INTRODUCTION GENERALE
Au Maroc la décennie 80 a été le théâtre d’un large mouvement de restructuration économique. Au niveau financier, la finalité des réformes est la substitution d’un environnement financier nouveau, à un autre né pour l’essentiel depuis la fin des années 60.
Les réformes du système financier, encore inachevées, visent la généralisation des financements au prix du marché des capitaux par l’amélioration du financement direct, au détriment du financement bancaire traditionnel, ce dernier ,devrait de plus en plus être déterminé par les taux d’intérêt du marché financier . Dans une économie d’endettement tel est le cas pour le Maroc , le marché financier est peu développé , dés lors , une faible part des besoins des entreprises est financée par émission de titres financiers .Les entreprises sont donc fortement endettées auprès des banques qui jouaient un rôle d’intermédiaire entre les particuliers désirant épargner leur argent et les entreprises ayant besoin de ces fonds.
Les banques étant étroitement liées à la banque centrale , celle –ci aura la tentation d’agir sur le niveau d’investissement et donc le niveau d’activité de l’économie .Les taux d’intérêt sur le marché ne reflètent pas l’équilibre de l’offre et de la demande de crédit mais un niveau souhaité pour des raisons d’ordre politiques et économiques par les pouvoirs publics.
La conséquence fondamentale de tout cela pour les entreprises est que les plus grandes d’entre elles ne vont plus emprunter l’argent dont elles ont besoin auprès des banques puisqu’elles pourraient emprunter sur le marché financier .
Le Maroc a commencé depuis début 90 à moderniser son système financier . Il a débuté par la mise en place d’un cadre juridique rénové pour les établissements de crédit à travers la loi bancaire de 93 , puis s’est poursuivie par la refonte de l’organisation du marché boursier selon les normes existantes dans les systèmes financiers développés : ainsi fut opérée la privatisation de la société gestionnaire de la bourse des valeurs de Casablanca , la création de sociétés de bourses, l’institution d’une nouvelle autorité de tutelle , le conseil déontologique des valeurs mobilières ( CDVM) , et enfin par l’introduction d’un nouveau véhicule d’épargne pour les particuliers : les organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) . toutes ces démarches ont eu pour conséquence l’élargissement des possibilités de placement pour les investisseurs qui disposent désormais d’une multitude d’instruments de placements.
INTRODUCTION GENERALE
Au Maroc la décennie 80 a été le théâtre d’un large mouvement de restructuration économique. Au niveau financier, la finalité des réformes est la substitution d’un environnement financier nouveau, à un autre né pour l’essentiel depuis la fin des années 60.
Les réformes du système financier, encore inachevées, visent la généralisation des financements au prix du marché des capitaux par l’amélioration du financement direct, au détriment du financement bancaire traditionnel, ce dernier ,devrait de plus en plus être déterminé par les taux d’intérêt du marché financier . Dans une économie d’endettement tel est le cas pour le Maroc , le marché financier est peu développé , dés lors , une faible part des besoins des entreprises est financée par émission de titres financiers .Les entreprises sont donc fortement endettées auprès des banques qui jouaient un rôle d’intermédiaire entre les particuliers désirant épargner leur argent et les entreprises ayant besoin de ces fonds.
Les banques étant étroitement liées à la banque centrale , celle –ci aura la tentation d’agir sur le niveau d’investissement et donc le niveau d’activité de l’économie .Les taux d’intérêt sur le marché ne reflètent pas l’équilibre de l’offre et de la demande de crédit mais un niveau souhaité pour des raisons d’ordre politiques et économiques par les pouvoirs publics.
La conséquence fondamentale de tout cela pour les entreprises est que les plus grandes d’entre elles ne vont plus emprunter l’argent dont elles ont besoin auprès des banques puisqu’elles pourraient emprunter sur le marché financier .
Le Maroc a commencé depuis début 90 à moderniser son système financier . Il a débuté par la mise en place d’un cadre juridique rénové pour les établissements de crédit à travers la loi bancaire de 93 , puis s’est poursuivie par la refonte de l’organisation du marché boursier selon les normes existantes dans les systèmes financiers développés : ainsi fut opérée la privatisation de la société gestionnaire de la bourse des valeurs de Casablanca , la création de sociétés de bourses, l’institution d’une nouvelle autorité de tutelle , le conseil déontologique des valeurs mobilières ( CDVM) , et enfin par l’introduction d’un nouveau véhicule d’épargne pour les particuliers : les organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) . toutes ces démarches ont eu pour conséquence l’élargissement des possibilités de placement pour les investisseurs qui disposent désormais d’une multitude d’instruments de placements.
Chapitre introductif : Planification et gestion budgétaire 1
I- stratégie et planification 2
II- la gestion budgétaire 2
Chapitre 1 : Gestion budgétaire des ventes 4
I- Les techniques de prévision 4
II - La budgétisation des ventes 7
III- L'analyse de l'écart sur chiffre d'affaire 7
Chapitre 2 : Gestion budgétaire de la production 10
I- Les techniques de gestion de production 10
II- la budgétisation de la production 14
III- Calcul des écart sur coût de production 15
Chapitre 3 : La gestion budgétaire des approvisionnements 19
I- les fondements économiques de la gestion des stocks 19
II- les modèles de gestion des stocks 20
III - la budgétisation des approvisionnements 21
Chapitre 4 : La gestion budgétaire des investissements 23
I - Rappel des méthodes de choix des Investissements 23
II- la budgétisation des investissements 25
Chapitre 5 : Le budget général et le contrôle budgétaire 27
I- le budget de trésorerie 27
II- les « documents de synthèse » prévisionnels 32
III- le contrôle budgétaire du résultat 33
L'impact de la digitalisation sur les pratiques du contrôle interne dans le s...OmarMOUMINI
La banque a toujours été vu comme un employeur sur et fort, symbole de stabilité, de sécurité de l’emploi et de situation confortable.
La profession était souvent vu comme une profession d’expert dont les conseils avisés étaient indiscutables et fiables (au même titre qu’un expert comptable, un notaire..)
Cependant, depuis une vingtaine d'années de nombreux changements bousculent la situation hégémonique de la banque et du conseil bancaire ainsi que les habitudes et certitudes de ses employés.
La diffusion de l’information via internet (comparatif des taux, des couts, des produits), la démocratisation du rôle du courtier, la concurrence des banques en ligne et des pures players, le développement de la banque à distance, la baisse des taux, les contraintes reglementaire.
Autant de choses ayant ébranlé les certitudes des acteurs du secteur bancaire, de l’employé au dirigeant et qui aujourd’hui remet en cause tout le business model.
On avait avant, un business model dupliqué à tous les acteurs permettant de satisfaire aux exigences réglementaires (identification du bénéficiaire effectif, KYC, identification visuelle du client demandant une opération) et reduisait le risque de fraudes et de non-conformité.
J’ai donc décidé d’aborder ce sujet par l’angle de la digitalisation et son impact sur les process des banques et donc son organisation. Car la banque mène actuellement un vrai travail d'équilibriste.
S’adapter à un monde qui change, aux attentes des clients qui évolue tout en respectant une réglementation de plus en plus restrictive dans un monde de plus en plus transparent.
Dans ce contexte de digitalisation croissante, comment adapter les pratiques du contrôle interne tout en respectant les contraintes réglementaires?
Les opérations de fusion-acquisition, cession partielle d’actif , Restriction de l’actif et du passif du bilan, Réorganisation d’un groupe, nécessitent une appréciation préalable de l'entreprise. Cette évaluation relève d'un ensemble d'approches et de techniques assez complexes qui, dans une optique d'approximation aussi fine que possible de la valeur de l'entreprise, tentent d'apporter des solution pour viabiliser une entreprise au-delà de ses mutations économiques.
Ce document est un support de cours simplifié renforcé de cas pratiques dans une vision de clarifier les notions et d'appréhender au mieux la matière.
Chapitre introductif : Planification et gestion budgétaire 1
I- stratégie et planification 2
II- la gestion budgétaire 2
Chapitre 1 : Gestion budgétaire des ventes 4
I- Les techniques de prévision 4
II - La budgétisation des ventes 7
III- L'analyse de l'écart sur chiffre d'affaire 7
Chapitre 2 : Gestion budgétaire de la production 10
I- Les techniques de gestion de production 10
II- la budgétisation de la production 14
III- Calcul des écart sur coût de production 15
Chapitre 3 : La gestion budgétaire des approvisionnements 19
I- les fondements économiques de la gestion des stocks 19
II- les modèles de gestion des stocks 20
III - la budgétisation des approvisionnements 21
Chapitre 4 : La gestion budgétaire des investissements 23
I - Rappel des méthodes de choix des Investissements 23
II- la budgétisation des investissements 25
Chapitre 5 : Le budget général et le contrôle budgétaire 27
I- le budget de trésorerie 27
II- les « documents de synthèse » prévisionnels 32
III- le contrôle budgétaire du résultat 33
L'impact de la digitalisation sur les pratiques du contrôle interne dans le s...OmarMOUMINI
La banque a toujours été vu comme un employeur sur et fort, symbole de stabilité, de sécurité de l’emploi et de situation confortable.
La profession était souvent vu comme une profession d’expert dont les conseils avisés étaient indiscutables et fiables (au même titre qu’un expert comptable, un notaire..)
Cependant, depuis une vingtaine d'années de nombreux changements bousculent la situation hégémonique de la banque et du conseil bancaire ainsi que les habitudes et certitudes de ses employés.
La diffusion de l’information via internet (comparatif des taux, des couts, des produits), la démocratisation du rôle du courtier, la concurrence des banques en ligne et des pures players, le développement de la banque à distance, la baisse des taux, les contraintes reglementaire.
Autant de choses ayant ébranlé les certitudes des acteurs du secteur bancaire, de l’employé au dirigeant et qui aujourd’hui remet en cause tout le business model.
On avait avant, un business model dupliqué à tous les acteurs permettant de satisfaire aux exigences réglementaires (identification du bénéficiaire effectif, KYC, identification visuelle du client demandant une opération) et reduisait le risque de fraudes et de non-conformité.
J’ai donc décidé d’aborder ce sujet par l’angle de la digitalisation et son impact sur les process des banques et donc son organisation. Car la banque mène actuellement un vrai travail d'équilibriste.
S’adapter à un monde qui change, aux attentes des clients qui évolue tout en respectant une réglementation de plus en plus restrictive dans un monde de plus en plus transparent.
Dans ce contexte de digitalisation croissante, comment adapter les pratiques du contrôle interne tout en respectant les contraintes réglementaires?
Les opérations de fusion-acquisition, cession partielle d’actif , Restriction de l’actif et du passif du bilan, Réorganisation d’un groupe, nécessitent une appréciation préalable de l'entreprise. Cette évaluation relève d'un ensemble d'approches et de techniques assez complexes qui, dans une optique d'approximation aussi fine que possible de la valeur de l'entreprise, tentent d'apporter des solution pour viabiliser une entreprise au-delà de ses mutations économiques.
Ce document est un support de cours simplifié renforcé de cas pratiques dans une vision de clarifier les notions et d'appréhender au mieux la matière.
Gérer le risque boursier en 2015
Résumé en 5 minutes et 20 transparents des tendances boursières 2015 et des principes fondamentaux de gestion du risque pour les épargnants qui n’ont pas le temps de suivre l’actualité des actions cotées en bourse
La recherche de rendement pousse vers les actions
Les placements sécurisés type livret A ne rapportent plus rien. Pour plus de rendement, l’assurance vie inclut plus d’actions. Le Plan Epargne en Actions (PEA) est de + en + populaire.
Tendances des marchés actions pour 2015
Début 2015, la bourse FR a gagné 20%
Après une année 2014 volatile, l’indice boursier français des actions du CAC 40 a connu une hausse spectaculaire : Il a gagné plus de 20% au début de l’année 2015.
Hausse suivie d’une correction brutale fin avril
La hausse a poussé certains à vendre pour « prendre leur profit », et donc causé une
correction à la baisse (-4%), baisse suivie d’un rebond. La bourse fait le yoyo.
La crainte d’une nouvelle crise
La bourse est cyclique. La similitude entre l’évolution 2001-2008 et 2008-2015 des bourses mondiales fait craindre un krach, une nouvelle crise après 7 ans de hausse.
Une « bulle » Internet prête à éclater ?
Parmi les signes inquiétants: l’escalade, puis la baisse brutale de certaines actions d’entreprises de l’Internet, comme Twitter. Cela rappelle la crise de 2001.
Certains prédisent un krach
Beaucoup prédisent une crise tous les ans depuis 2010. La bourse étant cyclique, ils finiront par avoir raison. Mais si on ne sait pas quand et combien, ça ne sert à rien.
Les principaux facteurs de risque
La macroéconomie globale pèse de + en +
Les facteurs économique globaux influencent plus le prix des actions que les performances des entreprises cotées. Ils affectent tous les marchés boursiers.
Le facteur haussier : l’abondance de liquidités
Les Banques Centrales ont boosté artificiellement la bourse aux USA, puis au Japon. Depuis janvier, l’« argent gratuit » inonde l’Europe. Fin prévue : septembre 2016
Le facteur baissier : la remontée des taux US
Fini l’argent gratuit aux USA. Les taux d’intérêt aujourd'hui proches de 0% vont remonter. En sept. 2015? Combien ? Quelle réaction des marchés ? Rien n’est sûr.
En attendant, l’incertitude règne
Les pronostics comme celui-ci sur la valeur du CAC 40 fin 2015 peuvent se résumer en : 1 chance sur 2 que le CAC monte, et 1 chance sur 2 qu’il baisse.
Bref, rien n’est certain sauf le risque
Pas de rendement sans risque. C’est la dure loi des marchés actions.
4 fondamentaux pour gérer le risque boursier
Ce ne sont pas des conseils, mais des rappels de principes fondamentaux
1. Ne pas se prendre pour un trader
2. Ne céder ni à l’euphorie ni à la panique
3. Investir pour le long-terme
4. Diversifier sur plusieurs classes d'actifs
Comment choisir son statut juridique ?FIDAQUITAINE
Auto-entrepreneur ? EI ? EURL ? EIRL ? SASU ? SAS ? SA ? SARL ? SNC ? SCI ? SEL ? SCP ?
L'équipe de Fidaquitaine expert-comptable Bordeaux peut répondre à vos questions au 05 56 40 94 20 !
El documento describe la técnica constructiva del adobe, un material de construcción hecho de barro. Explica que el adobe se hace mezclando barro con arena y agua y secándolo al sol. Ofrece ventajas como bajo costo, aislamiento térmico y reciclabilidad. También presenta desventajas como fragilidad ante desastres. Luego, detalla mejoras como el uso de refuerzos metálicos y la técnica del superadobe desarrollada por Nader Khalili, que utiliza bolsas de polipropileno y al
Management des risques_ww_w.vosbooks.net__0rahma amine
l'objectif de cet ouvrage est de présente r l’ensemble des options offertes aux entreprises, en vue de mettre sous cont rôle leurs risques pour protéger leurs intérêts stratégiques, ainsi que la rémunérati on des preneurs de risques finançant leurs activités.
Adobe is a traditional building material made of sun-dried mud bricks composed of sand, clay, straw, and water. Adobe construction originated in 600 BC in South America and involves forming mud bricks of varying dimensions and using a mud plaster to hold them together in walls. Traditional adobe buildings are best suited to dry climates where adobe roofs made of logs and vigas can be used. While adobe construction has advantages like low costs and natural temperature regulation, it also has disadvantages like vulnerability to damage from water, wind, and earthquakes requiring regular maintenance.
Syltayo constructions vous présentes le BTC - Bloc de Terre Crue CompresséeSyltayo Group SA
Le Bloc de Terre Crue Compressée ou BTC est un bloc moderne.
Par son procédé de compression (presse Hydraulique Syltayo SBM-HD-3) et par sa stabilisation, il offre encore plus de solidité que les briques et blocs du passé ; il s'emploie pour le gros ou le moyen œuvre, en intérieur ET en extérieur.
Le BTC a une masse volumique moyenne de 2 000 à 2 300 kg/m3, ce qui le place en peloton de tête des matériaux de construction les plus solides (béton de 2 200 à 2 500 kg/m3).
Le BTC a un coefficient de 0,49 W/m²K pour une épaisseur de 20 cm, contre 1,59 W/m²K pour la brique creuse béton en 36,50 cm d'épaisseur !
Le BTC procure :
- inertie,
- régulation de l'humidité,
- isolation thermique,
- isolation et régulation acoustiques,
- affaiblissement des ondes électromagnétiques.
- esthétique sans reprise ni finition.
Écologique :
- aucun traitement chimique, aucune cuisson & entièrement recyclable !
Le BTC : un véritable produit tout en un !
Pour plus d'informations :
contact@syltayo.com
Tél. : + 33 321 284 620
Fax : + 33 179 732 302
Skype : syltayo
www.facebook.com/syltayo
Bank Insight n°2 - MIF2 : contrainte ou opportunité ?Wavestone
La mise en œuvre de MIF2 revêt une importance particulière car elle touche l’ensemble de la chaîne de valeur : du concepteur au vendeur. Face à cette évolution que certains qualifient de révolution, deux approches sont possibles : soit prendre cette nouvelle réglementation comme une contrainte
supplémentaire obligeant à torturer nos procédures et complexifier nos organisations, soit envisager cette nouvelle réglementation comme une opportunité impliquant de revoir tout ou partie de nos fonctionnements au profit de la transparence client.
TRANSMISSION REPRISE - Diagnostiquer et évaluer l'entreprise: ÉvaluationCCI Entreprendre
Qui est le conseiller en fusion et acquisition ?
Quel est son rôle dans une transmission ?
Comment le choisir ?
L'Ordre des Experts Compatbles répond à toutes vos questions dans cette fiche pratique sur l'évaluation d'une entreprise.
Dans le cadre de la semaine transmission reprise, le Réseau Transmettre & Reprendre met à votre disposition des fiches pour se préparer au mieux à la transmission ou à la reprise d'une entreprise.
Le réseau Transmettre & Reprendre est composé de : CCI Entrenprendre, l'Agence France Entrepreneur, BPI France, la Chambre des métiers et de l'artisanat, le Conseil National des Barreaux (Les Avocats), le Conseil Supérieur du Notariat, Les Cédants & Repreneurs d'affaires et l'Ordre des Experts comptables.
A l'issue des consultations lancées par la Commission européenne, Guillaume Eliet, secrétaire général adjoint de l’AMF, a présenté à la presse les propositions de l’AMF sur l’Union des marchés de capitaux, sur la réforme de la directive Prospectus et pour promouvoir une titrisation simple, transparence et standardisée.
Une intégration post fusion est une opération complexe mobilisant de nombreux acteurs et
impliquant de nombreuses dimensions.
A de multiples égards, une intégration post fusion est semblable à tout autre projet, même s’il
présente des caractéristiques bien précises. Il s’agit d’un projet à très grande échelle, probablement
un des projets les plus ambitieux d’une entreprise et rares sont les ressources en interne qui ont eu à
mener de tels projets par le passé et qui peuvent ainsi s’appuyer sur leur propre expérience.
Fort de son expérience dans ce domaine, Altime Associates a développé sa propre approche
méthodologique : PIPA.
Sophie Tellier, membre du Réseau VRAC, a partagé son expertise en gestion bénévolement. Une vingtaine de porteurs de projets de magasins de produits en vrac ont ainsi pu bénéficier de ses conseils sur le montage de business plan pour cette activité.
Les offres d’emploi en ligne deviennent une ressource essentielle pour les décideurs et les chercheurs qui étudient le marché du travail. Le CIMT continue de travailler avec les données de Vicinity Jobs tirées des offres d’emploi en ligne, qui peuvent être analysées dans notre
tableau de bord des tendances de l'emploi au Canada. Notre analyse des données provenant des offres d’emploi en ligne a permis d'obtenir des informations précieuses, notamment le
récent rapport
de Suzanne Spiteri sur l'amélioration de la qualité et de l'accessibilité des offres d'emploi afin de réduire les obstacles à l'emploi pour les personnes neurodivergentes.
Comment réindustrialiser la France et « sauver l’humanité » grâce à un club c...Nicolas Meilhan
Huit ans après la COP21, la transition énergétique est en panne sèche. Malgré les bonnes volontés, des normes de plus en plus sévères et des investissements pharaoniques dans les énergies renouvelables, nous échouons à décarboner l’économie mondiale. Huit ans après Le Bourget, l’Humanité persiste dans sa schizophrénie climatique. Alors que le réchauffement s’accélère en rythmant notre quotidien, la consommation mondiale de combustibles fossiles bat des records d’année en année.
Et le ciel continue de s’assombrir. Tandis que les pays émergents, Chine et Inde en tête, continuent de privilégier légitimement leur développement en augmentant significativement leur consommation de fossiles, une « bulle verte » est en train d’exploser en Europe. Eoliennes, panneaux solaires, hydrogène, voitures électriques et même Pompes à Chaleur tous les indicateurs sont dans le rouge vif. La faute notamment au prix des matières premières et aux taux d’intérêts qui ont érodé un peu plus la rentabilité déjà faible de projets verts.
Les politiques publiques aujourd’hui engagées nous dirigent vers le scénario SSP4 du GIEC correspondant à un réchauffement de 2,7° à l’horizon 2100. Un scénario principalement dans les mains des pays émergents. Comptant aujourd’hui pour 82% de la population mondiale, ils représenteront 90% des émissions à l’horizon 2050.
Face à cette situation il est impératif de changer de logiciel s’attaquant en priorité à l’électricité charbonnière (27% des émissions mondiales) concentrée à 93% dans un « club » de 14 pays produisant plus de 100 TWh/an. Parallèlement il faudrait constituer un « fonds climat » permettant d’aider les pays les plus pauvres à s’adapter aux conséquences du réchauffement dont 90% des victimes se situent dans les pays émergents.
Pour conjuguer les deux objectifs, nous proposons d’instaurer une taxe à l’importation égale à un quart du pourcentage électrique charbonnier sur les biens en provenance du « club des 14 ». Collectés par un organisme international, les fonds seraient ensuite redistribués aux pays les plus pauvres pour qu’ils puissent à la fois assurer leur transition et surtout s’adapter au réchauffement.
La méthode est triplement vertueuse. Renchérissant le prix des produits exportés, elle encouragerait le « Club 14 » à déplacer rapidement son électricité charbonnière vers des sources décarbonées, elle inciterait le consommateur à réorienter ses achats vers
des produits à empreinte carbone plus faible, elle permettrait aux pays les plus pauvres de financer massivement leurs projets d’atténuation et surtout d’adaptation indispensables à leur survie face au réchauffement climatique. Elle ne pourrait toutefois s’appliquer qu’avec un assentiment mondial voté au niveau de la Conférence des Parties.
Les données d’offres d’emplois en ligne d'entreprises telles que Vicinity Jobs servent de plus en plus de complément aux sources traditionnelles de données sur la demande de main-d'œuvre, telles que les enquêtes sur les postes vacants et les salaires (EPVS). Ibrahim Abuallail, candidat au Ph. D., Université d’Ottawa, a présenté la recherche relative aux biais dans les offres d’emploi en ligne et une approche proposée pour rajuster efficacement les données de ces offres d’emploi afin de compléter les données officielles existantes (telles que celles des EPVS) et d'améliorer la mesure de la demande de main-d'œuvre.
Dans un marché du travail tendu, les demandeurs d'emploi acquièrent un pouvoir de négociation qui leur permet d'améliorer la qualité de leurs emplois — c'est du moins ce que l'on croit généralement.
Michael Willcox, économiste, CIMT, a présenté des résultats qui révèlent un affaiblissement de la relation entre le resserrement du marché du travail et les indicateurs de qualité de l'emploi à la suite de la pandémie. Le resserrement du marché du travail a coïncidé avec la croissance des salaires réels pour une partie seulement des travailleurs : ceux qui occupent des emplois peu rémunérés nécessitant peu d'éducation. Plusieurs facteurs — notamment la composition du marché du travail, le comportement des travailleurs et des employeurs, et les pratiques du marché du travail — ont contribué à l'absence d'avantages pour les travailleurs. Ces facteurs feront l'objet d'une étude plus approfondie dans le cadre de travaux futurs.
Les données de Vicinity Jobs englobent plus de trois millions d'offres d'emploi en ligne pour 2023 ainsi que des milliers de compétences. La plupart des compétences apparaissent dans moins de 0,02 % des offres d'emploi, de sorte que la plupart des offres reposent sur un petit sous-ensemble de termes couramment utilisés, comme le travail en équipe.
Laura Adkins-Hackett, économiste, CIMT, et Sukriti Trehan, scientifique de données, CIMT, ont présenté leurs recherches sur les tendances relatives aux compétences répertoriées dans les offres d’emploi en ligne afin de mieux comprendre les compétences les plus en demande. Ce projet de recherche utilise l'information mutuelle spécifique et d'autres méthodes pour extraire davantage d'informations sur les compétences communes à partir des relations entre les compétences, les professions et les régions.
2. I-INTRODUCTION:
• Le marché financier international a connu un développement très significatif
du volume des transactions. Ce développement est essentiellement dû à
l’apparition de nouveaux produits financiers, à l’amélioration des systèmes
de communication (bloomberg, reuters, internet,…) et surtout à la frénésie
de la recherche de gains de parts de marché et de gains financiers
immédiats.
• La dernière décennie a connu les phénomènes suivants:
– Une évolution exponentielle du nombre de fusions acquisitions à travers le
2
monde
– Une forte volatilité des marchés financiers (y compris matières premières,
devises, monnaie,…)
– Une évolution importante des start-up notamment dans les domaines
technologiques
– Une sophistication de plus en plus importante des montages financiers
– Une augmentation significative du nombre de paradis fiscaux de par le monde
3. I-INTRODUCTION:
• Aussi, la dernière décennie a connu:
– Une crise financière dans les marchés financiers asiatiques qui s’est
caractérisée par une rapidité de contagion aux autres marchés
financiers
– Un changement significatif de la réglementation bancaire et financière à
travers l’instauration de règles prudentielles (ratio cooke, Mac
3
Donough,…)
– La création de l’EURO
– Des crises financières importantes dans des pays émergents jugés
auparavant comme sûrs (Brésil, Argentine,…)
– Le développement d’outils informatiques pour le contrôle de l’utilisation
des produits dérivés (Value At Risk, Mark-to-Mark,…)
• Tout ceci a contribué au développement de la sophistication des
montages financiers.
4. II- DEFINITIONS:
• Un montage financier est un processus complexe qui permet d’associer plusieurs
techniques en vue d’atteindre un objectif déterminé. On peut définir un montage
comme étant l’art ou l’intelligence d’associer (ou utiliser ensemble) plusieurs
techniques de base pour atteindre un objectif financier déterminé.
• Les objectifs assignés aux montages financiers sont très différents et dépendent
surtout de la psychologie du décideur, de l’environnement du pays où on fait le
montage financier (réglementation, culture, marché financier,…) et surtout du degré
de faisabilité de cet objectif.
4
• Les principaux objectifs connus en pratique sont les suivants:
– Transmettre une entreprise
– Acquérir d’autres entreprises en vue de s’agrandir
– Détenir le pouvoir de contrôle d’une entreprise avec le moindre effort financier
– Restructurer une entreprise en difficulté en vue de réaliser une plus-value potentielle
– Financer un projet d’investissement
– Diminuer des charges financières à court terme ou à moyen terme
– Diminuer un risque déterminé (risque de change, risque de fluctuation de prix de matières
premières,…)
– Contrecarrer un outsider
– Devenir un rentier
5. II- DEFINITIONS
• Généralement, un objectif doit être réaliste et faisable et rentrer dans le
cadre d’une stratégie globale. La fixation d’un objectif résulte généralement
d’un diagnostic stratégique ou de la constatation de l’existence
d’opportunités. Ces opportunités sont généralement les suivantes:
– Opportunité de croissance (parts de marché, nouveaux contrats,…)
– Opportunité d’arbitrage financier (baisse d’un prix au dessous de la valeur réelle)
– Opportunité de gains de productivité
– Opportunité de vente ou de cession à un prix intéressant
5
– Opportunité d’investissement physique ou financier
• Aussi, la fixation d’un objectif peut découler de l’existence de menaces
potentielles. Ces menaces sont généralement les suivantes:
– Risque d’entrée d’un nouvel opérateur dans un marché assez réservé
– Risque d’OPA par un outsider
– Risque de faillite d’une entreprise
– Risque d’augmentation de la part de marché d’un concurrent
– Risque de départ d’un manager important au sein de l’entreprise
– Risque de décès d’un actionnaire
– Risque de dilution du pouvoir de contrôle,…
6. II-DEFINITIONS
• Un montage financier efficace doit permettre d’atteindre l’objectif
assigné. On peut juger l’intérêt ou l’efficacité d’un montage financier
par rapport aux critères suivants:
– Facilité de réalisation
– Simplicité au niveau de la conception
– Pourcentage de l’objectif à atteindre (généralement, il est difficile
6
d’atteindre 100% de l’objectif)
– Délai au niveau de la mise en place
• In fine, on peut définir le montage financier comme étant un
processus d’optimisation sous contraintes par rapport à un
objectif à atteindre dans un hyperespace (environnement) à n
dimensions. Ceci ressemble à la recherche opérationnelle.
• Pour concevoir un montage financier, il faut:
7. II-DEFINITIONS
– Avoir des connaissances générales dans diverses spécialités:
technique, finance, juridique, fiscalité, mathématiques,…
– Être capable d’identifier les arbitrages, les opportunités et les menaces
– Être capable de bien comprendre l’objectif afin de pouvoir le modéliser
– Être capable d’évaluer la faisabilité de l’objectif
– Être capable d’identifier et d’évaluer les contraintes liées à la réalisation
de l’objectif
– Être capable de diagnostiquer l’environnement dans lequel sera réalisé
7
le montage financier
– Être capable de modéliser le problème
– Connaître les techniques financières et bancaires
– Connaître les techniques d’optimisation
– Être capable de mesurer le coût et le délai de réalisation du montage
– Savoir convaincre et vendre le montage financier
– Savoir mettre en pratique le montage financier
8. II-DEFINITIONS:
• Généralement, toutes ces compétences sont difficiles à trouver chez
une seule personne. Pour cette raison, la conception et la mise en
place d’un montage financière nécessite le recours à plusieurs
experts ou spécialistes: un financier, un mathématicien, un
technicien ou un ingénieur, un juriste ou un avocat, un fiscaliste, un
intermédiaire en bourse,… Toutefois, il faut avoir un seul chef de
projet ou de mission pour faire la coordination entre ces différentes
compétences.
• Généralement, ce sont les banques d’affaires qui sont spécialisées
8
dans la conception de montages financiers.
9. III- DEMARCHE GENERALE
• Un montage financier est un processus itératif. Il fait généralement appel aux étapes
suivantes:
– Diagnostic stratégique ou analyse SWOT (Forces, Faiblesses, Opportunités, Menaces)
– Identification des potentialités (synergies, arbitrages,…)
– Définition claire (mais en interne) de l’objectif
– Identification des contraintes liées à la réalisation de l’objectif (réglementaires, politiques,
économiques, familiales, financières,…)
– Étude de la faisabilité de l’objectif
– Réajustement de l’objectif
9
– Modélisation du problème
– Optimisation du modèle à plusieurs variables
– Établissement de plusieurs scénarii de montages
– Validation d’un seul scénario
– Écriture et conception du montage financier
– Élaboration d’un planning de réalisation
– Début de la mise en place et négociation avec l’environnement
– Réajustement en fonction de la réaction de l’environnement
– Fin de la mise en place
• Cette démarche est présentée par le schéma suivant:
10. III- DEMARCHE GENERALE
Diagnostic +
SWOT
Identification
des
potentialités
OBJECTIF
Identification
10
des
contraintes MODELISATION
Négociation VALIDATION Scénarii
MISE EN
PLACE
11. IV-LES PRINCIPAUX MONTAGES
FINANCIERS
• En pratique, on rencontre les principaux montages suivants:
– Montages financiers assez simples ayant pour objectif l’optimisation de
la trésorerie à court terme
– Optimisation du schéma de financement d’un projet d’investissement
(création ou extension)
– Optimisation du schéma de financement d’une privatisation
– Optimisation du schéma de financement de la reprise d’une société
privée (via des mécanismes du style L.B.O.) basée sur la notion de
levier financier
– Optimisation du pouvoir de contrôle d’une société via la création d’une
11
société holding
– Optimisation du schéma de financement d’une fusion-acquisition
– Conception et mise en place d’une restructuration financière
– Financement de la reprise d’une société en difficulté
– Optimisation de la couverture contre le risque de change
12. V-LES OUTILS DE BASE D’UN MONTAGE
FINANCIER
• Les principaux instruments financiers utilisés pour concevoir un
montage financier sont:
– Les instruments de trésorerie: on utilise ces instruments pour
concevoir un montage financier ayant pour principaux objectifs la
minimisation des charges financières de l’entreprise, la maximisation
des produits de placement et l’augmentation du degré de souplesse au
niveau de la gestion de trésorerie. La conception de tels montages
financiers est basé sur l’arbitrage entre les différents instruments
(comparaison entre les avantages et inconvénients des différents
instruments). Par exemple, il est clair qu’il est plus judicieux de procéder
à l’escompte commercial d’une traite que de recourir au découvert
bancaire tout en gardant la traite à l’encaissement, et ce, dans le cas où
le découvert en compte est permanent. Toutefois, si on a un débit en
compte ponctuel et une traite dont l’échéance est assez lointaine, il
serait préférable de garder le débit en compte et de remettre la traite à
l’encaissement. Le but final est de minimiser les charges financières.
Les principaux instruments qu’on peut utiliser sont:
12
13. V-LES OUTILS DE BASE D’UN MONTAGE
FINANCIER
• Le billet de trésorerie avalisé: il s’agit d’un emprunt entre deux clients de la
banque qui porte l’aval de la banque. Le montant du billet de trésorerie doit
être un multiple de 50.000 TND et la durée doit être un multiple de 10 jours.
Le taux d’intérêt ne peut pas dépasser TMM-0,5%. Aussi, le taux d’intérêt
n’est pas soumis à la commission de péréquation de change de 0,5%
comme c’est le cas pour le débit en compte. Avec cet outil, on peut faire
plusieurs montages financiers (billet de trésorerie à courte durée
renouvelable + traite commerciale à l’encaissement, lettre de crédit import à
vue à la place d’une lettre de crédit à échéance pour obtenir une remise d’un
fournisseur + billet de trésorerie sur une durée couvrant le cycle
d’exploitation, transformation de la nature d’engagement au niveau de la
déclaration à la Banque Centrale de Tunisie,…).
• Le financement en devises import: toute entreprise peut financer son
importation par un crédit en devises dont la durée maximale est de 12 mois.
On peut utiliser cet instrument pour optimiser le coût de change quand la
tendance est baissière (par exemple: tout récemment la baisse significative
du dollar par rapport au TND) et procéder par la suite à une couverture de
change à terme pour figer le risque de change et gérer la trésorerie de
l’entreprise.
13
14. V-LES OUTILS DE BASE D’UN MONTAGE
FINANCIER
• L’escompte en valeur d’effets commerciaux: il s’agit de procéder à
l’escompte de traites sans payer les intérêts sur escompte. L’intérêt est payé
en cas d’utilisation du débit par valeur. De cette façon, on ne paie pas les
intérêts sur tout le nombre de jours d’escompte mais seulement sur le
montant utilisé et durant la durée d’utilisation du crédit.
• Le découvert mobilisé: c’est un instrument très puissant en montage
financier puisqu’il s’agit d’un crédit assez libre. Comme exemple d’utilisation,
on trouve le remplacement d’une obligation cautionnée (taux d’intérêt de la
douane = 9,5%, soit TMM+4,5% plus le coût de l’aval bancaire) par un
chèque certifié et un découvert mobilisé sur une durée de 90 jours comme
pour l’obligation cautionnée.
• La fusion des échelles d’intérêt: quand une entreprise a plusieurs comptes
ouverts auprès d’une même banque, elle peut avoir en même temps un
compte débiteur et un compte créditeur. Pour minimiser le coût du débit en
compte, la société peut solliciter son banquier pour fusionner l’échelle
d’intérêt des deux comptes. Ainsi, l’entreprise ne va payer les intérêts
débiteurs que sur le solde global des deux comptes.
14
15. V-LES OUTILS DE BASE D’UN MONTAGE
FINANCIER
– Le crédit à moyen terme à la privatisation: c’est un crédit à moyen terme qui
permet de financer l’acquisition des actifs d’une entreprise publique ou la cession
de l’entreprise publique à concurrence de 70% du montant de l’acquisition. La
duré de ce crédit peut atteindre 7 ans.
– Le crédit leasing: il s’agit d’un contrat de location vente sur une durée
déterminée par lequel le bailleur achète un bien et le met à la disposition d’un
emprunteur moyennant le paiement d’un premier loyer assez fort et d’un loyer
mensuel (calculé sur la base de la formule de la mensualité constante entre
principal et intérêt). En cas de non défaut de paiement, l’emprunteur a une
option d’achat du bien à la fin de la durée du bail à des conditions avantageuses
(généralement 1% du montant initial). Cet instrument est utilisé comme:
• Instrument de financement d’un projet de création et d’extension offrant l’avantage de
ne pas contraindre l’acquéreur à justifier d’un financement du projet sur fonds propres à
hauteur de 30% (comme c’est le cas du crédit à moyen terme)
• Instrument de restructuration financière: il s’agit en fait de céder des actifs immobilisés
au bailleur en vue de leur rachat par la suite. Ceci permet d’alléger l’actif immobilisé
(donc d’augmenter le fonds de roulement de l’entreprise et d’augmenter la trésorerie de
l’entreprise) et de bénéficier d’un crédit à moyen terme pour augmenter les capitaux
permanents.
15
16. V-LES OUTILS DE BASE D’UN MONTAGE
FINANCIER
– Le crédit à moyen terme d’investissement: il s’agit du crédit à moyen terme
classique destiné à financer un projet à hauteur de 70% du montant de
l’investissement avec une durée de remboursement pouvant atteindre 7 ans.
– Le crédit participatif: il s’agit d’un crédit accordé à une personne morale ou
personne physique pour financer l’acquisition d’actions (nouvelles ou anciennes)
d’une autre société. Ce crédit est très utile pour:
• Acquérir à crédit un pouvoir de contrôle dans une autre société
• Procéder à une augmentation de capital dans une société existante en vue de sa
16
restructuration financière
• Disposer de l’autofinancement nécessaire (30%) pour pouvoir boucler le schéma de
financement d’un projet à forte rentabilité (c’est l’effet de levier)
– Les lignes de crédit étrangères d’investissement: il s’agit de lignes de crédits
accordées par des gouvernements étrangers ou des banques étrangères pour
permettre à une entreprise tunisienne d’acquérir un équipement ou un service
auprès d’un fournisseur du pays étranger, et ce, avec une durée de
remboursement pouvant dépasser les 10 ans, avec un taux d’intérêt assez
faible, avec une option d’assumer le risque de change ou non. On trouve
plusieurs lignes de crédit de ce genre: ligne française, ligne espagnole, ligne
italienne, ligne suédoise, ligne suisse, ligne belge,…
17. V-LES OUTILS DE BASE D’UN MONTAGE
FINANCIER
– Les lignes de crédit étrangères de restructuration financière: il
s’agit de lignes de crédit étrangères accordées aux entreprises
tunisiennes pour procéder à leur restructuration financière, et ce, aussi
bien pour combler le déficit en fonds de roulement que de financer le
besoin en fonds de roulement avec des capitaux permanents.
– Le factoring: c’est la vente de créances commerciales (et le transfert
de risque de non paiement au factor). Cet instrument est un instrument
de gestion de trésorerie mais aussi un instrument de restructuration
financière. En effet, il suffit de recourir au factoring pour baisser le
besoin en fonds de roulement et augmenter la trésorerie nette.
– L’emprunt obligataire: il s’agit d’un emprunt matérialisé par des
obligations à acheter par des personnes tierces (à travers les
intermédiaires en bourse). Le remboursement de cet emprunt se fait sur
une durée déterminée (généralement entre 5 et 7 ans). Cet emprunt
peut être avalisé par des banques ou non
17
18. V-LES OUTILS DE BASE D’UN MONTAGE
FINANCIER
– Les SICARS: il s’agit d’institutions financières spécialisées dans le financement
des entreprises par souscription à leurs augmentations de capital. Ces
souscriptions peuvent se faire dans le cadre du financement de projets de
création ou d’extension ou du financement de la restructuration financière des
entreprises. Il est à noter que les SICARs bénéficient de certains avantages
fiscaux (pour la souscription à leur capital social ou en matière d’impôt sur les
plus-values mobilières).Généralement, il y a deux types de contrats entre
l’entreprise et les SICARS:
• Le contrat de portage: il s’agit d’un engagement ferme de la part de l’un des anciens
actionnaires de l’entreprise de racheter progressivement la participation de la SICAR à
un taux de plus-value déterminé moins les dividendes distribués durant la période de la
participation. Généralement, ce taux de plus-value varie entre 6% et 11% par an.
• Le contrat de sortie: il s’agit d’une possibilité de vente des actions à travers la bourse,
et ce moyennant des conditions fixées dans le contrat (exemple: détermination de la
valeur de sortie selon certaines méthodes d’évaluation fixées d’avance, droit
préférentiel de rachat accordé à l’ancien actionnaire de l’entreprise s’il est capable de
payer le prix exigé,…)
18
– Le marché financier: on trouve généralement trois catégories de possibilités:
19. V-LES OUTILS DE BASE D’UN MONTAGE
FINANCIER
• L’introduction en bourse: il s’agit d’ouvrir le capital social de l’entreprise, et ce, soit par
OPV (pas d’augmentation de capital mais cession des actions), soit par OPS
(augmentation de capital et création de nouvelles actions). Le montage financier
consistera essentiellement à déterminer le montant de la prime d’émission de telle
façon à garder une majorité de contrôle, à minimiser l’impôt sur la plus-value pour les
actionnaires, à déterminer la dilution du capital et à maximiser le dégrèvement fiscal
pour les anciens actionnaires (notamment en cas d’augmentation de capital). On peut
trouver plusieurs modalités d’OPS: ADP, certificat d’investissement,…
• L’appel public à l’épargne: il s’agit de procéder à une augmentation de capital en levant
les fonds sur le marché financier, et ce, sans introduire la société sur les côtes de la
bourse (ainsi, l’entreprise ne sera pas cotée). Les formalités de l’appel public à
l’épargne ressemblent à celles de l’introduction en bourse (prospectus d’émission, visa
du CMF,…).
• L’emprunt obligataire convertible: il s’agit d’un emprunt obligataire avec une possibilité
de convertir les obligations en actions. Les modalités de cette conversion sont fixées
d’avance.
• Les offres publiques d’achat: il s’agit d’une offre faite par un outsider pour acheter les
actions d’une société ayant fait appel public à l’épargne auprès du public. L’OPA peut
être amicale ou agressive. Elle est très réglementée en Tunisie. C’est généralement le
mécanisme de base pour les acquisitions à travers la bourse.
19
20. V-LES OUTILS DE BASE D’UN MONTAGE
FINANCIER
– Les avantages financiers: certains investissements bénéficient de primes
d’investissement accordées par l’administration. Par exemple, l’investissement
dans une zone de développement régional permet d’obtenir une prime
d’investissement de 25% du montant de l’investissement avec un plafond de
750.000 TND. Aussi, l’investissement technologique permet d’obtenir une prime
d’investissement. L’investissement de mise à niveau permet d’obtenir une prime
de 20% sur le financement par augmentation de capital et 10% sur le
financement par crédit à moyen terme. Ainsi, la prime d’investissement va être à
la fois un objectif du montage financier (maximisation de la prime
d’investissement) et un instrument de financement.
– Les avantages fiscaux: la souscription au capital d’une société réalisant un
investissement non prohibé permet au souscripteur d’obtenir un dégrèvement
fiscal. Ce dégrèvement fiscal est à la fois un objectif du montage financier et à la
fois un instrument de financement.
– La TVA: la TVA sur investissement est un instrument de financement du projet
d’investissement et des besoins de trésorerie à court terme. L’optimisation de la
TVA put être un objectif de montage financier.
– L’avance client: l’avance client est un instrument de financement notamment
pour les projets immobiliers. Donc, l’avance client est un instrument de montage
financier.
20
21. V-LES OUTILS DE BASE D’UN MONTAGE
FINANCIER
– La société holding: une société holding permet de mieux maîtriser la
géographie du capital et d’introduire un levier au niveau du pouvoir de
contrôle. Par exemple: imaginons un actionnaire X qui participe à 51%
dans une société Holding qui elle-même participe à 40% dans une
société Y, et le même actionnaire X participe à 20% dans la société Y.
Réellement, l’actionnaire X détient un pouvoir de contrôle (en matière
de droits de vote) de 60% dans la société (40%+20%) Y. Son effort en
matière financière a été réellement de 51%*40%+20% = 44% (bien sûr
si l’on prend le cas simple où tous les capitaux sociaux sont égaux). On
voit clairement la notion de levier en matière de pouvoir de contrôle.
– Les instruments juridiques: il y a une multitude d’instruments
21
juridiques qui permettent de réaliser un montage financier:
• Le pacte d’actionnaires
• Le contrat à clauses suspensives,…
22. VI-DEMARCHE DE DEFINITION DE
L’OBJECTIF
• Le plus difficile dans un montage financier est de savoir ce que l’on
veut. Ainsi, plus l’objectif recherché est explicite et clair, plus les
chances de réussite du montage financier sont importantes.
• Pour fixer un objectif en matière de montage financier, on doit
répondre aux questions suivantes:
– Quelle est la problématique? (par exemple: on cherche à accroître une
part de marché, on cherche à acheter une société concurrente, on
cherche à trouver un investissement rentable, on cherche à devenir
rentier,…)
– Qu’est-ce qui est acceptable pour la société sur le plan stratégique?
(est-ce qu’on peut introduire la société en bourse, est-ce qu’on peut
contacter un autre banquier qui n’est pas classique pour l’entreprise,
est-ce qu’on peut introduire un fonds d’investissement ou une SICAR
dans le capital, est-ce qu’il y a des chances de redressement fiscal,
quels sont les actionnaires non désirables, est-ce qu’on peut acheter
une entreprise en difficulté, ….)
22
23. VI-DEMARCHE DE DEFINITION DE
L’OBJECTIF
– Qu’est-ce qui est fortement souhaitable pour la société sur le plan
stratégique? (augmentation du taux d’endettement, augmentation de la
part de marché, réalisation d’une mise à niveau, introduction d’un
partenaire stratégique dans le capital,…)
– Qu’est-ce qui est fortement souhaitable pour les actionnaires de la
société? (maintien du pouvoir de contrôle, maximisation du
dégrèvement fiscal, création d’une société holding pour mieux contrôler
le capital, transmission de l’entreprise sur le plan de la gestion tout en
restant rentier, accord avec l’actionnaire d’une société concurrente pour
trouver des synergies bénéfiques pour les deux, maximisation de la
valeur de l’action en vue d’une vente ultérieure, introduction des
héritiers dans le capital social,…)?
– Qu’est ce qui est non acceptable pour les actionnaires? (alliance avec
une personne déterminée, octroi d’une caution solidaire et personnelle
aux banques, perte du pouvoir de contrôle,…)?
23
24. VI-DEMARCHE DE DEFINITION DE
L’OBJECTIF
• Définition du périmètre d’optimisation: il est important de connaître
de déterminer le bénéficiaire du produit de l’optimisation? En
d’autres termes, quel est le système d’optimisation:
– Est-ce le système « actionnaire »: en d’autres termes le montage
financier doit servir les intérêts de l’actionnaire et non forcément les
intérêts de la société. Il y a lieu de préciser quels actionnaires (est-ce
24
les majoritaires ou les minoritaires?)
– Est-ce le système « entreprise »: en d’autres termes le montage
financier doit servir les intérêts de l’entreprise même au détriment des
intérêts des actionnaires?
– Est-ce le système « entreprise »+ »actionnaires »: en d’autres termes,
la société et les actionnaires doivent trouver à la fois leurs intérêts
mutuels. Il est clair qu’en matière d’optimisation, la somme des deux
systèmes « actionnaires » et « entreprise » n’est pas forcément égale
au système « entreprise-actionnaires ».
25. VI-DEMARCHE DE DEFINITION DE
L’OBJECTIF
• Définition du critère d’optimisation: après avoir défini le périmètre
d’optimisation, on doit définir le critère d’optimisation. Par exemple:
– Maximiser la somme des cash flows actualisés sur une durée de 10 ans
pour les actionnaires (en matière de dividendes) et l’entreprise.
– Minimiser les frais financiers de financement sur une période de 10 ans
– Maximiser la prime d’investissement
– Maximiser la valeur de l’entreprise selon une méthode d’évaluation
25
déterminée
– Minimiser la charge fiscale de l’entreprise
– Minimiser les efforts financiers pour les actionnaires sous contrainte de
minimiser la dilution du capital
– Assurer une capacité de remboursement suffisante de telle façon à
n’avoir aucun risque de défaut de paiement.
– Minimiser l’octroi de garanties aux banques par les actionnaires
26. VI-DEMARCHE DE DEFINITION DE
L’OBJECTIF
• Définition de l’objectif: en tenant compte de ce qui précède, on peut
formuler un objectif clair qui va prendre la forme suivante: optimiser
tel paramètre selon tel critère d’optimisation sous telles contraintes.
Par exemple:
– Minimiser l’effort financier des actionnaires dans le financement d’un
projet de mise à niveau tout en veillant à maximiser les primes de mise
à niveau et à ne diluer le capital qu’à hauteur de 30% maximum.
– Minimiser les frais financiers de financement sur la période de
remboursement des crédits à moyen et long terme sous contrainte de
ne pas acheter un équipement espagnol, de respecter la capacité de
remboursement minimale de l’entreprise et la distribution d’un dividende
annuel de 20% du capital et veiller à ce que le taux d’imposition ne
dépasse pas l’impôt minimum de 20%.
• Pour obtenir de tels résultats, il est nécessaire de poser des
26
questions claires (de préférence par écrit).
27. VII- CAS PRATIQUE: l’OPTIMISATION
D’UN SCHEMA DE FINANCEMENT
• Un schéma de financement s’écrit comme étant la somme entre les
capitaux propres nécessaires pour le financement du projet et les dettes.
On peut définir un coefficient a% comme étant le rapport entre les fonds
propres (FPN) et le financement total par fonds propres et dettes bancaires
(F). On a forcément a%+(1-a%)=100%.
• Généralement, les sociétés de leasing n’exigent pas un autofinancement
minimum de 30% de l’équipement ou du bien à financer. On peut même
financer un bien à 100% par leasing. Par conséquent, on peut définir un
coefficient b% égal à l’autofinancement (PL)exigé par le leasing
(généralement sous forme de premier loyer) sur le financement total par
leasing (L)
• Ainsi, on peut définir la structure de financement comme suit pour un
investissement global I:
– I=FPN+(F-FPN)+PL+L
– a%=FPN/F >=30%
– PL/(PL+L)=b% à négocier avec les sociétés de leasing (c’est une contrainte
27
négociable pour le montage financier)
28. VII- CAS PRATIQUE: l’OPTIMISATION
D’UN SCHEMA DE FINANCEMENT
• Ainsi, les capitaux propres nécessaires pour le projet vont être définis
comme suit:
– Capitaux propres (CP) = FPN+PL
• Supposons que les actionnaires acceptent d’introduire une SICAR dans le
capital social de l’entreprise sous forme de portage. Généralement, les
SICARs n’acceptent pas d’avoir une participation supérieure à 30% du
capital de l’entreprise et une durée de rétrocession supérieure à 5 ans.
Ainsi, on peut définir un coefficient c% = apport SICAR/capitaux propres.
On sait que c% doit être inférieur à 30%. Aussi, on va supposer qu le taux
de la rétrocession est t% sur une durée de 5 ans avec un remboursement
annuel en principal et plus-value.
• On va supposer que 50% de l’investissement financé par F est éligible à la
ligne de crédit italienne dont la durée de remboursement est de 10 ans dont
deux années de grâce et le taux d’intérêt annuel est de 5,5%.
• On va supposer de la société de leasing accepte d’accorder un financement
leasing moyennant un premier loyer de 10% du montant de l’équipement et
avec un coefficient de leasing de 1,25 sur une durée de 5% et avec une
valeur résiduelle de rachat de 0%.
28
29. VII- CAS PRATIQUE: l’OPTIMISATION
D’UN SCHEMA DE FINANCEMENT
• A la lumière de ce qui précède, on obtient la structure de financement
suivante:
– Capitaux propres: répartis comme suit:
• SICAR: 30% (FPN+PL)
• PL: 10%*(PL+L)
• FPN: 70%*F-SICAR
– Leasing: L
29
– Crédits bancaires: répartis comme suit:
• Ligne de crédit italienne: 50% F
• Crédit à moyen terme d’investissement: F-50%F-FPN
• Supposons maintenons que l’un des actionnaires (X) souhaite prendre le
contrôle de cette nouvelle société mais en limitant ses droits de vote à 51%.
Dans ce cas, il suffit qu’il apporte 21% du capital et signe une convention de
portage avec la SICAR (l’apport de la SICAR va jouer le rôle d’un crédit en
fonds propres). Il lui reste à trouver d’autres actionnaires pour compléter les
49% du capital restant.
30. VII- CAS PRATIQUE: l’OPTIMISATION
D’UN SCHEMA DE FINANCEMENT
• Ainsi, nous avons la structure du capital suivante:
– Actionnaire X: 21% (droits de vote=51%)
– SICAR : 30% (sans droits de vote)
– Autres actionnaires: 49% (49% des droits de vote)
• À la lumière de cette structure de capital, l’actionnaire X aura une part dans les
dividendes de la société de 51%.
• Pour vérifier maintenant la validité de ce montage financier, utilisons les abréviations
suivantes:
– loy: charge annuelle de leasing
30
– EBE-al: excédent brut d’exploitation avant loyer leasing
– EBE: excédent brut d’exploitation
– Amort: dotation aux amortissements
– Int-cmt: intérêt sur crédit à moyen terme d’investissement
– Int-LI: intérêt sur ligne de crédit italienne
– Imp: impôt sur les bénéfices au taux de 35%
– Pr-cmt: principal sur crédit à moyen terme d’investissement
– Pr-LI: principal sur ligne de crédit italienne
– DivX=dividende alloué à l’actionnaire X
– Annuité-SICAR: annuité à payer à la SICZAR entre principal et plus value
31. VII- CAS PRATIQUE: l’OPTIMISATION
D’UN SCHEMA DE FINANCEMENT
• Pour vérifier la validité du montage financier, on doit avoir:
– Cash flow net – Pr-CMT – Pr-LI –Dividende >0, or
– Dividende =Annuité-SICAR/0,51 (le dividende servi à X va permettre le
rachat des actions auprès de la SICAR)
– Cash flow net=Bénéfice net+amort, or
– Bénéfice net=(EBE-amort - Int-CMT – Int-LI)*0,65, or
– EBE=EBE_al -loy
• En définitive, pour que le montage financier soit valable, il faut
démonter que pour chaque année, l’équation suivante est vérifiée:
– EBE_al >(Pr_cmt+Pr_LI+annuité_Sicra/0,51)/0,65+(0,35*amort/0,65)
31
+ Loy + Int_Cmt + Int_LI
– Cette équation signifie que l’entreprise doit être capable de
dégager un excédent brut d’exploitation suffisant pour faire face
au loyer leasing, au service de la dette, et à la distribubtion de
dividende suffisant pour pouvoir rembourser la SICAR
32. VII- CAS PRATIQUE: l’OPTIMISATION
D’UN SCHEMA DE FINANCEMENT
• Si cette équation n’est pas vérifiée, ceci signifie que le montage financier
n’est pas valable avec les paramètres choisis. Il faut alors veiller à changer
l’un ou plusieurs paramètres:
– a%: ceci permettra de modifier le montant des capitaux propres et de diminuer le
:montant des crédits à moyen terme, et par conséquent le service de la dette
– b%: ceci permettra de modifier le montant du crédit leasing, et par conséquent le
montant du loyer. Ceci aura comme impact l’augmentation des capitaux propres
via l’augmentation du premier loyer.
– c%: ceci permettra de diminuer le montant de l’apport de la SICAR. Ceci aura
pour conséquence, l’augmentation des apports des actionnaires et probablement
la modification de la structure du capital si l’actionnaire X n’a pas les fonds
nécessaires.
• Il est clair que la détermination de l’excédent brut d’exploitation est
fondamentale pour la validation du montage financier. Or, on est entrain de
travailler sur des prévisions. Donc, il y a des incertitudes. Pour minimiser les
incertitudes, il faut choisir des prévisions minimalistes et procéder à un test
de sensibilité. En d’autres termes, il faut choisir plusieurs scénarios en
matière d’excédent brut d’exploitation. Chaque scénario va donner des
résultats différents pour le montage financier. C’est à l’actionnaire de valider
par la suite le scénario le plus réaliste.
32
33. VII- CAS PRATIQUE: l’OPTIMISATION
D’UN SCHEMA DE FINANCEMENT
• Exemple chiffré: on va fixer des valeurs déterminées pour le schéma
d’investissement, et on va déterminer le scénario valable pour
chaque niveau d’EBE. (voir exemple en annexe).
33
34. • Contexte des montages financiers: LBO (LMBO=leverage
management by out, LBO=Leverage by out, LBI:leverage by in,
LMBI: Leverage Management By In), project finance, produits
dérivés de crédit, swaps, options,…
• Interdits en Tunisie
• Titrisation, FCP, lease-back, emprunt obligataire, introduction en
34
bourse,…
36. II-OBJECTIFS
• Définir clairement le besoin de financement (à court terme, à moyen
terme)
• Définir clairement les ressources du financement (augmentation de
capital, emprunts, garanties,…)
• Définir clairement l’objectif recherché: optimisation des charges
financières, optimisation de la durée du financement, sécurisation
des risques, augmentation de la durée de financement,
maximisation des primes d’investissement, reprise d’une entreprise
en difficulté, introduction en bourse, contrôle du pouvoir,
minimisation des garanties, transmission,…
• Tenir compte des contraintes: contraintes réglementaires, limitation
36
des ressources propres, limitation des garanties
37. III-LES INSTRUMENTS DE BASE
• Les instruments de crédit à court terme: crédits de gestion, financement en
devises, billets de trésorerie,…
• Les instruments de crédit à moyen terme: les crédits à moyen terme
d’investissement, les lignes de crédit étrangères, les emprunts financiers
• Les instruments du marché financier: emprunt obligataire, appel public à
l’épargne, ADP, introduction en bourse par OPV, augmentation de capital
sur le marché financier
• Les institutions financières: SICAR, Sociétés d’investissement, leasing,
37
factoring, sociétés de recouvrement
• Les primes d’investissement: encouragements financiers spécifiques, mise
à niveau,…
• L’avance client: cas des sociétés de promotion immobilière
• La TVA
• Les instruments de couverture du risque: l’arbitrage, swap, FRA,option
• Les participations croisées, les holdings, les GIE,…
• Les fusions acquisitions, les OPA
38. IV-Le schéma d’investissement / le schéma de
financement / le business plan
• Schéma d’investissement
• Business plan
• Schéma de financement
38