Promotion des pratiques d'agriculture durable et agro-écologie dans le maraîc...
Flash sur les entreprises appuyées à travers le fonds de financement des filières au Bénin - Théodore Hountondji (CTB Bénin)
1. Flash sur les entreprises appuyées
à travers le fonds de financement
des filières au Bénin.
Expériences des entreprises de l’Atacora
Donga (Bénin)
Présenté par Théodore HOUNTONDJI, CTB Bénin, Atacora Donga
2. Plan de présentation
1. Bref rappel sur le fonds de financement et ses objectifs.
2. Evolution du fonds « FODEFI » au fonds « FFF ».
3. Acteurs et activités éligibles.
4. Processus, approbation et financement des micro-projets de
commercialisation (MIC) et projets d’entrepreneuriat agricoles
(PEA).
5. Bilan FODEFI.
6. ‘‘ Success story’’ : « cas OROU ALI Thèrése ».
7. Principales conclusions et recommandations.
3. Bref rappel sur le fonds filières et ses objectifs
• CS FAFA a mis en place dans le cadre de la promotion des filières
(Anacarde, Riz & Maraîchage) un fonds de développement des filières
« FODEFI » (Démarrage en juin 2011 pour financer MIP et PEADémarrage en juin 2011 pour financer MIP et PEA fin juinfin juin
20152015) ;
• Dans le soucis de consolidation des acquis, PROFI a mis en place le
Fonds de Financement des Filières « FFF » (Démarrage en janvier 2016Démarrage en janvier 2016
pour financer MIC/PEA/PEA+)pour financer MIC/PEA/PEA+)
• La professionnalisation des exploitations familiales (avec les outils TAE,
ENP, Compte d’exploitation et Business Plan, etc).
• Dans l’optique de la durabilité, des liens sont en cours de construction
avec le FNDA (Fonds National de Développement Agricole)
• Le FFF ambitionne jouer le rôle de champ d’apprentissage pour les
partenaires du CARDER et du FNDA.
4. Evolution du fonds « FODEFI » au fonds
« FFF »
• Mission Backstopping de la FAFA-AD qui a formulé un certain
nombre de recommandations;
• Le passage des projets (FAFA/FAIA) vers l’approche programme:
redéfinition des cibles, des CVA promues et des grands pôles de
production des filières accompagnées;
• Evolution dans le choix des bénéficiaires, dans le type
d’action financée, dans l’accompagnement, dans
l’évolution des financements proposés (MIP -> MIC,
PEA et PEA+), critères d’éligibilité, définition des
paquets d’activités prédéfinies, etc.
5. Acteurs éligibles
• Pour les MIC (2 à 10Millions FCFA>>>5 à 10%): les groupes,
groupements et coopératives de producteurs installés dans zones
de production et actifs dans les CVA identifiées;
• Pour les PEA (10 à 20Millions FCFA>>> 5 à 10%) : les
coopératives et unions des coopératives (offrent des services aux
membres et installés dans/autour zones de production et actifs
dans les CVA identifiées;
• Pour les PEA+ (25 Millions FCFA >>> IMF et contribution de 20 à
25% du promoteur): les individuels /Associations /coopératives/
unions coopératives et/ou E/ses d’économie solidaire et à forte
valeur ajoutée dans les zones de production des CVA définies.
6. Activités éligibles
Les activités éligibles (MIC/PEA/PEA+)
• Les activités de renforcement des capacités (formations
/conseils techniques, conseil de gestion conseils
juridiques/d’agrément, conseils spécifiques spécialisés,
voyages de formation) ;
• Les études (sondages géophysiques, études de marché,
études de faisabilité, études techniques d’aménagement/
pédologiques, plans d’affaires, étude d’impact social et
environnemental).
7. Activités éligibles (suite)
• L’acquisition d’équipements/matériel de production,
transformation et commercialisation ou de fourniture de
services (intrants, appui conseil,..) ;
• La réalisation d’infrastructures dans le cadre de la
production, du stockage/conditionnement, la transformation
et la commercialisation ou de fournitures de services
• la facilitation d’accès aux intrants/matières premières
pour les (sous)produits de la CVA sous forme de fonds de
roulement au cas par cas, dont le montant ne doit pas
dépasser 20% du coût global du projet.
11. ‘‘SUCCESS STORY’’
« Je suis OROU ALI Thérèse jeune femme promotrice d’une unité de transformation
des noix d’anacarde dans la Commune de Djougou.
• Née d’une famille très pauvre avec un père porté disparu depuis que j’ai 13ans.
J’ai décidé de ne pas vendre mon corps mais de vendre mon intelligence pour
devenir célèbre et connue dans le monde.
• Grâce à la Coopération Belge à
travers les microprojets, j’ai bénéficié
d’une subvention de 15Millions, ce
qui m’a aidé à moderniser mon unité.
• Je suis passé d’une simple femme
transformatrice artisanale
(100Kg/mois) à une femme leader (3
à 5T/mois) déjà lauréate deux fois
(nationale et internationale).
• Ce MIC a changé ma vie et celle de
plus de 100 femmes autour de
moi »
12.
Ligne de crédit
2 x 5 millions
SOUROU BAYAYE
Mini-Rizerie
8 groupements/290 femmes
RIZ ETUVE
(Riz blanc)
PEA
CARP (Natitingou)
PRESTATAIRE DE SERVICES
(labour, intrants, appui conseil,
battage/vannage)
PEA
CVPR
Yaricou
CVPR
Koudengou
CVPR
Perma
CVPR
Kouyougou
IC
Natitingou/Yaricou
Magasin stockage
(+/- 30 T)
IMF
CLCAM
CCIF
OGYA (Natitingou)
Mini-rizerie
PEA
UCCPR Djougou
Vente groupée
Fds roulement
UCCPR Matéri
Vente groupée
Fds roulement
UCCPR Cobly
Vente groupée
Fds roulement
CVPR…
CVPR
CVPR
25 supermarchés (Natitingou, Tanguiéta, Djougou -> 0,5 à 2 T/cde)
Label Bénin Cotonou (contrat 10 T/cde)
Conseil National des Transformateurs de Riz (commande de 60 T)
Lycée des jeunes filles de Natitingou (04 T)
Ecole d’aides-soignants de Parakou (05 T)
+ en prospection universités Parakou et d’Abomey-Calavi,
Garnisons militaires, etc.
Contrat : 47 T
145F/Kg paddy
Contrat : 15 T
145F/Kg paddy
Contrat : 40 T
145F/Kg paddy
Contrat : 120F/Kg pour prestations
et prix du marché pour surplus
Echange
d’informations
sur les marchés
Contrat :
450F/Kg Riz étuvé
360F/Kg riz blanc (sans
emballage) IC Piste et 02 dalots
Cobly (évacuation produits agricoles)
Datori et Kountori
IC Magasin (+/- 50 T)
Djougou / Bakou
IC
Kpengou
10 dalots/17 Km
Evacuation
produits
CARDER
Rôle régalien
Coordination
Appui technique
CARDER/SCDA
Rôle régalien - Appui technique
TDL
TDL
TDL
TDL
Partenaires
GERME ONG, CARDER, GIZ/ProAgri, CTB (FAFA, FAIA,
ASPS), …
Contrat : 05 T
145F/Kg paddy
Prestataires
PSNF : GEL Nord et ERAD
SIS : UNIDEV
CLUSTERAGRICOLE:CASDESOUROUBAYAYE
13. PRINCIPALES CONCLUSIONS / RECOMMANDATIONS
• La mise en place MIP et PEA a été longue, donc a connu des retards
respecter les règles de marchés publics pour l’acquisition des matériels
pour les promoteurs ajournements dans la mise en œuvre des actions
(impact négatif);
• Dualisme financement à règles publiques / financement à règles privées
Eviter que l’administratif ne dégrade le climat des affaires par ses
modalités et donc l’esprit d’entreprise qui est naissant;
• Envisager des mesures correctives pour que le/les fonds dédié(s) soit
réellement au service de la petite agriculture, du petit entrepreneuriat et
vise la constitution d’un tissu économique et social fort;
• L’intégration d’une expertise bancaire dans les comités d’évaluation des
projets MIP et PEA est extrêmement positive (liens de confiance établis,
possibilité de cofinancement, etc.)
14. En conclusion on retiendra :
simplification, professionnalisation et autonomisation des mécanismes
de sélection, de financement et d’accompagnement des MIP et PEA
pour plus et mieux d’opérationnalisation des investissements,
allègement des règles administratives dans un souci d’être au service
de l’entrepreneuriat agricole afin d’optimiser les appuis,
ouverture, d’intégration et d’orientations des institutions financières
vers le secteur agricole
développement d’une « véritable expertise entrepreneuriale».