Jeune MG : Pourquoi avez-vous choisi la médecine générale ?
O.B. Après quelques années passées à l’hôpital, une évidence m’est apparue : la médecine que je souhaitais exercer ne pouvait être que la médecine générale. En effet, la seule façon d’appréhender l’homme dans sa totalité, c’est-à-dire dans sa perspective individuelle, familiale, communautaire et culturelle reste celle du médecin de famille. Toute autre spécialité découpe inévitablement, soit dans le temps (pédiatre, gériatre), soit dans l’espace (les organes) soit encore dans des situations (médecine du sport, médecine du travail). Dans sa pratique le généraliste embrasse tout, c’est une richesse extraordinaire qui ouvre des horizons infinis. De plus, il y a trente ans, bien des choses étaient à construire, à conquérir pour ce parent pauvre de la médecine et s’engager dans ce défi me stimulait. Plus accessoirement, quitter prématurément le CHU, lieu très hiérarchisé ou se jouait des luttes de pouvoir et d’influences, n’était pas pour me déplaire ; en outre le comportement d’un certain nombre de « mandarins » de l’époque était relativement éloigné de ma conception de la médecine générale.
Jeune MG : Quel est votre parcours en tant que médecin généraliste ?
O.B. À la fin de mes études, j’ai fait sept ans de remplacements à la suite de quoi j’ai créé mon cabinet à Angers. Au début des années 90, s’établir dans une ville de 150 000 habitants n’était pas chose aisée et nombreux étaient ceux qui me prédisaient des mois de « galère » ; les temps ont bien changés. Malgré tout, au bout d’un an et demi, devant les journées qui se prolongeaient, la nécessité de m’associer s’imposa, ce qui me permettra de prendre une journée de congé dans la semaine. En 1998, je deviens maître de stage et le resterai pendant douze ans. Cet investissement pour sortir la médecine générale du ghetto ou elle était cantonnée aura été un moment fort. Le cheminement avec les jeunes médecins, nos échanges professionnels, m’ont beaucoup apporté en retour de l’expérience que j’ai cherché à leur transmettre. La dynamique est enclenchée, la transformation de la profession va continuer en insistant notamment sur une recherche propre et autonome en médecine générale, l’avenir est manifestement entre de bonnes mains.
reseauprosante.fr
Qualité : La médecine in silico se prépare à révolutionner les essais cliniqu...Réseau Pro Santé
Revue SNIA, n° 206, Janvier 2017
Le fait
La simulation numérique est prête à faire son entrée dans le monde de la santé. C’est du moins la volonté des instances de l’Union européenne. L’objectif poursuivi est double. D’une part, la simulation poussera la recherche lors des essais cliniques. D’autre part, elle favorisera une médecine personnalisée dans les blocs opératoires.
L’analyse
« Ce n’est pas de la magie noire », désamorce Adriano Henney, secrétaire général de l’Avicenna Alliance, qui regroupe des chercheurs et des industriels, lors d’une réunion en octobre dernier au Parlement européen de Bruxelles. Cette organisation a vocation à développer la médecine prédictive ou médecine in silico, c’est-à-dire l’utilisation de la simulation numérique dans le monde de la santé. Son développement n’en est encore qu’au stade embryonnaire mais les députés européens ont décidé de s’en emparer, notamment pour proposer un cadre règlementaire favorable à son développement.
La médecine prédictive n’est encore que peu utilisée dans les blocs opératoires européens. « Trois des cinq entreprises européennes du secteur sont françaises », indique Thierry Marchal, directeur industriel en santé d’Ansys, un éditeur de logiciels spécialisés en simulation. Ces trois sociétés proposent une simulation avant l’utilisation d’un dispositif médical (DM) sur des patients. « Par exemple, des prothèses customisées sont utilisées pour traiter la scoliose chez les adolescents. La simulation permet de donner une pression maximale sur la colonne et une pression minimum sur le corps pour diminuer la douleur », développe Thierry Marchal. (...)
http://www.reseauprosante.fr
L’ADN et la vocation du congrès AIME c’est l’INNOVATION en médecine et en chirurgie esthétique avec une place centrale accordée à l’anti-âge (médecine régénérative, préventive et prédictive). Il est organisé par des universitaires le Professeur Jean-Paul Meningaud, chef du service de chirurgie plastique et maxillo-faciale CHU Henri Mondor (Créteil) et le Dr. Barbara Hersant, chirurgien plasticien & esthétique CHU Henri Mondor, qui recherchent les niveaux de preuve scientifique les plus élevés et avérés. Après une 1ère édition couronnée de succès, en 2020 le congrès AIME s’est bien tenu du 1er au 5 juillet, mais sous la forme d’un web-congrès.
Sa dimension transversale faisant appel à toutes les spécialités pratiquant des gestes esthétiques (chirurgie plastique, maxillo-faciale, ORL, gynécologie, dermatologie, médecine...) lui confère une place unique en son genre dans le monde des congrès.
L’innovation est aujourd’hui planétaire, voilà pourquoi le congrès AIME est international et en 3 langues, français, anglais et russe. En raison de toutes ces exclusivités, AIME vient enrichir le corpus des connaissances des congrès esthétiques déjà existants.
Jeune MG : Pourquoi avez-vous choisi la médecine générale ?
O.B. Après quelques années passées à l’hôpital, une évidence m’est apparue : la médecine que je souhaitais exercer ne pouvait être que la médecine générale. En effet, la seule façon d’appréhender l’homme dans sa totalité, c’est-à-dire dans sa perspective individuelle, familiale, communautaire et culturelle reste celle du médecin de famille. Toute autre spécialité découpe inévitablement, soit dans le temps (pédiatre, gériatre), soit dans l’espace (les organes) soit encore dans des situations (médecine du sport, médecine du travail). Dans sa pratique le généraliste embrasse tout, c’est une richesse extraordinaire qui ouvre des horizons infinis. De plus, il y a trente ans, bien des choses étaient à construire, à conquérir pour ce parent pauvre de la médecine et s’engager dans ce défi me stimulait. Plus accessoirement, quitter prématurément le CHU, lieu très hiérarchisé ou se jouait des luttes de pouvoir et d’influences, n’était pas pour me déplaire ; en outre le comportement d’un certain nombre de « mandarins » de l’époque était relativement éloigné de ma conception de la médecine générale.
Jeune MG : Quel est votre parcours en tant que médecin généraliste ?
O.B. À la fin de mes études, j’ai fait sept ans de remplacements à la suite de quoi j’ai créé mon cabinet à Angers. Au début des années 90, s’établir dans une ville de 150 000 habitants n’était pas chose aisée et nombreux étaient ceux qui me prédisaient des mois de « galère » ; les temps ont bien changés. Malgré tout, au bout d’un an et demi, devant les journées qui se prolongeaient, la nécessité de m’associer s’imposa, ce qui me permettra de prendre une journée de congé dans la semaine. En 1998, je deviens maître de stage et le resterai pendant douze ans. Cet investissement pour sortir la médecine générale du ghetto ou elle était cantonnée aura été un moment fort. Le cheminement avec les jeunes médecins, nos échanges professionnels, m’ont beaucoup apporté en retour de l’expérience que j’ai cherché à leur transmettre. La dynamique est enclenchée, la transformation de la profession va continuer en insistant notamment sur une recherche propre et autonome en médecine générale, l’avenir est manifestement entre de bonnes mains.
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Qualité : La médecine in silico se prépare à révolutionner les essais cliniqu...Réseau Pro Santé
Revue SNIA, n° 206, Janvier 2017
Le fait
La simulation numérique est prête à faire son entrée dans le monde de la santé. C’est du moins la volonté des instances de l’Union européenne. L’objectif poursuivi est double. D’une part, la simulation poussera la recherche lors des essais cliniques. D’autre part, elle favorisera une médecine personnalisée dans les blocs opératoires.
L’analyse
« Ce n’est pas de la magie noire », désamorce Adriano Henney, secrétaire général de l’Avicenna Alliance, qui regroupe des chercheurs et des industriels, lors d’une réunion en octobre dernier au Parlement européen de Bruxelles. Cette organisation a vocation à développer la médecine prédictive ou médecine in silico, c’est-à-dire l’utilisation de la simulation numérique dans le monde de la santé. Son développement n’en est encore qu’au stade embryonnaire mais les députés européens ont décidé de s’en emparer, notamment pour proposer un cadre règlementaire favorable à son développement.
La médecine prédictive n’est encore que peu utilisée dans les blocs opératoires européens. « Trois des cinq entreprises européennes du secteur sont françaises », indique Thierry Marchal, directeur industriel en santé d’Ansys, un éditeur de logiciels spécialisés en simulation. Ces trois sociétés proposent une simulation avant l’utilisation d’un dispositif médical (DM) sur des patients. « Par exemple, des prothèses customisées sont utilisées pour traiter la scoliose chez les adolescents. La simulation permet de donner une pression maximale sur la colonne et une pression minimum sur le corps pour diminuer la douleur », développe Thierry Marchal. (...)
http://www.reseauprosante.fr
L’ADN et la vocation du congrès AIME c’est l’INNOVATION en médecine et en chirurgie esthétique avec une place centrale accordée à l’anti-âge (médecine régénérative, préventive et prédictive). Il est organisé par des universitaires le Professeur Jean-Paul Meningaud, chef du service de chirurgie plastique et maxillo-faciale CHU Henri Mondor (Créteil) et le Dr. Barbara Hersant, chirurgien plasticien & esthétique CHU Henri Mondor, qui recherchent les niveaux de preuve scientifique les plus élevés et avérés. Après une 1ère édition couronnée de succès, en 2020 le congrès AIME s’est bien tenu du 1er au 5 juillet, mais sous la forme d’un web-congrès.
Sa dimension transversale faisant appel à toutes les spécialités pratiquant des gestes esthétiques (chirurgie plastique, maxillo-faciale, ORL, gynécologie, dermatologie, médecine...) lui confère une place unique en son genre dans le monde des congrès.
L’innovation est aujourd’hui planétaire, voilà pourquoi le congrès AIME est international et en 3 langues, français, anglais et russe. En raison de toutes ces exclusivités, AIME vient enrichir le corpus des connaissances des congrès esthétiques déjà existants.
Retour sur le congrès les rencontres de l'isnih.Réseau Pro Santé
La 2ème édition du Congrès de l’Inter-Syndicat National des Internes des Hôpitaux s’est déroulé le 21 octobre 2011 au Palais Brongniart – Palais de la Bourse, il a rassemblé nombre d’entre vous, des quatre coins de la France, son thème en un mot : l’installation
Pouvoir échanger et débattre sur son avenir, voici tout le challenge que les Rencontres de l’ISNIH 2011 ont su relever : objectif ambitieux, établir une relation privilégiée entre les médecins de demain et les acteurs du système de santé d’aujourd’hui.
Julien, interne du nord de la France, préalablement inscrit sur le site internet du congrès, se rendait ainsi au Palais Brongniart. Toute la journée était gratuite, congrès, repas, soirée et logement. Après un passage à l’accueil, où il recevait son badge et le programme, il déambulait dans le village à la rencontre de médecins et représentants de groupe privé, public, le Conseil Général du département du Nord était là aussi tout comme des groupe de mutuelles...
reseauprosante.fr
La santé numérique, la médecine 4P et les assurancesAlain Tassy
Il y a un consensus sur le fait que la santé numérique et la médecine 4P sont en train de bouleverser les business models des mutuelles et des assurances santé. Bien que le village gaulois soit protégé par une législation très stricte, le système français ne restera pas figé ad vitam aeternam. En particulier, il faut que l’Assurance Maladie Obligatoire, les mutuelles et les assurances se préparent à l’arrivée des services de prévention. Mais où est le retour sur investissement des innovations ?
#THERAPIE #ANTI_DOULEURS #DIGITAL
Soulager les #douleurs chroniques par la #thérapie digitale. Telle est la promesse de Lucine fondée par Maryne Cotty-Eslous.
Le marché est immense car l'enjeu est double : réduire les prescriptions à risques d’opioïdes et proposer une solution à de nombreux patients en souffrance continue
"L’ambition est d’avoir un produit digital au moins aussi efficace qu’un #médicament et de le mettre sur le marché en 2025" précise-t-elle ️
"Il faudra lever des freins culturels, changer le regard sur les thérapies digitales"... et "choisir le bon business model"
❤️ "Mon obsession aujourd’hui est que notre produit soit accessible au plus grand nombre"
#entrepreneure #solidarité #prevention #sante #serenite #innovation #healthcare #businessmodel
Bpifrance #medtech #dtx #ESS
medecine et chirurgie esthétique les dérives.pptDrMadjoudj
l'essor de la medecine et de la chirurgie esthétique a donné lieu à des dérives qui portent atteintes à l'intégrité physique et mentale des patients. rare avant car l'esthétique etait pratiqué par une minorité, les dérives explosent depuis que cette medecine s'est popularisé.
les réseaux sociaux sont le véhicule de cette médecine qui la présente plus comme un soin esthétique.
rare av
medecine et et chirugie esthétique lesderives.pptDrMadjoudj
l'essor de la medecine et chirurgie esthetique s'est suivi de nombreuses dérives dans sa pratique comme on peut le voir dans cette présentation. ces dérives portent atteinte à l'intégrité physique et morale du patient. ces dérives ont pour support les réseaux sociaux et les influenceurs qui font la promotion de certaines techniques trés dangereuses.
La règle selon laquelle l'absence de réponse de l'administration à une demande implique son acceptation s'accompagne de nouvelles restrictions qui impactent directement les chirurgiens-dentistes, notamment dans le cadre des demandes d'autorisation d'exercice.
Programme du 28ème festival de la communication santé de Deauville qui se déroule les 24 et 25 novembre 2017
Infos et inscriptions : www.festivalcommunicationsante.fr
Fiche synthèse santé : nos premières propositions | Emmanuel MacronEmmanuel Macron
En réponse aux constats effectués lors du diagnostic du pays, et en tenant compte des remontées des questionnaires sur lesquels ont travaillé les comités locaux, Emmanuel Macron a dévoilé ses propositions pour protéger les Français dans le domaine de la santé.
➜ Rejoignez le mouvement : https://bit.ly/j-adhere
➜ Soutenez En Marche : https://en-marche.fr/je-donne
➜ Partagez : #EnMarche
CP Examen Clinique- Académie nationale de Chirurgie - 20 Mars 2023pbcom1998
L’objectif de l’Académie nationale de Chirurgie est de consolider la relation de confiance entre les patients et leurs médecins sur la base d’un respect mutuel de l’éthique et des responsabilités de chacun. Parce qu’il Il est essentiel pour la santé publique que les examens physiques, justifiés par la nécessité des soins, puissent continuer d’être réalisés par les professionnels de santé selon la règle de l’art et sans crainte.
Retour sur le congrès les rencontres de l'isnih.Réseau Pro Santé
La 2ème édition du Congrès de l’Inter-Syndicat National des Internes des Hôpitaux s’est déroulé le 21 octobre 2011 au Palais Brongniart – Palais de la Bourse, il a rassemblé nombre d’entre vous, des quatre coins de la France, son thème en un mot : l’installation
Pouvoir échanger et débattre sur son avenir, voici tout le challenge que les Rencontres de l’ISNIH 2011 ont su relever : objectif ambitieux, établir une relation privilégiée entre les médecins de demain et les acteurs du système de santé d’aujourd’hui.
Julien, interne du nord de la France, préalablement inscrit sur le site internet du congrès, se rendait ainsi au Palais Brongniart. Toute la journée était gratuite, congrès, repas, soirée et logement. Après un passage à l’accueil, où il recevait son badge et le programme, il déambulait dans le village à la rencontre de médecins et représentants de groupe privé, public, le Conseil Général du département du Nord était là aussi tout comme des groupe de mutuelles...
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La santé numérique, la médecine 4P et les assurancesAlain Tassy
Il y a un consensus sur le fait que la santé numérique et la médecine 4P sont en train de bouleverser les business models des mutuelles et des assurances santé. Bien que le village gaulois soit protégé par une législation très stricte, le système français ne restera pas figé ad vitam aeternam. En particulier, il faut que l’Assurance Maladie Obligatoire, les mutuelles et les assurances se préparent à l’arrivée des services de prévention. Mais où est le retour sur investissement des innovations ?
#THERAPIE #ANTI_DOULEURS #DIGITAL
Soulager les #douleurs chroniques par la #thérapie digitale. Telle est la promesse de Lucine fondée par Maryne Cotty-Eslous.
Le marché est immense car l'enjeu est double : réduire les prescriptions à risques d’opioïdes et proposer une solution à de nombreux patients en souffrance continue
"L’ambition est d’avoir un produit digital au moins aussi efficace qu’un #médicament et de le mettre sur le marché en 2025" précise-t-elle ️
"Il faudra lever des freins culturels, changer le regard sur les thérapies digitales"... et "choisir le bon business model"
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medecine et chirurgie esthétique les dérives.pptDrMadjoudj
l'essor de la medecine et de la chirurgie esthétique a donné lieu à des dérives qui portent atteintes à l'intégrité physique et mentale des patients. rare avant car l'esthétique etait pratiqué par une minorité, les dérives explosent depuis que cette medecine s'est popularisé.
les réseaux sociaux sont le véhicule de cette médecine qui la présente plus comme un soin esthétique.
rare av
medecine et et chirugie esthétique lesderives.pptDrMadjoudj
l'essor de la medecine et chirurgie esthetique s'est suivi de nombreuses dérives dans sa pratique comme on peut le voir dans cette présentation. ces dérives portent atteinte à l'intégrité physique et morale du patient. ces dérives ont pour support les réseaux sociaux et les influenceurs qui font la promotion de certaines techniques trés dangereuses.
La règle selon laquelle l'absence de réponse de l'administration à une demande implique son acceptation s'accompagne de nouvelles restrictions qui impactent directement les chirurgiens-dentistes, notamment dans le cadre des demandes d'autorisation d'exercice.
Programme du 28ème festival de la communication santé de Deauville qui se déroule les 24 et 25 novembre 2017
Infos et inscriptions : www.festivalcommunicationsante.fr
Fiche synthèse santé : nos premières propositions | Emmanuel MacronEmmanuel Macron
En réponse aux constats effectués lors du diagnostic du pays, et en tenant compte des remontées des questionnaires sur lesquels ont travaillé les comités locaux, Emmanuel Macron a dévoilé ses propositions pour protéger les Français dans le domaine de la santé.
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CP Examen Clinique- Académie nationale de Chirurgie - 20 Mars 2023pbcom1998
L’objectif de l’Académie nationale de Chirurgie est de consolider la relation de confiance entre les patients et leurs médecins sur la base d’un respect mutuel de l’éthique et des responsabilités de chacun. Parce qu’il Il est essentiel pour la santé publique que les examens physiques, justifiés par la nécessité des soins, puissent continuer d’être réalisés par les professionnels de santé selon la règle de l’art et sans crainte.
DP CANCER DU PANCREAS- Académie Nationale de Chirurgie- 17 février 2023pbcom1998
CANCER DU PANCREAS
Le Cancer du Pancréas est en passe de devenir, vers les années 2030, la deuxième cause de mortalité par cancer en Europe et aux USA, sans explication franche en dehors de facteurs connus comme l’obésité, le tabac, l’alcool, les antécédents familiaux. Ce cancer étant plus fréquent dans les pays à fort indice de développement (comme Europe, USA).
DP- Académie Nationale de Chirurgie_11 janvier 2023 pbcom1998
DEUX AVANCÉES THÉRAPEUTIQUES MAJEURES
Les nouveaux traitements de la Maladie Veineuse Post-Thrombotique (MVPT)
La prévention du risque d'infarctus du myocarde dans la prise en charge
des dysfonctions érectiles (impuissance masculine)
CP-Partenariat Académie Nationale de Chirurgie et Invivox - Janvier 2023pbcom1998
Le meilleur du savoir-faire de la chirurgie française grâce au faire-savoir digital : l’Académie Nationale de Chirurgie et Invivox signent une charte de partenariat
CP- Académie Nationale de Chirurgie-28 novembre 2022pbcom1998
2ndes Rencontres Internationales de la Chirurgie Francophone
L’Académie Nationale de Chirurgie et des Pratiques Opératoires Innovantes et
la Fondation de l’Avenir, avec les ONG : « la Chaine de l’Espoir » et « MEHAD », engagées
pour le soutien de la formation à la chirurgie de guerre des professionnels de santé civils ukrainiens vous invitent à une conférence de presse exceptionnelle
DP Lasers et ophtalmologie - Académie Nationale de Chirurgie-19 octobre 2022pbcom1998
LASERS ET OPHTALMOLOGIE
AUJOURD'HUI, C'EST DÉJÀ DEMAIN !
Chirurgie réfractive et de la cataracte, traitement du glaucome et de la rétine ...
Les apports, les dernières avancées et le futur des lasers dans les différentes pathologies oculaires.
1. MÉDECINE ESTHÉTIQUE
Eannée du déclic ?
Injections, prothèses, rhinoplasties, liposuccions...
Les actes et les consultations en médecine et chirurgie
esthétique connaissent une forte hausse depuis un an.
La pandémie a-t-elle changé notre rapport à notre corps
et comment? Enquête.
Par Géraldine Dormoy-Tungate
“DOCTEUR, IL FAUT FAIRE QUELQUE CHOSE, JE NE PEUX PLUS ME VOIR!”
En mai 2020, dès les premiers jours du déconfinement, Linda
Gomis, chirurgienne esthétique en Occitanie, a vu affluer dans
son cabinet des patientes paniquées à la vue de leur tête... sur
Zoom. «Elles venaient dépasser deux mois en télétravail, face à la
caméra de leur ordinateur qui accentue les lignes d’ombre du visage,
elles ne se supportaient plus », se rappelle-t-elle. Un phénomène
mondial qu’un médecin australien, le Dr Myles Holt, directeur
de l’Académie australasienne d’esthétique dento-faciale
(AADFA), a résumé sous le nom de «Zoom-face envy»: à force
de se voir à l’écran sous un jour peu flatteur, les gens se sont mis
à scruter leurs imperfections et à vouloir changer leur apparence.
Une réaction qui s’est traduite par une forte hausse de la
demande d’injections d’acide hyaluronique - pour combler
cernes et sillons - et de toxine botulique qui détend les muscles.
Et ce, même chez des personnes qui n’avaient jamais fait appel à
la médecine esthétique.
Le Dr Thierry Van Hemelryck, président de la Société française
des chirurgiens esthétiques plasticiens (Sofcep)(1), se montre tou-
tefois mesuré : ce surcroît d’intérêt pour les « injectables »
116 s’est surtout fait sentir à la sortie du premier confinement,
il est moins perceptible aujourd’hui. À cela s’est ajouté un rattra-
page mécanique : à la réouverture progressive des hôpitaux et
des cliniques aux soins esthétiques, les patientes habituelles ont
reprisrendez-vous. Il n’empêche qu’il le concède volontiers : si la
pression sur les soignant-es reste forte au niveau national et
freine donc certaines opérations, «on continue depercevoir une
augmentation globale dans les régions peu touchées». Une tendance
nette pour Thomas Colson, chirurgien esthétique à Pontoise,
dans le Val-d’Oise : «En 2020, en neuf mois d’activité, j’ai réalisé
autant d’opérations que l’année précédente. J’ai aussi vu mes délais
de consultation s’allonger deplusieurs mois. » Avec la généralisa-
tion des téléconsultations, il note que ses patient-es viennent
même de plus loin. Quant à l’agenda opératoire de la Dre Linda
Gomis, il est passé d’un mois et demi à trois mois.
EN DEHORS DU “ZOOM BOOM", D’AUTRES RAISONS EXPLIQUENT CET
engouement, à commencer par la plus grande disponibilité des
patientes. Isabelle, 43 ans, tient un salon de coiffure près de
Liège, en Belgique. Quand le reconfinement a démarré chez elle,
le 2 novembre, elle y a vu l’opportunité de se faire opérer : «En
tant qu’indépendante, je ne peux d’habitude jamais compter sur • • •
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3. Ces images sont
extraites de la série
ID 1, un travail des
photographes
Laurence Jeanson
et Bruno Metra.
Troublants, parfois
même dérangeants,
leurs portraits
questionnent les
représentations des
corps, notamment
dans l’espace public
et les médias.
“Mon visage était marqué par tout ce que j’avais
vécu depuis un an. (...) Une injection d’acide
hyaluronique, ça n’est pas un lifting, juste un coup
déclat. Trois jours après, on me félicitait pour
ma bonne mine.” Delphine, gérante d'une agence immobilière
2012,
BRUNO
METRA
&
LAURENCE
JEANSON.
COURTESY
OF
BRUNO
METRA
&
LAURENCE
JEANSON.
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JOURNALISTE :Géraldine Dormoy-T…
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4. • • • plus d’une semaine de repos. Puisque je ne pouvais plus travailler,
j’ai décidé defaire remplacer ma prothèse mammaire. » L’opération
s’est si bien passée qu’elle estretournée voir sa chirurgienne en
janvier, cette fois pour une liposuccion : «Durant le premier confi-
nement, nous avons bien profité dujardin. J’étais plus relax, je ne tra-
vaillais plus, on afait beaucoup d’apéros... J’ai pris huit kilos.» Elle
a essayé de les perdre mais, lassée de faire le yoyo, a préféré
recourir à la chirurgie.
LÉA, 29 ANS, PARISIENNE, A ELLE AUSSI PRIS HUIT KILOS, dans Un
contexte différent : «Moi qui allais à la salle de sport trois à cinq
fois par semaine le midi au boulot, j’ai dû arrêter. Mon ventre est
devenu énorme. En septembre, je ne supportais plus de me voirdans
lemiroir. » Elle s’est fait opérer en novembre d’une liposuccion.
«Je me suis renseignée sur Internet pour trouver un chirurgien. Ça a
été très rapide. » Elle souffrait depuis longtemps d’un problème
de poids, ces kilos supplémentaires et la situation l’ont décidée :
«Faire cette opération pendant le télétravail a été très pratique. J’ai
posé quatrejours, puispassé ma convalescence chez moi.» Les suites
postopératoires facilitées par le travail à la maison reviennent
souvent dans les raisons invoquées, tout comme le port du
masque. Lucie, 33 ans, Lilloise, se félicite ainsi d’avoir pu
reprendre son travail de kinésithérapeute dix jours après sa
rhinoseptoplastie - correction d’une déviation de la cloison
nasale couplée à une rhinoplastie esthétique - «grâce au masque
qui cachait un nezencore trèsgonflé et quelques hématomes ».
La médecine esthétique a aussi joué un rôle de coup de pouce
face au choc de la pandémie. Delphine, 42 ans, gérante d’une
agence immobilière dans la périphérie parisienne, a perdu son
père du Covid-19 en mars 2020. Cheffe d’entreprise, elle a aussi
dû gérer l’incertitude économique et le stress de ses collabora-
teur-rices. «En janvier, j’en ai eu assez que l’on me dise quej’avais
l’air fatigué, raconte-t-elle. Mon visage était marqué par tout ceque
j’avais vécu depuis un an. Je suis allée voir mon dermato. Une injec-
tion d’acide hyaluronique, ça n’est pas un lifting, juste un coup
d’éclat. Trois jours après, on me félicitait pour ma bonne mine!»
AUTANT D’ACTES FACILITÉS PAR LA RÉORGANISATION DU BUDGET. «En
temps normal, les soinsesthétiques ne sont pas perçus comme priori-
taires, rappelle le Dr Thierry Van Hemelryds. Mais aujourd’hui,
avec lafermeture des restaurants, la limitation des loisirs et des
voyages, les gens cherchent à sefaire plaisir avec ce qui reste auto-
risé.» Ils veulent aussi se faire du bien: «Durant le premier confi-
nement, beaucoup ontprofité du temps qu’ils avaient pour cuisiner,
se renseigner sur des tut os beauté ou lifestyle, note Oren Marco,
chirurgien plasticien dans le 1er arrondissement de Paris. La
chirurgie et la médecine esthétiques fontpartie de cet écosystème. »
Avec le second confinement, plus anxiogène, le besoin de
prendre soin de soi est monté d’un cran. Des patientes sont
venues le voir pour atténuer cernes et poches. Au-delà de l’as-
pect esthétique, il y voit une forme de lutte : « On chercheà ne pas
s’avouer vaincu par le contexte. » Un constat que partage Isabelle
Sansonetti, journaliste beauté auteure de J’y vais,j’y vais pas?®,
guide pratique des techniques de médecine et de chirurgie esthé-
tiques: «S’occuper de soi dans un contexte où tout nous échappe,
c’est un moyen de reprendre le contrôle de sa vie. »
Cet emballement sera-t-il durable? Lorsque le Covid sera der-
rière nous, les chirurgiens esthétiques ne seraient pas étonnés
que leur profession marque momentanément le pas. «Lesgens
auront plus envie de sortir et de partir en vacances que d’aller à
l’hôpital», suppose le Dr Thomas Colson. Pourtant, les chiffres
officiels de la Société internationale de chirurgie esthétique et
plastique (Isaps) montrent une augmentation du nombre
d’actes, tant en chirurgie (+ 7,1% en 2019) qu’en médecine
(+ 7,6%) esthétique. La Dre Linda Gomis en est convaincue : les
mentalités françaises évoluent, la pandémie n’a fait qu’accélérer
le mouvement. «On avoue plus facilement un “coup defrais”, le
sujet est moins tabou», relève-t-elle. L’impact des réseaux
sociaux, devenus omniprésents depuis les confinements, n’est
pas pour rien dans ce changement. «À force d’y voir desgens
sublimes, certains développent uneforme d’envie», remarque le
Dr Thomas Colson. Il estime à 15 % la part de patientes qui,
venues pour une augmentation mammaire, lui donnent pour
modèle des photos vues sur Instagram. Les médecins interrogés
observent d’ailleurs un rajeunissementde leur patientèle. Faut-il
pour autant y voir une banalisation de la chirurgie esthétique ?
Isabelle Sansonetti n’y croit pas. « Changer son apparence n’est
jamais anodin, prévient-elle. Il s’agit d’un acte lourd et contrai-
gnant, avec des risques de complications ou de déception quant au
résultat. Pour être satisfaite, ilfaut yallerau bon moment pour soi,
sans être bousculée. » Même par temps de pandémie, une opéra-
tion ne se décidepas sur un coup de tête. •
1. chirurgiens-esthetiques-plasticiens.com
2. Éd. JC Lattès.
“S’occuper de soi
dans un contexte
où tout nous échappe,
c’est un moyen
de reprendre le
contrôle de sa vie.”
Isabelle Sansonetti, âuteurë/® 119
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