L'intelligence émotionnelle et la flexibilité cognitive sont 2 des compétences les plus recherchées alors même que les émotions ne semblent pas avoir leur place dans le monde professionnel. Nous passerons en revue les différentes émotions que l'on nous demande de "poser dans un casier" à l'entrée du monde professionnel ainsi que les différentes réactions et actions qu'elles peuvent susciter.
3. Est-elle folle?
Sans cervelle ?
Est-elle naïve?
Vit-elle dans son
monde ?
Est-elle
inconsciente ?
Stupide ?
Elle croit aux
Bisounours ou
quoi ?
Elle est trop
gentille …..
12. On rend la colère taboo
On rend la joie naïve et
insouciante
On rend la tristesse paralysante
On rend la peur stupide
L’émotion peut être contagieuse
et fait donc peur…
13. C’est lui qui a tout déclenché
lorsqu’il a déclaré que « l’esprit
rationnel est distinct des émotions,
qui à leur tour font obstacle à la
pensée rationnelle »
14. Pour Descartes il y a une
coupure entre le corps et
l'esprit.
Pour Spinoza, corps et
esprit sont réunis.
20. Origine Dommage, franchissement de mes limites,
injustice, frustrations, déceptions
Besoins Ecoute, acceptation, réparation
Comment je l’accompagne ?
Acceptation de l’émotion
Normalisation
Identification de l’objet de la colère, du
dommage subi
Evaluation de l’impact du dommage, réévaluer
la situation si nécessaire
Identification du besoin à satisfaire
Préparation du processus de partage de la
colère
Cf Daniel Chernet « Coacher les émotions »
21. Origine Danger réel ou fantasmé, répétition d’une
situation vécue douloureuse
Besoins Protection, Réassurance
Comment je l’accompagne ?
Acceptation de l’émotion
Ecoute sans jugement
Normalisation
Identification de l’objet de la peur
Evaluation du degré de risque ou enjeux
Analyse des conséquences possibles
Identification du besoin à satisfaire
Recherche des protections
Recherche de permissions
Cf Daniel Chernet « Coacher les émotions »
22. Origine Perte réelle ou fantasmée
Besoins Lien
Comment je l’accompagne ?
Acceptation de l’émotion
Ecoute sans jugement
Accueil des pleurs éventuels
Normalisation
Identification de l’objet de la tristesse
Partage de tout ce qui était important dans
l’objet ou la situation perdue
Acceptation de la perte
Réorientation si possible pour la personne
Cf Daniel Chernet « Coacher les émotions »
23. Origine Plaisir, réalisation de soi, réussite
Besoins Partage avec d’autres
Comment je l’accompagne ?
Acceptation de l’émotion
Ecoute sans jugement
Normalisation
Identification de l’objet de la joie
Partage avec les autres
24. Les émotions sont déclenchées
par l’interprétation personnelle
d’un évènement.
25. Klaus Scherer (1984, 1999) postule cinq dimensions
fondamentales dans l’évaluation émotionnelle. Il s’agit
des dimensions d’évaluation de la nouveauté, de la
valence, du rapport aux buts, du potentiel de maîtrise
et d’accord avec les normes.
26. Evaluation des changements
dans le pattern des stimulations
internes et externes.
« Ce qui se passe est-il familier,
soudain, prévisible ? »
27. Le stimulus ou l’événement en cours
est-il plaisant ou déplaisant?
28. Etablit si ce qui a été détecté est
pertinent pour certains buts ou
besoins de l’individu.
29. Etablir les ressources dont on dispose
pour tirer au mieux parti de cet
événement, qu’il facilite ou qu’il vienne
faire obstacle au but.
30. l’évaluation par rapport aux normes
externes ou sociales
et
l’évaluation par rapport aux normes
internes ou personnelles.
31. Les réponses cognitives :
Une série de modes cognitifs sont automatiquement
enclenchés par l’émotion.
1.La cognition
2.Les modifications biologiques
3.Tendances à l’action
4.Dimension expressive
5.Expérience subjective
32.
33.
34.
35.
36. Ce sont les premiers qui
ont considéré
l’intelligence émotionnelle
comme une forme
d’intelligence à part
entière
37. L’IE est La manifestation
concrète de certaines
compétences en temps
voulu, de manière
adéquate et proportionnée
afin d’être efficace dans
une situation donnée
39. La capacité de passer d’une tâche
cognitive à une autre, d’un
comportement à un autre, en
fonction des exigences et de
réfléchir à plusieurs possibilités à
un moment donné pour résoudre
les problèmes.
41. Et tout le monde s’en fout : les émotions
C’est pas sorcier : joie, peur, colère… que d’émotions !
Notes de l'éditeur
Sujet : Venez assister à une expérience inédite : La fabuleuse Docteur Alice va expérimenter / analyser devant vous le phénomène unique de la Vanessa dont le comportement professionnel intrigue - serait-elle assez folle pour exprimer ses émotions au travail ?
VANESSA : L'intelligence émotionnelle et la flexibilité cognitive sont 2 des compétences les plus recherchées alors même que les émotions ne semblent pas avoir leur place dans le monde professionnel. Nous passerons en revue les différentes émotions que l'on nous demande de "poser dans un casier" à l'entrée du monde professionnel ainsi que les différentes réactions et actions qu'elles peuvent susciter.
ALICE
Dans le monde de l’entreprise, nous aimons les profils aseptisés, calmes, qui ne font pas de vague, lisse…
« Je vais vous présenter un phénomène assez rare et plutôt mal connu encire bien qu’un grand nombre d’études voit le jour. Attention !!!
Elle est apprivoisée mais peut encore avoir des accès sauvages, un peu démesurés, donc soyez prudents.
Je vous présente :
Le phénomène unique
La Vanessa. »
ALICE
VANESSA MIME
ALICE Nous expliquerons ensuite ce qu’est une personne émotionnellement intelligente… pour l’instant je vais vous proposer une petite expérience…..
Aidez-moi à décoder ce qui se passe chez
Le Phénomène Unique
La Vanessa
ALICE
Jeux : intelligence émotionnelle
ALICE
EXPERIENCE :
1 - Vanessa joue : elle arrive au bureau en souriant et en racontant quelque chose de gaie et se met à rire …
2 – Alice « Quelle est l’émotion que vous voyez? »
L’assistance répond
3 – Nous dévoilons la joie
4 – Alice « Quelles sont les réactions auxquelles elle est souvent confrontée? »
Nous laissons l’audience répondre puis :
5 – Vanessa « j’entends souvent on est là pour bosser pas pour s’amuser, elle est gentille mais … »
1 - Vanessa joue : elle feigne de pleurer avec les yeux rouges. Sa tristesse vient du fait qu’elle vient de perdre son chien.
2 – Alice « Quelle est l’émotion que vous voyez? »
L’assistance répond
3 – Nous dévoilons la tristesse
4 – Alice « Quelles sont les réactions auxquelles elle est souvent confrontée? »
Nous laissons l’audience répondre puis :
5 – Vanessa « je sens comme une inspiration d’exaspération de la part de mes collègues. Peu ou pas de reconnaissance de la profondeur de ma peine. »
1 - Vanessa joue : elle arrive en pestant et ayant l’air en colère
2 – Alice « Quelle est l’émotion que vous voyez? »
L’assistance répond
3 – Nous dévoilons la colère
4 – Alice « Quelles sont les réactions auxquelles elle est souvent confrontée? »
Nous laissons l’audience répondre puis :
5 – Vanessa « quand j’exprime ma colère on me dit aussitôt : calme toi, y’a pas mort d’homme, ça sert à rien de te mettre en colère »
1 - Vanessa joue : on lui demande de changer de boulot et Vanessa trouve tous les arguments pour ne pas accepter
2 – Alice « Quelle est l’émotion que vous voyez? »
L’assistance répond
3 – Nous dévoilons la peur
4 – Alice « Quelles sont les réactions auxquelles elle est souvent confrontée? »
Nous laissons l’audience répondre puis :
5 – Vanessa « quand j’exprime ma peur, on le répond souvent que je n’ai pas d’ambition, que je dois me renouveler et accepter mon sort, que c’est ridicule d’avoir peur »
1 - Vanessa joue : fait une blague au milieu d’une réunion management où les directeurs parlent des employés comme des numéros, …
2 – Alice « Quelle est l’émotion que vous voyez? »
L’assistance répond
3 – Nous dévoilons la joie
4 – Alice questionne sur cette joie, nous découvrons que L’humour et les blagues sont utilisés pour dissiper la peur et le dégoût dans cette situation
5 – Nous dévoilons la peur ou le dégoût
ALICE
VANESSA
VANESSA
Descartes a instauré la grande coupure entre le corps et l'esprit. À la même époque, Spinoza, les a réunis et, surtout, a su voir dans les émotions le fondement même de la survie et de la culture humaines.
VANESSA
ALICE
VANESSA
ALICE
VANESSA
VANESSA
ALICE
VANESSA
ALICE
VANESSA
VANESSA
La théorie de Scherer (1984) était essentiellement basée sur les dimensions de l’information pertinentes pour l’évaluation émotionnelle, par exemple, les dimensions de nouveauté ou de valence : se passe-t-il quelque chose de nouveau dans l’environnement de l’individu et ce qui se passe est-il agréable ou désagréable ?
Klaus Scherer (1984, 1999) postule cinq dimensions fondamentales dans l’évaluation émotionnelle. Il s’agit des dimensions d’évaluation de la nouveauté, de la valence, du rapport aux buts, du potentiel de maîtrise et d’accord avec les normes. Ces dimensions présentent de nombreuses similitudes avec les dimensions proposées par d’autres auteurs (Frijda, 1986 ; Roseman, 1991 ; Smith & Ellsworth, 1985). Le lecteur intéressé trouvera dans le chapitre de Scherer (1999) une comparaison de ces différentes contributions.
Cognition : l’évaluation de la situation suscite des pensées qui permettent à l’individu de construire un raisonnement pour analyser la situation. Cette évaluation détermine si la situation est nouvelle en mobilisant des schémas cognitifs pour permettre à l’individu d’évaluer la prévisibilité d’un évènement connu ou les risques encourus.
Modifications biologiques, via des réactions physiologiques telles que l’augmentation du rythme cardiaque, de la pression sanguine ou de la température corporelle.
Tendances à l’action : dans le sens où l’émotion va susciter chez l’individu un désir de réagir, comme la peur et le désir de fuir.
Dimension expressive : l’intonation de la voix, la gestuelle, l’expression faciale révèlent physiquement l’émotion
Expérience subjective : ressenti de l’émotion, ressenti inconscient construit sur les expériences passées.
VANESSA
L’étape d’évaluation de la nouveauté détermine s’il y a des changements dans le pattern des stimulations tant internes qu’externes. Cette évaluation est particulièrement sensible au fait qu’un nouvel événement survient ou est attendu. Cette dimension peut être résumée par les questions : « ce qui se passe est-il familier, soudain, prévisible ? ». Le concept de nouveauté revêt différentes facettes. Il peut s’agir à un niveau neurophysiologique d’un changement brusque des activations perceptives, comme lors d’un bruit soudain (activation de la formation réticulée). Il peut aussi s’agir d’un événement ou d’une séquence d’évènements qui ne sont pas conformes au schéma qu’en a formé l’individu. Par exemple, le fait d’être fixé droit dans les yeux par un inconnu qu’on croise en rue est un événement nouveau en ce qu’il ne correspond pas aux schémas et attentes que nous avons formés dans la vie sociale. Il peut aussi s’agir du constat que quelqu’un qui généralement nous ignore, nous adresse un beau sourire.
VANESSA
Cette étape détermine si le stimulus ou l’événement en cours est plaisant, ce qui induit conséquemment des tendances à l’action d’approche, ou déplaisant, ce qui induit notamment des tendances à l’action d’évitement et de confrontation. Cette évaluation peut être basée soit sur des caractéristiques innées du stimulus, soit sur des apprentissages. Par exemple un goût âcre a une valeur déplaisante innée. Mais par ailleurs, beaucoup de nos préférences alimentaires ont été apprises (Frank & van der Klaauw, 1994). Cette dimension peut être résumée par les questions : « ce qui se passe est-il positif versus négatif, attirant versus aversif ? »
Les deux premières évaluations, celles de nouveauté et de valence, seraient sans cesse activées. Dés qu’une stimulation se produit, qu’elle provienne de notre environnement ou de notre corps, elle active l’évaluation de nouveauté. De même, tout stimulus est immédiatement évalué comme positif ou négatif, comme attirant ou repoussant. A peine avons-nous croisé quelqu’un en rue, que nous nourrissons déjà à son égard un a priori positif— cette personne a l’air sympathique, ou négatif—cette personne n’est vraiment pas attirante. Ces évaluations seraient également opérationnelles pendant notre vie non-consciente. Par exemple, dans notre sommeil, un bruit non familier va nous mettre en alerte et nous réveiller, alors qu’un autre bruit, peut être beaucoup plus fort, mais familier cette fois, ne perturbera pas notre sommeil. Si les deux premières étapes de l’évaluation émotionnelle détectent que quelque chose de pertinent, c’est à dire, de nouveau et de positif ou négatif, se passe, la troisième étape de l’évaluation est activée.
VANESSA
Cette troisième dimension de l’évaluation émotionnelle établit si ce qui a été détecté est pertinent pour certains buts ou besoins de l’individu. Par exemple, imaginons qu’une charmante jeune femme me sourit. Un événement nouveau se passe dans mon environnement (évaluation de nouveauté), événement qui est en soi positif, le sourire étant un signal social positif (évaluation de la valence). Quel est toutefois le statut de ce sourire par rapport aux buts que je poursuis ? Si je suis un célibataire désespéré, ce sourire est très certainement extrêmement pertinent pour mon but de rencontrer l’âme sœur. Si par contre, je suis un homme marié, de surcroît à une femme jalouse, ce sourire est également très pertinent, mais comme signal de danger par rapport à mon but de préserver la paix dans mon ménage, voir mon intégrité physique.
La notion de rapport aux buts est basée sur les concepts de la théorie de l’autorégulation (Carver & Scheier, 1990). Selon cette théorie, chaque individu est habité par une hiérarchie de buts.
Une fois établie la pertinence d’un événement pour un des buts qu’on poursuit, encore faut-il établir les ressources dont on dispose pour tirer au mieux parti de cet événement, qu’il facilite ou qu’il vienne faire obstacle au but. En effet, un événement qui peut potentiellement faciliter la poursuite d’un but doit pouvoir être exploité. Réciproquement, un obstacle possible dans la poursuite des buts doit être éliminé, évité ou contourné. Cette étape critique est effectuée par l’évaluation du potentiel de maîtrise. Celle-ci comprend différentes facettes. Il s’agit d’une part d’établir la cause de l’événement (sous-étape d’évaluation de causalité). En effet, le fait que l’événement soit le fruit de nos actes ou de ceux d’autrui, ou encore celui du hasard, influence fortement le contrôle qui pourra être exercé sur cet événement. Dans certains cas, une fois l’agent causal établi, il peut être important de savoir si celui-ci a agi intentionnellement ou non. Ainsi, le fait d’être bousculé en rue prendra une signification très différente selon qu’on pense que la personne a agi intentionnellement ou non.
La dernière dimension d’évaluation d’une situation émotionnelle proposée par Scherer est celle de l’accord avec les normes. Cette dimension comprend deux facettes : l’évaluation par rapport aux normes externes ou sociales et l’évaluation par rapport aux normes internes ou personnelles. Dans le premier cas, il s’agit de déterminer si ce qui se passe, particulièrement dans le cas d’un comportement ou d’une action, est en accord avec les normes sociales, les conventions culturelles ou les attentes de personnes proches. Dans le deuxième cas, les normes de référence pour cette évaluation sont les valeurs et les normes internalisées par le sujet et qui font partie de l’image de lui qu’il s’est forgée ou d’idéaux vers lesquels il tend. Cette évaluation est évidemment particulièrement pertinente pour des émotions comme la honte ou la fierté. Par exemple, une personne phobique sociale peut penser que dans une situation mondaine, il est socialement attendu qu’on trouve un sujet de conversation intéressant avec n’importe quelle personne présente. Il s’agit ici d’une norme internalisée par la personne. Ainsi, en situation mondaine, le fait de ne pas arriver à lier conversation avec quelqu’un est vécu par cette personne comme en désaccord avec ses normes personnelles et induit conséquemment de la honte.
En conclusion, la théorie de Scherer offre un cadre descriptif très complet de l’évaluation émotionnelle. Ce cadre permet de rendre compte d’une infinité d’émotions. Audelà de l’aspect purement descriptif, il postule une série de processus psychologiques, ayant une base phylogénétique et neuro-anatomique.
Cognition : l’évaluation de la situation suscite des pensées qui permettent à l’individu de construire un raisonnement pour analyser la situation. Cette évaluation détermine si la situation est nouvelle en mobilisant des schémas cognitifs pour permettre à l’individu d’évaluer la prévisibilité d’un évènement connu ou les risques encourus.
Modifications biologiques, via des réactions physiologiques telles que l’augmentation du rythme cardiaque, de la pression sanguine ou de la température corporelle.
Tendances à l’action : dans le sens où l’émotion va susciter chez l’individu un désir de réagir, comme la peur et le désir de fuir.
Dimension expressive : l’intonation de la voix, la gestuelle, l’expression faciale révèlent physiquement l’émotion
Expérience subjective : ressenti de l’émotion, ressenti inconscient construit sur les expériences passées
Que ressentez-vous ?
>> émotion négative
Émotions positives
Positives, négatives
Bradley, M. M. & Lang, P. J. (2007). The International Affective Picture System (IAPS) in the study of emotion and attention. In J. A. Coan and J. J. B. Allen (Eds.), Handbook of Emotion Elicitation and Assessment (pp. 29-46). Oxford University Press
Rottenberg, J.; Ray, R. D. & Gross, J. J. (2007), 'Emotion elicitation using films', Handbook of emotion elicitation and assessment, pp. 9-28.
ALICE
L'intelligence émotionnelle (IE) est un concept proposé en 1990 par les psychologues Peter Salovey et John Mayer, qui réfère à la capacité de reconnaître, comprendre et maîtriser ses propres émotions et à composer avec les émotions des autres personnes.1
Leur modèle initial comprenait 3 processus mentaux principaux :
évaluer et exprimer les émotions (les siennes et celles des autres),
être capable de les réguler, et
savoir les utiliser pour faciliter les processus cognitifs.
Les auteurs ont ensuite révisé leur modèle et proposent aujourd’hui un cadre plus complexe dans lequel l’IE est un construit hiérarchique à quatre branches, chacune de ces branches représentant une catégorie de capacités (1997) :
1. La perception et l’évaluation, verbales et non verbales des émotions ;
2. La capacité d’intégration et d’assimilation des émotions pour faciliter et améliorer les processus cognitifs et perceptuels ;
3. La connaissance du domaine des émotions (au sens du ” savoir “), compréhension de leurs mécanismes, de leurs causes et de leurs conséquences ; enfin,
4. La gestion de ses propres émotions et celles des autres.
VANESSA
L’intelligence émotionnelle, qu’est-ce que c’est ?
Cette dimension correspond à une autre façon de comprendre l’intelligence, au-delà des aspects cognitifs tels que la mémoire et la capacité à résoudre des problèmes. Nous parlons avant tout de notre capacité à nous adresser efficacement aux autres et à nous-mêmes, à nous connecter à nos émotions, à les gérer, à nous auto-motiver, à freiner nos pulsions, à vaincre nos frustrations…
Le modèle proposé par Goleman en 1995 a été adapté au contexte de la vie au travail en 1998.Il se décline autour de 25 compétences qui s’articulent autour de 5 axes principaux :
1. La conscience de soi et la capacité à comprendre ses émotions
2. L’autorégulation ou la maîtrise de soi,
3. La motivation interne,
4. L’empathie
5. Les aptitudes sociales.
Aujourd’hui suite à son association avec des membres du groupe Hay, Goleman définit l’IE comme :
« La manifestation concrète de certaines compétences (conscience de soi, gestion de soi, conscience sociale et compétences sociales) en temps voulu, de manière adéquate et proportionnée afin d’être efficace dans une situation donnée »(Boyatsis, Goleman et Rhee 2000).
ALICE
Certains métiers vont disparaître.
Il restera le besoin d’intelligence émotionnelle
L'intelligence émotionnelle (IE) est un concept proposé en 1990 par les psychologues Peter Salovey et John Mayer, qui réfère à la capacité de reconnaître, comprendre et maîtriser ses propres émotions et à composer avec les émotions des autres personnes.1 Elle est proche du concept d'intelligence sociale. Le concept a été popularisé par Daniel Goleman en 1995. Ce sont les premiers qui ont considéré l’intelligence émotionnelle comme une forme d’intelligence à part entière
Selon Van Hoorebeke (2008), la considération des émotions favorise la cohésion sociale des employés et améliore la performance de groupe au travail.
Elle permet de dépasser la logique rationaliste et mécanique visant les seuls objectifs d’efficacité économique et financière. Elle s’inscrit dans une optique qui englobe les dimensions éthiques et émotionnelles, laquelle permet à la personne d’acquérir le statut de sujet doté d’affectivité et non pas celui d’objet.