Français médical et infirmier (FMI). Public visé: professionnels de santé · milieu hospitalier · anesthésie et réanimation.
Exercices de grammaire. Niveau CECRL [A2]-B1. Conjugaison: indicatif présent. Dérivation et accord de l'adjectif. Formation et accord du participe passé.· CORRIGÉ. Les EXERCICES sont également disponibles sur SLIDESHARE.
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Français médical · Anesthésie et réanimation · 1- Exercices de grammaire · Corrigé
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Anesthésie et réanimation · 1- Exercices de grammaire
CONJUGAISON
1. Complète.Conjugue les verbes à l'indicatifprésent.
Du sommeil profond au réveil
1. Responsables du profond sommeil du patient, l'anesthésiste-réanimateur et l'infirmier anesthésiste
doivent faire en sorte que le réveil se déroule dans de bonnes conditions.
2. Ils savent doser les produits en fonction de l'état de santé du malade et de la durée de l'opération.
3. À l'aide d'un appareillage électronique, ils contrôlent les fonctions vitales de l'opéré (sa respiration,
son coeur) et mettent en oeuvre une réanimation appropriée, si nécessaire.
4. Toujours présent lors du réveil du patient, ils surveillent les éventuelles réactions. Moins nombreux,
les réanimateurs interviennent en cas d'urgence.
Avant, pendant et après les interventions
1. L’anesthésiste-réanimateur intervient avant, pendant et après toute opération chirurgicale qui
nécessite (alternative: requiert) une anesthésie générale ou locorégionale.
2. Lors d’une consultation préopératoire, il évalue l’état général du patient, choisit la technique
d’anesthésie la plus appropriée et rassure le patient autant que possible. Son rôle psychologique à
cette étape est loin d’être négligeable.
3. En "salle d’op", en cas d’anesthésie générale, l’anesthésiste applique un masque qui diffuse (on dira
aussi: un masque diffusant) un gaz à effet instantané ou injecte un antalgique par intraveineuse.
4. En cours d’intervention, et en liaison étroite avec le chirurgien, il se sert d'un matériel ultrasophistiqué
(électrodes, moniteur, défibrillateur, appareil de mesure d’oxygène dans le sang, neurostimulateur…)
pour surveiller l’état du patient, et intervenir si nécessaire. On dit qu'il sécurise l'intervention.
5. Pendant toute cette phase dite de sécurisation de l'intervention, un infirmier anesthésiste l'assiste.
6. Après l’intervention, l’anesthésiste et son assistant contrôlent la réanimation de l’opéré en salle de
réveil, puis assurent le suivi postopératoire.
7. A côté des interventions ou opérations programmées, le métier d'anesthésiste-réanimateur se
pratique (alternative: s'exerce) aussi dans l’urgence (accidents, intoxications, situations critiques…).
8. Aux urgences, le médecin anesthésiste intervient avec sang froid et rapidité pour comprendre l'origine
du ou des problèmes et met en place les techniques de réanimation appropriées.
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Induire et contrôler des degrés différents de perte de sensibilité
1. Le ou la médecin spécialiste en anesthésiologie (anesthésiste) maîtrise (alternative: domine)
l'ensemble des techniques qui provoquent (alternatives: induisent, occasionnent, entraînent,
causent) la perte de la sensibilité d'un organe ou de la sensibilité générale des patients pour la durée
d'une intervention chirurgicale, thérapeutique ou d'un examen médical douloureux.
2. Leur intervention permet également de suppléer (on dira aussi: remédier, pallier) à une insuffisance
des fonctions vitales (cérébrales, respiratoires ou cardiocirculatoires).
3. Il existe deux grands types d'anesthésie; elle est soit générale, soit locale ou locorégionale.
4. L'anesthésie générale consiste à endormir le patient complètement pour toute la durée de
l'intervention par l'injection d'une substance anesthésique ou l'inhalation d'un anesthésique gazeux.
5. L'anesthésie générale rend le patient inconscient et insensible à la douleur. Elle nécessite (alternative:
requiert) l'administration de médicaments qui agissent sur le cerveau.
6. Pour maintenir chez le patient cet état comparable au sommeil, on lui perfuse continuellement par
intraveineuse une combinaison de produits anesthésiques ou on lui administre continuellement des
vapeurs anesthésiques via la respiration artificielle.
7. L'anesthésie locale ou locorégionale supprime pour un temps les douleurs uniquement dans la partie
du corps qui est opérée.
8. L'anesthésie est dite locorégionale quand on n'endort que la région du corps qui doit être opérée. On
bloque alors les nerfs de cette région en injectant à proximité un produit anesthésique local.
Environnement de travail: présence sur plusieurs fronts
1. Les médecins spécialistes en anesthésiologie collaborent avec toute l'équipe médicale (chirurgiens,
infimiers, techniciens) en salle d'opération mais également avec les ambulanciers, les sapeurs-
pompiers et les gendarmes.
2. Le service d'urgences les sollicite (alternatives: demande, appelle) parfois durant la nuit ou le week-
end pour effectuer des prises en charge sur les lieux d'accident.
3. Les anesthésistes-réanimateurs permettent ainsi la désincarcération efficace des victimes ou la
facilitation des soins pendant le transport.
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ACCORD ET DÉRIVATION DE L'ADJECTIF
2. Complète par l'adjectifqui convient et accorde-le.
programmé · quotidien · atteint · local (2x) · éventuel · approprié · général
1. Il faut avoir examiné et compris chaque cas ou problème qui se présente pour pouvoir mettre en place
des techniques appropriées.
2. Une anesthésie locale provoque la perte de la sensibilité d'un organe ou d'une zone du corps isolés
mais pas la sensibilité générale du patient à la douleur. Le produit anesthésique local va agir
directement sur les nerfs au contact de la zone.
3. Le métier d'anesthésiste-réanimateur se pratique dans des interventions programmées ou dans
l'urgence.
4. L'anesthésiste-réanimateur réanime et/ou maintient les fonctions vitales des patients gravement
atteints ou traumatisés dans le cadre des premiers secours.
5. Présente lors du réveil du patient, l'infirmière anesthésiste surveille les éventuelles réactions de celui-
ci.
6. En milieu hospitalier, le médecin anesthésiste-réanimateur, comme ses collègues praticiens, participe
à des activités de recherche permettant d'améliorer la pratique clinique quotidienne.
3. Complète par l'adjectifcorrespondant et accorde-le.
1. Ce qu'on appelle les fonctions vitales, ce sont les fonctions cérébrales, respiratoires et
cardiocirculaires (comme: les maladies cardiovasculaires).
2. Pour endormir un patient par l'inhalation d'un anesthésique gazeux, on lui pose un masque.
3. Le rôle psychologique de l'anesthésiste-réanimateur pendant l'étape préopératoire n'est pas
négligeable.
4. Les anesthésistes-réanimateurs administrent l'anesthésie générale ou locorégionale pour des
interventions chirurgicales, obstétricales, thérapeutiques ou diagnostiques.
5. Il faut maintenir la patiente sous respiration artificielle pendant l'opération.
6. Aux urgences ou dans le cadre des premiers secours, les anesthésistes-réanimateurs collaborent au
traitement de syndromes douloureux aigus ou chroniques.
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FORMATION ET ACCORD DU PARTICIPE PASSÉ
4. Forme et accorde les participes passés.
L'examen préanesthésique
1. Lors de l'examen préanesthésique, les patients et leurs aptitudes à être anesthésiés puis réanimés
sont évalués préopératoirement.
2. Leur dossier médical est examiné puis complété par un interrogatoire et un examen physique.
3. Ensuite, on y choisit la technique anesthésique la plus appropriée au type d'intervention et à l'état des
patients.
4. Les patients sont alors informés dans le détail et préparés à l'intervention.
Le déroulement d'une anesthésie générale
1. Une fois la prémédication (sous forme d'un calmant) administrée et une perfusion mise en place,
l’anesthésie générale débute en règle générale par l’injection d’un somnifère d’action rapide associé
ou non à une substance dérivée de la morphine inhibant la sensation douloureuse, et aussi parfois à
un curare (quand un relâchement musculaire est indispensable à la réalisation de l’acte chirurgical).
Ceci a pour effet d’induire la perte de conscience du patient et de supprimer toute sensation
douloureuse du corps.
2. Cet état est ensuite maintenu par l’anesthésiste à l’aide des mêmes produits, qui sont réinjectés à
intervalle régulier ou de façon continue en fonction de leur durée d’action, et/ou par inhalation de gaz
anesthésiques.
3. Selon la profondeur du sommeil recherché et surtout selon l’acte chirurgical programmé, l’anesthésie
peut diminuer ou supprimer la respiration, ce qui nécessite souvent d’avoir recours à des moyens
supplémentaires :
soit un masque posé sur la bouche et le nez;
soit un masque laryngé introduit dans la bouche et posé sur le larynx;
soit une sonde d’intubation introduite dans la trachée.
4. Une fois l’intervention terminée, l’administration d’agents anesthésiques est également interrompue
et le patient se réveille plus ou moins rapidement selon son état préopératoire, selon la quantité de
produits anesthésiques délivrés et selon la durée de l’intervention.
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Le dossier individuel global d'anesthésie
1. Le dossier d’anesthésie, élément essentiel de la continuité des soins en période périanesthésique et
périinterventionnelle, a pour objectif de rassembler l’ensemble des informations concernant les
périodes pré, per et postanesthésiques pour tout acte d’anesthésie délivré à un patient.
2. Ces informations enregistrées dans leur totalité doivent pouvoir être facilement communiquées aux
différents médecins intervenant à toutes les étapes de la prise en charge périanesthésique et
périinterventionnelle.
3. Un dossier individuel global d’anesthésie est une nécessité pour un établissement donné (alternative:
déterminé). Il est spécifique, facilement identifiable et est inclus dans le dossier du patient, dont il
partage la sauvegarde et le statut confidentiel.