INTRODUCTION GENERALE
Au Maroc la décennie 80 a été le théâtre d’un large mouvement de restructuration économique. Au niveau financier, la finalité des réformes est la substitution d’un environnement financier nouveau, à un autre né pour l’essentiel depuis la fin des années 60.
Les réformes du système financier, encore inachevées, visent la généralisation des financements au prix du marché des capitaux par l’amélioration du financement direct, au détriment du financement bancaire traditionnel, ce dernier ,devrait de plus en plus être déterminé par les taux d’intérêt du marché financier . Dans une économie d’endettement tel est le cas pour le Maroc , le marché financier est peu développé , dés lors , une faible part des besoins des entreprises est financée par émission de titres financiers .Les entreprises sont donc fortement endettées auprès des banques qui jouaient un rôle d’intermédiaire entre les particuliers désirant épargner leur argent et les entreprises ayant besoin de ces fonds.
Les banques étant étroitement liées à la banque centrale , celle –ci aura la tentation d’agir sur le niveau d’investissement et donc le niveau d’activité de l’économie .Les taux d’intérêt sur le marché ne reflètent pas l’équilibre de l’offre et de la demande de crédit mais un niveau souhaité pour des raisons d’ordre politiques et économiques par les pouvoirs publics.
La conséquence fondamentale de tout cela pour les entreprises est que les plus grandes d’entre elles ne vont plus emprunter l’argent dont elles ont besoin auprès des banques puisqu’elles pourraient emprunter sur le marché financier .
Le Maroc a commencé depuis début 90 à moderniser son système financier . Il a débuté par la mise en place d’un cadre juridique rénové pour les établissements de crédit à travers la loi bancaire de 93 , puis s’est poursuivie par la refonte de l’organisation du marché boursier selon les normes existantes dans les systèmes financiers développés : ainsi fut opérée la privatisation de la société gestionnaire de la bourse des valeurs de Casablanca , la création de sociétés de bourses, l’institution d’une nouvelle autorité de tutelle , le conseil déontologique des valeurs mobilières ( CDVM) , et enfin par l’introduction d’un nouveau véhicule d’épargne pour les particuliers : les organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) . toutes ces démarches ont eu pour conséquence l’élargissement des possibilités de placement pour les investisseurs qui disposent désormais d’une multitude d’instruments de placements.
INTRODUCTION GENERALE
Au Maroc la décennie 80 a été le théâtre d’un large mouvement de restructuration économique. Au niveau financier, la finalité des réformes est la substitution d’un environnement financier nouveau, à un autre né pour l’essentiel depuis la fin des années 60.
Les réformes du système financier, encore inachevées, visent la généralisation des financements au prix du marché des capitaux par l’amélioration du financement direct, au détriment du financement bancaire traditionnel, ce dernier ,devrait de plus en plus être déterminé par les taux d’intérêt du marché financier . Dans une économie d’endettement tel est le cas pour le Maroc , le marché financier est peu développé , dés lors , une faible part des besoins des entreprises est financée par émission de titres financiers .Les entreprises sont donc fortement endettées auprès des banques qui jouaient un rôle d’intermédiaire entre les particuliers désirant épargner leur argent et les entreprises ayant besoin de ces fonds.
Les banques étant étroitement liées à la banque centrale , celle –ci aura la tentation d’agir sur le niveau d’investissement et donc le niveau d’activité de l’économie .Les taux d’intérêt sur le marché ne reflètent pas l’équilibre de l’offre et de la demande de crédit mais un niveau souhaité pour des raisons d’ordre politiques et économiques par les pouvoirs publics.
La conséquence fondamentale de tout cela pour les entreprises est que les plus grandes d’entre elles ne vont plus emprunter l’argent dont elles ont besoin auprès des banques puisqu’elles pourraient emprunter sur le marché financier .
Le Maroc a commencé depuis début 90 à moderniser son système financier . Il a débuté par la mise en place d’un cadre juridique rénové pour les établissements de crédit à travers la loi bancaire de 93 , puis s’est poursuivie par la refonte de l’organisation du marché boursier selon les normes existantes dans les systèmes financiers développés : ainsi fut opérée la privatisation de la société gestionnaire de la bourse des valeurs de Casablanca , la création de sociétés de bourses, l’institution d’une nouvelle autorité de tutelle , le conseil déontologique des valeurs mobilières ( CDVM) , et enfin par l’introduction d’un nouveau véhicule d’épargne pour les particuliers : les organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) . toutes ces démarches ont eu pour conséquence l’élargissement des possibilités de placement pour les investisseurs qui disposent désormais d’une multitude d’instruments de placements.
Les bases de l’ingénierie financière et de la gestion des risquesMarouane EL ARFAOUI
Cette présentation intitulé : les bases de l'ingénierie financière et de la gestion des risques se vocalise essentiellement sur les contrats d'options et le modèle black and Scholes dans le pricing des options européennes.
La gestion du portefeuille d'action est une matière qui relève du trading financier qui consiste à analyser les tendance du marché, identifier des opportunités d'investissement, et combiner les actifs pour constituer le portefeuille efficient.
Les opérations de fusion-acquisition, cession partielle d’actif , Restriction de l’actif et du passif du bilan, Réorganisation d’un groupe, nécessitent une appréciation préalable de l'entreprise. Cette évaluation relève d'un ensemble d'approches et de techniques assez complexes qui, dans une optique d'approximation aussi fine que possible de la valeur de l'entreprise, tentent d'apporter des solution pour viabiliser une entreprise au-delà de ses mutations économiques.
Ce document est un support de cours simplifié renforcé de cas pratiques dans une vision de clarifier les notions et d'appréhender au mieux la matière.
La finance est un domaine particulièrement large, La finance
d’entreprise utilise essentiellement des mathématiques simples alors que la finance de marché
s’appuie sur des mathématiques complexes et génère de nombreux travaux mathématiques.
Comment conduire une analyse financière en 6 étapes.docxkevin MAMERI
Analyse financière simple et efficace.
Évaluation de l'entreprise.
Diagnostic interne servant de support à des choix stratégiques.
Interprétation du BFR.
Les principaux ratios financiers.
Analyse financière / credit risk / credit manager
Construction de portefeuille : recherche d'une cohérence entre le risque stra...Franck Nicolas
Le degré moyen de gestion active que l’on introduit dans un portefeuille est-il fonction de l’allocation stratégique ? À première vue cela n’est pas indispensable. Pourtant, un investisseur dont l’allocation stratégique est défensive, et qui correspond de fait à un horizon plus court, devrait normalement posséder une gestion plus passive1. En effet, si son allocation d’actifs est prudente, c’est qu’il ne souhaite pas endurer de pertes trop importantes. Il n’y a alors aucune raison pour qu’une gestion active trop agressive le remette en situation de perte potentielle importante. À l’inverse, un investisseur plus dynamique, avec plus de temps devant lui aura une allocation d’actifs plus risquée et pourra de fait assumer un risque actif de gestion proportionnel.
La théorie financière répond assez mal au risque que peut endurer un investisseur. En particulier, aucune liaison n’est faite entre le risque stratégique, le risque tactique et le risque de gestion à l’intérieur d’une classe d’actif (ou risque de sélection). Nous proposons ici une approche qui réconcilie les trois concepts en recherchant une cohérence d’ensemble. Cette démarche permet de construire un portefeuille en définissant des marges de manœuvres de gestion qui soient cohérentes au regard du niveau de risque global qu’un investisseur est prêt à prendre.
Felspire launches with a bang (trailer included)拉 萝
La bêta test a pris fin - 37Games met en œuvre des suggestions de la communauté Felspire, déjà très active. L'ultra-rapide MMORPG Felspire est prévu officiellement jeudi 24 Septembre.
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Les opérations de fusion-acquisition, cession partielle d’actif , Restriction de l’actif et du passif du bilan, Réorganisation d’un groupe, nécessitent une appréciation préalable de l'entreprise. Cette évaluation relève d'un ensemble d'approches et de techniques assez complexes qui, dans une optique d'approximation aussi fine que possible de la valeur de l'entreprise, tentent d'apporter des solution pour viabiliser une entreprise au-delà de ses mutations économiques.
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La finance est un domaine particulièrement large, La finance
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s’appuie sur des mathématiques complexes et génère de nombreux travaux mathématiques.
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La théorie financière répond assez mal au risque que peut endurer un investisseur. En particulier, aucune liaison n’est faite entre le risque stratégique, le risque tactique et le risque de gestion à l’intérieur d’une classe d’actif (ou risque de sélection). Nous proposons ici une approche qui réconcilie les trois concepts en recherchant une cohérence d’ensemble. Cette démarche permet de construire un portefeuille en définissant des marges de manœuvres de gestion qui soient cohérentes au regard du niveau de risque global qu’un investisseur est prêt à prendre.
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Présentation de l'entreprise Société Datsunn Afrique, groupe de sociétés de construction, électricité, traitement de l'eau, la fourniture des équipements et infrastructures présentes en Afrique et en Amérique latine
Presentacion corporativa de la empresa Datsunn Africa , grupo de empresas de construccion ,electricidad, tratamiento de agua , suministro de material e infraestructura presente en Africa y America Latina
Colloque GDR 2012 Allocation d’actifs sous contrainte de capital règlementai...Franck Nicolas
L’objectif majeur de la réglementation Solvabilité II est de mettre en place un cadre réglementaire unique pour le marché européen de l’assurance. Les sociétés assujetties à la future réglementation sont les sociétés d’assurance, les mutuelles et les institutions de prévoyance. Le besoin en capital issu de cette réglementation, le SCR, a pour objectif de représenter le coût d’un choc instantané simultané à l’actif et au passif pour la société assujettie...
Pour visionner le replay du webinar en vidéo, rendez vous ici : https://youtu.be/0sIXnjbbMvA
Depuis plusieurs mois, Anaxago s'emploie à élargir sa gamme d'opportunités d'investissement mises en ligne. Il nous paraissait impossible de ne pas proposer de SCPI, un des placements préférés des français !
Nous avions initialement choisi une offre réduite à trois SCPI correspondant à nos critères de sélection (strictes, vous commencez à nous connaître), vos nombreuses demandes pour des investissements rémunérateurs mais avec plus d'impact sociétal nous a conduit à ajouter deux SCPI à notre sélection :
L'une, Kyaneos Pierre, est résolument tournée vers la transition écologique avec une politique de réhabilitation énergétique d'immeubles de logement, et met le bien-être du locataire au coeur de ses engagements, sans pour autant négliger le rendement grâce à une stratégie qui se concentre sur des actifs de taille modeste généralement peu adressés par les SCPI.
La seconde, Primovie, a choisi de consacrer ses investissements à la santé et l'éducation dans une stratégie d'alignement avec le besoin croissant de soins médicaux spécialisés et la diversification géographique des infrastructures étudiantes. Une thèse en accord avec nos convictions sur les fondamentaux du marché de l'immobilier et la résilience de ces deux verticales d'investissement.
Nous avons le plaisir de recevoir les dirigeants de ces deux SCPI : Antoine Depigny (Directeur du développement de PREIM) et Jérémie Rouzaud (Fondateur Kyaneos) pour ce premier webinar dédié au sujet.
Au programme :
Notre méthode de sourcing pour les SCPI chez Anaxago Patrimoine ( Nous avons retenu 5 SCPI sur 180 SCPI )
Notre conviction, et les thématiques que nous préconisons ( Santé / éducation / résidentiel )
Interventions de Kyanéos ( résidentiel ) et de PREIM ( Primovie ) pour présenter leurs convictions de marché
Exemples et cas pratiques
Session de Questions Réponses
Le webinar était animé par Étienne Rouvière, Directeur de la Relation Investisseur chez Anaxago.
cours gestion financière :
LA DECISION D’INVESTISSEMENT EN SITUATION DE CERTITUDE ,RISQUE ET D'INCERTITUDE, EN AVENIR ALEATOIRE ET LA FONCTION D’UTILITE
LA DÉCISION DE FINANCEMENT ET LE COUT DU CAPITAL
La titrisation: transformer des créances en liquidité. ingénierie financière Soufiane MERROUN OUAHHABI
Exposé sous thème la titrisation réalisé dans le cadre du cours : montage et ingénierie financière, par le etudiants du Master : MANAGEMENT COMPTABLE ET FINANCIER a l'ENCG Fès.
1. La fonction macroéconomique d'investissement
Sa.19/01
1
Plan :
Introduction
I – Le principe d'accélération
1) Accélérateur simple
2) Accélérateur flexible
II – Le coût de financement et la structure du financement
Introduction :
L'analyse macroéconomique de l'investissement est très importante pour deux raisons :
- Le montant de l'investissement détermine en grande partie le taux de croissance de l'économie.
C'est une composante de la demande, qui joue sur le taux de croissance au même titre que la
consommation ou les exportations.
- A plus long terme, le montant de l'investissement a des effets structurels sur l'économie.
Selon l'orientation de l'investissement, selon les branches : la structure de l'investissement
d'aujourd'hui détermine la structure de la production de demain.
L'investissement a un rôle structurel à long terme selon le type d'investissement.
Par exemple un investissement de modernisation un investissement de recherche, un investissement
de capacité.
Si on investi dans un créneau particulier, qui sera un créneau d'avenir, cela a une portée à long terme.
L'analyse de la variable macroéconomique qu'est l'investissement es très difficile, il y a des types
différents d'investissement : il y a des investissements de remplacement (on remplace une unité de
capital par une autre unité de capital ayant les mêmes caractéristiques), les investissements de
réduction des coûts, les investissements qui résultant d'une substitution du capital au travail les
investissements de capacités (d'accroissement des capacités de production), les investissements qui
sont relatifs à l'introduction de produits nouveaux.
Quand on étudie la variable macroéconomique de l'investissement, on étudie une donnée globale,
un agrégat fournit par la comptabilité nationale, à l'intérieur duquel il peut y avoir des structures
d'investissement très différentes.
L'analyse de l'investissement est très difficile aussi parce que les investissements varient.
Par exemple, selon les caractéristiques de l'entreprise, selon les caractéristiques du secteur, selon la
taille des entreprises (PME ou très grandes entreprise)
C'est important, sachant que les PME représentent 80% des entreprises en France, elles occupent
une place prépondérante dans le tissus économique français.
Si l'investissement n'est pas le fait des PME, il y a du souci à se faire.
Une des caractéristiques de l'économie allemande est que l'investissement est en grande partie le fait
des PME, qui jouent un rôle beaucoup plus importante qu'en France, avec une place dans le tissus
industriel plus importante, elles sont exportatrices, ont u rôle plus important dans la recherche.
Lorsque l'investissement concerne les PME, c'est un bon signe.
Lorsque l'investissement est le fait de grandes firmes de dimension internationale, c'est peut-être
moins bon signe.
L'investissement est lié aussi à la structure juridique des entreprises et aux stratégies des
propriétaires et des managers.
Il faut prendre en compte une variable très importante aussi : le risque de rachat en bourse.
2. 2
I – Le principe d'accélération
Le principe d'accélération permet de comprendre la détermination de l'investissement induit.
Il y a deux types de mécanismes d'accélération : l'accélérateur simple et l'accélérateur flexible.
A) L'accélérateur simple
Le modèle d'accélération cherche à expliquer l'investissement induit par la demande.
Dans ce modèle, la demande finale est la variable explicative et l'investissement est la variable
expliquée. Autrement dit, la demande finale est la variable déterminante et l'investissement induit
est la variable induite.
Le principe d'accélération repose sur une constatation empirique très ancienne, selon laquelle les
fluctuations sont beaucoup plus fortes dans le secteur des biens de production que dans celui des
biens de consommation.
Autrement dit, la consommation est une variable beaucoup plus stable que l'investissement, qui est
plus volatile.
Les hypothèses du modèle :
1 – Hypothèse de constance du coefficient de capital, K/Y, expliquée par deux manières possibles :
- La fonction de production est à facteurs complémentaires
- La fonction de production est à facteurs substituables, mais avec des prix relatifs constants.
2 – Hypothèse qu'on est en situation de pleine utilisation des capacités de production.
En même temps, il existe du chômage, une réserve de main d'oeuvre non-employée dans laquelle on
pourra puiser.
Dans ces conditions, l'accroissement de la production n'est possible que si il y a accroissement des
capacités de production.
Le principe de l'accélérateur simple peut être représenté de la façon suivante :
Sur le graphique, on représente le revenu national et le montant d'investissement.
Le revenu national Y est sujet à des fluctuations conjoncturelles, avec des points d'inflexion.
Il y a une demande qui fluctue au cours du temps, elle augmente a taux croissant de A à B, à taux
décroissant de B à C.
Y = le montant du revenu.
Le modèle suppose que le montant de l'investissement est égal à I=v×
∂ Y
∂ t
avec v>0.
Ce modèle rend compte de deux phénomènes :
- L'investissement commence à diminuer alors même que le produit national continue à croître.
- Le maximum d'investissement correspond au point d'inflexion de la croissance du revenu national.
- Le montant de l'investissement est nul quand la demande Y atteint son maximum.
- Dès que la demande finale décroît, l'investissement devient négatif (désinvestissement).
En général, dans le modèle, il y a amplification si v>1.
Lorsque v>1, on a une amplification du mouvement (la dérivée) de la demande par rapport au temps.
Le désinvestissement peut prendre la forme d'opérations de déclassement anticipé ou de capital oisif.
3. 3
* Lorsqu'il y a désinvestissement, il y a des opérations de déclassement anticipées.
Par exemple, lorsque la SNCF investit dans l'achat de rames de trains, si l'activité économique
commence à décroître, elle va précipiter le déclassement, retirer une partie du capital technique,
des biens de production avant même qu'ils aient atteint leur durée de vie.
Ce qui se produit, c'est que, par exemple, si l'amortissement technique d'un matériel se fait sur 5
ans, on va le déclasser au bout de 4 ans à la place de 5.
Il y a une autre façon de désinvestir : c'est de laisser du capital oisif, inemployé.
Ce capital sera ensuite utilisé au moment de la reprise.
Mais, laisser le capital oisif pose des problèmes de remise en état et d'obsolescence du matériel.
B) L'accélérateur flexible (KOYCK – 1954)
Dans l'accélérateur simple, on relie le stock de capital au niveau de production d'une année.
Dans l'accélérateur flexible, on relie le niveau de capital à une moyenne pondérée des niveaux de
production de l'année et des années précédentes.
Koyck écrit alors que le montant du capital utilisé est (avec Y-k, pour la période -k) :
- En période t : K = α(1–λ) [Y + λY-1 + λ²Y-2 + ... + λk
Y-k + ...],{1}
- En période (t-1) : K-1 = α(1–λ) [Y-1 + λY-2 + λ²Y-3 + ... + λ k-1
Y-k + ...]
=> Il écrit ensuite : λK-1 = α(1–λ) [λY-1 + λ²Y-2 + ... + λk
Y-k + ... ] , {2}
Ensuite, d'après {1}–{2} : K – λK -1 = α(1–λ) Y <=> K = α(1–λ)Y + λK -1.
L'investissement en cours de période correspond à la différence entre la niveau de capital à la
période et le niveau de capital à la période précédente, c'est à dire I = K – K-1.
Donc, I = α(1 – λ)Y + λK-1 -K-1.
Donc, I = α(1 – λ)Y – α(1 – λ)K–1.
Ce modèle de l'accélérateur flexible explique l'investissement induit pendant une période en
fonction du produit national Y de cette période et du stock de capital de la période précédente K -1.
C'est une fonction croissante du revenu et décroissante du capital de la période précédente.
II – Le coût de financement et la structure du financement
1) Coût de financement et demande d'investissement
Pour une entreprise, il y a trois types de financement :
A – L'autofinancement ;
B – Le financement par emprunt ;
C – L'autofinancement par accroissement de capital (émission de titres).
Coûts croissants dans l'ordre A<B<C
4. 4
Ces trois types de financement ont des coûts différents.
A – L'autofinancement est constitué essentiellement de deux éléments :
- Les dotations aux amortissements
- Les réserves
Quand la société fait des bénéfices après impôt, ils peuvent être distribués sous forme de dividendes
ou mis en réserve selon la décision de l'assemblée générale.
Il semblerait apparemment que le coût de l'investissement soit nul (gratuit) car ce sont des stocks de
disponibilités dont l'entreprise dispose.
Mais, en réalité, ces disponibilités ne sont pas gratuites, car elles ont un coût d'opportunité.
Soit on les garde pour financer un investissement, soit on pourrait les prêter avec un taux d'intérêt.
Si on les garde, on renonce au rendement qu'on pourrait en obtenir, par exemple sur le marché.
B – L'emprunt est plus coûteux que le coût d'opportunité des liquidités.
Ce sont, par exemple dans un emprunt bancaire, les banques qui prêtent.
Il y a la différence entre le taux d'intérêt débiteur et le taux d'intérêt créditeur.
Par ailleurs, en cas de ralentissement économique, de baisse d'activité de l'entreprise, les charges
financières restent constantes, donc leur poids relatif augmente. Cela alourdit l'entreprise.
Il y a un certain nombre de coût de l'emprunt qui sont liés au risque.
C – L'accroissement de capital est le moyen le plus coûteux pour l'entreprisee :
La rémunération demandée par les actionnaires sous forme de dividendes peut être accrue dans les
périodes de croissance de l'activité de l'entreprise, et réduites en période de difficultés de
l'entreprise.
Mais ce n'est pas aussi évident que cela.
Lorsque l'entreprise fait beaucoup de bénéfices, les actionnaires veulent beaucoup de dividendes,
donc une part importante des bénéfices après impôt va aux actionnaires.
À l'inverse, lorsque l'entreprise fait des pertes ou qu'elle a des bénéfices réduits, les actionnaires ne
veulent pas réduire leurs prétentions.
En tout cas, si le conseil d'administration veut réduire les dividendes, il y a un risque de ramassage
en bourse, le risque d'OPA par exemple, de prise de contrôle, parce que les actionnaires qui sont
mal rémunérés vont vendre leurs titres, donc les cours vont baisser, et par conséquent, l'entreprise
devient prenable.
On peut classer, en simplifiant un peu, les types de financement en fonction de leur coût.
Le montant de l'investissement dépend du coût de financement.
Sur le même graphique, on peut représenter la fonction d'investissement.
Pour une fonction d'investissement donné, une demande de financement donnée, et un type
d'investissement donné, le montant de l'investissement sera, par exemple I1.
En période d'expansion, il y a un déplacement vers la droite de I = f(C) : => I2.
Tant qu'on est dans la portion B de la courbe, ce qui est déterminant, c'est le taux d'intérêt.
Le taux d'intérêt est alors une variable déterminante de l'investissement.
Si on est dans une période de récession (=>partie A, =>I3), ce qui est déterminant pour expliquer
l'investissement, c'est la réserve d'autofinancement.
Si on franchit un nouveau seuil d'expansion (=>partie C, =>I4) , ce qui est déterminant, c'est la
capacité des entreprises d'émettre des actions. C'est le moyen de financement le plus couteux mais,
en définitive, lorsqu'on a épuisé les autres moyens de financement, il reste celui là.
5. 5
Plus le montant du financement est grand, plus le coût du financement est élevé.
Simplement, le coût de financement est relatif à des formes de financement différentes.
Si le financement s'élève, on passe successivement de l'autofinancement, à l'emprunt, et ensuite à
l'accroissement de capital.
En C, il n'y a pas de réserves d'autofinancement et donc les capacités d'emprunt sont limitées.
La garantie pour les banques, ce sont les fonds propres.
Il y a un ratio entre les fonds propres de l'entreprise et ses capacités d'emprunt dans le bilan de
l'entreprise, pour des raisons de sécurité bancaire mais aussi pour des raisons propres à l'entreprise.
Si une entreprise s'endette trop, notamment à court terme, par rapport au capital dont elle dispose, et
qu'elle entre dans une phase de basse conjoncture, elle est obligée de rembourser ses emprunts alors
même qu'elle n'en a plus les moyens car son chiffre d'affaire est devenu insuffisant.
C'est pourquoi les banques ne prêtent que si les fonds propres sont suffisants.
À un moment donné, la capacité d'emprunter de l'entreprise est épuisée, sauf si on a recours à une
augmentation de capital.
L'entreprise va pouvoir alors financer un investissement supplémentaire grâce aux fonds propres,
c'est à dire grâce à l'argent apporté par les actionnaires.
Le problème est de savoir d'où vient l'argent qui permet de financer l'investissement.
Il peut provenir de l'entreprise elle-même et des bénéfices qui ont été mis en réserve, des emprunts
auprès des banques ou sur le marché financier, des nouveaux actionnaires
Si il y a une amélioration de la conjoncture, la courbe de financement se décale à droite (F'), parce
que les bénéfices vont augmenter, et donc les réserves d'autofinancement.