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jeudi 19 février 20152 FORUMPAGE
PATRICK BARBEY*
UnerécentepublicationduSwiss
Venture Capital Report 2014 de
Startupticker,encoopérationavec
laSwissPrivateEquity&Corpo-
rateFinanceAssociation(SECA),
fait la liste des investissements
dans de type capital risque dans
toute la suisse en 2014.
Au vu des résultats, il y a de quoi
se réjouir, avec l’augmentation
globaledesinvestissementsrecen-
sés,atteignant450millions.Pour
la région lémanique, ce sont plus
de260millionsquiontétéinves-
tis, pour la première fois large-
ment plus qu’outre-Sarine.
Acesbonnesnouvelless’ajoutent
celles, récentes de startups inno-
vantes gagnant des prix interna-
tionaux de très haut niveau. Par
exemple Flyability, qui vient de
remporter le premier prix de un
million de dollars dans le
concoursDronesforGoodàDu-
bai.
Lesraisonsdecessuccèssontmul-
tiples.Pourcommencer,ladensité
de hautes écoles et d’institutions
de recherche est très élevée dans
notrerégionetformeunenviron-
nementgénérateurdeprojets.On
peut citer l’EPFL, l’HEIG-VD,
l’UNIL-CHUV en lien avec les
projets mis en avant dans le rap-
port cité plus haut.
La poussée, en particulier à
l’EPFL, dans le sens d’une re-
cherche de pointe dans les do-
mainesdesSciencesdelaVieafait
de la région une référence mon-
diale dans ce domaine. Ce focus
de plus d’une décennie porte
maintenantsesfruitsavecdespro-
jetsoùcesrecherchestrouventle
chemin de la commercialisation,
souventavecdesapproches révo-
lutionnaires,àl’imagedeG-The-
rapeutics, qui apporte un espoir
concretauxpersonnesparalysées.
Les«vétérans»desstartupslancées
danslesannées90et2000sontde
plusenplusactifs,initiantdenou-
veauxprojets,lessoutenantfinan-
cièrement dans les toutes pre-
mières phases comme
investisseursdelapremièreheure
(businessangels),oualorsappor-
tant leur aide et leurs conseils
(mentoring).
Le succès appellant le succès, les
réussites motivent davantage les
investisseurs institutionnels
lorsqu’ilfautrisquerdesmontants
plus élevés. On parle ici en di-
zainesdemillionsdefrancscarles
domaines des sciences de la vie
sont très gourmands financière-
ment,enraisondeladuréededé-
veloppement,puispourpasserles
testscliniquesetlescertifications.
Il ne faut pas oublier dans ce ta-
bleau l’ensemble des organismes
qui soutiennent et guident ces
projets dans leurs premiers pas,
tantauniveaufédéralquecanto-
naletrégional:notammentoffres
deformationetdecoaching,prêts
financiers, parcs d’innovation et
incubateurs, aides directes des
cantons.Cespartenairesagissent
deconcert,sansfraispourlespro-
jetsbénéficiaires,afind’augmen-
ter les chances de succès des
jeunes pousses durant les pre-
mières phases délicates.
Il peut sembler que ce dispositif
estinutilementcompliquéetqu’il
estdifficiledecomprendrelerôle,
voire la valeur de chaque acteur.
Enréalité,c’estjustementcetteri-
chesse qui permet de s’adapter et
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projet.S’ilestunpointsurlequel
toutes les personnes impliquées
dansdesprojetsd’innovationvont
s’accorder,c’estqu’iln’yapasdeux
cas semblables.
La variété des technologies, des
équipes de fondateurs, des mar-
chéscibles,deladynamiquedefi-
nancement font que les besoins
sont extrêmement variables.
Ainsi,l’accentpourraparexemple
être mis davantage sur l’aide fi-
nancièredansuncas,oualorssur
un coaching ciblé dans un autre.
Le point essentiel est de parvenir
à activer l’aide la plus appropriée
àchaqueprojetdanschaquephase
sans que le focus de l’équipe sur
son objectif soit diminué.
Lesystèmeenplacepermetcette
flexibilité et peut s’adapter rapi-
dement aux tendances émer-
gentes et aux percées technolo-
giques.
Le nombre de projets de qualité
estenaugmentationausortirdes
hautesécolesetc’estencourageant
pour l’avenir. Dans une période
oùlespressionséconomiquesaug-
mententsurletissuéconomique,
notamment en raison du franc
fort, l’innovation est l’une des
voiesessentiellespourrestercom-
pétitif,impactantbiendavantage
quelemondespécifiquedesstart-
up, touchant aussi les PME et les
plus grandes entreprises.
Alors tout est au mieux dans le
meilleur des mondes? Loin de là:
nousmanquonsd’acteurspourin-
vestirdanslesphasesultérieures,
où il faut davantage de capital
pour permettre à ces entreprises
d’atteindre un niveau mondial,
sansquoid’autresprofiterontdes
fruits de ces jeunes pousses que
nous aurons mis tant d’efforts à
assister dans leurs premières an-
nées.L’analyseduSwissVenture
Capital Report montre bien que
lapartdesinvestisseurssuissesde-
vient plus faible quand les mon-
tantsinvestissontélevés.LaSuisse
romande étant particulièrement
dépourvuede«poidslourds»dans
ces projets avancés, recourant à
des investisseurs étrangers. L’ar-
gent ne manque pourtant pas
dansnotrerégionetilfautmettre
en place des outils pour lui per-
mettre de trouver son chemin et
se transformer en capital investi
dans les projets régionaux, qui
sont maintenant de niveau mon-
dial. La Suisse est régulièrement
placée très haut dans les classe-
mentsd’innovationetdecompé-
titivité. Nous avons plus que ja-
mais l’opportunité de tabler sur
cesatoutspourtransformercette
innovationenvaleuréconomique
pournosentreprisesetpournotre
région. Saisissons-là!
* Innovaud
L’innovation au rang international
ARC LÉMANIQUE. La région manque d’une véritable structure pour orienter les investissements. Alors qu’elle dispose de projets d’envergure.
LE NOMBRE DE PROJETS DE QUALITÉ
EST EN AUGMENTATION AU SORTIR
DES HAUTES ÉCOLES ET C’EST
ENCOURAGEANT POUR L’AVENIR.
Les investisseurs désirant
maximiser leur
patrimoine devraient
saisir l’opportunité
de la récente annonce
du QE de la BCE pour
céder des obligations
surévaluées aux Etats
qui les ont émises.
ERIC SCHREIBER*
Les analystes financiers ont ten-
danceàclassifierl’orcommeune
matière première. Les matières
premières sont ou consommées
commelepétroleoubienutilisées
comme un élément de base dans
la production de biens. L’or est
thésaurisé et seuls 10% de la pro-
ductionminièresontaffectésàdes
fins industrielles. Le fait qu’il est
rare,pratiquementindestructible,
que sa principale source de de-
mandeestàbutdécoratif lerend
idéalcommemonnaieetcomme
réservedevaleur.Ilestdense,par
conséquentfacileàtransporteret
facilementdivisibleenunitésho-
mogènes pour le commerce.
L’usage universel de l’or comme
moyend’échangedepuisl’époque
babylonienne a permis aux éco-
nomiesdefortementdévelopper
le commerce et de surmonter les
restrictionsliéesautroc.L’ancien
président de la Réserve Fédérale
américaine,AlanGreenspan,aré-
cemment déclaré que «L’or est
une monnaie. Il est toujours, de
toute évidence, une monnaie de
choix. Aucune monnaie scriptu-
rale, y compris le Dollar, ne peut
l’égaler.»
Si l’on fait abstraction des expé-
riences chinoises avec le papier
monnaieentreleIXe
etleXVe
siè-
cle, les origines de notre système
modernedepapiermonnaieetré-
serve fractionnaire bancaire re-
montent aux orfèvres du XVIIe
siècle qui émettaient des billets à
ordrecouvertsparlesmétauxpré-
cieux stockés dans leurs coffres-
forts.
Ces billets à ordre gagnèrent ra-
pidement en popularité dans
l’économie locale. Ils s’échan-
geaient librement et leur valeur
sebasaitsurlemétalprécieuxqui
leurservaitdesous-jacent.Lesor-
fèvres réalisèrent rapidement
qu’ils pouvaient s’enrichir en
émettantdelamonnaiepapieren
quantités supérieures au volume
effectif d’oraccumulédansleurs
coffres.Ceciconstituelepointde
départ de notre système moné-
taire moderne et la naissance du
multiplicateur monétaire.
Lelienexistantdepuislafindela
Deuxième Guerre Mondiale en-
trelesmonnaiesetl’orfurabrup-
tement rompu le 15 août 1971,
les pays partenaires des USA
ayant réalisé que ceux-ci émet-
taient beaucoup plus de Dollars
qu’ils ne possédaient de réserves
d’or,imitantencelalecomporte-
ment des orfèvres 400 ans plus
tôt.LaSuissefutladernièreprin-
cipaleéconomieàabandonnerle
lien entre sa monnaie et l’or en
l’an2000,uneconditionmalheu-
reuse résultant de la décision
d’adhérer au FMI en 1992 (Arti-
clesd’accordavecleFMI,2b,pa-
ragraphe IV).
Aujourd’hui les monnaies sont
essentiellement un moyen ser-
vant à faciliter les échanges de
biens et de services ainsi qu’à
payerlesdettesetlesimpôts.Les
monnaies«pardécret»(fiat)exhi-
bent le bilan peu flatteur de per-
dreleurvaleuraufildutempsde
manièreconsistenteavecuneré-
gularitéalarmante.Sur775mon-
naies fiat émises, 77% ont dis-
paru. Parmi les exemples de
monnaiesfiatrécemmentdispa-
rues, citons: le Shekel israélien
(1985), le Peso mexicain (1992),
le Zloty polonais (1994), le Rou-
ble russe (1998), le Lev bulgare
(1999), Le Rouble biélorusse
(2001), la Lire turque (2005), le
Dinar soudanais (2007) et le Bo-
livar vénézuélien (2008).
Il y a une vingtaine d’années,
beaucoupdegensétaientopposés
auxplacementsenor,danslame-
sure où ceux-ci ne payaient pas
d’intérêt, contrairement à une
obligation. La Banque d’Angle-
terre et la Banque Nationale
Suisse se joignirent à ce point de
vueetvendirentunelargepartde
leursstocksd’orverslafindesan-
nées 90 et le début des années
2000.LesSuissesdistribuèrentles
sommes obtenues à la Confédé-
rationetauxcantons,alorsqueles
Anglais réinvestirent l’argent
dans des obligations offrant des
rendements de 7 à 8%. L’or s’est
appréciédeplus400%depuis.Au-
jourd’hui, 16% des obligations
d’étatdanslemondes’échangent
avec des rendements négatifs.
Contrairement aux obligations,
lesbanquescentralesnepeuvent
imposerdesrendementsnégatifs
sur l’or qui est détenu en-dehors
du système financier.
Les banques centrales ont agres-
sivementréprimélestauxd’inté-
rêts depuis 7 ans dans l’espoir de
réparerlesdommagescauséspar
la dernière crise financière. Les
programmesd’«expansionquan-
titative» (QE), les interventions
sur les marchés de changes ainsi
quelestauxd’intérêtnégatifssur
les dépôts ont généré des distor-
sions massives sur les marchés
obligataires et nourri la plus
grande bulle financière spécula-
tive de l’histoire. Les banques,
compagnies d’assurances et
caissesdepensionontl’obligation
légaled’investirdansdespapiers
valeursfortementsurévalués.En
achetantàuntauxnégatif,cesins-
titutionspaientparexempleleurs
contreparties pour accepter 100
Francsaujourd’huienéchangede
lapromessederecevoir97Francs
à échéance.
Dans un marché libre, les taux
d’intérêt devraient toujours être
positifs, même en période de dé-
flation. Détenir 100 Francs au-
jourd’huiseratoujourspréférable
à l’alternative de recevoir la pro-
messedesevoirrepayerlemême
montantdanslefutur.Lesinves-
tisseurs qui désirent maximiser
leur patrimoine devraient saisir
l’opportunité de la récente an-
nonce du programme de QE de
laBCEpourrevendredesobliga-
tions surévaluées aux gouverne-
ments qui les ont émises. Il n’y a
pasderaisonéconomiquevalable
pour rester investi dans les mar-
chés obligataires gouvernemen-
taux.
Les sommes libérées devraient
êtreinvestiesdemanièrediversi-
fiée dans des actifs tangibles, in-
cluant en particulier une alloca-
tion en or physique détenue
en-dehors du système bancaire.
* DuraWealth
S’affranchir des taux négatifs
ESSENCE: pour éviter le
tourisme Suisse-étranger
LeMessageFORTAduConseilfé-
déralprendenfinencomptelesin-
térêts autoroutiers légitimes de
l’Arclémanique (grand contour-
nement de Morges) et du Grand
Zurich.Ils’agitmaintenantd’éviter
deperdredesrecettesdestaxessur
lescarburantsdufaitdu«tourisme
de l’essence» Suisse-étranger qui
découledel’abandondutauxplan-
chereuro/franc.L’intenselobbying
des milieux routiers et écono-
miqueslémaniques-encollabora-
tionaveclesgouvernementsvau-
dois et genevois - a enfin porté
sesfruits:leConseilfédéralaréac-
tivé le grand contournement de
Morgesetsonéquivalentzurichois
duGlatttalenproposantderepren-
dre l’adaptation y relative de l’ar-
rêtéfédéralsurleréseaudesroutes
nationales,ensuspensdepuislere-
jet de la hausse de la vignette au-
toroutière.Celaposé,toutehausse
destaxessurlescarburantsaccen-
tuelephénomènedu«tourismede
l’essence» Suisse-étranger qui dé-
coule de l’abandon du taux plan-
chereuro/franc(lepleind’essence
et, surtout, de diesel, est d’ores et
déjà meilleur marché en France
voisine). En conséquence, Vau-
dRoutes exige, d’une part, l’aban-
dondéfinitif dudeuxièmepaquet
de la Stratégie énergétique 2050,
quiprévoitnotammenunehausse
de pas moins de 26 centimes du
prixdulitredecarburant.Et,d’au-
trepart,lapriseencomptedel’es-
prit de l’initiative populaire fédé-
rale «vache à lait», s ous la forme
d’une renonciation à la hausse de
6centimesdelasurtaxesurlescar-
burantsproposéeparleConseilfé-
déral au profit du transfert de
quelque 300 millions de francs
supplémentairesparannéedupro-
duitdelataxesurlescarburantsde
lacaissefédéraleaunouveaufonds
routier. – (VaudRoutes)
Véritable
violation de
l’état de droit
HORAIRES
D’OUVERTURE.
La décision du Conseil
fédéral d’autoriser
le travail du dimanche
pour le tourisme d’achat
par voie d’ordonnance
viole la Constitution.
ARNAUD BOUVERAT*
Unia dénonce la décision du
Conseil fédéral d’autoriser le tra-
vail dominical dans les centres
commerciaux destinés au tou-
rismed’achat.C’estunenouvelle
étape dans la tactique du salami
qui vise à mettre en pièce le di-
manche comme jour de repos
commun. Cette décision est
contraire à la loi et à la Constitu-
tion comme en atteste une juris-
prudence constante du Tribunal
fédéral et un avis de droit indé-
pendant de l’Université de Neu-
châtel. C’est une atteinte inédite
à l’Etat de droit. En réponse à la
motionAbateacceptéeparlePar-
lement, le Conseil fédéral a, par
voied’ordonnance,autoriséletra-
vail dominical dans les centres
commerciauxprétendumentdes-
tinésautourismed’achatetsitués
prochesdelafrontièreoudansdes
régions touristiques. Les critères
que les centres commerciaux
concernésdoiventremplir(assor-
timent, clientèle étrangère) sont
une pure mascarade et incontrô-
lables.Lescompensationsdeman-
dées en faveur des salarié-e-s ne
sontquedesdéclarationsd’inten-
tion, aucune convention collec-
tiveetcontrôlen’étantexigés.Le
Conseil fédéral poursuit ainsi sa
tactiquedusalamivisantàétendre
sans cesse le travail du dimanche
danslecommercededétail.Après
les ouvertures dominicales dans
lesgaresetlesstations-services,il
s’agit de la troisième attaque
contre le repos dominical en
moins de 10 ans. Et d’autres sont
encore dans le pipeline. Par
craintedupeuple,leParlementet
leConseilfédéralagissentparvoie
d’ordonnance.Ilsignorentsciem-
mentunavisdedroitindépendant
de l’Université de Neuchâtel, les
déterminationsdenombreuxju-
ristes et la jurisprudence du Tri-
bunal fédéral. Tous soulignent
que le projet est contraire à la loi,
voire à la Constitution. Faute de
pouvoirs’attaqueràcettenouvelle
libéralisation par référendum,
Uniasaisiradonclajusticechaque
fois que cela s’avérera nécessaire.
Sous la pression des gros détail-
lants,lesautoritésfédéralesmènent
unepolitiquedelibéralisationsans
égard aucun pour le personnel
de la vente. Ceci se déroule au-
jourd’huiauméprisdelaloifédé-
rale, demain au détriment de la
souverainetédescantonsetdeleur
population. Cette décision inter-
vientalorsqueleParlementtraite
simultanémentencommissiondu
ConseildesEtatsleprojetd’exten-
sion générale des heures d’ouver-
ture des magasins dans toute la
Suissedulundiauvendredide6h
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  • 1. jeudi 19 février 20152 FORUMPAGE PATRICK BARBEY* UnerécentepublicationduSwiss Venture Capital Report 2014 de Startupticker,encoopérationavec laSwissPrivateEquity&Corpo- rateFinanceAssociation(SECA), fait la liste des investissements dans de type capital risque dans toute la suisse en 2014. Au vu des résultats, il y a de quoi se réjouir, avec l’augmentation globaledesinvestissementsrecen- sés,atteignant450millions.Pour la région lémanique, ce sont plus de260millionsquiontétéinves- tis, pour la première fois large- ment plus qu’outre-Sarine. Acesbonnesnouvelless’ajoutent celles, récentes de startups inno- vantes gagnant des prix interna- tionaux de très haut niveau. Par exemple Flyability, qui vient de remporter le premier prix de un million de dollars dans le concoursDronesforGoodàDu- bai. Lesraisonsdecessuccèssontmul- tiples.Pourcommencer,ladensité de hautes écoles et d’institutions de recherche est très élevée dans notrerégionetformeunenviron- nementgénérateurdeprojets.On peut citer l’EPFL, l’HEIG-VD, l’UNIL-CHUV en lien avec les projets mis en avant dans le rap- port cité plus haut. La poussée, en particulier à l’EPFL, dans le sens d’une re- cherche de pointe dans les do- mainesdesSciencesdelaVieafait de la région une référence mon- diale dans ce domaine. Ce focus de plus d’une décennie porte maintenantsesfruitsavecdespro- jetsoùcesrecherchestrouventle chemin de la commercialisation, souventavecdesapproches révo- lutionnaires,àl’imagedeG-The- rapeutics, qui apporte un espoir concretauxpersonnesparalysées. Les«vétérans»desstartupslancées danslesannées90et2000sontde plusenplusactifs,initiantdenou- veauxprojets,lessoutenantfinan- cièrement dans les toutes pre- mières phases comme investisseursdelapremièreheure (businessangels),oualorsappor- tant leur aide et leurs conseils (mentoring). Le succès appellant le succès, les réussites motivent davantage les investisseurs institutionnels lorsqu’ilfautrisquerdesmontants plus élevés. On parle ici en di- zainesdemillionsdefrancscarles domaines des sciences de la vie sont très gourmands financière- ment,enraisondeladuréededé- veloppement,puispourpasserles testscliniquesetlescertifications. Il ne faut pas oublier dans ce ta- bleau l’ensemble des organismes qui soutiennent et guident ces projets dans leurs premiers pas, tantauniveaufédéralquecanto- naletrégional:notammentoffres deformationetdecoaching,prêts financiers, parcs d’innovation et incubateurs, aides directes des cantons.Cespartenairesagissent deconcert,sansfraispourlespro- jetsbénéficiaires,afind’augmen- ter les chances de succès des jeunes pousses durant les pre- mières phases délicates. Il peut sembler que ce dispositif estinutilementcompliquéetqu’il estdifficiledecomprendrelerôle, voire la valeur de chaque acteur. Enréalité,c’estjustementcetteri- chesse qui permet de s’adapter et de servir les besoins de chaque projet.S’ilestunpointsurlequel toutes les personnes impliquées dansdesprojetsd’innovationvont s’accorder,c’estqu’iln’yapasdeux cas semblables. La variété des technologies, des équipes de fondateurs, des mar- chéscibles,deladynamiquedefi- nancement font que les besoins sont extrêmement variables. Ainsi,l’accentpourraparexemple être mis davantage sur l’aide fi- nancièredansuncas,oualorssur un coaching ciblé dans un autre. Le point essentiel est de parvenir à activer l’aide la plus appropriée àchaqueprojetdanschaquephase sans que le focus de l’équipe sur son objectif soit diminué. Lesystèmeenplacepermetcette flexibilité et peut s’adapter rapi- dement aux tendances émer- gentes et aux percées technolo- giques. Le nombre de projets de qualité estenaugmentationausortirdes hautesécolesetc’estencourageant pour l’avenir. Dans une période oùlespressionséconomiquesaug- mententsurletissuéconomique, notamment en raison du franc fort, l’innovation est l’une des voiesessentiellespourrestercom- pétitif,impactantbiendavantage quelemondespécifiquedesstart- up, touchant aussi les PME et les plus grandes entreprises. Alors tout est au mieux dans le meilleur des mondes? Loin de là: nousmanquonsd’acteurspourin- vestirdanslesphasesultérieures, où il faut davantage de capital pour permettre à ces entreprises d’atteindre un niveau mondial, sansquoid’autresprofiterontdes fruits de ces jeunes pousses que nous aurons mis tant d’efforts à assister dans leurs premières an- nées.L’analyseduSwissVenture Capital Report montre bien que lapartdesinvestisseurssuissesde- vient plus faible quand les mon- tantsinvestissontélevés.LaSuisse romande étant particulièrement dépourvuede«poidslourds»dans ces projets avancés, recourant à des investisseurs étrangers. L’ar- gent ne manque pourtant pas dansnotrerégionetilfautmettre en place des outils pour lui per- mettre de trouver son chemin et se transformer en capital investi dans les projets régionaux, qui sont maintenant de niveau mon- dial. La Suisse est régulièrement placée très haut dans les classe- mentsd’innovationetdecompé- titivité. Nous avons plus que ja- mais l’opportunité de tabler sur cesatoutspourtransformercette innovationenvaleuréconomique pournosentreprisesetpournotre région. Saisissons-là! * Innovaud L’innovation au rang international ARC LÉMANIQUE. La région manque d’une véritable structure pour orienter les investissements. Alors qu’elle dispose de projets d’envergure. LE NOMBRE DE PROJETS DE QUALITÉ EST EN AUGMENTATION AU SORTIR DES HAUTES ÉCOLES ET C’EST ENCOURAGEANT POUR L’AVENIR. Les investisseurs désirant maximiser leur patrimoine devraient saisir l’opportunité de la récente annonce du QE de la BCE pour céder des obligations surévaluées aux Etats qui les ont émises. ERIC SCHREIBER* Les analystes financiers ont ten- danceàclassifierl’orcommeune matière première. Les matières premières sont ou consommées commelepétroleoubienutilisées comme un élément de base dans la production de biens. L’or est thésaurisé et seuls 10% de la pro- ductionminièresontaffectésàdes fins industrielles. Le fait qu’il est rare,pratiquementindestructible, que sa principale source de de- mandeestàbutdécoratif lerend idéalcommemonnaieetcomme réservedevaleur.Ilestdense,par conséquentfacileàtransporteret facilementdivisibleenunitésho- mogènes pour le commerce. L’usage universel de l’or comme moyend’échangedepuisl’époque babylonienne a permis aux éco- nomiesdefortementdévelopper le commerce et de surmonter les restrictionsliéesautroc.L’ancien président de la Réserve Fédérale américaine,AlanGreenspan,aré- cemment déclaré que «L’or est une monnaie. Il est toujours, de toute évidence, une monnaie de choix. Aucune monnaie scriptu- rale, y compris le Dollar, ne peut l’égaler.» Si l’on fait abstraction des expé- riences chinoises avec le papier monnaieentreleIXe etleXVe siè- cle, les origines de notre système modernedepapiermonnaieetré- serve fractionnaire bancaire re- montent aux orfèvres du XVIIe siècle qui émettaient des billets à ordrecouvertsparlesmétauxpré- cieux stockés dans leurs coffres- forts. Ces billets à ordre gagnèrent ra- pidement en popularité dans l’économie locale. Ils s’échan- geaient librement et leur valeur sebasaitsurlemétalprécieuxqui leurservaitdesous-jacent.Lesor- fèvres réalisèrent rapidement qu’ils pouvaient s’enrichir en émettantdelamonnaiepapieren quantités supérieures au volume effectif d’oraccumulédansleurs coffres.Ceciconstituelepointde départ de notre système moné- taire moderne et la naissance du multiplicateur monétaire. Lelienexistantdepuislafindela Deuxième Guerre Mondiale en- trelesmonnaiesetl’orfurabrup- tement rompu le 15 août 1971, les pays partenaires des USA ayant réalisé que ceux-ci émet- taient beaucoup plus de Dollars qu’ils ne possédaient de réserves d’or,imitantencelalecomporte- ment des orfèvres 400 ans plus tôt.LaSuissefutladernièreprin- cipaleéconomieàabandonnerle lien entre sa monnaie et l’or en l’an2000,uneconditionmalheu- reuse résultant de la décision d’adhérer au FMI en 1992 (Arti- clesd’accordavecleFMI,2b,pa- ragraphe IV). Aujourd’hui les monnaies sont essentiellement un moyen ser- vant à faciliter les échanges de biens et de services ainsi qu’à payerlesdettesetlesimpôts.Les monnaies«pardécret»(fiat)exhi- bent le bilan peu flatteur de per- dreleurvaleuraufildutempsde manièreconsistenteavecuneré- gularitéalarmante.Sur775mon- naies fiat émises, 77% ont dis- paru. Parmi les exemples de monnaiesfiatrécemmentdispa- rues, citons: le Shekel israélien (1985), le Peso mexicain (1992), le Zloty polonais (1994), le Rou- ble russe (1998), le Lev bulgare (1999), Le Rouble biélorusse (2001), la Lire turque (2005), le Dinar soudanais (2007) et le Bo- livar vénézuélien (2008). Il y a une vingtaine d’années, beaucoupdegensétaientopposés auxplacementsenor,danslame- sure où ceux-ci ne payaient pas d’intérêt, contrairement à une obligation. La Banque d’Angle- terre et la Banque Nationale Suisse se joignirent à ce point de vueetvendirentunelargepartde leursstocksd’orverslafindesan- nées 90 et le début des années 2000.LesSuissesdistribuèrentles sommes obtenues à la Confédé- rationetauxcantons,alorsqueles Anglais réinvestirent l’argent dans des obligations offrant des rendements de 7 à 8%. L’or s’est appréciédeplus400%depuis.Au- jourd’hui, 16% des obligations d’étatdanslemondes’échangent avec des rendements négatifs. Contrairement aux obligations, lesbanquescentralesnepeuvent imposerdesrendementsnégatifs sur l’or qui est détenu en-dehors du système financier. Les banques centrales ont agres- sivementréprimélestauxd’inté- rêts depuis 7 ans dans l’espoir de réparerlesdommagescauséspar la dernière crise financière. Les programmesd’«expansionquan- titative» (QE), les interventions sur les marchés de changes ainsi quelestauxd’intérêtnégatifssur les dépôts ont généré des distor- sions massives sur les marchés obligataires et nourri la plus grande bulle financière spécula- tive de l’histoire. Les banques, compagnies d’assurances et caissesdepensionontl’obligation légaled’investirdansdespapiers valeursfortementsurévalués.En achetantàuntauxnégatif,cesins- titutionspaientparexempleleurs contreparties pour accepter 100 Francsaujourd’huienéchangede lapromessederecevoir97Francs à échéance. Dans un marché libre, les taux d’intérêt devraient toujours être positifs, même en période de dé- flation. Détenir 100 Francs au- jourd’huiseratoujourspréférable à l’alternative de recevoir la pro- messedesevoirrepayerlemême montantdanslefutur.Lesinves- tisseurs qui désirent maximiser leur patrimoine devraient saisir l’opportunité de la récente an- nonce du programme de QE de laBCEpourrevendredesobliga- tions surévaluées aux gouverne- ments qui les ont émises. Il n’y a pasderaisonéconomiquevalable pour rester investi dans les mar- chés obligataires gouvernemen- taux. Les sommes libérées devraient êtreinvestiesdemanièrediversi- fiée dans des actifs tangibles, in- cluant en particulier une alloca- tion en or physique détenue en-dehors du système bancaire. * DuraWealth S’affranchir des taux négatifs ESSENCE: pour éviter le tourisme Suisse-étranger LeMessageFORTAduConseilfé- déralprendenfinencomptelesin- térêts autoroutiers légitimes de l’Arclémanique (grand contour- nement de Morges) et du Grand Zurich.Ils’agitmaintenantd’éviter deperdredesrecettesdestaxessur lescarburantsdufaitdu«tourisme de l’essence» Suisse-étranger qui découledel’abandondutauxplan- chereuro/franc.L’intenselobbying des milieux routiers et écono- miqueslémaniques-encollabora- tionaveclesgouvernementsvau- dois et genevois - a enfin porté sesfruits:leConseilfédéralaréac- tivé le grand contournement de Morgesetsonéquivalentzurichois duGlatttalenproposantderepren- dre l’adaptation y relative de l’ar- rêtéfédéralsurleréseaudesroutes nationales,ensuspensdepuislere- jet de la hausse de la vignette au- toroutière.Celaposé,toutehausse destaxessurlescarburantsaccen- tuelephénomènedu«tourismede l’essence» Suisse-étranger qui dé- coule de l’abandon du taux plan- chereuro/franc(lepleind’essence et, surtout, de diesel, est d’ores et déjà meilleur marché en France voisine). En conséquence, Vau- dRoutes exige, d’une part, l’aban- dondéfinitif dudeuxièmepaquet de la Stratégie énergétique 2050, quiprévoitnotammenunehausse de pas moins de 26 centimes du prixdulitredecarburant.Et,d’au- trepart,lapriseencomptedel’es- prit de l’initiative populaire fédé- rale «vache à lait», s ous la forme d’une renonciation à la hausse de 6centimesdelasurtaxesurlescar- burantsproposéeparleConseilfé- déral au profit du transfert de quelque 300 millions de francs supplémentairesparannéedupro- duitdelataxesurlescarburantsde lacaissefédéraleaunouveaufonds routier. – (VaudRoutes) Véritable violation de l’état de droit HORAIRES D’OUVERTURE. La décision du Conseil fédéral d’autoriser le travail du dimanche pour le tourisme d’achat par voie d’ordonnance viole la Constitution. ARNAUD BOUVERAT* Unia dénonce la décision du Conseil fédéral d’autoriser le tra- vail dominical dans les centres commerciaux destinés au tou- rismed’achat.C’estunenouvelle étape dans la tactique du salami qui vise à mettre en pièce le di- manche comme jour de repos commun. Cette décision est contraire à la loi et à la Constitu- tion comme en atteste une juris- prudence constante du Tribunal fédéral et un avis de droit indé- pendant de l’Université de Neu- châtel. C’est une atteinte inédite à l’Etat de droit. En réponse à la motionAbateacceptéeparlePar- lement, le Conseil fédéral a, par voied’ordonnance,autoriséletra- vail dominical dans les centres commerciauxprétendumentdes- tinésautourismed’achatetsitués prochesdelafrontièreoudansdes régions touristiques. Les critères que les centres commerciaux concernésdoiventremplir(assor- timent, clientèle étrangère) sont une pure mascarade et incontrô- lables.Lescompensationsdeman- dées en faveur des salarié-e-s ne sontquedesdéclarationsd’inten- tion, aucune convention collec- tiveetcontrôlen’étantexigés.Le Conseil fédéral poursuit ainsi sa tactiquedusalamivisantàétendre sans cesse le travail du dimanche danslecommercededétail.Après les ouvertures dominicales dans lesgaresetlesstations-services,il s’agit de la troisième attaque contre le repos dominical en moins de 10 ans. Et d’autres sont encore dans le pipeline. Par craintedupeuple,leParlementet leConseilfédéralagissentparvoie d’ordonnance.Ilsignorentsciem- mentunavisdedroitindépendant de l’Université de Neuchâtel, les déterminationsdenombreuxju- ristes et la jurisprudence du Tri- bunal fédéral. Tous soulignent que le projet est contraire à la loi, voire à la Constitution. Faute de pouvoirs’attaqueràcettenouvelle libéralisation par référendum, Uniasaisiradonclajusticechaque fois que cela s’avérera nécessaire. Sous la pression des gros détail- lants,lesautoritésfédéralesmènent unepolitiquedelibéralisationsans égard aucun pour le personnel de la vente. Ceci se déroule au- jourd’huiauméprisdelaloifédé- rale, demain au détriment de la souverainetédescantonsetdeleur population. Cette décision inter- vientalorsqueleParlementtraite simultanémentencommissiondu ConseildesEtatsleprojetd’exten- sion générale des heures d’ouver- ture des magasins dans toute la Suissedulundiauvendredide6h à20h,etlesamedide6h-19h(mo- tionLombardi).Pourlepersonnel de la vente, la coupe est pleine, et le manque de respect patent. * Unia