2. Introduction : plusieurs constats
• Taux d’équipement des ménages français en
ordinateur
• Mouvement général de baisse des inscriptions et
de la fréquentation dans les bibliothèques
• Fort recul de la lecture de livres chez les moins de
40 ans
• Prédominance de la culture du numérique :
‘digital natives’ vs ‘digital immigrants’
2
3. Plusieurs constats (suite)
• La culture de l’immédiateté s’est imposée
• Le public, habitué au web 2.0, attend des services
personnalisés et personnalisables ;
consomm’acteurs
• Modification des pratiques documentaires
→ nécessité de réagir et de s’adapter aux nouveaux
besoins et habitudes du public
3
4. → nécessité de réagir et de s’adapter aux nouveaux
besoins et habitudes du public en proposant des
produits et des services innovants:
1/ des accès à des collections électroniques
2/ des services en ligne
5. Première partie : les ressources électroniques
I) Qu’est-ce que la documentation
électronique ?
II) La chaîne documentaire
5
6. I)Qu’est-ce que la documentation électronique ?
1.1) Typologie des ressources électroniques
1.2) Open access
1.3) Accès aux ressources électroniques
1.4) Présentation de ressources électroniques
6
8. 1.1) Typologie des ressources électroniques
1.1.1) Bases de données bibliographiques
1.1.2) Périodiques électroniques
1.1.3) Documents numériques
8
9. 1.1.1) Bases de données bibliographiques
• Pour faire des recherches sur un sujet/auteur
• Références d’articles, de livres, de comptesrendus de congrès.
• Tous les éléments bibliographiques permettant de
retrouver le texte intégral dans d’autres sources.
9
10. 1.1.2) Périodiques électroniques
• Titres ‘individuels’
• Bouquets de revues : collection de périodiques
électroniques, généralistes ou spécialisées.
10
11. 1.1.3) Documents numériques
• Corpus de textes
• Encyclopédies et dictionnaires
• Livres électroniques
• Musique
• Vidéo
11
12. Offre du SCD AMU
• 40 bases de données
• 22 bouquets de périodiques électroniques
(+20 000 titres)
• 27 documents numériques
• +70 000 livres électroniques
Offre multidisciplinaire, en plusieurs langues, qui
s’adresse à tous les niveaux d’études.
12
13. 1.2) L’Open access
« Le libre accès (en anglais : Open Access), est la mise à disposition en ligne
de contenus numériques qui peuvent eux-mêmes être soit libres (Creative
commons, etc.), soit sous un des régimes de propriété intellectuelle. L’Open
Access est principalement utilisé pour les articles de revues de recherche
universitaires, sélectionnés par des pairs. »
2 types de libre accès :
- voie ‘verte’ (Green Open Access) : auto-archivage. Les auteurs déposent
des copies de leurs articles sur une page personnelle ou une archive.
Ex : HAL
- voie ‘en or’ (Gold Open Access ) : revues en livre accès (Open access
journals) qui rendent leurs articles directement et immédiatement accessibles
au public.
Ex. : Public Library of Science, revues.org
http://fr.wikipedia.org/wiki/Libre_acc%C3%A8s_%28%C3%A9dition_scientifique%29
13
14. Green Open Access
HyperArticles en Ligne (HAL) : http://hal.archives-ouvertes.fr/
Plateforme d’auto-archivage
« L'archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au
dépôt et à la diffusion d'articles scientifiques de niveau
recherche, publiés ou non, et de thèses, émanant des
établissements d'enseignement et de recherche français ou
étrangers, des laboratoires publics ou privés. »
14
15. Gold Open Access
Revues.org : http://www.revues.org/
Portail de ressources électroniques en Sciences humaines et
sociales, créé en 1999, donne accès aujourd’hui à 250 revues
(françaises mais aussi espagnoles, portugaises, russes etc.).
Edition électronique ouverte : offre une plateforme d’édition électronique
complète aux revues publiées en France et hors de France
Libre accès, sauf PDF réservés aux bibliothèques abonnées à OpenEdition
freemium
15
16. Gold Open Access
Persée : http://www.persee.fr/
Portail de revues en Sciences humaines et sociales
Numérisation et mise en ligne de revues françaises
Libre accès avec barrière mobile de 2 à 5 ans
16
17. 1.3) Accès aux ressources électroniques
• Réservé à la communauté universitaire et aux lecteurs
inscrits au SCD (question de droits d’accès).
• Accès par mot de passe
• Accès par reconnaissance d’adresse IP (Internet Protocol)
ex. : 147.94.211.14
• Accès local : sur les différents campus, sans identification.
• Accès distant/nomade : en se connectant à l’Environnement
Numérique de Travail (ENT)
17
18. 1.4) Présentation de ressources électroniques
L’interrogation des ressources électroniques
• Recherche à partir d’une référence (nom et numéro de la
revue)
• Recherche de documents sur un sujet
Les fonctionnalités avancées des ressources électroniques
• Historique de recherche
• Récupération des résultats de recherche
• Création d’un dossier
• Création d’alertes
18
20. 2.1) Sélection
• Veille documentaire : se tenir informé et diffuser
l’information
• Mise en place de tests
• Ancrage dans la politique documentaire de
l’établissement : répondre aux besoins des
utilisateurs, équilibrer l’offre
20
21. Répartition par pôle documentaire (2011)
SCD - UP
Dépenses ressources électroniques 2011
Répartition par pôle
Mathématiques Informatique
6%
Arts
3%
Pluridisciplinaire
12%
Philosophie
6%
Sciences de la matière et de l'Univers
13%
Histoire
8%
Sciences de la vie
6%
Langues étrangères
6%
Psychologie
8%
Sciences sociales - Sciences
économiques et politiques - Droit
7%
Sciences de l'ingénieur
7%
Littérature française et
comparée, sciences du langage
9%
Géographie Sciences de la Terre et de
l'Environnement
9%
21
23. 2.2) Acquisition de ressources électroniques
2.2.1) Achat ou abonnement ?
2.2.2) Les différents modèles tarifaires des éditeurs
2.2.3) Les réseaux d’acquisition
2.2.4) La Bibliothèque Scientifique Numérique
23
24. 2.2.1) Achat ou abonnement
• Achat de livres électroniques, de corpus ou
d’archives de périodiques : achat pérenne mais
droit d’accès annuel à la plateforme.
• Abonnement : paiement d’un droit d’accès
temporaire aux bases de données et périodiques
électroniques
24
25. 2.2.2) Les différents modèles tarifaires des éditeurs
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Abonnement lié au papier
Tarif forfaitaire
Tarif basé sur les effectifs des établissements (FTE : Full Time Equivalent,
équivalent temps plein)
Tarif basé sur le chiffre d’affaire : maintien des abonnements papier et
paiement d’un surcoût électronique (5-15% du CA)
Tarif basé sur le nombre d’accès simultanés
Tarif basé sur le nombre de sites géographiques
Tarif basé sur le nombre d’établissements abonnés en France
Tarif basé sur les modalités d’accès (monoposte, à la bibliothèque, dans
l’établissement, en accès distant)
Autres critères : statistiques d’utilisation de la ressource, nombre de
publications des chercheurs de l’établissement chez l’éditeur
25
26. 2.2.3) Les réseaux d’acquisition
• Les consortiums
• Le rôle de l’ABES
26
27. Les consortiums
Les consortiums : intermédiaires entre les éditeurs
et les bibliothèques, négocient les tarifs, mettent en
place des groupements de commande.
• CAREL (consortium pour l’acquisition de
ressources en ligne)
• COUPERIN (Consortium Universitaire de
Publications Numériques)
27
28. Le rôle de l’ABES
Le pôle ADELE (Achat de Documentation électronique) :
• Mise en place de groupement de commandes pour
l’acquisition de ressources électroniques
• La négociation de licences nationales :
achat groupé permettant d’acquérir la documentation
électronique au niveau national et de desservir l'ensemble des
communautés d'enseignement et de recherche françaises.
28
29. 2.2.4) La Bibliothèque Scientifique Numérique
BSN : projet initié en 2008
2 objectifs :
• Répondre aux besoins des enseignantschercheurs en IST
• Améliorer la visibilité de la recherche française
29
31. Istex : Initiative en Information Scientifique et
Technique
→ http://www.istex.fr
« Le projet ISTEX a pour principal objectif d’offrir, à l’ensemble de la
communauté de l’enseignement supérieur et de la recherche, un accès en
ligne aux collections rétrospectives de la littérature scientifique dans toutes
les disciplines en engageant une politique nationale d’acquisition massive de
documentation : archives de revues, bases de données, corpus de textes… »
• 1 Volonté nationale
• 4 partenaires : CNRS, ABES, COUPERIN, Université de Lorraine (CPU)
• 2 actions : acquisitions d’archives scientifiques négociées dans le cadre des
licences nationales, et création d’une plateforme d’accès aux ressources
électroniques
31
32. ISTEX 1ère étape : acquisition de ressources
Les licences nationales : contrats négociés par l’ABES pour
l’accès aux archives de revues et de livres électroniques
(achats rétrospectifs)
Financement par le Ministère
Bénéficiaires : les usagers des établissements ayant une
mission d’enseignement supérieur et/ou de recherche
http://www.licencesnationales.fr/
32
33. 8 licences nationales
• Springer (septembre 2011) : archives des périodiques parus avant 1996 et e-books
antérieurs à 2004
• Early English Books Online/EEBO (novembre 2011) : 125 000 livres publiés entre 1473
et 1700 en Angleterre
• Grand Corpus des Dictionnaires de langue française (novembre 2011) : 24 dictionnaires
proposés par les Editions Classiques Garnier Numérique
• Eighteenth Century Collections Online/ECCO (juin 2012) éditée par Gale Cengage.
Textes imprimés au Royaume-Uni entre 1701 et 1800
33
34. 8 licences nationales (suite)
4 signées en janvier 2014 :
• Brill-revues : 220 titres de revues scientifiques publiées par Brill depuis les origines
jusqu’à 2012, consacrées principalement aux humanités, aux sciences sociales, au droit
international et aux droits de l’homme, et à la biologie.
• Elsevier-revues : plus de 2200 titres de revues scientifiques publiées par Elsevier
depuis les origines jusqu’à 2001.
• Royal Society of Chemistry (RSC) : 118 titres de revues scientifiques publiées par la
RSC depuis les origines jusqu’à 2010.
• Nature, la revue scientifique généraliste de référence, des origines (1869) jusqu’en
2012. Et sept « Nature branded journals » des origines jusqu’en 2012.
Consultables sur les plateformes des éditeurs.
34
35. Istex 2e étape : création d’une plateforme
Prévision 2014 :
•
•
•
•
Hébergement unique des ressources électroniques
Moteur de recherche puissant
Traitement des données
Accès distant et pérenne
35
36. 2.3) Commandes
En relation avec la cellule des marchés de
l’université : respect du code des marchés publics
En relation avec les services financiers de
l’Université : suivi des factures et du budget
En relation avec les services juridiques de
l’Université : les licences d’utilisation
36
37. 2.4) Traitement
• Paramétrages, personnalisation, déclaration des
adresses Ips, vérification des accès locaux et
nomades.
• Signalement des ressources, valorisation, service
après-vente : cf. partie 2
37
38. 2.5) Evaluation
COUNTER (Counting Online Usage of Networked Electronic Resources)
http://www.projectcounter.org/
Initiative internationale à destination des bibliothécaires, éditeurs et intermédiaires,
visant à l'établissement de standards facilitant la récupération des statistiques de la
consultation des ressources électroniques d'une façon harmonisée, crédible et
homogène.
Version 4 publiée en mars 2012.
Les principaux éditeurs fournissent désormais des statistiques au format Counter.
De plus en plus associé à SUSHI (Standardized Usage Harvesting Initiative) qui constitue
un protocole facilitant la récupération automatique et la consolidation de statistiques
provenant de sources différentes.
La récupération des fichiers Counter se fait le plus souvent manuellement.
38
39. JR1 : Number of Successful Full-Text Article
Requests by Month and Journal
39
40. DB1 : Total Searches and Sessions by Month
and Database
40
41. Evaluation (suite)
Récupération des statistiques une fois par an
Définition d’indicateurs :
• coût/session
• coût/téléchargement
• /recherche
• /étudiants/chercheurs
Recueil des statistiques pour justifier les dépenses, gérer les
abonnements, évaluer l’impact des formations, faire de la veille sur
des téléchargements abusifs etc.
41
42. Deuxième partie : les services
I) Le signalement des ressources
électroniques
II) La promotion des ressources électroniques
42
43. I) Le signalement des ressources électroniques
Les ressources documentaires sont éparpillées.
L'usager de la bibliothèque numérique éprouve de grandes difficultés pour :
- identifier les ressources
- accéder au document lui-même
Il doit effectuer différentes interrogations. Exploiter les résultats est délicat.
Outils pour faciliter la recherche :
• liste des ressources électroniques
• moteur de recherche fédérée
• résolveur de liens
• outil de découverte
• opac agrégateur
Objectif du signalement : amélioration de la recherche
43
44. Les outils
1.1) Liste (s) des ressources électroniques
1.2) Moteur de recherche fédérée
1.3) Résolveur de lien
1.4) Outil de découverte
1.5) Opac agrégateur
44
45. 1.1) Listes des ressources
• sur le site web : bu.univ-amu.fr/documentation
• dans la liste des revues électroniques Bento :
bit.ly/360bento
45
46. 1.2) Moteur de recherche fédérée
Formulaire de recherche unique qui transmet la requête à différentes bases de données,
récupère la liste de leurs résultats et l'affiche sur une page unique pour l'utilisateur.
http://infobu.univ-cezanne.fr/
46
47. 1.3) Résolveur de lien
Permet de faire le lien entre description bibliographique et
texte intégral :
-Que la recherche s’effectue d’un moteur de recherche
(Pubmeb, Google Scholar, Scirus...) ou des bases
bibliographiques auxquelles la bibliothèque est abonnée
- Que le texte intégral soit disponible en version papier ou
électronique
Si la bibliothèque n’offre pas le document recherché, un
formulaire de demande de PEB prérempli est proposé.
SMASH : Simplifier les moyens d’accès par Service Hypertexte
47
48. 1.4) Outil de découverte / Discovery tools
Outils destinés aux bibliothèques, conçus pour fournir un seul point d'accès à toutes les
ressources qu'elles proposent, et indifféremment du support, du mode et du lieu de
stockage.
• Summon (SerialsSolutions)
ex. : http://osulibrary.oregonstate.edu/
• Primo (Ex Libris)
ex. : http://decouverte.uquebec.ca/uqar
48
49. 1.5) Opac agrégateur
OPAC : Online Public Access Catalog / Catalogue informatisé
Pour connaître et localiser les documents d’une bibliothèque
Opac de nouvelle génération ou Opac 2.0 :
•
Recherche simple ‘Googlelike’
•
Suggestions : facettes, nuages de mots
•
Présentation enrichie des résultats : couverture, liens, commentaires et
recommandations
•
Résultats issus du catalogue et d’autres sources
http://vufind.org/demo/
49
50. II) La promotion des ressources électroniques
Informations sur les problèmes d’accès, les tests et les nouveautés
diffusées sur les différents outils de communication virtuels du SCD :
• Site web : http://bu.univ-amu.fr/
• Facebook, Twitter, univers netvibes
Formations des personnels et des utilisateurs, guides d’utilisation,
affiches etc.
Assistance aux utilisateurs : le SAV assuré notamment grâce à
@zimut
50
53. Web 2.0 : notions fondamentales
Les interactions entre internautes
(collaboration, partage, communauté, réseau)
> Wiki, Flickr, Delicious, Facebook
L'interaction avec les contenus proposés en ligne (possibilité
d'intervenir sur les contenus)
> commentaire sur un blog ou un catalogue de bibliothèque
53
54. Web 2.0 : notions fondamentales
L'ouverture (possibilité facile et rapide d'entrer et de sortir des
contenus)
La gratuité de la plupart des services
L'accessibilité (sites visibles sur les navigateurs
standards, applications en ligne)
Notion de folksonomie (système de classification collaborative
décentralisée spontanée)
54
56. Le web 2.0 en bibliothèque
• Facebook : http://bu.univ-amu.fr/facebook
• Twitter : http://bu.univ-amu.fr/twitter
• Netvibes : http://bu.univ-amu.fr/netvibes
• Slideshare : http://fr.slideshare.net/SCDAMU
56
57. Conclusion
• Complémentarité des services sur place et des services distants
• Évolution des outils plus que des fonctions : rôle de médiateur
perdure
• Web 2.0 nous donne juste de nouveaux outils pour satisfaire
l’utilisateur en favorisant l’interactivité
• Communication, formations
• Évaluation des outils
• Projet d’établissement, moyens humains
57