♀ #SPORT #MALADIE 〽️
✅ Un très bel article trouvé par Daniel Houdot
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❤️ Un moyen qui m'est donné de rappeler l'importante campagne Octobre rose de lutte contre le cancer du sein, organisée par l'association Ruban Rose
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⏩ Selon la Société canadienne du cancer, l’activité physique pratiquée pendant les traitements permettrait notamment d’améliorer le sommeil, d’abaisser la tension artérielle et d’atténuer les effets secondaires
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1. « On ne pouvait pas garder tout ça
pour nous. » Vincent Guerrier et Léa
Dall’Aglio ont décidé de mettre leur
histoire au service des autres. Partir
de leur vécu pour dresser un état des
lieux du « sport-santé » en France.
Retour quatre ans plus tôt, en
août 2016. « J’ai appris la nouvelle
par un appel du médecin, me disant
qu’il fallait attaquer les traitements
de chimiothérapie », se souvient Vin-
cent. À 23 ans, le jeune Normand
découvre qu’il souffre de la maladie
de Hodgkin (lymphome). « Comme
un petit ballon de hand, de 16 cm sur
10, qui m’écrasait un poumon et
m’essoufflait très rapidement. »
D’abord abattu par la nouvelle, Vin-
cent se relève. « Dans ma tête, c’était
parti. Un peu comme une compéti-
tion sportive. » Six mois de traite-
ments intensifs, à Caen, ponctués par
les séances de chimio puis de radio-
thérapie. Mais le sport n’a jamais vrai-
ment quitté l’esprit de ce mordu de
vélo et de course à pied. « J’ai très
vite demandé à mon médecin s’il y
avait un risque à pratiquer une acti-
vité physique. » « Il y a de grandes
chances que vous arrêtiez de vous-
même à cause de la fatigue », lui a
répondu le soignant.
« On a sorti du bon
de cette maladie »
Mais, combatif, le jeune homme
constate plutôt des effets positifs.
« J’ai fini les traitements en meilleure
forme qu’en les commençant, se
souvient-il, sourire au coin des lèvres.
Le sport rythmait mon quotidien et,
après les séances de chimio, les
sensations de nausées et épisodes
d’intense fatigue se réduisaient. »
Avec Léa Dall’Aglio, sa compagne
et soutien de chaque instant, il se fixe
même l’objectif de courir un mara-
thon. « Une façon de tourner la page,
un objectif final. » Et franchit la ligne
d’arrivée de la Route du Louvre, le
8 mai 2017, quelques semaines après
l’annonce de sa rémission.
À partir de cette épreuve personnel-
le « instructive », le couple de jeunes
journalistes décide d’approfondir ses
recherches sur les bienfaits de l’activi-
té physique pendant le traitement du
cancer. « On est tombé sur des étu-
des qui faisaient état d’une baisse
de 30 % à 40 % du risque de récidive
entre un patient actif et un patient
sédentaire. Et on est parti à la ren-
contre de malades, de spécialistes
et d’élus », rembobine Léa.
Ils ont lancé leur site d’information
(www.maladesdesport.fr), en sep-
tembre 2017. Puis ont écrit un docu-
mentaire, réalisé pour France 3 Nor-
mandie, dans les pas de malades.
« On s’est rendu compte que l’activi-
té physique avait des bénéfices
prouvés pour beaucoup de mala-
dies chroniques, comme le diabète
ou Parkinson », glisse Vincent, qui a
dû affronter une récidive de son can-
cer il y a deux ans.
En ce mois d’octobre, le couple
publie un livre, mixant les mots que
Vincent a couchés sur le papier pen-
dant sa maladie et leur travail journa-
listique. Pour «montrerqu’ilsepasse
des choses en France, comme le
sport sur ordonnance dans certai-
nes villes ».
Un « plaidoyer » à destination des
professionnels de santé, des mala-
des et de leurs proches. Léa et Vin-
cent ont les yeux qui brillent : « La
maladie a été une épreuve terrible,
mais on a sorti du bon de ça. »
Bastien BOCQUEL.
Malades de sport, un remède contre
le cancer, éditions du Faubourg, 188
pages, 18 €.
Vincent Guerrier et Léa Dall’Aglio racontent, dans leur livre, les bienfaits de l’activité physique face au cancer.
| PHOTO : STÉPHANE GEUFROI, OUEST-FRANCE
Cancer. À 23 ans, Vincent Guerrier a surmonté la maladie et couru un marathon quelques semaines
après. Il a enquêté, avec sa compagne, sur les bienfaits du sport dans le traitement du cancer.
Le sport l’a aidé à se battre contre le cancer
Le cancer du système lym-
phatique est le premier type
de cancer pour les adoles-
cents et jeunes adultes (13-26 ans). Avec des « taux de survie » de
70 % à 90 % en moyenne, selon les lymphomes.
Lymphome
Ouest-France
Lundi 19 octobre 2020