Les jeunes diplômés de 2016 connaissent une situation avantageuse, tant du point de vue de l’insertion – 9 sur 10 sont en emploi deux ans après l’obtention de leur diplôme, taux le plus élevé enregistré dans cette enquête – que des conditions d’emploi : 8 sur 10 sont en CDI, 7 sur 10 sont cadres, en lien avec le dynamisme du marché de l’emploi cadre.
• Les diplômés de cette promotion manifestent néanmoins une forte propension à la mobilité professionnelle : 34 % des jeunes en emploi cherchent un nouveau poste, contre 17 % pour la promotion précédente.
• Les cadres en CDD et les salariés non cadres sont les plus enclins à vouloir changer d’entreprise, mais cette envie de mobilité touche aussi les mieux lotis et les plus satisfaits de leur emploi.
• Ceux qui recherchent un nouvel emploi sont nettement plus confiants dans leurs démarches que ceux de la promotion précédente : 57 % sont optimistes quant à leur recherche d’emploi, soit 8 points de plus que la promotion 2015.
Une étude de l'Apec sur la situation professionnelles des diplômés de 2013, deux ans après l'obtention de leur diplôme.
- Situation d’ensemble des diplômés de la promotion 2013
- Les conditions d’emploi
- La recherche d’emploi
La majorité des jeunes diplômés de 2013 est en emploi, et presque tous ont déjà occupé un emploi depuis la fin des études.
Chez les jeunes diplômés en recherche d’emploi, un certain regain d’optimisme se manifeste.
Comment les start-up recrutent leurs premiers salariés ?France Travail
Les pratiques de recrutement au sein des start-up ne se distinguent pas toujours de celles observées dans les entreprises classiques, et notamment au sein des petits établissements. Cependant le besoin rapide en compétences de haut niveau et notamment dans le domaine du développement informatique qui s’exprime parmi les start-up est un élément discriminant qui induit des processus de recrutement et certaines difficultés d’un type particulier.
Le premier collaborateur est souvent un stagiaire, en grande partie en raison de contraintes financières mais aussi pour tester et cerner plus précisément le besoin en compétences. Certaines start-up font également appel parfois au démarrage de leur activité à des « free lance », qui affichent des compétences rares et qui permettent à la start-up de bénéficier d’une expérience « sénior » sans engagement de leur part et à moindre coût.
Les fondateurs de start-up ont de fortes exigences en matière de compétences techniques, en matière de développement informatique bien sûr, mais aussi dans d’autres domaines en fonction de leur activité (physiciens, biologistes, mathématiciens…). Mais ils portent aussi un vif intérêt aux qualités comportementales, notamment l’autonomie, la capacité à s’auto-former. Cet intérêt prononcé pour les « savoir être » professionnels se retrouve chez la plupart des entreprises. Cependant, les fondateurs de start-up visent en particulier l’agilité, la débrouillardise et surtout mettent en avant la nécessaire adhésion au projet d’entreprise, adhésion qu’ils traduisent souvent par une disponibilité de tous les instants.
Pour trouver ces compétences, les fondateurs de start-up mobilisent divers canaux et privilégient sensiblement le réseau, en particulier le réseau des écoles. Les jobboards sont au final peu utilisés et le recours aux cabinets de recrutement est très marginal.
Les fondateurs de start-up considèrent que leur entreprise bénéficie d’une forte attractivité (attrait du défi technologique, de l’enjeu sociétal ou encore de l’environnement de travail et des possibilités d’évolution), et ne semblent pas craindre la concurrence des grosses structures (avec une réserve pour les stagiaires). Cependant ils rencontrent un certain nombre de difficultés dans le processus de recrutement.
Ces difficultés sont liées en grande partie à l’inexpérience du recruteur et à son manque de disponibilité, qui le conduit parfois à mal estimer son besoin et à se tromper sur les qualités de la personne qu’il recrute, mais sont dues également aux fortes tensions pour certains métiers, notamment celles observées pour les développeurs informatiques.
Etude Apec - Baromètre 2020 de l'insertion des jeunes diplômésApec
Etude publiée en mai 2020.
- L’insertion des jeunes diplômés de niveau Bac +5 et plus de la promotion 2018 s’est bien réalisée, dans le contexte positif et stable antérieur au déclenchement de la crise sanitaire.
- Cependant, de nombreux points de fragilité persistent pour certains jeunes diplômés.
- Avec la crise sanitaire, les jeunes diplômés feront face à des difficultés accrues.
12 mois après avoir obtenu un diplôme Bac +3 ou plus, les jeunes diplômés de la promotion 2015 sont 82 % à être en emploi, et 92 % à avoir déjà occupé un premier emploi. Le niveau d’insertion des diplômés Bac +3 ou 4 par rapport aux Bac +5 et plus est proche, mais les conditions d’emploi de ces deux populations diffèrent sensiblement. Cette étude présente un bilan des conditions d’emploi de ces jeunes, de leurs évolutions depuis le premier emploi, ainsi que des éléments sur la recherche d’emploi.
Les cadres seniors demandeurs d'emploi : pratiques et difficultés de recherch...France Travail
Fin janvier 2021 un peu plus de 100 000 demandeurs d’emploi seniors (55 ans ou plus) recherchaient un emploi cadre. La perte d’emploi est une épreuve pour ces cadres seniors qui présentent des parcours professionnels variés et plutôt linéaires pour la moitié d’entre eux. Cette privation d’emploi souvent mal vécue ne favorise pas le deuil de l’emploi perdu nécessaire à un repositionnement professionnel sur le marché de l’emploi cadre. Mais ils sont surtout confrontés à une discrimination à l’embauche ayant trait à leur âge.
À leur entrée au chômage le poste recherché est souvent en miroir de l’emploi perdu. Or un nombre important de cadres seniors sont amenés à revoir à la baisse leurs critères de recherche d’emploi avec l’allongement du chômage. Leurs pratiques variées de recherche d’emploi montre une diversité de comportements face au chômage et à l’horizon de la retraite.
Leurs démarches de recherche d’emploi sont le plus souvent diversifiées et intenses. Ils sont aussi nombreux à avoir recours aux prestations d’accompagnement.
Pour favoriser le retour à l’emploi des cadres seniors différents leviers sont ainsi identifiés.
Etude Apec - Les jeunes diplômés de 2013 : situation professionnelle en 2014Apec
Une enquête Apec auprès de 4 500 sortants bac + 5 et plus de la promotion 2013.
Avec 6 jeunes sur 10 en emploi et 7 sur 10 ayant déjà accédé à un premier emploi, la situation du marché de l’emploi des jeunes diplômés Bac +5 et plus est stable, dans une conjoncture économique qui s’est dégradée en 2013-2014.
Les conditions d’emploi n’ont guère changé pour les jeunes diplômés de la promotion 2013, même si la baisse de l’emploi dans la fonction publique a eu pour conséquence une augmentation relative des contrats à durée indéterminée.
Les difficultés du marché de l’emploi amènent souvent les jeunes à accepter des emplois qu’ils estiment inférieurs à leur niveau de qualification, et à faire évoluer leur projet professionnel : certains occupent une fonction ou travaillent dans un secteur qui ne leur correspond pas. Néanmoins, ils restent globalement satisfaits de leur emploi.
En complément, un zoom sur les jeunes diplômés et la création d'entreprise : S’il existe des jeunes diplômés créateurs d’entreprise, ils constituent une frange très réduite. Les différentes aides à la création qui existent sont peu utilisées, alors que leur usage contribue à pérenniser l’activité. Le statut d’auto-entrepreneur est choisi dans une
grande majorité de cas, souvent à la demande d’une entreprise cliente qui préfère s’adresser à un prestataire indépendant plutôt que recruter.
Au moment de l’enquête, un tiers des entreprises créées par les jeunes diplômés avaient déjà cessé leur activité.
Etude Apec - De l'offre au recrutement - édition 2016Apec
Cette étude présente l’analyse approfondie de 4 vagues d’enquête de suivi des offres et de tension, complémentaire des résultats publiés chaque trimestre dans la Note de
conjoncture de l’Apec.
En 2015, le nombre moyen de candidatures reçues pour une offre est de 41, contre 44 en 2014. Le délai moyen d’un processus de recrutement est quant à lui de 9 semaines. En outre, près de 70 % des postes sont pourvus trois à six mois après la parution de l’offre correspondante. Par ailleurs, la moitié des procédures de recrutement sont liées à des créations de poste. La part des recruteurs qui rencontrent des difficultés pour trouver les profils qui correspondent à leurs besoins a progressé de 2 points pour s’établir à 63%.
- Situation professionnelle de la promotion 2015 "bac + 5 et plus", 2 ans après le diplôme
– Les conditions d’emploi (CDI, statut cadre, rémunération...)
– La recherche d’emploi
Une étude de l'Apec sur la situation professionnelles des diplômés de 2013, deux ans après l'obtention de leur diplôme.
- Situation d’ensemble des diplômés de la promotion 2013
- Les conditions d’emploi
- La recherche d’emploi
La majorité des jeunes diplômés de 2013 est en emploi, et presque tous ont déjà occupé un emploi depuis la fin des études.
Chez les jeunes diplômés en recherche d’emploi, un certain regain d’optimisme se manifeste.
Comment les start-up recrutent leurs premiers salariés ?France Travail
Les pratiques de recrutement au sein des start-up ne se distinguent pas toujours de celles observées dans les entreprises classiques, et notamment au sein des petits établissements. Cependant le besoin rapide en compétences de haut niveau et notamment dans le domaine du développement informatique qui s’exprime parmi les start-up est un élément discriminant qui induit des processus de recrutement et certaines difficultés d’un type particulier.
Le premier collaborateur est souvent un stagiaire, en grande partie en raison de contraintes financières mais aussi pour tester et cerner plus précisément le besoin en compétences. Certaines start-up font également appel parfois au démarrage de leur activité à des « free lance », qui affichent des compétences rares et qui permettent à la start-up de bénéficier d’une expérience « sénior » sans engagement de leur part et à moindre coût.
Les fondateurs de start-up ont de fortes exigences en matière de compétences techniques, en matière de développement informatique bien sûr, mais aussi dans d’autres domaines en fonction de leur activité (physiciens, biologistes, mathématiciens…). Mais ils portent aussi un vif intérêt aux qualités comportementales, notamment l’autonomie, la capacité à s’auto-former. Cet intérêt prononcé pour les « savoir être » professionnels se retrouve chez la plupart des entreprises. Cependant, les fondateurs de start-up visent en particulier l’agilité, la débrouillardise et surtout mettent en avant la nécessaire adhésion au projet d’entreprise, adhésion qu’ils traduisent souvent par une disponibilité de tous les instants.
Pour trouver ces compétences, les fondateurs de start-up mobilisent divers canaux et privilégient sensiblement le réseau, en particulier le réseau des écoles. Les jobboards sont au final peu utilisés et le recours aux cabinets de recrutement est très marginal.
Les fondateurs de start-up considèrent que leur entreprise bénéficie d’une forte attractivité (attrait du défi technologique, de l’enjeu sociétal ou encore de l’environnement de travail et des possibilités d’évolution), et ne semblent pas craindre la concurrence des grosses structures (avec une réserve pour les stagiaires). Cependant ils rencontrent un certain nombre de difficultés dans le processus de recrutement.
Ces difficultés sont liées en grande partie à l’inexpérience du recruteur et à son manque de disponibilité, qui le conduit parfois à mal estimer son besoin et à se tromper sur les qualités de la personne qu’il recrute, mais sont dues également aux fortes tensions pour certains métiers, notamment celles observées pour les développeurs informatiques.
Etude Apec - Baromètre 2020 de l'insertion des jeunes diplômésApec
Etude publiée en mai 2020.
- L’insertion des jeunes diplômés de niveau Bac +5 et plus de la promotion 2018 s’est bien réalisée, dans le contexte positif et stable antérieur au déclenchement de la crise sanitaire.
- Cependant, de nombreux points de fragilité persistent pour certains jeunes diplômés.
- Avec la crise sanitaire, les jeunes diplômés feront face à des difficultés accrues.
12 mois après avoir obtenu un diplôme Bac +3 ou plus, les jeunes diplômés de la promotion 2015 sont 82 % à être en emploi, et 92 % à avoir déjà occupé un premier emploi. Le niveau d’insertion des diplômés Bac +3 ou 4 par rapport aux Bac +5 et plus est proche, mais les conditions d’emploi de ces deux populations diffèrent sensiblement. Cette étude présente un bilan des conditions d’emploi de ces jeunes, de leurs évolutions depuis le premier emploi, ainsi que des éléments sur la recherche d’emploi.
Les cadres seniors demandeurs d'emploi : pratiques et difficultés de recherch...France Travail
Fin janvier 2021 un peu plus de 100 000 demandeurs d’emploi seniors (55 ans ou plus) recherchaient un emploi cadre. La perte d’emploi est une épreuve pour ces cadres seniors qui présentent des parcours professionnels variés et plutôt linéaires pour la moitié d’entre eux. Cette privation d’emploi souvent mal vécue ne favorise pas le deuil de l’emploi perdu nécessaire à un repositionnement professionnel sur le marché de l’emploi cadre. Mais ils sont surtout confrontés à une discrimination à l’embauche ayant trait à leur âge.
À leur entrée au chômage le poste recherché est souvent en miroir de l’emploi perdu. Or un nombre important de cadres seniors sont amenés à revoir à la baisse leurs critères de recherche d’emploi avec l’allongement du chômage. Leurs pratiques variées de recherche d’emploi montre une diversité de comportements face au chômage et à l’horizon de la retraite.
Leurs démarches de recherche d’emploi sont le plus souvent diversifiées et intenses. Ils sont aussi nombreux à avoir recours aux prestations d’accompagnement.
Pour favoriser le retour à l’emploi des cadres seniors différents leviers sont ainsi identifiés.
Etude Apec - Les jeunes diplômés de 2013 : situation professionnelle en 2014Apec
Une enquête Apec auprès de 4 500 sortants bac + 5 et plus de la promotion 2013.
Avec 6 jeunes sur 10 en emploi et 7 sur 10 ayant déjà accédé à un premier emploi, la situation du marché de l’emploi des jeunes diplômés Bac +5 et plus est stable, dans une conjoncture économique qui s’est dégradée en 2013-2014.
Les conditions d’emploi n’ont guère changé pour les jeunes diplômés de la promotion 2013, même si la baisse de l’emploi dans la fonction publique a eu pour conséquence une augmentation relative des contrats à durée indéterminée.
Les difficultés du marché de l’emploi amènent souvent les jeunes à accepter des emplois qu’ils estiment inférieurs à leur niveau de qualification, et à faire évoluer leur projet professionnel : certains occupent une fonction ou travaillent dans un secteur qui ne leur correspond pas. Néanmoins, ils restent globalement satisfaits de leur emploi.
En complément, un zoom sur les jeunes diplômés et la création d'entreprise : S’il existe des jeunes diplômés créateurs d’entreprise, ils constituent une frange très réduite. Les différentes aides à la création qui existent sont peu utilisées, alors que leur usage contribue à pérenniser l’activité. Le statut d’auto-entrepreneur est choisi dans une
grande majorité de cas, souvent à la demande d’une entreprise cliente qui préfère s’adresser à un prestataire indépendant plutôt que recruter.
Au moment de l’enquête, un tiers des entreprises créées par les jeunes diplômés avaient déjà cessé leur activité.
Etude Apec - De l'offre au recrutement - édition 2016Apec
Cette étude présente l’analyse approfondie de 4 vagues d’enquête de suivi des offres et de tension, complémentaire des résultats publiés chaque trimestre dans la Note de
conjoncture de l’Apec.
En 2015, le nombre moyen de candidatures reçues pour une offre est de 41, contre 44 en 2014. Le délai moyen d’un processus de recrutement est quant à lui de 9 semaines. En outre, près de 70 % des postes sont pourvus trois à six mois après la parution de l’offre correspondante. Par ailleurs, la moitié des procédures de recrutement sont liées à des créations de poste. La part des recruteurs qui rencontrent des difficultés pour trouver les profils qui correspondent à leurs besoins a progressé de 2 points pour s’établir à 63%.
- Situation professionnelle de la promotion 2015 "bac + 5 et plus", 2 ans après le diplôme
– Les conditions d’emploi (CDI, statut cadre, rémunération...)
– La recherche d’emploi
Etude Apec - De l'offre au recrutement - profils cadres recherchés et profils...Apec
Les cadres ayant entre 1 et 10 ans d’expérience ont représenté plus de la moitié des embauches sur offre en 2016. Moins souvent recrutés, les jeunes diplômés ont représenté 15 % des recrutements de cadres et les cadres les plus expérimentés, 24 %.
En 2016, les cadres recrutés via les offres ont une expérience répondant aux attentes du recruteur dans plus d’un cas sur deux. L’expérience professionnelle est la principale variable d’ajustement lors d’un recrutement cadre.
Ces ajustements en cours de recrutement permettent ainsi aux jeunes diplômés d’être recrutés sur des postes qui, a priori, ne leur étaient pas destinés.
Offres pourvues et abandons de recrutement en 2021 France Travail
A partir du printemps 2021, la levée des restrictions sanitaires s’est accompagnée d’une reprise nette du marché du travail, avec une forte hausse des offres d’emploi et une baisse du nombre de demandeurs d’emploi.
Parmi ces offres clôturées entre juin et septembre 2021, 85,9% ont été pourvues. Dans la plupart des cas, ces recrutements donnent satisfaction même s’ils se concrétisent globalement avec plus de difficultés qu’en 2018. Le délai médian est resté stable par rapport à 2018 (45 jours).
Parmi les offres n’ayant pas abouti à un recrutement, 3% ont été annulées suite à la disparition du besoin ou pour restriction budgétaire, 5% des offres faisaient l’objet d’un recrutement toujours en cours et 6% des offres ont été abandonnées faute de trouver un candidat (contre 4,9% en 2018).
Quel usage des outils numériques pour la recherche d'emploi ?France Travail
Avec un taux d’utilisation d’Internet et un niveau d’équipement très proches de celui de l’ensemble de la population, les demandeurs d’emploi sont des « habitués » d’Internet et des nouvelles technologies : 96% d’entre eux les utilisent dans leur quotidien et 73% sont inscrits sur les réseaux sociaux.
Ces nouvelles technologies sont également mises à profit pour retrouver un emploi. Ainsi, 88% des demandeurs d’emploi mobilisent Internet pour effectuer des démarches effectives de recherche d’emploi comme consulter et répondre à des offres, envoyer des candidatures spontanées, déposer un CV en ligne (85%), mais aussi pour s’informer sur le marché du travail (66%), obtenir des conseils sur les techniques de recherche d’emploi comme la rédaction d’un CV ou d’une lettre de motivation, ou encore pour suivre des formations en ligne (14%). Les plus âgés et les moins diplômés utilisent toutefois moins les outils numériques.
Le site de Pôle emploi, pole-emploi.fr, est le site le plus consulté par les demandeurs d’emploi pour leur recherche d’emploi avec un taux d’utilisation de 87%, et 77% de ses utilisateurs sont satisfaits des informations qu’ils y trouvent. Le site est principalement consulté pour ses offres d’emploi, mais il offre également une gamme étendue de services qui se diversifient sans cesse (informations relatives au marché du travail, aides proposées, accompagnements en ligne…).
Pour autant, les canaux de recherche « en ligne » ne se substituent pas aux canaux « hors ligne ». Ceux-ci restent les plus utilisés et les plus efficaces pour retrouver un emploi, avec en tête la sollicitation du réseau personnel et professionnel (37% des retours à l’emploi). Les outils numériques apparaissent donc au final comme complémentaires aux moyens de recherche d’emploi traditionnels, et permettent de rendre plus efficaces les démarches de recherche d’emploi.
Les aides à la mobilité géographique sont encore peu connues des demandeurs d...France Travail
Les aides à la mobilité dans le cadre de la recherche d’emploi restent les plus mobilisées et représentent comme les années précédentes près de la moitié de l’ensemble des aides attribuées. En revanche, la part des aides à la mobilité géographiques attribuées par Pôle emploi dans le cadre d’une reprise d’emploi a progressé entre 2016 et 2017 ( 5 points de pourcentage de plus) tandis que la part des aides au financement des frais de formation s’est légèrement réduite.
Etude Apec - Baromètre 2019 de l'insertion professionnelle des jeunes diplômésApec
Au global, les jeunes diplômés 2017 (bac +5 et plus) se sont insérés encore plus rapidement et dans de meilleures conditions que les promotions précédentes :
- La part des jeunes diplômés en emploi 6 mois après leur diplôme progresse (76 %, +6 points).
- Le taux d’emploi à 12 mois reste élevé (85 %, +2 points).>
Les jeunes diplômés en poste 12 mois après l’obtention de leur diplôme sont plus souvent cadres (62 %, +3 points) et en CDI (68 %, +6 points) que les promotions précédentes.
En revanche, les écarts se renforcent entre filières et certains profils connaissent plus de difficultés :
- Le taux d’emploi à 12 mois reste plus élevé dans les filières scientifiques et économiques et les écarts avec d’autres filières se creusent : par exemple, 88 % en droit, économie, gestion (+4 points) contre 81 % en sciences humaines et sociales (-7 points).
- Les jeunes à la recherche d’un emploi ne partagent pas le sentiment général d’amélioration : leur optimisme sur leurs perspectives est en baisse (61 %, -7 points).
Par rapport à une population témoin comparable, les jeunes bénéficiaires de l’accompagnement intensif jeunes (AIJ) sont plus souvent en emploi 8 mois après leur entrée (+10 points), soit une hausse de 28%, et plus souvent en emploi durable (+5 points). Ils expriment également une satisfaction plus élevée de leur accompagnement.
Cette forme d’accompagnement leur permet d’être plus motivés (+27 points) et mieux outillés dans leur recherche d’emploi. Les jeunes sont plus mobilisés et utilisent de façon plus intensive les différents canaux de recrutement.
Portait statistique du demandeur d'emploi : 20 ans d'évolutionFrance Travail
Entre 1996 et 2015, les caractéristiques des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi ont évolué, au rythme
des cycles économiques, mais également en lien avec les grandes tendances d’évolutions démographiques :
hausse de l’activité des seniors et de la participation des femmes au marché du travail.
Etude réalisée IFOP pour CCI entreprendre en France : "Focus auprès des porteurs de projet envisageant de devenir auto-entrepreneurs"
1 / Le profil des auto-entrepreneurs;
2 / Regards croisés auto-entrepreneurs et porteurs de projets;
3 / Questions spécifiques auto-entrepreneurs;
Etude Apec - Les jeunes diplômés dans les ressources humaines : situation pro...Apec
- Près de 10 % des jeunes diplômés de niveau bac +5 ou plus en emploi le sont dans la fonction ressources humaines (RH).
- Ils sont moins souvent cadres ou en CDI que ceux en emploi dans d’autres fonctions ; leur satisfaction est cependant aussi élevée qu’ailleurs.
- Pour leurs recrutements dans cette fonction, les entreprises affichent une très forte préférence pour les diplômes en RH, mais avec une ouverture aux profils universitaires beaucoup plus marquée que pour d’autres profils.
Etude réalisée en partenariat avec l'ANRDH
Activ'projet, une prestation efficace d'accompagnement au projet professionnelFrance Travail
En 2019, 130 000 demandeurs d’emploi ont bénéficié de la prestation Activ’projet pour définir ou confirmer leur projet professionnel. L’accompagnement proposé est jugé utile par 9 bénéficiaires sur 10 ; il leur a permis d’y voir plus clair sur leurs compétences, de mieux valoriser leur expérience antérieure, d’être plus confiants et mobilisés dans leur recherche d’emploi et également de mieux appréhender le marché du travail.
Au final 75% des bénéficiaires estiment que la prestation leur a permis d’avancer sur leur projet professionnel. De plus, Activ’projet accélère l’accès à l’emploi et l’accès à l’emploi durable des bénéficiaires : 12 mois après la fin de la prestation, leur taux d’accès à l’emploi est supérieur de 3 points à celui d’une population témoin (48% contre 45%).
A l’instar de l’école de la deuxième chance made in America "YearUp" qui met en avant sa "grande proximité avec le marché du travail", l'emploi-store de Pôle Emploi bénéficie dorénavant de l'expertise et la compétence de Monkey-Tie (CEO Jeremy Lamri) pour apporter une dimension affinitaire, novatrice, à l'ensemble des actifs demandeurs d'emploi !
Chercheurs d'emploi dans le Nouveau pays de Lorient. Points de vue et percept...AudéLor
Principaux résultats d'une enquête auprès de 600 chercheurs d'emploi. L'objectif est de mieux connaître leurs aspirations, leurs contraintes, et leurs points de vue sur le marché du travail et la recherche d'emploi.
Les 8 principaux éléments à retenir :
600 chercheurs d’emploi enquêtés
Pour 48% des chercheurs d’emploi, la recherche d’emploi s’effectue dans la commune de résidence ou les communes limitrophes
70% sont prêts à changer de métier ou de secteur
52% des chercheurs d’emploi expriment des difficultés à trouver un emploi
33% connaissent des contraintes personnelles
L’attractivité des postes et l’accès géographique difficile sont les deux premières raisons des difficultés de recrutement
Sur 14 métiers en tension seuls 2 sont jugés globalement attractifs
L’attractivité des métiers en tension est plus faible pour les jeunes, les diplômés du supérieur et les familles les plus aisées
Accompagner les demandeurs d'emploi et les entreprises pendant le confinementFrance Travail
Pendant la période de confinement, une part importante de l’activité économique a été interrompue ou fortement réduite, entraînant une très forte baisse des recrutements et des retours à l’emploi. Dans le même temps, les agences de Pôle emploi ont temporairement cessé d’accueillir du public afin de prévenir la contagion du coronavirus.
La mobilisation de Pôle emploi pendant cette période a permis d’assurer le maintien des services aux demandeurs d’emploi et aux entreprises : garantir le bon paiement de l’indemnisation du chômage, répondre aux sollicitations, assurer l’inscription, notamment au travers du premier entretien, proposer des prestations d’accompagnement, accompagner les employeurs dans leurs recrutements prioritaires. Les enquêtes réalisées au cours de cette période montrent que grâce à ces actions, Pôle emploi est resté accessible pendant la période de confinement.
La population des « cadres », statut spécifiquement français qui renvoie à des fonctions d’encadrement et d’expertise, a longtemps été considérée comme étant épargnée par le chômage. Depuis les années 1990 cependant, ce n’est plus totalement le cas : le taux de chômage des cadres augmente lors des périodes de mauvaise conjoncture économique (même s’il reste très inférieur à celui d’autres catégories socioprofessionnelles), et une partie des cadres connaissent l’expérience du chômage de longue durée : parmi les 48 120 cadres inscrits sur les listes de demandeurs d’emploi au premier trimestre 2010, 36% ont cumulé au moins 12 mois sur les listes au cours des deux ans qui ont suivi leur inscription.
Les cadres débutant un épisode de chômage ont des représentations diverses de leur situation, qui renvoient à l’hétérogénéité de leur vécu du monde du travail et de leurs aspirations. Malgré cette diversité de représentation, on observe cependant des étapes communes dans l’évolution des représentations qu’ont les cadres de leur épisode de recherche d’emploi (temps du retour sur soi, période de doute et d’incompréhension, période des concessions).
Au total, quatre grands types de trajectoires donnant lieu à une inscription de longue durée à Pôle emploi apparaissent :
Plus d’un tiers des cadres demandeurs d’emploi de longue durée restent inscrits pendant près de deux ans, en effectuant peu d’activité réduite, avant de sortir durablement des listes de demandeurs d’emploi.
Un deuxième ensemble de trajectoires, qui concernent un peu plus souvent les femmes est marqué par l’exercice rapide d’une activité réduite (tout en restant inscrit à Pôle emploi), qui dans la grande majorité des cas, précède une sortie durable des listes.
Un peu moins d’un tiers des cadres demandeurs d’emploi de longue durée connaissent une réinsertion longue et difficile, pouvant dans certains cas prendre la forme d’une transition longue vers la retraite.
Enfin, une situation assez particulière et limitée quantitativement (3% des hommes) est le cas des cadres demandeurs d’emploi connaissant une réinsertion via la création d’entreprise.
Durant l’année 2019, Pôle emploi Provence-Alpes-Côte d’Azur a mis en œuvre 62 310 actions de formation pour ses demandeurs d’emploi. Parmi les bénéficiaires, 57 % étaient demandeurs d’emploi identifiés PIC et/ou Demandeurs d’Emploi de Longue Durée. 91 % des bénéficiaires ont déclaré un gain professionnel et/ou personnel. Huit fois sur dix, ils ont estimé le temps d’attente avant d’entrer en formation rapide à correcte. En suivant une formation, il ont obtenu un gain de + 28 points sur le retour à l’emploi et 77 % sont satisfaits de l’emploi retrouvé.
L'accès à l'emploi des demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi mesuré en s...France Travail
Au cours des 6 mois suivant leur inscription en mars 2021, 44 % des demandeurs d’emploi accèdent à un emploi d’un mois ou plus. Vingt-quatre mois après leur inscription en septembre 2019, 72% des demandeurs d’emploi accèdent à un emploi d’un mois ou plus.
La dématérialisation de l’inscription à Pôle emploiFrance Travail
La dématérialisation de l’inscription à Pôle emploi a des effets positifs sur la qualité de la prise en charge des demandeurs d’emploi.
La dématérialisation de l’inscription administrative et du traitement de la demande d’allocation, mise en place en 2016, a notamment pour objectif de libérer les conseillers de certaines tâches afin qu’ils puissent consacrer plus de temps à l’accompagnement des demandeurs d’emploi. L’entretien d’inscription réalisé par la suite avec un conseiller est désormais centré sur la situation professionnelle du demandeur d’emploi alors qu’auparavant, inscription administrative, traitement de la demande d’allocation et diagnostic de la situation professionnelle étaient effectués au cours d’un seul entretien.
Situation d’ensemble des diplômés de la promotion 2014 ; Les conditions d’emploi ; Le parcours des jeunes diplômés depuis leur entrée sur le marché de l’emploi.
La situation des jeunes diplômés deux ans après leur diplôme est stable. Cette année encore, ils sont 86 % à être en emploi, et 98 % à avoir déjà occupé un premier emploi.
Une certaine dégradation des conditions d’emploi se fait sentir, mais tous ne sont pas concernés au même niveau. Ce sont surtout les jeunes en CDD qui sont touchés par des rémunérations en baisse. L’étude du parcours de ces diplômés les montre souvent engagés dans un parcours professionnel peu stable et entrecoupé de périodes sans activité professionnelle, et ce depuis la fin de leurs études, tandis que les diplômés bénéficiant d’un CDI ont connu une trajectoire beaucoup moins chaotique.
Etude Apec - Les jeunes diplômés de 2014 : situation professionnelle en 2015Apec
Une enquête de l'Apec auprès de 4 500 diplômés Bac+5 et plus de la promotion 2014.
62 % des jeunes diplômés de niveau Bac +5 et plus de la promotion 2014 sont en poste moins d’un an après l’obtention de leur diplôme. Ce taux d’emploi est en recul de 1 point par rapport à la promotion précédente. Par ailleurs, 28 % de l’ensemble des jeunes sont encore à la recherche d’un premier emploi moins d’un an après l’obtention de leur diplôme.
Pour les jeunes diplômés en poste, les conditions d’emploi sont moins favorables que pour leurs aînés arrivés sur le marché un an plus tôt, qu’il s’agisse du type de contrat, du statut ou bien du salaire à l’embauche. Ainsi, la part des CDI même si elle reste majoritaire, est en baisse de 9 points, alors que celle des CDD a augmenté d’autant. Un jeune sur deux en emploi a décroché un contrat à durée indéterminée, et 43 % ont signé un CDD. Le statut de cadre, obtenu moins fréquemment que pour la promotion précédente, concerne 57 % des jeunes en poste. La baisse est de 5 points par rapport à la promotion précédente. Enfin, le salaire médian est égal à 25 700 euros brut par an, le salaire moyen à 26 500 euros brut par an, en diminution sensible.
Etude Apec - De l'offre au recrutement - profils cadres recherchés et profils...Apec
Les cadres ayant entre 1 et 10 ans d’expérience ont représenté plus de la moitié des embauches sur offre en 2016. Moins souvent recrutés, les jeunes diplômés ont représenté 15 % des recrutements de cadres et les cadres les plus expérimentés, 24 %.
En 2016, les cadres recrutés via les offres ont une expérience répondant aux attentes du recruteur dans plus d’un cas sur deux. L’expérience professionnelle est la principale variable d’ajustement lors d’un recrutement cadre.
Ces ajustements en cours de recrutement permettent ainsi aux jeunes diplômés d’être recrutés sur des postes qui, a priori, ne leur étaient pas destinés.
Offres pourvues et abandons de recrutement en 2021 France Travail
A partir du printemps 2021, la levée des restrictions sanitaires s’est accompagnée d’une reprise nette du marché du travail, avec une forte hausse des offres d’emploi et une baisse du nombre de demandeurs d’emploi.
Parmi ces offres clôturées entre juin et septembre 2021, 85,9% ont été pourvues. Dans la plupart des cas, ces recrutements donnent satisfaction même s’ils se concrétisent globalement avec plus de difficultés qu’en 2018. Le délai médian est resté stable par rapport à 2018 (45 jours).
Parmi les offres n’ayant pas abouti à un recrutement, 3% ont été annulées suite à la disparition du besoin ou pour restriction budgétaire, 5% des offres faisaient l’objet d’un recrutement toujours en cours et 6% des offres ont été abandonnées faute de trouver un candidat (contre 4,9% en 2018).
Quel usage des outils numériques pour la recherche d'emploi ?France Travail
Avec un taux d’utilisation d’Internet et un niveau d’équipement très proches de celui de l’ensemble de la population, les demandeurs d’emploi sont des « habitués » d’Internet et des nouvelles technologies : 96% d’entre eux les utilisent dans leur quotidien et 73% sont inscrits sur les réseaux sociaux.
Ces nouvelles technologies sont également mises à profit pour retrouver un emploi. Ainsi, 88% des demandeurs d’emploi mobilisent Internet pour effectuer des démarches effectives de recherche d’emploi comme consulter et répondre à des offres, envoyer des candidatures spontanées, déposer un CV en ligne (85%), mais aussi pour s’informer sur le marché du travail (66%), obtenir des conseils sur les techniques de recherche d’emploi comme la rédaction d’un CV ou d’une lettre de motivation, ou encore pour suivre des formations en ligne (14%). Les plus âgés et les moins diplômés utilisent toutefois moins les outils numériques.
Le site de Pôle emploi, pole-emploi.fr, est le site le plus consulté par les demandeurs d’emploi pour leur recherche d’emploi avec un taux d’utilisation de 87%, et 77% de ses utilisateurs sont satisfaits des informations qu’ils y trouvent. Le site est principalement consulté pour ses offres d’emploi, mais il offre également une gamme étendue de services qui se diversifient sans cesse (informations relatives au marché du travail, aides proposées, accompagnements en ligne…).
Pour autant, les canaux de recherche « en ligne » ne se substituent pas aux canaux « hors ligne ». Ceux-ci restent les plus utilisés et les plus efficaces pour retrouver un emploi, avec en tête la sollicitation du réseau personnel et professionnel (37% des retours à l’emploi). Les outils numériques apparaissent donc au final comme complémentaires aux moyens de recherche d’emploi traditionnels, et permettent de rendre plus efficaces les démarches de recherche d’emploi.
Les aides à la mobilité géographique sont encore peu connues des demandeurs d...France Travail
Les aides à la mobilité dans le cadre de la recherche d’emploi restent les plus mobilisées et représentent comme les années précédentes près de la moitié de l’ensemble des aides attribuées. En revanche, la part des aides à la mobilité géographiques attribuées par Pôle emploi dans le cadre d’une reprise d’emploi a progressé entre 2016 et 2017 ( 5 points de pourcentage de plus) tandis que la part des aides au financement des frais de formation s’est légèrement réduite.
Etude Apec - Baromètre 2019 de l'insertion professionnelle des jeunes diplômésApec
Au global, les jeunes diplômés 2017 (bac +5 et plus) se sont insérés encore plus rapidement et dans de meilleures conditions que les promotions précédentes :
- La part des jeunes diplômés en emploi 6 mois après leur diplôme progresse (76 %, +6 points).
- Le taux d’emploi à 12 mois reste élevé (85 %, +2 points).>
Les jeunes diplômés en poste 12 mois après l’obtention de leur diplôme sont plus souvent cadres (62 %, +3 points) et en CDI (68 %, +6 points) que les promotions précédentes.
En revanche, les écarts se renforcent entre filières et certains profils connaissent plus de difficultés :
- Le taux d’emploi à 12 mois reste plus élevé dans les filières scientifiques et économiques et les écarts avec d’autres filières se creusent : par exemple, 88 % en droit, économie, gestion (+4 points) contre 81 % en sciences humaines et sociales (-7 points).
- Les jeunes à la recherche d’un emploi ne partagent pas le sentiment général d’amélioration : leur optimisme sur leurs perspectives est en baisse (61 %, -7 points).
Par rapport à une population témoin comparable, les jeunes bénéficiaires de l’accompagnement intensif jeunes (AIJ) sont plus souvent en emploi 8 mois après leur entrée (+10 points), soit une hausse de 28%, et plus souvent en emploi durable (+5 points). Ils expriment également une satisfaction plus élevée de leur accompagnement.
Cette forme d’accompagnement leur permet d’être plus motivés (+27 points) et mieux outillés dans leur recherche d’emploi. Les jeunes sont plus mobilisés et utilisent de façon plus intensive les différents canaux de recrutement.
Portait statistique du demandeur d'emploi : 20 ans d'évolutionFrance Travail
Entre 1996 et 2015, les caractéristiques des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi ont évolué, au rythme
des cycles économiques, mais également en lien avec les grandes tendances d’évolutions démographiques :
hausse de l’activité des seniors et de la participation des femmes au marché du travail.
Etude réalisée IFOP pour CCI entreprendre en France : "Focus auprès des porteurs de projet envisageant de devenir auto-entrepreneurs"
1 / Le profil des auto-entrepreneurs;
2 / Regards croisés auto-entrepreneurs et porteurs de projets;
3 / Questions spécifiques auto-entrepreneurs;
Etude Apec - Les jeunes diplômés dans les ressources humaines : situation pro...Apec
- Près de 10 % des jeunes diplômés de niveau bac +5 ou plus en emploi le sont dans la fonction ressources humaines (RH).
- Ils sont moins souvent cadres ou en CDI que ceux en emploi dans d’autres fonctions ; leur satisfaction est cependant aussi élevée qu’ailleurs.
- Pour leurs recrutements dans cette fonction, les entreprises affichent une très forte préférence pour les diplômes en RH, mais avec une ouverture aux profils universitaires beaucoup plus marquée que pour d’autres profils.
Etude réalisée en partenariat avec l'ANRDH
Activ'projet, une prestation efficace d'accompagnement au projet professionnelFrance Travail
En 2019, 130 000 demandeurs d’emploi ont bénéficié de la prestation Activ’projet pour définir ou confirmer leur projet professionnel. L’accompagnement proposé est jugé utile par 9 bénéficiaires sur 10 ; il leur a permis d’y voir plus clair sur leurs compétences, de mieux valoriser leur expérience antérieure, d’être plus confiants et mobilisés dans leur recherche d’emploi et également de mieux appréhender le marché du travail.
Au final 75% des bénéficiaires estiment que la prestation leur a permis d’avancer sur leur projet professionnel. De plus, Activ’projet accélère l’accès à l’emploi et l’accès à l’emploi durable des bénéficiaires : 12 mois après la fin de la prestation, leur taux d’accès à l’emploi est supérieur de 3 points à celui d’une population témoin (48% contre 45%).
A l’instar de l’école de la deuxième chance made in America "YearUp" qui met en avant sa "grande proximité avec le marché du travail", l'emploi-store de Pôle Emploi bénéficie dorénavant de l'expertise et la compétence de Monkey-Tie (CEO Jeremy Lamri) pour apporter une dimension affinitaire, novatrice, à l'ensemble des actifs demandeurs d'emploi !
Chercheurs d'emploi dans le Nouveau pays de Lorient. Points de vue et percept...AudéLor
Principaux résultats d'une enquête auprès de 600 chercheurs d'emploi. L'objectif est de mieux connaître leurs aspirations, leurs contraintes, et leurs points de vue sur le marché du travail et la recherche d'emploi.
Les 8 principaux éléments à retenir :
600 chercheurs d’emploi enquêtés
Pour 48% des chercheurs d’emploi, la recherche d’emploi s’effectue dans la commune de résidence ou les communes limitrophes
70% sont prêts à changer de métier ou de secteur
52% des chercheurs d’emploi expriment des difficultés à trouver un emploi
33% connaissent des contraintes personnelles
L’attractivité des postes et l’accès géographique difficile sont les deux premières raisons des difficultés de recrutement
Sur 14 métiers en tension seuls 2 sont jugés globalement attractifs
L’attractivité des métiers en tension est plus faible pour les jeunes, les diplômés du supérieur et les familles les plus aisées
Accompagner les demandeurs d'emploi et les entreprises pendant le confinementFrance Travail
Pendant la période de confinement, une part importante de l’activité économique a été interrompue ou fortement réduite, entraînant une très forte baisse des recrutements et des retours à l’emploi. Dans le même temps, les agences de Pôle emploi ont temporairement cessé d’accueillir du public afin de prévenir la contagion du coronavirus.
La mobilisation de Pôle emploi pendant cette période a permis d’assurer le maintien des services aux demandeurs d’emploi et aux entreprises : garantir le bon paiement de l’indemnisation du chômage, répondre aux sollicitations, assurer l’inscription, notamment au travers du premier entretien, proposer des prestations d’accompagnement, accompagner les employeurs dans leurs recrutements prioritaires. Les enquêtes réalisées au cours de cette période montrent que grâce à ces actions, Pôle emploi est resté accessible pendant la période de confinement.
La population des « cadres », statut spécifiquement français qui renvoie à des fonctions d’encadrement et d’expertise, a longtemps été considérée comme étant épargnée par le chômage. Depuis les années 1990 cependant, ce n’est plus totalement le cas : le taux de chômage des cadres augmente lors des périodes de mauvaise conjoncture économique (même s’il reste très inférieur à celui d’autres catégories socioprofessionnelles), et une partie des cadres connaissent l’expérience du chômage de longue durée : parmi les 48 120 cadres inscrits sur les listes de demandeurs d’emploi au premier trimestre 2010, 36% ont cumulé au moins 12 mois sur les listes au cours des deux ans qui ont suivi leur inscription.
Les cadres débutant un épisode de chômage ont des représentations diverses de leur situation, qui renvoient à l’hétérogénéité de leur vécu du monde du travail et de leurs aspirations. Malgré cette diversité de représentation, on observe cependant des étapes communes dans l’évolution des représentations qu’ont les cadres de leur épisode de recherche d’emploi (temps du retour sur soi, période de doute et d’incompréhension, période des concessions).
Au total, quatre grands types de trajectoires donnant lieu à une inscription de longue durée à Pôle emploi apparaissent :
Plus d’un tiers des cadres demandeurs d’emploi de longue durée restent inscrits pendant près de deux ans, en effectuant peu d’activité réduite, avant de sortir durablement des listes de demandeurs d’emploi.
Un deuxième ensemble de trajectoires, qui concernent un peu plus souvent les femmes est marqué par l’exercice rapide d’une activité réduite (tout en restant inscrit à Pôle emploi), qui dans la grande majorité des cas, précède une sortie durable des listes.
Un peu moins d’un tiers des cadres demandeurs d’emploi de longue durée connaissent une réinsertion longue et difficile, pouvant dans certains cas prendre la forme d’une transition longue vers la retraite.
Enfin, une situation assez particulière et limitée quantitativement (3% des hommes) est le cas des cadres demandeurs d’emploi connaissant une réinsertion via la création d’entreprise.
Durant l’année 2019, Pôle emploi Provence-Alpes-Côte d’Azur a mis en œuvre 62 310 actions de formation pour ses demandeurs d’emploi. Parmi les bénéficiaires, 57 % étaient demandeurs d’emploi identifiés PIC et/ou Demandeurs d’Emploi de Longue Durée. 91 % des bénéficiaires ont déclaré un gain professionnel et/ou personnel. Huit fois sur dix, ils ont estimé le temps d’attente avant d’entrer en formation rapide à correcte. En suivant une formation, il ont obtenu un gain de + 28 points sur le retour à l’emploi et 77 % sont satisfaits de l’emploi retrouvé.
L'accès à l'emploi des demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi mesuré en s...France Travail
Au cours des 6 mois suivant leur inscription en mars 2021, 44 % des demandeurs d’emploi accèdent à un emploi d’un mois ou plus. Vingt-quatre mois après leur inscription en septembre 2019, 72% des demandeurs d’emploi accèdent à un emploi d’un mois ou plus.
La dématérialisation de l’inscription à Pôle emploiFrance Travail
La dématérialisation de l’inscription à Pôle emploi a des effets positifs sur la qualité de la prise en charge des demandeurs d’emploi.
La dématérialisation de l’inscription administrative et du traitement de la demande d’allocation, mise en place en 2016, a notamment pour objectif de libérer les conseillers de certaines tâches afin qu’ils puissent consacrer plus de temps à l’accompagnement des demandeurs d’emploi. L’entretien d’inscription réalisé par la suite avec un conseiller est désormais centré sur la situation professionnelle du demandeur d’emploi alors qu’auparavant, inscription administrative, traitement de la demande d’allocation et diagnostic de la situation professionnelle étaient effectués au cours d’un seul entretien.
Situation d’ensemble des diplômés de la promotion 2014 ; Les conditions d’emploi ; Le parcours des jeunes diplômés depuis leur entrée sur le marché de l’emploi.
La situation des jeunes diplômés deux ans après leur diplôme est stable. Cette année encore, ils sont 86 % à être en emploi, et 98 % à avoir déjà occupé un premier emploi.
Une certaine dégradation des conditions d’emploi se fait sentir, mais tous ne sont pas concernés au même niveau. Ce sont surtout les jeunes en CDD qui sont touchés par des rémunérations en baisse. L’étude du parcours de ces diplômés les montre souvent engagés dans un parcours professionnel peu stable et entrecoupé de périodes sans activité professionnelle, et ce depuis la fin de leurs études, tandis que les diplômés bénéficiant d’un CDI ont connu une trajectoire beaucoup moins chaotique.
Etude Apec - Les jeunes diplômés de 2014 : situation professionnelle en 2015Apec
Une enquête de l'Apec auprès de 4 500 diplômés Bac+5 et plus de la promotion 2014.
62 % des jeunes diplômés de niveau Bac +5 et plus de la promotion 2014 sont en poste moins d’un an après l’obtention de leur diplôme. Ce taux d’emploi est en recul de 1 point par rapport à la promotion précédente. Par ailleurs, 28 % de l’ensemble des jeunes sont encore à la recherche d’un premier emploi moins d’un an après l’obtention de leur diplôme.
Pour les jeunes diplômés en poste, les conditions d’emploi sont moins favorables que pour leurs aînés arrivés sur le marché un an plus tôt, qu’il s’agisse du type de contrat, du statut ou bien du salaire à l’embauche. Ainsi, la part des CDI même si elle reste majoritaire, est en baisse de 9 points, alors que celle des CDD a augmenté d’autant. Un jeune sur deux en emploi a décroché un contrat à durée indéterminée, et 43 % ont signé un CDD. Le statut de cadre, obtenu moins fréquemment que pour la promotion précédente, concerne 57 % des jeunes en poste. La baisse est de 5 points par rapport à la promotion précédente. Enfin, le salaire médian est égal à 25 700 euros brut par an, le salaire moyen à 26 500 euros brut par an, en diminution sensible.
Etude Apec - De l'offre au recrutement : recrutement et tensionsApec
En 2016, 67 % des opportunités d’emploi diffusées sur le site apec.fr ont donné lieu à un recrutement trois à six mois après leur parution.
Dans 22 % des cas, le recrutement est toujours en cours et dans 11 % des cas, le recrutement est finalement abandonné.
Près de la moitié des procédures de recrutements sont liées à des créations de poste. Dans les années à venir, cette part devrait progresser sous l’effet d’un contexte économique plus favorable qui pourrait inciter les entreprises à créer davantage de nouveaux postes cadres.
Plus de six recruteurs sur dix expriment des difficultés à trouver des candidats adaptés aux postes.
Ce sont particulièrement les recruteurs ayant recueilli peu de candidatures qui expriment le plus fréquemment des difficultés de recrutements.
Etude Apec - Panorama des mobilités professionnelles des cadresApec
Mobilités et intentions de mobilité se maintiennent à un niveau élevé.
La mobilité des cadres se maintient à un niveau élevé et connaît une légère progression depuis dix ans.
La propension à la mobilité est influencée par différents facteurs : âge du cadre et taille de l'entreprise.
Mobilités internes et externes ne répondent pas aux mêmes motivations.
Etude Apec - Panorama des mobilités professionnelles des cadres - édition 2017Apec
L'édition 2017 de l'étude de l'Apec sur la mobilité des cadres avec un bilan de la mobilité professionnelle des cadres en 2016, les cadres non mobiles en 2016 et les perspectives de mobilité des cadres.
La 2e édition du baromètre annuel Apec Jeunes diplômés montre clairement que les conditions d’emploi des diplômés de la promotion 2016 se sont améliorées par rapport aux diplômés de 2015 : CDI, statut cadre et rémunérations sont en hausse.
Etude Apec - Panorama des mobilités professionnelles des cadres - édition 2015Apec
L'édition 2015 de l'étude de l'Apec sur la mobilité professionnelle des cadres, avec un bilan de la mobilité professionnelle en 2014 et les perspectives de mobilité des cadres.
La mobilité externe en 2014 : 7 % des cadres ont changé d’entreprise, contre 6 % l’année précédente. Ce changement s’est effectué, dans la majorité des cas, à l’initiative du cadre. Près de la moitié des cadres ont démissionné tandis que 20 % déclarent avoir quitté leur entreprise suite à une rupture conventionnelle. Les licenciements, qu’ils soient économiques ou non, n’ont concerné que 15 % des départs.
La mobilité interne en 2014 : 21 % des cadres ont connu une mobilité interne, soit une proportion en légère progression en un an. seulement 45 % de ces cadres déclarent être à l’origine de ce changement professionnel. Néanmoins, seule une minorité de ces mobilités ont été vécues comme étant véritablement imposées par l’employeur.
Les perspectives de mobilité : Près de trois quart des cadres se montrent confiants face à leur avenir professionnel. Deux tiers des cadres envisagent une mobilité dans les trois ans à venir : 44 % d’entre eux pensent à changer de poste, un niveau stable par rapport
à l’an passé ; 39 % songent à changer d’entreprise, une proportion en très légère baisse (-2 points), enfin, 10 % des cadres envisagent de se lancer dans la création d’entreprise.
Etude Apec - Evolution de la rémunération des cadres - édition 2017Apec
L'enquête annuelle de l'Apec sur l'évolution de la rémunération des cadres en 2016 et les perspectives pour 2017.
En 2016, 80 % des cadres en poste avaient une rémunération annuelle brute (fixe + variable) comprise entre 34 000 et 85 000 euros. Le salaire médian annuel brut, quant à lui, s’élevait à 48 000 euros.
L’évolution de la rémunération est fortement corrélée à leur situation professionnelle. En effet, les cadres n’ayant connu aucun changement tant en interne qu’en externe ne sont que 43 % à avoir obtenu une augmentation salariale en 2016.
Si 45 % des cadres ont l’intention de demander une augmentation en 2017, seuls 35 % des cadres estiment être en mesure de l’obtenir, qu’ils l’aient ou pas demandée. Certains cadres ont bien intégré le fait qu’il fallait être volontariste en matière d’augmentation salariale.
Une étude de l'Apec sur les circonstances du changement
d’entreprise, les changements observés entre les deux postes, l’opinion des cadres sur leur changement d’entreprise.
En 2013, 6 % des cadres ont connu une mobilité externe. Parmi ceux-ci, 59 % sont passés directement d’une entreprise à l’autre, tandis que 41 % ont connu une période de chômage entre les deux postes.
Qu’il s’agisse des circonstances du changement d’entreprise, des caractéristiques du nouveau poste et
de la nouvelle entreprise, ou de l’opinion des cadres sur cette mobilité, les écarts sont notables entre les cadres dont la mobilité a été directe et ceux pour lesquels elle s’est accompagnée d’une période de chômage. Ainsi, les premiers sont globalement plus jeunes que les seconds et voient plus souvent leur niveau de responsabilité s’accroître au sein de la nouvelle entreprise. De même, le changement favorise plus souvent l’augmentation de la rémunération des cadres qui ont changé directement d’entreprise, et leur opinion sur le nouveau poste occupé est très majoritairement positive.
Etude Apec - Panorama des mobilités professionnelles des cadres - édition 2016Apec
L'édition 2016 de l'étude annuelle de l'Apec sur les mobilités professionnelles des cadres. Quelles mobilités pour les cadres en 2015 ? Quels souhaits de mobilité pour les 3 ans à venir?
Etude Apec - Panorama des mobilités professionnelles des cadres - édition 20...Apec
Synthèse de l'étude annuelle de l'Apec sur les mobilités professionnelles des cadres.
Un cadre sur quatre a connu un changement professionnel en 2015. Ainsi, 6,4 % des cadres ont changé d’entreprise et 19 % ont connu une mobilité interne, soient des proportions relativement stables par rapport à 2014. L’absence de mobilité
n’équivaut pas à une absence de démarche : 35 % des cadres non mobiles en 2015 ont effectué une recherche active d’emploi en vue d’une mobilité interne et 32 % en vue d’une mobilité externe.
Si la très grande majorité des cadres tire satisfaction de leur poste actuel, 60 % d’entre eux envisagent une mobilité dans les trois ans à venir. Elle peut se formaliser par un changement de poste en interne (42 %) et/ou un changement d’employeur (37 %) ou encore par la création d’une entreprise (10 %). Si ce ne sont que des intentions, certains s’y préparent sérieusement via des sessions de formation professionnelle engagées dès 2015.
Diplômés des grandes écoles : qu'attendent-ils de leur emploi ? Ipsos France
Ipsos pour le Boston Consulting Group (« BCG ») et la Conférence des grandes écoles (« CGE »)
En savoir plus : https://www.ipsos.com/fr-fr/diplomes-des-grandes-ecoles-quattendent-ils-de-leur-emploi
Etude Apec - Baromètre 2021 de l'insertion des jeunes diplômésApec
En janvier 2021, un quart des diplômés Bac +5 de la promotion
2019 sont en recherche d’emploi
L’insertion des jeunes diplômé·e·s s’est très nettement dégradée en un an
Les jeunes diplômés toujours en recherche d’emploi apparaissent particulièrement pessimistes
Panel entrants : les demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en décembre 2016France Travail
Parmi les demandeurs d’emploi qui se sont inscrits sur les listes de Pôle emploi en décembre 2016, plus de quatre sur dix (43%) sont en emploi en juin 2017,six mois après leur inscription : 38% ont repris une activité salariée et 5% ont créé leur entreprise.
47% sont en recherche d’emploi, 5% sont en formation et 5% dans une autre situation (maladie, retraite, arrêt de recherche d’emploi…).
Au total, 59% des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en décembre 2016 ont accédé à l’emploi au cours des six mois qui ont suivi leur inscription.
Les demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en décembre 2016France Travail
Parmi les demandeurs d’emploi qui se sont inscrits sur les listes de Pôle emploi en décembre 2016, plus de quatre sur dix (43%) sont en emploi en juin 2017,six mois après leur inscription : 38% ont repris une activité salariée et 5% ont créé leur entreprise.
47% sont en recherche d’emploi, 5% sont en formation et 5% dans une autre situation (maladie, retraite, arrêt de recherche d’emploi…).
Au total, 59% des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en décembre 2016 ont accédé à l’emploi au cours des six mois qui ont suivi leur inscription.
Similaire à Etude Apec - Jeunes diplômé.e.s : une bonne insertion qui n’empêche pas des projets de mobilité, décembre 2018 (20)
Etude Apec - Perception du télétravail par les cadres, décembre 2022Apec
Sous l’effet des confinements successifs liés au Covid-19, le télétravail des cadres s’est durablement imposé.
Aujourd’hui, deux tiers des cadres télétravaillent de manière régulière, au moins un jour par semaine.
Si les cadres sont très majoritairement satisfaits de pouvoir télétravailler, de nouveaux questionnements se font jour en matière de qualité de vie au travail. En effet, en dépit de ses nombreux impacts positifs, le télétravail ne répond pas à lui seul aux fortes aspirations des cadres sur ce sujet.
Etude Apec - Reconversion professionnelle des cadres, décembre 2022Apec
Des projets rarement radicaux
Des projets qui répondent à 6 grands moteurs :
- La reconnexion à une passion ;
- La quête de sens ;
- La nécessité de rebondir ;
- Le désir de promotion sociale ;
- La recherche de meilleures conditions de travail ou de vie ;
- L’envie d’un second souffle.
Des projets qui nécessitent un accompagnement spécifique
Etude Apec - Le rôle des managers dans les recrutements, décembre 2022Apec
Les difficultés de recrutement, de cadres comme de non-cadres, ont atteint en 2022 des niveaux d’intensité très élevés. Dans ce contexte, mieux comprendre comment les recrutements s’organisent concrètement dans les entreprises revêt un enjeu important.
À ce titre, le rôle des cadres managers est crucial : ils définissent leurs besoins de recrutement dans leur équipe, rencontrent les candidats et sont au coeur de la décision finale. Comprendre plus finement le rôle des managers dans les processus d’embauche et les interactions avec les RH peut ainsi permettre de définir des leviers afin d’optimiser les processus de recrutement.
Etude Apec- La relation des cadres à leur entreprise, novembre 2022Apec
- Les cadres sont globalement investis et attachés à leur entreprise et se sentent considérés en retour
- Les cadres s’interrogent toutefois sur leur degré d’investissement et aspirent à un meilleur équilibre
- Dans une optique de fidélisation, la relation gagne à être nourrie par des actions fortes en matière d’évolution professionnelle et des pratiques favorisant la qualité de vie au travail
Etude Apec - Bac + 6 et plus : quelles opportunités d'emploi cadre dans les e...Apec
Cette étude repose sur les offres d’emploi cadre publiées sur apec.fr par des entreprises du secteur privé entre le premier semestre 2019 et le premier semestre 2022. L’analyse de la répartition des offres par secteur, par région, par type de contrat, par fonction, par famille de métiers tient compte de celles publiées au 1e semestre 2022 uniquement.
Etude Apec - Les salaires des cadres dans 111 familles de métiers - édition 2...Apec
Le salaire médian des cadres en poste (salaire fixe + part variable) s’établit à 51 k€ : la moitié des cadres perçoit un salaire annuel brut inférieur à ce montant et l’autre moitié un salaire supérieur
Les salaires des cadres varient fortement selon la famille de métiers
Le document propose pour 111 familles de métiers une fiche détaillée sur la rémunération
Etude Apec - Difficultés de recrutement de cadres par région et par fonction,...Apec
La dynamique du marché de l’emploi cadre devrait se poursuivre en 2022
Pour satisfaire leurs besoins en compétences cadres, les entreprises font face à des tensions très élevées
De leur côté, les cadres ont conscience que la dynamique du marché de l’emploi leur est particulièrement favorable et affichent leur confiance
Etude Apec - Pratiques managériales 2022, octobre 2022Apec
Les managers ont commencé à faire évoluer leurs pratiques pour répondre à de nouvelles attentes
Ces transformations peuvent mettre les managers face à des dilemmes et accentuer leur sentiment d’être débordés
Les managers souhaitent le rester et la fonction de manager reste une aspiration pour une majorité des jeunes cadres non-managers
Etude Apec - Démissions précoces de cadres, octobre 2022Apec
La majorité des cadres considèrent qu’une démission précoce peut être pénalisante
Pour autant, près d’un quart des cadres a déjà démissionné de façon précoce
Les cadres avancent deux motifs principaux aux démissions précoces : une opportunité dans une autre entreprise et un hiatus entre promesse employeur et réalité vécue du poste
Alimenter la promesse employeur au-delà de l’embauche : un enjeu clé pour la durabilité des recrutements
Etude Apec - Marché de l'emploi cadre dans l'informatique, septembre 2022Apec
En 2021, le marché de l’emploi cadre a retrouvé sa vitalité, ce qui a particulièrement profité aux cadres informaticiens
Les recrutements de cadres informaticiens sont fortement concentrés en Île-de-France et dans les activités informatiques
Pour 2022, la dynamique de fond devrait se poursuivre, notamment pour les métiers du développement informatique
- Selon les définitions de l’Observatoire national des emplois et métiers de l’économie verte, ce sont aujourd’hui 4,4 millions de personnes qui occupent des métiers dits « verts » ou « verdissants », dont près de 800 000 cadres du privé
- Sous l’effet de la transition écologique, le verdissement des emplois va s’amplifier dans de nombreuses activités et entreprises, notamment pour intégrer des modes de production et de consommation moins énergivores et plus durables
- Le développement de l’économie verte nécessite la maîtrise de compétences pointues dans les métiers « verts » et aussi la montée en compétences liée au verdissement
Etude Apec - Baromètre Apec 3e trimestre 2022.pdfApec
Au 2e trimestre 2022, les offres d’emploi sont restées dynamiques et les difficultés à recruter se sont encore intensifiées
Pour le 3e trimestre 2022, les entreprises tempèrent leurs intentions de recrutement de cadres face à l’incertitude économique
Côté cadres, les projets professionnels ne sont pas affectés à ce stade par les inquiétudes vis-à-vis de la situation économique
Etude Apec - Focus sur la rémunération des jeunes cadres, juin 2022Apec
En 2021, les jeunes cadres ont renoué avec des augmentations fréquentes
Ces augmentations font la part belle à la mobilité interne…
… mais n’ont pas permis de réduire les disparités en matière de salaire chez les jeunes cadres entre femmes et hommes
Dans un contexte de fortes tensions géopolitiques et inflationnistes, les perspectives 2022 pour la rémunération des jeunes cadres restent favorables, mais nourrissent une insatisfaction grandissante
Etude Apec - Baromètre 2022 de la rémunération des cadres, juin 2022Apec
La part des cadres ayant bénéficié d’une augmentation en 2021 retrouve presque le niveau d’avant-crise
Les inégalités salariales entre les femmes et les hommes cadres persistent
Dans un contexte de fortes tensions géopolitiques et inflationnistes, la part des cadres augmentés devrait croître en 2022, ainsi que celle des cadres insatisfaits en matière de salaire
En 2021, 7 000 offres d’emploi cadre ont été publiées sur apec.fr dans le champ de la cybersécurité
La cybersécurité en Bretagne : un écosystème riche et dynamique
Une grande diversité de profils sont recherchés par les entreprises
Ces profils sont difficiles à recruter
Etude Apec - Pratiques de recrutements des cadres 2022, juin 2022Apec
Avec le rebond en 2021 des volumes d’embauches de cadres, les difficultés de recrutement se sont intensifiées
Dans ce contexte de concurrence plus vive, les entreprises déploient des stratégies de sourcing plus proactives
Pour concrétiser leurs recrutements, les entreprises commencent à assouplir leurs critères de sélection et renforcent leur promesse employeur
Etude Apec - Recrutements de cadres en 2022 - prévisions Apec révisées, avril...Apec
Les prévisions de recrutements de cadres pour 2022, bien que légèrement minorées du fait des répercussions liées à la guerre en Ukraine, resteraient bien orientées.
Les prévisions 2022 des recrutements de cadres sont basées sur le déclaratif des 8000 entreprises interrogées dans le « panel » Apec, une enquête annuelle, et révisées par des éléments prenant en compte notamment les premiers impacts liés à la guerre en Ukraine.
Etude Apec - Baromètre Apec du 2e trimestre 2022, avril 2022Apec
Au 1er trimestre 2022, les entreprises ont été plus nombreuses à recruter des cadres malgré des difficultés de production (absences liées au Covid-19, difficultés d’approvisionnent) et de recrutement.
L’incertitude liée à la guerre en Ukraine et ses impacts affecte la confiance des entreprises et entraîne un fléchissement relatif des intentions de recrutement dans les PME et les grandes entreprises.
Côté cadres, le marché jugé plus favorable incite à être davantage à l’écoute des opportunités.
Etude Apec - Attractivité des entreprises et emplois cadres en Guadeloupe, no...Apec
Ce document revient sur les spécificités économiques en Guadeloupe. Il aborde les difficultés et les enjeux du recrutement de cadres sur ce territoire et propose des pistes d'action pour les entreprises.
Etude Apec - Attractivité des entreprises et emplois cadres en Guadeloupe, no...
Etude Apec - Jeunes diplômé.e.s : une bonne insertion qui n’empêche pas des projets de mobilité, décembre 2018
1. –JEUNES DIPLÔMÉ.E.S :
UNE BONNE INSERTION QUI
N’EMPÊCHE PAS DES PROJETS
DE MOBILITÉ–
• Les jeunes diplômé.e.s de 2016 connaissent
une situation avantageuse, tant du point de vue
de l’insertion – 9 sur 10 sont en emploi deux ans
après l’obtention de leur diplôme, taux le plus élevé
enregistré dans cette enquête – que des condi-
tions d’emploi : 8 sur 10 sont en CDI, 7 sur 10 sont
cadres, en lien avec le dynamisme du marché de
l’emploi cadre.
• Les diplômé.e.s de cette promotion manifestent
néanmoins une forte propension à la mobilité pro-
fessionnelle : 34 % des jeunes en emploi cherchent
un nouveau poste, contre 17 % pour la promotion
précédente.
• Les cadres en CDD et les salarié.e.s non cadres
sont les plus enclins à vouloir changer d’entreprise,
mais cette envie de mobilité touche aussi les mieux
lotis et les plus satisfaits de leur emploi.
• Ceux qui recherchent un nouvel emploi sont
nettement plus confiants dans leurs démarches
que ceux de la promotion précédente : 57 % sont
optimistes quant à leur recherche d’emploi, soit 8
points de plus que la promotion 2015.
LESÉTUDESDEL’EMPLOICADRE
— Situation professionnelle en
2018 de la promotion 2016 deux
ans après la fin des études
— Enquête quantitative en ligne
auprès de 5 000 jeunes diplômé·e·s
de niveau bac +5 et plus, réalisée en
mai 2018
N°2018-41
DÉCEMBRE 2018
2. 03 Principaux enseignements
–
1 UNE BONNE QUALITÉ D’INSERTION QUI N’EMPÊCHE PAS LES
JEUNES DE MENER UNE NOUVELLE RECHERCHE D’EMPLOI
–
04 L’insertion à deux ans continue de progresser
05 L’amélioration des conditions d’emploi se confirme
06 Pour autant, ils sont de plus en plus nombreux à chercher un autre emploi
–
2 GLOBALEMENT SATISFAITS DE LEUR EMPLOI, ILS EXPRIMENT
AUSSI LEUR VOLONTÉ DE TROUVER MIEUX ENCORE
–
09 Les jeunes diplômé.e.s sont globalement satisfait.e.s de leur emploi
10 La recherche de meilleures conditions d’emploi et de perspectives d’évolution
constitue une incitation à la mobilité
12 Le marché de l’emploi cadre apparait favorable aux mobilités professionnelles
–
3 UNE RECHERCHE D’EMPLOI ENVISAGÉE AVEC CONFIANCE,
SURTOUT CHEZ CEUX QUI SONT EN POSTE
–
13 La majorité des jeunes diplômé.e.s en recherche d’emploi est en poste
14 Ils recourent en premier lieu aux offres d’emploi en ligne, tout en multipliant
les canaux de recherche
15 Les jeunes diplômé.e.s en poste bénéficient d’un atout pour leur recherche
d’emploi : leur réseau
16 En poste, ils abordent leur recherche d’emploi avec davantage de confiance
–
4 LES ENJEUX À RETENIR
–
17 Pour les recruteurs
17 Pour les jeunes diplômé.e.s
–
5 MÉTHODOLOGIE
–
–
6 ANNEXE : LES DÉBOUCHÉS EN CHIFFRES
–
–SOMMAIRE–
3. APEC – JEUNES DIPLÔMÉES : UNE BONNE INSERTION QUI N’EMPÊCHE PAS DES PROJETS DE MOBILITÉ 3
–
UNE BONNE QUALITÉ D’INSERTION
QUI N’EMPÊCHE PAS LES JEUNES
DE MENER UNE NOUVELLE
RECHERCHE D’EMPLOI
–
9 jeunes diplômé·e·s sur 10 occupent un
emploi au moment de l’enquête, taux plus
élevé que celui observé pour chacune des
cinq promotions précédentes. La qualité
d’insertion s’améliore aussi : 78 % ont un
contrat pérenne et 71 % ont le statut de
cadre, en progression régulière par rapport
aux deux promotions précédentes.
Parmi ces jeunes en emploi, 34 % cherchent
un nouveau poste, contre 17 % pour la pro-
motion précédente. Cela souligne la forte
propension à la mobilité professionnelle de
cette promotion, en lien avec le dynamisme
du marché de l’emploi cadre.
Les mieux lotis sont aussi concernés : même
parmi les jeunes bénéficiant à la fois du sta-
tut de cadre et d’un CDI, plus d’un quart re-
cherchent un autre emploi.
–
GLOBALEMENT SATISFAITS DE
LEUR EMPLOI, ILS EXPRIMENT
AUSSI LEUR VOLONTÉ DE TROUVER
MIEUX ENCORE
–
La majorité des jeunes se disent globalement
satisfaits de l’emploi qu’ils occupent (8 sur
10), et ce même lorsqu’ils souhaitent en
changer (6 sur 10).
Néanmoins, les jeunes en poste à la recherche
d’un autre emploi sont nettement moins sa-
tisfaits de leur emploi que les autres sur
l’ensemble des critères évalués. Les facteurs
qui incitent le plus à la mobilité sont, par
ordre d’importance décroissante : le type de
contrat de travail, le statut dans l’emploi et
la rémunération. Viennent ensuite, de façon
un peu plus secondaire : l’intérêt des mis-
sions, l’ambiance de travail, les perspectives
d’évolution et la reconnaissance pour le tra-
vail fourni.
Les jeunes se déclarant globalement insatis-
faits de leur emploi adoptent rarement une
posture passive. Plus de 9 sur 10 ont déjà
engagé des démarches de recherche d’em-
ploi. Une bonne qualité d’insertion n’em-
pêche pas non plus d’envisager une mobilité
professionnelle. Un quart des jeunes satis-
faits de leur emploi en cherchent un autre. La
promotion 2016 a eu une expérience plus
aisée de la recherche d’emploi qui lui permet
d’envisager plus facilement de se lancer dans
une nouvelle recherche.
–
UNE RECHERCHE D’EMPLOI
ENVISAGÉE AVEC CONFIANCE,
SURTOUT CHEZ LES JEUNES
EN POSTE
–
L’optimisme quant à la recherche d’emploi
progresse par rapport à la promotion précé-
dente : 54 % s’affirment en effet très ou assez
optimistes, soit une hausse de 11 points.
Les jeunes en poste bénéficient d’atouts im-
portants dans leur recherche d’emploi par
rapport à ceux qui sont sans emploi. Ils dis-
posent d’un réseau de relations, et bénéfi-
cient de l’expérience issue de leurs recherches
antérieures. Cela leur permet d’avoir une atti-
tude plus confiante.
–PRINCIPAUX
ENSEIGNEMENTS–
4. APEC – JEUNES DIPLÔMÉES : UNE BONNE INSERTION QUI N’EMPÊCHE PAS DES PROJETS DE MOBILITÉ4
1. Apec, Baromètre Apec jeunes
diplômé·e·s, édition 2018, , avril 2018,
p. 2.
–UNE BONNE QUALITÉ D’INSERTION QUI N’EMPÊCHE PAS
LES JEUNES DE MENER UNE NOUVELLE RECHERCHE
D’EMPLOI–
–
L’INSERTION À DEUX ANS CONTINUE
DE PROGRESSER
–
9 jeunes diplômé·e·s sur 10 sont en emploi deux ans
après la fin de leurs études. Le taux d’emploi est plus
élevé que celui observé pour chacune des cinq pro-
motions précédentes (Figure A).
FIGURE A
201620152014201320122011
82
88 89
8686
82
Source : Apec
Base : jeunes diplômé·e·s des promotions 2011 à 2016
ÉVOLUTION DU TAUX D’EMPLOI DES JEUNES DIPLÔMÉ.E.S
DEUX APRÈS L’OBTENTION DE LEUR DIPLÔME
Les jeunes sans emploi au moment de l’enquête ont,
pour la plupart (4 sur 5), déjà vécu une, voire plu-
sieurs expériences professionnelles depuis la fin de
leurs études. Celles et ceux qui rencontrent des diffi-
cultés d’insertion et n’ont encore jamais accédé à
l’emploi représentent seulement 2 % de la promo-
tion. Cette proportion, stable depuis la promotion
2011, semble avoir atteint une valeur plancher.
Comme observé dans le baromètre annuel de l’Apec,
la progression du taux d’emploi est encore plus mar-
quée à seulement six mois de l’obtention du diplôme1
.
70 % des jeunes diplômé·e·s de 2016 étaient déjà en
emploi six mois après avoir achevé leurs études, soit
6 points de plus par rapport à la promotion précé-
dente. La promotion 2016 s’est donc insérée sur le
marché de l’emploi particulièrement rapidement.
5. APEC – JEUNES DIPLÔMÉES : UNE BONNE INSERTION QUI N’EMPÊCHE PAS DES PROJETS DE MOBILITÉ 5
–
L’AMÉLIORATION DES CONDITIONS
D’EMPLOI SE CONFIRME
–
Les jeunes diplômé·e·s en emploi sont de plus en plus
nombreux à accéder à l’emploi pérenne. Deux ans
après la fin de leurs études, 78 % sont en CDI (Fi-
gure B). Ce taux progresse régulièrement d’une pro-
motion à une autre. Les jeunes en CDD ou en intérim
bénéficient, par ailleurs, d’un allongement d’un mois
de la durée médiane des contrats à chaque promo-
tion, ce qui porte cette durée à 12 mois pour la pro-
motion 2016.
FIGURE B
promotion
2014
72
69
5654
promotion
2015
promotion
2016
68
75
59
71
78
% ayant un CDI (ou titularisés)
% ayant le statut de cadre
% ayant le statut de cadre ET un contrat en CDI (ou titularisés)
Source : Apec
Base : jeunes diplômé·e·s des promotions 2014 à 2016 en emploi
CONDITIONS D’EMPLOI DES JEUNES DIPLÔMÉ.E.S DES TROIS
DERNIÈRES PROMOTIONS (EN %)
L’accès au statut de cadre progresse aussi régulière-
ment, mais plus timidement. 71 % des diplômé·e·s
de la promotion 2016 sont cadres.
L’amélioration des conditions d’emploi apparaît en-
core plus marquée quand on se reporte aux résultats
à seulement 12 mois de la fin des études : 62 % oc-
cupent alors un CDI et 59 % sont cadres, soit respec-
tivement 7 et 6 points de plus que pour la promotion
20152
.
La promotion 2016 a ainsi bénéficié de meilleures
conditions d’emploi que celles qui l’ont précédée, et
ce rapidement après son entrée sur le marché de
l’emploi. Deux ans après avoir obtenu leur diplôme,
3 de ses diplômé·e·s sur 5 bénéficient à la fois du
statut de cadre et d’un CDI.
2. Ibid., p. 5.
6. APEC – JEUNES DIPLÔMÉES : UNE BONNE INSERTION QUI N’EMPÊCHE PAS DES PROJETS DE MOBILITÉ6
L’embellie des conditions d’emploi s’accompagne
d’une évolution des rémunérations orientée à la
hausse. Les jeunes diplomé·e·s de 2016 perçoivent
une rémunération totale annuelle brute médiane de
32 000 euros, supérieure de 2,7 % à celle de la pro-
motion 2015 (+830 euros). C’est trois fois plus que
l’évolution constatée entre les promotions 2014 et
2015 (+0,9 %, soit +290 euros).
La discipline étudiée demeure un déterminant impor-
tant de l’insertion et de la qualité d’insertion deux
ans après la fin des études. La part des jeunes
diplômé·e·s ayant un contrat pérenne l’illustre bien.
Elle varie presque du simple au double, passant de
47 % en sciences humaines et sociales à 85 % en
sciences et techniques. Et c’est globalement dans les
disciplines qui présentaient déjà les taux de CDI les
plus élevés par le passé qu’elle a le plus augmenté
en deux ans (Figure C). De fait, les inégalités d’ac-
cès au CDI s’accentuent dans le temps.
FIGURE C
79
85
59
54
73
46 47
57
65
78
Promotion 2014 Promotion 2016
Sciences
technologiques
Economie,
droit, gestion
Sciences
fondamentales
Lettres,
langues,
arts
Sciences
humaines
Source : Apec
Base : jeunes diplômé·e·s des promotions 2014 à 2016 en emploi
PROGRESSION DU TAUX DE CDI PARMI LES JEUNES EN EMPLOI
ENTRE LES PROMOTIONS 2014 ET 2016
–
POUR AUTANT, ILS SONT DE PLUS EN
PLUS NOMBREUX À CHERCHER UN AUTRE
EMPLOI
–
58 % des jeunes diplômé·e·s de la promotion 2016
sont en emploi et ne cherchent pas un autre poste ;
31 % sont en emploi mais à la recherche d’un autre
poste ; 11 % sont sans emploi en recherche d’emploi
(Figure D). La part des jeunes en emploi et la re-
cherche d’un nouvel emploi a progressé de 17 points
par rapport à la promotion précédente.
Corrélativement, la part des jeunes diplômé·e·s en
recherche d’emploi (qu’ils ou elles soient ou non en
emploi) a augmenté de façon importante. Ces jeunes
représentent 42 % de la promotion 2016, soit 12
points de plus que la promotion sortie un an plus tôt.
Les jeunes en emploi cherchant un nouveau poste
ont un profil sensiblement différent de ceux qui n’ont
pas l’intention d’en changer (Figure E). Ils ont plus
souvent été formés à l’université et sont moins fré-
quemment issus des filières de sciences technolo-
giques.
7. APEC – JEUNES DIPLÔMÉES : UNE BONNE INSERTION QUI N’EMPÊCHE PAS DES PROJETS DE MOBILITÉ 7
FIGURE D
34 % des jeunes diplômés
en emploi cherchent
un nouveau poste
58 %
30 % 11 %
En recherche
d'emploi
Ene
m
ploi
Source : Apec
Base : jeunes diplômé·e·s de la promotion 2016
SITUATION DES JEUNES DIPLÔMÉ.E.S DE 2016
VIS-À-VIS DE L’EMPLOI
FIGURE E
Économie, droit, gestion
Lettres, langues, arts
Sciences fondamentales
Sciences technologiques
Sciences humaines
Université
École d'ingénieurs
École de commerce,
de gestion,
de management
Autres
Discipline de formation Type d'établissement
de formation
4
4
6
42
44
32
7
6
87
8
9
25
50
10 12 13
22
12
53
23
20
23
30
37 45
48
En emploi,
ne recherche pas
de nouvel emploi
En emploi et
à la recherche
d'un nouvel emploi
Sans emploi,
recherche un
nouvel emploi
En emploi,
ne recherche pas
de nouvel emploi
En emploi et
à la recherche
d'un nouvel emploi
Sans emploi,
recherche un
nouvel emploi
Source : Apec
Base : jeunes diplômé·e·s de la promotion 2016
PROFIL DES JEUNES SELON LEUR SITUATION VIS-À-VIS DE L’EMPLOI
8. APEC – JEUNES DIPLÔMÉES : UNE BONNE INSERTION QUI N’EMPÊCHE PAS DES PROJETS DE MOBILITÉ8
Les aspirations à la mobilité sont plus mar-
quées chez certains jeunes
Les retours des consultants et consultantes de l’Apec
accompagnant les jeunes diplômé·e·s dans leur inser-
tion ou leur évolution confortent les analyses sur la
progression des intentions de mobilité profession-
nelle. Ils distinguent schématiquement trois profils
de jeunes diplômé·e·s :
- les jeunes en situation précaire recherchant de meil-
leures conditions d’emploi ;
- les jeunes envisageant une réorientation profession-
nelle ;
« Des jeunes diplômés s’inscrivent et participent
aux ateliers AGRP (Anticiper et gérer une rupture
professionnelle) qui s’adressent à l’origine aux
cadres seniors. Les jeunes peuvent être en rupture
professionnelle très tôt dans leur parcours. Un
accompagnement dans la prise de fonction res-
senti comme insuffisant, une mauvaise expé-
rience dans les relations hiérarchiques ou des
désillusions par rapport au métier ou à la vie
professionnelle peuvent engendrer une souf-
france importante. Ils se réorientent alors vers des
métiers qui peuvent être très différents de celui
auquel ils se destinaient. »
Consultante en développement professionnel –
Île-de-France
- les jeunes proactifs cherchant à atteindre leurs ob-
jectifs et obtenir un emploi à la hauteur de leurs
ambitions.
« Les jeunes diplômé· veulent évoluer vite, que ce
soit en responsabilités ou en salaire. C’est difficile
de le faire en interne, aussi la mobilité profession-
nelle s’impose à eux. Et c’est assez logique que les
jeunes se mettent à rechercher de nouvelles op-
portunités deux ans après la fin de leurs études,
car de plus en plus d’écoles conseillent mainte-
nant aux étudiantsde rester trois ans dans un
poste, contre cinq auparavant. »
Consultante en développement professionnel –
Centre-Val de Loire
« Les jeunes diplômés veulent un emploi intéres-
sant, qui ait du sens à leurs yeux, et ils veulent
l’exercer au sein d’entreprises qui soient en phase
avec leurs valeurs. ils éprouvent sinon un senti-
ment d’inutilité qui génère de l’insatisfaction et
les pousse à changer d’emploi. Cela se manifeste
de plus en plus tôt dans les parcours profession-
nels. »
Consultante en développement professionnel –
Provence-Alpes-Côte d’Azur
Les jeunes en CDD et non cadres sont les
plus enclins à la mobilité
La propension à la mobilité est plus importante chez
les jeunes diplômé·e·s non cadres (47 %) et ayant un
contrat temporaire (66 %). Elle reste malgré tout
élevée même chez les mieux lotis : plus d’un quart
des diplômé·e·s bénéficiant à la fois du statut de
cadre et d’un CDI cherchent un autre emploi (27 %).
Les diplômé·e·s en emploi issu·e·s des formations en
sciences humaines et lettres, langues, arts aspirent
plus que les autres à la mobilité. C’est l’inverse pour
ceux et celles issu·e·s des formations en sciences
technologiques, notamment lorsqu’ils ou elles oc-
cupent un poste dans les fonctions informatique
(22 %) et production industrielle-travaux-chantiers
(28 %) (Figure F).
9. APEC – JEUNES DIPLÔMÉES : UNE BONNE INSERTION QUI N’EMPÊCHE PAS DES PROJETS DE MOBILITÉ 9
FIGURE F
Sciences humaines 48
36
27
66
29
Ensemble
promotion 2016
34
Lettres, langues, arts
Sciences fondamentales
Économie, droit, gestion
CDD/Intérim
CDI
Sciences technologiques
Non cadre
Cadre
Cadre en CDI
47
37
47
28
27
Source : Apec
Base : jeunes diplômé·e·s de la promotion 2016 en emploi
PART DES JEUNES DIPLÔMÉ.E.S EN EMPLOI SE DÉCLARANT À LA
RECHERCHE D’UN EMPLOI, SELON LEUR DOMAINE DE FORMATION,
LEUR TYPE DE CONTRAT ET LEUR STATUT DANS L’EMPLOI
–GLOBALEMENT SATISFAITS DE LEUR EMPLOI, ILS
EXPRIMENT AUSSI LEUR VOLONTÉ DE TROUVER
MIEUX ENCORE–
–
LES JEUNES DIPLÔMÉ·E·S SONT
GLOBALEMENT SATISFAIT·E·S
DE LEUR EMPLOI
–
La satisfaction exprimée par rapport à l’emploi oc-
cupé se situe à un niveau élevé : 8 jeunes sur 10
(Figure G). Les taux observés sont très stables par
rapport à la vague précédente.
On notera cependant que 8 jeunes diplômé·e·s en
poste sur 10 se disent très ou assez insatisfait·e·s de
leur emploi sur au moins un des critères proposés, 4
sur 10 se disant très insatisfait·e·s sur au moins un
point. Les critères les plus fréquemment mentionnés
par eux comme point d’insatisfaction sont tout
d’abord les possibilités d’évolution, puis la rémunéra-
tion, la formation, la reconnaissance du travail fourni.
10. APEC – JEUNES DIPLÔMÉES : UNE BONNE INSERTION QUI N’EMPÊCHE PAS DES PROJETS DE MOBILITÉ10
FIGURE G
25 25
83 84 8483
16 15
Satisfaits
de l'emploi
qu'ils occupent
Jugent leur
emploi
en adéquation
avec leur
formation
Qualifient leur
emploi de
"job alimentaire"
Très satisfaits Promotion 2015 Promotion 2016
Source : Apec
Base : jeunes diplômé·e·s des promotions 2015 et 2016 en emploi
ÉLÉMENTS D’APPRÉCIATION DU POSTE OCCUPÉ
–
LA RECHERCHE DE MEILLEURES
CONDITIONS D’EMPLOI ET DE
PERSPECTIVES D’ÉVOLUTION CONSTITUE
UNE INCITATION À LA MOBILITÉ
–
La bonne qualité d’insertion des jeunes diplômé·e·s,
source de cette satisfaction, a pour effet de leur faire
majoritairement opter pour la stabilité de leur situa-
tion : comme on l’a vu, 66 % des jeunes en poste ne
recherchent pas un autre emploi. Ce choix est lié au
caractère jugé satisfaisant de leurs conditions d’em-
ploi.
En comparaison, les jeunes en poste à la recherche
d’un autre emploi présentent un profil spécifique. Ils
sont moins souvent dans leur premier emploi (43 %
contre 52 %) et, sur tous les critères, affichent un
niveau de satisfaction nettement inférieur (Fi-
gure H).
11. APEC – JEUNES DIPLÔMÉES : UNE BONNE INSERTION QUI N’EMPÊCHE PAS DES PROJETS DE MOBILITÉ 11
FIGURE H
9461
25
50
43
65
70
43
65
74
76
64
72
68
83
71
64
81
70
90
92
65
86
92
93
81
87
82
95
81
Satisfaction globale
Conditions matérielles de travail
Relations avec le hiérarchique
Reconnaissance du travail fourni
Ambiance de travail
Localisation géographique
Politique de formation
Type de contrat de travail
Charge de travail
Perspectives d'évolution interne
Autonomie
Statut dans l'emploi : cadre / non cadre
Équilibre vie privée et professionnelle
Intérêt des missions
Rémunération
Ne recherchent pas un autre posteA la recherche d'un autre poste
Source : Apec
Base : jeunes diplômé·e·s de la promotion 2016 en emploi
COMPARAISON DES CRITÈRES DE SATISFACTION DÉTAILLÉE ENTRE
LES JEUNES DIPLÔMÉ.E.S EN EMPLOI QUI SONT OU NON À LA
RECHERCHE D’UN AUTRE POSTE
64 % des jeunes diplômé·e·s 2016 en emploi et ne cherchant pas un autre poste sont satisfait·e·s de leurs conditions
matérielles de travail, contre 25 % des jeunes diplômé·e·s 2016 en emploi mais à la recherche d’un autre poste.
12. APEC – JEUNES DIPLÔMÉES : UNE BONNE INSERTION QUI N’EMPÊCHE PAS DES PROJETS DE MOBILITÉ12
Dans tous les cas où des éléments objectifs existent
dans les données, ces différences de satisfaction
peuvent être mises en rapport avec des conditions
d’emploi moins favorables. Ainsi, par exemple, 76 %
seulement des jeunes en emploi qui recherchent un
autre emploi se disent satisfaits de leur contrat de
travail (contre 93 % de ceux qui ne recherchent pas),
et ils sont également bien moins nombreux (61 %
contre 86 %) à bénéficier d’un CDI. Leur rémunéra-
tion est inférieure (la médiane étant de 30 000 euros
par an contre 33 000 euros), et ils sont moins nom-
breux à avoir été augmentés depuis leur embauche
(36 % contre 48 %). Enfin, leur moindre satisfaction
concernant leurs perspectives d’évolution est certai-
nement en lien avec le fait que 43 % seulement
(contre 52 % de ceux ne recherchant pas d’emploi)
ont déjà vu leurs responsabilités progresser.
Une analyse statistique3
permet de dégager, parmi
les critères de satisfaction, ceux qui sont le plus liés
au fait d’entreprendre une recherche d’emploi quand
on est déjà en poste. Il s’agit, par ordre d’importance :
• du contrat,
• du statut,
• de la rémunération.
Viennent ensuite, de façon un peu plus secondaire :
• l’intérêt des missions,
• l’ambiance de travail,
• les perspectives d’évolution,
• la reconnaissance pour le travail fourni.
3. La régression logistique, qui étudie
l’influence relative d’un certain
nombre de facteurs sur une variable
binaire, comme le fait d’être ou non
en recherche d’emploi.
4. Apec, Perspectives de l’emploi cadre
2018, coll. « Les études de l’emploi
cadre », n° 2018-03, février 2018 p.11.
Les conditions d’emploi apparaissent donc comme un
élément déterminant dans la stabilité dans le poste,
même si certains des critères liés au contenu du poste
et aux conditions d’exercice du travail ont également
un poids notable.
–
LE MARCHÉ DE L’EMPLOI APPARAÎT
FAVORABLE AUX MOBILITÉS
PROFESSIONNELLES
–
La bonne qualité de l’insertion n’empêche pas de se
poser la question d’une mobilité professionnelle.
Surtout que les jeunes diplômé·e·s de la promotion
2016 ont une expérience plus aisée de la recherche
d’emploi que la promotion précédente (Tableau 1).
Lorsque leurs conditions d’emploi ou leur environne-
ment professionnel ne leur semblent pas ou plus à la
hauteur de leurs attentes, il peut leur être plus facile
d’envisager de se lancer dans une nouvelle recherche.
Le dynamisme du marché de l’emploi cadre pour les
profils peu expérimentés peut de surcroît rendre plus
favorables les projets de mobilité. Selon les enquêtes
de l’Apec, les prévisions de recrutements de cadres
formulées par les entreprises pour 2018 sont très bien
orientées pour les jeunes cadres4
.
Promotion
2015 2016
En emploi, dont : 54 % 58 %
recherchent un autre emploi 41 % 51 %
ne recherchent pas un autre emploi 58 % 63 %
Sans emploi 26 % 29 %
Source : Apec
Base : jeunes diplômé·e·s des promotions 2015 et 2016
–Tableau 1–
Part de jeunes diplômées jugeant très ou assez faciles les démarches pour rechercher leur premier emploi
13. APEC – JEUNES DIPLÔMÉES : UNE BONNE INSERTION QUI N’EMPÊCHE PAS DES PROJETS DE MOBILITÉ 13
–UNE RECHERCHE D’EMPLOI ENVISAGÉE AVEC CONFIANCE,
SURTOUT CHEZ CEUX QUI SONT EN POSTE–
–
LA MAJORITÉ DES JEUNES DIPLÔMÉ·E·S
EN RECHERCHE D’EMPLOI EST EN POSTE
–
Trois quarts des jeunes diplômé·e·s qui cherchent un
emploi deux ans après l’obtention de leur diplôme
sont en poste et un quart sont sans emploi (Fi-
gure I).
FIGURE I
43 %
dans son
premier emploi
57 %
dans un
emploi suivant
16 %
jamais
inséré
84 %
a déjà occupé
un poste
En emploi
73 %
Sans emploi
27 %
Jeunes diplômé.e.s
en recherche d'emploi
Source : Apec
Base : jeunes diplômé·e·s de la promotion 2016 en emploi
RÉPARTITION DES JEUNES DIPLÔMÉ.E.S EN RECHERCHE D’EMPLOI
SELON LEUR SITUATION VIS-À-VIS DE L’EMPLOI
Les jeunes en emploi bénéficient déjà d’une certaine
expérience de la recherche d’emploi. La majorité
d’entre eux ont déjà occupé au moins deux postes et
mènent donc, a minima, leur troisième recherche
d’emploi (57 %), ayant déjà vécu une mobilité pro-
fessionnelle. Les autres, qui occupent leur premier
poste, ont déjà vécu une recherche d’emploi qui a
abouti.
14. APEC – JEUNES DIPLÔMÉES : UNE BONNE INSERTION QUI N’EMPÊCHE PAS DES PROJETS DE MOBILITÉ14
–
ILS RECOURENT EN PREMIER LIEU AUX
OFFRES D’EMPLOI EN LIGNE, TOUT EN
MULTIPLIANT LES CANAUX DE RECHERCHE
–
Les jeunes diplômé·e·s plébiscitent la consultation
des offres d’emploi pour leur recherche d’emploi. Ils
ont aussi recours à des méthodes plus proactives
comme la mobilisation des réseaux sociaux et profes-
sionnels sur Internet et, dans une moindre mesure, le
dépôt de CV ou l’envoi de candidatures spontanées
(Figure J).
FIGURE J
Cabinet de recrutement
Offres d'emploi
Réseaux sociaux et professionnels
sur Internet
Candidature spontanée
Dépôt de CV sur Internet (CVthèque,
site personnel...)
Relations, cooptation, réseau
(hors Internet)
Promotion 2016 Promotion 2015
Concours
Prise de contact sur un salon
ou forum de recrutement
Création de son entreprise
94
89
46
39
43
48
36
41
26
21
16
17
4
4
4
8
3
5
Source : Apec
Base : jeunes diplômé·e·s des promotions 2015 et 2016 en recherche d’emploi
MOYENS UTILISÉS DANS LA RECHERCHE D’EMPLOI
L’usage des réseaux, que ce soit via Internet ou en
dehors, gagne du terrain.
Ces évolutions ne signifient pas pour autant que les
pratiques de recherche d’emploi ont changé. Elles
résultent de l’augmentation importante, en l’espace
d’une promotion, du nombre de jeunes diplômé·e·s
en emploi envisageant une mobilité professionnelle.
Ces derniers ont en effet des méthodes de recherche
d’emploi qui leur sont propres.
15. APEC – JEUNES DIPLÔMÉES : UNE BONNE INSERTION QUI N’EMPÊCHE PAS DES PROJETS DE MOBILITÉ 15
–
LES JEUNES DIPLÔMÉ·E·S EN POSTE
BÉNÉFICIENT D’UN ATOUT POUR LEUR
RECHERCHE D’EMPLOI : LEUR RÉSEAU
–
Les jeunes en poste sont moins nombreux à recourir
aux offres d’emploi, tandis qu’ils font beaucoup plus
appel à leur réseau de relations : 29 % contre 19 %
(Figure K).
FIGURE K
Cabinet de recrutement
Relations, cooptation, réseau (hors Internet)
Création de son entreprise
Réseaux sociaux et professionnels sur Internet
Concours
Prise de contact sur un salon ou forum de recrutement
29 %
3 %
46 %
4 %
4 %
15 %
42 %
34 %
86 %
+ 2
0
- 1
- 1
- 3
- 6
- 8
- 11
+ 10
Candidature spontanée
Dépôt de CV sur Internet (CVthèque, site personnel...)
Offres d'emploi
Part des jeunes EN EMPLOI ayant recours
aux canaux de recherche
Ecart en points des jeunes EN EMPLOI
par rapport aux jeunes SANS EMPLOI
Source : Apec
Base : jeunes diplômé·e·s de la promotion 2016 en recherche d’emploi
MOYENS DE RECHERCHE D’EMPLOI UTILISÉS PAR LES DIPLÔMÉ.E.S
5. Apec, Baromètre Apec jeunes
diplômé·e·s, édition 2018, op. cit., p.
10.
29 % des jeunes diplômé·e·s en emploi ont recours à leur réseau pour leur recherche d’emploi, soit 10 points de plus
par rapport aux jeunes sans emploi
Certain·e·s jeunes diplômé·e·s valorisent, par ailleurs,
très tôt le réseau qu’ils ou elles ont pu se constituer
pendant leurs études et leur début de vie active. Un
an après avoir obtenu leur diplôme, 12 % des jeunes
diplômé·e·s de 2016 en emploi déclarent avoir décro-
ché leur poste grâce à leur réseau5
.
16. APEC – JEUNES DIPLÔMÉES : UNE BONNE INSERTION QUI N’EMPÊCHE PAS DES PROJETS DE MOBILITÉ16
–
EN POSTE, ILS ABORDENT LEUR
RECHERCHE D’EMPLOI AVEC DAVANTAGE
DE CONFIANCE
–
Les jeunes diplômé·e·s de 2016 sont plus optimistes
que ceux et celles de 2015 concernant la recherche
d’emploi. C’est surtout le cas parmi les jeunes souhai-
FIGURE L
49
35
44
57
En emploi
Sans emploi
Promotion 2015 Promotion 2016
Source : Apec
Base : jeunes diplômé·e·s des promotions 2015 et 2016 en recherche d’emploi
PART DES JEUNES DIPLÔMÉ.E.S OPTIMISTES QUANT À LEUR
RECHERCHE D’EMPLOI SELON LEUR SITUATION
tant changer de poste : 57 % se disent très optimistes
ou plutôt optimistes quant à leur recherche d’emploi,
soit 13 points de plus par rapport aux jeunes sans
emploi (Figure L).
17. APEC – JEUNES DIPLÔMÉES : UNE BONNE INSERTION QUI N’EMPÊCHE PAS DES PROJETS DE MOBILITÉ 17
L’intégration des jeunes diplômé·e·s dans l’entreprise et l’accompagnement dans leur
prise de poste
Adapter les modalités de l’entretien de recrutement.
Prévoir des parcours d’accueil.
L’engagement et la motivation des collaborateurs
C’est une vraie problématique… qui n’est pas spécifique aux jeunes ! L’engagement passe aussi par les
conditions de travail, comme l’accès au télétravail, la conciliation de la vie privée et de la vie profes-
sionnelle… Les jeunes sont sensibles à ces sujets, de façon plus marquée que leurs aînés.
Les enjeux de fidélisation des jeunes diplômé·e·s
Les jeunes hésitent moins à chercher, ils sont davantage en veille. Être attentif à leurs modes de re-
cherche, pour mieux savoir comment les atteindre.
Prendre en compte ce qui pour eux constitue l’attractivité d’un poste, pour savoir ce qu’il faut leur
promettre.
–
POUR LES RECRUTEURS
–
–LES ENJEUX À RETENIR–
L’anticipation de la recherche d’emploi
Commencer sa recherche d’emploi avant l’obtention du diplôme : 94 % des jeunes qui ont démarré
leur recherche avant d’avoir obtenu leur diplôme sont en emploi deux ans après. C’est 10 points de
plus que les autres.
Il est prioritaire de développer son réseau, et de le faire le plus en amont possible, dès les études.
La diversification des canaux de recherche
Les canaux de recherche évoluent : ne pas hésiter à les utiliser de façon diversifiée pour élargir sa re-
cherche. Penser aux méthodes proactives, comme le dépôt de CV sur Internet ou l’envoi de candidatures
spontanées. Celles-ci ont permis à 22 % des jeunes diplômé·e·s de trouver leur premier emploi. S’appuyer
aussi sur son réseau de relations est aussi important, comme le font un quart des jeunes diplômé·e·s.
La valorisation des compétences acquises
Les jeunes sont nombreux à entreprendre une recherche d’emploi, c’est un effet conjoncturel. La concur-
rence est importante, aussi il faut savoir se différencier. Cela nécessite de bien identifier les compétences
acquises dans le cadre professionnel comme dans le cadre extraprofessionnel (bénévolat, engagement
associatif).
–
POUR LES JEUNES DIPLÔMÉ.E.S
–
18. APEC – JEUNES DIPLÔMÉES : UNE BONNE INSERTION QUI N’EMPÊCHE PAS DES PROJETS DE MOBILITÉ18
–MÉTHODOLOGIE–
–
CHAMP DE L’ENQUÊTE QUANTITATIVE
AUPRÈS DES JEUNES DIPLÔMÉ·E·S DE
NIVEAU BAC+5 ET PLUS EN 2016
–
Cette étude repose sur une enquête réalisée auprès de
jeunes diplômé·e·s de niveau bac+5 ou plus ayant ter-
miné leurs études supérieures, c’est-à-dire ayant fait
leur entrée sur le marché de l’emploi en 2016. Elle
porte sur leur situation professionnelle deux ans après
la fin des études, ainsi que leurs conditions d’emploi
lorsqu’ils ou·elles sont en poste.
Pour cela, un échantillon de 5 000 répondant·e·s a été
constitué à partir de la base des jeunes diplômé·e·s de
la promotion 2015 identifié·e·s à l’Apec.
Des filtres placés en début de questionnaire permet-
taient de vérifier que les critères d’éligibilité suivants
sont satisfaits :
• avoir reçu en 2015 un diplôme de niveau bac+5 ou
supérieur ;
• être âgé·e de 20 à 30 ans au moment de l’enquête ;
• avoir terminé ses études et être soit en recherche
d’emploi, soit en emploi (hors stage, bénévolat, volon-
tariat, etc.) ;
• résider en France métropolitaine.
Sont donc exclu·e·s du champ de l’étude les
doctorant·e·s et, de façon générale, les jeunes qui pour-
suivent leurs études, ainsi que ceux·et celles qui ne
recherchent pas d’emploi.
–
REDRESSEMENT DE L’ÉCHANTILLON
–
Pour une meilleure représentativité des jeunes
diplômé·e·s de niveau bac+5 et plus sorti·e·s de l’ensei-
gnement supérieur en 2015 et identifié·e·s à l’Apec, cet
échantillon a été redressé selon les caractéristiques
suivantes :
• sexe,
• type d’établissement de formation,
• niveau de diplôme,
• grande discipline de formation.
Le terrain en ligne a été mené par l’institut CSA du 2
mai au 4 juin 2018.
–
LE POINT DE VUE DES CONSULTANT·E·S
APEC
–
Les chiffres marquants de l’édition 2018 de l’enquête
d’insertion des jeunes diplômé·e·s ont été présentés à
trois consultants et consultantes en évolution profes-
sionnelle de l’Apec, à l’occasion d’entretiens télépho-
niques. La démarche vise à confronter les résultats
statistiques et les réalités perçues par les
professionnel·le·s en contact avec les jeunes
diplômé·e·s.
–
DÉFINITIONS
–
Le taux d’insertion correspond à la part de jeunes
diplômé·e·s ayant occupé au moins un emploi depuis
la fin de leurs études (hors stage, bénévolat, volonta-
riat, etc.) parmi l’ensemble des personnes interrogées.
Le taux d’emploi correspond à la part de jeunes
diplômé·e·s occupant un emploi au moment de l’en-
quête (hors stage, bénévolat, volontariat, etc.) parmi
l’ensemble des interrogées.