37. Littérature abondante
Outpatient / One day / Ambulatory Surgery : < 23h
• Spine lombaire: > 500, > 10 méta analyses
– De l’HDL à l’arthrodèse
• Spine cervical: > 300, > 5 méta analyses
– De l’HDC ACDF ou arthroplastie 1, 2 niveaux
• Brain:
– De la biopsie à l’exérèse tumorale
-> clipping anévrisme à froid
• Et chez nous ? En Europe ? En Belgique ?
46. L’ambulatoire: Parce que
• Ces améliorations en chirurgie:
– Réduisent les traumatismes tissulaires
– Préservent la musculature
– Réduisent les pertes sanguines
– Diminuent les douleurs
– Permettent une mobilisation rapide
– Réduisent la durée d’intervention
– Réduisent le risque d’infection
47. L’ambulatoire:
• MAIS la chirurgie doit être:
– Parfaitement maîtrisée
– non seulement par l’opérateur
– mais aussi par l’ensemble de l’équipe
– Le programmes op. doit être adapté
48. L’ambulatoire: Parce que
• Les améliorations en anesthésiologie et
dans l’antalgie post opératoire le
permettent
• Le coût en santé publique (HD 722.10)
– 4ème motif d’hospi (actifs) en 2000
– 11.625 séjours hospi de 6,1 jours en 2000
– KCE: 10.000 HD opérées/an dont 0,1% HJ
– DMS 2016: 4,2 jours APDRG 310 < 75ans Sév.1
49. L’ambulatoire: Pourquoi NON
• En Belgique
–La complication à domicile
–Les antibiotiques IV 24h?
–La kinésithérapie post op immédiate
–La position des sociétés savantes
–Les aspects médico légaux
– La perte financière pour le gestionnaire
50. L’ambulatoire Pourquoi NON
• La complication à domicile
Si complication, elle survient dans les 6h(?)
–HD Lombaire:
• hématorachis compressif 0 à 0,1%
• Brèche de dure mère 1,8 à 5,3 %
=> Facteurs de risque: > 60 ans,
diabète I, coagulopathie.
51. L’ambulatoire Pourquoi NON
• La complication à domicile
Si complication, elle survient dans les 6h (?)
–HD Cervicale:
• Hématome suffocant 0 à 2,4 %
Idem chirurgie thyroïde, Carotidienne
=> Facteurs de risque: tabac, asthme,
> 50 ans, > 2 niveaux
52. • Les sociétés savantes
– ? BBS
– SFCR
• Les aspects médico légaux
– Absence de jurisprudence en rachis ambu
? Perte de chance versus patient hospitalisé
L’ambulatoire Pourquoi NON
vous de vos jam-
bles: en posant un
che, l’autre jambe
du buste.
qui vous convient
enraidie, ne cher-
votre chirurgien,
e génanteles
ion muscu-
laire postérieure.
La durée de la station assise augmente progressive-
ment.
L‘utilisation d‘un fauteuil profond est déconseillée et il
est préférable de choisir un fauteuil droit et dontl’assise
est haute.
L‘utilisation d‘un réhausseur de toilettes est optionnelle.
Changez fréquemment de position et marchez réguli-
èrement sans toutefois vous y obliger.
Il est fondamental après une chirurgie de trouver lejuste
rythme devie.
. A distance de l’intervention et après avis de votre
chirurgien, quelques exercices simples de gymnastique
pourront être repris. Vous pourrez muscler votre dos,
votre ventre et vos jambes comme un kinésithérapeute
est habilité à vous l’indiquer.
. L’économie du dos se fait toujours par une meilleure
utilisation des membresinférieurs.
. Pour vous chausser ou vous habiller, ne vous penchez
terre ou le pied à chausser sur une chaise.
Ce que vous ne devez pasfaire:
Se vriller pour se lever, en position assise ou couchée.
Vous allez être opéré
de la colonne vertébrale
en ambulatoire:
La chirurgie ambulatoire est un mode de prise en
charge permettant de raccourcir votre hospitalisation
pour une intervention chirurgicale à une seule journée.
Vous rentrez donc le matin pour être opéré le jour
même et ressortir le soir. La durée de séjour à l‘hôpital
est de quelques heures à moins de 12 heures.
Ce document a pour objectif de vous informer sur les
périodes qui vont entourer votre intervention:
•La préparation de votre séjour
•Votre admission dans le service de chirurgie ambu-
latoire jusqu‘à votre départ au bloc opératoire
• Le retour en unité d’hospitalisation jusqu’àvotre
sortie
• Le déroulement de votre convalescence à domicile
suivent cette intervention chriugciale6. Que pouvez vous faire dans les jours qui
Principe des exercices post-opératoires: Comment se baisser:
Les exercices sont à réaliser lentement, sans brutalité et Le dos ne doit pas être sollicité, servez- ne
doivent pas entraîner de douleur ou de contracture. bes. Plusieurs méthodes sont envisagea La
respiration lors de ces exercices doit être calme et genou à terre ou en fléchissant une han profonde,
sans essoufflement, décollée du sol dans le prolongement
Pendant les exercices, le dos doit rester droit afin de Vous utiliserez au quotidien la méthode
protéger la musculature paravertébrale, le mieux.
Si votre colonne lombaire vous semble
La position assise est possible mais un siège haut doit chez pas à forcer.
être privilégié, afin de maintenir un angle entre les cuis-
ses et le tronc supérieur à120°.
Comment se lever ?
Les épaules et le bassin doivent
bouger ensemble dans le même
plan afin de ne pas solliciter votre Pour s‘asseoir:
dos en torsion.
La tête de lit doit être strictement Sauf indication contraire de la part de
horizontale afin de ne pas vous re- la position assise est libre. Elle peutêtr
trouver en inclinaison latérale une premières semaines en raison dela cicatrisat
fois sur le côté.
Ne pliez que la jambe qui vous ser-
vira à pousser sur le matelas afinde
permettre la rotation dubassin.
Le tronc tourne en même temps
que lebassin.
Agrippez le montant de la barrière
du lit peut aider à setourner.
Tournez vous sur le côté puis sor-
tez les pieds tout envous aidant du
bras, les jambes faisant contrepoids
par rapport au tronc. Veillez à ce
que votre dos reste bien droit du-
rant la phase de bascule, jusqu‘à la
position assise.
IMPORTANT:
Mouvement de bascule au bord de
lit: dans le même temps, lesjambes
descendent et le buste se redresse. pas en avant genoux tendus mais mettez un genou à
Coordonnées de votre praticien:
53. L’ambulatoire Pourquoi OUI
• Patient acteur de sa pathologie
• Projet fédérateur dans l’équipe
• Ambulatoire pour ambulatoire
=> Arrivée debout du patient au bloc op.
54. L’ambulatoire Comment
• Groupe de travail
– Chirurgie / Anesthésistes
– Kiné, Nursing, Brancardier,
– Administration
– Accord des directions
–Retour d’expérience des patients
55. L’ambulatoire Comment
• Remise en question du trajet soins
• Tout anticiper pour le jour J
– Consultation chir, anesth,
– Coaching kiné ( Mr Mathieu K.), nursing
– Programmation opératoire
–Techniques chirurgicales
–Check list de sortie
–Suivi après sortie J1 , J7
57. Notre expérience en 2016
• Matériel et méthodes
– Année 2016: 1 chirurgien 20 procédures (<5%)
– 2 types de chirurgie:
• Rachidienne: HDL, HDC, KAS, Vertébroplastie
• Antalgie interventionnelle: neurostim, pompe
– Succès prise en charge:
• Absence de conversion en hospi classique
• Absence d’anomalie à l’appel du lendemain
• Absence de réhospitalisation à 48h
59. Notre expérience
• Succès
90%– Conversion 2/20
• 1 spasme coronarien
• 1 absence d’accompagnant J0
– Appel du lendemain 18/18 OK 100%
– Réhospitalisation à 48H00 0/18 100%
60. Notre expérience
• => améliorer la communication
• Finalisation du cahier de liaison
• Questionnaire de satisfaction
– Rôle du médecin traitant: environnement
– Idées « fausses »:
• Pas uniquement les indépendants
• Pas plus difficile en fonction de l’âge
61. Les PLUS de l’ambulatoire
• Le patient devient acteur
• En faire un projet fédérateur pour l’équipe
• Une remise en question de nos pratiques
• Un bénéfice pour les autres patients
• Une augmentation de qualité de soins
• Un moyen de communication
63. L’ambulatoire oui … MAIS
• Perte pour le gestionnaire: OUI
• De combien: ???
• À relativiser en fonction
– Diminution de la moyenne de la DS
– Augmentation des lits justifiés
– Activité ambulatoire anecdotique 5%
• Ne pas pénaliser l’ambulatoire
64. L’ambulatoire oui … MAIS
• Pas d’économie linéaire
• Pas de banalisation du geste
• Une appli pour un suivi à domicile ?
68. L’ambulatoire en Neurochirurgie ?
Non peut être !
Merci
Drs S. Lonneville et A. Bouras (neurochirurgie)
Drs V. Brouillard, X. Finne, D. Lamblin, F. Wandji (anesthésiologie)
Mr M. Henrard, Mme S. Jonquil et service 7100 (Amélie, Jérôme, …)
Mlle L. Canon (Condorcet)
Mr M. Karsenty (kinésithérapie)
Mme AM Eeman et Mr G Klinckemaillie (cellule qualité)
Mme B. Père, Mme P Gahide, Dr L. Lacroix et bloc opératoire
Mr G. Coupe (hospitalisation à domicile)
Mr J. Delaunoy (cadre nursing)
96. Références
• (1) Calculation of the Target Lumbar Lordosis Angle for
Restoring an Optimal Pelvic Tilt in Elderly Patients With
Adult Spinal Deformity. Spine (Phila Pa 1976). 2016
Feb;41(4):E211-7. doi: 10.1097/BRS.0000000000001209.
• (2) Radiological analysis of lumbar degenerative kyphosis in
relation to pelvic incidence. Spine J. 2012 Nov;12(11):1045-
51. doi: 10.1016/j.spinee.2012.10.011. Epub 2012 Nov 14.
• (3) Radiation dose of digital radiography (DR) versus micro-
dose x-ray (EOS) on patients with adolescent idiopathic
scoliosis: 2016 SOSORT- IRSSD "John Sevastic Award"
Winner in Imaging Research. Scoliosis Spinal Disord. 2016
Dec 29;11:46. doi: 10.1186/s13013-016-0106-7. eCollection
2016.
97.
98. A. Bouras, S. Lonneville, U Coneys, et M. Triffaux
1er décembre 2018