Revue SNIA, n° 205, Novembre 2016
Tableau sur la modification des dispositions réglementaires relatives aux IADE - Septembre 2016.
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Revue SNIA, n° 205, Août 2016
• Du 22 au 24 septembre 2016 – Congrès SFAR 2016
Palais des Congrès de Paris 2, place de la Porte Maillot – 75017 Paris
Site : http://www.sfar2016.com/
• 2, 3 et 4 février 2017 – Salon Secours Expo 2017
Parc des Expositions Porte de Versailles – Paris
Site : http://www.secours-expo.com
• 17 et 18 mars 2017 – JEPU 2017
Palais des Congrès – Porte maillot – Paris
Site : http://www.jepu.net
(...)
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Revue SNPHARE 76, Octobre 2016
L’« acte I » de la constitution des Groupements hospitaliers de territoire (GHT) a pris fin cet été avec la définition du périmètre des 135 GHT. Tout reste à construire, en premier lieu le projet médical partagé. L’hétérogénéité du périmètre des GHT et les diversités de contextes locaux démontrent qu’il ne peut y avoir de modèle unique et hiérarchique déterminé nationalement. Seul peut être fixé nationalement un objectif de convergence pertinent et en accord avec le projet médical partagé proposé par les acteurs de terrain. Car c’est bien ce projet médical partagé qui est la pierre angulaire de tout le dispositif.
En lien direct avec celui-ci dans la mesure où il influence l’exercice des professionnels, le développement professionnel continu est l’un des domaines prévus dans le décret qui évoque la « coordination des plans de formation continue et de développement professionnel continu des personnels des établissements parties au groupement ». De facto l’ensemble des professionnels soumis à l’obligation de DPC, exerçant dans un établissement membre du GHT est bien concerné.
CE QUI NE CHANGE PAS AVEC LES GHT
Le DPC a un lourd passé et sa version 2.0. constitue moins une tentative de le rendre soluble dans les GHT que de le rendre simple et digeste pour ses utilisateurs. Ainsi l’émergence des GHT ne bouleverse en rien les fondamentaux du DPC – rénové cet été par décret.
La manière de remplir son obligation de DPC
Les objectifs du DPC demeurent l’amélioration de la qualité des soins et des pratiques professionnelles. La réalisation d’un parcours de DPC concerne tous les professionnels de santé. Chaque professionnel de santé dispose de trois années pour réaliser un parcours de DPC qui devra inclure a minima, deux des trois types d’actions :
• actions de formation,
• actions d’évaluation et d’amélioration des pratiques,
• actions de gestion des risques.
(...)
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Revue SNIA, n° 205, Août 2016
• Du 22 au 24 septembre 2016 – Congrès SFAR 2016
Palais des Congrès de Paris 2, place de la Porte Maillot – 75017 Paris
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Parc des Expositions Porte de Versailles – Paris
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Revue SNPHARE 76, Octobre 2016
L’« acte I » de la constitution des Groupements hospitaliers de territoire (GHT) a pris fin cet été avec la définition du périmètre des 135 GHT. Tout reste à construire, en premier lieu le projet médical partagé. L’hétérogénéité du périmètre des GHT et les diversités de contextes locaux démontrent qu’il ne peut y avoir de modèle unique et hiérarchique déterminé nationalement. Seul peut être fixé nationalement un objectif de convergence pertinent et en accord avec le projet médical partagé proposé par les acteurs de terrain. Car c’est bien ce projet médical partagé qui est la pierre angulaire de tout le dispositif.
En lien direct avec celui-ci dans la mesure où il influence l’exercice des professionnels, le développement professionnel continu est l’un des domaines prévus dans le décret qui évoque la « coordination des plans de formation continue et de développement professionnel continu des personnels des établissements parties au groupement ». De facto l’ensemble des professionnels soumis à l’obligation de DPC, exerçant dans un établissement membre du GHT est bien concerné.
CE QUI NE CHANGE PAS AVEC LES GHT
Le DPC a un lourd passé et sa version 2.0. constitue moins une tentative de le rendre soluble dans les GHT que de le rendre simple et digeste pour ses utilisateurs. Ainsi l’émergence des GHT ne bouleverse en rien les fondamentaux du DPC – rénové cet été par décret.
La manière de remplir son obligation de DPC
Les objectifs du DPC demeurent l’amélioration de la qualité des soins et des pratiques professionnelles. La réalisation d’un parcours de DPC concerne tous les professionnels de santé. Chaque professionnel de santé dispose de trois années pour réaliser un parcours de DPC qui devra inclure a minima, deux des trois types d’actions :
• actions de formation,
• actions d’évaluation et d’amélioration des pratiques,
• actions de gestion des risques.
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Groupements hospitaliers territoriaux - GHT : une grande idée gâchée par l'in...Réseau Pro Santé
Revue SNPHARE 76, Octobre 2016
Les Groupements Hospitaliers de Territoires devaient être LA grande réforme restructurante du quinquennat, en ce qui concerne la santé. Au milieu d'un immobilisme insupportable qui aura vu les conditions de travail des hospitaliers (médecins ou non) se dégrader et leur charge de travail augmenter sans cesse, cette organisation volontariste de la coopération entre les hôpitaux pouvait redonner du souffle à nos métiers.
QUE S'EST-IL PASSÉ ?
Dans sa volonté de faire traîner les choses et de mener en bateau les Praticiens Hospitaliers, la Ministre a choisi de faire des commissions, puis des concertations, puis d'autres commissions, sans jamais entrer en négociations. Et quand l'agacement s'est fait audible et palpable, est enfin apparue la réforme des GHT pour nous donner du grain à moudre : résultat, une réforme majeure à mettre en place en quelques mois !
Ceux qui - comme l'auteur de ces lignes - ont vécu une fusion savent que pour être réussie, plusieurs années sont nécessaires. Les expédier en deux ans ne peux qu'entraîner des frustrations et un gâchis humain considérable parmi les équipes fusionnées. Et on voudrait faire fusionner plus de 1000 hôpitaux par groupes de 2 à 15, en 6 mois ?
Devant le tollé, le calendrier a été rallongé à 18 mois : c'est toujours trop court, ce qui a induit une inversion de calendrier tout à fait dommageable pour la pérennité du résultat.
En effet, la Ministre a imposé que les périmètres administratifs soient fixés PUIS que le projet médical soit ensuite discuté ! S'en est suivie une période surréaliste où des hôpitaux n'ayant rien à voir ensemble, à part une impression sur une carte vue de la rue Duquesne, se sont retrouvés potentiellement ensemble, suivi d'un intense battage syndical pour éviter le pire. (...)
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Commissions Régionales Paritaires : quel avenir ?Réseau Pro Santé
Revue "Avenir Hospitalier n°4" Mars 2016
D’après l’article R.6152-325 du code de la Santé Publique (CSP), une commission régionale paritaire (CRP) est placée auprès de chaque directeur général d’Agence Régionale de Santé (ARS). Ces derniers ont vu leur nombre passer de 26 à 16 au 1erjanvier 2016, suivant en cela le remodelage national des régions françaises. Ainsi, pourrait-on s’attendre à ce que le nombre de commissions régionales paritaires diminue dans les mêmes proportions !
Quelques rappels
Pour mémoire, chaque CRP est composée de 24 membres : 10 sont issus des intersyndicales de praticiens hospitaliers plus un représentant des internes et un représentant des chefs de clinique, et 12 autres sont représentatifs de l’administration régionale et des présidents de CME (ARS, administration des établissements publics de santé). Elle est présidée par le directeur général de l’ARS (DGARS). Elle doit se réunir au moins 3 fois par an pour traiter des questions suivantes (art.R6152-326 du CSP, art.6 de l’arrêté du 25/03 2007 relatif à la composition, à l’organisation et au fonctionnement des CRP) :
①L’organisation de la permanence et de la continuité des soins ainsi que de la permanence pharmaceutique dans les établissements publics de santé et l’évaluation de cette organisation ;
②Le suivi des emplois médicaux, et en particulier leur adaptation aux besoins de la santé et de l’activité hospitalière. La CRP est destinataire d’un bilan annuel des postes de praticien dont la vacance a été publiée ainsi que des opérations de restructuration ou de coopération et de leurs incidences sur les emplois de praticiens et la situation des praticiens concernés ;
③La gestion prévisionnelle des métiers et des compétences des personnels médicaux;
(...)
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Grandeur et servitude de l’autonomie professionnelleRéseau Pro Santé
Revue "Avenir Hospitalier n°6" Décembre 2016
Richard TORRIELLI
Toutes les professions disposent d’un degré variable d’autonomie, enfin, presque toutes… Le degré d’autonomie dépend de la qualification, du type de métier, du contexte de son exercice, de la position hiérarchique, et de celle que chacun s’attribue.
« Il n’y pas que des raisons de penser a priori que l’autonomie professionnelle est un bien en soi. Mais les réformes managériales du Nouveau Management Public (NMP) semblent d’ores et déjà être suivies d’effets significatifs sur l’autonomie dans le travail professionnel ».
Les limites légitimes, ou du moins explicables, appliquées à l’autonomie professionnelle peuvent être son mauvais usage par manque de rigueur ou intérêt personnel, la recherche de la qualité et de la sécurité des soins, une relation médecins/malades éclairée, la maîtrise des coûts de la santé, la crainte de la judiciarisation.
En revanche, sont pour le moins ressenties comme illégitimes, les limites à l’autonomie comme le souci de productivité, la recherche du profit, l’exigence de rapidité, une bureaucratie omniprésente, l’autoritarisme de la hiérarchie, voire l’abus de gouvernance, et même le conflit d’intérêt.
Il existe une spécificité des professions à activité prudentielle comme la médecine. (...)
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Plan d’attractivité et GHT : un entretien avec la directrice générale de la DGOSRéseau Pro Santé
Revue "Avenir Hospitalier n°5" Juilllert 2016
En 2011, alors directrice d’hôpital, Anne-Marie Armanteras-de-Saxcé a été consignataire du manifeste pour une santé égalitaire et solidaire1. Cinq ans plus tard, pourra-t-elle atteindre des objectifs qu’énonçait clairement ce manifeste en matière d’accès aux soins et de démocratie sanitaire ? Nous avons demandé à la nouvelle Directrice Générale de la DGOS de répondre à nos questions. Vous retrouverez l’intégralité des questions et leurs réponses en allant sur (http://www.avenir-hospitalier.fr/index.php? option=com_content&view=article&layout= edit&id=323).
AH : Vous allez déployer les mesures réglementaires déclinées du plan attractivité. La totalité des outils d’attractivité serait donc disponible dès novembre ?
AM. Armanteras-de-Saxcé :Le programme de travail arrêté avec les membres du groupe de suivi du plan d’action attractivité reposait sur un calendrier de mise en œuvre des mesures échelonné entre 2016 et 2017. Les mesures les plus attendues seront finalisées cet été pour mise en œuvre à l’automne, en particulier :
• l’harmonisation de la couverture maladie et maternité des assistants, chefs de clinique et praticiens contractuels avec celle des PH;
• la création d'une prime d'engagement de carrière hospitalière ;
• la création de la prime d'exercice territorial. Cette mesure modernisera profondément l’actuel régime de la prime multisites pour mieux reconnaître les activités partagées entre établissements et accompagner les dynamiques de territoires dans le cadre de la création des GHt. Cette dynamique territoriale est renforcée par l’augmentation de 100 postes du nombre d'assistants spécialistes, dont les 50 premiers seront ouverts dès le 1ernovembre 2016 ;
(...)
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Revue "Avenir Hospitalier n°3" Novembre 2015
Depuis la fin du mois d’août, une polémique sur la place de l’analgésie par voie péridurale en cours d’accouchement s’est installée dans la presse. Celle-ci, évoque en termes plus que précis le fait que cette technique serait « imposée » à 12 % de femmes, rendant les sages femmes « contraintes de devenir complices de violences obstétricales faites aux femmes ». Comment, en 2015, serait-il possible de pratiquer, en France, des violences obstétricales ? En imposant une analgésie péridurale et un accouchement médicalisé?
médecins anesthésistes-réanimateurs et obstétriciens exerçant en salle d’accouchement, nous ne désirons pas rentrer dans des polémiques corporatistes. Nous tenons plutôt à signaler la collaboration nécessaire et équilibrée de toutes les professions présentes avec nous en salle d’accouchement: c’est un ballet bien huilé, multi-professionnel, jour et nuit 365 jours par an, pour que les femmes puissent profiter de ce moment unique en toute sécurité.
Accoucher sans péridurale, une décision qui peut évoluer au cours du travail
l’étude iNSerm mérite mieux qu’une interprétation partisane. en 2010, 26 % des femmes avaient déclaré pendant leur grossesse ne pas vouloir de péridurale lors de l’accouchement. mais sur ces 26 %, 52 % ont finalement reçu une analgésie péridurale: celles qui accouchent la première fois ou ont reçu de l’ocytocine, ou en cas de surcharge de travail des sages femmes, ou en cas de présence d’un anesthésiste dans la maternité.
(...)
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Les conséquences d’une crise démographique prévisibleRéseau Pro Santé
Revue "Avenir Hospitalier n°1" juillet 2014
Six ans après l’instauration du financement à l’activité à 100 % et 4 ans après l’installation de la Loi HPST, il nous semble légitime de faire le point sur les changements intervenus sur le travail des médecins hospitaliers.
La médecine française traverse une période difficile, que ressentent fortement ses acteurs. La conjonction de la crise démographique médicale actuelle liée aux dogmes idéologiques sur la consommation de biens de santé des années 90 associée au vieillissement important de la population conduit à un déséquilibre entre l’offre et la demande de soins, avec les conséquences que l’on connaît : déserts médicaux (hospitaliers ou non), dépassements d’honoraires, intérim médical…
Force est de constater que ce n’était pas l’offre qui créait la demande de soin mais plutôt le contraire.
Raboter le numerus clausus n’aura donc servi à rien si ce n’est à aboutir au problème démographique actuel. Le seul remède envisagé consiste à faire travailler plus ceux qui le peuvent encore afin de limiter les files d’attente de patients que l’on voit régulièrement s’allonger pour certains actes ou consultations. Pour compléter ce tableau, il faut ajouter que l’absence de politique de santé claire à long terme et l’absence de volonté de se doter d’indicateurs pertinents pour mesurer l’adéquation de notre système de santé à l’état de santé de la population française entraînent là aussi des inadéquations entre le nombre et la qualification des spécialistes et le véritable besoin de la population. on entre ici dans le délicat sujet de la pertinence des actes et de leurs coûts social et sociétal.
Le constat est là, certaines spécialités sont extrêmement sollicitées par la demande de soins et traversent dans le même temps une crise démographique sans précédent.
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DES de gériatrie : chronique d’une catastrophe annoncéeRéseau Pro Santé
Revue "Avenir Hospitalier n°6" Décembre 2016
Jusqu’à présent, il existait deux voies pour devenir gériatre. Celle du DESC de type 2 (sans limite du nombre d’étudiants) qui était initialement surtout validé par des DES de médecine interne avec souvent une perspective universitaire. Puis, ce sont les DES de médecine générale qui ont fourni 90 % des effectifs du DESC de gériatrie. La seconde voie, la capacité de gérontologie, a d’abord permis à des médecins généralistes déjà installés et plus rarement à des spécialistes de se reconvertir à la gériatrie. La capacité donne une compétence qui a beaucoup plus de valeur qu’un DU, et qu’un simple DU de médecin coordonnateur ne pourra pas la remplacer.
Combien va-t-il y avoir de postes de DES de gériatrie ouverts en 2017 ?
Personne ne le sait. entre 150 et 250 ? L’objectif à terme serait de 300 à 400 médecins par an formés à la gériatrie. Il faudra aussi prévoir un nombre de postes de chefs de clinique suffisant. Sur quoi sont basés ces calculs ? Uniquement sur le nombre de postes de praticien hospitalier (PH) mis au concours chaque année ! (...)
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Revue "Avenir Hospitalier n°2" février 2015
Quelques principes fondamentaux
- Respect du principe nécessaire d’équité au sein du statut, quel que soit le mode de décompte du temps de travail.
- Respect du principe d’autonomie maximale, pour le respect des valeurs de la profession, mais équilibre à trouver pour s’adapter aux rythmes des équipes.
- Principe de transparence grâce aux tableaux de service.
- Principe de respect de la continuité du service public.
Quelques remarques importantes
Le décompte en temps médical continu s’applique aux « activités assurées indifféremment le jour et la nuit » (arrêté 30 avril 2003). cette définition s’applique réglementairement aux activités de médecine d’urgence, anesthésie réanimation, obstétrique avec plus de 2 000 accouchements par an.
Le temps médical continu est un mode de décompte du temps de travail en heures, qui n’a rien à voir avec le champ du « travail posté », dont la définition est autre (« forme d’organisation du travail où les équipes se relaient au même poste les unes après les autres ») et n’est pas décliné dans la réglementation statutaire. toutes les activités organisées en permanence des soins ambulatoires (PdS) rentrent dans la définition du travail posté, puisque aucun médecin ne quittera son poste s’il n’est pas relevé par son collègue de la nuit (garde ou astreinte). mais pour autant, toutes ne rentrent pas dans les critères de temps médical continu.
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Le secret médical : une vraie valeur déontologique qui motive fortement les PHRéseau Pro Santé
Revue "Avenir Hospitalier n°3" Novembre 2015
Le succès de la souscription nationale mise en place par Avenir Hospitalier et la CPH de manière totalement inédite pour payer les frais de justice du contentieux contre X lancé en octobre 2015 pour violation du secret médical prouve que les praticiens hospitaliers sont prêts à s’engager pour les valeurs fondatrices de notre exercice. En quelques jours, nous avons reçu un soutien important afin de financer les frais de justice. Nous remercions donc chaleureusement tous ceux qui ont participé et communiqué leurs messages d’encouragement.
Un médecin mis à l’écart pour avoir voulu s’élever contre des pratiques douteuses portant préjudice à une valeur médicale fondamentale.
Depuis 2012, notre collègue, le Docteur Jean-Jacques tanquerel, du Centre Hospitalier de St malo, est victime d’une mise au placard avec tentatives de l’affecter en dehors de son corps de métier, à savoirl’exercice de médecin DIM (département de l’information médicale). tout cela parce qu’il a osé dénoncer de graves manquements au respect du secret médical, résultant de la délégation à une société privée extérieure à l’hôpital qui était là pour coder l’activité de soins des praticiens hospitaliers. (...)
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La spécialité de gériatrie victime de maltraitance économiqueRéseau Pro Santé
Revue "Avenir Hospitalier n°3" Novembre 2015
La tarification au GMPS (cf encadré page 10) des EHPAD avait inauguré une aire d’équité dans la répartition de l’objectif national des dépenses d’assurance maladie (ONDAM) médico-sociale. Ces dernières années, les moyens étaient globalement à la hausse, au prix de coupes « PATHOS » (cf encadré page 10), parfois conflictuelles, avec les médecins valideurs. La gériatrie médico-sociale sortait de la précarité, augmentait ses moyens, sans pour autant devenir une discipline nantie, une classe moyenne tout au plus. Les règles d’emploi de l’outil de tarification étaient discutées annuellement sous la houlette de la caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) entre les médecins instructeurs et valideurs créant ainsi du lien, de la compréhension réciproque et surtout une harmonisation nécessaire afin d’éviter de trop nombreuses divergences d’appréciation. Il existait une commission départementale de règlement des litiges, assez peu sollicitée, finalement tout n’allait pas trop mal dans un monde imparfait mais idyllique comparé à l’état actuel du système.
Progressivement, la vision gouvernementale de la santé en général et de la gériatrie en particulier est passée du médico-économique à l’économique pur.
la parole des soignants, surtout celle des médecins, est désormais disqualifiée à l’hôpital et dans les établissements médico-sociaux. des indices avant-coureurs avaient donné l’alerte. c’était le cas de la disparition en catimini des réunions d’harmonisation organisées par la cNSA, puis la mise en place d’une commission réformatrice de l’outil PAtHoS mais dont la lenteur (sans doute due au manque de moyens) laissait à penser au peu d’intérêt qu’elle suscitait de la part de ceux qui l’avaient créée. (...)
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Gouvernance au sein des hôpitaux ce qu’ont obtenu les intersyndicales de ph.Réseau Pro Santé
Revue "Avenir Hospitalier n°2" février 2015
Conseil d'Adminstration d'AH
la loi hPSt avait conforté la prééminence d’un seul pouvoir à l’hôpital, celui du directeur. la cme était dépouillée de toutes ses attributions, en termes de projet médical et de son déroulement, et sa composition axée sur des chefs de pôle, eux-mêmes nommés par le seul directeur. l’équilibre des pouvoirs au sein des hôpitaux était alors absent. la disparition des services, remplacés par des pôles, dont le seul objectif est l’efficience médico-économique, a totalement déstructuré toute notion d’équipe et de collectif de travail.
L’enquête menée par les 5 intersyndicales sur les pôles a brutalement mis en lumière la totale désaffection des PH envers cette nouvelle organisation managériale de l’hôpital. Une mobilisation des 5 intersyndicales, enfin unies autour d’une autre vision de la gouvernance, a permis de faire comprendre aux pouvoirs publics que l’hôpital démédicalisé allait droit dans le mur.
Quelles sont les propositions, qui devraient être dans la nouvelle loi de santé puis déclinées sur le plan réglementaire, et les engagements de mme touraine :
1) La fonction et la place des pôles doit être redéfinie : il y aura un seuil maximal et un seuil minimal en nombre d’agents, qui permettra de déroger à l’organisation en pôles. le découpage et le fonctionnement des pôles sera fondé sur le projet médical après consultation de la cme.
2) La place des services sera affirmée dans le fonctionnement interne de l’hôpital, en cohérence avec les équipes soignantes médicales et médicotechniques de proximité. reste à travailler le mode de désignation du chef de service et les missions à partager entre chefs de service et chef de pôle.
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Revue "Avenir Hospitalier n°1" Juillet 2014
Avenir Hospitalier a analysé en profondeur le rapport IGAS, et félicite ses auteurs pour le travail de fond réalisé, sans tabou aucun. Etant donné que le rapport reprend les critiques fortes que nous dénonçons depuis plusieurs années, nous le relayons, et faisons à notre tour des propositions : vidons l’abcès avant qu’il ne s’enkyste.
Ce rapport pointe les dysfonctionnements de l’OGDPC et au-delà, de tout le DPC pour les professions de santé en exercice libéral, comme son absence de pertinence pour les médecins salariés. Les dysfonctionnements sont relevés avec des termes francs : « épais nuage de problèmes, vices de conception, mauvais réglages, conduite de projet défectueuse, blocages, carapace de scepticisme », auxquels nous adhérons.
Un rapport qui rappelle les incohérences du fonctionnement de l’OGDPC.
L'OGDPC est un outil de gestion créé de novo pour assurer un pilotage centralisé et une indépendance du financement du dispositif de formationcontinue.
Dans les faits, l’OGDPC ne remplit pas ces attentes :
- L’objectif de pilotage centralisé d’une formation rénovée pour tous les professionnels de santé n’est en fait atteint que pour les professionnels de santé du libéral et en sont exclus les salariés, qu’ils soient dans les établissements de santé ou dans d’autres structures. Ce dispositif est donc qualifié de « partiellement unifié ». La composition de l’équipe de direction, directement héritée de l’OGC (organisme de Gestion conventionnel de la formation continue des médecins libéraux), organisme paritaire historique (syndicat de médecins libéraux et représentants de l’assurance maladie) en exclut le monde hospitalier et ses procédures propres. « Or, de par son origine – un organisme dédié au monde libéral – l’OGDPC est victime d’un tropisme. Les procédures propres au monde hospitalier ont été négligées… » pour les autres médecins salariés.
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Contribution d’AH pour la grande conférence de la santé Réseau Pro Santé
Revue "Avenir Hospitalier n°4" Mars 2016
Nous souhaitons contribuer à la définition de notre place dans le système de santé. Ces réflexions impliquent que nous soyons sortis du creux démographique actuel (2015) par de réelles dispositions d’attractivité à installer sans tarder. La prise en compte des évolutions sociétales et technologiques qui vont se poursuivre, peut laisser espérer une implication durable des soignants dans un système de santé efficace. Dans ce numéro, nous vous rapportons quelques réflexions mais vous retrouverez sur notre site internet l’ensemble de cette contribution (formation initiale, continue et DPC, carrière médicale hospitalière, place des médecins hospitaliers dans le parcours de soins, dans le processus de soins, dans son territoire de santé et dans l’espace hospitalier public).
www.avenir-hospitalier.fr/images/ CONTRIBUTION_AH_GCS_2016.pdf
Place des jeunes médecins en formation dans l’hôpital
• Les futurs médecins doivent être accueillis lors de chaque stage avec un livret exposant les objectifs et les critères d’évaluation du stage. Leur stage sera évalué par la faculté avec remontée aux HU et sanctions si, sur des critères ciblés, l’évaluation est défavorable. Ils doivent aussi pouvoir effectuer des stages en CH non universitaire avec suppression du terrain de stage en cas de mauvaise évaluation.
• La formation des internes par compagnonnageleur permet d'acquérir une autonomie de décision progressive et doit être consolidée. La place et l’espace du compagnonnage doivent être valorisés et donner lieu à évaluation pour le senior.
• Il faut renforcer l'apprentissage théorique par du temps dédié et des moyens adaptés (accès bibliographiques, séminaires pédagogiques, développement des centres et des ateliers de simulation). (...)
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Gouvernance Hospitalière : pour le meilleur ou pour le pire ?Réseau Pro Santé
Revue "Avenir Hospitalier n°4" Mars 2016
Au fil des réformes, les politiques ont minimisé l’influence des soignants pour favoriser les administratifs, serviteurs du pouvoir politique. Les forces vives de l’hôpital sont asphyxiées et les médecins sont tenus pour responsables. Comment en est-on arrivés là, et où allons-nous ?
Sacrifier les avantages
Le service public saboté… Ce statut de fonctionnaire, qui garantit aux usagers que les soignants leur consacre toute leur énergie déplaît au dogme ultralibéral qui martèle son argument massue « there is no alternative».
Les 35 heures, une bonne idée... La réforme n’a pas été menée au bout. Le temps de travail officiel a bien baissé mais les embauches n'ont pas eu lieu. Ce fût le début de la chasse à l'autonomie.
Le service public transformé en entreprise : merci Sarkozy ! « Un seul patron à l'Hôpital » disait la Loi HPSt. Le directeur de l'administration devint soudainement le grand patron des médecins ! Résultat : le système de santé numéro un à l’époque pointe aujourd’hui autour à la 10° place.
(...)
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Revue "Avenir Hospitalier n°6" Décembre 2016
Un entretien avec Julien Lenglet, jeune PH, président de l'ISNCCA
Vous trouverez ci-dessous un résumé de notre entretien avec Julien Lenglet, que vous pourrez lire dans sa globalité en allant à l’adresse suivante : www.avenir-hospitalier.fr /index.php/%202-non-categorise/352
À la question sur la reconnaissance après 13 à 14 années d’étude, Julien Lenglet pense que la reconnaissance recherchée et nécessaire n’est pas au rendez-vous.
En effet, l’hôpital ne propose souvent aux jeunes médecins, à l’issue de leurs études, que des postes avec statuts précaires (PHC, praticien attaché), qui induisent une perte de revenus très importante pour les spécialités à garde (en particulier l’anesthésie-réanimation, la chirurgie), perte pouvant atteindre 2000 euros net tous les mois. Cela n’incite pas à l’accès à une carrière dans l’hôpital public d’autant que face à lui la médecine libérale offre une augmentation de revenu significative.
Suite au mouvement du 26 septembre dernier pour l’attractivité, nous lui avons demandé pourquoi les chefs de clinique se sont tenus à l'écart. pour le président de l'ISNCCA, le temps de travail ne représente pas la revendication principale des jeunes médecins. ils ont d’abord besoin d’avoir une vie professionnelle qui corresponde à leurs projets et donc un management adapté en termes de ressources humaines. (...)
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Création d’un collège de chirurgiens : indispensable pour mener une action fé...Réseau Pro Santé
Revue "Avenir Hospitalier n°4" Mars 2016
Le malaise patent au sein de la chirurgie hospitalière, activité majeure à l’hôpital, provoque la désaffection des jeunes praticiens. Ils constatent la très importante pression liée à la permanence des soins rendant souvent difficile le développement de l’activité froide, cœur du métier, et se dirigent finalement vers le libéral. À ceci s’ajoute les lourdes contraintes administratives associées à un déficit de reconnaissance individuel. De plus, les multiples spécialités chirurgicales et les différents statuts entraînent un morcellement syndical rendant la parole des chirurgiens quasiment inaudible Une action fédératrice est indispensable. Dans l’urgence, Avenir Hospitalier propose en son sein un collège chirurgical. Sa mission ? Faire un bilan clair de la situation et être une force de proposition pour les évolutions à défendre.
La réduction des équipes, du fait des postes vacants, augmente la sujétion des chirurgiens hospitaliers
Du fait de cette forte sujétion, les jeunes praticiens ont peur de ne pas pouvoir conjuguer leur vie professionnelle et familiale tout en assumant la qualité des soins. La plupart des chirurgiens hospitaliers sont soumis au régime des astreintes, très imparfait et mal rémunéré. De plus, pour ceux qui sont en garde sur place, l’activité est presque toujours comptée en horaire non-posté, et ils ne bénéficient donc pas des avantages, justifiés, attribués en particulier aux urgentistes.
Une forte fréquence de contrainte de garde porte préjudice au développement de la chirurgie programmée, pourtant cœur du métier auquel le jeune praticien vient d’être formé et qu’il souhaite absolument conserver. Ainsi, les équipes restreintes s’essoufflent dans l’activité d’urgence et peinent à développer l’activité froide. (...)
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Les Commissions Régionales Paritaires, un outil de dialogue social à s'approp...Réseau Pro Santé
Revue "Avenir Hospitalier n°5" Juilllert 2016
À l'heure du redécoupage des régions et de la création des Groupements Hospitaliers de Territoire, les Commissions Régionale Paritaires (CRP) sont plus que jamais des instances de dialogue social à s'approprier par les praticiens hospitaliers. Créées en septembre 2013 (Décret no 2013-843 du 20 septembre 2013) chaque CRP est composée de 24 membres répartis de manière « paritaire » : 12 représentants des syndicats médicaux représentatifs (+ assistants et internes) et 12 représentants des directeurs d'hôpitaux, des présidents de CME et de l'ARS.
Les compétences attribuées aux CRP sont loin d’être négligeables.
Normalement la CRP devrait être consultée par le directeur général de l'ARS sur :
• L’organisation de la permanence des soins.
• Le suivi des emplois médicaux et leur adaptation aux besoins de santé. La CrP devrait être destinataire d’un bilan annuel des postes vacants ainsi que des opérations de restructuration et de leurs incidences sur les emplois de praticiens et la situation des praticiens concernés.
• Les actions d’amélioration de l’attractivité des carrières hospitalières.
• La gestion du temps de travail des personnels médicaux, le bilan régional du temps de travail additionnel ; les demandes de dépassement du plafond de progression annuelle du compte épargne-temps.
(...)
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L’IADE peut-il induire seul en salle ? - Le Développement Professionnel Conti...Réseau Pro Santé
Revue SNIA, n° 204, Mai 2016
L’IADE peut-il induire seul en salle ?
Depuis la parution de l’arrêté du 23 juillet 2012 relatif à la formation d’IADE, celui-ci peut-il réaliser une induction seul en salle ? Afin d’y répondre, je vous propose l’étude de l’évolution des textes ci-dessous.
− Le décret d’acte infirmier du 29 juillet 2004 et son évolution depuis 1988.
− L’Arrêté de formation IADE de juillet 2012.
− Arrêté du 23 septembre 2014 relatif à la création d’une annexe « Supplément au diplôme » pour les formations paramédicales... d’infirmier anesthésiste.
Puis je vous indiquerai les positionnements suivants :
• Position de l’ancien Président de la SFAR, le Professeur Laurent Jouffroy.
• Position du Président de la SFAR, le Professeur Claude Ecoffey.
• Analyse des recommandations de la SFAR.
• Analyse du décret n° 94-1050 du 5 décembre 1994 concernant les conditions nécessaire à la réalisation d’anesthésie. (...)
Le Développement Professionnel Continu (DPC), une opportunité pour tous les professionnels de santé de contribuer à l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins
D’une part, la loi santé 2016 réforme le DPC, créé par la loi du 21 juillet 2009 (et mis en application en 2013),
en redéfinissant et réorganisant celui-ci.
D’autre part, le DPC a pour objectifs, le maintien et l’actualisation des connaissances et des compétences ainsi que l’amélioration des pratiques professionnelles. Sur une période de trois ans, tout professionnel doit justifier, de son engagement dans une démarche de DPC [comportant des actions de formation continue, d’analyse, d’évaluation et d’amélioration de ses pratiques et de gestion des risques (l’engagement dans une démarche d’accréditation vaudra engagement dans une démarche de DPC)].
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Français médical · Anesthésie et réanimation · 1- Exercices de grammaire · Co...Filip Vermeulen
Français médical et infirmier (FMI). Public visé: professionnels de santé · milieu hospitalier · anesthésie et réanimation.
Exercices de grammaire. Niveau CECRL [A2]-B1. Conjugaison: indicatif présent. Dérivation et accord de l'adjectif. Formation et accord du participe passé.· CORRIGÉ. Les EXERCICES sont également disponibles sur SLIDESHARE.
Format: .docx (Word). Pages: 5
Cours soins infirmiers en chirurgie (Première partie)SANAA TOUZAMI
Cours enseigné et élaboré par TOUZAMI Sanaa (Enseignante permanente à l'ISPITS de Settat)
Cette partie comporte les soins infirmiers généraux ou bien standards en chirurgie (Soins préopératoires , soins peropératoires , et soins postopératoires)
Groupements hospitaliers territoriaux - GHT : une grande idée gâchée par l'in...Réseau Pro Santé
Revue SNPHARE 76, Octobre 2016
Les Groupements Hospitaliers de Territoires devaient être LA grande réforme restructurante du quinquennat, en ce qui concerne la santé. Au milieu d'un immobilisme insupportable qui aura vu les conditions de travail des hospitaliers (médecins ou non) se dégrader et leur charge de travail augmenter sans cesse, cette organisation volontariste de la coopération entre les hôpitaux pouvait redonner du souffle à nos métiers.
QUE S'EST-IL PASSÉ ?
Dans sa volonté de faire traîner les choses et de mener en bateau les Praticiens Hospitaliers, la Ministre a choisi de faire des commissions, puis des concertations, puis d'autres commissions, sans jamais entrer en négociations. Et quand l'agacement s'est fait audible et palpable, est enfin apparue la réforme des GHT pour nous donner du grain à moudre : résultat, une réforme majeure à mettre en place en quelques mois !
Ceux qui - comme l'auteur de ces lignes - ont vécu une fusion savent que pour être réussie, plusieurs années sont nécessaires. Les expédier en deux ans ne peux qu'entraîner des frustrations et un gâchis humain considérable parmi les équipes fusionnées. Et on voudrait faire fusionner plus de 1000 hôpitaux par groupes de 2 à 15, en 6 mois ?
Devant le tollé, le calendrier a été rallongé à 18 mois : c'est toujours trop court, ce qui a induit une inversion de calendrier tout à fait dommageable pour la pérennité du résultat.
En effet, la Ministre a imposé que les périmètres administratifs soient fixés PUIS que le projet médical soit ensuite discuté ! S'en est suivie une période surréaliste où des hôpitaux n'ayant rien à voir ensemble, à part une impression sur une carte vue de la rue Duquesne, se sont retrouvés potentiellement ensemble, suivi d'un intense battage syndical pour éviter le pire. (...)
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Commissions Régionales Paritaires : quel avenir ?Réseau Pro Santé
Revue "Avenir Hospitalier n°4" Mars 2016
D’après l’article R.6152-325 du code de la Santé Publique (CSP), une commission régionale paritaire (CRP) est placée auprès de chaque directeur général d’Agence Régionale de Santé (ARS). Ces derniers ont vu leur nombre passer de 26 à 16 au 1erjanvier 2016, suivant en cela le remodelage national des régions françaises. Ainsi, pourrait-on s’attendre à ce que le nombre de commissions régionales paritaires diminue dans les mêmes proportions !
Quelques rappels
Pour mémoire, chaque CRP est composée de 24 membres : 10 sont issus des intersyndicales de praticiens hospitaliers plus un représentant des internes et un représentant des chefs de clinique, et 12 autres sont représentatifs de l’administration régionale et des présidents de CME (ARS, administration des établissements publics de santé). Elle est présidée par le directeur général de l’ARS (DGARS). Elle doit se réunir au moins 3 fois par an pour traiter des questions suivantes (art.R6152-326 du CSP, art.6 de l’arrêté du 25/03 2007 relatif à la composition, à l’organisation et au fonctionnement des CRP) :
①L’organisation de la permanence et de la continuité des soins ainsi que de la permanence pharmaceutique dans les établissements publics de santé et l’évaluation de cette organisation ;
②Le suivi des emplois médicaux, et en particulier leur adaptation aux besoins de la santé et de l’activité hospitalière. La CRP est destinataire d’un bilan annuel des postes de praticien dont la vacance a été publiée ainsi que des opérations de restructuration ou de coopération et de leurs incidences sur les emplois de praticiens et la situation des praticiens concernés ;
③La gestion prévisionnelle des métiers et des compétences des personnels médicaux;
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Grandeur et servitude de l’autonomie professionnelleRéseau Pro Santé
Revue "Avenir Hospitalier n°6" Décembre 2016
Richard TORRIELLI
Toutes les professions disposent d’un degré variable d’autonomie, enfin, presque toutes… Le degré d’autonomie dépend de la qualification, du type de métier, du contexte de son exercice, de la position hiérarchique, et de celle que chacun s’attribue.
« Il n’y pas que des raisons de penser a priori que l’autonomie professionnelle est un bien en soi. Mais les réformes managériales du Nouveau Management Public (NMP) semblent d’ores et déjà être suivies d’effets significatifs sur l’autonomie dans le travail professionnel ».
Les limites légitimes, ou du moins explicables, appliquées à l’autonomie professionnelle peuvent être son mauvais usage par manque de rigueur ou intérêt personnel, la recherche de la qualité et de la sécurité des soins, une relation médecins/malades éclairée, la maîtrise des coûts de la santé, la crainte de la judiciarisation.
En revanche, sont pour le moins ressenties comme illégitimes, les limites à l’autonomie comme le souci de productivité, la recherche du profit, l’exigence de rapidité, une bureaucratie omniprésente, l’autoritarisme de la hiérarchie, voire l’abus de gouvernance, et même le conflit d’intérêt.
Il existe une spécificité des professions à activité prudentielle comme la médecine. (...)
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Plan d’attractivité et GHT : un entretien avec la directrice générale de la DGOSRéseau Pro Santé
Revue "Avenir Hospitalier n°5" Juilllert 2016
En 2011, alors directrice d’hôpital, Anne-Marie Armanteras-de-Saxcé a été consignataire du manifeste pour une santé égalitaire et solidaire1. Cinq ans plus tard, pourra-t-elle atteindre des objectifs qu’énonçait clairement ce manifeste en matière d’accès aux soins et de démocratie sanitaire ? Nous avons demandé à la nouvelle Directrice Générale de la DGOS de répondre à nos questions. Vous retrouverez l’intégralité des questions et leurs réponses en allant sur (http://www.avenir-hospitalier.fr/index.php? option=com_content&view=article&layout= edit&id=323).
AH : Vous allez déployer les mesures réglementaires déclinées du plan attractivité. La totalité des outils d’attractivité serait donc disponible dès novembre ?
AM. Armanteras-de-Saxcé :Le programme de travail arrêté avec les membres du groupe de suivi du plan d’action attractivité reposait sur un calendrier de mise en œuvre des mesures échelonné entre 2016 et 2017. Les mesures les plus attendues seront finalisées cet été pour mise en œuvre à l’automne, en particulier :
• l’harmonisation de la couverture maladie et maternité des assistants, chefs de clinique et praticiens contractuels avec celle des PH;
• la création d'une prime d'engagement de carrière hospitalière ;
• la création de la prime d'exercice territorial. Cette mesure modernisera profondément l’actuel régime de la prime multisites pour mieux reconnaître les activités partagées entre établissements et accompagner les dynamiques de territoires dans le cadre de la création des GHt. Cette dynamique territoriale est renforcée par l’augmentation de 100 postes du nombre d'assistants spécialistes, dont les 50 premiers seront ouverts dès le 1ernovembre 2016 ;
(...)
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Revue "Avenir Hospitalier n°3" Novembre 2015
Depuis la fin du mois d’août, une polémique sur la place de l’analgésie par voie péridurale en cours d’accouchement s’est installée dans la presse. Celle-ci, évoque en termes plus que précis le fait que cette technique serait « imposée » à 12 % de femmes, rendant les sages femmes « contraintes de devenir complices de violences obstétricales faites aux femmes ». Comment, en 2015, serait-il possible de pratiquer, en France, des violences obstétricales ? En imposant une analgésie péridurale et un accouchement médicalisé?
médecins anesthésistes-réanimateurs et obstétriciens exerçant en salle d’accouchement, nous ne désirons pas rentrer dans des polémiques corporatistes. Nous tenons plutôt à signaler la collaboration nécessaire et équilibrée de toutes les professions présentes avec nous en salle d’accouchement: c’est un ballet bien huilé, multi-professionnel, jour et nuit 365 jours par an, pour que les femmes puissent profiter de ce moment unique en toute sécurité.
Accoucher sans péridurale, une décision qui peut évoluer au cours du travail
l’étude iNSerm mérite mieux qu’une interprétation partisane. en 2010, 26 % des femmes avaient déclaré pendant leur grossesse ne pas vouloir de péridurale lors de l’accouchement. mais sur ces 26 %, 52 % ont finalement reçu une analgésie péridurale: celles qui accouchent la première fois ou ont reçu de l’ocytocine, ou en cas de surcharge de travail des sages femmes, ou en cas de présence d’un anesthésiste dans la maternité.
(...)
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Les conséquences d’une crise démographique prévisibleRéseau Pro Santé
Revue "Avenir Hospitalier n°1" juillet 2014
Six ans après l’instauration du financement à l’activité à 100 % et 4 ans après l’installation de la Loi HPST, il nous semble légitime de faire le point sur les changements intervenus sur le travail des médecins hospitaliers.
La médecine française traverse une période difficile, que ressentent fortement ses acteurs. La conjonction de la crise démographique médicale actuelle liée aux dogmes idéologiques sur la consommation de biens de santé des années 90 associée au vieillissement important de la population conduit à un déséquilibre entre l’offre et la demande de soins, avec les conséquences que l’on connaît : déserts médicaux (hospitaliers ou non), dépassements d’honoraires, intérim médical…
Force est de constater que ce n’était pas l’offre qui créait la demande de soin mais plutôt le contraire.
Raboter le numerus clausus n’aura donc servi à rien si ce n’est à aboutir au problème démographique actuel. Le seul remède envisagé consiste à faire travailler plus ceux qui le peuvent encore afin de limiter les files d’attente de patients que l’on voit régulièrement s’allonger pour certains actes ou consultations. Pour compléter ce tableau, il faut ajouter que l’absence de politique de santé claire à long terme et l’absence de volonté de se doter d’indicateurs pertinents pour mesurer l’adéquation de notre système de santé à l’état de santé de la population française entraînent là aussi des inadéquations entre le nombre et la qualification des spécialistes et le véritable besoin de la population. on entre ici dans le délicat sujet de la pertinence des actes et de leurs coûts social et sociétal.
Le constat est là, certaines spécialités sont extrêmement sollicitées par la demande de soins et traversent dans le même temps une crise démographique sans précédent.
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DES de gériatrie : chronique d’une catastrophe annoncéeRéseau Pro Santé
Revue "Avenir Hospitalier n°6" Décembre 2016
Jusqu’à présent, il existait deux voies pour devenir gériatre. Celle du DESC de type 2 (sans limite du nombre d’étudiants) qui était initialement surtout validé par des DES de médecine interne avec souvent une perspective universitaire. Puis, ce sont les DES de médecine générale qui ont fourni 90 % des effectifs du DESC de gériatrie. La seconde voie, la capacité de gérontologie, a d’abord permis à des médecins généralistes déjà installés et plus rarement à des spécialistes de se reconvertir à la gériatrie. La capacité donne une compétence qui a beaucoup plus de valeur qu’un DU, et qu’un simple DU de médecin coordonnateur ne pourra pas la remplacer.
Combien va-t-il y avoir de postes de DES de gériatrie ouverts en 2017 ?
Personne ne le sait. entre 150 et 250 ? L’objectif à terme serait de 300 à 400 médecins par an formés à la gériatrie. Il faudra aussi prévoir un nombre de postes de chefs de clinique suffisant. Sur quoi sont basés ces calculs ? Uniquement sur le nombre de postes de praticien hospitalier (PH) mis au concours chaque année ! (...)
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Revue "Avenir Hospitalier n°2" février 2015
Quelques principes fondamentaux
- Respect du principe nécessaire d’équité au sein du statut, quel que soit le mode de décompte du temps de travail.
- Respect du principe d’autonomie maximale, pour le respect des valeurs de la profession, mais équilibre à trouver pour s’adapter aux rythmes des équipes.
- Principe de transparence grâce aux tableaux de service.
- Principe de respect de la continuité du service public.
Quelques remarques importantes
Le décompte en temps médical continu s’applique aux « activités assurées indifféremment le jour et la nuit » (arrêté 30 avril 2003). cette définition s’applique réglementairement aux activités de médecine d’urgence, anesthésie réanimation, obstétrique avec plus de 2 000 accouchements par an.
Le temps médical continu est un mode de décompte du temps de travail en heures, qui n’a rien à voir avec le champ du « travail posté », dont la définition est autre (« forme d’organisation du travail où les équipes se relaient au même poste les unes après les autres ») et n’est pas décliné dans la réglementation statutaire. toutes les activités organisées en permanence des soins ambulatoires (PdS) rentrent dans la définition du travail posté, puisque aucun médecin ne quittera son poste s’il n’est pas relevé par son collègue de la nuit (garde ou astreinte). mais pour autant, toutes ne rentrent pas dans les critères de temps médical continu.
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Le secret médical : une vraie valeur déontologique qui motive fortement les PHRéseau Pro Santé
Revue "Avenir Hospitalier n°3" Novembre 2015
Le succès de la souscription nationale mise en place par Avenir Hospitalier et la CPH de manière totalement inédite pour payer les frais de justice du contentieux contre X lancé en octobre 2015 pour violation du secret médical prouve que les praticiens hospitaliers sont prêts à s’engager pour les valeurs fondatrices de notre exercice. En quelques jours, nous avons reçu un soutien important afin de financer les frais de justice. Nous remercions donc chaleureusement tous ceux qui ont participé et communiqué leurs messages d’encouragement.
Un médecin mis à l’écart pour avoir voulu s’élever contre des pratiques douteuses portant préjudice à une valeur médicale fondamentale.
Depuis 2012, notre collègue, le Docteur Jean-Jacques tanquerel, du Centre Hospitalier de St malo, est victime d’une mise au placard avec tentatives de l’affecter en dehors de son corps de métier, à savoirl’exercice de médecin DIM (département de l’information médicale). tout cela parce qu’il a osé dénoncer de graves manquements au respect du secret médical, résultant de la délégation à une société privée extérieure à l’hôpital qui était là pour coder l’activité de soins des praticiens hospitaliers. (...)
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La spécialité de gériatrie victime de maltraitance économiqueRéseau Pro Santé
Revue "Avenir Hospitalier n°3" Novembre 2015
La tarification au GMPS (cf encadré page 10) des EHPAD avait inauguré une aire d’équité dans la répartition de l’objectif national des dépenses d’assurance maladie (ONDAM) médico-sociale. Ces dernières années, les moyens étaient globalement à la hausse, au prix de coupes « PATHOS » (cf encadré page 10), parfois conflictuelles, avec les médecins valideurs. La gériatrie médico-sociale sortait de la précarité, augmentait ses moyens, sans pour autant devenir une discipline nantie, une classe moyenne tout au plus. Les règles d’emploi de l’outil de tarification étaient discutées annuellement sous la houlette de la caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) entre les médecins instructeurs et valideurs créant ainsi du lien, de la compréhension réciproque et surtout une harmonisation nécessaire afin d’éviter de trop nombreuses divergences d’appréciation. Il existait une commission départementale de règlement des litiges, assez peu sollicitée, finalement tout n’allait pas trop mal dans un monde imparfait mais idyllique comparé à l’état actuel du système.
Progressivement, la vision gouvernementale de la santé en général et de la gériatrie en particulier est passée du médico-économique à l’économique pur.
la parole des soignants, surtout celle des médecins, est désormais disqualifiée à l’hôpital et dans les établissements médico-sociaux. des indices avant-coureurs avaient donné l’alerte. c’était le cas de la disparition en catimini des réunions d’harmonisation organisées par la cNSA, puis la mise en place d’une commission réformatrice de l’outil PAtHoS mais dont la lenteur (sans doute due au manque de moyens) laissait à penser au peu d’intérêt qu’elle suscitait de la part de ceux qui l’avaient créée. (...)
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Gouvernance au sein des hôpitaux ce qu’ont obtenu les intersyndicales de ph.Réseau Pro Santé
Revue "Avenir Hospitalier n°2" février 2015
Conseil d'Adminstration d'AH
la loi hPSt avait conforté la prééminence d’un seul pouvoir à l’hôpital, celui du directeur. la cme était dépouillée de toutes ses attributions, en termes de projet médical et de son déroulement, et sa composition axée sur des chefs de pôle, eux-mêmes nommés par le seul directeur. l’équilibre des pouvoirs au sein des hôpitaux était alors absent. la disparition des services, remplacés par des pôles, dont le seul objectif est l’efficience médico-économique, a totalement déstructuré toute notion d’équipe et de collectif de travail.
L’enquête menée par les 5 intersyndicales sur les pôles a brutalement mis en lumière la totale désaffection des PH envers cette nouvelle organisation managériale de l’hôpital. Une mobilisation des 5 intersyndicales, enfin unies autour d’une autre vision de la gouvernance, a permis de faire comprendre aux pouvoirs publics que l’hôpital démédicalisé allait droit dans le mur.
Quelles sont les propositions, qui devraient être dans la nouvelle loi de santé puis déclinées sur le plan réglementaire, et les engagements de mme touraine :
1) La fonction et la place des pôles doit être redéfinie : il y aura un seuil maximal et un seuil minimal en nombre d’agents, qui permettra de déroger à l’organisation en pôles. le découpage et le fonctionnement des pôles sera fondé sur le projet médical après consultation de la cme.
2) La place des services sera affirmée dans le fonctionnement interne de l’hôpital, en cohérence avec les équipes soignantes médicales et médicotechniques de proximité. reste à travailler le mode de désignation du chef de service et les missions à partager entre chefs de service et chef de pôle.
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Revue "Avenir Hospitalier n°1" Juillet 2014
Avenir Hospitalier a analysé en profondeur le rapport IGAS, et félicite ses auteurs pour le travail de fond réalisé, sans tabou aucun. Etant donné que le rapport reprend les critiques fortes que nous dénonçons depuis plusieurs années, nous le relayons, et faisons à notre tour des propositions : vidons l’abcès avant qu’il ne s’enkyste.
Ce rapport pointe les dysfonctionnements de l’OGDPC et au-delà, de tout le DPC pour les professions de santé en exercice libéral, comme son absence de pertinence pour les médecins salariés. Les dysfonctionnements sont relevés avec des termes francs : « épais nuage de problèmes, vices de conception, mauvais réglages, conduite de projet défectueuse, blocages, carapace de scepticisme », auxquels nous adhérons.
Un rapport qui rappelle les incohérences du fonctionnement de l’OGDPC.
L'OGDPC est un outil de gestion créé de novo pour assurer un pilotage centralisé et une indépendance du financement du dispositif de formationcontinue.
Dans les faits, l’OGDPC ne remplit pas ces attentes :
- L’objectif de pilotage centralisé d’une formation rénovée pour tous les professionnels de santé n’est en fait atteint que pour les professionnels de santé du libéral et en sont exclus les salariés, qu’ils soient dans les établissements de santé ou dans d’autres structures. Ce dispositif est donc qualifié de « partiellement unifié ». La composition de l’équipe de direction, directement héritée de l’OGC (organisme de Gestion conventionnel de la formation continue des médecins libéraux), organisme paritaire historique (syndicat de médecins libéraux et représentants de l’assurance maladie) en exclut le monde hospitalier et ses procédures propres. « Or, de par son origine – un organisme dédié au monde libéral – l’OGDPC est victime d’un tropisme. Les procédures propres au monde hospitalier ont été négligées… » pour les autres médecins salariés.
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Contribution d’AH pour la grande conférence de la santé Réseau Pro Santé
Revue "Avenir Hospitalier n°4" Mars 2016
Nous souhaitons contribuer à la définition de notre place dans le système de santé. Ces réflexions impliquent que nous soyons sortis du creux démographique actuel (2015) par de réelles dispositions d’attractivité à installer sans tarder. La prise en compte des évolutions sociétales et technologiques qui vont se poursuivre, peut laisser espérer une implication durable des soignants dans un système de santé efficace. Dans ce numéro, nous vous rapportons quelques réflexions mais vous retrouverez sur notre site internet l’ensemble de cette contribution (formation initiale, continue et DPC, carrière médicale hospitalière, place des médecins hospitaliers dans le parcours de soins, dans le processus de soins, dans son territoire de santé et dans l’espace hospitalier public).
www.avenir-hospitalier.fr/images/ CONTRIBUTION_AH_GCS_2016.pdf
Place des jeunes médecins en formation dans l’hôpital
• Les futurs médecins doivent être accueillis lors de chaque stage avec un livret exposant les objectifs et les critères d’évaluation du stage. Leur stage sera évalué par la faculté avec remontée aux HU et sanctions si, sur des critères ciblés, l’évaluation est défavorable. Ils doivent aussi pouvoir effectuer des stages en CH non universitaire avec suppression du terrain de stage en cas de mauvaise évaluation.
• La formation des internes par compagnonnageleur permet d'acquérir une autonomie de décision progressive et doit être consolidée. La place et l’espace du compagnonnage doivent être valorisés et donner lieu à évaluation pour le senior.
• Il faut renforcer l'apprentissage théorique par du temps dédié et des moyens adaptés (accès bibliographiques, séminaires pédagogiques, développement des centres et des ateliers de simulation). (...)
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Gouvernance Hospitalière : pour le meilleur ou pour le pire ?Réseau Pro Santé
Revue "Avenir Hospitalier n°4" Mars 2016
Au fil des réformes, les politiques ont minimisé l’influence des soignants pour favoriser les administratifs, serviteurs du pouvoir politique. Les forces vives de l’hôpital sont asphyxiées et les médecins sont tenus pour responsables. Comment en est-on arrivés là, et où allons-nous ?
Sacrifier les avantages
Le service public saboté… Ce statut de fonctionnaire, qui garantit aux usagers que les soignants leur consacre toute leur énergie déplaît au dogme ultralibéral qui martèle son argument massue « there is no alternative».
Les 35 heures, une bonne idée... La réforme n’a pas été menée au bout. Le temps de travail officiel a bien baissé mais les embauches n'ont pas eu lieu. Ce fût le début de la chasse à l'autonomie.
Le service public transformé en entreprise : merci Sarkozy ! « Un seul patron à l'Hôpital » disait la Loi HPSt. Le directeur de l'administration devint soudainement le grand patron des médecins ! Résultat : le système de santé numéro un à l’époque pointe aujourd’hui autour à la 10° place.
(...)
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Revue "Avenir Hospitalier n°6" Décembre 2016
Un entretien avec Julien Lenglet, jeune PH, président de l'ISNCCA
Vous trouverez ci-dessous un résumé de notre entretien avec Julien Lenglet, que vous pourrez lire dans sa globalité en allant à l’adresse suivante : www.avenir-hospitalier.fr /index.php/%202-non-categorise/352
À la question sur la reconnaissance après 13 à 14 années d’étude, Julien Lenglet pense que la reconnaissance recherchée et nécessaire n’est pas au rendez-vous.
En effet, l’hôpital ne propose souvent aux jeunes médecins, à l’issue de leurs études, que des postes avec statuts précaires (PHC, praticien attaché), qui induisent une perte de revenus très importante pour les spécialités à garde (en particulier l’anesthésie-réanimation, la chirurgie), perte pouvant atteindre 2000 euros net tous les mois. Cela n’incite pas à l’accès à une carrière dans l’hôpital public d’autant que face à lui la médecine libérale offre une augmentation de revenu significative.
Suite au mouvement du 26 septembre dernier pour l’attractivité, nous lui avons demandé pourquoi les chefs de clinique se sont tenus à l'écart. pour le président de l'ISNCCA, le temps de travail ne représente pas la revendication principale des jeunes médecins. ils ont d’abord besoin d’avoir une vie professionnelle qui corresponde à leurs projets et donc un management adapté en termes de ressources humaines. (...)
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Création d’un collège de chirurgiens : indispensable pour mener une action fé...Réseau Pro Santé
Revue "Avenir Hospitalier n°4" Mars 2016
Le malaise patent au sein de la chirurgie hospitalière, activité majeure à l’hôpital, provoque la désaffection des jeunes praticiens. Ils constatent la très importante pression liée à la permanence des soins rendant souvent difficile le développement de l’activité froide, cœur du métier, et se dirigent finalement vers le libéral. À ceci s’ajoute les lourdes contraintes administratives associées à un déficit de reconnaissance individuel. De plus, les multiples spécialités chirurgicales et les différents statuts entraînent un morcellement syndical rendant la parole des chirurgiens quasiment inaudible Une action fédératrice est indispensable. Dans l’urgence, Avenir Hospitalier propose en son sein un collège chirurgical. Sa mission ? Faire un bilan clair de la situation et être une force de proposition pour les évolutions à défendre.
La réduction des équipes, du fait des postes vacants, augmente la sujétion des chirurgiens hospitaliers
Du fait de cette forte sujétion, les jeunes praticiens ont peur de ne pas pouvoir conjuguer leur vie professionnelle et familiale tout en assumant la qualité des soins. La plupart des chirurgiens hospitaliers sont soumis au régime des astreintes, très imparfait et mal rémunéré. De plus, pour ceux qui sont en garde sur place, l’activité est presque toujours comptée en horaire non-posté, et ils ne bénéficient donc pas des avantages, justifiés, attribués en particulier aux urgentistes.
Une forte fréquence de contrainte de garde porte préjudice au développement de la chirurgie programmée, pourtant cœur du métier auquel le jeune praticien vient d’être formé et qu’il souhaite absolument conserver. Ainsi, les équipes restreintes s’essoufflent dans l’activité d’urgence et peinent à développer l’activité froide. (...)
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Les Commissions Régionales Paritaires, un outil de dialogue social à s'approp...Réseau Pro Santé
Revue "Avenir Hospitalier n°5" Juilllert 2016
À l'heure du redécoupage des régions et de la création des Groupements Hospitaliers de Territoire, les Commissions Régionale Paritaires (CRP) sont plus que jamais des instances de dialogue social à s'approprier par les praticiens hospitaliers. Créées en septembre 2013 (Décret no 2013-843 du 20 septembre 2013) chaque CRP est composée de 24 membres répartis de manière « paritaire » : 12 représentants des syndicats médicaux représentatifs (+ assistants et internes) et 12 représentants des directeurs d'hôpitaux, des présidents de CME et de l'ARS.
Les compétences attribuées aux CRP sont loin d’être négligeables.
Normalement la CRP devrait être consultée par le directeur général de l'ARS sur :
• L’organisation de la permanence des soins.
• Le suivi des emplois médicaux et leur adaptation aux besoins de santé. La CrP devrait être destinataire d’un bilan annuel des postes vacants ainsi que des opérations de restructuration et de leurs incidences sur les emplois de praticiens et la situation des praticiens concernés.
• Les actions d’amélioration de l’attractivité des carrières hospitalières.
• La gestion du temps de travail des personnels médicaux, le bilan régional du temps de travail additionnel ; les demandes de dépassement du plafond de progression annuelle du compte épargne-temps.
(...)
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L’IADE peut-il induire seul en salle ? - Le Développement Professionnel Conti...Réseau Pro Santé
Revue SNIA, n° 204, Mai 2016
L’IADE peut-il induire seul en salle ?
Depuis la parution de l’arrêté du 23 juillet 2012 relatif à la formation d’IADE, celui-ci peut-il réaliser une induction seul en salle ? Afin d’y répondre, je vous propose l’étude de l’évolution des textes ci-dessous.
− Le décret d’acte infirmier du 29 juillet 2004 et son évolution depuis 1988.
− L’Arrêté de formation IADE de juillet 2012.
− Arrêté du 23 septembre 2014 relatif à la création d’une annexe « Supplément au diplôme » pour les formations paramédicales... d’infirmier anesthésiste.
Puis je vous indiquerai les positionnements suivants :
• Position de l’ancien Président de la SFAR, le Professeur Laurent Jouffroy.
• Position du Président de la SFAR, le Professeur Claude Ecoffey.
• Analyse des recommandations de la SFAR.
• Analyse du décret n° 94-1050 du 5 décembre 1994 concernant les conditions nécessaire à la réalisation d’anesthésie. (...)
Le Développement Professionnel Continu (DPC), une opportunité pour tous les professionnels de santé de contribuer à l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins
D’une part, la loi santé 2016 réforme le DPC, créé par la loi du 21 juillet 2009 (et mis en application en 2013),
en redéfinissant et réorganisant celui-ci.
D’autre part, le DPC a pour objectifs, le maintien et l’actualisation des connaissances et des compétences ainsi que l’amélioration des pratiques professionnelles. Sur une période de trois ans, tout professionnel doit justifier, de son engagement dans une démarche de DPC [comportant des actions de formation continue, d’analyse, d’évaluation et d’amélioration de ses pratiques et de gestion des risques (l’engagement dans une démarche d’accréditation vaudra engagement dans une démarche de DPC)].
http://www.reseauprosante.fr/
Français médical · Anesthésie et réanimation · 1- Exercices de grammaire · Co...Filip Vermeulen
Français médical et infirmier (FMI). Public visé: professionnels de santé · milieu hospitalier · anesthésie et réanimation.
Exercices de grammaire. Niveau CECRL [A2]-B1. Conjugaison: indicatif présent. Dérivation et accord de l'adjectif. Formation et accord du participe passé.· CORRIGÉ. Les EXERCICES sont également disponibles sur SLIDESHARE.
Format: .docx (Word). Pages: 5
Cours soins infirmiers en chirurgie (Première partie)SANAA TOUZAMI
Cours enseigné et élaboré par TOUZAMI Sanaa (Enseignante permanente à l'ISPITS de Settat)
Cette partie comporte les soins infirmiers généraux ou bien standards en chirurgie (Soins préopératoires , soins peropératoires , et soins postopératoires)
Rapport IGAS et IGF sur le développement de l'hospitalisation ambulatoireSociété Tripalio
Rapport commun de l'IGAS et de l'IGF sur le développement de la chirurgie ambulatoire en France. Rédaction en juillet 2014, publication en janvier 2015. Aucune préconisation particulière.
Cette circulaire organise la campagne de "rappel" de vaccins, c'est-à-dire d'injection d'une 3è doser, dans les EHPAD. Cette décision est prise malgré les mises en garde de la Commission Européenne sur les risques juridiques qui pèsent sur les Etats-membres qui l'organisent.
Entre sécurité du circuit du médicament et autonomie du patient.Réseau Pro Santé
EXPERIMENTATION D’ADMINISTRATION SUR 24 HEURES DANS UNE UNITE DE SOINS SSR
INTRODUCTION
I. Présentation du Centre Richelieu
Le Centre Richelieu est un établissement de Soins de suite et de réadaptation spécialisé dans :
Les affections de l’appareil Locomoteur.
Les affections du système nerveux.
Les affections respiratoires.
L’établissement compte :
93 lits d’hospitalisation complète dont 80 chambres seules :
• 65 lits spécifiques aux affections de l’appareil locomoteur et du système nerveux.
• 28 lits spécifiques aux affections respiratoires.
17 places d’hospitalisation de jour :
• 15 places spécifiques aux affections de l’appareil locomoteur et du système nerveux.
• 2 places spécifiques aux affections respiratoires.
L’unité « Appareil Locomoteur » accueille des patients en post-chirurgical (prothèse de genou, AVP, polytraumatisé, blessés médullaires, ligamentoplastie, amputation), également des lombalgies chroniques. L’éventail des pathologies traitées sont en « Neurologie » : les Accidents Vasculaires Cérébraux, les Traumatisés crâniens, les scléroses en plaques, les maladies dégénératives. Quant à l’unité « Respiratoire », sa spécificité concerne toutes les pathologies respiratoires chroniques mais également les post-chirurgicaux et l’oncologie.
II. La sectorisation
Les évolutions réglementaires (décret n° 2008/376 et 2008/377 du 17/04/2008) réunissent en une seule activité « Soins de Suite et Réadaptation » les activités précédentes de Soins de suite et de Rééducation et réadaptation fonctionnelle considérant que la réponse au besoin du patient dans le champ SSR fait en effet appel à la totalité des missions qui caractérisent une prise en charge SSR : soins, rééducation et réadaptation, prévention et éducation thérapeutique, accompagnement à la réinsertion.
Le décret prévoit désormais une seule modalité d’autorisation avec des possibilités de mentions complémentaires :
Une autorisation d’exercer l’activité de soins au seul titre des SSR adultes ce qui correspond au SSR indifférencié ou polyvalent.
Cette autorisation peut être conjuguée avec une ou plusieurs prises en charge spécialisées (Appareil Locomoteur, Système nerveux, Respiratoire, Cardio-vasculaire, Brûlés).
Ces nouvelles dispositions ont amené le Centre Richelieu à se positionner en tant que SSR Spécialisé ayant trois spécificités (Appareil Locomoteur, Système Nerveux, et depuis le 08/03/2010 l’unité Respiratoire).
Ainsi une nouvelle organisation a été mise en place le 14/06/2011, impliquant la création de trois unités distinctes mais en conservant une harmonisation dans les fonctionnements.
Avenant relatif à l'emploi des aide-soignants dans la convention collective nationale des centres de lutte contre le cancer du 1er janvier 1999 (IDCC 2046).
Similaire à Activité syndicales Modification des dispositions réglementaires relatives aux IADE - Septembre 2016 (11)
Activité syndicales Modification des dispositions réglementaires relatives aux IADE - Septembre 2016
1. 4
ACTIVITÉSSYNDICALES
S . N . I . A . - B u l l e t i n N ° 2 0 5 - N o v e m b r e 2 0 1 6
Modification des dispositions réglementaires
relatives aux IADE - septembre 2016
R.4311-12 actuel R.4311-12 projet de modification
L’infirmier ou l’infirmière, anesthésiste diplômé
d’Etat, est seul habilité, à condition qu’un méde-
cin anesthésiste-réanimateur puisse intervenir à
tout moment, et après qu’un médecin anesthé-
siste-réanimateur a examiné le patient et établi le
protocole, à appliquer les techniques suivantes :
1° Anesthésie générale ;
2° Anesthésie loco-régionale et réinjections dans
le cas où un dispositif a été mis en place par un
médecin anesthésiste-réanimateur ;
3° Réanimation peropératoire.
Il accomplit les soins et peut, à l’initiative exclusive
du médecin anesthésiste-réanimateur, réaliser les
gestes techniques qui concourent à l’application
du protocole.
En salle de surveillance postinterventionnelle, il as-
sure les actes relevant des techniques d’anesthésie
citées aux 1°, 2° et 3° et est habilité à la prise en
charge de la douleur postopératoire relevant des
mêmes techniques.
Les transports sanitaires mentionnés à l’article R.
4311-10 sont réalisés en priorité par l’infirmier ou
l’infirmier anesthésiste diplômé d’Etat.
L’infirmier ou l’infirmière, en cours de formation
préparant à ce diplôme, peut participer à ces
activités en présence d’un infirmier anesthésiste
diplômé d’Etat.
I. L’infirmier ou l’infirmière, anesthésiste diplômé
d’Etat, sous le contrôle exclusif d’un médecin
anesthésiste-réanimateur et sous réserve que
ce médecin :
1° Soit présent sur le site où sont réalisés les actes
d’anesthésie ou la surveillance postintervention-
nelle, et puisse intervenir à tout moment ;
2° Ait préalablement examiné le patient et rédigé
la stratégie anesthésique comprenant notamment
le choix et les conditions de mise en œuvre de
la technique d’anesthésie ainsi que les objectifs à
atteindre ;
est seul habilité à :
1° Pratiquer les techniques suivantes :
a) Anesthésie générale ;
b) Anesthésie loco-régionale et réinjections
dans le cas où un dispositif a été mis en place
par un médecin anesthésiste-réanimateur ;
c) Réanimation peropératoire ;
2° Accomplir les soins et réaliser les gestes né-
cessaires à la mise en œuvre des techniques
mentionnées aux a), b) et c) du 1° ;
3° Assurer, en salle de surveillance postinterven-
tionnelle, les actes relevant des techniques men-
tionnées aux a) et b) du 1° ;
II. Dans le cadre des transports infirmiers inte-
rhospitaliers, l’infirmier ou l’infirmière anesthé-
siste est seul habilité à réaliser le transport des
patients stables intubés, ventilés ou sédatés.
III. L’infirmier ou l’infirmière, anesthésiste diplômé
d’Etat, sous le contrôle exclusif d’un médecin
anesthésiste-réanimateur peut intervenir sur la
prise en charge de la douleur postopératoire
en pratiquant des techniques mentionnées au
b) du 1°.
IV. Les transports sanitaires mentionnés à l’article
R. 4311-10 sont réalisés en priorité par l’infir-
mier ou l’infirmier anesthésiste diplômé d’Etat.
Création de l’article R.4311-12-1
L’étudiant ou l’étudiante, préparant le diplôme
d’infirmier ou d’infirmière anesthésiste diplômé
d’Etat, peut participer aux activités mentionnées
aux articles R.4311-12 en présence d’un infirmier
ou d’une infirmière anesthésiste diplômé d’Etat.
2. 5
ACTIVITÉSSYNDICALES
S . N . I . A . - B u l l e t i n N ° 2 0 5 - N o v e m b r e 2 0 1 6
R.6312-28-1 actuel R.6312-28-1 projet de modification
Le transport infirmier interhospitalier est organisé
par les établissements de santé et réalisé soit par
leurs moyens propres agréés, soit par des conven-
tions avec des entreprises de transport sanitaire.
Il est assuré, en liaison avec le SAMU, par une
équipe composée d’un conducteur ou d’un pilote
titulaire du titre délivré par le ministre chargé de
la santé, et d’un infirmier qui intervient dans les
conditions prévues à l’article R. 4311-7.
Cette équipe peut être placée sous l’autorité d’un
médecin responsable d’une structure de médecine
d’urgence.
L’organisation et le fonctionnement des transports
infirmiers interhospitaliers font l’objet d’une éva-
luation annuelle.
Le transport infirmier interhospitalier est organisé
par les établissements de santé et réalisé soit par
leurs moyens propres agréés, soit par des conven-
tions avec des entreprises de transport sanitaire.
Il est assuré, en liaison avec le SAMU, par une
équipe composée d’un conducteur ou d’un pilote
titulaire du titre délivré par le ministre chargé de
la santé, et d’un infirmier qui intervient dans les
conditions prévues à l’article R. 4311-7.
Pour les transports infirmiers interhospitaliers
de patients stables intubés, ventilés ou sédatés,
l’infirmier composant l’équipe mentionnée à l’ali-
néa précédent est un infirmier ou une infirmière
anesthésiste diplômé d’Etat.
Cette équipe peut être placée sous l’autorité d’un
médecin responsable d’une structure de médecine
d’urgence.
L’organisation et le fonctionnement des transports
infirmiers interhospitaliers font l’objet d’une éva-
luation annuelle.
Mise en cohérence des autres articles du code de la santé publique
Article D.6124-94
L’anesthésie est réalisée sur la base d’un proto-
cole établi et mis en oeuvre sous la responsabi-
lité d’un médecin anesthésiste-réanimateur, en
tenant compte des résultats de la consultation
et de la visite préanesthésiques mentionnées à
l’article D. 6124-92.
Les moyens prévus au 2° de l’article D. 6124-91
permettent de faire bénéficier le patient :
1° D’une surveillance clinique continue ;
2° D’un matériel d’anesthésie et de suppléance
adapté au protocole anesthésique retenu.
Article D.6124-94
L’anesthésie est réalisée sur la base de la straté-
gie anesthésique établie et mis en oeuvre sous
la responsabilité d’un médecin anesthésiste-ré-
animateur, en tenant compte des résultats de
la consultation et de la visite préanesthésiques
mentionnées à l’article D. 6124-92.
Les moyens prévus au 2° de l’article D. 6124-91
permettent de faire bénéficier le patient :
1° D’une surveillance clinique continue ;
2° D’un matériel d’anesthésie et de suppléance
adapté à la stratégie anesthésique retenu.
Article D6124-102
Le protocole d’anesthésie ainsi que l’intégralité
des informations recueillies lors de l’intervention
et lors de la surveillance continue postinterven-
tionnelle sont transcrits dans un document classé
au dossier médical du patient.
Il en est de même des consignes données au
personnel qui accueille le patient dans le sec-
teur d’hospitalisation. Elles font également l’objet
d’une transmission écrite.
Article D6124-102
Le la stratégie anesthésique ainsi que l’intégralité
des informations recueillies lors de l’intervention
et lors de la surveillance continue postinterven-
tionnelle sont transcrits dans un document classé
au dossier médical du patient.
Il en est de même des consignes données au
personnel qui accueille le patient dans le sec-
teur d’hospitalisation. Elles font également l’objet
d’une transmission écrite.