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2. Les informations données dans ce manuel concernant l’énergie et la
vitalité sont mentionnées uniquement à des fins éducatives. Je ne prescris
aucun des chapitres, aucun concept ni aucune technique présentée dans
ce manuel à titre de quelconque traitement pour quelque maladie ou
infirmité que ce soit. Il n’est pas dans mon intention de poser de
diagnostic ou d’établir de prescription. Mon intention est d’offrir de
l’information au sujet de la santé. Avant d’entreprendre toute action liée
à la santé, à un régime ou à des exercices physiques, il est fortement
recommandé de demander au préalable l’avis d’un médecin certifié. Si
vous décidiez d’utiliser l’information reprise dans ce manuel sans d’abord
consulter un professionnel de la santé, vous vous feriez une prescription à
vous-même, ce qui est votre droit, toutefois, je ne serais pas tenue
responsable du choix que vous faites.
TOUTE REPRODUCTION MÊME PARTIELLE EST STRICTEMENT INTERDITE
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Avertissements

3. Sommaire
1. La phytologie.............................................Page 4
2. Théorie des signatures..............................Page 5
3. La galénique.............................................Page 6
4. La gemmotherapie...................................Page 13
5. L'usage des plantes..................................Page 15
6. Aromathérapie.........................................Page 16

4. Depuis ses origines, la naturopathie s'appuie sur l'usage de la nature pour
accompagner l'humain. N'est ce pas là même l'origine même de son nom?
Accompagner l'humain sur les sentiers de la nature (nature's path).
Que ce soit dans une démarche préventive ou dans un travail de fond, les
plantes peuvent être des aides précieuses. En naturopathie, différentes
techniques font bon usage de la phytologie sous des formes diverses et
variées : plantes brutes, huiles essentielles, hydrolats, bourgeons.
Ce module propose un balayage de ces différentes techniques mais elles
méritent chacune d'être approfondie, car il existe de nombreuses contre
indications à l'usage des plantes, car même si cela reste une technique
naturelle, les principes actifs n'en sont pas moins puissants.
Parcours de la phytologie
Depuis la nuit des temps, l'homme a appris à développer son instinct et à
repérer les plantes dont il a besoin. Suite à ses propres expériences, il va
parfaire ses connaissances et se créer une pré-science des plantes pour
ensuite la partager. Chez l'homme ancien, la plante représente en premier
lieu son alimentation puis, ce qui accompagnera ses maux
quotidiennement. A l'époque de l'homme paléolithique existait plus de 10
000 espèces animales et végétales contre une quarantaine aujourd'hui.
L'évolution de notre société et la modernité auront des conséquences
néfastes menant à un appauvrissement des espèces.
Le parcours de la phytologie en France aura été jalonné de hauts et de
bas. Même si au Moyen Age elles étaient utilisées pour leurs vertus
médicinales elles étaient réservées à l'apanage des ecclésiastiques
(tradition des jardins de simples que l'on trouve encore dans certains
villages de France proches des monastères). Ce savoir, réutilisé par les
femmes par la suite laissera place à une véritable chasse aux sorcières.
Au XX ème siècle, une action est menée contre l'usage des plantes suite à
l'essor de l'industrie chimique et du médicament. Le 11 septembre 1941
Pétain supprime le diplôme d'herboriste à la demande des pharmaciens
qui y voyaient une concurrence déloyale.
Chapitre 1. La phytologie
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5. Ces dernières années ont été teintées de scandales sanitaires en tout genre
marquant le grand retour des plantes et de leur intérêt pour le grand public.
Aujourd'hui l'interdiction de pratiquer le métier d'herboriste est remise en
question et de plus en plus de personnes s 'y intéressent à nouveau pour
diverses raisons :
-la volonté d'adopter un mode de vie plus sain et un métier porteur de sens
-l'envie de renouer avec la nature
-méthode simple et peu onéreuse
-la résistance aux antibiotiques
5
Chapitre2. La théorie des
signatures
Forme, couleur et goût vont permettre de définir les propriétés et le
champ d'action du végétal sur les différents systèmes.
Forme : analogie des formes des plantes avec leurs propriétés
thérapeutiques
Couleur : rapprocher la couleur d'une feuille, d'un fruit avec leurs
propriétés thérapeutiques
Goût : analogie du goût des plantes avec les organes qu'elles sont
censées cibler
La théorie des signatures naît à la Renaissance, signée par Paracelse, de
son vrai nom Théophraste Bombast Von Hohenheim. Médecin alchimiste
suisse, provocateur et marginal, il était convaincu que le médecin devait
être un serviteur de la nature. On lui doit cette célèbre citation qui
représente sa propre théorie :
« tout ce que la nature crée, elle le forme à l'image de ce qu'elle
entend y cacher ».
Les anciens ne disposaient pas des moyens scientifiques modernes pour
répertorier les propriétés de la phytologie, c'est pourquoi ils eurent
recours empiriquement à l'observation de la nature (comme l'a fait le Dr
Bach pour l'élaboration des fleurs de Bach).
Paracelse parlait déjà de règle de similitude : administrer une dose
légère d'un excitant capable d'intensifier la réaction déjà amorcée par la
nature. Ce sont là les prémices de l'homéopathie.

6. Quelques exemples de théorie des signatures
La reine des prés
vit les pieds dans l'eau - sa signature : soulage les douleurs articulaires
quand le temps est humide
Le colchique
bulbe en forme de gros orteil – sa signature : utilisée depuis le V ème
siècle pour soigner la goutte
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Chapitre 3. La galénique
infusion
Etudiée par Galien, médecin grec père de la pharmacie, la galénique correspond à
la forme pharmaceutique sous laquelle sont élaborés les différents principes actifs
pour constituer un médicament. Elle correspond à l’aspect physique final du
médicament tel qu’il sera utilisé chez un patient : comprimés, gélules, sachets,
solutions buvables, suspensions injectables, etc.
Le but de la galénique est d'apporter à l'organisme la meilleure forme possible du
végétal afin de rendre bio-disponibles (assimilables) ses principes actifs.
Différentes formes galéniques
Sous forme liquide
ex : feuilles de menthe, feuilles de mélisse
On emploie cette méthode pour les sommités fleuries, les fleurs, feuilles et toutes
les parties fragiles du végétal.
Opération consistant à laisser infuser plus ou moins longtemps des substances dans
un liquide afin d'en extraire les principes solubles. On emploie généralement de
l'eau que l'on porte à frémissement, puis on coupe le feu et on laisse infuser une
dizaine de minutes à couvert.
Plus les feuilles sont fines et plus l'infusion est rapide.
Nb : les principes actifs de la plante se libèrent déjà dans l'eau froide, à l'inverse de
l'eau bouillante qui les dénature.

7. décoction
Avantages des infusions :
- biodisponibilité
elle est plus importante pour l'organisme grâce à ses principes actifs
hydrosolubles
- apport hydrique
les éléments dissous permettent de nettoyer l'organisme, soutenant ainsi
les fonctions de drainage, de nettoyage et d'élimination des toxines par la
voie urinaire
- diversité
beaucoup de plantes sont disponibles sous cette forme sèche
- économe
cette forme est facile à préparer et peu coûteuse par rapport aux autres
formes
- facile
cette forme est bien tolérée généralement puisqu'elle ne contient pas
d'alcool, on peut même la conseiller à de jeunes enfants
- pratique
l'infusion se conserve pendant 24 h dans un thermos isotherme, et peut
être facilement transportée tout au long de la journée
nb : différence entre infusion et tisane
la tisane est une boisson naturelle à base de plantes
l'infusion désigne la technique de préparation d'une tisane
ex : aubier de tilleul, fruits de chardon marie
On emploie fréquemment cette méthode pour les parties dures, ligneuses,
les graines, les queues de cerise, l'écorce, les fruits et les semences.
Procédé consistant à faire bouillir dans un liquide une substance végétale
afin d'en extraire le principe actif. Sous l'effet de la chaleur, la cellule
végétale va éclater libérant ainsi ses principes actifs.
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8. 8
macération
sirop
broyage classique (avec un broyeur)
cryobroyage (avec de l'azote liquide)
micronisation
ex : macérat de calendula, macérat de millepertuis
Opération qui consiste à laisser séjourner un corps solide dans un liquide ou
dans un milieu humide pour en extraire les principes actifs, nutritifs ou pour
obtenir une modification de celui ci. Généralement, on plonge une poignée
de fleurs dans un demi litre d'huile végétale (olive, sésame, carthame) puis on
laisse macérer en plein soleil. Plus on coupe la fleur en petits morceaux et
plus on augmentera la surface de contact avec l'huile, augmentant ainsi les
principes actifs.
A partir d'une macération ou d'une décoction peut être réalisé un sirop (on
ajoute simplement du sucre) ou une teinture mère pour les saveurs amères
comme le radis par exemple.
Sous forme de poudre
La plante est broyée pour diverses raisons : son mauvais goût ou son
amertume, pour la mettre sous gélule, pour réaliser une teinture mère et ainsi
augmenter la surface de contact, pour les plantes fibreuses. Les plantes
fragiles ou aromatiques (menthe, mélisse) ne seront pas broyées.
Les différents types de broyage
Souvent utilisé dans les gélules pas très chères (se méfier des prix parfois
trop attractifs). La plante subit une chute de ses principes actifs et n'est pas
respectée par ce procédé qui requiert une température supérieure à 70 °(la
plante est brûlée).
L'azote va congeler la plante qui va se casser facilement jusqu'à être réduite
en une poudre très fine. Ce procédé permet de conserver le totum de la
plante, c'est à dire, l'ensemble de ses principes actifs : vitamines, enzymes,
etc.
Dans une enceinte close, la plante est séchée et l'on fait passer très
rapidement un jet d'air chaud, ce qui aura pour conséquence de faire
éclater les différents fragments de la plante.
Ce broyage est très fin, il permet d'obtenir une poudre la plus fine possible,
garantissant une meilleure assimilation et le totum de la plante également.

9. SIPF – suspension intégrale de plantes fraîches
teinture mère
sucs de plantes fraîches
Dans un premier temps les plantes sont coupées et pressées, puis les corps
solides sont éliminés du jus fraîchement pressé à l'aide d'une centrifugeuse.
Après un bref chauffage, les sucs sont embouteillés de manière stérile et sans
additifs. Après une phase de quarantaine, durant laquelle tous les contrôles
finaux sont effectués, les bouteilles sont prêtes à être étiquetées, emballées et
expédiées.
Juste après sa cueillette, la plante fraîche subit le cryobroyage. La poudre ainsi
obtenue est mélangée à de l'eau et de l'alcool bio, puis laissée en macération
pendant plusieurs semaines, pour finir par la centrifugation (séparation des
liquides et des boues). Cela permet de récupérer un jus pur très concentré qui
sera mélangé au premier jus obtenu lors de la centrifugation. Enfin, les SIPF
sont contrôlés (dosage des principaux actifs) et la concentration en alcool est
ajustée afin de respecter la charte de fabrication.
Cette forme est ensuite vendue en pharmacie sous forme d'ampoules ou de
flacons en verre teinté.
Seule une quinzaine de plantes existent sous cette forme.
Forme la plus traditionnelle, c'est une solution hydro-alcoolique issue d'un
mélange de plantes fraîches et d'alcool. Pour obtenir une teinture mère, la
plante doit macérer pendant 3 semaines dans de l'alcool de grain pur entre 60
et 95 %. Ce mélange doit être régulièrement remué à l'abri de la lumière afin
que le liquide se charge des principes actifs de la plante utilisée. Il est ensuite
filtré, pour ne garder que la solution liquide. La teinture mère est la base de la
majorité des médicaments homéopathiques, elle est régulièrement utilisée en
phytothérapie.
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10. EPS - extraits fluides de plantes fraîches standardisés
Les extraits titrés ou standardisés
Ils ont le mérite d'être beaucoup plus concentrés, ce qui permet de
diminuer la posologie du médicament. Les procédés de fabrication sont
très précis d'où la nécessité de standardiser les préparations ce qui
garantit une qualité constante. La teneur en principes actifs est garantie.
Ce sont des médicaments issus de l'extraction Phytostandard, mis au
point au milieu des années 1990 par le pharmacologiste Daniel Jean et
commercialisés au début des années 2000. Les plantes sont broyées à
froid (cryobroyage) puis elles subissent des extractions successives. Le
mélange finalement obtenu sera préservé dans de la glycérine (attention
aux personnes diabétiques).
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Chapitre 3. Les macérâts glycérinés
phytembryothérapie ou gemmothérapie
On utilise les tissus embryonnaires végétaux sauvages ou de semi-culture
fraîchement cueillis : jeunes pousses, bourgeons ou radicelles. Il n y a pas de
température élevée d'extraction qui tue le végétal, ni de congélation qui
modifie la structure cellulaire de la plante. Cette partie contient toute la
puissance énergétique de la future plante, contenant ainsi toute l'information
génétique (minéraux, vitamines, facteurs de croissance, hormones et
enzymes).
Différence entre phytembryologie et gemmologie
La phytembryothérapie est basée sur la méthode du docteur Pol Henry : le «
macérât concentré » qui est réalisé avec 3 solvants (eau, alcool et glycérine).
C'est une solution non diluée. La solution est agitée constamment et
contiendra au final moins d'alcool qu'en gemmothérapie. La solution est plus
concentrée et à visée thérapeutique, il faudra un nombre de gouttes réduit
par rapport à la gemmothérapie : entre 5 à 15 gouttes par jour contre 50 à
150 gouttes en gemmologie.
La gemmothérapie est basée sur le « macérât glycériné 1D » qui est réalisée
avec de l'alcool et de la glycérine sans eau. Le « 1D » signifie qu'il est dilué 10
fois. Les macérâts mère sont dilués pour une utilisation homéopathique.
Les principaux modes d'action
- désintoxication
Action émonctorielle qui en naturopathie est essentielle : drainer et éliminer
la toxémie. Une plante émonctorielle contient des molécules non assimilables,
toxiques pour tel ou tel émonctoire qui va chercher à s'en débarrasser le plus
vite possible, d'où l'action éliminatrice de la plante.

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- revitalisante
Action revitalisante qui constitue une des cures en naturopathie : la cure
de revitalisation. Il y a des molécules assimilables, utilisables par
l'organisme au même titre qu'un nutriment.
- circulatoire
Les plantes dites dépuratives sanguines : toutes les plantes
émonctorielles le sont. Les plantes circulatoires proprement dites
contiennent des molécules qui tonifient et nourrissent les vaisseaux
sanguins. D'autres vont favoriser une meilleure fluidité du sang.
- calmante ou stimulante
Certaines plantes possèdent des molécules qui vont agir sur les cellules
en inhibant ou en amplifiant leurs activités : cellules nerveuses, digestives,
endocrines.
- immunostimulante
Elles contiennent des molécules capables de stimuler les mécanismes de
défense de l'organisme.
- anti-inflammatoire
Elles contiennent des molécules capables d'inhiber les processus
inflammatoires.
- hormonale
Elles contiennent des molécules qui agissent comme des précurseurs
d'hormones.

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anti inflammatoire : combattre une inflammation
anti spasmodique : calmer les spasmes musculaires
antiseptique : tuer ou prévenir la croissance des bactéries
apéritive : donner de l'appétit
aphrodisiaque : stimuler le désir sexuel
astringente : resserrer et assécher les tissus, peut faciliter leur
cicatrisation
balsamique : sécréter du baume ou exhaler une senteur agréable
béchique : guérir les maux de poitrine, surtout la toux
carminative : expulser les gaz intestinaux
circulatoire : faire circuler le sang
cholagogue : provoquer ou faciliter l'évacuation de la bile hors de la
vésicule biliaire et des voies biliaires extra-hépatiques
cholérétique : favoriser la cholérèse = la production de bile par le
foie
digestive : stimuler la digestion
emménagogue : stimuler le flux sanguin dans la région pelvienne et
l'utérus
émolliente : amollir et détendre les tissus de l'organisme
galactogène : favoriser la sécrétion lactée
laxative/purgative : accélérer l'évacuation des matières fécales
(purger, nettoyer les intestins en faisant évacuer les matières fécales)
sédative : apaiser la douleur ou l'excitation d'un organe
vermifuge : détruire ou expulser les vers intestinaux
vulnéraire : guérir les blessures et les plaies
Leurs utilisations en naturopathie
Selon le choix de la cure la plante sera utilisée différemment
cure de désintoxication : les principes actifs non assimilables
cure de revitalisation : les principes actifs assimilables
Chapitre 4. Les grandes propriétés des
plantes

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sur les poils pour la menthe, la mélisse
dans des canaux chez les conifères (huile essentielle de sapin)
dans les tissus de feuilles, de zestes ou de fleurs
L'huile essentielle (HE) est obtenue à partir d'un végétal, par distillation à
la vapeur d'eau à 90 ° (température à partir de laquelle la plante libère
son essence) ou par expression mécanique uniquement pour les agrumes
(presse hydraulique qui va permettre l'éclatement des poches à essence).
L'huile essentielle est un produit liquide, odorant et volatil extrait de
plantes aromatiques.
Une plante aromatique est une plante capable de synthétiser une
essence.
Les poches à essence se trouvent dans différentes parties de plante :
L'huile essentielle est la forme galénique la plus puissante qui existe, c'est
pourquoi il faut être vigilant quant à leur utilisation, surtout en interne.
Le rendement
Depuis plusieurs années, l'usage de l'aromathérapie a le vent en poupe,
notamment grâce aux nombreuses recettes « home made » que ce soit
pour le ménage ou la beauté, ce qui est bien dommage quand on connaît
le taux de rendement d'une huile essentielle.
Quelques chiffres pour en prendre conscience
Avec une tonne de plantes fraîches (dans 1000 litres d'eau) on obtient :
-20 à 30 kg d'huile essentielle de cyprès, eucalyptus, niaouli
-10 kg d'huile essentielle de laurier noble, lavande fine
-3 à 4 kg d'huile essentielle de myrte, sauge sclarée
-1 à 3 kg d'huile essentielle de bergamote, géranium rosat
-150 à 200 g d'huile essentielle de néroli
-60 à 80 g d'huile essentielle de rose (une des huiles essentielles les plus
onéreuses).
Chapitre 5. Aromathérapie

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Une même plante peut « produire » plusieurs huiles essentielles
différentes puisqu'elle développe différents principes actifs
Exemple de l'huile essentielle d'eucalyptus
HE eucalyptus globulus (molécules d'oxydes, monoterpène)
HE eucalyptus radiata (molécules d'oxydes et monoterpénol)
HE eucalyptus à cryptone (molécules de cétone)
Le chémotype
Pour une même espèce botanique, la composition peut varier en fonction
de différents facteurs : le lieu, la nature du sol, l'exposition ou l'altitude >
c'est ce qu'on appelle le biotope.
Exemple du thymus vulgaris qui en fonction du biotope va développer
différentes molécules aromatiques : thymol, carvacrol, linalol, thuyanol,
géraniol, terpinéol, cinéole ou paracymène (voir la gamme HECT chez la
marque Pranarom)
Les deux seules espèces botaniques qui possèdent un chémotype sont
thymus vulgaris et rosmarinus officinali. En dehors d'elles, les autres
espèces n'ont aucune obligation de préciser le chémotype.
Les différents usages
L'utilisation des huiles essentielles nécessite une bonne connaissance de
leur utilisation, des molécules aromatiques, et sont à utiliser à bon
escient. Effectivement, le corps peut saturer au fil des utilisations jusqu'à
provoquer des réactions allergiques (ne jamais les utiliser
quotidiennement).
Pour préserver la qualité d'une huile, veillez à :
-refermer les flacons immédiatement après les avoir utilisées
-conserver les flacons à l'abri de la lumière et de la chaleur (attention aux
variations de température).
Nb : ne jamais ranger les huiles essentielles avec de l'homéopathie ou les
fleurs de Bach car cela risque de désactiver leurs effets (aspect
énergétique).

18. Atmosphérique
Cutané
Interne
Les différents mode d'utilisation
prudence chez les personnes asthmatiques ou hypersensibles
- en diffusion
2 à 3 fois par jour par cycle de 10 minutes
jamais en présence d'enfants ou d'animaux
- en inhalation
2 à 3 fois par jour par cycle de 10 minutes
à l'aide d'un inhalateur
- en massage
diluée dans une huile végétale
lieux préférentiels : poignets, thorax, plantes des pieds, tempes,
ganglions, plexus solaire, chakras.
- dans le bain
ne pas utiliser d'huile essentielle dermocaustique
Pour les bébés et les jeunes enfants, préférer l'utilisation des hydrolats
10 gouttes à diluer dans un dispersant pour HE (une base neutre) – 6 à 8
gouttes HE dans 1 cuillère à soupe de gel douche
rester minimum 20 minutes dans le bain pour bénéficier de tous les
principes actifs
Utiliser 1 à 2 gouttes pour un bain de vapeur visage
- par voie orale ou « per os »
jamais chez les enfants en dessous de 6 ans
pour les pathologies digestives, les atteintes virales ou bactériennes
diluer l'huile essentielle dans une huile végétale, du sucre, du miel ou un
comprimé neutre
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19. - par voie anale
région très vascularisée, l'action de l'huile essentielle sera très très rapide
pour une action à la fois locale et générale. Très intéressant pour les
pathologies ORL chez l'enfant (il existe des suppositoires à partir de 12
mois)
- par voie vaginale
action locale très intéressante en cas de mycose vaginale, cystite (les
voies urinaires sont très proches du vagin)
il existe des ovules prêtes à l'emploi que l'on peut faire préparer en
pharmacie
- par voie vaginale
action locale très intéressante en cas de mycose vaginale, cystite (les
voies urinaires sont très proches du vagin)
il existe des ovules prêtes à l'emploi que l'on peut faire préparer en
pharmacie
L'hydrolat
Il est obtenu lors de la distillation de l'huile essentielle. Contrairement à
l'huile qui contient 100 % des molécules aromatiques (et donc la totalité
des principes actifs), l'hydrolat en est composé à hauteur de 1 à 5 % .
Beaucoup moins concentré, l'hydrolat se présente comme un
intermédiaire entre l'infusion et l'huile essentielle, ce qui en fait un produit
de terrain (ce qu'on travaille en naturopathie). L'hydrolat est de ce fait
beaucoup plus facile et sécuritaire à utiliser.
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