débitmètres : de 5 à 10 fois le DN à
l’amont, et de 3 à 5 fois le DN à l’aval).
Robinet
d'arrêt avant
compteur
Bague de
plombage
Compteur Clapet
anti-retour
contrôlable
Rail support
compteur
On trouvera éventuellement à l'aval un
réducteur de pression.
On trouvera en général :
● un filtre amont
● éventuellement, un stabilisateur
d'écoulement si la longueur droite
amont est insuffisante
● une vanne de garde amont et aval
● une protection anti-retour adaptée
aux risques
● un joint de démontage
Robinet
d’arrêt après
compteur
d’un instrument de comptage
MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:29 Page 30
31
4 - Les accessoires
pour compteur
Stabilisateur d’écoulement
Filtre
(A équiper d’un robinet de purge !)
Réducteur de pression
Clapet anti-retour
Disconnecteur
Bague de plombage
6 - LES CONDITIONS DE POSE
Rôle
Tranquillise l'écoulement pour une bonne métrologie
(compteur Woltmann axial).
Entretien
Nul.
Rôle
Elimine les corps étrangers pouvant détériorer le
compteur.
Entretien
Régulier suivant qualité de l'eau.
Rôle
Réduit et stabilise la pression de service.
Entretien
Vérifier la pression de consigne.
Rôle
Protection contre les retours d'eau.
Entretien
Contrôle obligatoire régulier.
Rôle
Protection contre les retours d'eau sur les réseaux
présentant un risque important.
Entretien
Contrôle obligatoire régulier par du personnel
qualifié.
Rôle
Empêcher le démontage du compteur par une
personne non autorisée.
Entretien
Nul.
PHOTO
:
ACTARIS
PHOTO
:
SENSUS
PHOTO
:
DESBORDES
PHOTO
:
DAFOSS
SOCLA
PHOTO
:
BAYARD
PHOTO
:
PERMA
SERAP
MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:29 Page 31
6 - Conditions de mise en service
5 - Précautions de pose
32
6 - LES CONDITIONS DE POSE
VANNE AMONT
Fermée Fermée
Ouverture
lente et
complète
Fermée
Ouverte Ouverture lente
(Remplissage
circuit aval)
Ouverte Ouverture
complète
VANNE AVAL
On prêtera une attention toute particulière :
● au rinçage des tuyauteries avant la pose du
compteur,
● aux positions possibles de montage du
compteur (horizontale et/ou verticale),
● au respect de la flèche de sens de circulation
de l'eau dans le compteur,
● à ne pas poser le compteur sur un point
haut où l'air risque de s'accumuler et d'en
perturber le fonctionnement,
● à la protection anti-gel du compteur,
● à l'accessibilité du compteur.
MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:29 Page 32
Les regards de comptage
7
7
33
La plupart des regards en place sont constitués d'une maçonnerie
rustique et la protection contre le gel est obtenue grâce à une
isolation rapportée (plaque de polystyrène). Ces regards sont
généralement installés sur le domaine privé, ce qui rend l'accès
au compteur difficile.
Les nouveaux regards posés sur le domaine privé, sont le plus
souvent en limite de propriété. Ces regards sont monoblocs et
assurent la protection contre le gel sans apport de matériaux
extérieurs.
D'autres types de regards intégrés s'installent sur le domaine
public, par exemple dans le cadre de travaux neufs ou de réhabi-
litation de quartiers anciens (centre ville, rues piétonnes, ...).
Remarque : Ce type d'installation peut aussi être équipé d'un robinet d'arrêt
avec bouche à clé.
L'accès au compteur est ainsi facilité, mais une partie du bran-
chement après compteur, traditionnellement à la charge de la
personne privée se retrouve sous domaine public.
Les services des eaux devront prendre en compte cette spécificité
et bien indiquer dans le règlement de service qui devient
responsable de cette partie de canalisation (en cas de fuite par
exemple).
7 - LES REGARDS DE COMPTAGE
Les regards pour ces appareils sont essentiellement maçonnés.
Leur conception doit répondre aux critères suivants :
- taille suffisante permettant l’accessibilité à l’appareil et aux
éléments de robinetterie,
- légèreté et solidité du couvercle permettant une ouverture aisée
et fréquente,
- drainage du fond du regard pour permettre l’évacuation des eaux
météoriques.
1 - Gros compteurs (ou débitmètres)
2 - Branchement du particulier
Trottoir
Chaussée
Trottoir
Mur
d’enceinte
Domaine
public
Domaine
privé
Domaine
public
●
MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:29 Page 33
1 - Regards
traditionnels
Ils sont réalisés en béton
préfabriqué ou en matériau
composite.
Principales caractéristiques :
● Facilité d'accès au compteur
● Bonne accessibilité de la
robinetterie
● Risque de gel faible
● Emprise au sol importante
34
2 - Regards
compacts
Ils sont réalisés en fonte et/ou
en matériau plastique ou
composite. Selon leur diamètre,
ils permettent l'installation d'un
compteur de type en ligne
(encombrement standard ou
réduit) ou coaxial.
Principales caractéristiques :
● Faible emprise au sol
● Risque de gel faible
(compteur sous le niveau du sol)
● Accessibilité limitée au comp-
teur et à la robinetterie pour
les regards de petit diamètre
Remarque :Pour les protéger contre
le gel, certains regards sont équipés
d’un système de récupération de la
chaleur du sous-sol : le caloduc
Principales caractéristiques :
● Emprise au sol réduite
● Facilité d'accès au compteur
et à la robinetterie,
● Risque de gel important
(compteur au-dessus du
niveau du sol).
● Difficile à mettre en place sur
clôture existante
Principales caractéristiques :
● Emprise au sol réduite
● Facilité d'accès au compteur
et à la robinetterie
● Risque de gel très important
(compteur et canalisation
au-dessus du niveau du sol)
● Difficile à mettre en place sur
clôture existante
6 - LES REGARDS DE COMPTAGE
3 - Bornes de
comptage
Elles sont en matériau plastique ou
composite. Elles s'intègrent dans
le mur d'enceinte de l'abonné.
Elles permettent généralement
l'installation d'un compteur de
type en ligne ou coaxial.
4 - Coffrets
muraux
Ils sont en matériau plastique ou
composite. Ils s'intègrent dans le
mur d'enceinte de l'abonné. Ce
type de regard est réservé aux
zones où il gèle de manière
exceptionnelle.
MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:29 Page 34
La relève des compteurs
8
8
35
1 - Importance de la relève
Rien ne sert d'avoir des compteurs s'ils ne sont
pas relevés !
La distribution de l’eau avec compteur implique
des relèves périodiques d'index pour connaître
les quantités consommées. Il est donc nécessaire
d'assurer les relevés avec régularité, continuité et
exactitude.
Régularité
Le relevé est une opération réalisée de 1 à 2
fois par an pour les compteurs des particu-
liers, 1 fois par mois ou par semaine pour les
gros consommateurs et quotidiennement
pour les compteurs de sectorisation.
Dans la mesure du possible, pour un service
déterminé, si les relevés de compteurs
s'échelonnent sur 15 jours ou 1 mois (ou s'ils
sont permanents), il importe de conserver le
même ordre de passage et de tenir compte
du découpage lié à la sectorisation.
La fréquence du relevé peut différer de celle
de la facturation. Il est en effet courant qu'une
facture sur deux ou deux factures sur trois
soient établies sur la base d'une consomma-
tion estimée à l'aide de l'historique de
consommation de l'abonné. La relève suivante
établie sur la base de la consommation réelle
relevée au compteur, permet ensuite de
réajuster la facturation.
Continuité
La continuité consiste à limiter au strict mini-
mum le nombre de compteurs non relevés.
Quelquefois, les compteurs sont situés à l'in-
térieur des habitations. Le releveur rencontre
des difficultés pour accéder au compteur car
l'abonné peut être absent au moment du
relevé. Ceci oblige le releveur à adapter ses
horaires à ceux des abonnés ou à laisser dans
la boîte aux lettres de l'abonné une carte
d'auto-relevé sur laquelle l'abonné inscrira
l'index de son compteur. Néanmoins, il faut
que le releveur puisse accéder au compteur
toutes les deux relèves afin de pouvoir véri-
fier la validité des auto-relèves.
Dans certaines régions où le nombre d'abonnés
absents est très important, le service des
eaux a mis en place un service automatique
d'enregistrement téléphonique 24h/24 per-
mettant à l'abonné d'appeler le service des
eaux pour communiquer son auto-relevé.
Exactitude
Le releveur devra apporter une attention
toute particulière à la lecture de l'index et à
sa retranscription sur papier ou sur terminal
portable.Toute erreur de lecture ou de saisie
pouvant entraîner une erreur de facturation
et une plainte des usagers.
2 - Relève traditionnelle
Le releveur se rend chez l'abonné et enregistre
l'index figurant sur le compteur sur papier ou
sur un terminal portatif. Par différence entre
le nouvel index et celui du précédent relevé,
la consommation de l'abonné est calculée
puis facturée.
L'utilisation d'un terminal portatif présente
de nombreux avantages :
● suppression des fichiers papier
● réduction des erreurs de saisie
● détection de consommations anormales
● édition de factures automatisées
● gain de temps entre relève et facturation
● autonomie des personnels de relève
8 - LA RELEVE DES COMPTEURS
MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:29 Page 35
36
8 - LA RELEVE DES COMPTEURS
3 - Relève à distance
Les technologies actuelles tendent vers une automatisation de
la relève des compteurs de façon à limiter les erreurs de saisie
des index et à pouvoir multiplier les relèves des compteurs afin
de détecter d'éventuelles consommations anormales.Pour per-
mettre cela, les compteurs ont subi des adaptations qui leur
permettent de communiquer.
La communication des compteurs
Il existe quatre technologies qui permettent de transformer
l'index d'un compteur en signal électrique ou électronique qui
pourra ensuite être lu par l'appareil de relève :
● le contact sec (émetteur d'impulsions) : un aimant fixé sur
l'axe de rotation du compteur attire à chaque tour un interrupteur
à lame souple. En se fermant, cet interrupteur crée une
impulsion électrique. Le nombre d'impulsions est compté
afin d'être traduit en volume.
● la tête opto-électronique : une cellule photoélec-
trique infrarouge permet la détection des divisions d’un
disque à secteurs réfléchissants solidaire de l’axe
du compteur. Le signal ainsi généré est ensuite filtré
et traité électroniquement pour être transformé en
volume.
● les encodeurs électroniques : des petits circuits
imprimés divisés en sections allant de 0 à 9, sont placés
entre les différents rouleaux de l'index. Chaque rouleau
est équipé d'une lamelle métallique qui vient faire
contact avec la division du circuit imprimé correspondant
au chiffre de l'index. Le volume est ainsi connu en direct.
● les capteurs à bobines : une aiguille tournant à la même
vitesse que l'axe du compteur passe devant un capteur équipé
de 3 bobines numérotées de 1 à 3.Au passage devant l'une
des bobines, un courant électrique est généré. Une succession
de courant généré par les bobines dans l'ordre 1, 2, 3 permet
de comptabiliser en positif le volume transitant. Si l'ordre des
bobines est 1, 3, 2, le volume est décompté
Le report d’index
Un index déporté affiche l’index du capteur
Télésurveillance
Le compteur est relié à une unité de télésur-
veillance permettant le stockage et le traitement des
données. Cette unité est interrogeable par le gestionnaire
via le réseau RTC (téléphone fixe) ou GSM (téléphone
mobile)
Relève déportée par prise inductive
C'est un relevé point par point.
Chaque compteur est relié par une liaison filaire à une prise
inductive fixée au mur ou au sol à l'extérieur de l'habitat. La
longueur maximale du câble reliant la prise au compteur
peut atteindre 300 m.
Le releveur interroge le compteur via la prise inductive,soit
en reliant cette dernière à son terminal portatif par l'inter-
médiaire d'une tête de lecture inductive,soit au moyen d'un
pistolet de lecture.
MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:29 Page 36
37
Relève radio
Elle s'applique au relevé d'habitat collectif ou d'une zone urbaine.
Chaque compteur est équipé d'un module radio
émetteur/récepteur permettant son interrogation à distance.
Deux configurations de relèves sont possibles :
● le "walk-by" où le releveur réalise sa tournée à pied,
● le "drive-by" où l'opérateur dispose d'un véhicule équipé
d'une antenne réceptrice raccordée à son terminal. Dans de
bonnes conditions, la relève peut s'effectuer jusqu'à une vitesse
de 40 km/h.
Télérelève radio
Elle s'applique au relevé centralisé d'un habitat collectif ou
d'une zone urbaine.
Dans cette configuration de relève, on trouve :
● des modules radio émetteurs/récepteurs sur chaque
compteur,
● un concentrateur : appareil de supervision de réseau ou
d'une partie de réseau, capable d'émettre et de recevoir
des informations à destination ou en provenance de tous
les compteurs,
● des répéteurs : boîtiers permettant la communication
entre le compteur et le concentrateur lorsque les deux
sont trop éloignés pour communiquer directement. Ils ne
font que répéter l'information en amplifiant le signal.
Module séparé
Répéteur
Liaison
Radio
Liaison
Radio
Liaison
téléphonique
Liaison
Radio
Module intégré
Concentrateur
Répéteur
Répéteur
8 - LA RELÈVE DES COMPTEURS
MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:29 Page 37
Les enregistreurs de données (loggers)
9
9
1 - Principe
Relié à un compteur à tête émettrice
ou à un débitmètre, cet appareil
permet de mettre en mémoire les
impulsions émises par l'instrument de
mesure et ainsi d'enregistrer le débit
circulant à travers celui-ci.
Ils permettent aussi l'enregistrement
d'autres données : pression, niveau…
38
9 - LES ENREGISTREURS DE DONNÉES (LOGGERS)
2 - Paramétrage
de l’enregistreur
Le logiciel associé à l'appareil permet un paramétrage
simple en fonction des conditions de mesure : entrée
digitale ou analogique, durée de la mesure, fréquence
enregistrement, poids de l'impulsion du compteur…
3 - Installation
Après paramétrage, l'enregistreur est connecté au
compteur ou au débitmètre sur site.
Les appareils sont autonomes, généralement étanches
et résistants pour supporter les conditions parfois
difficiles des mesures.
4 - Déchargement
et analyse
Les données stockées dans l'enregistreur peuvent
ensuite être traitées et analysées sous forme de
tableaux et de graphiques à l'aide du logiciel associé
à l'appareil.
Les principales applications des enregistreurs de
données sont :
● surveillance des réseaux (relevé des variations de
débits journaliers, hebdomadaires, saisonniers, identi-
fication des maxima et minima de consommation…),
● détection des débits anormaux (fuites pendant les
heures de nuit),
● analyse des consommations pour déterminer pré-
cisément le calibre d'un compteur ou d'un appareil
de robinetterie,
● contrôle du fonctionnement d'une station de
pompage.
Débit m3
/h
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Gestion d’un parc de compteurs
10
10
1 - Dérive des compteurs
Les caractéristiques métrologiques des compteurs ne restent malheureuse-
ment pas stables dans le temps.Des dérives plus ou moins importantes sont
constatées pour des compteurs de plus de 15 ans.
Il est donc indispensable de mettre en place une véritable politique de
renouvellement des appareils de comptage.
La connaissance des dérives potentielles passe par une bonne connaissance
du parc de compteurs.
On pourra procéder comme suit :
● établissement de la liste complète des appareils : âge, marque, type,
calibre, consommation annuelle,
● analyse du parc,
● étalonnage d’un échantillon statistique pour les petits compteurs et
examen détaillé des gros compteurs,
● définition d’une politique de renouvellement.
39
10 - GESTION D’UN PARC DE COMPTEURS
2 - Etalonnage des compteurs
en service
Ces vérifications sont effectuées en général à la demande
de l'usager.
Plusieurs techniques existent pour le contrôle des
compteurs en service :
par empotage
On utilise une cuve dont le volume est connu. On fait
circuler un certain volume à travers le compteur et on
compare les volumes d'eau recueillis dans la cuve et
enregistrés par le compteur à vérifier.
par compteur pilote
On place en série du compteur à vérifier, un compteur
étalon. On vérifie que les deux compteurs enregistrent
le même volume de transit.
Erreur
de
comptage
Compteur neuf
5 à 10 ans
Exemple de dérive d’un parc de compteurs
Compteur
à vérifier
Compteur
étalon
MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:29 Page 39
40
10 - GESTION D’UN PARC DE COMPTEURS
3 - Contrôle des compteurs en service
Actuellement, faute d'être en mesure de vérifier régulièrement les comp-
teurs, une fréquence de renouvellement comprise entre 12 et 15 ans a été
adoptée comme objectif par les différents services des eaux.
Une réglementation relative au contrôle des compteurs d'eau froide en ser-
vice est en projet. Il prévoit la mise en place d'une procédure de vérification
périodique de l'aptitude d'un parc de compteurs à mesurer précisément.
Les vérifications devront être effectuées :
● soit systématiquement sur chaque compteur,
● soit sur un échantillon de compteurs homogènes.
La première vérification devra intervenir au bout de :
● 9 ans pour les compteurs de classe A,
● 12 ans pour les compteurs de classe B,
● 15 ans pour les compteurs de classe C.
En cas de défaut constaté sur le compteur ou sur l'échantillon (erreur de
comptage supérieure à ± 4%), celui-ci ou l'ensemble du lot devra être
remplacé.
Les vérifications suivantes auront ensuite lieu tous les 7 ans quelle que soit
la classe des compteurs.
Cette application contraignante pour le gestionnaire (coût du contrôle en
termes de temps et d'argent), devrait conduire à la mise en place d'une
politique de renouvellement systématique des compteurs.
par un banc d'essai agréé
Les caractéristiques métrologiques du compteur sont
vérifiées sur un banc agréé par le Service de Métrologie
des DRIRE.
Ce type de contrôle nécessite un protocole particulier :
● la dépose du compteur est faite en présence de
toutes les parties,
● le filtre du compteur ne doit pas être nettoyé,
● le compteur doit être bouchonné humide,
● le compteur est placé dans une boîte scellée, adaptée
au stockage et au transport du compteur,
● un procès verbal de dépose doit être rédigé.
Dans chaque cas, les erreurs tolérées sont celles admises
par la réglementation relative aux compteurs en service.
MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:29 Page 40
L’individualisation des contrats de fourniture d’eau
11
11
La Loi du 13 décembre 2000,relative à la soli-
darité et au renouvellement urbains dite loi
SRU,impose à tout service public de distribution
d'eau de procéder à l'individualisation des
contrats de fourniture d'eau à la demande
du propriétaire d'un immeuble
collectif.
Le service de distribution d'eau
doit adapter son règlement de
service en conséquence, en
définissant les prescriptions
techniques que doivent
respecter les installations de
distribution d'eau en aval du
compteur général pour procéder
à l'individualisation.
Il ne peut ni imposer la pose d'un
seul compteur par logement, ni
exiger que les compteurs soient placés
à l'extérieur des logements. Il peut par
contre imposer l'installation du matériel
de comptage de son choix, de matériels
destinés à éviter les retours d'eau (clapets,
disconnecteurs…) ainsi qu’un dispositif
permettant le relevé à distance du compteur.
41
L'individualisation des contrats de fourniture
d'eau n'induit aucun changement quant à la
propriété des canalisations et installations
d'eau des parties communes. Et à ce titre, le
service des eaux ne peut imposer le
remplacement des canalisations intérieures
en plomb. Il peut cependant demander le
respect des prescriptions du Code de la
Santé Publique.
L'individualisation se déroule en 4 phases :
● demande préliminaire du propriétaire au
service des eaux,
● instruction de la demande par le service
des eaux,
● confirmation de la demande par le
propriétaire et réalisation des travaux
nécessaires,
● individualisation des contrats par le
service des eaux.
11 - L’INDIVIDUALISATION DES CONTRATS DE FOURNITURE D’EAU
MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:29 Page 41
L’individualisation des contrats de fourniture d’eau
11
11
La Loi du 13 décembre 2000,relative à la soli-
darité et au renouvellement urbains dite loi
SRU, impose à tout service public de distribu-
tion d'eau de procéder à l'individualisation
des contrats de fourniture d'eau à la
demande du propriétaire d'un
immeuble collectif.
Le service de distribution d'eau
doit adapter son règlement de
service en conséquence, en
définissant les prescriptions
techniques que doivent
respecter les installations de
distribution d'eau en aval du
compteur général pour procé-
der à l'individualisation.
Il ne peut ni imposer la pose d'un
seul compteur par logement, ni
exiger que les compteurs soient pla-
cés à l'extérieur des logements. Il peut
par contre imposer l'installation du maté-
riel de comptage de son choix, de matériels
destinés à éviter les retours d'eau (clapets,
disconnecteurs…) ainsi qu’un dispositif per-
mettant le relevé à distance du compteur.
41
L'individualisation des contrats de fourniture
d'eau n'induit aucun changement quant à la
propriété des canalisations et installations
d'eau des parties communes. Et à ce titre, le
service des eaux ne peut imposer le rempla-
cement des canalisations intérieures en
plomb. Il peut cependant demander le
respect des prescriptions du Code de la
Santé Publique.
L'individualisation se déroule en 4 phases :
● demande préliminaire du propriétaire au
service des eaux,
● instruction de la demande par le service
des eaux,
● confirmation de la demande par le pro-
priétaire et réalisation des travaux nécessai-
res,
● individualisation des contrats par le servi-
ce des eaux.
11 - L’INDIVIDUALISATION DES CONTRATS DE FOURNITURE D’EAU
Ce cahier technique a été réalisé :
● sous la maîtrise d'ouvrage du Syndicat Mixte d'Etudes pour la Gestion de la Ressource en Eau de
la Gironde (SMEGREG), établissement public de coopération entre la Communauté Urbaine de
Bordeaux et le Conseil Général de la Gironde ;
● pour le compte de la Commission Locale de l'Eau du SAGE Nappes profondes de Gironde ;
● avec le concours de l'Agence de l'eau Adour-Garonne.
Achevé d’imprimer le 25 /11 / 2005
Imprimerie FABREGUE
Dépôt légal : Novembre 2005
© Office International de l’Eau
Droits de reproduction et de traduction réservés pour tous pays
COUVERTURE COMPAGE 420 X 210 17:11:05 00:09 Page 1

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  • 1. Le comptage Les pompes centrifuges Entretien et maintenance. Recherche de fuites Techniques et méthodes de détection en réseaux d’eau potable. ● ● ● ● 1 2 Réactifs de traitement d’eau potable Utilisation et contrôle de leur mise en œuvre. ● ● 3 Instruments de mesure Utilisation et entretien dans le contrôle de la qualité des eaux ● ● 4 Le comptage en distribution de l’eau potable. ● ● 5 La robinetterie en adduction et distribution d’eau. ● ● 6 Réseaux d’assainissement Conception, réalisation, réception, entretien. ● ● 7 Nitrification, dénitrification, déphosphatation des eaux usées urbaines : contraintes d’exploitation. ● ● 8 L’ozonation des eaux Principe, exploitation et maintenance des installations. ● ● 9 La chloration des eaux Principe, exploitation et maintenance des installations. ● ● 10 La télégestion des réseaux Principe, matériels et équipements, exploitation. ● ● 11 La pose des canalisations pour l’adduction et la distribution d’eau potable. ● ● 12 Pompes à motricité humaine (Non réédité) Principes, critères de choix, fiches produits. ● ● 13 L’eau d’alimentation des générateurs de vapeur Traitement et conditionnement. ● ● 14 Les pompes : démarrage, arrêt, variation de vitesse Principes, applications, dimensionnement. ● ● 15 Le dioxyde de chlore Production, utilisation, contrôle. ● ● 16 La surpression Principes, applications, dimensionnement. ● ● 17 Le pompage des eaux usées Conception, réception, exploitation, maintenance. ● ● 18 Réalisé avec le concours de : Cyril Gachelin Office International de l’Eau Jean-Claude Chazelon Communication, graphisme, Limoges ● ● Commandes à adresser à : Office International de l’Eau 15, rue Edouard Chamberland 87065 Limoges Cedex FRANCE Tél. : 33 (0) 5 55 11 47 47 Fax : 33 (0) 5 55 11 47 48 Web : www.oieau.org ● ● Qu’est-ce que l’épuration ? Version française ● ● 1 The basics of sewage treatment Version anglaise ● ● 2 ¿ Que es la depuracion ? Version espagnole ● ● 3 Le comptage Hors-Série EN DISTRIBUTION D’EAU POTABLE Jean-Claude Chazelon L’alimentation en eau potable ● ● 19 COUVERTURE COMPAGE 420 X 210 17:11:05 00:09 Page 2
  • 2. 2 -Jeu-test 3 - Le savez-vous ? 4 - La technique du comptage 1 - Le rôle du comptage 2 - Qualité requise d'un instrument de comptage 3 - Les compteurs d’eau froide 4 - Les débitmètres et autres instruments de mesure 5 - Le choix d’un calibre 1 - Conditions générales 2 - Choix du débit permanent 3 - Dimensionnement des petits compteurs 4 - Dimensionnement des gros compteurs ou débitmètres 5 - Jeu test 6 - Les conditions de pose 1 - Petit compteur 2 - Gros compteur 3 - Débitmètres 4 - Les accessoires pour compteur 5 - Précautions de pose 6 - Conditions de mise en service 7 - Les regards de comptage 1 - Gros compteurs ou débitmètres 2 - Branchement du particulier 8 - La relève des compteurs 1 - Importance de la relève 2 - Relève traditionnelle 3 - Relève à distance 10 - Gestion d’un parc compteurs 1 - Dérive des compteurs 2 - Etalonnage des compteurs en service 3 - Contrôle des compteurs en service 9 - Les enregistreurs de données (loggers) 11 - L’individualisation des contrats de fourniture d’eau 1 - Sommaire Sommaire ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● 2 5 16 26 30 33 35 38 39 ● ● 41 PAGES Des pages jaunes pour mieux utiliser ce guide Des pages rouges pour tester vos connaissances Des pages bleues pour les informations théoriques Des pages vertes pour vous aider à résoudre des problèmes concrets et quotidiens 1 1 1 ● ● 1 MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:27 Page 1
  • 3. 5 Le débit maximal d'un compteur est : ❒ a - Le débit limite à ne pas dépasser sans risque de détériorer le compteur ❒ b - Un multiple conventionnel du débit nominal ❒ c - Le débit au-dessus duquel la précision de mesure du compteur n'est plus garantie 4 Ledébitnominald'uncompteurest: ❒ a - Le débit servant à désigner le compteur ❒ b - Le débit auquel fonctionne le compteur de façon perma- nente ❒ c - Le débit où la préci- sion du compteur est la meilleure 1 Danslaréglementationdescomp- teursd'eaufroide,comment définit-onuneeaufroide? ❒ a - T° comprise entre 0,1 et 30°C ❒ b - T° comprise entre 0,1 et 25°C ❒ c -T° < 25 °C 2 A quelle pression mini- male doivent résister les compteurs ? ❒ a - 10 bars ❒ b - 16 bars ❒ c - 25 bars Jeu-Test Cacher la partie “Réponses au test” ! Prendre un crayon à papier, lire attenti- vement les questions. Cocher la ou les cases des réponses proposées qui vous semblent justes, plusieurs réponses étant possibles. Consulter les réponses. 2 2 8 Quelle est la perte de pression maximale autorisée au débit nominal ? ❒ a - Aucune ❒ b - 0,1 bar ❒ c - 0,25 bar ❒ d - 1 bar 9 Quelle est la perte de pression maximale autorisée au débit maximal ? ❒ a - 5% de la pression amont ❒ b - 0,25 bar ❒ c - 1 bar ❒ d - 2 bars 6 Le débit maximal représente combien de fois le débit nominal ? ❒ a - 1,5 fois ❒ b - 2 fois ❒ c - 2,5 fois ● ● ● ● ● ● ● ● 11 Un compteur volumétrique démarre à un débit plus faible qu'un compteur de vitesse : ❒ a - Oui ❒ b - Non 12 Un compteur combiné est com- posé : ❒ a - D'un petit et d'un gros compteur ❒ b - D'un compteur de vitesse et d'un compteur volumétrique 10 La directive européenne sur les instruments de mesures (2004) permet : ❒ a - D'avoir des compteurs plus précis ❒ b - D'avoir les débits caractéristiques réels des compteurs ❒ c - D'avoir moins de modèle de compteur ● ● ● ● ● ● ● ● 2 - JEU TEST 3 Quel est le compteur le plus précis ? ❒ a - Classe A ❒ b - Classe B ❒ c - Classe C 7 Le débit minimal et le débit de transition sont fonction : ❒ a Du débit nominal ❒ b - De la classe de précision ❒ c - Du type de compteur : volumétrique ou vitesse ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● 2 MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:27 Page 2
  • 4. 13 Le choix du diamètre d'un compteur est fonction : ❒ a - Du diamètre de la canali- sation amont ❒ b - Du diamètre de la canalisation aval ❒ c - De la nature de l'eau ❒ d - Du débit maximal transitant dans la canalisation ● ● 16 Un logger permet : ❒ a - D'interroger un compteur à distance ❒ b - D'enregistrer des débits, pressions… ❒ c - De relier un comp- teur à Internet 17 Un compteur mesure avec la même précision pendant toute sa durée de vie: ❒ a - Oui ❒ b - Non 14 Les compteurs volumétriques peuvent être installés dans toutes les positions : ❒ a - Oui ❒ b - Non 15 Un stabilisateur d'écoulement permet : ❒ a - De réduire le diamè- tre du compteur ❒ b - De protéger un compteur contre le coup de bélier ❒ c - De réduire la lon- gueur droite nécessaire avant compteur ● ● ● ● ● ● ● ● 18 On préconise en général le renouvellement des petits compteurs de classe C tous les : ❒ a - 5 ans ❒ b - 10 ans ❒ c - 25 ans ● ● ● ● ● ● 33 19 Un débitmètre électromagné- tique mesure le débit grâce à : ❒ a - Une hélice ❒ b - Un piston rotatif ❒ c - Une mesure de potentiel 20 Dans le cadre de la Loi SRU, les services des eaux doivent obliga- toirement mettre en place l'indi- vidualisation des contrats de fourniture d'eau dans les immeu- bles collectifs : ❒ a -Vrai ❒ b - Faux Réponses, page suivante ! MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:27 Page 3
  • 5. 1 . a 2 . a 3 . c 4 . a 5 . a, b, c 6 . b 7 . a, b 8 . c 9 . c 10 . b 11 . a 12 . a 13 . d 14 . a 15 . c 16 . b 17 . b 18 . b 19 . c 20 . b Réponses 2 2 ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● 4 Faites vos comptes ! Vous n’avez pas 20/20 ? Parfait ! C’est donc plein d’espoir, de curiosité et habité au plus haut point par une profonde soif de connaissance que vous allez aborder le chapitre suivant : “Le savez-vous ?” Bon courage ! MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:27 Page 4
  • 6. 5 Le savez-vous ? 3 3 MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:27 Page 5
  • 7. 6 3 - LE SAVEZ-VOUS MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:27 Page 6
  • 9. 8 3 - LE SAVEZ-VOUS MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:27 Page 8
  • 10. 9 * * Le terme “compteur” désigne un compteur ou un débitmètre. MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:27 Page 9
  • 11. 10 3 - LE SAVEZ-VOUS MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:27 Page 10
  • 13. 12 3 - LE SAVEZ-VOUS MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:28 Page 12
  • 15. 14 3 - LE SAVEZ-VOUS MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:28 Page 14
  • 16. 15 Jean-Claude Chazelon 2005 MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:28 Page 15
  • 17. La technique du comptage 4 4 1 - Le rôle du comptage Que ce soit pour calculer le prix de l'eau, engager ou amortir des investissements, prévoir des fréquences d'entretien d'équipements ou évaluer les fuites, techniciens et gestionnaires cherchent à estimer le nombre de mètres cubes d'eau pompés, traités, stockés et voyageant en permanence sous nos pieds, depuis la source jusqu'aux robinets. Seuls des appareils autonomes, fiables et précis peuvent appréhender et mesurer ces volumes : les COMPTEURS D'EAU et les DEBITMETRES. Ce constat est bien connu. Par contre, ce qui l'est moins, c'est tout ce qui se cache derrière le défilement des index d’un compteur ou derrière l’affichage digital d’un débitmètre : la réglementation, les technologies et les conditions d'utilisa- tion. Bien connaître un instrument, c'est mieux l'utiliser et donc pouvoir en tirer le maximum d'informations intéressantes. Certes, les procédures d'utilisation ne sont 4 - LA TECHNIQUE DU COMPTAGE pas très compliquées, mais encore faut-il les connaître… Nous ne nous intéresserons qu'au comptage de l’eau froide, c'est à dire, à une eau de température comprise entre 0,1 et 30°C. 2 - Qualité requise d'un instrument de comptage Qu'attendons nous de ces appareils ? ● qu'ils nous indiquent avec précision le volume d'eau qui est passé, que ce débit soit petit ou important, ● qu'ils soient fidèles dans le temps, c'est à dire qu'ils conservent toutes leurs qualités le plus longtemps possible, ● qu'ils résistent aux pressions qui s'exercent dans les conduites, ● qu'ils créent le minimum de perte de pression, ● qu'ils nécessitent le minimum d'entretien, ● qu'ils soient d'une relève facile. Gestion technique d’un réseau 16 Facturation MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:28 Page 16
  • 18. ● Débits caractéristiques Débit maximal Le débit maximal est le débit le plus élevé auquel le compteur doit pouvoir fonctionner pendant des périodes limites sans détérioration. Débit nominal Le débit nominal est égal à la moitié du débit maximal. Il sert à désigner le compteur. Au débit nominal, l’usage a associé la notion de diamètre d’un compteur : Débit minimal (Qmin) Débit à partir duquel le compteur doit respecter une erreur maximale de ± 5%. Débit de transition (Qt) Débit à partir duquel le compteur doit respecter une erreur maximale de ± 2% 17 3 - Les compteurs d’eau froide 3.1 Caractéristiques d’un compteur 3.1.1 Réglementations actuelle 4 - LA TECHNIQUE DU COMPTAGE Qn (m3 /h) Diamètre intérieur tubulure (mm) 1,5 15 2,5 20 3,5 25 5 30 10 40 15 50 20 60 Le compteur comporte également, dans tous les cas, une flèche indiquant le sens de circulation de l'eau dans le compteur. ● Inscription sur le cadran d’un compteur Les compteurs doivent être homologués par les Services de Métrologie et être soumis à une vérification primitive. Marque de fabrique Positionnement de fonctionnement correspondant à la classe Index Indication de l’unité de relevé Pression maximale admissible Température maximale d’utilisation métrologique Sous multiples du m3 Appellation SM/CE Classe métrologique SM/CE Signe N° Date Lieu d’approbation de modèle Débit nominal MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:28 Page 17
  • 19. ● Les classes Elles définissent les Qmin et Qt des compteurs. Elles sont notées A, B et C et sont définies en fonction de Qn. ● Pertes de pression admissibles La réglementation stipule que les compteurs d'eau ne doivent pas entraîner une perte de pression supérieure à 1 bar au Qmax et de 0,25 bar au Qn. ● Pression minimale Les compteurs doivent résister à une pression minimale de 10 bars. ● Canal de tolérance Ces différents débits permettent de définir les limites du canal de tolérance des erreurs maximales de mesures acceptées pour un compteur neuf (vérification primitive), à savoir : ● Entre Qmin et Qt, l'erreur tolérée sera de ± 5%. ● Entre Qt et Qmax, l'erreur tolérée sera de ± 2%. 18 4 - LA TECHNIQUE DU COMPTAGE Qmin 0,04 Qn 0,08 Qn Qt 0,10 Qn 0,30 Qn A Débits min Qn < 15 m3 /h Qn ≥ 15 m3 /h Classe Qmin 0,02 Qn 0,03 Qn Qt 0,08 Qn 0,20 Qn B Qmin 0,010 Qn 0,006 Qn Qt 0,015 Qn 0,015 Qn C Erreur maximale tolérée en % Qmin Qt Qn Qmax Débit Etendue de la charge Zone inférieure Zone supérieure Erreur (en %) = Vi - Vr Vr x 100 Avec : Vi : Volume indiqué par le compteur Vr : Valeur réelle du volume débité Pour un compteur en service, les erreurs maximales tolérées sont doublées : ± 10% entre Qmin et Qt ± 4% entre Qt et Qmax Attention ! MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:28 Page 18
  • 20. 19 4 - LA TECHNIQUE DU COMPTAGE Exemple Nous devons choisir un petit compteur pour une maison individuelle. Pour un compteur de débit nominal (calibre) 1,5 m3 /h (1 500 l/h) de diamètre 15 mm, nous aurons le choix entre un compteur de : Ømm Qn (l/h) Qmin (l/h) Qt (l/h) Qmax (l/h) 15 1 500 60 150 3 000 Ømm Qn (l/h) Qmin (l/h) Qt (l/h) Qmax (l/h) 15 1 500 30 120 3 000 Ømm Qn (l/h) Qmin (l/h) Qt (l/h) Qmax (l/h) 15 1 500 15 22,5 3 000 Classe A définie par : Classe B définie par : Classe C définie par : Erreur en % Débit en l/h Débit en l/h Débit en l/h Erreur en % Erreur en % MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:28 Page 19
  • 21. 3.1.2 Directive européenne n° 2004/22/CE sur les instruments de mesure Cette directive devrait être transcrite en droit français avant le 30 octobre 2006. ● Débits caractéristiques Débit minimal (Q1) : débit le plus faible auquel le compteur fournit des indications qui permettent de respecter les erreurs maximales tolérées (entre ± 5 % du débit réel). Débit de transition (Q2) : débit à partir duquel, le compteur doit mesurer dans une fourchette de précision comprise entre ± 2% du débit réel. Débit permanent (Q3) : débit le plus élevé auquel le compteur fonctionne de façon satis- faisante dans des conditions normales d'utili- sation, c'est-à-dire dans les conditions de débit constant ou intermittent. Débit de surcharge (Q4) : débit le plus élevé auquel le compteur fonctionne de façon satis- faisante pendant une courte période sans détérioration. Ces valeurs de débits devront répondre aux conditions de fonctionnement suivantes : Q3/Q1> 10 Q2/Q1= 1,6 Q4/Q3= 1,25 A noter que jusqu'au 31 mars 2009, le rapport Q2/Q1 pourra avoir l'une des valeurs suivantes : 1,5 – 2,5 – 4 ou 6,3. ● Exigences nouvelles ● Etude des effets des perturbations électromagnétiques sur la précision de comptage ● Etude de la durabilité du compteur ● Précision de l'aptitude du compteur à mesurer les flux inversés. La même erreur tolérée devra s'appliquer aux flux inversés ● Résistance du compteur aux flux inversés accidentels 20 4 - LA TECHNIQUE DU COMPTAGE ● Canal de tolérance MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:28 Page 20
  • 22. 3.2 Technologie des compteurs ● Eléments constitutifs d’un compteur d’eau 21 4 - LA TECHNIQUE DU COMPTAGE Attention au cumul des erreurs de comptage ! Le bilan des relevés des compteurs nous donne : Le bilan des volumes nous permet de déterminer le volume consommé en centre ville : VCENTRE VILLE = VRESERVOIR – VPERIPHERIE – VZONE INDUSTRIELLE Si chacun des compteurs mesure avec une erreur de ± 2%, le volume introduit en centre ville sera compris entre 9 200 et 10 800 m3 , soit une incertitude sur sa valeur de 1 600 m3 (précision de ± 8%) ! L'erreur de comptage peut rapidement représenter un volume très important ! Consommations (m3 ) V RÉSERVOIR 25 000 V PÉRIPHÉRIE 5 000 V ZONE INDUSTRIELLE 10 000 Pour aller plus loin : calcul d’incertitudes Il existe 2 types d’incertitudes : ● l’incertitude absolue, exprimée dans l’unité à laquelle se rapporte le calcul (m3 , m3 /h...), ● l’incertitude relative, exprimée en pourcentage (%). L’information disponible sur la précision des compteurs est une incertitude relative (± 5% entre Qmin et Qt, ± 2% entre Qt et Qmax). Cependant, lorsque l’on souhaite déterminer la précision sur le volume trouvé, il faut obligatoirement travailler avec les incertitudes absolues. En effet, seules ces dernières peuvent s’additionner. Ainsi, dans l’exemple précédent, la précision de notre calcul n’est pas de 3 fois ± 2%, mais de ± 8% ! Centre ville Périphérie Zone industrielle TOTALISATEUR (rouleaux, aiguilles) TRANSMISSION (mécanique, magnétique) ORGANE MESURANT (piston, turbine, hélice) MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:28 Page 21
  • 23. ● Famille des compteurs 22 4 - LA TECHNIQUE DU COMPTAGE VOLUMÉTRIQUE À PISTON VITESSE À TURBINE Jets multiples Jet unique Un piston se déplace dans la chambre de mesure. A chaque tour, un volume bien déterminé est libéré. L'eau s'introduit par un orifice unique et entraîne la turbine. La vitesse de rotation de la turbine est proportionnelle à la vitesse de l'eau. L'eau s'introduit par plusieurs orifices et entraîne la turbine. La vitesse de rotation de la turbine est proportionnelle à la vitesse de l'eau. ● DN 15 à 65 mm ● Classe C ● Faible débit de démarrage ● Grande sensibilité ● Toutes positions ● Risque de blocage en présence de sable ● Sensible au coup de bélier ● Bruyant ● Pertes de charge importantes ● DN 15 à 100 mm ● Classe B ou C ● Ne coupe pas l'eau en cas de blocage ● Positionnement horizontal (sauf exception) pour respect de la classe ● DN 15 à 50 mm ● Principalement classe B ● Ne coupe pas l'eau en cas de blocage ● Positionnement horizontal pour respect de la classe ● Sensible aux dépôts de calcaire MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:28 Page 22
  • 24. 23 4 - LA TECHNIQUE DU COMPTAGE VITESSE A HÉLICE (WOLTMANN) COMPTEUR COMBINÉ COMPTEUR PROPORTIONNEL Hélice axiale Hélice verticale L'eau entraîne une hélice située verticalement.La vitesse de rotation de l'hélice est proportionnelle à la vitesse de l'eau. ● DN 50 à 150 mm ● Position horizontale L'eau entraîne une hélice située dans l'axe de la canalisation. La vitesse de rotation de l'hélice est proportionnelle à la vitesse de l'eau. ● DN 50 à 800 mm ● Toutes positions ● Nécessite un longueur droite ou un stabilisateur à l'amont Deux compteurs sont associés en parallèle pour comptabiliser les petits débits comme les débits importants. ● DN 50 x 20 mm à 150 x 40 mm ● Pas de classe métrologique ● Non homologué Le compteur est placé en paral- lèle de la canalisation principale. Le débit traversant le compteur est proportionnel au débit passant dans la conduite. ● DN 65 à 500 mm ● Pas de classe métrologique ● Non homologué Petit compteur Gros compteur MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:28 Page 23
  • 25. 4.1 Principe des débitmètres Traditionnellement, et dans la majorité des cas, on fait appel aux compteurs d’eau mécaniques pour la mesure des débits. En effet, ils sont à la fois économiques, techni- quement éprouvés et de précision garantie par la législa- tion. Ils sont donc très utilisés, en particulier pour la vente d’eau aux usagers mais aussi pour les mesures en sortie d’ouvrages ou en sectorisation. Par contre, certaines conditions particulières d’utilisation conduisent les gestionnaires de réseaux à utiliser de plus en plus des débitmètres : ● diamètres importants, ● débits réversibles, ● mesures ponctuelles ou temporaires… Les appareils les plus fréquemment rencontrés sont les débitmètres électromagnétiques, les appareils à ultrasons et les sondes à insertion. Parmi les critères de choix d’un appareil, on sera particulièrement attentif aux éléments suivants : ● le principe de la mesure, ● la qualité et la précision de la mesure, ● la fiabilité du matériel, ● l’entretien des appareils, ● la qualité de l’eau, ● les conditions d’utilisation, ● les coûts d’achat et de maintenance. A noter qu’aucune réglementation n’existe sur la caractérisation métrologique des débitmètres. Chaque fabriquant est libre de rendre ses appareils plus ou moins performants. 4.2 Débitmètre électromagnétique Principe : Calcul de la vitesse moyenne de l’eau sur la totalité de la section de la canalisation. Le débitmètre génère,grâce à une ou plusieurs paires de bobines,un champ magnétique connu perpendiculaire à la direction de l’écoulement. L’eau véhiculée traverse le champ magnétique et crée donc une tension (loi de Faraday). Cette différence de potentiel mesurée est directement proportionnelle à la vitesse de l’eau dans la conduite. Les débitmètres peuvent être alimentés par le secteur ou par des piles. Le diamètre nominal de l’appareil doit être choisi de façon à avoir une vitesse d’écoulement en fin d’échelle de l’ordre de 2 à 3 m/s. Avantages : ● passage intégral ● peu de pertes de charge ● bonne précision Inconvénients : longueurs droite amont (= 1O DN) et aval (= 3 DN), nécessaires. Erreur de mesure du débit : Moins de 1% 24 4 - LA TECHNIQUE DU COMPTAGE 4 - Les débitmètres et autres instruments de mesure MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:28 Page 24
  • 26. 4.3 Débitmètre à insertion Principe : Les sondes à insertion calculent le débit dans la canalisation sur la base d’une mesure de vitesse ponctuelle dans l’écoulement, en utilisant le principe des débitmètres électromagnétiques (loi de Faraday). Ce type d’appareil permet une mesure bidi- rectionnelle avec une plage de vitesse de l’ordre de 0,1m/s à quelques m/s. La pose et la dépose de la sonde s’effectuent sans interruption de la distribution au travers d’un collier de prise en charge. Le capteur doit être installé à une certaine distance de la paroi de la conduite selon les prescriptions du fabricant. Gamme de diamètre : 80 à 2 000 mm Avantages : ● peu de pertes de charge ● mise en service facile Inconvénients : ● longueurs droites amont et aval nécessaires ● positionnement précis du capteur à l’intérieur de la conduite. Erreur de mesure : 1 à 2% du débit 4.4 Débitmètre à temps de transit (ultra-sons) Principe : Calcul de la vitesse de l’eau grâce à la mesure du temps mis par une onde ultrasonore pour traverser la canalisation. Il existe 2 types de débitmètres : ● les appareils à sondes externes souvent utilisés pour des mesures ponctuelles (matériel portable) ● les appareils à sondes intrusives (en contact avec l’eau) utilisés pour un suivi continu. Avantages : ● utilisable en fixe ou en portable ● installation simple en portable Inconvénients : ● longueur droite amont nécessaire ● mesure de la vitesse sur une ou deux cordes Erreur de mesure : Sonde intrusive : moins 1% du débit Sonde externe : 2 à 3% du débit 25 4.5 Sonde de niveau Principe : Les sondes de niveau mesurent la hauteur d’eau (ou la pression) présente dans un réservoir. Multipliée par la section du réservoir, cette mesure de hauteur permet d’obtenir le volume d’eau stocké. Il existe plusieurs types de capteurs de niveau : ● piézorésistif : la sonde est immergée dans le réservoir, ● à ultrasons : la sonde est positionnée au-dessus de la surface du réservoir. Avantage : ● mise en service facile Inconvénients : ● la transformation en volume nécessite de connaître parfaitement la géométrie du réservoir ● l’incertitude sur la mesure peut représenter un volume important. Erreur de mesure : Quelques millimètres 4 - LA TECHNIQUE DU COMPTAGE MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:28 Page 25
  • 27. Le choix d’un calibre 5 5 Le débit réel maximum de l'installation a été supérieur à 4 m3 /h uniquement pendant 12 minutes sur les 7 jours d'enregistrement. La réalité montre, à partir de mesures faites par les exploitants de réseau, que l'on a souvent tendance à surdimensionner les compteurs. 26 2 - Choix du débit permanent Prenons l'exemple d'un immeuble de 25 logements "grand standing". Admettons qu'un robinet débite au maximum 0,5 l/s, soit 1,8 m3 /h et qu'il y ait au total 100 robinets dans l'immeuble. Si 25 robinets sont ouverts au maximum simultanément, on a un débit instantané de 45 m3 /h. Peut-on à partir de ce débit, choisir un compteur de débit permanent proche de 45 m3 /h ? Et bien NON ! L'enregistrement ci-dessous nous donne la variation du débit instantané pour cet immeuble : m3 /h 1 - Conditions générales Avant de choisir et d'installer un compteur ou un débitmètre, il faut tenir compte : ● de la nature et de la qualité de l'eau (température,composition chimique,pression…), ● de la précision souhaitée, ● des conditions d'installation (facilité d'ac- cès, positionnement, encombrement, acces- soires nécessaires…), ● des pertes de pression admissibles, ● des conditions de lecture (facilité d'accès, report d'index, lecture à distance…), ● du prix, ● ET SURTOUT du débit transitant à travers le compteur, ou plus exactement des débits caractérisant la consommation à mesurer ! Il faut connaître : le débit permanent le débit minimal le débit maximal le débit exceptionnel C'est fondamental et pas toujours simple à connaître ! 5 - LE CHOIX D’UN CALIBRE 4 m3/h-6mn 4 m3/h-6mn MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:28 Page 26
  • 28. En fait, les suivis des variations du débit de pointe en fonction du nombre d'habitants raccordés font apparaître deux zones bien distinctes : - au dessus de 200 habitants (environ), le débit de pointe varie proportionnellement à la population, - en dessous, cela n'est plus le cas. On est obligé de tenir compte du caractère aléatoire du comportement des consommateurs. Le dimensionnement des compteurs sera donc différent suivant que l'on a plus de 200 habitants (50 abonnés) ou pas ! Attention Le diamètre d’un compteur n’est pas celui de la canalisation sur laquelle il va être mis en place ! Prenons l’exemple d’un poteau d’incendie installé sur une conduite de diamètre 150 mm. Le débit minimum que doit fournir un poteau incendie de diamètre 100 est de 60 m3 /h. Les caractéristiques d’un compteur de diamètre 150 sont les suivantes : Débit nominal : 100 m3 /h Débit maximum : 200 m3 /h Il sera largement surdimensionné pour la vérification d’un poteau ! Dans ce cas un compteur de DN 80 sera suffisant, si la pression est acceptable. Méthode de Tribut La méthode de Tribut permet de déterminer le débit de pointe pour des petits groupements de foyers en fonction du débit de pointe journalier par branchement 3-Dimensionnementdespetitscompteurs Mesures de terrain C'est la méthode la plus sûre pour dimensionner les compteurs. Elle consiste à suivre pendant quelques semaines lors de la période de pointe, les consommations de groupes d'habitations plus ou moins importants et à déterminer un débit moyen, un débit de pointe ainsi qu'un débit minimum. La constitution d'un tel référentiel de données locales permettra le choix d'un compteur de façon la plus juste. Cette méthode nécessite cependant de mettre en place le suivi des consommations bien avant le besoin de dimensionner un compteur. Attention ! Ce graphique n'est qu'un exemple ! La formule de Tribut doit être adaptée à chaque situation 27 Débit de pointe (m3 /h) Débit de pointe (m3 /h) Nombre de foyers Exemple d’une formule de Tribut Habitation collective Nombre d’habitants 4 - LE CHOIX D’UN CALIBRE MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:29 Page 27
  • 29. 28 5 - LE CHOIX D’UN CALIBRE 4 - Dimensionnement des gros compteurs (ou débitmètres) C'est là encore la méthode de terrain, basée sur l'expérience du service des eaux, qui est la plus sûre pour dimensionner les gros compteurs. Un suivi de gros consommateurs (industries, achat d'eau en gros,…) pendant une période plus ou moins longue selon le secteur d'activité, afin de se créer un référentiel de consommation, permet de dimensionner au mieux les compteurs. En cas d'urgence dans le choix de l'organe mesurant, il peut être installé un appareil largement dimensionné, sur lequel on réalisera un enregistrement des variations de la consommation. A partir de ces mesures, il sera possible de rectifier le calibre a posteriori. Méthode des robinets Il s'agit de l'application de la Norme P40-202 (DTU 60-11) "Règles de calcul des installations de plomberie sanitaire et des installations d'évacuation des eaux pluviales". Ce document ne se réfère pas au nombre de branchements ou d'abonnés, mais au nombre d'appareils de puisage et tient compte d'un coefficient de simultanéité dans l'utilisation des appareils. L'expérience des exploitants montre que cette formule surdimensionne légèrement les compteurs. METHODE DES ROBINETS Débit (m3 /h) 20 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0 16 19 22 01 04 07 10 13 16 19 22 01 04 07 10 13 16 19 15 10 5 1 5 10 15 20 50 100 150 Nombre de logements Suivi de l’abattoir Consommation (m3 /h) Heures MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:29 Page 28
  • 30. 5 - JEU TEST 29 5 - Jeu-test Exemple 1 Sur un réseau, nous voulons installer un compteur de distribution. Un suivi des consommations pendant le mois de pointe a donné les résultats suivants : ● ● Débit permanent : 45 m3 /h ● ● Débit de pointe : 70 m3 /h ● ● Débit minimum : 1,4 m3 /h Les compteurs à notre disposition sont les suivants : Quel type de compteur devons-nous installer ? Réponse Débit de pointe : 70 m3 /h. Tous les compteurs sont donc possibles Débit minimum : 1,4 m3 /h. Les compteurs de classe B et C pour un Qn de 40 m3 /h et celui de classe C pour un Qn de 50 m3 /h sont pos- sibles. Le choix s'orientera ensuite en fonction de la précision souhaitée : si on désire avoir une bonne précision sur toute la gamme de débit (1,4 à 70 m3 /h), on choisira un compteur de classe C pour un Qn de 40 m3 /h, sinon celui de classe B avec le même Qn. Attention ! ne pas oublier de vérifier la perte de charge engendrée par le compteur ! Classe Qn (m3 /h) Qmax (m3 /h) Qmin (m3 /h Qt (m3 /h) A 40 80 3,2 12 B 40 80 1,2 8 C 40 80 0,24 0,6 A 50 100 4 15 B 50 100 1,5 10 C 50 100 0,3 0,75 Exemple 2 Reprenons l'exemple de l'immeuble de 25 logements "grand standing" avec les mêmes hypothèses (débit maximum d'un robinet : 1,8 m3 /h et 100 robinets dans l'immeuble). En considérant un débit de pointe journalier de 1 m3 /jour/branchement, on obtient le graphique de la page 24 avec la formule de Tribut. Le débit de pointe pour 25 logements est environ de 4,9 m3 /h. Le débit trouvé par le calcul est quasi équivalent à celui trouvé dans l'enregistrement ! Un compteur de 20 mm devrait largement suffire (débit de pointe 5 m3 /h) ! Exemple 3 On souhaite équiper une pompe d'un compteur pour connaître le volume journalier refoulé. Quelle classe de compteur faudra-t-il choisir ? Réponse Un compteur de classe A est largement suffisant ! En effet, le débit sortant de la pompe est soit nul, soit voisin de son débit nominal (sauf dans le cas d’une pompe à débit variable) . Un compteur de classe A avec un Qn équivalent à celui de la pompe permettra de mesurer le débit avec une précision suffisante. Astuce Comment estimer le débit minimal d'un compteur de secteur ? Il suffit de connaître le linéaire de canalisation du secteur ainsi que l'indice linéaire de perte maximum que l'on s'est fixé ! En supposant un secteur comportant 12 kilomètres de canalisations et une perte admissible de 1 m3 /j/km, le débit minimum mesuré sur le secteur devra être supérieur à 12 m3 /j, soit 0,5 m3 /h. En première approche et afin de prendre une marge de sécurité, on pourra prendre les ordres de grandeurs suivants pour les débits minimum des compteurs : Densité linéaire d’abonnés Débit minimum Inférieure à 15 ab/km 0,5 m3 /j.km Entre 15 et 20 ab/km 1 m3 /j.km Supérieure à 20 ab/km 1,5 m3 /j.km Source : Cemagref - SMEGREG :Analyse des pertes dans les réseaux publics d’alimentation en eau potable - Rapport final, décembre 2004 MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:29 Page 29
  • 31. Les conditions de pose 6 6 1 - Petit compteur (comp- tage d’un particulier) 30 6 - LES CONDITIONS DE POSE 2 - Gros compteur 3 - Débitmètres Les conditions de pose des débitmètres sont essentiellement liées à la nécessité d’avoir un régime stabilisé pour une grande précision du comptage. Il faudra veiller à garantir les longueurs droites, amont et aval, préconisées par les constructeurs (selon les catégories de débitmètres : de 5 à 10 fois le DN à l’amont, et de 3 à 5 fois le DN à l’aval). Robinet d'arrêt avant compteur Bague de plombage Compteur Clapet anti-retour contrôlable Rail support compteur On trouvera éventuellement à l'aval un réducteur de pression. On trouvera en général : ● un filtre amont ● éventuellement, un stabilisateur d'écoulement si la longueur droite amont est insuffisante ● une vanne de garde amont et aval ● une protection anti-retour adaptée aux risques ● un joint de démontage Robinet d’arrêt après compteur d’un instrument de comptage MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:29 Page 30
  • 32. 31 4 - Les accessoires pour compteur Stabilisateur d’écoulement Filtre (A équiper d’un robinet de purge !) Réducteur de pression Clapet anti-retour Disconnecteur Bague de plombage 6 - LES CONDITIONS DE POSE Rôle Tranquillise l'écoulement pour une bonne métrologie (compteur Woltmann axial). Entretien Nul. Rôle Elimine les corps étrangers pouvant détériorer le compteur. Entretien Régulier suivant qualité de l'eau. Rôle Réduit et stabilise la pression de service. Entretien Vérifier la pression de consigne. Rôle Protection contre les retours d'eau. Entretien Contrôle obligatoire régulier. Rôle Protection contre les retours d'eau sur les réseaux présentant un risque important. Entretien Contrôle obligatoire régulier par du personnel qualifié. Rôle Empêcher le démontage du compteur par une personne non autorisée. Entretien Nul. PHOTO : ACTARIS PHOTO : SENSUS PHOTO : DESBORDES PHOTO : DAFOSS SOCLA PHOTO : BAYARD PHOTO : PERMA SERAP MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:29 Page 31
  • 33. 6 - Conditions de mise en service 5 - Précautions de pose 32 6 - LES CONDITIONS DE POSE VANNE AMONT Fermée Fermée Ouverture lente et complète Fermée Ouverte Ouverture lente (Remplissage circuit aval) Ouverte Ouverture complète VANNE AVAL On prêtera une attention toute particulière : ● au rinçage des tuyauteries avant la pose du compteur, ● aux positions possibles de montage du compteur (horizontale et/ou verticale), ● au respect de la flèche de sens de circulation de l'eau dans le compteur, ● à ne pas poser le compteur sur un point haut où l'air risque de s'accumuler et d'en perturber le fonctionnement, ● à la protection anti-gel du compteur, ● à l'accessibilité du compteur. MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:29 Page 32
  • 34. Les regards de comptage 7 7 33 La plupart des regards en place sont constitués d'une maçonnerie rustique et la protection contre le gel est obtenue grâce à une isolation rapportée (plaque de polystyrène). Ces regards sont généralement installés sur le domaine privé, ce qui rend l'accès au compteur difficile. Les nouveaux regards posés sur le domaine privé, sont le plus souvent en limite de propriété. Ces regards sont monoblocs et assurent la protection contre le gel sans apport de matériaux extérieurs. D'autres types de regards intégrés s'installent sur le domaine public, par exemple dans le cadre de travaux neufs ou de réhabi- litation de quartiers anciens (centre ville, rues piétonnes, ...). Remarque : Ce type d'installation peut aussi être équipé d'un robinet d'arrêt avec bouche à clé. L'accès au compteur est ainsi facilité, mais une partie du bran- chement après compteur, traditionnellement à la charge de la personne privée se retrouve sous domaine public. Les services des eaux devront prendre en compte cette spécificité et bien indiquer dans le règlement de service qui devient responsable de cette partie de canalisation (en cas de fuite par exemple). 7 - LES REGARDS DE COMPTAGE Les regards pour ces appareils sont essentiellement maçonnés. Leur conception doit répondre aux critères suivants : - taille suffisante permettant l’accessibilité à l’appareil et aux éléments de robinetterie, - légèreté et solidité du couvercle permettant une ouverture aisée et fréquente, - drainage du fond du regard pour permettre l’évacuation des eaux météoriques. 1 - Gros compteurs (ou débitmètres) 2 - Branchement du particulier Trottoir Chaussée Trottoir Mur d’enceinte Domaine public Domaine privé Domaine public ● MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:29 Page 33
  • 35. 1 - Regards traditionnels Ils sont réalisés en béton préfabriqué ou en matériau composite. Principales caractéristiques : ● Facilité d'accès au compteur ● Bonne accessibilité de la robinetterie ● Risque de gel faible ● Emprise au sol importante 34 2 - Regards compacts Ils sont réalisés en fonte et/ou en matériau plastique ou composite. Selon leur diamètre, ils permettent l'installation d'un compteur de type en ligne (encombrement standard ou réduit) ou coaxial. Principales caractéristiques : ● Faible emprise au sol ● Risque de gel faible (compteur sous le niveau du sol) ● Accessibilité limitée au comp- teur et à la robinetterie pour les regards de petit diamètre Remarque :Pour les protéger contre le gel, certains regards sont équipés d’un système de récupération de la chaleur du sous-sol : le caloduc Principales caractéristiques : ● Emprise au sol réduite ● Facilité d'accès au compteur et à la robinetterie, ● Risque de gel important (compteur au-dessus du niveau du sol). ● Difficile à mettre en place sur clôture existante Principales caractéristiques : ● Emprise au sol réduite ● Facilité d'accès au compteur et à la robinetterie ● Risque de gel très important (compteur et canalisation au-dessus du niveau du sol) ● Difficile à mettre en place sur clôture existante 6 - LES REGARDS DE COMPTAGE 3 - Bornes de comptage Elles sont en matériau plastique ou composite. Elles s'intègrent dans le mur d'enceinte de l'abonné. Elles permettent généralement l'installation d'un compteur de type en ligne ou coaxial. 4 - Coffrets muraux Ils sont en matériau plastique ou composite. Ils s'intègrent dans le mur d'enceinte de l'abonné. Ce type de regard est réservé aux zones où il gèle de manière exceptionnelle. MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:29 Page 34
  • 36. La relève des compteurs 8 8 35 1 - Importance de la relève Rien ne sert d'avoir des compteurs s'ils ne sont pas relevés ! La distribution de l’eau avec compteur implique des relèves périodiques d'index pour connaître les quantités consommées. Il est donc nécessaire d'assurer les relevés avec régularité, continuité et exactitude. Régularité Le relevé est une opération réalisée de 1 à 2 fois par an pour les compteurs des particu- liers, 1 fois par mois ou par semaine pour les gros consommateurs et quotidiennement pour les compteurs de sectorisation. Dans la mesure du possible, pour un service déterminé, si les relevés de compteurs s'échelonnent sur 15 jours ou 1 mois (ou s'ils sont permanents), il importe de conserver le même ordre de passage et de tenir compte du découpage lié à la sectorisation. La fréquence du relevé peut différer de celle de la facturation. Il est en effet courant qu'une facture sur deux ou deux factures sur trois soient établies sur la base d'une consomma- tion estimée à l'aide de l'historique de consommation de l'abonné. La relève suivante établie sur la base de la consommation réelle relevée au compteur, permet ensuite de réajuster la facturation. Continuité La continuité consiste à limiter au strict mini- mum le nombre de compteurs non relevés. Quelquefois, les compteurs sont situés à l'in- térieur des habitations. Le releveur rencontre des difficultés pour accéder au compteur car l'abonné peut être absent au moment du relevé. Ceci oblige le releveur à adapter ses horaires à ceux des abonnés ou à laisser dans la boîte aux lettres de l'abonné une carte d'auto-relevé sur laquelle l'abonné inscrira l'index de son compteur. Néanmoins, il faut que le releveur puisse accéder au compteur toutes les deux relèves afin de pouvoir véri- fier la validité des auto-relèves. Dans certaines régions où le nombre d'abonnés absents est très important, le service des eaux a mis en place un service automatique d'enregistrement téléphonique 24h/24 per- mettant à l'abonné d'appeler le service des eaux pour communiquer son auto-relevé. Exactitude Le releveur devra apporter une attention toute particulière à la lecture de l'index et à sa retranscription sur papier ou sur terminal portable.Toute erreur de lecture ou de saisie pouvant entraîner une erreur de facturation et une plainte des usagers. 2 - Relève traditionnelle Le releveur se rend chez l'abonné et enregistre l'index figurant sur le compteur sur papier ou sur un terminal portatif. Par différence entre le nouvel index et celui du précédent relevé, la consommation de l'abonné est calculée puis facturée. L'utilisation d'un terminal portatif présente de nombreux avantages : ● suppression des fichiers papier ● réduction des erreurs de saisie ● détection de consommations anormales ● édition de factures automatisées ● gain de temps entre relève et facturation ● autonomie des personnels de relève 8 - LA RELEVE DES COMPTEURS MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:29 Page 35
  • 37. 36 8 - LA RELEVE DES COMPTEURS 3 - Relève à distance Les technologies actuelles tendent vers une automatisation de la relève des compteurs de façon à limiter les erreurs de saisie des index et à pouvoir multiplier les relèves des compteurs afin de détecter d'éventuelles consommations anormales.Pour per- mettre cela, les compteurs ont subi des adaptations qui leur permettent de communiquer. La communication des compteurs Il existe quatre technologies qui permettent de transformer l'index d'un compteur en signal électrique ou électronique qui pourra ensuite être lu par l'appareil de relève : ● le contact sec (émetteur d'impulsions) : un aimant fixé sur l'axe de rotation du compteur attire à chaque tour un interrupteur à lame souple. En se fermant, cet interrupteur crée une impulsion électrique. Le nombre d'impulsions est compté afin d'être traduit en volume. ● la tête opto-électronique : une cellule photoélec- trique infrarouge permet la détection des divisions d’un disque à secteurs réfléchissants solidaire de l’axe du compteur. Le signal ainsi généré est ensuite filtré et traité électroniquement pour être transformé en volume. ● les encodeurs électroniques : des petits circuits imprimés divisés en sections allant de 0 à 9, sont placés entre les différents rouleaux de l'index. Chaque rouleau est équipé d'une lamelle métallique qui vient faire contact avec la division du circuit imprimé correspondant au chiffre de l'index. Le volume est ainsi connu en direct. ● les capteurs à bobines : une aiguille tournant à la même vitesse que l'axe du compteur passe devant un capteur équipé de 3 bobines numérotées de 1 à 3.Au passage devant l'une des bobines, un courant électrique est généré. Une succession de courant généré par les bobines dans l'ordre 1, 2, 3 permet de comptabiliser en positif le volume transitant. Si l'ordre des bobines est 1, 3, 2, le volume est décompté Le report d’index Un index déporté affiche l’index du capteur Télésurveillance Le compteur est relié à une unité de télésur- veillance permettant le stockage et le traitement des données. Cette unité est interrogeable par le gestionnaire via le réseau RTC (téléphone fixe) ou GSM (téléphone mobile) Relève déportée par prise inductive C'est un relevé point par point. Chaque compteur est relié par une liaison filaire à une prise inductive fixée au mur ou au sol à l'extérieur de l'habitat. La longueur maximale du câble reliant la prise au compteur peut atteindre 300 m. Le releveur interroge le compteur via la prise inductive,soit en reliant cette dernière à son terminal portatif par l'inter- médiaire d'une tête de lecture inductive,soit au moyen d'un pistolet de lecture. MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:29 Page 36
  • 38. 37 Relève radio Elle s'applique au relevé d'habitat collectif ou d'une zone urbaine. Chaque compteur est équipé d'un module radio émetteur/récepteur permettant son interrogation à distance. Deux configurations de relèves sont possibles : ● le "walk-by" où le releveur réalise sa tournée à pied, ● le "drive-by" où l'opérateur dispose d'un véhicule équipé d'une antenne réceptrice raccordée à son terminal. Dans de bonnes conditions, la relève peut s'effectuer jusqu'à une vitesse de 40 km/h. Télérelève radio Elle s'applique au relevé centralisé d'un habitat collectif ou d'une zone urbaine. Dans cette configuration de relève, on trouve : ● des modules radio émetteurs/récepteurs sur chaque compteur, ● un concentrateur : appareil de supervision de réseau ou d'une partie de réseau, capable d'émettre et de recevoir des informations à destination ou en provenance de tous les compteurs, ● des répéteurs : boîtiers permettant la communication entre le compteur et le concentrateur lorsque les deux sont trop éloignés pour communiquer directement. Ils ne font que répéter l'information en amplifiant le signal. Module séparé Répéteur Liaison Radio Liaison Radio Liaison téléphonique Liaison Radio Module intégré Concentrateur Répéteur Répéteur 8 - LA RELÈVE DES COMPTEURS MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:29 Page 37
  • 39. Les enregistreurs de données (loggers) 9 9 1 - Principe Relié à un compteur à tête émettrice ou à un débitmètre, cet appareil permet de mettre en mémoire les impulsions émises par l'instrument de mesure et ainsi d'enregistrer le débit circulant à travers celui-ci. Ils permettent aussi l'enregistrement d'autres données : pression, niveau… 38 9 - LES ENREGISTREURS DE DONNÉES (LOGGERS) 2 - Paramétrage de l’enregistreur Le logiciel associé à l'appareil permet un paramétrage simple en fonction des conditions de mesure : entrée digitale ou analogique, durée de la mesure, fréquence enregistrement, poids de l'impulsion du compteur… 3 - Installation Après paramétrage, l'enregistreur est connecté au compteur ou au débitmètre sur site. Les appareils sont autonomes, généralement étanches et résistants pour supporter les conditions parfois difficiles des mesures. 4 - Déchargement et analyse Les données stockées dans l'enregistreur peuvent ensuite être traitées et analysées sous forme de tableaux et de graphiques à l'aide du logiciel associé à l'appareil. Les principales applications des enregistreurs de données sont : ● surveillance des réseaux (relevé des variations de débits journaliers, hebdomadaires, saisonniers, identi- fication des maxima et minima de consommation…), ● détection des débits anormaux (fuites pendant les heures de nuit), ● analyse des consommations pour déterminer pré- cisément le calibre d'un compteur ou d'un appareil de robinetterie, ● contrôle du fonctionnement d'une station de pompage. Débit m3 /h MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:29 Page 38
  • 40. Gestion d’un parc de compteurs 10 10 1 - Dérive des compteurs Les caractéristiques métrologiques des compteurs ne restent malheureuse- ment pas stables dans le temps.Des dérives plus ou moins importantes sont constatées pour des compteurs de plus de 15 ans. Il est donc indispensable de mettre en place une véritable politique de renouvellement des appareils de comptage. La connaissance des dérives potentielles passe par une bonne connaissance du parc de compteurs. On pourra procéder comme suit : ● établissement de la liste complète des appareils : âge, marque, type, calibre, consommation annuelle, ● analyse du parc, ● étalonnage d’un échantillon statistique pour les petits compteurs et examen détaillé des gros compteurs, ● définition d’une politique de renouvellement. 39 10 - GESTION D’UN PARC DE COMPTEURS 2 - Etalonnage des compteurs en service Ces vérifications sont effectuées en général à la demande de l'usager. Plusieurs techniques existent pour le contrôle des compteurs en service : par empotage On utilise une cuve dont le volume est connu. On fait circuler un certain volume à travers le compteur et on compare les volumes d'eau recueillis dans la cuve et enregistrés par le compteur à vérifier. par compteur pilote On place en série du compteur à vérifier, un compteur étalon. On vérifie que les deux compteurs enregistrent le même volume de transit. Erreur de comptage Compteur neuf 5 à 10 ans Exemple de dérive d’un parc de compteurs Compteur à vérifier Compteur étalon MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:29 Page 39
  • 41. 40 10 - GESTION D’UN PARC DE COMPTEURS 3 - Contrôle des compteurs en service Actuellement, faute d'être en mesure de vérifier régulièrement les comp- teurs, une fréquence de renouvellement comprise entre 12 et 15 ans a été adoptée comme objectif par les différents services des eaux. Une réglementation relative au contrôle des compteurs d'eau froide en ser- vice est en projet. Il prévoit la mise en place d'une procédure de vérification périodique de l'aptitude d'un parc de compteurs à mesurer précisément. Les vérifications devront être effectuées : ● soit systématiquement sur chaque compteur, ● soit sur un échantillon de compteurs homogènes. La première vérification devra intervenir au bout de : ● 9 ans pour les compteurs de classe A, ● 12 ans pour les compteurs de classe B, ● 15 ans pour les compteurs de classe C. En cas de défaut constaté sur le compteur ou sur l'échantillon (erreur de comptage supérieure à ± 4%), celui-ci ou l'ensemble du lot devra être remplacé. Les vérifications suivantes auront ensuite lieu tous les 7 ans quelle que soit la classe des compteurs. Cette application contraignante pour le gestionnaire (coût du contrôle en termes de temps et d'argent), devrait conduire à la mise en place d'une politique de renouvellement systématique des compteurs. par un banc d'essai agréé Les caractéristiques métrologiques du compteur sont vérifiées sur un banc agréé par le Service de Métrologie des DRIRE. Ce type de contrôle nécessite un protocole particulier : ● la dépose du compteur est faite en présence de toutes les parties, ● le filtre du compteur ne doit pas être nettoyé, ● le compteur doit être bouchonné humide, ● le compteur est placé dans une boîte scellée, adaptée au stockage et au transport du compteur, ● un procès verbal de dépose doit être rédigé. Dans chaque cas, les erreurs tolérées sont celles admises par la réglementation relative aux compteurs en service. MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:29 Page 40
  • 42. L’individualisation des contrats de fourniture d’eau 11 11 La Loi du 13 décembre 2000,relative à la soli- darité et au renouvellement urbains dite loi SRU,impose à tout service public de distribution d'eau de procéder à l'individualisation des contrats de fourniture d'eau à la demande du propriétaire d'un immeuble collectif. Le service de distribution d'eau doit adapter son règlement de service en conséquence, en définissant les prescriptions techniques que doivent respecter les installations de distribution d'eau en aval du compteur général pour procéder à l'individualisation. Il ne peut ni imposer la pose d'un seul compteur par logement, ni exiger que les compteurs soient placés à l'extérieur des logements. Il peut par contre imposer l'installation du matériel de comptage de son choix, de matériels destinés à éviter les retours d'eau (clapets, disconnecteurs…) ainsi qu’un dispositif permettant le relevé à distance du compteur. 41 L'individualisation des contrats de fourniture d'eau n'induit aucun changement quant à la propriété des canalisations et installations d'eau des parties communes. Et à ce titre, le service des eaux ne peut imposer le remplacement des canalisations intérieures en plomb. Il peut cependant demander le respect des prescriptions du Code de la Santé Publique. L'individualisation se déroule en 4 phases : ● demande préliminaire du propriétaire au service des eaux, ● instruction de la demande par le service des eaux, ● confirmation de la demande par le propriétaire et réalisation des travaux nécessaires, ● individualisation des contrats par le service des eaux. 11 - L’INDIVIDUALISATION DES CONTRATS DE FOURNITURE D’EAU MAQUETTE COMPTAGE/5 15:11:05 17:29 Page 41
  • 43. L’individualisation des contrats de fourniture d’eau 11 11 La Loi du 13 décembre 2000,relative à la soli- darité et au renouvellement urbains dite loi SRU, impose à tout service public de distribu- tion d'eau de procéder à l'individualisation des contrats de fourniture d'eau à la demande du propriétaire d'un immeuble collectif. Le service de distribution d'eau doit adapter son règlement de service en conséquence, en définissant les prescriptions techniques que doivent respecter les installations de distribution d'eau en aval du compteur général pour procé- der à l'individualisation. Il ne peut ni imposer la pose d'un seul compteur par logement, ni exiger que les compteurs soient pla- cés à l'extérieur des logements. Il peut par contre imposer l'installation du maté- riel de comptage de son choix, de matériels destinés à éviter les retours d'eau (clapets, disconnecteurs…) ainsi qu’un dispositif per- mettant le relevé à distance du compteur. 41 L'individualisation des contrats de fourniture d'eau n'induit aucun changement quant à la propriété des canalisations et installations d'eau des parties communes. Et à ce titre, le service des eaux ne peut imposer le rempla- cement des canalisations intérieures en plomb. Il peut cependant demander le respect des prescriptions du Code de la Santé Publique. L'individualisation se déroule en 4 phases : ● demande préliminaire du propriétaire au service des eaux, ● instruction de la demande par le service des eaux, ● confirmation de la demande par le pro- priétaire et réalisation des travaux nécessai- res, ● individualisation des contrats par le servi- ce des eaux. 11 - L’INDIVIDUALISATION DES CONTRATS DE FOURNITURE D’EAU Ce cahier technique a été réalisé : ● sous la maîtrise d'ouvrage du Syndicat Mixte d'Etudes pour la Gestion de la Ressource en Eau de la Gironde (SMEGREG), établissement public de coopération entre la Communauté Urbaine de Bordeaux et le Conseil Général de la Gironde ; ● pour le compte de la Commission Locale de l'Eau du SAGE Nappes profondes de Gironde ; ● avec le concours de l'Agence de l'eau Adour-Garonne. Achevé d’imprimer le 25 /11 / 2005 Imprimerie FABREGUE Dépôt légal : Novembre 2005 © Office International de l’Eau Droits de reproduction et de traduction réservés pour tous pays COUVERTURE COMPAGE 420 X 210 17:11:05 00:09 Page 1