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RICHARD KING, STEPHEN CHIZMAR – GWENDY’S
BUTTON BOX – CEMETERY DANCE – 2017
OLDER REVIEWS REVISITED
From the United States
A Man in Black who can be trusted
Reviewed in the United States 🇺🇸 on June 2, 2017
Stephen King has rarely written novels with other authors, just a very few indeed. This novella is one
of them. The action is in the past and covers the period from 1974 to 1984. Yet the first element I have to tell
is the fact that this distant period is not in any way really present in the story as it is the case in all the books
written by Stephen King that deal with a distant past. He is normally very careful to set the details so
correctly that everything is perfect. Here only the references to music, a Walkman, a drive-in, and films are
correct, but Gwendy is working in the drive-in at the refreshments counter and the price of the popcorn is not
provided, and that is not typical of Stephen King.
The second remark is that the main character is a girl who one day encounters the man in black, and
the latter is a common acquaintance in many books by Stephen King, especially when dealing with Castle
Rock, though not only, far from it. But we have to think of “Needful Things.” But this version of the man in
black is not so devilish as it used to be in many novels, like for instance “The Stand.” The present Mr. Farris
gives to Gwendy is not necessarily negative. It does not bring the negative side of Gwendy out, but it is
versatile, and it brings out the dominant side of the caretaker, Gwendy in this case, hence her good side.
Actually, it seems the man in black has chosen Gwendy because she is positive enough to use the box to
improve the world, save the world, and prevent bad events. And this makes this black man quite different
from what he is in other novels.
In the present situation in the world and the USA, we can even dream of this box preventing the
dramatic, tragic, and pitiful political climb of the “Suicide Stairs” by a certain Donald. Unluckily that is pure
fiction, I mean the existence of a box that could prevent such an event, though the tragic, dramatic, and
pitiful acts of this Donald are not fictional at all, rather suicidal, and if the world is not good enough to absorb
the blow without overreacting his actions could be or become apocalyptic.
That’s an element that is not common in Stephen King. Not only does the box prevent bad events in
Gwendy’s custody, but it ends well without any foreseeable catastrophe or at least some hopeful ending after
a complete catastrophe eventually redeemed by some human sacrifice. We of course have to mention how
the tremendous leadership and power this box provides Gwendy with makes her best friend Olive Kepnes
commit suicide by jumping from the top of the “Suicide Stairs.” Gwendy feels responsible for this death and
uses the box to destroy these stairs once and for all, though we are not really informed about how people will
go to the park and activity ground that is at the top of the cliff. We also must keep in mind Gwendy had tried
the box to create an event in what was for her a totally uninhabited area of Guyana. Unluckily several
hundred people were gathered there under the leadership of a crazy religious apocalyptic guru who ordered
at the same coincidental time the collective suicide of all the members of the sect. That was the Jonestown
mass suicide of November 18, 1978. We are not on the line of “Needful Things” or “The Stand,” but that
darker line is totally possible. In the end, Mr. Farris retrieved the button box and Gwendy was liberated from
the weight and burden of such a responsibility, though she also lost the benefit of the magic chocolate
animals (gluttony) and the 1891 silver dollars (greed).
That makes the story simple, easy-going, and even attractive not because of the horror it contains
and creates in us but because it is in a way charmingly innocent. In other words, “Goodyear” is not some
kind of inflated tire you may carry around your waist, hence synonymous to Dunlop or Michelin, particularly
the famous Bibendum, but it is a cry like: This is such a “Good Year” since Gwendy by her decision to start
some real physical exercise and under the influence of the box that supports her resolution, manages to lose
forever the inflated truck rubber-tube she was developing around her abdomen! The positivity of the story is
so different from what we could expect from Stephen King that we may wonder if Stephen King is the real
author.
Some will say he is aging, getting mellow and they might be right, but yet his writing style is still there
and the story, even though mild and charming, is easy to read and linguistically creative. His language is so
much like the real everyday rich language we can hear all around. Stephen King writes the way creative
speakers do speak. His language is as rich as urban English, even if at times his urban English is typical of
Stephen King more than the glib, loquacious, and flippant lingua franca of the street or street-corner
speakers in the Bronx.
Dr. Jacques COULARDEAU
VERSION FRANÇAISE
L'horreur peut être éthique
Reviewed in France 🇫🇷 on June 2, 2017
Stephen King a rarement écrit des romans avec d'autres auteurs, très peu en fait. Cette longue
nouvelle est une de ces collaborations. L'action se situe dans le passé et couvre la période de 1974 à 1984.
Pourtant, le premier élément à signaler est le fait que cette période lointaine n'est en aucun cas réellement
présente dans l'histoire, comme c'est le cas dans tous les livres de Stephen King qui traitent d'un passé
lointain. Il fait très attention à régler les détails de façon si correcte que tout est parfait. Ici, seules les
références à la musique, au Walkman, au drive-in et aux films sont correctes, mais Gwendy travaille dans le
drive-in à la buvette et le prix du pop-corn n'est pas indiqué, ce qui n'est pas typique de Stephen King.
La deuxième remarque est que le personnage principal est une fille qui rencontre un jour l'homme
en noir, et ce dernier est un personnage courant dans de nombreux livres de Stephen King, surtout lorsqu'il
s'agit de Castle Rock, mais pas seulement, loin de là. Mais il faut penser à « Needful Things » (très mal
traduit en français, « Bazaar »). Mais cette version de l'homme en noir n'est pas aussi diabolique qu'elle
l'était dans de nombreux romans, comme, par exemple, « The Stand » (traduit en français, et je serais
critique de cette traduction, comme « Le Fléau »). Le cadeau que M. Farris fait à Gwendy n'est pas
nécessairement négatif. Il ne fait pas ressortir le côté négatif de Gwendy mais il est polyvalent et fait ressortir
le côté dominant de la gardienne, Gwendy en l'occurrence, donc son bon côté. En fait, il semble que
l'homme en noir ait choisi Gwendy parce qu'elle est suffisamment positive pour utiliser la boîte afin
d'améliorer le monde, de sauver le monde, de prévenir les mauvais événements.
Dans la situation actuelle du monde et des Etats-Unis, on peut même rêver que cette boîte empêche
la dramatique, tragique et pitoyable montée politique de l' « escalier du suicide » au flanc de la falaise de
Castle Rock par un certain Donald. Malheureusement, c'est de la pure fiction, je veux dire l'existence d'une
boîte qui pourrait empêcher un tel événement, bien que les actes tragiques, dramatiques et pitoyables de ce
Donald ne soient pas du tout fictifs, mais plutôt suicidaires, et si le monde n'est pas assez bon pour absorber
le coup sans réagir de manière excessive, ses actions pourraient être ou devenir apocalyptiques.
C'est un élément qui n'est pas courant chez Stephen King. Non seulement la boîte empêche les
mauvais événements sous la garde de Gwendy, mais elle se termine bien, sans aucune catastrophe
prévisible, ou du moins par une fin pleine d'espoir après une catastrophe complète finalement rachetée par
un sacrifice humain. Il faut bien sûr mentionner que le leadership et le pouvoir considérables que cette boîte
confère à Gwendy poussent sa meilleure amie Olive Kepnes à se suicider en sautant du haut de l' « escalier
du suicide ». Gwendy se sent responsable de cette mort et utilise la boîte pour détruire ces escaliers une fois
pour toutes, bien que nous ne soyons pas vraiment informés de la manière dont les gens se rendront au
parc et au terrain d'activités qui se trouvent en haut de la falaise. Nous devons également garder à l'esprit
que Gwendy avait essayé la boîte pour créer un événement dans ce qui était pour elle une zone totalement
inhabitée de la Guyane. Par malchance, plusieurs centaines de personnes s'y étaient rassemblées sous la
direction d'un gourou religieux apocalyptique fou qui a ordonné au même moment le suicide collectif de tous
les membres de la secte. C'est le suicide collectif de Jonestown du 18 novembre 1978. Nous ne sommes
pas sur la ligne de « Needful Things » ou « The Stand », mais cette ligne plus sombre est totalement
possible. À la fin, M. Farris a récupéré la « boîte à boutons » et Gwendy a été libérée du poids et du fardeau
d'une telle responsabilité, bien qu'elle ait également perdu le bénéfice des animaux magiques en chocolat
(gourmandise et gloutonnerie) et des dollars en argent de 1891 (avarice et cupidité).
Cela rend l'histoire simple, facile et même attrayante, non pas à cause de l'horreur qu'elle contient et
crée en nous, mais parce qu'elle est d'une certaine manière charmante et innocente. En d'autres termes,
« Goodyear » n'est pas seulement une sorte de pneu gonflé que l'on peut porter autour de la taille,
synonyme de Dunlop ou de Michelin, et surtout du célèbre Bibendum, mais c'est un cri du genre : C'est une
« bonne année » (« a good year » en anglais) puisque Gwendy, en décidant de commencer à faire de
l'exercice physique et sous l'influence de la boîte qui soutient sa résolution, réussit à perdre pour toujours le
pneu gonflé qu'elle portait autour de son abdomen ! Cette positivité de l'histoire est tellement différente de ce
que nous pourrions attendre de Stephen King que nous pouvons nous demander si Stephen King est le
véritable auteur.
Certains diront qu'il vieillit, qu'il s'adoucit et ils auront peut-être raison, mais son style d'écriture est
toujours là et l'histoire, même si elle est douce et charmante, est facile à lire et linguistiquement créative.
Son langage ressemble tellement au langage riche et quotidien que nous pouvons entendre tout autour de
nous. Stephen King écrit comme parlent les locuteurs créatifs. Son langage est aussi riche que l'anglais
urbain, même si, parfois, son anglais urbain est plus typique de Stephen King que de la lingua franca
désinvolte, loquace et déjantée des locuteurs de la rue ou des coins de rue dans le Bronx.
Dr Jacques COULARDEAU
RICHARD CHIZMAR – GWENDY’S MAGIC FEATHER –
2019
In this second volume of what is to become a trilogy, Stephen King only wrote a foreword. The sole
author is Richard Chizmar. I must say some broader perspective about the Button Box is missing and it is
only a tool that is used by Gwendy opportunistically to do something that does not concern the fate of
humanity. The various buttons are not really concerned here.
What is concerned is the small hook to be pulled in order to get some “magic,” if they are magic,
chocolate animals. These chocolate animals, seven of them, will be collected by Gwendy and given to her
mother who is dying of some kind of terminal cancer. The mother is healed. But that is using the box for
one’s own egoistic and even egotistic or even plain selfish objectives. In fact, it is nothing but greed and it is
unethical. No wonder if the box becomes chaotic and egotistic in its own way. We are now on December 31,
1999, at midnight, just before the 2K New Year celebrations. Gwendy Peterson is a recognized and
successful author with several books behind her and particularly one about the life of an AIDS victim who
was a leader in the fight to provide AIDS victims with the treatment they deserved, a treatment that had to be
invented.
Gwendy manages the box for her own interest too because she has just been elected in November
1998 to the House of Representatives and is now a Congresswoman. A Democrat, mind you, in a deeply
conservative republican constituency, Castle Rock of course. She is challenged by two criminal cases when
she arrives in Castle Rock for the Christmas and 2K New Year vacation. And a third one will appear after she
arrives in the city. Three young teenage girls are abducted. Rhonda Tomlinson, 14, on December 7, 1999.
Carla Hoffman, 15, on December 14, 1999. And Deborah Parker, 14, on December 27, 1999.
She discovers by accident, holding the hand of a young man to shake it, that she has access to his
private mind (remember The Dead Zone). This young man is having an affair with an important woman in the
school community, which reveals, without any discussion or debate, the total promiscuity and hypocrisy of
adult men and women as for extramarital relationships, in this case, straight relationships.
Then the sweatshirt of the second abducted girl is found, and it contains in its pocket three teeth that
are assumed to be the teeth of the girl herself. Then the ski hat of the third victim is also found, and it also
contains three teeth that are assumed to be the teeth of the victim. We note here the very strong presence of
the number three, and its symbolism is obvious. Can we speak of a trinity? Probably not because of the
macabre context, but we definitely can speak of a ternary pattern, and we can also imagine that this ternary
pattern has the value it has in Shakespeare, the sign of some disruption of normal social equilibrium.
The local press jumps on the case and calls the serial killer the Tooth Fairy, and that is not a fairy
tale except if we write this one in the very dark and sadistic tone of the original fairy tales of the Grimm
Brothers. In the park before the New Year celebrations, she meets three men, a certain Detective Nolan,
looking after Gwendy from afar, and two local men (which makes three) she did not know, Charlie Brown, the
father, and Lucas Brown, his son. They are friendly. But later on, after the midnight celebrations, she goes
away and arrives on a spot that is frozen. She skids and luckily Lucas Brown catches her around the waist,
but her bare hand gets in contact with his bare hand, and she knows then he is the Tooth Fairy and that he
was a student in some Dental Medicine School at the local university.
Then she contacts the local sheriff who believes her, checks the university background of Lucas
Brown, and it fits with the information Gwendy had collected from her direct skin contact. He was kicked out
of the school because he was heavily harassing female students. Then the rest is just a quick and heavy
police operation with a search warrant for the Brown residence and for a cabin somewhere away from the
urbanized areas. In this cabin, they find the third girl, shackled and unconscious in the dirt cellar, and further
on the buried bodies of the other two girls.
At the very end, Mr. Richard Farris recuperates the button box, and everything seems to be floating
in harmony, with the feather that reappears magically where the button box was in Gwendy and her
husband’s luggage at the airport where they were waiting to catch a plane to pay a visit to her husband’s
family. The husband is named Ryan.
I am critical, though, about the unfair use of history. A Republican President was elected in 1996,
and Clinton was defeated. It is unfair to change history to fit the plot of a story. We could say there the plot
sickens or thickens, but it is definitely not natural. But some people consider it is science fiction, like
imagining the world if Hitler had won the war. Check for one example The Man in the High Castle by
Philip K. Dick (1962), which became a TV series for Amazon Prime Video in 2015-2019. Such a literary
trick is, what’s more, totally useless in this book since it is in no way connected with the action of the
book, but that enables the author to avoid the complications of the Lewinsky “affair” and the
impeachment trial in the Senate. What would the world be if Napoleon had won the battle of Waterloo
and if Julius Caesar had not been assassinated? Or maybe if Jesus had not been crucified?
Dr. Jacques COULARDEAU
VERSION FRANÇAISE
Dans ce deuxième volume de ce qui va devenir une trilogie, Stephen King n'a écrit qu'une préface.
L'unique auteur est Richard Chizmar. Je dois dire qu'il manque une perspective plus large sur la Boîte à
Boutons et qu'elle n'est qu'un outil utilisé par Gwendy de manière opportuniste pour faire quelque chose qui
ne concerne pas le sort de l'humanité. Les différents boutons ne sont pas vraiment concernés ici.
Ce qui est concerné, c'est le petit crochet à tirer pour obtenir des animaux en chocolat "magiques", si
tant est qu'ils soient magiques. Ces animaux en chocolat, au nombre de sept, seront collectés par Gwendy
et donnés à sa mère qui se meurt d'une sorte de cancer en phase terminale. La mère est guérie. Mais c'est
là utiliser la boîte pour ses propres objectifs égoïstes, voire égotistiques ou tout simplement intéressés. En
fait, ce n'est rien d'autre que de l'avidité ou de la cupidité et c'est contraire à l'éthique. Il n'est pas étonnant
que la boîte devienne chaotique et égoïste à sa façon. Nous sommes maintenant le 31 décembre 1999, à
minuit, juste avant les célébrations du Nouvel An de l’an 2000. Gwendy Peterson est un auteur reconnu et à
succès avec plusieurs livres derrière elle et notamment un sur la vie d'une victime du SIDA qui a été un
leader dans la lutte pour fournir aux victimes du SIDA le traitement qu'elles méritaient, un traitement qui a dû
être inventé.
Gwendy gère la boîte dans son propre intérêt également car elle vient d'être élue en novembre 1998
à la Chambre des représentants et est désormais membre du Congrès. Une démocrate, remarquez, dans
une circonscription républicaine profondément conservatrice, Castle Rock bien sûr. Elle est confrontée à
deux affaires criminelles lorsqu'elle arrive à Castle Rock pour les vacances de Noël et du Nouvel An. Et une
troisième va apparaître après son arrivée dans la ville. Trois jeunes adolescentes sont enlevées. Rhonda
Tomlinson, 14 ans, le 7 décembre 1999. Carla Hoffman, 15 ans, le 14 décembre 1999. Et Deborah Parker,
14 ans, le 27 décembre 1999.
Elle découvre par hasard, en tenant la main d'un jeune homme pour la lui serrer, qu'elle a accès à
son pensées et actions privées (rappelez-vous « The Dead Zone » très mal traduit par « L’accident »). Ce
jeune homme a une liaison avec une femme importante de la communauté scolaire, ce qui révèle, sans
aucune discussion ni débat, la promiscuité totale et l'hypocrisie des hommes et des femmes adultes quant
aux relations extraconjugales, en l'occurrence des relations hétérosexuelles, ce qui n’empêche pas d’autres
combinaisons.
Ensuite, le sweat-shirt de la deuxième fille enlevée est retrouvé, et il contient dans sa poche trois
dents que l'on suppose être celles de la jeune fille elle-même. Ensuite, le bonnet de ski de la troisième
victime est également retrouvé, et il contient également trois dents qui sont supposées être celles de la
victime. On note ici la très forte présence du chiffre trois et sa symbolique est évidente. Peut-on parler d'une
trinité ? Probablement pas en raison du contexte macabre, mais on peut assurément parler d'un motif
ternaire, et on peut aussi imaginer que ce motif ternaire a la valeur qu'il a dans Shakespeare, le signe d'une
certaine perturbation de l'équilibre social normal.
La presse locale s'empare de l'affaire et appelle le tueur en série la Fée des Dents, ce qui n'est pas
un conte de fées, sauf si nous écrivons celui-ci sur le ton très sombre et sadique des contes de fées
originaux des frères Grimm. Dans le parc avant les fêtes de fin d'année, elle rencontre trois hommes, un
certain inspecteur Nolan, qui veille de loin sur elle, et deux hommes locaux (ce qui fait trois) qu'elle ne
connaissait pas, Charlie Brown, le père, et Lucas Brown, son fils. Ils sont sympathiques. Mais plus tard,
après les fêtes de minuit, elle s'éloigne et arrive sur un endroit gelé. Elle dérape et, par chance, Lucas Brown
l'attrape par la taille, mais sa main nue entre en contact avec la sienne, et elle sait alors qu'il est la Fée des
Dents et qu'il était étudiant dans une école de médecine dentaire à l'université locale.
Elle contacte alors le shérif local qui la croit, vérifie les antécédents universitaires de Lucas Brown (le
1er Janvier 2000 !), et cela confirme les informations que Gwendy avait recueillies lors de son contact
épidermique direct. Il a été renvoyé de l'école parce qu'il harcelait lourdement les étudiantes. Ensuite, le
reste n'est qu'une opération de police rapide et lourde avec un mandat de perquisition pour la résidence des
Brown et pour une cabane quelque part à l'écart des zones urbanisées. Dans cette cabane, ils trouvent la
troisième fille, enchaînée et inconsciente dans la cave en terre battue, et plus loin les corps enterrés des
deux autres filles.
À la toute fin, M. Richard Farris récupère la Boîte à Boutons, et tout semble flotter en harmonie, avec
la plume qui réapparaît comme par magie à l'endroit où la Boîte à Boutons se trouvait dans les bagages de
Gwendy et de son mari, à l'aéroport où ils attendaient de prendre un avion pour rendre visite à la famille du
mari. Le mari s'appelle Ryan.
Je suis cependant critique quant à l'utilisation injuste de l'histoire. Un président républicain a été élu
en 1996, et Clinton a été battu. Il est injuste de changer l'histoire pour l'adapter à l'intrigue d'une histoire.
Nous pourrions dire que l'intrigue s'envenime ou s'épaissit, mais ce n'est certainement pas naturel. Mais
certaines personnes considèrent que c'est de la science-fiction, comme imaginer le monde si Hitler avait
gagné la guerre. Voyez par exemple « The Man in the High Castle » de Philip K. Dick (1962), qui est devenu
une série télévisée pour Amazon Prime Vidéo en 2015-2019. Une telle astuce littéraire est, qui plus est,
totalement inutile dans ce livre puisqu'elle n'est en aucun cas liée à l'action du livre, mais cela permet à
l'auteur d'éviter les complications de l' « affaire » Lewinsky et du procès de destitution au Sénat. Que serait
le monde si Napoléon avait gagné la bataille de Waterloo et si Jules César n'avait pas été assassiné ? Ou
peut-être si Jésus n'avait pas été crucifié ?
Dr. Jacques COULARDEAU
STEPHEN KING, RICHARD CHIZMAR – GWENDY’S
FINAL TASK – 2022
I will assess the action, the plot if you want, of this third book in this trilogy later, but I want to
concentrate first on the vision of the universe the two authors concentrate on. They see the universe as a
wheel with six spokes and a central Dark Tower. There is a particular world, civilization, or community at the
end of each spoke and thus there are twelve different civilizations, six close to the Dark Tower and six on a
concentric circle some distance away. Three remains basic in this picture but a lot less than in the second
volume because six which is doubled up to twelve carry another symbolic dynamic. Six is not Solomon’s
number or David’s star because then it should be divided into two ternary groups, like the two cups of God
and humanity, God’s cup pouring his wisdom into the cup of humanity. This pattern is not present in this
cosmic wheel. Note here no scientist would accept such a construction because the cosmos, in expansion,
they say, is not on one plane, even a thick plane, but it is definitely three-dimensional, and it is not ordered in
any geometric figure. It is haphazardous in many ways, and yet what holds it up and guarantees its
expansion is the gravitational forces that exist among and between all the items, or entities that compose this
cosmos, this universe. Such forces depend on the mass of each item and the relative “weight” of all of them.
We must not forget this universe is moving as a whole in an infinite void and within the universe, if it has any
limits, many bodies are themselves moving across vast distances. Many of the planets and stars may rotate
on their axes and/or rotate around a star or another planet. That creates a vast chaotic entity in which all
items are moving in one way or another though very few of them are colliding. And yet this is balanced in this
immense void, and it does not collapse, though there are voracious black holes that can swallow stars,
planets, and even complete galaxies.
The reference to twelve is, of course, a Christian reference, and the Dark Tower that holds the whole
thing together is obviously too a reference to Jesus Christ or God. But I was surprised when I discovered this
Dark Tower, especially when the death of the Crimson King was mentioned. It is a direct allusion to the
series of novels known as “The Dark Tower.” Seven basic novels that represent the long trip, the voyage of
one character, the Gunslinger Roland, and a few collaborators or helpers he selects and, in a way, abducts
from the human world. The objective of the trip is to reach the Dark Tower and to meet the Crimson King
there to bring some balance back to the cosmos which is seen as two worlds: the human upper world that is
a world of crisis, wars, corruption, and many other unethical activities; and the lower world, Roland’s world
which is a vast expanse with many civilizations here and there but seen as one vast world. These various
civilizations in this lower world are suffering from decay caused directly by the unethical misdemeanors or
crimes of humanity in the upper world. This last fact had been used in some other books or stories by
Stephen King like “the Eyes of the Dragon,” but it is essential in this “Dark Tower” series of novels. The most
striking fact is that Roland and his helpers do reach the Dark Tower and do enter it and the throne room of
the Crimson King, but this Crimson King is dead and the very last sentence of this final seventh volume is
exactly the same as the first sentence of the very first volume, meaning the trip never reaches its objective
because the objective is the trip itself, and when you reach one end, in fact, you start all over again from the
other end. The trip is circular, but not as a wheel, in a more abstract way.
But this very vision is, in a way, surprising in this book, “Gwendy’s Final Task.” The button box is still
not explained as for its origin, who invented it, where it comes from, what is its finality, etc. We learn though
that beyond these twelve civilizations on the six spokes of a wheel centered on the Dark Tower that holds it
all together, there are other beings who are not specified as for origin, location, objectives, or civilizations.
They are shapeshifters and they disguise themselves as beautiful handsome young men, though they are
hairy and probably scaly underneath. They come around in our world dressed in long yellow coats, with
phenomenal and grandiose green cars. These people want the button box to press the black button and thus
destroy the Dark Tower and impose chaos on the whole cosmic universe. Why and for what? no one knows.
We are, in the book, in 2026 and that is important.
In 2024 Gwendy Peterson was elected Senator against a reactionary incumbent who would like to go
back to the old traditional and fundamentalist reading of the Bible imposed on everyone: a policy that is
ANTI-everything that could step half a centimeter away from the straight line of total submission to god’s
vision as understood in the most extreme Catholic and Protestant circles. Her campaign is nearly stopped by
the assassination of her husband, and we will find out this assassination was performed by the extra-
terrestrials of the green car and the yellow coats who use, when necessary, the beauty of their disguise to
lure or even seduce some human agents. The objective was to prevent Gwendy from being elected Senator.
But the assassination gives her momentum, and the incumbent, attacking the integrity of her husband after
his death, is pushed aside by the voting citizens. When she is a senator, she has tremendous power, and
she invests herself in some programs like the space program. That’s when Richard Farris comes back into
the picture and brings the button box back to her with the mission to destroy it. I will not reveal how she is
going to do it.
That final task reveals the fact that in her sixties, Gwendy Peterson is developing a severe case of
Alzheimer’s and the book is all about what can be done. What can be done by the “patient” or “victim” before
she loses her own consciousness and control of her actions? What can she decide on how she wants to end
this disease, meaning end her own life before the disease turns her into a sack of potatoes for eventually
twenty or thirty years locked up in a hospital room and plugged into innumerable machines to guarantee she
does not die of thirst, hunger, or any infection. The solution suggested by the authors is brilliant because of
three things. 1- Gwendy puts an end to her disease. 2- Gwendy destroys the button box. 3- Gwendy
guarantees that the Dark Tower will not be destroyed. One thing is missing: the extra-terrestrials who want
chaos are not destroyed.
Two clichés are vastly developed in this book. The main danger Gwendy has to encounter and
destroy is a human agent, an extremely rich and greedy corporate man who accepts, for a miserable amount
of money, but for greedy people, there are no small or big amounts of money, there is only money, to kill all
those he needs to kill, starting with Gwendy, in order to steal the button box and deliver it to the afore-
mentioned extra-terrestrials. This discourse against the extremely rich corporate people is a cliché, even if it
is true there are quite a few who are obnoxious, or even poisonous like cobras and rattlesnakes. The second
cliché is a ridiculous hostile caricature that verges on racism concerning the Chinese declared as being 1-
thieves of all types; 2- greedy people by essence; 3- traitors to the human species, and they have to be kept
totally apart and locked up in their little, as little as possible, territory. This is absurd and in 2026, when the
USA has finally turned the page of ancient antiquities governing the country, if they can do it in 2024 with an
election between two over 80-year-old people, the world might laugh a lot at such anti-Chinese literature.
The Chinese team concerned in this book is useless anyway since the human traitor can always use his non-
human extra-terrestrial friends or bosses to transport him from place A to place B, and this greedy rich
monster would have a second or maybe third opportunity to be taken advantage of by the beautiful young
men into whom/which/what these extra-terrestrials disguise themselves. Note this element in the book is
anti-gay. The authors could have done better.
Enjoy the book and remember the plot is going to thicken fast as you read, and it is going to sicken
you page after page. But it is a page-turner because human beings love horror, especially gross horror.
Dr. Jacques COULARDEAU
VERSION FRANÇAISE
J'évaluerai plus tard l'action, l'intrigue si vous voulez, de ce troisième livre de cette trilogie, mais je
veux d'abord me concentrer sur la vision de l'univers sur laquelle se concentrent les deux auteurs. Ils voient
l'univers comme une roue à six rayons avec une Tour Sombre centrale. Il y a un monde, une civilisation ou
une communauté particulière à l'extrémité de chaque rayon et il y a donc douze civilisations différentes, six
proches de la Tour sombre et six sur un cercle concentrique à une certaine distance. Le chiffre trois reste
fondamental dans ce tableau mais beaucoup moins que dans le deuxième volume car le six qui est doublé
en douze est porteur d'une autre dynamique symbolique. Six n'est pas le chiffre de Salomon ou l'étoile de
David car alors il devrait être divisé en deux groupes ternaires, comme les deux coupes de Dieu et de
l'humanité, la coupe de Dieu versant sa sagesse dans la coupe de l'humanité. Ce schéma n'est pas présent
dans cette roue cosmique. Notez ici qu'aucun scientifique n'accepterait une telle construction car le cosmos,
en expansion, disent-ils, n'est pas sur un plan, même épais, mais il est bien tridimensionnel, et il n'est
ordonné selon aucune figure géométrique. Il est désordonné à bien des égards, et pourtant, ce qui le
soutient et garantit son expansion, ce sont les forces gravitationnelles qui existent parmi et entre tous les
éléments, ou entités, qui composent ce cosmos, cet univers. Ces forces dépendent de la masse de chaque
élément et du "poids" relatif de tous ces éléments. Il ne faut pas oublier que cet univers se déplace dans son
ensemble dans un vide infini et qu'à l'intérieur de l'univers, s'il a des limites, de nombreux corps se déplacent
eux-mêmes sur de vastes distances. Beaucoup de planètes et d'étoiles peuvent tourner sur leur axe et/ou
tourner autour d'une étoile ou d'une autre planète. Cela crée une vaste entité chaotique dans laquelle tous
les éléments se déplacent d'une manière ou d'une autre, même si très peu d'entre eux entrent en collision.
Et pourtant, tout cela est équilibré dans cet immense vide, et ne s'effondre pas, bien qu'il existe des trous
noirs voraces qui peuvent avaler des étoiles, des planètes et même des galaxies complètes.
La référence au douze est, bien sûr, une référence chrétienne, et la Tour Sombre qui tient
l'ensemble est évidemment aussi une référence à Jésus-Christ ou à Dieu. Mais j'ai été surpris lorsque j'ai
découvert cette Tour Sombre, surtout lorsque la mort du Roi Cramoisi a été mentionnée. Il s'agit d'une
allusion directe à la série de romans connue sous le nom de "The Dark Tower". Sept romans de base qui
représentent le long voyage, le périple d'un personnage, le Gunslinger (flingueur) Roland, et de quelques
collaborateurs ou aides qu'il choisit et, en quelque sorte, enlève dans le monde humain. L'objectif du voyage
est d'atteindre la Tour Sombre et d'y rencontrer le Roi Cramoisi afin de rétablir un certain équilibre dans le
cosmos qui est considéré comme composé de deux mondes : le monde supérieur humain qui est un monde
de crise, de guerres, de corruption et de nombreuses autres activités contraires à l'éthique ; et le monde
inférieur, le monde de Roland qui est une vaste étendue avec de nombreuses civilisations ici et là mais
considérées comme un seul et même monde. Ces diverses civilisations dans ce monde inférieur souffrent de
décadence causée directement par les délits ou crimes non-éthique de l'humanité dans le monde supérieur.
Ce dernier fait avait été utilisé dans d'autres livres ou histoires de Stephen King comme "Les yeux du
dragon", mais il est essentiel dans cette série de romans "The Dark Tower". Le fait le plus frappant est que
Roland et ses aides atteignent la Tour Sombre et y pénètrent, ainsi que dans la salle du trône du Roi
Cramoisi, mais ce dernier est mort et la toute dernière phrase de ce septième volume final est exactement la
même que la première phrase du tout premier volume, ce qui signifie que le voyage n'atteint jamais son
objectif, car l'objectif est le voyage lui-même, et lorsque vous atteignez une extrémité, en fait, vous
recommencez depuis l'autre extrémité. Le voyage est circulaire, mais pas comme une roue, de façon plus
abstraite.
Mais cette vision même est, d'une certaine manière, surprenante dans ce livre, "La dernière tâche de
Gwendy". La boîte à boutons n'est toujours pas expliquée quant à son origine, qui l'a inventée, d'où elle
vient, quelle est sa finalité, etc. Nous apprenons cependant qu'au-delà de ces douze civilisations sur les six
rayons d'une roue centrée sur la Tour Sombre qui tient le tout ensemble, il existe d'autres êtres qui ne sont
pas spécifiés quant à leur origine, leur localisation, leurs objectifs ou leurs civilisations. Ce sont des
métamorphes et ils se déguisent en extrêmement beaux jeunes hommes, bien qu'ils soient velus et
probablement écailleux en dessous. Ils se présentent dans notre monde vêtus de longs manteaux jaunes,
avec des voitures vertes phénoménales et grandioses. Ces gens veulent la boîte à boutons pour appuyer
sur le bouton noir et ainsi détruire la Tour Sombre et imposer le chaos à tout l'univers cosmique. Pourquoi et
pour quoi faire ? Personne ne le sait. Nous sommes, dans le livre, en 2026 et c'est important.
En 2024, Gwendy Peterson est élue sénatrice contre un sénateur sortant réactionnaire qui voudrait
revenir à la vieille lecture traditionnelle et fondamentaliste de la Bible imposée à tous : une politique qui est
ANTI-tout ce qui pourrait s'éloigner d'un demi-centimètre de la ligne droite de la soumission totale à la vision
de Dieu telle qu'elle est comprise dans les milieux catholiques et protestants les plus extrêmes. Sa
campagne est presque stoppée par l'assassinat de son mari, et nous découvrirons que cet assassinat a été
perpétré par les extra-terrestres de la voiture verte et des manteaux jaunes qui utilisent, lorsque cela est
nécessaire, la beauté de leur déguisement pour attirer ou même séduire certains agents humains. L'objectif
était d'empêcher Gwendy d'être élue sénatrice. Mais l'assassinat lui donne de l'élan et le sénateur sortant
attaquant l'intégrité de son mari après sa mort, est écartée par les électeurs. Quand elle est sénatrice, elle a
un pouvoir énorme, et elle s'investit dans certains programmes comme le programme spatial. C'est alors que
Richard Farris revient dans le décor et lui ramène la boîte à boutons avec pour mission de la détruire. Je ne
révélerai pas comment elle va s'y prendre.
Cette tâche finale révèle le fait qu'à la soixantaine, Gwendy Peterson est en train de développer un
cas sévère d'Alzheimer et que le livre porte sur ce qui peut être fait. Que peut faire la « patiente » ou la
« victime » avant de perdre sa propre conscience et le contrôle de ses actions ? Que peut-elle décider de la
façon dont elle veut mettre fin à cette maladie, c'est-à-dire mettre fin à sa propre vie avant que la maladie ne
la transforme en un sac de patates pour éventuellement vingt ou trente ans, enfermée dans une chambre
d'hôpital et branchée à d'innombrables machines pour garantir qu'elle ne mourra pas de soif, de faim ou
d'une quelconque infection. La solution proposée par les auteurs est brillante pour trois raisons. 1- Gwendy
met fin à sa maladie. 2- Gwendy détruit la boîte à boutons. 3- Gwendy garantit que la Tour Sombre ne sera
pas détruite. Il manque une chose : les extra-terrestres qui veulent le chaos ne sont pas détruits.
Deux clichés sont largement développés dans ce livre. Le principal danger que Gwendy doit
rencontrer et détruire est un agent humain, un homme d'affaires extrêmement riche et cupide qui accepte,
pour une misérable somme d'argent, mais pour les cupides, il n'y a pas de petites ou de grosses sommes
d'argent, il n'y a que de l'argent, de tuer tous ceux qu'il doit tuer, à commencer par Gwendy, afin de voler la
boîte à boutons et de la livrer aux extra-terrestres susmentionnés. Ce discours contre les patrons richissimes
est un cliché, même s'il est vrai qu'il y en a pas mal qui sont odieux, voire venimeux comme les cobras et les
serpents à sonnette. Le deuxième cliché est une caricature hostile ridicule qui frise le racisme concernant les
Chinois déclarés comme étant 1- des voleurs en tout genre ; 2- des gens cupides par essence ; 3- des
traîtres à l'espèce humaine, et il faut les tenir totalement à l'écart et les enfermer dans leur petit, le plus petit
possible, territoire. C'est absurde et en 2026, quand les USA auront enfin tourné la page des antiquités
anciennes qui gouvernent le pays, s'ils peuvent le faire en 2024 avec une élection entre deux personnes de
plus de 80 ans, le monde risque de beaucoup rire de cette littérature antichinoise. L'équipe chinoise
concernée dans ce livre est de toute façon inutile puisque le traître humain peut toujours utiliser ses amis ou
patrons extra-terrestres non-humains pour le transporter d'un endroit A à un endroit B, en particulier le
monde merveilleux que ces extra-terrestres lui ont promis, et ce monstre riche et avide aurait une deuxième
ou peut-être une troisième occasion d'être exploité par les beaux jeunes hommes en qui/que/quoi ces extra-
terrestres se déguisent. Notez que cet élément du livre est anti-gay. Les auteurs auraient pu faire mieux.
Appréciez le livre et souvenez-vous que l'intrigue va s'épaissir rapidement au fil de votre lecture et
qu'elle va vous faire vomir – au moins en avoir envie – page après page. Mais c'est un livre qui se dévore
parce que les êtres humains aiment l'horreur, surtout l'horreur répulsive.
Dr Jacques COULARDEAU
STEPHEN KING & RICHARD CHIZMAR – THE
GWENDY TRILOGY – 2017-2022
I am going to give you the first paragraph of the full review of each volume, all avaialable on the
pages of each concerned volume.
RICHARD KING, STEPHEN CHIZMAR – GWENDY’S BUTTON BOX – CEMETERY DANCE – 2017
Stephen King has rarely written novels with other authors, just a very few indeed. This novella is one
of them. The action is in the past and covers the period from 1974 to 1984. Yet the first element I have to tell
is the fact that this distant period is not in any way really present in the story as it is the case in all the books
written by Stephen King that deal with a distant past. He is normally very careful to set the details so
correctly that everything is perfect. Here only the references to music, a Walkman, a drive-in, and films are
correct, but Gwendy is working in the drive-in at the refreshments counter and the price of the popcorn is not
provided, and that is not typical of Stephen King. […]
RICHARD CHIZMAR – GWENDY’S MAGIC FEATHER – 2019
In this second volume of what is to become a trilogy, Stephen King only wrote a foreword. The sole
author is Richard Chizmar. I must say some broader perspective about the Button Box is missing and it is
only a tool that is used by Gwendy opportunistically to do something that does not concern the fate of
humanity. The various buttons are not really concerned here.
What is concerned is the small hook to be pulled in order to get some “magic,” if they are magic,
chocolate animals. These chocolate animals, seven of them, will be collected by Gwendy and given to her
mother who is dying of some kind of terminal cancer. The mother is healed. But that is using the box for
one’s own egoistic and even egotistic or even plain selfish objectives. In fact, it is nothing but greed and it is
unethical. No wonder if the box becomes chaotic and egotistic in its own way. We are now on December 31,
1999, at midnight, just before the 2K New Year celebrations. Gwendy Peterson is a recognized and
successful author with several books behind her and particularly one about the life of an AIDS victim who
was a leader in the fight to provide AIDS victims with the treatment they deserved, a treatment that had to be
invented. […]
STEPHEN KING, RICHARD CHIZMAR – GWENDY’S FINAL TASK – 2022
I will assess the action, the plot if you want, of this third book in this trilogy later, but I want to
concentrate first on the vision of the universe the two authors concentrate on. They see the universe as a
wheel with six spokes and a central Dark Tower. There is a particular world, civilization, or community at the
end of each spoke and thus there are twelve different civilizations, six close to the Dark Tower and six on a
concentric circle some distance away. Three remains basic in this picture but a lot less than in the second
volume because six which is doubled up to twelve carry another symbolic dynamic. Six is not Solomon’s
number or David’s star because then it should be divided into two ternary groups, like the two cups of God
and humanity, God’s cup pouring his wisdom into the cup of humanity. This pattern is not present in this
cosmic wheel. Note here no scientist would accept such a construction because the cosmos, in expansion,
they say, is not on one plane, even a thick plane, but it is definitely three-dimensional, and it is not ordered in
any geometric figure. It is haphazardous in many ways, and yet what holds it up and guarantees its
expansion is the gravitational forces that exist among and between all the items, or entities that compose this
cosmos, this universe. Such forces depend on the mass of each item and the relative “weight” of all of them.
We must not forget this universe is moving as a whole in an infinite void and within the universe, if it has any
limits, many bodies are themselves moving across vast distances. Many of the planets and stars may rotate
on their axes and/or rotate around a star or another planet. That creates a vast chaotic entity in which all
items are moving in one way or another though very few of them are colliding. And yet this is balanced in this
immense void, and it does not collapse, though there are voracious black holes that can swallow stars,
planets, and even complete galaxies. […]
VERSION FRANÇAISE
Je vais vous donner le premier paragraphe de la critique complète de chaque volume, disponible sur
les pages de chaque volume concerné.
RICHARD KING, STEPHEN CHIZMAR – GWENDY’S BUTTON BOX – CEMETERY DANCE – 2017
Stephen King a rarement écrit des romans avec d'autres auteurs, très peu en fait. Cette longue
nouvelle est une de ces collaborations. L'action se situe dans le passé et couvre la période de 1974 à 1984.
Pourtant, le premier élément à signaler est le fait que cette période lointaine n'est en aucun cas réellement
présente dans l'histoire, comme c'est le cas dans tous les livres de Stephen King qui traitent d'un passé
lointain. Il fait très attention à régler les détails de façon si correcte que tout est parfait. Ici, seules les
références à la musique, au Walkman, au drive-in et aux films sont correctes, mais Gwendy travaille dans le
drive-in à la buvette et le prix du pop-corn n'est pas indiqué, ce qui n'est pas typique de Stephen King. […]
RICHARD CHIZMAR – GWENDY’S MAGIC FEATHER – 2019
Dans ce deuxième volume de ce qui va devenir une trilogie, Stephen King n'a écrit qu'une préface.
L'unique auteur est Richard Chizmar. Je dois dire qu'il manque une perspective plus large sur la Boîte à
Boutons et qu'elle n'est qu'un outil utilisé par Gwendy de manière opportuniste pour faire quelque chose qui
ne concerne pas le sort de l'humanité. Les différents boutons ne sont pas vraiment concernés ici.
Ce qui est concerné, c'est le petit crochet à tirer pour obtenir des animaux en chocolat "magiques", si
tant est qu'ils soient magiques. Ces animaux en chocolat, au nombre de sept, seront collectés par Gwendy
et donnés à sa mère qui se meurt d'une sorte de cancer en phase terminale. La mère est guérie. Mais c'est
là utiliser la boîte pour ses propres objectifs égoïstes, voire égotistiques ou tout simplement intéressés. En
fait, ce n'est rien d'autre que de l'avidité ou de la cupidité et c'est contraire à l'éthique. Il n'est pas étonnant
que la boîte devienne chaotique et égoïste à sa façon. Nous sommes maintenant le 31 décembre 1999, à
minuit, juste avant les célébrations du Nouvel An de l’an 2000. Gwendy Peterson est un auteur reconnu et à
succès avec plusieurs livres derrière elle et notamment un sur la vie d'une victime du SIDA qui a été un
leader dans la lutte pour fournir aux victimes du SIDA le traitement qu'elles méritaient, un traitement qui a dû
être inventé. […]
STEPHEN KING, RICHARD CHIZMAR – GWENDY’S FINAL TASK – 2022
J'évaluerai plus tard l'action, l'intrigue si vous voulez, de ce troisième livre de cette trilogie, mais je
veux d'abord me concentrer sur la vision de l'univers sur laquelle se concentrent les deux auteurs. Ils voient
l'univers comme une roue à six rayons avec une Tour Sombre centrale. Il y a un monde, une civilisation ou
une communauté particulière à l'extrémité de chaque rayon et il y a donc douze civilisations différentes, six
proches de la Tour sombre et six sur un cercle concentrique à une certaine distance. Le chiffre trois reste
fondamental dans ce tableau mais beaucoup moins que dans le deuxième volume car le six qui est doublé
en douze est porteur d'une autre dynamique symbolique. Six n'est pas le chiffre de Salomon ou l'étoile de
David car alors il devrait être divisé en deux groupes ternaires, comme les deux coupes de Dieu et de
l'humanité, la coupe de Dieu versant sa sagesse dans la coupe de l'humanité. Ce schéma n'est pas présent
dans cette roue cosmique. Notez ici qu'aucun scientifique n'accepterait une telle construction car le cosmos,
en expansion, disent-ils, n'est pas sur un plan, même épais, mais il est bien tridimensionnel, et il n'est
ordonné selon aucune figure géométrique. Il est désordonné à bien des égards, et pourtant, ce qui le
soutient et garantit son expansion, ce sont les forces gravitationnelles qui existent parmi et entre tous les
éléments, ou entités, qui composent ce cosmos, cet univers. Ces forces dépendent de la masse de chaque
élément et du "poids" relatif de tous ces éléments. Il ne faut pas oublier que cet univers se déplace dans son
ensemble dans un vide infini et qu'à l'intérieur de l'univers, s'il a des limites, de nombreux corps se déplacent
eux-mêmes sur de vastes distances. Beaucoup de planètes et d'étoiles peuvent tourner sur leur axe et/ou
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Dark Tower, Crimson King, Suicide Stairs.

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Dark Tower, Crimson King, Suicide Stairs.

  • 1.
  • 2. RICHARD KING, STEPHEN CHIZMAR – GWENDY’S BUTTON BOX – CEMETERY DANCE – 2017 OLDER REVIEWS REVISITED From the United States A Man in Black who can be trusted Reviewed in the United States 🇺🇸 on June 2, 2017 Stephen King has rarely written novels with other authors, just a very few indeed. This novella is one of them. The action is in the past and covers the period from 1974 to 1984. Yet the first element I have to tell is the fact that this distant period is not in any way really present in the story as it is the case in all the books written by Stephen King that deal with a distant past. He is normally very careful to set the details so correctly that everything is perfect. Here only the references to music, a Walkman, a drive-in, and films are correct, but Gwendy is working in the drive-in at the refreshments counter and the price of the popcorn is not provided, and that is not typical of Stephen King. The second remark is that the main character is a girl who one day encounters the man in black, and the latter is a common acquaintance in many books by Stephen King, especially when dealing with Castle Rock, though not only, far from it. But we have to think of “Needful Things.” But this version of the man in black is not so devilish as it used to be in many novels, like for instance “The Stand.” The present Mr. Farris gives to Gwendy is not necessarily negative. It does not bring the negative side of Gwendy out, but it is versatile, and it brings out the dominant side of the caretaker, Gwendy in this case, hence her good side. Actually, it seems the man in black has chosen Gwendy because she is positive enough to use the box to improve the world, save the world, and prevent bad events. And this makes this black man quite different from what he is in other novels. In the present situation in the world and the USA, we can even dream of this box preventing the dramatic, tragic, and pitiful political climb of the “Suicide Stairs” by a certain Donald. Unluckily that is pure fiction, I mean the existence of a box that could prevent such an event, though the tragic, dramatic, and pitiful acts of this Donald are not fictional at all, rather suicidal, and if the world is not good enough to absorb the blow without overreacting his actions could be or become apocalyptic. That’s an element that is not common in Stephen King. Not only does the box prevent bad events in Gwendy’s custody, but it ends well without any foreseeable catastrophe or at least some hopeful ending after a complete catastrophe eventually redeemed by some human sacrifice. We of course have to mention how the tremendous leadership and power this box provides Gwendy with makes her best friend Olive Kepnes commit suicide by jumping from the top of the “Suicide Stairs.” Gwendy feels responsible for this death and uses the box to destroy these stairs once and for all, though we are not really informed about how people will go to the park and activity ground that is at the top of the cliff. We also must keep in mind Gwendy had tried the box to create an event in what was for her a totally uninhabited area of Guyana. Unluckily several hundred people were gathered there under the leadership of a crazy religious apocalyptic guru who ordered at the same coincidental time the collective suicide of all the members of the sect. That was the Jonestown mass suicide of November 18, 1978. We are not on the line of “Needful Things” or “The Stand,” but that darker line is totally possible. In the end, Mr. Farris retrieved the button box and Gwendy was liberated from the weight and burden of such a responsibility, though she also lost the benefit of the magic chocolate animals (gluttony) and the 1891 silver dollars (greed). That makes the story simple, easy-going, and even attractive not because of the horror it contains and creates in us but because it is in a way charmingly innocent. In other words, “Goodyear” is not some kind of inflated tire you may carry around your waist, hence synonymous to Dunlop or Michelin, particularly the famous Bibendum, but it is a cry like: This is such a “Good Year” since Gwendy by her decision to start some real physical exercise and under the influence of the box that supports her resolution, manages to lose forever the inflated truck rubber-tube she was developing around her abdomen! The positivity of the story is so different from what we could expect from Stephen King that we may wonder if Stephen King is the real author. Some will say he is aging, getting mellow and they might be right, but yet his writing style is still there and the story, even though mild and charming, is easy to read and linguistically creative. His language is so much like the real everyday rich language we can hear all around. Stephen King writes the way creative speakers do speak. His language is as rich as urban English, even if at times his urban English is typical of
  • 3. Stephen King more than the glib, loquacious, and flippant lingua franca of the street or street-corner speakers in the Bronx. Dr. Jacques COULARDEAU VERSION FRANÇAISE L'horreur peut être éthique Reviewed in France 🇫🇷 on June 2, 2017
  • 4. Stephen King a rarement écrit des romans avec d'autres auteurs, très peu en fait. Cette longue nouvelle est une de ces collaborations. L'action se situe dans le passé et couvre la période de 1974 à 1984. Pourtant, le premier élément à signaler est le fait que cette période lointaine n'est en aucun cas réellement présente dans l'histoire, comme c'est le cas dans tous les livres de Stephen King qui traitent d'un passé lointain. Il fait très attention à régler les détails de façon si correcte que tout est parfait. Ici, seules les références à la musique, au Walkman, au drive-in et aux films sont correctes, mais Gwendy travaille dans le drive-in à la buvette et le prix du pop-corn n'est pas indiqué, ce qui n'est pas typique de Stephen King. La deuxième remarque est que le personnage principal est une fille qui rencontre un jour l'homme en noir, et ce dernier est un personnage courant dans de nombreux livres de Stephen King, surtout lorsqu'il s'agit de Castle Rock, mais pas seulement, loin de là. Mais il faut penser à « Needful Things » (très mal traduit en français, « Bazaar »). Mais cette version de l'homme en noir n'est pas aussi diabolique qu'elle l'était dans de nombreux romans, comme, par exemple, « The Stand » (traduit en français, et je serais critique de cette traduction, comme « Le Fléau »). Le cadeau que M. Farris fait à Gwendy n'est pas nécessairement négatif. Il ne fait pas ressortir le côté négatif de Gwendy mais il est polyvalent et fait ressortir le côté dominant de la gardienne, Gwendy en l'occurrence, donc son bon côté. En fait, il semble que l'homme en noir ait choisi Gwendy parce qu'elle est suffisamment positive pour utiliser la boîte afin d'améliorer le monde, de sauver le monde, de prévenir les mauvais événements. Dans la situation actuelle du monde et des Etats-Unis, on peut même rêver que cette boîte empêche la dramatique, tragique et pitoyable montée politique de l' « escalier du suicide » au flanc de la falaise de Castle Rock par un certain Donald. Malheureusement, c'est de la pure fiction, je veux dire l'existence d'une boîte qui pourrait empêcher un tel événement, bien que les actes tragiques, dramatiques et pitoyables de ce Donald ne soient pas du tout fictifs, mais plutôt suicidaires, et si le monde n'est pas assez bon pour absorber le coup sans réagir de manière excessive, ses actions pourraient être ou devenir apocalyptiques. C'est un élément qui n'est pas courant chez Stephen King. Non seulement la boîte empêche les mauvais événements sous la garde de Gwendy, mais elle se termine bien, sans aucune catastrophe prévisible, ou du moins par une fin pleine d'espoir après une catastrophe complète finalement rachetée par un sacrifice humain. Il faut bien sûr mentionner que le leadership et le pouvoir considérables que cette boîte confère à Gwendy poussent sa meilleure amie Olive Kepnes à se suicider en sautant du haut de l' « escalier du suicide ». Gwendy se sent responsable de cette mort et utilise la boîte pour détruire ces escaliers une fois pour toutes, bien que nous ne soyons pas vraiment informés de la manière dont les gens se rendront au parc et au terrain d'activités qui se trouvent en haut de la falaise. Nous devons également garder à l'esprit que Gwendy avait essayé la boîte pour créer un événement dans ce qui était pour elle une zone totalement inhabitée de la Guyane. Par malchance, plusieurs centaines de personnes s'y étaient rassemblées sous la direction d'un gourou religieux apocalyptique fou qui a ordonné au même moment le suicide collectif de tous les membres de la secte. C'est le suicide collectif de Jonestown du 18 novembre 1978. Nous ne sommes pas sur la ligne de « Needful Things » ou « The Stand », mais cette ligne plus sombre est totalement possible. À la fin, M. Farris a récupéré la « boîte à boutons » et Gwendy a été libérée du poids et du fardeau d'une telle responsabilité, bien qu'elle ait également perdu le bénéfice des animaux magiques en chocolat (gourmandise et gloutonnerie) et des dollars en argent de 1891 (avarice et cupidité). Cela rend l'histoire simple, facile et même attrayante, non pas à cause de l'horreur qu'elle contient et crée en nous, mais parce qu'elle est d'une certaine manière charmante et innocente. En d'autres termes, « Goodyear » n'est pas seulement une sorte de pneu gonflé que l'on peut porter autour de la taille, synonyme de Dunlop ou de Michelin, et surtout du célèbre Bibendum, mais c'est un cri du genre : C'est une « bonne année » (« a good year » en anglais) puisque Gwendy, en décidant de commencer à faire de l'exercice physique et sous l'influence de la boîte qui soutient sa résolution, réussit à perdre pour toujours le pneu gonflé qu'elle portait autour de son abdomen ! Cette positivité de l'histoire est tellement différente de ce que nous pourrions attendre de Stephen King que nous pouvons nous demander si Stephen King est le véritable auteur. Certains diront qu'il vieillit, qu'il s'adoucit et ils auront peut-être raison, mais son style d'écriture est toujours là et l'histoire, même si elle est douce et charmante, est facile à lire et linguistiquement créative. Son langage ressemble tellement au langage riche et quotidien que nous pouvons entendre tout autour de nous. Stephen King écrit comme parlent les locuteurs créatifs. Son langage est aussi riche que l'anglais urbain, même si, parfois, son anglais urbain est plus typique de Stephen King que de la lingua franca désinvolte, loquace et déjantée des locuteurs de la rue ou des coins de rue dans le Bronx. Dr Jacques COULARDEAU
  • 5.
  • 6. RICHARD CHIZMAR – GWENDY’S MAGIC FEATHER – 2019 In this second volume of what is to become a trilogy, Stephen King only wrote a foreword. The sole author is Richard Chizmar. I must say some broader perspective about the Button Box is missing and it is only a tool that is used by Gwendy opportunistically to do something that does not concern the fate of humanity. The various buttons are not really concerned here. What is concerned is the small hook to be pulled in order to get some “magic,” if they are magic, chocolate animals. These chocolate animals, seven of them, will be collected by Gwendy and given to her mother who is dying of some kind of terminal cancer. The mother is healed. But that is using the box for one’s own egoistic and even egotistic or even plain selfish objectives. In fact, it is nothing but greed and it is unethical. No wonder if the box becomes chaotic and egotistic in its own way. We are now on December 31, 1999, at midnight, just before the 2K New Year celebrations. Gwendy Peterson is a recognized and successful author with several books behind her and particularly one about the life of an AIDS victim who was a leader in the fight to provide AIDS victims with the treatment they deserved, a treatment that had to be invented. Gwendy manages the box for her own interest too because she has just been elected in November 1998 to the House of Representatives and is now a Congresswoman. A Democrat, mind you, in a deeply conservative republican constituency, Castle Rock of course. She is challenged by two criminal cases when she arrives in Castle Rock for the Christmas and 2K New Year vacation. And a third one will appear after she arrives in the city. Three young teenage girls are abducted. Rhonda Tomlinson, 14, on December 7, 1999. Carla Hoffman, 15, on December 14, 1999. And Deborah Parker, 14, on December 27, 1999. She discovers by accident, holding the hand of a young man to shake it, that she has access to his private mind (remember The Dead Zone). This young man is having an affair with an important woman in the school community, which reveals, without any discussion or debate, the total promiscuity and hypocrisy of adult men and women as for extramarital relationships, in this case, straight relationships. Then the sweatshirt of the second abducted girl is found, and it contains in its pocket three teeth that are assumed to be the teeth of the girl herself. Then the ski hat of the third victim is also found, and it also contains three teeth that are assumed to be the teeth of the victim. We note here the very strong presence of the number three, and its symbolism is obvious. Can we speak of a trinity? Probably not because of the macabre context, but we definitely can speak of a ternary pattern, and we can also imagine that this ternary pattern has the value it has in Shakespeare, the sign of some disruption of normal social equilibrium. The local press jumps on the case and calls the serial killer the Tooth Fairy, and that is not a fairy tale except if we write this one in the very dark and sadistic tone of the original fairy tales of the Grimm Brothers. In the park before the New Year celebrations, she meets three men, a certain Detective Nolan, looking after Gwendy from afar, and two local men (which makes three) she did not know, Charlie Brown, the father, and Lucas Brown, his son. They are friendly. But later on, after the midnight celebrations, she goes away and arrives on a spot that is frozen. She skids and luckily Lucas Brown catches her around the waist, but her bare hand gets in contact with his bare hand, and she knows then he is the Tooth Fairy and that he was a student in some Dental Medicine School at the local university. Then she contacts the local sheriff who believes her, checks the university background of Lucas Brown, and it fits with the information Gwendy had collected from her direct skin contact. He was kicked out of the school because he was heavily harassing female students. Then the rest is just a quick and heavy police operation with a search warrant for the Brown residence and for a cabin somewhere away from the urbanized areas. In this cabin, they find the third girl, shackled and unconscious in the dirt cellar, and further on the buried bodies of the other two girls. At the very end, Mr. Richard Farris recuperates the button box, and everything seems to be floating in harmony, with the feather that reappears magically where the button box was in Gwendy and her husband’s luggage at the airport where they were waiting to catch a plane to pay a visit to her husband’s family. The husband is named Ryan. I am critical, though, about the unfair use of history. A Republican President was elected in 1996, and Clinton was defeated. It is unfair to change history to fit the plot of a story. We could say there the plot sickens or thickens, but it is definitely not natural. But some people consider it is science fiction, like
  • 7. imagining the world if Hitler had won the war. Check for one example The Man in the High Castle by Philip K. Dick (1962), which became a TV series for Amazon Prime Video in 2015-2019. Such a literary trick is, what’s more, totally useless in this book since it is in no way connected with the action of the book, but that enables the author to avoid the complications of the Lewinsky “affair” and the impeachment trial in the Senate. What would the world be if Napoleon had won the battle of Waterloo and if Julius Caesar had not been assassinated? Or maybe if Jesus had not been crucified? Dr. Jacques COULARDEAU VERSION FRANÇAISE Dans ce deuxième volume de ce qui va devenir une trilogie, Stephen King n'a écrit qu'une préface. L'unique auteur est Richard Chizmar. Je dois dire qu'il manque une perspective plus large sur la Boîte à Boutons et qu'elle n'est qu'un outil utilisé par Gwendy de manière opportuniste pour faire quelque chose qui ne concerne pas le sort de l'humanité. Les différents boutons ne sont pas vraiment concernés ici. Ce qui est concerné, c'est le petit crochet à tirer pour obtenir des animaux en chocolat "magiques", si tant est qu'ils soient magiques. Ces animaux en chocolat, au nombre de sept, seront collectés par Gwendy et donnés à sa mère qui se meurt d'une sorte de cancer en phase terminale. La mère est guérie. Mais c'est là utiliser la boîte pour ses propres objectifs égoïstes, voire égotistiques ou tout simplement intéressés. En fait, ce n'est rien d'autre que de l'avidité ou de la cupidité et c'est contraire à l'éthique. Il n'est pas étonnant que la boîte devienne chaotique et égoïste à sa façon. Nous sommes maintenant le 31 décembre 1999, à minuit, juste avant les célébrations du Nouvel An de l’an 2000. Gwendy Peterson est un auteur reconnu et à
  • 8. succès avec plusieurs livres derrière elle et notamment un sur la vie d'une victime du SIDA qui a été un leader dans la lutte pour fournir aux victimes du SIDA le traitement qu'elles méritaient, un traitement qui a dû être inventé. Gwendy gère la boîte dans son propre intérêt également car elle vient d'être élue en novembre 1998 à la Chambre des représentants et est désormais membre du Congrès. Une démocrate, remarquez, dans une circonscription républicaine profondément conservatrice, Castle Rock bien sûr. Elle est confrontée à deux affaires criminelles lorsqu'elle arrive à Castle Rock pour les vacances de Noël et du Nouvel An. Et une troisième va apparaître après son arrivée dans la ville. Trois jeunes adolescentes sont enlevées. Rhonda Tomlinson, 14 ans, le 7 décembre 1999. Carla Hoffman, 15 ans, le 14 décembre 1999. Et Deborah Parker, 14 ans, le 27 décembre 1999. Elle découvre par hasard, en tenant la main d'un jeune homme pour la lui serrer, qu'elle a accès à son pensées et actions privées (rappelez-vous « The Dead Zone » très mal traduit par « L’accident »). Ce jeune homme a une liaison avec une femme importante de la communauté scolaire, ce qui révèle, sans aucune discussion ni débat, la promiscuité totale et l'hypocrisie des hommes et des femmes adultes quant aux relations extraconjugales, en l'occurrence des relations hétérosexuelles, ce qui n’empêche pas d’autres combinaisons. Ensuite, le sweat-shirt de la deuxième fille enlevée est retrouvé, et il contient dans sa poche trois dents que l'on suppose être celles de la jeune fille elle-même. Ensuite, le bonnet de ski de la troisième victime est également retrouvé, et il contient également trois dents qui sont supposées être celles de la victime. On note ici la très forte présence du chiffre trois et sa symbolique est évidente. Peut-on parler d'une trinité ? Probablement pas en raison du contexte macabre, mais on peut assurément parler d'un motif ternaire, et on peut aussi imaginer que ce motif ternaire a la valeur qu'il a dans Shakespeare, le signe d'une certaine perturbation de l'équilibre social normal. La presse locale s'empare de l'affaire et appelle le tueur en série la Fée des Dents, ce qui n'est pas un conte de fées, sauf si nous écrivons celui-ci sur le ton très sombre et sadique des contes de fées originaux des frères Grimm. Dans le parc avant les fêtes de fin d'année, elle rencontre trois hommes, un certain inspecteur Nolan, qui veille de loin sur elle, et deux hommes locaux (ce qui fait trois) qu'elle ne connaissait pas, Charlie Brown, le père, et Lucas Brown, son fils. Ils sont sympathiques. Mais plus tard, après les fêtes de minuit, elle s'éloigne et arrive sur un endroit gelé. Elle dérape et, par chance, Lucas Brown l'attrape par la taille, mais sa main nue entre en contact avec la sienne, et elle sait alors qu'il est la Fée des Dents et qu'il était étudiant dans une école de médecine dentaire à l'université locale. Elle contacte alors le shérif local qui la croit, vérifie les antécédents universitaires de Lucas Brown (le 1er Janvier 2000 !), et cela confirme les informations que Gwendy avait recueillies lors de son contact épidermique direct. Il a été renvoyé de l'école parce qu'il harcelait lourdement les étudiantes. Ensuite, le reste n'est qu'une opération de police rapide et lourde avec un mandat de perquisition pour la résidence des Brown et pour une cabane quelque part à l'écart des zones urbanisées. Dans cette cabane, ils trouvent la troisième fille, enchaînée et inconsciente dans la cave en terre battue, et plus loin les corps enterrés des deux autres filles. À la toute fin, M. Richard Farris récupère la Boîte à Boutons, et tout semble flotter en harmonie, avec la plume qui réapparaît comme par magie à l'endroit où la Boîte à Boutons se trouvait dans les bagages de Gwendy et de son mari, à l'aéroport où ils attendaient de prendre un avion pour rendre visite à la famille du mari. Le mari s'appelle Ryan. Je suis cependant critique quant à l'utilisation injuste de l'histoire. Un président républicain a été élu en 1996, et Clinton a été battu. Il est injuste de changer l'histoire pour l'adapter à l'intrigue d'une histoire. Nous pourrions dire que l'intrigue s'envenime ou s'épaissit, mais ce n'est certainement pas naturel. Mais certaines personnes considèrent que c'est de la science-fiction, comme imaginer le monde si Hitler avait gagné la guerre. Voyez par exemple « The Man in the High Castle » de Philip K. Dick (1962), qui est devenu une série télévisée pour Amazon Prime Vidéo en 2015-2019. Une telle astuce littéraire est, qui plus est, totalement inutile dans ce livre puisqu'elle n'est en aucun cas liée à l'action du livre, mais cela permet à l'auteur d'éviter les complications de l' « affaire » Lewinsky et du procès de destitution au Sénat. Que serait le monde si Napoléon avait gagné la bataille de Waterloo et si Jules César n'avait pas été assassiné ? Ou peut-être si Jésus n'avait pas été crucifié ? Dr. Jacques COULARDEAU
  • 9.
  • 10. STEPHEN KING, RICHARD CHIZMAR – GWENDY’S FINAL TASK – 2022 I will assess the action, the plot if you want, of this third book in this trilogy later, but I want to concentrate first on the vision of the universe the two authors concentrate on. They see the universe as a wheel with six spokes and a central Dark Tower. There is a particular world, civilization, or community at the end of each spoke and thus there are twelve different civilizations, six close to the Dark Tower and six on a concentric circle some distance away. Three remains basic in this picture but a lot less than in the second volume because six which is doubled up to twelve carry another symbolic dynamic. Six is not Solomon’s number or David’s star because then it should be divided into two ternary groups, like the two cups of God and humanity, God’s cup pouring his wisdom into the cup of humanity. This pattern is not present in this cosmic wheel. Note here no scientist would accept such a construction because the cosmos, in expansion, they say, is not on one plane, even a thick plane, but it is definitely three-dimensional, and it is not ordered in any geometric figure. It is haphazardous in many ways, and yet what holds it up and guarantees its expansion is the gravitational forces that exist among and between all the items, or entities that compose this cosmos, this universe. Such forces depend on the mass of each item and the relative “weight” of all of them. We must not forget this universe is moving as a whole in an infinite void and within the universe, if it has any limits, many bodies are themselves moving across vast distances. Many of the planets and stars may rotate on their axes and/or rotate around a star or another planet. That creates a vast chaotic entity in which all items are moving in one way or another though very few of them are colliding. And yet this is balanced in this immense void, and it does not collapse, though there are voracious black holes that can swallow stars, planets, and even complete galaxies. The reference to twelve is, of course, a Christian reference, and the Dark Tower that holds the whole thing together is obviously too a reference to Jesus Christ or God. But I was surprised when I discovered this Dark Tower, especially when the death of the Crimson King was mentioned. It is a direct allusion to the series of novels known as “The Dark Tower.” Seven basic novels that represent the long trip, the voyage of one character, the Gunslinger Roland, and a few collaborators or helpers he selects and, in a way, abducts from the human world. The objective of the trip is to reach the Dark Tower and to meet the Crimson King there to bring some balance back to the cosmos which is seen as two worlds: the human upper world that is a world of crisis, wars, corruption, and many other unethical activities; and the lower world, Roland’s world which is a vast expanse with many civilizations here and there but seen as one vast world. These various civilizations in this lower world are suffering from decay caused directly by the unethical misdemeanors or crimes of humanity in the upper world. This last fact had been used in some other books or stories by Stephen King like “the Eyes of the Dragon,” but it is essential in this “Dark Tower” series of novels. The most striking fact is that Roland and his helpers do reach the Dark Tower and do enter it and the throne room of the Crimson King, but this Crimson King is dead and the very last sentence of this final seventh volume is exactly the same as the first sentence of the very first volume, meaning the trip never reaches its objective because the objective is the trip itself, and when you reach one end, in fact, you start all over again from the other end. The trip is circular, but not as a wheel, in a more abstract way. But this very vision is, in a way, surprising in this book, “Gwendy’s Final Task.” The button box is still not explained as for its origin, who invented it, where it comes from, what is its finality, etc. We learn though that beyond these twelve civilizations on the six spokes of a wheel centered on the Dark Tower that holds it all together, there are other beings who are not specified as for origin, location, objectives, or civilizations. They are shapeshifters and they disguise themselves as beautiful handsome young men, though they are hairy and probably scaly underneath. They come around in our world dressed in long yellow coats, with phenomenal and grandiose green cars. These people want the button box to press the black button and thus destroy the Dark Tower and impose chaos on the whole cosmic universe. Why and for what? no one knows. We are, in the book, in 2026 and that is important. In 2024 Gwendy Peterson was elected Senator against a reactionary incumbent who would like to go back to the old traditional and fundamentalist reading of the Bible imposed on everyone: a policy that is ANTI-everything that could step half a centimeter away from the straight line of total submission to god’s vision as understood in the most extreme Catholic and Protestant circles. Her campaign is nearly stopped by the assassination of her husband, and we will find out this assassination was performed by the extra- terrestrials of the green car and the yellow coats who use, when necessary, the beauty of their disguise to lure or even seduce some human agents. The objective was to prevent Gwendy from being elected Senator. But the assassination gives her momentum, and the incumbent, attacking the integrity of her husband after his death, is pushed aside by the voting citizens. When she is a senator, she has tremendous power, and she invests herself in some programs like the space program. That’s when Richard Farris comes back into
  • 11. the picture and brings the button box back to her with the mission to destroy it. I will not reveal how she is going to do it. That final task reveals the fact that in her sixties, Gwendy Peterson is developing a severe case of Alzheimer’s and the book is all about what can be done. What can be done by the “patient” or “victim” before she loses her own consciousness and control of her actions? What can she decide on how she wants to end this disease, meaning end her own life before the disease turns her into a sack of potatoes for eventually twenty or thirty years locked up in a hospital room and plugged into innumerable machines to guarantee she does not die of thirst, hunger, or any infection. The solution suggested by the authors is brilliant because of three things. 1- Gwendy puts an end to her disease. 2- Gwendy destroys the button box. 3- Gwendy guarantees that the Dark Tower will not be destroyed. One thing is missing: the extra-terrestrials who want chaos are not destroyed. Two clichés are vastly developed in this book. The main danger Gwendy has to encounter and destroy is a human agent, an extremely rich and greedy corporate man who accepts, for a miserable amount of money, but for greedy people, there are no small or big amounts of money, there is only money, to kill all those he needs to kill, starting with Gwendy, in order to steal the button box and deliver it to the afore- mentioned extra-terrestrials. This discourse against the extremely rich corporate people is a cliché, even if it is true there are quite a few who are obnoxious, or even poisonous like cobras and rattlesnakes. The second cliché is a ridiculous hostile caricature that verges on racism concerning the Chinese declared as being 1- thieves of all types; 2- greedy people by essence; 3- traitors to the human species, and they have to be kept totally apart and locked up in their little, as little as possible, territory. This is absurd and in 2026, when the USA has finally turned the page of ancient antiquities governing the country, if they can do it in 2024 with an election between two over 80-year-old people, the world might laugh a lot at such anti-Chinese literature. The Chinese team concerned in this book is useless anyway since the human traitor can always use his non- human extra-terrestrial friends or bosses to transport him from place A to place B, and this greedy rich monster would have a second or maybe third opportunity to be taken advantage of by the beautiful young men into whom/which/what these extra-terrestrials disguise themselves. Note this element in the book is anti-gay. The authors could have done better. Enjoy the book and remember the plot is going to thicken fast as you read, and it is going to sicken you page after page. But it is a page-turner because human beings love horror, especially gross horror. Dr. Jacques COULARDEAU VERSION FRANÇAISE J'évaluerai plus tard l'action, l'intrigue si vous voulez, de ce troisième livre de cette trilogie, mais je veux d'abord me concentrer sur la vision de l'univers sur laquelle se concentrent les deux auteurs. Ils voient l'univers comme une roue à six rayons avec une Tour Sombre centrale. Il y a un monde, une civilisation ou une communauté particulière à l'extrémité de chaque rayon et il y a donc douze civilisations différentes, six proches de la Tour sombre et six sur un cercle concentrique à une certaine distance. Le chiffre trois reste fondamental dans ce tableau mais beaucoup moins que dans le deuxième volume car le six qui est doublé en douze est porteur d'une autre dynamique symbolique. Six n'est pas le chiffre de Salomon ou l'étoile de David car alors il devrait être divisé en deux groupes ternaires, comme les deux coupes de Dieu et de l'humanité, la coupe de Dieu versant sa sagesse dans la coupe de l'humanité. Ce schéma n'est pas présent dans cette roue cosmique. Notez ici qu'aucun scientifique n'accepterait une telle construction car le cosmos, en expansion, disent-ils, n'est pas sur un plan, même épais, mais il est bien tridimensionnel, et il n'est ordonné selon aucune figure géométrique. Il est désordonné à bien des égards, et pourtant, ce qui le soutient et garantit son expansion, ce sont les forces gravitationnelles qui existent parmi et entre tous les éléments, ou entités, qui composent ce cosmos, cet univers. Ces forces dépendent de la masse de chaque élément et du "poids" relatif de tous ces éléments. Il ne faut pas oublier que cet univers se déplace dans son ensemble dans un vide infini et qu'à l'intérieur de l'univers, s'il a des limites, de nombreux corps se déplacent eux-mêmes sur de vastes distances. Beaucoup de planètes et d'étoiles peuvent tourner sur leur axe et/ou tourner autour d'une étoile ou d'une autre planète. Cela crée une vaste entité chaotique dans laquelle tous les éléments se déplacent d'une manière ou d'une autre, même si très peu d'entre eux entrent en collision. Et pourtant, tout cela est équilibré dans cet immense vide, et ne s'effondre pas, bien qu'il existe des trous noirs voraces qui peuvent avaler des étoiles, des planètes et même des galaxies complètes. La référence au douze est, bien sûr, une référence chrétienne, et la Tour Sombre qui tient l'ensemble est évidemment aussi une référence à Jésus-Christ ou à Dieu. Mais j'ai été surpris lorsque j'ai découvert cette Tour Sombre, surtout lorsque la mort du Roi Cramoisi a été mentionnée. Il s'agit d'une
  • 12. allusion directe à la série de romans connue sous le nom de "The Dark Tower". Sept romans de base qui représentent le long voyage, le périple d'un personnage, le Gunslinger (flingueur) Roland, et de quelques collaborateurs ou aides qu'il choisit et, en quelque sorte, enlève dans le monde humain. L'objectif du voyage est d'atteindre la Tour Sombre et d'y rencontrer le Roi Cramoisi afin de rétablir un certain équilibre dans le cosmos qui est considéré comme composé de deux mondes : le monde supérieur humain qui est un monde de crise, de guerres, de corruption et de nombreuses autres activités contraires à l'éthique ; et le monde inférieur, le monde de Roland qui est une vaste étendue avec de nombreuses civilisations ici et là mais considérées comme un seul et même monde. Ces diverses civilisations dans ce monde inférieur souffrent de décadence causée directement par les délits ou crimes non-éthique de l'humanité dans le monde supérieur. Ce dernier fait avait été utilisé dans d'autres livres ou histoires de Stephen King comme "Les yeux du dragon", mais il est essentiel dans cette série de romans "The Dark Tower". Le fait le plus frappant est que Roland et ses aides atteignent la Tour Sombre et y pénètrent, ainsi que dans la salle du trône du Roi Cramoisi, mais ce dernier est mort et la toute dernière phrase de ce septième volume final est exactement la même que la première phrase du tout premier volume, ce qui signifie que le voyage n'atteint jamais son objectif, car l'objectif est le voyage lui-même, et lorsque vous atteignez une extrémité, en fait, vous recommencez depuis l'autre extrémité. Le voyage est circulaire, mais pas comme une roue, de façon plus abstraite.
  • 13. Mais cette vision même est, d'une certaine manière, surprenante dans ce livre, "La dernière tâche de Gwendy". La boîte à boutons n'est toujours pas expliquée quant à son origine, qui l'a inventée, d'où elle vient, quelle est sa finalité, etc. Nous apprenons cependant qu'au-delà de ces douze civilisations sur les six rayons d'une roue centrée sur la Tour Sombre qui tient le tout ensemble, il existe d'autres êtres qui ne sont pas spécifiés quant à leur origine, leur localisation, leurs objectifs ou leurs civilisations. Ce sont des métamorphes et ils se déguisent en extrêmement beaux jeunes hommes, bien qu'ils soient velus et probablement écailleux en dessous. Ils se présentent dans notre monde vêtus de longs manteaux jaunes, avec des voitures vertes phénoménales et grandioses. Ces gens veulent la boîte à boutons pour appuyer sur le bouton noir et ainsi détruire la Tour Sombre et imposer le chaos à tout l'univers cosmique. Pourquoi et pour quoi faire ? Personne ne le sait. Nous sommes, dans le livre, en 2026 et c'est important. En 2024, Gwendy Peterson est élue sénatrice contre un sénateur sortant réactionnaire qui voudrait revenir à la vieille lecture traditionnelle et fondamentaliste de la Bible imposée à tous : une politique qui est ANTI-tout ce qui pourrait s'éloigner d'un demi-centimètre de la ligne droite de la soumission totale à la vision de Dieu telle qu'elle est comprise dans les milieux catholiques et protestants les plus extrêmes. Sa campagne est presque stoppée par l'assassinat de son mari, et nous découvrirons que cet assassinat a été perpétré par les extra-terrestres de la voiture verte et des manteaux jaunes qui utilisent, lorsque cela est nécessaire, la beauté de leur déguisement pour attirer ou même séduire certains agents humains. L'objectif était d'empêcher Gwendy d'être élue sénatrice. Mais l'assassinat lui donne de l'élan et le sénateur sortant attaquant l'intégrité de son mari après sa mort, est écartée par les électeurs. Quand elle est sénatrice, elle a un pouvoir énorme, et elle s'investit dans certains programmes comme le programme spatial. C'est alors que Richard Farris revient dans le décor et lui ramène la boîte à boutons avec pour mission de la détruire. Je ne révélerai pas comment elle va s'y prendre. Cette tâche finale révèle le fait qu'à la soixantaine, Gwendy Peterson est en train de développer un cas sévère d'Alzheimer et que le livre porte sur ce qui peut être fait. Que peut faire la « patiente » ou la « victime » avant de perdre sa propre conscience et le contrôle de ses actions ? Que peut-elle décider de la façon dont elle veut mettre fin à cette maladie, c'est-à-dire mettre fin à sa propre vie avant que la maladie ne la transforme en un sac de patates pour éventuellement vingt ou trente ans, enfermée dans une chambre d'hôpital et branchée à d'innombrables machines pour garantir qu'elle ne mourra pas de soif, de faim ou d'une quelconque infection. La solution proposée par les auteurs est brillante pour trois raisons. 1- Gwendy met fin à sa maladie. 2- Gwendy détruit la boîte à boutons. 3- Gwendy garantit que la Tour Sombre ne sera pas détruite. Il manque une chose : les extra-terrestres qui veulent le chaos ne sont pas détruits. Deux clichés sont largement développés dans ce livre. Le principal danger que Gwendy doit rencontrer et détruire est un agent humain, un homme d'affaires extrêmement riche et cupide qui accepte, pour une misérable somme d'argent, mais pour les cupides, il n'y a pas de petites ou de grosses sommes d'argent, il n'y a que de l'argent, de tuer tous ceux qu'il doit tuer, à commencer par Gwendy, afin de voler la boîte à boutons et de la livrer aux extra-terrestres susmentionnés. Ce discours contre les patrons richissimes est un cliché, même s'il est vrai qu'il y en a pas mal qui sont odieux, voire venimeux comme les cobras et les serpents à sonnette. Le deuxième cliché est une caricature hostile ridicule qui frise le racisme concernant les Chinois déclarés comme étant 1- des voleurs en tout genre ; 2- des gens cupides par essence ; 3- des traîtres à l'espèce humaine, et il faut les tenir totalement à l'écart et les enfermer dans leur petit, le plus petit possible, territoire. C'est absurde et en 2026, quand les USA auront enfin tourné la page des antiquités anciennes qui gouvernent le pays, s'ils peuvent le faire en 2024 avec une élection entre deux personnes de plus de 80 ans, le monde risque de beaucoup rire de cette littérature antichinoise. L'équipe chinoise concernée dans ce livre est de toute façon inutile puisque le traître humain peut toujours utiliser ses amis ou patrons extra-terrestres non-humains pour le transporter d'un endroit A à un endroit B, en particulier le monde merveilleux que ces extra-terrestres lui ont promis, et ce monstre riche et avide aurait une deuxième ou peut-être une troisième occasion d'être exploité par les beaux jeunes hommes en qui/que/quoi ces extra- terrestres se déguisent. Notez que cet élément du livre est anti-gay. Les auteurs auraient pu faire mieux. Appréciez le livre et souvenez-vous que l'intrigue va s'épaissir rapidement au fil de votre lecture et qu'elle va vous faire vomir – au moins en avoir envie – page après page. Mais c'est un livre qui se dévore parce que les êtres humains aiment l'horreur, surtout l'horreur répulsive. Dr Jacques COULARDEAU
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  • 15. STEPHEN KING & RICHARD CHIZMAR – THE GWENDY TRILOGY – 2017-2022 I am going to give you the first paragraph of the full review of each volume, all avaialable on the pages of each concerned volume. RICHARD KING, STEPHEN CHIZMAR – GWENDY’S BUTTON BOX – CEMETERY DANCE – 2017 Stephen King has rarely written novels with other authors, just a very few indeed. This novella is one of them. The action is in the past and covers the period from 1974 to 1984. Yet the first element I have to tell is the fact that this distant period is not in any way really present in the story as it is the case in all the books written by Stephen King that deal with a distant past. He is normally very careful to set the details so correctly that everything is perfect. Here only the references to music, a Walkman, a drive-in, and films are correct, but Gwendy is working in the drive-in at the refreshments counter and the price of the popcorn is not provided, and that is not typical of Stephen King. […] RICHARD CHIZMAR – GWENDY’S MAGIC FEATHER – 2019 In this second volume of what is to become a trilogy, Stephen King only wrote a foreword. The sole author is Richard Chizmar. I must say some broader perspective about the Button Box is missing and it is only a tool that is used by Gwendy opportunistically to do something that does not concern the fate of humanity. The various buttons are not really concerned here. What is concerned is the small hook to be pulled in order to get some “magic,” if they are magic, chocolate animals. These chocolate animals, seven of them, will be collected by Gwendy and given to her mother who is dying of some kind of terminal cancer. The mother is healed. But that is using the box for one’s own egoistic and even egotistic or even plain selfish objectives. In fact, it is nothing but greed and it is unethical. No wonder if the box becomes chaotic and egotistic in its own way. We are now on December 31, 1999, at midnight, just before the 2K New Year celebrations. Gwendy Peterson is a recognized and successful author with several books behind her and particularly one about the life of an AIDS victim who was a leader in the fight to provide AIDS victims with the treatment they deserved, a treatment that had to be invented. […] STEPHEN KING, RICHARD CHIZMAR – GWENDY’S FINAL TASK – 2022 I will assess the action, the plot if you want, of this third book in this trilogy later, but I want to concentrate first on the vision of the universe the two authors concentrate on. They see the universe as a wheel with six spokes and a central Dark Tower. There is a particular world, civilization, or community at the end of each spoke and thus there are twelve different civilizations, six close to the Dark Tower and six on a concentric circle some distance away. Three remains basic in this picture but a lot less than in the second volume because six which is doubled up to twelve carry another symbolic dynamic. Six is not Solomon’s number or David’s star because then it should be divided into two ternary groups, like the two cups of God and humanity, God’s cup pouring his wisdom into the cup of humanity. This pattern is not present in this cosmic wheel. Note here no scientist would accept such a construction because the cosmos, in expansion, they say, is not on one plane, even a thick plane, but it is definitely three-dimensional, and it is not ordered in any geometric figure. It is haphazardous in many ways, and yet what holds it up and guarantees its expansion is the gravitational forces that exist among and between all the items, or entities that compose this cosmos, this universe. Such forces depend on the mass of each item and the relative “weight” of all of them. We must not forget this universe is moving as a whole in an infinite void and within the universe, if it has any limits, many bodies are themselves moving across vast distances. Many of the planets and stars may rotate on their axes and/or rotate around a star or another planet. That creates a vast chaotic entity in which all items are moving in one way or another though very few of them are colliding. And yet this is balanced in this immense void, and it does not collapse, though there are voracious black holes that can swallow stars, planets, and even complete galaxies. […]
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  • 17. VERSION FRANÇAISE Je vais vous donner le premier paragraphe de la critique complète de chaque volume, disponible sur les pages de chaque volume concerné. RICHARD KING, STEPHEN CHIZMAR – GWENDY’S BUTTON BOX – CEMETERY DANCE – 2017 Stephen King a rarement écrit des romans avec d'autres auteurs, très peu en fait. Cette longue nouvelle est une de ces collaborations. L'action se situe dans le passé et couvre la période de 1974 à 1984. Pourtant, le premier élément à signaler est le fait que cette période lointaine n'est en aucun cas réellement présente dans l'histoire, comme c'est le cas dans tous les livres de Stephen King qui traitent d'un passé lointain. Il fait très attention à régler les détails de façon si correcte que tout est parfait. Ici, seules les références à la musique, au Walkman, au drive-in et aux films sont correctes, mais Gwendy travaille dans le drive-in à la buvette et le prix du pop-corn n'est pas indiqué, ce qui n'est pas typique de Stephen King. […] RICHARD CHIZMAR – GWENDY’S MAGIC FEATHER – 2019 Dans ce deuxième volume de ce qui va devenir une trilogie, Stephen King n'a écrit qu'une préface. L'unique auteur est Richard Chizmar. Je dois dire qu'il manque une perspective plus large sur la Boîte à Boutons et qu'elle n'est qu'un outil utilisé par Gwendy de manière opportuniste pour faire quelque chose qui ne concerne pas le sort de l'humanité. Les différents boutons ne sont pas vraiment concernés ici. Ce qui est concerné, c'est le petit crochet à tirer pour obtenir des animaux en chocolat "magiques", si tant est qu'ils soient magiques. Ces animaux en chocolat, au nombre de sept, seront collectés par Gwendy et donnés à sa mère qui se meurt d'une sorte de cancer en phase terminale. La mère est guérie. Mais c'est là utiliser la boîte pour ses propres objectifs égoïstes, voire égotistiques ou tout simplement intéressés. En fait, ce n'est rien d'autre que de l'avidité ou de la cupidité et c'est contraire à l'éthique. Il n'est pas étonnant que la boîte devienne chaotique et égoïste à sa façon. Nous sommes maintenant le 31 décembre 1999, à minuit, juste avant les célébrations du Nouvel An de l’an 2000. Gwendy Peterson est un auteur reconnu et à succès avec plusieurs livres derrière elle et notamment un sur la vie d'une victime du SIDA qui a été un leader dans la lutte pour fournir aux victimes du SIDA le traitement qu'elles méritaient, un traitement qui a dû être inventé. […] STEPHEN KING, RICHARD CHIZMAR – GWENDY’S FINAL TASK – 2022 J'évaluerai plus tard l'action, l'intrigue si vous voulez, de ce troisième livre de cette trilogie, mais je veux d'abord me concentrer sur la vision de l'univers sur laquelle se concentrent les deux auteurs. Ils voient l'univers comme une roue à six rayons avec une Tour Sombre centrale. Il y a un monde, une civilisation ou une communauté particulière à l'extrémité de chaque rayon et il y a donc douze civilisations différentes, six proches de la Tour sombre et six sur un cercle concentrique à une certaine distance. Le chiffre trois reste fondamental dans ce tableau mais beaucoup moins que dans le deuxième volume car le six qui est doublé en douze est porteur d'une autre dynamique symbolique. Six n'est pas le chiffre de Salomon ou l'étoile de David car alors il devrait être divisé en deux groupes ternaires, comme les deux coupes de Dieu et de l'humanité, la coupe de Dieu versant sa sagesse dans la coupe de l'humanité. Ce schéma n'est pas présent dans cette roue cosmique. Notez ici qu'aucun scientifique n'accepterait une telle construction car le cosmos, en expansion, disent-ils, n'est pas sur un plan, même épais, mais il est bien tridimensionnel, et il n'est ordonné selon aucune figure géométrique. Il est désordonné à bien des égards, et pourtant, ce qui le soutient et garantit son expansion, ce sont les forces gravitationnelles qui existent parmi et entre tous les éléments, ou entités, qui composent ce cosmos, cet univers. Ces forces dépendent de la masse de chaque élément et du "poids" relatif de tous ces éléments. Il ne faut pas oublier que cet univers se déplace dans son ensemble dans un vide infini et qu'à l'intérieur de l'univers, s'il a des limites, de nombreux corps se déplacent eux-mêmes sur de vastes distances. Beaucoup de planètes et d'étoiles peuvent tourner sur leur axe et/ou tourner autour d'une étoile ou d'une autre planète. Cela crée une vaste entité chaotique dans laquelle tous les éléments se déplacent d'une manière ou d'une autre, même si très peu d'entre eux entrent en collision. Et pourtant, tout cela est équilibré dans cet immense vide, et ne s'effondre pas, bien qu'il existe des trous noirs voraces qui peuvent avaler des étoiles, des planètes et même des galaxies complètes. […]