1. (c) McGraw Hill Ryerson 2007
3.2 Les effets de l’être humain sur les
écosystèmes
• Les terres humides (ou tourbières) sont des écosystèmes spéciaux où
le sol est saturé d’eau pendant de longues périodes.
Les terres humides contiennent une grande biodiversité, mais elles peuvent aussi
filtrer les impuretés de l’eau qui s’écoulent dans ses terres.
C’est pour cette raison qu’elles sont appelées les “ reins ” de la Terre.
Ces milieux retiennent de grande quantité d’eau
et aide à prévenir les inondations.
• L’expansion humaine a entraîné la disparition
de nombreuses terres humides en C.-B.
Au cours des 100 dernières années:
Plus de 70% des habitats humides de la vallée
du bas Fraser Valley ont disparu.
Plus de 85% des habitats humides du Sud
de l’Okanagan ont disparu.
Voir pages 122 - 123
Les tourbières sont des composantes
écologiques importantes de
Colombie-Britannique.
2. (c) McGraw Hill Ryerson 2007
La durabilité
• La durabilité (sustainability) est un mot souvent utilisé
et qui peut être définie de plusieurs façons:
“La capacité qu’un écosystème a de soutenir les processus écologiques. ”
Ces processus sont important pour la biodiversité car ils garantissent la
continuité de l’écosystème.
“L’utilisation des ressources d’un écosystème pour répondre aux besoins
actuels de l’être humains sans réduire les fonctions et la santé de cet
écosystème ou la capacité des générations futures de satisfaire leurs besoins ”.
Les pratiques durables maintiennent ou améliorent la santé de l’écosystème.
Le maintient d’opportunités économiques, de la
biodiversité et de la santé de l’écosystème sont
tous possibles.
Voir page 125
Le retour des jeunes
saumons Coho dans la rivière
près du Port Alice peut aider
la durabilité
3. (c) McGraw Hill Ryerson 2007
Les effets de l’utilisation du territoire et des
ressources
• “L’utilisation du territoire” désigne les façons d’utiliser les terres environnantes
pour l’expansion urbaine, l’agriculture, l’industrie, l’exploitation minière et la
foresterie.
Toute la terre autour de nous, même les villes faisaient autrefois partie d’un
écosystème.
• “L’utilisation des ressources” désigne les façons d’obtenir et d’utiliser les matières
naturelles.
La plupart des produits que nous utilisons tous les jours
requièrent des ressources naturelles dans leur production.
Les matières naturelles incluent le sol, le bois,
de l’eau, le gaz naturel, le pétrole et les minéraux.
• Lorsque la terre et les ressources ne sont pas utilisées chez
nous, elles sont transformées et exportées à travers le monde.
La transformation et l’exportation de ressources comme le bois, le charbon et le soufre
sont des parties importantes de l’économie de Colombie-Britannique.
Voir page 126
.
4. (c) McGraw Hill Ryerson 2007
La perte d’habitat
• L’utilisation agressive des terres et des ressources a causé la
destruction de plusieurs écosystèmes dans les derniers 150 ans.
Suite à cette expansion humaine a causé la destruction ou la fragmentation de
plusieurs habitat.
La “ perte d’habitat ” désigne la destruction d’habitats à cause des activités
humaines.
La “fragmentation des habitat” est la division d’un habitat en parties plus
petites et isolées, ce qui dérange les activités naturelles des plantes et des
animaux (pollinisation, dispersion des graines, déplacement des animaux
sauvages et la reproduction).
Voir page 126
La perte d’habitat (à gauche) et la fragmentation des habitats (droite)
démontrent l’effet des activités humaines sur les écosystèmes.
5. (c) McGraw Hill Ryerson 2007
La perte d’habitat (Tableau 3.1)
Voir page 127
Expansion des populations
humaines peut influer sur les
prairies, les milieux humides, les
forêts et les terres agricoles.
La coupe à blanc de forêt et la
construction de routes pour la
récolte de bois a entraîné l’érosion
et la destruction d’habitat.
Les villes, les terres agricoles et
les exploitations bovines ont
envahi la plupart de nos prairies et
modifiés cet écosystème.
L’effet de l’utilisation des territoires Méthode durable
Réaménagement des aires
industrielles: traitements des
égouts, collecte des eaux
pluviale, plantation de plantes
indigènes, installation de milieux
verts.
Certaines entreprises forestières
utilisent des méthodes qui
permettent de couper moins
d’arbres: la remise en état des
cours d’eau (à gauche) et la
construction de routes moins
dommageables.
Les plans d’amménagement des
prairies ont été mis sur pied pour
protéger la santé des prairies
naturelles et pour fournir des
pâturages productifs.
6. (c) McGraw Hill Ryerson 2007
Les effets du déboisement
• Le déboisement consiste à couper des forêts pour les besoins humains
et à ne pas replanter d’arbres.
Les terres servent parfois pour l’agriculture où une seule espèce de plantes est
plantée = monoculture
Cela réduit la biodiversité et les plantes ont plus de chance d’attraper des
maladies ou d’être mangé par des organismes nuisibles.
Les polycultures de plusieurs espèces de plantes, permet d’avoir une diversité
économique et biologique.
Le déboisement a encore lieu dans les forêts tropicales pluviales (ex: Brésil)
Le déboisement mène à la dégradation des sols.
La dégradation des sols a lieu lorsque l’eau et le vent provoquent l’érosion du
sol en enlevant la couche arable d’une terre dénudée.
La couche arable, la couche supérieure du sol,
contient la majorité des nutriments, de l’eau
et de l’air pour permettre à la plante de croître.
Voir page 128
7. (c) McGraw Hill Ryerson 2007
Les effets de l’agriculture
• Lorsque les champs sont laissés dénudés entre les saisons de
culture, cela favorise l’érosion par l’eau et le vent.
• Dans le sud de la C.-B., le sol peut devenir compacté.
Le compactage des sols désigne la compression des particules de sols et la
réduction des espaces d’air entre elles.
Cela est dû au animaux brouteurs et aux véhicules de la ferme
Ainsi, l’eau et l’air ne peuvent pas entrer dans le sol.
L’eau ruisselle sur le sol au lieu d’entrer dans le sol.
La perte d’eau augmente l’érosion et ajoute de
l’engrais et des pesticides dans l’écosystème.
L’aération, qui consiste à enlever mécaniquement des
petites carottes de sol, réduit le ruissellement en amélio-
rant le mouvement de l’air et de l’eau dans le sol.
Voir page 129
Les animaux de la ferme,
comme les vaches,
compactent le sol.
8. (c) McGraw Hill Ryerson 2007
Les effets de l’exploitation des ressources
• Exploitation des ressources = utilisation des ressources
Les humains dépendent de l’exploitation pour leurs emplois,
les matières premières, la nourriture, leur maison et l’énergie.
Toutefois, l’exploitation peut causer la perte d’habitat et la
dégradation des sols et la contamination des eaux.
La contamination est l’introduction de produits dangereux
ou de micro-organismes dans l’environnement.
Plusieurs industries qui exploitent les ressources et utilisent des produits
dangereux doivent être restaurées après leur fermeture.
• Par exemple, la restauration minière consiste à remettre une terre en état et à
installer une usine de traitement des eaux pour enlever les métaux lourds qui
s’écoulent des sites miniers.
La surexploitation est l’extraction d’une ressource jusqu’à son épuisement.
Elle peut entraîner l’extinction d’une espèce comme le pigeon migrateur.
Les réseaux trophiques peuvent être très affectés après un certain temps
L’espèce surexploitée peut être une espèce clé. Voir pages 130 - 132
9. (c) McGraw Hill Ryerson 2007
La gestion des ressources et le savoir
écologique traditionnel.
• Dans les cultures autochtones le savoir écologique traditionnel est
transmis de génération en génération.
Ce savoir reflète l’expérience humaine acquise au fil des siècles au contact de
la nature.
Ce savoir prend la forme d’histoire, de chansons, de croyances religieuses, de
rituels, de lois communautaires et de pratiques traditionnelles.
La restauration de sites qui exploitent les ressources naturelles utilise ce
savoir qui vient des autochtones.
Les Cri procédaient au “brûlage pintannier ” pour
renouveler les écosystèmes des Prairies. Le brûlage
recycle les nutriments et crée plus de diversité dans
le sous-étage d’une forêt.
La suppression des feux de forêt depuis les 100
dernières années en C.-B. a favorisé la présence
d’arbres morts ou malades (dentroctones du pin). Voir pages 133 - 134