cardiac manifestations in auto-immune diseases by Dr Silini.pptx
V3 dossier chirurgie du membre supérieur
1. Dossier Pathologie : Le Cancer du sein
Pathologie : Le Cancer du sein
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Polyclinique Saint-Jean :
un service d’urgences à la pointe
A Cagnes-sur-mer, la Polyclinique Saint-Jean apparaît comme l’un des principaux acteurs privés du département dans la prise en charge des urgences. Du traitement de « simple » pathologie aux accidents du quotidien, les chirurgiens vivent au rythme de leurs patients.
opératoire. Et je mettrais ma main à couper (avec la conviction que le Docteur Winter la réparerait sans aucun problème !), que la plupart des chirurgiens ressentent également cette adrénaline. Peut- être pas à chaque opération, j’en conviens. Mais très certainement lors des plus impressionnantes. En tout cas, après mon passage au bloc pour deux opérations avec le Docteur Winter, chirurgien orthopédiste spécialisé dans le membre supérieur, ce sentiment reste intact. Certains journalistes arment leurs appareils photos, se munissent de leurs bloc notes et partent à l’assaut des conflits internationaux. Beaucoup m’ont confié qu’ils ressentaient une véritable montée d’adrénaline lors de ces reportages. Résultats ? Accélération du rythme cardiaque, hausse de la pression artérielle, dilatation des bronches et des pupilles. Des sensations que beaucoup d’êtres humains recherchent… Et trouvent. C’est un peu ce que j’ai ressenti lorsque je suis entrée pour la première fois dans un bloc
Par Coralie Bouisset
2. Actualités
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Un service de soins
de médecine d’urgence
Bien sûr, avant le passage au bloc opératoire, il est nécessaire de déceler la pathologie ou d’accueillir le patient en cas d’urgence. C’est aussi le rôle de la Polyclinique Saint-Jean qui, depuis 1999, bénéficie d’un service de soins de médecine d’urgence. Plus de 380m2 de structure d’accueil, avec sept box de soins et une unité d’hospitalisation de courte durée permettent de prendre en charge les patients 24h/24, 365 jours par an. Médecins urgentistes et personnel paramédical sont présents pour accueillir le patient avec, bien sûr, la possibilité de réaliser sur place des examens de radiologie, biologie ou scanner. Un service qui fonctionne en réseau avec d’autres établissements pour assurer, si nécessaire, une orientation ou un transfert.
Chirurgie du
membre supérieur
Au coeur de ce service, les chirurgiens orthopédistes hyperspécialisés occupent une grande place. Notamment ceux qui gèrent les soins du membre supérieur (main-poignet-coude- épaule) et font face à de nombreux traumatismes tout au long de l’année. « Aujourd’hui, la pathologie de la main est envisagée avec une vision plus globale, explique le Docteur Pierre Alemanno, Président du Conseil d’Administration du Pôle Santé Saint-Jean. Les pathologies sont propres à la main ou mixtes car lorsqu’une main est touchée, cela peut également avoir un impact sur le coude ou même l’épaule. Il faut voir plus loin ! » En effet, nombreuses sont les petites plaies et autres accidents domestiques qui passent par la case urgences mais très souvent, les médecins font face à des problèmes de plus grande ampleur. « Notamment les accidents de loisirs sportifs, souligne le Docteur Matthias Winter. Une fracture du poignet ou du coude n’est pas anodine, ce peut-être un traumatisme beaucoup plus profond. »
Une prise en charge
en pleine évolution
« La chirurgie du membre supérieur a pris une tournure différente ces dernières années, nous assistons à une évolution intéressante, explique le Docteur Pierre Alemanno. La microchirurgie est entrée dans les moeurs mais nous faisons face à de véritables sauts technologiques d’un point de vue du matériel de substitution et de l’arrivée des bio-matériaux notamment. » Prenons par exemple la fracture la plus fréquente qui est celle du poignet. Il y a trente ans, les médecins étant fatalistes concernant les séquelles. Un plâtre était posé… Et c’était tout. Dix ans plus tard, les opéra
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tions où des broches étaient posées ont fait leur apparition engendrant ainsi de meilleurs résultats. « Mais depuis les années 2000, tout a changé. Nous ouvrons puis fixons la fracture avec une plaque, spécialement dessinées pour cette zone de l’os, détaille le Docteur Winter. Rien n’est enlevé, une seule opération est nécessaire. Nous tendons vers des soins post-opératoires moindres. » La chirurgie, peut-être plus agressive au départ, permet un suivi moins contraignant. Il suffit alors de changer les pansements et de s’orienter vers un kinésithérapeute dès le lendemain. Au bout d’un mois, une radiographie de contrôle est généralement effectuée, montrant qu’il n’y a quasiment plus de séquelle. Même principe pour le syndrome du canal carpien. « Il y a quelques années,
les patients avaient des fourmillements dans les mains… Et c’était comme ça, on ne pouvait pas y faire grand chose. Aujourd’hui, les médecins généralistes sont informés, se mettent en rapport avec les spécialistes et demandent la réalisation d’examens poussés, précise- t-il. Il y a quinze ans, les chirurgiens faisaient une incision immense comparée à celle d’aujourd’hui ne nécessitant que trois points de suture et n’engendrant pas de séquelle. La chirurgie est beaucoup moins invasive. » Sans nul doute, c’est donc le confort du patient qui prime. « L’hyperspécialité est à la base de toute cela, conclut le Docteur Winter. Nous sommes sans cesse en train de nous former et de former les autres, de se remettre en question pour proposer ce qu’il y a de mieux à nos patients. »