SlideShare une entreprise Scribd logo
t solidair
POUR LA
POUR LA
MANGER SAIN ET À PRIX
DOUX DANS LE 3ÈME
ARRONDISSEMENT
,www.association-acte.org Mars 2018
2 Association Acte
Qui sommes-nous ?
Notre « Atelier citoyen pour la Transition Ecologique », ACTE, est un espace de
réflexionetd’action réunissant des citoyens, mais aussi quelques intervenants
experts, consultants, chercheurs et militants politiques de toutes opinions.
Nous sommes mobilisés sur les enjeux du développement durable de notre
planète, une sorte de prototype de « comité planète quartier » évoqué par la
Mairie de Paris, qui cherche à développer la mobilisation là où nous vivons ou
travaillons, dans le centre de Paris.
Il s’agit pour nous d’agir concrètement et de mobiliser localement, pour un
changement effectif des comportements de chacun. Nous nous inscrivons
dans une visée de démocratie participative, de partage des savoirs et de réali-
sations collectives, en dehors de tout dogmatisme idéologique.
Notre méthode de travail : des démarches pratiques, des expérimentations
et des échanges au sein de l’atelier. Notre méthode est collective, conviviale,
s’appuyantsurlesexpertises,lesidéesetlesenviesd’agirdechacun.Ellepasse
par l’expérimentation, au sein du groupe, de différents types de mobilisation,
pour juger de leurs effets avant de les proposer plus largement.
L’atelier est ouvert à tous !
Pour consulter l’ensemble de nos actions : www.association-acte.org
Pour nous contacter par mail : acte75003@gmail.com
Pour rejoindre notre groupe Facebook et consulter nos actualités :
https://www.facebook.com/groups/acte75003
3 Association Acte
Table des matières
 1 -	 Avertissement à nos lectrices et lecteurs 4
2 -	Carte des solutions d’approvisionnement alimentaire en bio
ou en circuit court identifiées dans le 3ème et à proximité	  5
3 -	 Les labels	 6
4 -	 Les circuits courts : les AMAP	 8
5 -	 Les circuits courts : les collectifs d’achat libre	 11
6 -	Les supermarchés et les marchés : tableau
comparatif d’un panier de produits bio	 13
7 -	 Agriculture urbaine	 18
8 -	 Trois initiatives intéressantes parmi tant d’autres	 20
9 -	 Compléments utiles : DLC  DDM, PET  PEHD ?	 22
10 -	 Quelques ouvrages et éditeurs	 23
4 Association Acte
- 1 -
CETTE BROCHURE A ÉTÉ RÉALISÉE PAR UN COLLEC-
TIF D’HABITANTS DU 3ÈME ARRONDISSEMENT, tous bé-
névoles et indépendants, réunis au sein de l’Association
ACTE, AtelierCitoyenpourlaTransitionEcologique. Vous
pouvez découvrir l’ensemble de nos actions sur www.as-
sociation-acte.org. Et aussi bien sûr nous rejoindre lors de
nos prochains événements ou sur notre groupe Facebook.
Nous sommes conscients du fait qu’une alimentation de
qualité est essentielle pour notre santé et pour la pré-
servation de notre environnement, favorisant en outre le
développement de nouveaux modèles de production et de
consommation.
Définir une alimentation de qualité n’est pas chose aisée, et
le débat public est vif sur ce sujet. Au sein de l’association
ACTE, nous sommes sensibles à différents critères, no-
tamment :
,le goût des aliments bien sûr,
, la réduction des produits phytosanitaires qui nuisent à
notre santé, à l’environnement et à la biodiversité,
, la réduction des autres impacts environnementaux tels
que les émissions de CO2 liés au transport des marchan-
dises,
,une juste rémunération pour les producteurs,
,de bonnes conditions de travail pour les salariés sur toute
la chaîne d’approvisionnement,
, un comportement responsable des différentes entre-
prises ou organisations qui interviennent.
Pour les consommateurs, il est difficile d’obtenir toutes ces
informations, a fortiori à une échelle locale.
Aussi avons-nous élaboré ce guide il y a trois ans, et au-
jourd’hui nous le mettons à jour une nouvelle fois. Nous
avons ainsi répertorié le plus largement possible les so-
lutions existantes à l’échelle du 3ème arrondissement de
Paris pour une alimentation de qualité. Nous avons opté
pour deux critères principaux : une labélisation bio et/ou
un approvisionnement en circuit court.
Ce choix est nécessairement imparfait. Mais en tant que
consommateurs en bout de chaîne, nous devons nous
appuyer sur les informations disponibles. Les labels en
font partie : ils nous informent du respect de cahiers des
charges précis. Nous rappelons donc ci-après la philo-
sophie des principaux labels que nous avons identifiés.
Différentes réalités se cachent derrière un produit « bio »,
nous en sommes conscients. Toutefois, nous avons pensé
intéressant d’identifier les lieux où acheter « bio » et de
comparer les prix d’un panier de produits courants.
Nous proposons d’autre part unedescriptiontrèslargede
l’éventail de solutions d’approvisionnement alimentaire
présentesdansle3ème arrondissementetauxalentours.
Nous nous sommes basés sur les informations disponibles
sur les sites Internet ou directement auprès des vendeurs
ou de leurs clients.
Enfin ce document présente des initiatives plus larges :
agriculture urbaine avec les jardins partagés, café asso-
ciatif et coopérative de consommateurs, application pour le
covoiturage sur les produits régionaux…
Si les informations que cette brochure contient ont été vé-
rifiées avec soin, des erreurs sont possibles. En particulier,
lestableauxdecomparaisondeprixdoiventêtreconsidérés
comme indicatifs, charge au lecteur de vérifier et d’actuali-
ser ces comparaisons. Les relevés ont été réalisés en mai
2017. Achacunégalementderechercherlesinformations
surlesautrescritèresimportants,pourconsommerune
alimentation de qualité.
BONNE LECTURE !
Avertissement à nos lectrices
et lecteurs
5 Association Acte
Carte des solutions d’approvisionnement
alimentaire en bio ou en circuit court identifiées
dans le 3ème et à proximité
- 2-
6 Association Acte
- 3 -
1.LABELSBIO:
AB : c’est le bio certifié officiel-
lementenFrance.Depuisqu’ila
aligné ses critères en 2009 sur
ceux du label bio européen, il est devenu
moins contraignant. Les aliments certifiés
comprennent au moins 95% de produits
agricoles biologiques (pas de traitement
chimique, alimentation naturelle venue
d’une exploitation bio, recours limité aux
médicaments, limitation des OGM à 0,9%,
commelesalimentsconventionnels).
EUROFEUILLE : logo créé en
2009. Il est accompagné d’une
indication du lieu de produc-
tion des matières premières agricoles (UE
ounon-UE).ChaqueEtatamisenplaceun
système de contrôle. Ce label est moins
exigeantquel’ancienlabelAB.
BIOCOHERENCE, un label plus
strictcrééen2010pardesorga-
nismes en réaction au label eu-
ropéen, jugé trop peu exigeant. Le cahier
deschargesestplusastreignant:produits
issus à 100% de l’agriculture biologique,
tolérance aux traces d’OGM quasi nulle
(0,1%), alimentation des animaux issue
uniquement de l’agriculture biologique et
produiteà80%parlaferme…
NATURE ET PROGRES : ce label
va également plus loin que le label
européen.L’organismecertificateur
est le SPG (système participatif de garan-
tie), les contrôles étant effectués par un
producteurbioetunconsommateur.Cela-
bel prend en compte aussi les aspects en-
vironnementaux, sociaux et économiques
del’exploitation.
ALTER ECO : c’est une
PME distribuant sous
son logo plus d’une centaine de produits
alimentaires à la fois bio et équitables,
dans les grandes et moyennes surfaces,
dans des petites boutiques indépen-
dantesetégalementdanslescircuitsdela
Restauration Hors Domicile. On les trouve
dans quelque 4000 points de vente. Alter
Eco s’engage notamment à promouvoir
une agriculture familiale bio, à défendre et
promouvoirlecommerceéquitableetdonc
àpayerunprixjusteauproducteur,àcom-
penserlesémissionscarbone…Constituée
de50salariés,l’équiped’AlterEcotissedes
liensfortsavecdescoopérativesagricoles
etmetenplaceaveceuxdesrelationscom-
mercialesbaséessurlerespect.
DEMETER:c’estunlabelin-
ternationalattribuéauxpro-
duits issus de l’agriculture
biodynamique(respectdescyclesnaturels,
limitationdelatailledesexploitations,etc),
plusexigeantequel’agriculturebio.
BIO EQUITABLE : label privé
contrôlé par Ecocert, qui garan-
tit le respect conjoint de critères
bio et équitables et qui implique tous les
acteursdelachaîne.
BIOSOLIDAIRE:marquecollec-
tive garantissant de même des
produitsàlafoisbioetsolidaires.
Les labels
AB, AOP, Label rouge… : les labels sont multiples, comment s’y retrouver ? Notre choix s’est
porté essentiellement sur les principaux labels officiels (les seuls en principe à pouvoir
s’appeler labels) et sur quelques labels associatifs.
7 Association Acte
2.AUTRESLABELS
LABEL ROUGE : né en 1960 à
la demande des aviculteurs,
ce label garantit un produit
de qualité supérieure à celle des produits
standard. Le label est attribué par un insti-
tutofficieletlagarantieestvérifiéeréguliè-
rement.Lejurytientcomptedesconditions
d’élevage, de l’alimentation, du respect
des traditions, de l’aspect du produit. Il re-
présente quelque 45.000 producteurs en
France, surtout des volaillers, mais aussi,
par exemple, des producteurs de kiwi de
l’AdourouderaviolesduDauphiné.
BLEU-BLANC-COEUR : l’as-
sociation, née en 2000, veut
améliorer la chaîne alimen-
taire et notamment la teneur en oméga
3. Elle préconise une alimentation tradi-
tionnelle des animaux avec des céréales
riches en oméga 3 essentiels pour la san-
té cardio-vasculaire, telles la luzerne ou
le lin, et avec moins d’acides gras saturés
et d’oméga 6 dont notre alimentation est
surchargée. L’utilisation d’antibiotiques,
de produits chimiques et d’huile de palme
est interdite. Les pratiques de production
doivent être respectueuses de l’environ-
nement et de la biodiversité. L’association
bénéficie du soutien du ministère de
l’agriculture.
AOP(appellationd’originepro-
tégée) : signe officiel européen
dont l’équivalent français est
l’appellation d’origine contrôlée (AOC), en
voie de disparition. L’AOP garantit l’origine
précised’unaliment,commelacrèmed’Isi-
gnyoulapoulardedeBresse.Sansgarantir
unequalitésupérieure,l’AOPreconnaîtim-
plicitementlerôledesconditionsnaturelles
commelesoletleclimat.
MARQUES OU LABELS
ÉTHIQUES :
F A I R T R A D E M A X
HAVELAAR :  mouvement
international de commerce
équitable dont l’objectif est
de défendre les droits de
l’homme et l’environnement, en assurant
des conditions de vie équitables aux pay-
sans de l’hémisphère sud et en encoura-
geant une consommation responsable.
L’intérêt est focalisé sur les conditions de
rémunérationduproducteur,maislespro-
duitssontgarantissansOGM.
ETHIQUABLE : entreprise
coopérative du commerce
équitable créée en 2003 où les salariés
sont sociétaires de la SCOP. Les produits
sont vendus dans plus de 4 000 magasins,
tels que Carrefour Market, Intermarché ou
l’AltermundiduCirqued’hiver.
- 3 -
Les labels
8 Association Acte
1. PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
Une Association pour le Maintien d’une Agriculture
Paysanne (AMAP) est un partenariat entre une ferme et
des consommateurs visant à :
, recréer du lien social entre citadins et paysans de la
région,
, apporter une sécurité financière à des paysans s’enga-
geant dans une démarche d’agriculture durable
, favoriser l’accès à une alimentation de qualité.
Une AMAP permet de s’assurer que les pommes de terre
de notre panier n’ont pas parcouru des centaines de kilo-
mètres et n’ont pas absorbé (ou peu) de pesticides, et de
rémunérer correctement l’agriculteur.
Les AMAP s’engagent à respecter des principes fonda-
teurs inscrits dans une charte : production de dimension
humaine, respectueuse de la nature, de l’environnement
et de l’animal, bonne qualité des produits, appui à l’agri-
culture paysanne locale, respect des normes sociales
pour le personnel de l’exploitation, proximité du produc-
teur et des consommateurs, aucun intermédiaire, partici-
pation des consommateurs à l’AMAP…
Le membre d’une AMAP s’engage sur une certaine durée
à acheter chaque semaine un panier comportant des pro-
duits de saison, pour un montant donné.
2.LES GASTRONOMES ENGAGÉS
Livraison des paniers ou demi-paniers à la Maison des
Associations (MDA), 5 rue Perrée, 75003 Paris
Horaire : le mercredi de 20h30 à 21h30
http://www.lesgastronomesengages.com - https://
www.facebook.com/groups/gastronomesengages
Agriculteurs associés : François Dreumont, maraîcher
bio à Grémévilliers, Jasmin Sainte-Beuve, jeune agri-
culteur bio ; Marie Aline Vinckier (œufs de la Ferme du
Merlet), Emilie Gresset de la Ferme de Sainte-Beuve dans
l’Oise (farine bio, pains fermiers, Salers).
Le panier de légumes est à 15 euros et correspond à 6/8
kilos de légumes de saison. Si pour une raison ou une
autre vous pouvez éventuellement le revendre en postant
une annonce sur le site.
Pour bénéficier des paniers, il faut s’inscrire pour une an-
née à l’AMAP. Cela implique :
, une adhésion annuelle de 15 € à l’association ;
, uncontratAMAPavecaumoinsundesproducteursetle
règlement à l’avance en une ou plusieurs fois des paniers
commandés ;
, un engagement à venir aider 3 fois par an au décharge-
ment des produits, à la constitution des paniers, au mé-
nage du local.
Prix : Il y a trois contrats : panier légumes - pain - œufs.
Le pain est à 3,5 euros (750 grammes) -
Il y a des pains spéciaux (pavot, intégral, noix, graines de
courge, épeautre, sésame, cinq céréales) au même prix,
mais avec des poids variables.
Les œufs livrés par 3 et multiples de 3. 1€ les 3 œufs.
Il y aunelivraisondefromageorganiséeavec Lefrom’une
fois tous les mois et demi, et des livraisons occasionnelles
d’huile d’olive, de viande, etc.
- 4 -Les circuits courts : les AMAP
9 Association Acte
- 4 -
Les circuits courts : les AMAP
3. L’AMAP DU MARAIS
Livre ses paniers ou demi-paniers à la Régie de quartier
Paris centre, 58 rue du Vertbois, 75003 Paris.
Horaires : tous les mardis, de 18h à 20h30
Site : http://amapdumarais.over-blog.com
Chaqueamapiens’engageàtenirlapermanenceaumoins
une fois par saison. Une fois par an, il y a une AG de bilan
avec les fermes.
Agriculteurs associés: Loïc Boulanger, agriculteur à
Marconville, tout bio, en Picardie.
Pour le pain: ferme de la Budinerie.
Le Collectif Percheron (voir plus loin) fournit l’AMAP en
viande, laitage, pâtes, huile...
4. AMAP TRANS GOUINES PÉDÉS
Livraison tous les samedis de 13h à 14h45 au Centre LGBT
Paris IdF, 63 rue Beaubourg 75003 Paris
Site:http://www.amaptranspedegouine.org
Page Facebook : www.FACEBOOK.COM/
AMAPTransGouinesPedes
Cette AMAP ne se revendique pas seulement de la charte
desAmap et de la solidaritéavecsesproductrices, mais
affirme aussi des principes d’autogestion. Elle est ou-
verte à toutes les personnes désireuses de lutter contre
lesdiscriminationsliéesnotammentaugenreouàl’orien-
tation sexuelle.
SES OBJECTIFS :
, soutenir des agricultRICES Trans’ Pédés Gouines BiEs
de l’Yonne ;
,fournir aux Trans’ Pédés Gouines BiEs de Paris et d’Ile-
de-France une nourriture bio, « folle et sexy », issue d’une
agriculture de proximité, respectueuse de l’environne-
ment, et socialement responsable, et leur permettre ainsi
de consommer autrement ;
, créer un lien social entre le monde urbain et le monde
rural en mettant notamment en place des week-ends
d’activités à la ferme ;
, promouvoir des activités culturelles ou de sociabilité à
destination des Trans’Pédés Gouines BiEs;
, lutter contre les discriminations liées notamment au
genre ou à l’orientation sexuelle.
Agricultrices associées : les productrices bourgui-
gnonnes de la « Ferme aux Cailloux » ; Œufs bio; Pain
bio en partenariat avec la SCOP « La Conquête du Pain »,
Montreuil;Epiceriebio:fruitsetlégumes,farines,graines,
huiles, cidres, vinaigre, jus de fruits, pâtes, légumes secs,
plantes aromatiques, issus de productions bio locales
icaunaises de l’Yonne.
PRIX DES PANIERS DE LÉGUMES :
Paniers individuels de légumes à 6,50 euros chacun. Les
50 paniers sont payés d’avance, et la période d’engage-
mentdébuteàpartirdeladated’inscription.Les325euros
pour un panier hebdomadaire sur un an sont payables en
plusieurs fois sans frais. Possibilité de bénéficier d’un sys-
tème de redistribution solidaire.
Exemple de panier à 6,50 € : Pommes de terre, bette-
raves, pommes, pois chiches…
Possibilité également de souscrire à un contrat pain.
Les inscriptions sont possibles en cours de saison. Si vous
souhaitez arrêter avant la fin de la saison, vous pouvez cé-
der votre contrat à une autre personne.
5. LA CAGETTE DES ETUDIANTS
Distribution le lundi de 16h30 à 19h30 à la Maison des
InitiativesEtudiantes-50,ruedesTournelles,75003Paris.
Contact : cagettedesetudiants@gmail.com
Page sur facebook : https://www.facebook.com/
groups/1488838861385609/
La Cagette des Étudiants est une association qui propose
chaque semaine des paniers de fruits et légumes pro-
duits en région parisienne (carottes, choux, salades, radis
noirs…). L’AMAP veut permettre aux étudiants de man-
ger à peu de frais de manière plus saine et plus respec-
tueuse de l’environnement. Les produits sont bio et de
saison. Le producteur se situe près de Rambouillet.
Le panier est à 10 euros. L’inscription annuelle est de
10 euros. L’engagement est mensuel, on paye d’avance
pour les paniers du mois.
10 Association Acte
7. TABLEAU RÉCAPITULATIF DES AMAP ET ASSIMILÉS
Les gastronomes
engagés
L'AMAP
du Marais
L’AMAP féministe
transpédégouine
La cagette des
étudiants
Le collectif
du Val de Loire
Panier
15 euros pour 6 à 8
kilos par semaine
7,5 à 8 euros le 1/2
panier (environ
3kg de fruits et
légumes), 15 € le
gros panier.
6,50 euros le
panier de 2 kilos
environ
Panier à 10 euros 6 paniers de
tailles et de com-
positions diffé-
rentes, entre 11 à
25 euros le panier
Adhésion
15 euros + au
moins un contrat
avec un des
producteurs
Engagement sur 6
mois au minimum
(possibilité de
payer en trois fois
au départ)
On paie d'avance
50 paniers, soit
325 euros par an
10 euros par an 5 euros,
engagement à
l'année payable
à l'année ou par
mois.
Implication
3 fois par an,
participation à la
distribution
Contrats légumes - pains -
œufs
légumes, fruits,
oeufs, pains
légumes, fruits et
oeufs
6. LES PANIERS DU VAL DE LOIRE
Il y a dans le 3ème arrondissement plusieurs points de
livraison :
, L’Estaminet, marché des Enfants rouges, 39 rue de
Bretagne	
, La Régie de quartier, 58 rue du Vertbois ,etc.
Le système de livraison est très souple. Jours et heures
sur leur site : www.lespaniersbioduvaldeloire.fr.
Ce collectif s’apparente à une AMAP dans l’esprit et dans
la qualité des produits. Il s’agit d’un groupement de pro-
ducteurscomprenantplusde30fermesfamiliales,7jar-
dinsd’insertiondelarégionCentre,unEtablissementet
Serviced’AideparleTravail(ESAT)etunlycéehorticole.
Ils assurent la production de fruits et de légumes entière-
ment bio.
L’éthique: développer une agriculture biologique locale et
créer des emplois sur les territoires, organiser des forma-
tions collectives. Lagestionest participativeetenpartena-
riat avec des structures de l’économie sociale et solidaire.
Les Paniers du Val de Loire ont permis la création de 32
contrats d’insertion et 9 permanents.
Les paniers livrés chaque semaine contiennent 4 ou 5
légumes et une catégorie de fruits. Les paniers sont li-
vrés tout faits, alors que dans les AMAP, il faut remplir
soi-même son panier avec les fruits et légumes de la se-
maine,lespeser,aiderpériodiquementàladistributiondes
produits. Un contrat à l’année est passé avec les produc-
teurs.	
Six sortes de paniers de tailles différentes sont proposés,
du plus petit au plus gros, avec ou sans fruit, pour des prix
allant de 11 à 25 euros le panier.
- 4 -
Les circuits courts : les AMAP
11 Association Acte
- 5 -Les circuits courts :
les collectifs d’achat libre
1. LE COLLECTIF PERCHERON
Adresse postale :
Collectif percheron des producteurs fermiers
La Cour Croissant, 61340, Préaux du Perche
Leur site : www.collectifpercheron.fr
PRODUITS GARANTIS BIO
Le Collectif Percheron rassemble 26 producteurs du
Perche, du Pays d’Auge et du Domfrontais. Les 26 fermes
du Collectif Percheron sont situées à moins de 200 km de
Paris.
Produits : fromages, pommes, légumes, huiles, farines,
miel, pains, poulets, canettes, pintades, colis de viande, jus
de fruits, cidre, poiré, crèmerie, escargots, tisanes...
C’est un commerce de proximité et équitable. Les pay-
sans-producteurs, regroupés en GIE (groupement d’inté-
rêt économique et/ou écologique) fixent les prix. La marge
appliquée aux produits est de 20%, couvrant les frais d’un
camion réfrigéré, l’assurance, un local, le salaire d’un
poste de permanent pour l’organisation et les transports
sur Paris : le fait d’avoir permis une création d’emploi fait
partie de leurs réussites.
La marge de 20% est inférieure à celle des magasins bios
de Paris. Il n’y en effet pas de marge pour rémunérer des
actionnaires ou le budget publicité.
Pour ces producteurs, face aux défis actuels, à la dégra-
dation de l’environnement et des conditions de travail agri-
cole,produirebios’imposecommelaseulevoiepossible.
Tous sont labellisés AB, sauf l’apiculteur qui ne peut pas
l’être. Les produits sont certifiés par des organismes indé-
pendants, Ecocert et Qualité France.
Les animaux sont élevés, abattus et transformés dans la
même zone géographique, entre Gacé et Nocé dans l’Orne,
soit moins de 70 km. Les produits sont strictement de
saison. Les agriculteurs sont tous engagés dans une dé-
marche de circuit court : onnetrouveleursproduitsqu’en
vente directe (AMAP, fermes, marchés, particuliers).
Le Collectif livre une trentaine de groupes sur la Région
Parisienne, 4 jours par semaine, au sein d’AMAP, de comi-
tés d’entreprise, de restaurants collectifs, ou simplement
de consomm’acteurs réunis par un particulier autour d’un
lieudelivraison.L’organisationenCollectifpermetauxpro-
ducteurs d’apporter une aide à de jeunes paysans désirant
se lancer dans la production de produits bio, en leur four-
nissant des débouchés.
Chaque groupe de consomm’acteurs est autonome
et possède ses propres règles. Les commandes
se font en ligne et librement : aucun frais d’adhé-
sion, pas d’obligation d’achat ni de panier préétabli.
Il n’y a pas d’intermédiaires pour la livraison, assurée par
les producteurs eux-mêmes, dans la logique du circuit
court, chez l’organisateur du groupe qui fait le lien et les
comptes, et qui est bénévole.
Le paiement se fait par chèque à la livraison.
Enfin, il y a une relation forte entre les producteurs et les
consommateurs : le Collectif envoie les compte rendus de
ses assemblées générales, associe les consommateurs à
ses décisions lors de réunions dans Paris ou d’invitations
dans les fermes, incite au recyclage, donne des conseils.
12 Association Acte
2.LA RUCHE QUI DIT OUI
Site internet : https://laruchequiditoui.fr
Créée en 2011, « La Ruche qui dit oui » se définit comme un
moyensoupledeventedirecteencircuitcourt: adhésion
gratuite, pas d’engagement de durée, choix libre chaque
semaine sur des listes de plusieurs centaines de produits
(aucune obligation d’achat). L’objectif de ses promoteurs :
« réinventer les codes de la consommation ».
Aujourd’hui il y a quelque 700 ruches, dont 128 en Ile de
France, fournies par plus de 4800 producteurs servant plus
de 100.000 membres. Les produits viennent d’un rayon de
250 km(enmoyennede45km,ditlaRuche,maisàParisc’est
davantage).Onpeutacheterdesfruits,deslégumes,dupain,
desconfitures,dufromage,delaviande,duvinoudelabière…
Le concept, développé également en Belgique, a essaimé à
Londres,Berlin,BarceloneetMadrid.
Dans le 3ème, il y a trois ruches : une qui livre au Carreau
du temple, le mercredi soir, une autre, rue Papin (Gaîté ly-
rique), qui distribue le mardi soir, et une nouvelle venue,
également le mardi soir, au Maïf social club, 37, rue de
Turenne.LarucheduCarreausuggèreparexemplechaque
semaine des menus de saison comme le râpé de radis, des
asperges rôties sauce aux noisettes, des pizzas à l’ortie…
Elleaaussimisenplaceunservicedelivraisonsàdomicile,
« solidaire et écologique ».
Le principe des ruches, c’est une alimentation de quali-
té et un soutien à l’agriculture fermière par le biais d’un
serviceweb. Six jours avant le jour fixé pour la distribution,
les membres de la ruche reçoivent la liste des produits mis
en vente. Le paiement de ce que l’on a choisi doit être fait
quelques jours à l’avance, sur internet. S’il n’y a pas assez
de commandes les produits ne sont pas livrés et le client
est remboursé de ce qu’il a versé.
Les produits sont locaux, frais et fermiers, mais seule-
mentquelquefoisbios.Leproducteurfixelui-mêmeleprix
HT de ce qu’il vend, auquel il faut ajouter la TVA et 16,7 % de
frais de service : 8,35 % vont au responsable de la ruche
qui anime la structure et organise les ventes, et 8,35 % au
service internet sur lequel repose le fonctionnement.
3. POISCAILLE
Leur définition : « vos produits de la mer en direct des
pêcheurs, à la fréquence de votre choix ». Les pêcheurs
font une pêche durable, ayant à cœur de protéger les res-
sources marines : poissons de ligne, crustacés de casier,
coquillages pêchés à pied, huîtres…ils sont payés 20% de
plus grâce à l’absence d’intermédiaires.
Chaque casier proposé contient entre 1 kg de poisson et
2 kgs de coquillages. Par exemple, en février : tourteau,
moules de cordes, huîtres plates, rougets… On achète un
casier par semaine, toutes les deux semaines ou chaque
mois, et le prix varie en fonction du rythme d’achat, de 19,90
à 27,90 euros. Pas d’engagement, pour une commande
unique.
Il n’y a plus de livraison dans le 3ème, mais à proximité à
OPOA, 30 rue Albert Thomas dans le 10ème.
Touslesdétailssurlesite:www.poiscaille.fr
- 5 -
Les circuits courts :
les collectifs d’achat libre
13 Association Acte
- 6 -Les supermarchés et les marchés : tableau
comparatif d’un panier de produits bio
VOICI UN TABLEAU COMPARATIF DES PRIX DANS DES
MAGASINS OU CHEZ DES VENDEURS PROPOSANT DES
PRODUITS BIO :
, magasins bio spécialisés,
, grandes surfaces proposant des produits bio,
, collectifs d’achats libres
, marchés de produits frais.
La première partie donne des informations générales :
adresse dans le 3ème ou dans les arrondissements limi-
trophes, type d’établissement et philosophie, labels bio
proposés et informations générales sur les produits.
La seconde partie propose une comparaison des prix
constatés pour un panier de produits alimentaires cou-
rants, issus de l’agriculture biologique uniquement.
QUELQUES REMARQUES :
D’autresproduitsdequalité peuventêtreproposéspar ces
différentsmagasins,marchandsoucollectifs:desproduits
de producteurs maraîchers, des produits labélisés pour
leur qualité, etc.
En particulier, deux maraîchers en agriculture raison-
née,nous semblent proposer des produits de qualité à des
prix raisonnables. Ils sont respectivement au marché des
Enfants Rouges le mercredi et samedi matin, et au mar-
ché Baudoyer le samedi matin.
Nous considérons également que le prix n’est qu’un cri-
tère parmi d’autres à prendre en compte lors de nos
achats et que la labélisation bio ne dit pas tout des im-
pacts positifs ou négatifs de chaque source d’approvi-
sionnement. Ainsi, nous aurions pu aller plus loin en col-
lectant d’autres informations sur :
, les conditions de rémunération des producteurs et la ré-
partition des bénéfices sur toute la chaîne de production et
de distribution,
, les conditions de travail des salariés,
,l’impactenvironnementalsurtoutelachaîne(notamment
les émissions de CO2 liées à la production, à la transfor-
mation, au transport, à la distribution et au traitement des
déchets)
, la qualité de la relation au client et des informations qui
lui sont fournies.
Enfin, ne pas oublier que les prix évoluent sans cesse.
Ces informations sur les prix ainsi que les classements
des solutions les moins chères par catégorie de produit (du
vert foncé au vert clair) sontdonnéesàtitreindicatif. Aussi
nous vous invitons à faire votre propre comparaison sur vos
produits favoris. Chacun peut agir en consommateur res-
ponsable, glaner des informations en ligne et directement
auprès des vendeurs, pour se faire sa propre idée et faire
ses propres choix.
 
14 Association Acte
- 6 -
Les supermarchés et les marchés :
tableau comparatif d’un panier de produits bio
BioCBon Biocoop Naturalia Bien,l’épicerie LaVieClaire Carrefourbio
Adresse
dansle
3ème ouà
proximité
103 rue de
Turenne
26 Rue du Renard
(4ème)
17 Rue du
Faubourg Saint-
Martin (10ème)
19 av. de la
République (11ème)
45 rue de Lancry
(10ème)
84 rue Beaubourg
66 Boulevard de
Sébastopol
8 Boulevard de
Bonne Nouvelle
(10ème)
8 rue des Quatre-
Fils
20 rue Saint-Gilles
16, rue du Grenier
St Lazare
68, rue du
faubourg Saint
Martin (10ème)
6 Rue de
l’Échiquier (10ème)
Type Supermarchésspécialisésbio
Principes
affichés
«Bio, sain, prix
raisonnable,
respectant le
producteur… dans
une démarche
responsable
globale.»
NB : une majorité
des fruits
et légumes,
proviennent
d’Espagne ou
d’Italie.
Réseau d’acteurs
indépendants
proposant des
produits bio issus
du commerce
équitable.
Pour une
consom’action
responsable :
éthique vis-à-vis
des producteurs
comme des
employés.
Pas de
référencement
de produit fini
transporté par
avion.
Charte qui
engage le groupe
à favoriser
des relations
commerciales
équitables et
durables.
Magasins
appartenant à
Monoprix.
«Bio et bien plus
encore»
«Une épicerie
gourmet
biologique et
naturelle».
Des « espaces
de vie » avec des
naturopathes
susceptibles
de donner des
conseils.
« des produits
sains, naturels et
biologiques »
« des produits
équitables et
responsables :
la qualité et la
relation avec nos
fournisseurs-
partenaires est
essentielle. »
« Des produits
certifiés bio,
accessibles à
tous et au goût
authentique »
« Des producteurs
engagés dans
une agriculture
durable »
« Une
transparence
affichée sur
l’origine de nos
produits »
15 Association Acte
Franprix
CarrefourCity/
Market
Intermarchéexpress Uexpress Monoprix
Adresse
dansle3ème
ouà
proximité
23 rue de Bretagne
26 rue Rambuteau
103 bd Beaumarchais
6 l bld du Temple (11e)
53 rue de Turbigo (City)
88 rue Amelot (11e)
(Market)
42 Rue de Turbigo 109 rue du Temple 164 rue du temple
Type Supermarchésclassiques
Principes
affichés
Rayon bio très limité
avec surtout des
produits « Leader
Price Bio » mais une
amélioration notée
par rapport à notre
précédente enquête.
« 70% des produits
alimentaires
Carrefour bio produits
en France ».
« Une gamme de
produits de qualité,
élaborés à partir de
matières premières
respectueuses de
l’environnement,
comprenant des
produits issus du
commerce équitable. »
« Nos habitudes
d’aujourd’hui
conditionnent notre
qualité de vie de
demain ».
Quelque 400 produits
bio de marque
Monoprix, Bjorg ou
Potager gourmand,
et un rayon fruits et
légumes bio.
- 6 -
Les supermarchés et les marchés :
tableau comparatif d’un panier de produits bio
A noter : Quatre magasins Picard dans le 3ème proposent « des produits au plus près du naturel,
avec peu de sel, sans OGM et sans graisses hydrogénées » avec un rayon bio toutefois assez limité :
légumes, fruits, produits de la mer, bœuf, pizza.
16 Association Acte
CollectifPercheron LaruchequiditOui! MarchéBaudoyer
MarchédesEnfants
rouges
Adresse
dansle3ème
ouàproximité
Une trentaine de points
de livraison à Paris
et banlieue, chez des
correspondants bénévoles
Carreau du temple, rue de
Turenne et Gaîté Lyrique
Place Baudoyer, devant la
Mairie du 4ème Mercredi de
13h00 à 20h00 Samedi de
07h00 à 15h00
Entrée au 37 rue de
Bretagne.
Ouvert tous les jours sauf
le dimanche après-midi et
le lundi
Type Collectifd’achatlibre Collectifd’achatlibre Marchéalimentaire
Marchéalimentaire
couvert
Principes
affichés
Tous les produits sont bio.
Producteurs fermiers
dans une logique de circuit
court.
Soutien à de jeunes
paysans.
Origine des produits
fournie. Prix incluant la
livraison.
Recyclage des emballages
en verre et filets.
Rencontres avec les
producteurs.
Origine des produits
fournie, tout comme
la composition pour
les produits élaborés.
Plusieurs centaines
de produits fermiers
de qualité, venant de moins
de 250 km, mais seulement
une partie de bio.
Il semble que la proportion
de produits bio soit
légèrement en hausse.
Premier marché parisien
ouvert l’après-midi.
Produits de qualité, étal de
producteur mais un seul
étal bio (fruits et légumes).
Des cafés ou restaurants
de plein air (pizzas, plats
marocains, etc) mais peu
d’étals alimentaires.
Un étal de fruits et légumes
bio, un autre vendant des
plats bio et du cidre.
Un étal de producteur
venant de Montmorency,
les mercredis et samedis
matins, offrant de bons
produits à des prix
accessibles.
- 6 -
Les supermarchés et les marchés :
tableau comparatif d’un panier de produits bio
Anoter :MarchéBdRichardLenoir, entre les rues Amelot et Saint-Sabin, tous les jeudis de 7 h à
14 h 30 et les dimanches de 7 h à 15 h. Très grand marché le dimanche, très fréquenté. Trois étals
bio (producteurs de l’Eure et de l’Eure-et-Loir) sur 115 commerçants.
17 Association Acte
- 6 -
Les supermarchés et les marchés :
tableau comparatif d’un panier de produits bio
…CHEZ: BiocBon Biocoop Naturalia
Bien,
l’épicerie
LaVie
Claire
Carrefour
bio
Franprix
Carrefour
City
Carrefour
Market
Inter-
marché
express
U
express
Monoprix
Collectif
Percheron
Laruche
quidit
Oui!
Marché
Baudoyer
Marché
Enfants
rouges
1kilode
farineT55
(*T65)
2,13 2,24 2,35 2,60* 2,39 2,70 0,92 0,98* 2,20 1,09* 1,65*
1,70à
1,94Prix
dégressif
Unebouteille
decidre75cl
4,33à
5,99
4,20 3,80 4,99 3,39 2,69 3,05 2,27 2,24 2,28 2,25 2,90 4,20 15,00
1litrelait1/2
écrémé
(*laitcru)
1,23 1,02 2,05 0,99 0,99 0,95 1,25 1,10 1,03 1,16 1,11 1,15 1,60* 1,80* 2,40
Pouletentier
(1kg)(*label
rouge)
13,86 14,87 11,69 11,37* 11,35 12,50
250grcham-
pignons
1,98 3,20 2,93 1,12 2,48 3,69 2,74 3,00 2,90
1kilopommes
Gala(*4
pommes,env.
650g)
3,95 3,95 3,99 4,15 3,59 3,99 3,90* 3,59* 5,07 4,60* 3,50 4,60 4,80
6œufscalibre
moyen
3,15 2,40
2,25
à3,99
3,08 2,35 3,53 2,40 2,26 2,09 2,33 3,76 3,39 2,50 1,92 3,20 3,20
Confiture
fraises(au
kg)
11,38 5,91 11,55 13,75 8,25 10,6 6,67 5,44 5,64 5,3 9,31 8,33
1kgde
pommes
deterre
1,95
à2,10
2,45
2,15
à3,15
2,05 1,99 3,29 3,20 2,66
2à2,50
Prix
dégressif
2,53 3,20 2,80
1laitue
(*batavia)
1,30 1,70 1,35 1,5 0,99 1,80 1,80
1kgde
poireaux
3,40 3,85 3,25 3,40 3,29 4,49 7,18 3,33 5,00 5,00 5,50
1bottede
radis
2,65 1,99 1,99 1,50 2,50 2,50
1camembert
(*laitcru)
3,29
à5,95
3,02
à6,08*
3,05
à5,49*
4,13 3,45
2,55
à4*
3,95 2,48 2,41 3,18 3,04 3,19 6,60
500gde
lentilles
vertes
(*envrac)
2,40* 2,37*
2,35*
à2,89
2,97* 2,00* 2,45* 2,62 2,50
Emmental
(nonrapé,prix
aukg)
14,88
à19,90
14,97
à18,70
20,48 22,85 13,30 13,80 13,10 13,10 13,76
Céréales
crunchy
naturesauf
mention(prix
aukg)
6,60
6,90
granola
10,90 8,21 6,65 9,38
19,95
corn
flakes
6,92
muesli
chocolat
5,56
5,68
corn
flakes
7,28
corn
flakes
5,20
Pourchaqueproduit,lestroisprixlesplusbassontindiquésenvert:duplusfoncé(lemoinscher)auplusclair(letroisièmemoinscher).
Comme rappelé dans notre avertissement, ces produits affichant un label bio peuvent cacher des réalités bien différentes. Ces
comparaisons sont donc à utiliser avec prudence.
18 Association Acte
- 7 -Agriculture urbaine
1. QU’EST-CE QUE C’EST ?
Un nombre croissant de Parisiennes et de Parisiens
prennent en charge des parcelles de terrain pour les culti-
ver et produire des fruits et légumes. Jardins partagés,
toits cultivés, maraîchage urbain, friches exploitées
gagnent la capitale depuis quelques années.
Ces formes émergentes d’activités agricoles dans les
quartiers s’inscrivent dans une démarche de déve-
loppement durable et de production de proximité. Elles
rencontrent l’exigence des consommateurs de mieux
connaître l’origine et la qualité des produits qu’ils consom-
ment. L’agriculture urbaine incite aussi :
, au maintien de la biodiversité en ville
, a un nouveau rapport entre ville et nature
, a une réappropriation de l’espace public
par les habitants
, a une alimentation plus saine
, a la création de lien social et d’emplois de réinsertion
Lorsqu’on parle d’agriculture urbaine, on fait référence à
la culture de produits réalisée dans un milieu urbain par
les habitants eux-mêmes. Son intérêt tient dans l’exploi-
tation et l’optimisation des espaces non utilisés de la ville
comme les toits, les balcons, les cours, les parcs publics,
pour cultiver des fruits et légumes de saison. Avantages de
l’agriculture urbaine :
, améliorer la sécurité alimentaire en fournissant des
fruits et légumes frais, diversifiés, biologiques, produits
localement.
, améliorer la qualité de l’air, réduire les îlots de chaleur,
protéger la biodiversité, diminuer les eaux de ruisselle-
ment, réduire l’émission de gaz à effet de serre liée aux
transports des aliments.
, diminuer le prix des aliments et générer de nouveaux
emplois.
, régénérer des secteurs abandonnés et embellir le pay-
sage urbain.
, stimuler la vie en communauté et développer le senti-
ment d’appartenance à son quartier.
La ville de Paris prévoit de modifier le plan local d’urba-
nisme, afin notamment de « lutter contre le changement
climatique, assurer la transition énergétique, favoriser
l’essordelabiodiversitéetlaprésencedelanatureenville,
combattre toutes les formes de pollution ». A cet égard,
elle prévoit d’ici 2020 de végétaliser une centaine d’hec-
tares de toits et de murs, dont un tiers en cultures produc-
tives. Elle veut actualiser les emplacements des espaces
verts et encourager la végétalisation des espaces libres. «
Dans ce cadre, le développement de l’agriculture urbaine
doit pouvoir prendre une place significative », estime le
projet de la mairie.
Dans le 3ème arrondissement, il existe désormais trois jar-
dins partagés qui s’inscrivent dans cette logique. Ils sont
décrits ci-après. Plus largement, les initiatives de végé-
talisation de la Ville sont soutenues par la Mairie du 3ème
arrondissement qui a récemment créé Rhizome, le conseil
local de végétalisation du 3ème.
Contact : rhizome3@paris.fr .
2.LES JARDINS PARTAGES
Un jardin partagé est un espace vert cultivé et animé par
leshabitants. C’est un lieu de vie ouvert sur le quartier, qui
favoriselesrencontresentregénérationsetentrecultures,
crée du lien social à travers le jardinage. Géré par des ri-
verains regroupés en association, il facilite les relations
entre différents lieux de vie de l’arrondissement, comme
les écoles et les maisons de retraite …
La décision de développer des Jardins partagés dans Paris
a été prise à l’initiative de l’adjoint aux Espaces verts de
la Mairie de Paris en 2001. Depuis, plus d’une centaine de
jardins partagés ont fleuri dans presque tous les arrondis-
sements de Paris.
19 Association Acte
Dans le 3ème, il y en a trois :
« Le Potager des oiseaux », rue des Oiseaux, au flanc du
marché des Enfants rouges, « Les 1001 feuilles » dans
le jardin Anne Frank, 4 impasse Berthaud, « Au pt’it
Verbois  », situédansl’enceinteduCNAM,àl’angledes rues
Vaucanson et Vertbois.
LE POTAGER DES OISEAUX
Il a été créé par des habitants du 3ème arrondissement qui
avaient repéré une friche. Dès le mois de juillet 2002, le
Conseil de quartier Temple a émis le vœu d’y réaliser un
jardin partagé.
Un projet d’aménagement du terrain a été proposé en jan-
vier 2003 aux habitants par l’adjoint au Maire de Paris, et
voté par le conseil de quartier Temple. Le Service des es-
paces verts de la Ville de Paris a aménagé le terrain. En
mars 2004, une association s’est constituée, réunissant
plusde60adhérentsetchargéedel’animationetdel’entre-
tien du jardin. Le jardin a ouvert en mai 2004. Depuis près
de 15 ans, l’association « Les Jardiniers du 3ème » cultive
fruits, légumes et fleurs. Chaque année, elle recueille tous
les légumes de l’été et les cuisine pour offrir des soupes
aux habitants de l’arrondissement lors d’une fête du jardin.
LE JARDIN DES MILLE
ET UNE FEUILLES
Ce jardin de 70m² est situé Impasse
Berthaud, à côté du musée de la
Poupée, dans le jardin public Anne
Frank. Il est ouvert aux horaires des
parcs et jardins de la ville (web :
https://facebook.com/les1001feuilles
Courriel : les1001feuilles@orange.fr )
L’associationorganiserégulièrementdesanimationsàdes-
tination des enfants : goûters, fêtes, ateliers thématiques
de sensibilisation à l’environnement sur la thématique de
l’eau... En participant au développement de ce jardin parta-
gé, dusemisà la récolte,ondécouvrelesjoiesdujardinage;
on jardine avec des enfants, on échange avec les autres ad-
hérents; on prend le thé. Le jardin est équipé d’une cabane
à outils et dispose de parcelles pédagogiques.
AU PT’IT VERBOIS
Il a fallu de l’énergie, de l’enthousiasme, de la coopération
aussi : un nouveau jardin partagé est né en 2016 dans une
cour mise à disposition par le Centre national des Arts et
Métiers, au coin des rues Vaucanson et du Vertbois, dans
le nord du 3ème arrondissement. C’est une co-produc-
tion de la Régie de quartier Paris Centre, juste en face, du
CNAM bien sûr et du conseil de quartier. Un beau projet,
pas évident, avec des plantations dans des bacs, des tables
et des chaises pour des apéritifs ou des pique-niques, un
composteur…
En contrebas par rapport à la rue, le jardin de 130 m2, réa-
lisé avec des donations et des matériaux de récupération,
est ouvert à tous, aux passants, aux voisins, au personnel
duCNAM,etaussiauxélèvesdel’écolevoisine.Pasdepes-
ticides, pas d’engrais, en bref pas de produits chimiques :
en plein cœur de Paris c’est un vrai jardin écolo, avec des
fleurs, des légumes, des herbes aromatiques ! Des ateliers
y sont régulièrement organisés par la Régie de quartier.
- 7 -
Agriculture urbaine
20 Association Acte
- 8 -Trois initiatives intéressantes
parmi tant d’autres
1.LE TROISIEME CAFE, CAFE
ASSOCIATIF ET SOLIDAIRE DU 3ÈME
Adresse : 16 rue de Beauce, ou-
vert du mardi au samedi de 12h
à 22h30.
Page facebook : https://www.
facebook.com/letroisiemecafe
Site : https://troisiemecafe.org
Dans un arrondissement où
le nombre des ménages po-
pulaires a fortement dimi-
nué et où les commerces qui leur sont accessibles se
sont raréfiés, un collectif d’habitants a mis en place
en 2014 un café associatif et solidaire, dont l’objec-
tif est de « maintenir la diversité sociale, intergé-
nérationnelle, culturelle et économique dans le
3ème arrondissement ». Le fonctionnement est assuré par
quelquessalariésembauchésenprivilégiantlespersonnes
éloignées de l’emploi et des bénévoles.
Le troisième Café offre le midi et le soir (sauf le mardi et
le jeudi soir) des plats de bonne qualité à des prix très rai-
sonnables. Par solidarité, le consommateur peut ajouter à
sa note des plats ou boissons « suspendus », qui seront
offerts à des personnes qui ne peuvent se les offrir. Chaque
semaine est proposé un «dîner de chef » pour une somme
de 12 euros boisson non comprise. Un dimanche par mois,
il y a brunch.
Le troisième Café est aussi le lieu d’activités en tout genre.
On peut y assister à une soirée chansons ou concert, suivre
un atelier design ou tricot, s’offrir une pause massage ou
participer à un atelier d’écriture. Il propose aussi des ser-
vices aux habitants du 3ème, comme un atelier numérique,
une assistance administrative, un atelier de médiation. On
peut par exemple peaufiner son CV en anglais.
Au total, le troisième Café est devenu un lieu de ren-
contres et de brassage social, visant à promouvoir le
vivre ensemble, favoriser la participation citoyenne, aider
à l’insertion par le travail, favoriser les échanges à travers
des ateliers et animations, le tout dans le respect de l’en-
vironnement (tri des déchets, récupération des invendus,
économies d’eauet d’énergie,achat dematières premières
locales ou bio).
Le Café demande une adhésion annuelle d’un minimum de
5euros.L’association«lesamisdutroisièmecafé» compte
plus de 5 000 adhérents dont une cinquantaine de béné-
voles actifs.
A noter : le principe de participation s’applique tant à l’ani-
mation du lieu qu’à la gestion de l’association et au choix de
ses grandes orientations : chacun peut librement propo-
ser des initiatives conformes à l’objet social du café.
Pour tout savoir du programme, on peut s’inscrire sur le
site à la lettre d’information, envoyée par mail tous les di-
manches.
21 Association Acte
2. LA COOPERATIVE
AUTOGESTIONNAIRE
DE LA LOUVE
Adresse : 116, rue des
Poissonniers, 75018 Paris.
Contact : info@cooplalouve.fr
Site : www.cooplalouve.fr
La Louve est un projet né en
2010 à Paris, soutenu et inspi-
ré par la Park Slope Food Coop à New-York (voir le docu-
mentaire sorti en novembre 2016 : «Food coop»). C’est un
supermarché coopératif et participatif de 1450 m², installé
dans le XVIIIe, qui a ouvert ses portes en décembre 2016 et
démarre progressivement. Le principe fondamental est la
participation de chaque coopérateur, qui en échange d’un
investissement de départ de 100 €, doit également donner
3h par mois toutes les 4 semaines, en assurant bénévo-
lement les tâches nécessaires au bon fonctionnement du
magasin : caisse, stock, administration, nettoyage… Dans
la tradition des coopératives de consommateurs du 19ème
siècle, les décisions sont collectives, un coopérateur dis-
pose d’une voix quel que soit son nombre de parts et tous
les bénéfices sont réinvestis dans le fonctionnement du
supermarché.
En février 2018 :
,plus de 6 000 adhérents ont été répertoriés,
,les produits disponibles sont les suivants : légumes frais,
fromage à la coupe, laitages, sauces, vins, jus, viande, laits
de riz ou d’épeautre, légumes secs, céréales, chaussettes,
papeterie, produits ménagers, couches pour bébés, den-
tifrice....
3. PELIGOURMET, LE COVOITURAGE
DES PRODUITS REGIONAUX
Avec ce concept de circuit court collaboratif, Péligourmet
permet aux citadins de profiter de leurs trajets en région
pour rapporter en ville les bons produits régionaux de
leurs producteurs et artisans préférés. Ce site internet
promeutunmodedeconsommationcollaboratif,gourmet
et sensé.
Comment ça marche avec un exemple concret :
,UnPélicabpartenAuvergnedanssafamille,ilconnaîtun
producteur artisanal de Saint Nectaire Fermier qu’il rêve
de faire découvrir à la communauté !
, Dans sa voiture il peut en rapporter six. Il poste une an-
nonce sur Péligourmet.com et propose six Saint Nectaire
à pré-commander directement sur le site.
, Le Péligourmet, qui regarde les annonces sur le site de
Péligourmet.com, flashe sur le Saint Nectaire fermier rap-
porté en circuit-court.
,Ilprécommandeetchoisitsonpointrelaispourrécupérer
ses produits.
Le projet est né de deux constats : d’une part les petits
producteursquisontceuxquioffrentlesmeilleursproduits
n’ont pas accès au réseau de distribution en ville et ont du
mal à vivre de leur activité. Et d’autre part trois citadins sur
quatreontdesoriginesrégionalesetpartentrégulièrement
en week-end, revenant une fois sur deux avec un coffre
vide. L’objectif de Péligourmet est d’aiderlesproducteurs
artisanaux et de rendre accessibles les produits régio-
naux introuvables ou trop chers en ville.
Voici des points relais proches du 3ème :
Bastille : Kopi Cream - 16 Rue Daval, 75011 Paris
Rambuteau : La cave à Bulles - 45 rue Quincampoix,
75004 Paris
Les Halles : Causses – 99 rue Rambuteau, 75001 Paris
Grands Boulevards : Imago – 16 boulevard Montmartre,
75009 Paris
- 8 -
Trois initiatives intéressantes
parmi tant d’autres
22 Association Acte
- 9 -Compléments utiles :
DLC  DDM, PET  PEHD ?
1. LES DLC ET LES DDM
Nombre de denrées alimentaires, à l’exception notamment
des boissons alcoolisées, des fruits et légumes frais, des
sels ou sucres, présentent sur leur emballage une date
réglementant leur consommation.
Il peut s’agir d’une DLC ou « date limite de consomma-
tion » pour des produits rapidement périssables (yaourts,
viande fraîche, poisson…) qui, riches en eau, peuvent se dé-
tériorerrapidementetprésenterunrisquepourlasanté.La
DLC est impérative. Les produits sont retirés de la vente
quelques jours avant la fin de la DLC, avec dans certains
magasins une vente à prix réduit quand la date se rap-
proche. La DLC est indiquée par la formule : « à consom-
mer jusqu’au… ».
Il peut s’agir aussi de ce que l’on appelait jadis DLUO, date
limited’utilisationoptimale,devenue unedatededurabi-
litéminimale,ouDDM. Après cette date le produit (gâteaux
secs, fruits ou légumes en conserve, etc) sera toujours bon
àconsommer,maisilpourraavoirperduengoûtouenqua-
lité nutritionnelle. La DDM est indiquée par la formule « à
consommer de préférence avant le… ». La date donnée
n’est pas impérative.
2. CONSEIL : EVITEZ LES
BOUTEILLES DE LAIT NON
RECYCLABLES !
Un problème particulier se pose depuis plusieurs mois
pour des bouteilles de lait en plastique, présentées comme
tout à fait recyclables et qui en fait ne le sont pas.
Jusqu’à récemment, le lait était distribué dans des bou-
teilles en PEHD opaque, normalement recyclables. Mais
elles sont deplus enplus souvent remplacées par desbou-
teilles en « PET opaque », une substance plastique PET
classique doublée d’une substance opaque à base d’oxyde
de titane qu’on utilisait jusqu’alors pour les bouteilles
d’huile. Avantage du PET opaque : il est moins cher et plus
léger que le PEHD, et le lait s’y conserve un peu plus long-
temps.L’operculeenaluminiumn’estplusnécessaireetles
bouteilles sont légèrement brillantes, donc plus attirantes.
Cependant lasubstanceopaqueajoutéeauPETperturbe
lerecyclage. Eneffet,tantquel’utilisationdecesbouteilles
en PET opaque était minoritaire, on pouvait les recycler au
milieu de la masse des autres, d’ailleurs uniquement pour
faire des fibres. Mais le PET opaque a inondé le marché des
bouteilles de lait et les centres de tri n’ont pas les moyens
de les traiter séparément. Il faut donc les mettre dans la
poubelle d’ordures ordinaire. Même si, comble d’hypocri-
sie, la plupart de ces bouteilles qui gâchent le recyclage af-
fichent clairement « emballage à recycler dans la poubelle
de tri», ou une formule équivalente.
La plupart des grands distributeurs (Carrefour,
Monoprix, Intermarché, Casino…) utilisent pour
leurs marques de distributeurs des bouteilles
en PET opaque, qu’il s’agisse de lait bio ou non.
De grandes marques aussi s’y sont mises. On en trouve
même dans des magasins bio… Comment les reconnaître ?
On retourne la bouteille, s’il n’y a aucun chiffre ou le chiffre
1, ce sont des bouteilles en PET opaque.
A noter :
, Que Choisir a lancé en février 2017 un appel au boycott.
, A partir du 1er janvier 2018, un malus (doublement de
l’éco-contribution) devait être imposé aux bouteilles de lait
enPETopaque,pourautantquelesindustrielsnemettaient
pas en oeuvre des solutions spécifiques de recyclage.
, Biocoop et La Vie Claire proposent notamment du lait
bio (et éthique) demi-écrémé en briquette, donc en carton
recyclable, à un prix défiant toute concurrence. En outre,
production locale.
23 Association Acte
- 10 -
PARCE QUE LES PRODUITS SAINS NE S’ENVISAGENT
PAS SANS RECETTES ET SANS UN SAVOIR-FAIRE À
PARTAGERETTRANSMETTRE,voici quelques indications
sur des livres qui nous ont plu et sur des éditeurs engagés.
, LE LIVRE DES RECETTES DES JARDINS PARTAGES DE
PARIS, 10 EUROS
contact: potagerdesoiseaux@gmail.com
, L’EDITEUR LA PLAGE
www.laplage.fr
Un éditeur engagé, largement orienté vegan, qui publie sur
des sujets comme la cuisine bio, la cuisine végétarienne,
la cuisine vegan… Parmi ses derniers titres : « Pâtisserie
vegan », « secrets de brasseur », « apéro veggie », « l’art de
la fermentation »…
Contact : Laurence Auger, 60 rue Monsieur le Prince,
75006 Paris
Tel. : 01 43 29 56 85
Laurence@laplage.fr
, LES EDITIONS DE L’EPURE
25 rue de la Sablière, 75014 Paris
www.epure-editions.com
Tel. : 01 43 21 81 08
Cette maison originale propose de beaux petits livres en
tous genres, notamment une collection, « dix façons de
préparer… », qui s’intéresse aux blettes, aux pommes de
terre, aux courgettes, au chocolat... Elle publie aussi un «
manifeste pour le vin naturel », et une collection de « mise
en appétit », révélant les liaisons « entre mots et mets ».
, LES OUVRAGES DU DR LAURENT CHEVALLIER,
NUTRITIONNISTE :
Parmi ses livres, parus chez Fayard : «les 100 meilleurs
aliments pour votre santé et la planète» (aussi en Livre
de poche), «Je maigris sain, je mange bien», « Vive les
plantes »…
, LES EDITIONS JOUVENCE
Elles publient notamment des livres sur « les incroyables
vertus de… ». En outre, parrmi leurs derniers titres :
« l’énergie du cru », « les algues de A à Z », « les vertus des
tisanes ».
,LES EDITIONS TERRE VIVANTE
Maisond’éditionspécialisée,ellepublietoutuntasdepetits
guides bien faits, du genre « j’élèverais bien des poules»,
«manger sain pour trois fois rien », « le potager du pares-
seux », « la cuisine bio du quotidien », ou « je cuisine bio ra-
pido presto ».
Parmi ses ouvrages, le livre « Manger bio c’est mieux ! ». Il
s’agit d’un petit manifeste sur l’alimentation biologique qui
veut apporter réponse aux questions qu’on se pose souvent
sur le bio : Manger bio est-il plus cher ? Le bio est-il meil-
leur pour la santé ? Peut-on nourrir la planète avec le bio ?
, Les éditions Rue de l’Echiquier
Maison d’édition spécialisée dans les domaines de l’écono-
mie sociale et solidaire, de l’écologie et du développement
durable. Elle propose notamment une collection (« Tout est
bon dans… » la courgette, la carotte, la pomme de terre,
la tomate, la courge, le poireau…) basée sur une approche
positive de la cuisine, axée sur le plaisir tout en privilégiant
la lutte contre le gaspillage alimentaire, la promotion des
circuitscourtsetlasensibilisationàunealimentationsaine.
Quelques ouvrages
et éditeurs
POUR LA
,www.association-acte.org
Association ACTE – Atelier Citoyen pour la Transition Ecologique
169 rue du Temple, 75003 PARIS - IPNS – Ne pas jeter sur la voie publique
Réalisation graphique : Clémentine Rocolle. www.rocolle.com

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Guide alimentation

  • 1. t solidair POUR LA POUR LA MANGER SAIN ET À PRIX DOUX DANS LE 3ÈME ARRONDISSEMENT ,www.association-acte.org Mars 2018
  • 2. 2 Association Acte Qui sommes-nous ? Notre « Atelier citoyen pour la Transition Ecologique », ACTE, est un espace de réflexionetd’action réunissant des citoyens, mais aussi quelques intervenants experts, consultants, chercheurs et militants politiques de toutes opinions. Nous sommes mobilisés sur les enjeux du développement durable de notre planète, une sorte de prototype de « comité planète quartier » évoqué par la Mairie de Paris, qui cherche à développer la mobilisation là où nous vivons ou travaillons, dans le centre de Paris. Il s’agit pour nous d’agir concrètement et de mobiliser localement, pour un changement effectif des comportements de chacun. Nous nous inscrivons dans une visée de démocratie participative, de partage des savoirs et de réali- sations collectives, en dehors de tout dogmatisme idéologique. Notre méthode de travail : des démarches pratiques, des expérimentations et des échanges au sein de l’atelier. Notre méthode est collective, conviviale, s’appuyantsurlesexpertises,lesidéesetlesenviesd’agirdechacun.Ellepasse par l’expérimentation, au sein du groupe, de différents types de mobilisation, pour juger de leurs effets avant de les proposer plus largement. L’atelier est ouvert à tous ! Pour consulter l’ensemble de nos actions : www.association-acte.org Pour nous contacter par mail : acte75003@gmail.com Pour rejoindre notre groupe Facebook et consulter nos actualités : https://www.facebook.com/groups/acte75003
  • 3. 3 Association Acte Table des matières  1 - Avertissement à nos lectrices et lecteurs 4 2 - Carte des solutions d’approvisionnement alimentaire en bio ou en circuit court identifiées dans le 3ème et à proximité 5 3 - Les labels 6 4 - Les circuits courts : les AMAP 8 5 - Les circuits courts : les collectifs d’achat libre 11 6 - Les supermarchés et les marchés : tableau comparatif d’un panier de produits bio 13 7 - Agriculture urbaine 18 8 - Trois initiatives intéressantes parmi tant d’autres 20 9 - Compléments utiles : DLC DDM, PET PEHD ? 22 10 - Quelques ouvrages et éditeurs 23
  • 4. 4 Association Acte - 1 - CETTE BROCHURE A ÉTÉ RÉALISÉE PAR UN COLLEC- TIF D’HABITANTS DU 3ÈME ARRONDISSEMENT, tous bé- névoles et indépendants, réunis au sein de l’Association ACTE, AtelierCitoyenpourlaTransitionEcologique. Vous pouvez découvrir l’ensemble de nos actions sur www.as- sociation-acte.org. Et aussi bien sûr nous rejoindre lors de nos prochains événements ou sur notre groupe Facebook. Nous sommes conscients du fait qu’une alimentation de qualité est essentielle pour notre santé et pour la pré- servation de notre environnement, favorisant en outre le développement de nouveaux modèles de production et de consommation. Définir une alimentation de qualité n’est pas chose aisée, et le débat public est vif sur ce sujet. Au sein de l’association ACTE, nous sommes sensibles à différents critères, no- tamment : ,le goût des aliments bien sûr, , la réduction des produits phytosanitaires qui nuisent à notre santé, à l’environnement et à la biodiversité, , la réduction des autres impacts environnementaux tels que les émissions de CO2 liés au transport des marchan- dises, ,une juste rémunération pour les producteurs, ,de bonnes conditions de travail pour les salariés sur toute la chaîne d’approvisionnement, , un comportement responsable des différentes entre- prises ou organisations qui interviennent. Pour les consommateurs, il est difficile d’obtenir toutes ces informations, a fortiori à une échelle locale. Aussi avons-nous élaboré ce guide il y a trois ans, et au- jourd’hui nous le mettons à jour une nouvelle fois. Nous avons ainsi répertorié le plus largement possible les so- lutions existantes à l’échelle du 3ème arrondissement de Paris pour une alimentation de qualité. Nous avons opté pour deux critères principaux : une labélisation bio et/ou un approvisionnement en circuit court. Ce choix est nécessairement imparfait. Mais en tant que consommateurs en bout de chaîne, nous devons nous appuyer sur les informations disponibles. Les labels en font partie : ils nous informent du respect de cahiers des charges précis. Nous rappelons donc ci-après la philo- sophie des principaux labels que nous avons identifiés. Différentes réalités se cachent derrière un produit « bio », nous en sommes conscients. Toutefois, nous avons pensé intéressant d’identifier les lieux où acheter « bio » et de comparer les prix d’un panier de produits courants. Nous proposons d’autre part unedescriptiontrèslargede l’éventail de solutions d’approvisionnement alimentaire présentesdansle3ème arrondissementetauxalentours. Nous nous sommes basés sur les informations disponibles sur les sites Internet ou directement auprès des vendeurs ou de leurs clients. Enfin ce document présente des initiatives plus larges : agriculture urbaine avec les jardins partagés, café asso- ciatif et coopérative de consommateurs, application pour le covoiturage sur les produits régionaux… Si les informations que cette brochure contient ont été vé- rifiées avec soin, des erreurs sont possibles. En particulier, lestableauxdecomparaisondeprixdoiventêtreconsidérés comme indicatifs, charge au lecteur de vérifier et d’actuali- ser ces comparaisons. Les relevés ont été réalisés en mai 2017. Achacunégalementderechercherlesinformations surlesautrescritèresimportants,pourconsommerune alimentation de qualité. BONNE LECTURE ! Avertissement à nos lectrices et lecteurs
  • 5. 5 Association Acte Carte des solutions d’approvisionnement alimentaire en bio ou en circuit court identifiées dans le 3ème et à proximité - 2-
  • 6. 6 Association Acte - 3 - 1.LABELSBIO: AB : c’est le bio certifié officiel- lementenFrance.Depuisqu’ila aligné ses critères en 2009 sur ceux du label bio européen, il est devenu moins contraignant. Les aliments certifiés comprennent au moins 95% de produits agricoles biologiques (pas de traitement chimique, alimentation naturelle venue d’une exploitation bio, recours limité aux médicaments, limitation des OGM à 0,9%, commelesalimentsconventionnels). EUROFEUILLE : logo créé en 2009. Il est accompagné d’une indication du lieu de produc- tion des matières premières agricoles (UE ounon-UE).ChaqueEtatamisenplaceun système de contrôle. Ce label est moins exigeantquel’ancienlabelAB. BIOCOHERENCE, un label plus strictcrééen2010pardesorga- nismes en réaction au label eu- ropéen, jugé trop peu exigeant. Le cahier deschargesestplusastreignant:produits issus à 100% de l’agriculture biologique, tolérance aux traces d’OGM quasi nulle (0,1%), alimentation des animaux issue uniquement de l’agriculture biologique et produiteà80%parlaferme… NATURE ET PROGRES : ce label va également plus loin que le label européen.L’organismecertificateur est le SPG (système participatif de garan- tie), les contrôles étant effectués par un producteurbioetunconsommateur.Cela- bel prend en compte aussi les aspects en- vironnementaux, sociaux et économiques del’exploitation. ALTER ECO : c’est une PME distribuant sous son logo plus d’une centaine de produits alimentaires à la fois bio et équitables, dans les grandes et moyennes surfaces, dans des petites boutiques indépen- dantesetégalementdanslescircuitsdela Restauration Hors Domicile. On les trouve dans quelque 4000 points de vente. Alter Eco s’engage notamment à promouvoir une agriculture familiale bio, à défendre et promouvoirlecommerceéquitableetdonc àpayerunprixjusteauproducteur,àcom- penserlesémissionscarbone…Constituée de50salariés,l’équiped’AlterEcotissedes liensfortsavecdescoopérativesagricoles etmetenplaceaveceuxdesrelationscom- mercialesbaséessurlerespect. DEMETER:c’estunlabelin- ternationalattribuéauxpro- duits issus de l’agriculture biodynamique(respectdescyclesnaturels, limitationdelatailledesexploitations,etc), plusexigeantequel’agriculturebio. BIO EQUITABLE : label privé contrôlé par Ecocert, qui garan- tit le respect conjoint de critères bio et équitables et qui implique tous les acteursdelachaîne. BIOSOLIDAIRE:marquecollec- tive garantissant de même des produitsàlafoisbioetsolidaires. Les labels AB, AOP, Label rouge… : les labels sont multiples, comment s’y retrouver ? Notre choix s’est porté essentiellement sur les principaux labels officiels (les seuls en principe à pouvoir s’appeler labels) et sur quelques labels associatifs.
  • 7. 7 Association Acte 2.AUTRESLABELS LABEL ROUGE : né en 1960 à la demande des aviculteurs, ce label garantit un produit de qualité supérieure à celle des produits standard. Le label est attribué par un insti- tutofficieletlagarantieestvérifiéeréguliè- rement.Lejurytientcomptedesconditions d’élevage, de l’alimentation, du respect des traditions, de l’aspect du produit. Il re- présente quelque 45.000 producteurs en France, surtout des volaillers, mais aussi, par exemple, des producteurs de kiwi de l’AdourouderaviolesduDauphiné. BLEU-BLANC-COEUR : l’as- sociation, née en 2000, veut améliorer la chaîne alimen- taire et notamment la teneur en oméga 3. Elle préconise une alimentation tradi- tionnelle des animaux avec des céréales riches en oméga 3 essentiels pour la san- té cardio-vasculaire, telles la luzerne ou le lin, et avec moins d’acides gras saturés et d’oméga 6 dont notre alimentation est surchargée. L’utilisation d’antibiotiques, de produits chimiques et d’huile de palme est interdite. Les pratiques de production doivent être respectueuses de l’environ- nement et de la biodiversité. L’association bénéficie du soutien du ministère de l’agriculture. AOP(appellationd’originepro- tégée) : signe officiel européen dont l’équivalent français est l’appellation d’origine contrôlée (AOC), en voie de disparition. L’AOP garantit l’origine précised’unaliment,commelacrèmed’Isi- gnyoulapoulardedeBresse.Sansgarantir unequalitésupérieure,l’AOPreconnaîtim- plicitementlerôledesconditionsnaturelles commelesoletleclimat. MARQUES OU LABELS ÉTHIQUES : F A I R T R A D E M A X HAVELAAR :  mouvement international de commerce équitable dont l’objectif est de défendre les droits de l’homme et l’environnement, en assurant des conditions de vie équitables aux pay- sans de l’hémisphère sud et en encoura- geant une consommation responsable. L’intérêt est focalisé sur les conditions de rémunérationduproducteur,maislespro- duitssontgarantissansOGM. ETHIQUABLE : entreprise coopérative du commerce équitable créée en 2003 où les salariés sont sociétaires de la SCOP. Les produits sont vendus dans plus de 4 000 magasins, tels que Carrefour Market, Intermarché ou l’AltermundiduCirqued’hiver. - 3 - Les labels
  • 8. 8 Association Acte 1. PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT Une Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne (AMAP) est un partenariat entre une ferme et des consommateurs visant à : , recréer du lien social entre citadins et paysans de la région, , apporter une sécurité financière à des paysans s’enga- geant dans une démarche d’agriculture durable , favoriser l’accès à une alimentation de qualité. Une AMAP permet de s’assurer que les pommes de terre de notre panier n’ont pas parcouru des centaines de kilo- mètres et n’ont pas absorbé (ou peu) de pesticides, et de rémunérer correctement l’agriculteur. Les AMAP s’engagent à respecter des principes fonda- teurs inscrits dans une charte : production de dimension humaine, respectueuse de la nature, de l’environnement et de l’animal, bonne qualité des produits, appui à l’agri- culture paysanne locale, respect des normes sociales pour le personnel de l’exploitation, proximité du produc- teur et des consommateurs, aucun intermédiaire, partici- pation des consommateurs à l’AMAP… Le membre d’une AMAP s’engage sur une certaine durée à acheter chaque semaine un panier comportant des pro- duits de saison, pour un montant donné. 2.LES GASTRONOMES ENGAGÉS Livraison des paniers ou demi-paniers à la Maison des Associations (MDA), 5 rue Perrée, 75003 Paris Horaire : le mercredi de 20h30 à 21h30 http://www.lesgastronomesengages.com - https:// www.facebook.com/groups/gastronomesengages Agriculteurs associés : François Dreumont, maraîcher bio à Grémévilliers, Jasmin Sainte-Beuve, jeune agri- culteur bio ; Marie Aline Vinckier (œufs de la Ferme du Merlet), Emilie Gresset de la Ferme de Sainte-Beuve dans l’Oise (farine bio, pains fermiers, Salers). Le panier de légumes est à 15 euros et correspond à 6/8 kilos de légumes de saison. Si pour une raison ou une autre vous pouvez éventuellement le revendre en postant une annonce sur le site. Pour bénéficier des paniers, il faut s’inscrire pour une an- née à l’AMAP. Cela implique : , une adhésion annuelle de 15 € à l’association ; , uncontratAMAPavecaumoinsundesproducteursetle règlement à l’avance en une ou plusieurs fois des paniers commandés ; , un engagement à venir aider 3 fois par an au décharge- ment des produits, à la constitution des paniers, au mé- nage du local. Prix : Il y a trois contrats : panier légumes - pain - œufs. Le pain est à 3,5 euros (750 grammes) - Il y a des pains spéciaux (pavot, intégral, noix, graines de courge, épeautre, sésame, cinq céréales) au même prix, mais avec des poids variables. Les œufs livrés par 3 et multiples de 3. 1€ les 3 œufs. Il y aunelivraisondefromageorganiséeavec Lefrom’une fois tous les mois et demi, et des livraisons occasionnelles d’huile d’olive, de viande, etc. - 4 -Les circuits courts : les AMAP
  • 9. 9 Association Acte - 4 - Les circuits courts : les AMAP 3. L’AMAP DU MARAIS Livre ses paniers ou demi-paniers à la Régie de quartier Paris centre, 58 rue du Vertbois, 75003 Paris. Horaires : tous les mardis, de 18h à 20h30 Site : http://amapdumarais.over-blog.com Chaqueamapiens’engageàtenirlapermanenceaumoins une fois par saison. Une fois par an, il y a une AG de bilan avec les fermes. Agriculteurs associés: Loïc Boulanger, agriculteur à Marconville, tout bio, en Picardie. Pour le pain: ferme de la Budinerie. Le Collectif Percheron (voir plus loin) fournit l’AMAP en viande, laitage, pâtes, huile... 4. AMAP TRANS GOUINES PÉDÉS Livraison tous les samedis de 13h à 14h45 au Centre LGBT Paris IdF, 63 rue Beaubourg 75003 Paris Site:http://www.amaptranspedegouine.org Page Facebook : www.FACEBOOK.COM/ AMAPTransGouinesPedes Cette AMAP ne se revendique pas seulement de la charte desAmap et de la solidaritéavecsesproductrices, mais affirme aussi des principes d’autogestion. Elle est ou- verte à toutes les personnes désireuses de lutter contre lesdiscriminationsliéesnotammentaugenreouàl’orien- tation sexuelle. SES OBJECTIFS : , soutenir des agricultRICES Trans’ Pédés Gouines BiEs de l’Yonne ; ,fournir aux Trans’ Pédés Gouines BiEs de Paris et d’Ile- de-France une nourriture bio, « folle et sexy », issue d’une agriculture de proximité, respectueuse de l’environne- ment, et socialement responsable, et leur permettre ainsi de consommer autrement ; , créer un lien social entre le monde urbain et le monde rural en mettant notamment en place des week-ends d’activités à la ferme ; , promouvoir des activités culturelles ou de sociabilité à destination des Trans’Pédés Gouines BiEs; , lutter contre les discriminations liées notamment au genre ou à l’orientation sexuelle. Agricultrices associées : les productrices bourgui- gnonnes de la « Ferme aux Cailloux » ; Œufs bio; Pain bio en partenariat avec la SCOP « La Conquête du Pain », Montreuil;Epiceriebio:fruitsetlégumes,farines,graines, huiles, cidres, vinaigre, jus de fruits, pâtes, légumes secs, plantes aromatiques, issus de productions bio locales icaunaises de l’Yonne. PRIX DES PANIERS DE LÉGUMES : Paniers individuels de légumes à 6,50 euros chacun. Les 50 paniers sont payés d’avance, et la période d’engage- mentdébuteàpartirdeladated’inscription.Les325euros pour un panier hebdomadaire sur un an sont payables en plusieurs fois sans frais. Possibilité de bénéficier d’un sys- tème de redistribution solidaire. Exemple de panier à 6,50 € : Pommes de terre, bette- raves, pommes, pois chiches… Possibilité également de souscrire à un contrat pain. Les inscriptions sont possibles en cours de saison. Si vous souhaitez arrêter avant la fin de la saison, vous pouvez cé- der votre contrat à une autre personne. 5. LA CAGETTE DES ETUDIANTS Distribution le lundi de 16h30 à 19h30 à la Maison des InitiativesEtudiantes-50,ruedesTournelles,75003Paris. Contact : cagettedesetudiants@gmail.com Page sur facebook : https://www.facebook.com/ groups/1488838861385609/ La Cagette des Étudiants est une association qui propose chaque semaine des paniers de fruits et légumes pro- duits en région parisienne (carottes, choux, salades, radis noirs…). L’AMAP veut permettre aux étudiants de man- ger à peu de frais de manière plus saine et plus respec- tueuse de l’environnement. Les produits sont bio et de saison. Le producteur se situe près de Rambouillet. Le panier est à 10 euros. L’inscription annuelle est de 10 euros. L’engagement est mensuel, on paye d’avance pour les paniers du mois.
  • 10. 10 Association Acte 7. TABLEAU RÉCAPITULATIF DES AMAP ET ASSIMILÉS Les gastronomes engagés L'AMAP du Marais L’AMAP féministe transpédégouine La cagette des étudiants Le collectif du Val de Loire Panier 15 euros pour 6 à 8 kilos par semaine 7,5 à 8 euros le 1/2 panier (environ 3kg de fruits et légumes), 15 € le gros panier. 6,50 euros le panier de 2 kilos environ Panier à 10 euros 6 paniers de tailles et de com- positions diffé- rentes, entre 11 à 25 euros le panier Adhésion 15 euros + au moins un contrat avec un des producteurs Engagement sur 6 mois au minimum (possibilité de payer en trois fois au départ) On paie d'avance 50 paniers, soit 325 euros par an 10 euros par an 5 euros, engagement à l'année payable à l'année ou par mois. Implication 3 fois par an, participation à la distribution Contrats légumes - pains - œufs légumes, fruits, oeufs, pains légumes, fruits et oeufs 6. LES PANIERS DU VAL DE LOIRE Il y a dans le 3ème arrondissement plusieurs points de livraison : , L’Estaminet, marché des Enfants rouges, 39 rue de Bretagne , La Régie de quartier, 58 rue du Vertbois ,etc. Le système de livraison est très souple. Jours et heures sur leur site : www.lespaniersbioduvaldeloire.fr. Ce collectif s’apparente à une AMAP dans l’esprit et dans la qualité des produits. Il s’agit d’un groupement de pro- ducteurscomprenantplusde30fermesfamiliales,7jar- dinsd’insertiondelarégionCentre,unEtablissementet Serviced’AideparleTravail(ESAT)etunlycéehorticole. Ils assurent la production de fruits et de légumes entière- ment bio. L’éthique: développer une agriculture biologique locale et créer des emplois sur les territoires, organiser des forma- tions collectives. Lagestionest participativeetenpartena- riat avec des structures de l’économie sociale et solidaire. Les Paniers du Val de Loire ont permis la création de 32 contrats d’insertion et 9 permanents. Les paniers livrés chaque semaine contiennent 4 ou 5 légumes et une catégorie de fruits. Les paniers sont li- vrés tout faits, alors que dans les AMAP, il faut remplir soi-même son panier avec les fruits et légumes de la se- maine,lespeser,aiderpériodiquementàladistributiondes produits. Un contrat à l’année est passé avec les produc- teurs. Six sortes de paniers de tailles différentes sont proposés, du plus petit au plus gros, avec ou sans fruit, pour des prix allant de 11 à 25 euros le panier. - 4 - Les circuits courts : les AMAP
  • 11. 11 Association Acte - 5 -Les circuits courts : les collectifs d’achat libre 1. LE COLLECTIF PERCHERON Adresse postale : Collectif percheron des producteurs fermiers La Cour Croissant, 61340, Préaux du Perche Leur site : www.collectifpercheron.fr PRODUITS GARANTIS BIO Le Collectif Percheron rassemble 26 producteurs du Perche, du Pays d’Auge et du Domfrontais. Les 26 fermes du Collectif Percheron sont situées à moins de 200 km de Paris. Produits : fromages, pommes, légumes, huiles, farines, miel, pains, poulets, canettes, pintades, colis de viande, jus de fruits, cidre, poiré, crèmerie, escargots, tisanes... C’est un commerce de proximité et équitable. Les pay- sans-producteurs, regroupés en GIE (groupement d’inté- rêt économique et/ou écologique) fixent les prix. La marge appliquée aux produits est de 20%, couvrant les frais d’un camion réfrigéré, l’assurance, un local, le salaire d’un poste de permanent pour l’organisation et les transports sur Paris : le fait d’avoir permis une création d’emploi fait partie de leurs réussites. La marge de 20% est inférieure à celle des magasins bios de Paris. Il n’y en effet pas de marge pour rémunérer des actionnaires ou le budget publicité. Pour ces producteurs, face aux défis actuels, à la dégra- dation de l’environnement et des conditions de travail agri- cole,produirebios’imposecommelaseulevoiepossible. Tous sont labellisés AB, sauf l’apiculteur qui ne peut pas l’être. Les produits sont certifiés par des organismes indé- pendants, Ecocert et Qualité France. Les animaux sont élevés, abattus et transformés dans la même zone géographique, entre Gacé et Nocé dans l’Orne, soit moins de 70 km. Les produits sont strictement de saison. Les agriculteurs sont tous engagés dans une dé- marche de circuit court : onnetrouveleursproduitsqu’en vente directe (AMAP, fermes, marchés, particuliers). Le Collectif livre une trentaine de groupes sur la Région Parisienne, 4 jours par semaine, au sein d’AMAP, de comi- tés d’entreprise, de restaurants collectifs, ou simplement de consomm’acteurs réunis par un particulier autour d’un lieudelivraison.L’organisationenCollectifpermetauxpro- ducteurs d’apporter une aide à de jeunes paysans désirant se lancer dans la production de produits bio, en leur four- nissant des débouchés. Chaque groupe de consomm’acteurs est autonome et possède ses propres règles. Les commandes se font en ligne et librement : aucun frais d’adhé- sion, pas d’obligation d’achat ni de panier préétabli. Il n’y a pas d’intermédiaires pour la livraison, assurée par les producteurs eux-mêmes, dans la logique du circuit court, chez l’organisateur du groupe qui fait le lien et les comptes, et qui est bénévole. Le paiement se fait par chèque à la livraison. Enfin, il y a une relation forte entre les producteurs et les consommateurs : le Collectif envoie les compte rendus de ses assemblées générales, associe les consommateurs à ses décisions lors de réunions dans Paris ou d’invitations dans les fermes, incite au recyclage, donne des conseils.
  • 12. 12 Association Acte 2.LA RUCHE QUI DIT OUI Site internet : https://laruchequiditoui.fr Créée en 2011, « La Ruche qui dit oui » se définit comme un moyensoupledeventedirecteencircuitcourt: adhésion gratuite, pas d’engagement de durée, choix libre chaque semaine sur des listes de plusieurs centaines de produits (aucune obligation d’achat). L’objectif de ses promoteurs : « réinventer les codes de la consommation ». Aujourd’hui il y a quelque 700 ruches, dont 128 en Ile de France, fournies par plus de 4800 producteurs servant plus de 100.000 membres. Les produits viennent d’un rayon de 250 km(enmoyennede45km,ditlaRuche,maisàParisc’est davantage).Onpeutacheterdesfruits,deslégumes,dupain, desconfitures,dufromage,delaviande,duvinoudelabière… Le concept, développé également en Belgique, a essaimé à Londres,Berlin,BarceloneetMadrid. Dans le 3ème, il y a trois ruches : une qui livre au Carreau du temple, le mercredi soir, une autre, rue Papin (Gaîté ly- rique), qui distribue le mardi soir, et une nouvelle venue, également le mardi soir, au Maïf social club, 37, rue de Turenne.LarucheduCarreausuggèreparexemplechaque semaine des menus de saison comme le râpé de radis, des asperges rôties sauce aux noisettes, des pizzas à l’ortie… Elleaaussimisenplaceunservicedelivraisonsàdomicile, « solidaire et écologique ». Le principe des ruches, c’est une alimentation de quali- té et un soutien à l’agriculture fermière par le biais d’un serviceweb. Six jours avant le jour fixé pour la distribution, les membres de la ruche reçoivent la liste des produits mis en vente. Le paiement de ce que l’on a choisi doit être fait quelques jours à l’avance, sur internet. S’il n’y a pas assez de commandes les produits ne sont pas livrés et le client est remboursé de ce qu’il a versé. Les produits sont locaux, frais et fermiers, mais seule- mentquelquefoisbios.Leproducteurfixelui-mêmeleprix HT de ce qu’il vend, auquel il faut ajouter la TVA et 16,7 % de frais de service : 8,35 % vont au responsable de la ruche qui anime la structure et organise les ventes, et 8,35 % au service internet sur lequel repose le fonctionnement. 3. POISCAILLE Leur définition : « vos produits de la mer en direct des pêcheurs, à la fréquence de votre choix ». Les pêcheurs font une pêche durable, ayant à cœur de protéger les res- sources marines : poissons de ligne, crustacés de casier, coquillages pêchés à pied, huîtres…ils sont payés 20% de plus grâce à l’absence d’intermédiaires. Chaque casier proposé contient entre 1 kg de poisson et 2 kgs de coquillages. Par exemple, en février : tourteau, moules de cordes, huîtres plates, rougets… On achète un casier par semaine, toutes les deux semaines ou chaque mois, et le prix varie en fonction du rythme d’achat, de 19,90 à 27,90 euros. Pas d’engagement, pour une commande unique. Il n’y a plus de livraison dans le 3ème, mais à proximité à OPOA, 30 rue Albert Thomas dans le 10ème. Touslesdétailssurlesite:www.poiscaille.fr - 5 - Les circuits courts : les collectifs d’achat libre
  • 13. 13 Association Acte - 6 -Les supermarchés et les marchés : tableau comparatif d’un panier de produits bio VOICI UN TABLEAU COMPARATIF DES PRIX DANS DES MAGASINS OU CHEZ DES VENDEURS PROPOSANT DES PRODUITS BIO : , magasins bio spécialisés, , grandes surfaces proposant des produits bio, , collectifs d’achats libres , marchés de produits frais. La première partie donne des informations générales : adresse dans le 3ème ou dans les arrondissements limi- trophes, type d’établissement et philosophie, labels bio proposés et informations générales sur les produits. La seconde partie propose une comparaison des prix constatés pour un panier de produits alimentaires cou- rants, issus de l’agriculture biologique uniquement. QUELQUES REMARQUES : D’autresproduitsdequalité peuventêtreproposéspar ces différentsmagasins,marchandsoucollectifs:desproduits de producteurs maraîchers, des produits labélisés pour leur qualité, etc. En particulier, deux maraîchers en agriculture raison- née,nous semblent proposer des produits de qualité à des prix raisonnables. Ils sont respectivement au marché des Enfants Rouges le mercredi et samedi matin, et au mar- ché Baudoyer le samedi matin. Nous considérons également que le prix n’est qu’un cri- tère parmi d’autres à prendre en compte lors de nos achats et que la labélisation bio ne dit pas tout des im- pacts positifs ou négatifs de chaque source d’approvi- sionnement. Ainsi, nous aurions pu aller plus loin en col- lectant d’autres informations sur : , les conditions de rémunération des producteurs et la ré- partition des bénéfices sur toute la chaîne de production et de distribution, , les conditions de travail des salariés, ,l’impactenvironnementalsurtoutelachaîne(notamment les émissions de CO2 liées à la production, à la transfor- mation, au transport, à la distribution et au traitement des déchets) , la qualité de la relation au client et des informations qui lui sont fournies. Enfin, ne pas oublier que les prix évoluent sans cesse. Ces informations sur les prix ainsi que les classements des solutions les moins chères par catégorie de produit (du vert foncé au vert clair) sontdonnéesàtitreindicatif. Aussi nous vous invitons à faire votre propre comparaison sur vos produits favoris. Chacun peut agir en consommateur res- ponsable, glaner des informations en ligne et directement auprès des vendeurs, pour se faire sa propre idée et faire ses propres choix.  
  • 14. 14 Association Acte - 6 - Les supermarchés et les marchés : tableau comparatif d’un panier de produits bio BioCBon Biocoop Naturalia Bien,l’épicerie LaVieClaire Carrefourbio Adresse dansle 3ème ouà proximité 103 rue de Turenne 26 Rue du Renard (4ème) 17 Rue du Faubourg Saint- Martin (10ème) 19 av. de la République (11ème) 45 rue de Lancry (10ème) 84 rue Beaubourg 66 Boulevard de Sébastopol 8 Boulevard de Bonne Nouvelle (10ème) 8 rue des Quatre- Fils 20 rue Saint-Gilles 16, rue du Grenier St Lazare 68, rue du faubourg Saint Martin (10ème) 6 Rue de l’Échiquier (10ème) Type Supermarchésspécialisésbio Principes affichés «Bio, sain, prix raisonnable, respectant le producteur… dans une démarche responsable globale.» NB : une majorité des fruits et légumes, proviennent d’Espagne ou d’Italie. Réseau d’acteurs indépendants proposant des produits bio issus du commerce équitable. Pour une consom’action responsable : éthique vis-à-vis des producteurs comme des employés. Pas de référencement de produit fini transporté par avion. Charte qui engage le groupe à favoriser des relations commerciales équitables et durables. Magasins appartenant à Monoprix. «Bio et bien plus encore» «Une épicerie gourmet biologique et naturelle». Des « espaces de vie » avec des naturopathes susceptibles de donner des conseils. « des produits sains, naturels et biologiques » « des produits équitables et responsables : la qualité et la relation avec nos fournisseurs- partenaires est essentielle. » « Des produits certifiés bio, accessibles à tous et au goût authentique » « Des producteurs engagés dans une agriculture durable » « Une transparence affichée sur l’origine de nos produits »
  • 15. 15 Association Acte Franprix CarrefourCity/ Market Intermarchéexpress Uexpress Monoprix Adresse dansle3ème ouà proximité 23 rue de Bretagne 26 rue Rambuteau 103 bd Beaumarchais 6 l bld du Temple (11e) 53 rue de Turbigo (City) 88 rue Amelot (11e) (Market) 42 Rue de Turbigo 109 rue du Temple 164 rue du temple Type Supermarchésclassiques Principes affichés Rayon bio très limité avec surtout des produits « Leader Price Bio » mais une amélioration notée par rapport à notre précédente enquête. « 70% des produits alimentaires Carrefour bio produits en France ». « Une gamme de produits de qualité, élaborés à partir de matières premières respectueuses de l’environnement, comprenant des produits issus du commerce équitable. » « Nos habitudes d’aujourd’hui conditionnent notre qualité de vie de demain ». Quelque 400 produits bio de marque Monoprix, Bjorg ou Potager gourmand, et un rayon fruits et légumes bio. - 6 - Les supermarchés et les marchés : tableau comparatif d’un panier de produits bio A noter : Quatre magasins Picard dans le 3ème proposent « des produits au plus près du naturel, avec peu de sel, sans OGM et sans graisses hydrogénées » avec un rayon bio toutefois assez limité : légumes, fruits, produits de la mer, bœuf, pizza.
  • 16. 16 Association Acte CollectifPercheron LaruchequiditOui! MarchéBaudoyer MarchédesEnfants rouges Adresse dansle3ème ouàproximité Une trentaine de points de livraison à Paris et banlieue, chez des correspondants bénévoles Carreau du temple, rue de Turenne et Gaîté Lyrique Place Baudoyer, devant la Mairie du 4ème Mercredi de 13h00 à 20h00 Samedi de 07h00 à 15h00 Entrée au 37 rue de Bretagne. Ouvert tous les jours sauf le dimanche après-midi et le lundi Type Collectifd’achatlibre Collectifd’achatlibre Marchéalimentaire Marchéalimentaire couvert Principes affichés Tous les produits sont bio. Producteurs fermiers dans une logique de circuit court. Soutien à de jeunes paysans. Origine des produits fournie. Prix incluant la livraison. Recyclage des emballages en verre et filets. Rencontres avec les producteurs. Origine des produits fournie, tout comme la composition pour les produits élaborés. Plusieurs centaines de produits fermiers de qualité, venant de moins de 250 km, mais seulement une partie de bio. Il semble que la proportion de produits bio soit légèrement en hausse. Premier marché parisien ouvert l’après-midi. Produits de qualité, étal de producteur mais un seul étal bio (fruits et légumes). Des cafés ou restaurants de plein air (pizzas, plats marocains, etc) mais peu d’étals alimentaires. Un étal de fruits et légumes bio, un autre vendant des plats bio et du cidre. Un étal de producteur venant de Montmorency, les mercredis et samedis matins, offrant de bons produits à des prix accessibles. - 6 - Les supermarchés et les marchés : tableau comparatif d’un panier de produits bio Anoter :MarchéBdRichardLenoir, entre les rues Amelot et Saint-Sabin, tous les jeudis de 7 h à 14 h 30 et les dimanches de 7 h à 15 h. Très grand marché le dimanche, très fréquenté. Trois étals bio (producteurs de l’Eure et de l’Eure-et-Loir) sur 115 commerçants.
  • 17. 17 Association Acte - 6 - Les supermarchés et les marchés : tableau comparatif d’un panier de produits bio …CHEZ: BiocBon Biocoop Naturalia Bien, l’épicerie LaVie Claire Carrefour bio Franprix Carrefour City Carrefour Market Inter- marché express U express Monoprix Collectif Percheron Laruche quidit Oui! Marché Baudoyer Marché Enfants rouges 1kilode farineT55 (*T65) 2,13 2,24 2,35 2,60* 2,39 2,70 0,92 0,98* 2,20 1,09* 1,65* 1,70à 1,94Prix dégressif Unebouteille decidre75cl 4,33à 5,99 4,20 3,80 4,99 3,39 2,69 3,05 2,27 2,24 2,28 2,25 2,90 4,20 15,00 1litrelait1/2 écrémé (*laitcru) 1,23 1,02 2,05 0,99 0,99 0,95 1,25 1,10 1,03 1,16 1,11 1,15 1,60* 1,80* 2,40 Pouletentier (1kg)(*label rouge) 13,86 14,87 11,69 11,37* 11,35 12,50 250grcham- pignons 1,98 3,20 2,93 1,12 2,48 3,69 2,74 3,00 2,90 1kilopommes Gala(*4 pommes,env. 650g) 3,95 3,95 3,99 4,15 3,59 3,99 3,90* 3,59* 5,07 4,60* 3,50 4,60 4,80 6œufscalibre moyen 3,15 2,40 2,25 à3,99 3,08 2,35 3,53 2,40 2,26 2,09 2,33 3,76 3,39 2,50 1,92 3,20 3,20 Confiture fraises(au kg) 11,38 5,91 11,55 13,75 8,25 10,6 6,67 5,44 5,64 5,3 9,31 8,33 1kgde pommes deterre 1,95 à2,10 2,45 2,15 à3,15 2,05 1,99 3,29 3,20 2,66 2à2,50 Prix dégressif 2,53 3,20 2,80 1laitue (*batavia) 1,30 1,70 1,35 1,5 0,99 1,80 1,80 1kgde poireaux 3,40 3,85 3,25 3,40 3,29 4,49 7,18 3,33 5,00 5,00 5,50 1bottede radis 2,65 1,99 1,99 1,50 2,50 2,50 1camembert (*laitcru) 3,29 à5,95 3,02 à6,08* 3,05 à5,49* 4,13 3,45 2,55 à4* 3,95 2,48 2,41 3,18 3,04 3,19 6,60 500gde lentilles vertes (*envrac) 2,40* 2,37* 2,35* à2,89 2,97* 2,00* 2,45* 2,62 2,50 Emmental (nonrapé,prix aukg) 14,88 à19,90 14,97 à18,70 20,48 22,85 13,30 13,80 13,10 13,10 13,76 Céréales crunchy naturesauf mention(prix aukg) 6,60 6,90 granola 10,90 8,21 6,65 9,38 19,95 corn flakes 6,92 muesli chocolat 5,56 5,68 corn flakes 7,28 corn flakes 5,20 Pourchaqueproduit,lestroisprixlesplusbassontindiquésenvert:duplusfoncé(lemoinscher)auplusclair(letroisièmemoinscher). Comme rappelé dans notre avertissement, ces produits affichant un label bio peuvent cacher des réalités bien différentes. Ces comparaisons sont donc à utiliser avec prudence.
  • 18. 18 Association Acte - 7 -Agriculture urbaine 1. QU’EST-CE QUE C’EST ? Un nombre croissant de Parisiennes et de Parisiens prennent en charge des parcelles de terrain pour les culti- ver et produire des fruits et légumes. Jardins partagés, toits cultivés, maraîchage urbain, friches exploitées gagnent la capitale depuis quelques années. Ces formes émergentes d’activités agricoles dans les quartiers s’inscrivent dans une démarche de déve- loppement durable et de production de proximité. Elles rencontrent l’exigence des consommateurs de mieux connaître l’origine et la qualité des produits qu’ils consom- ment. L’agriculture urbaine incite aussi : , au maintien de la biodiversité en ville , a un nouveau rapport entre ville et nature , a une réappropriation de l’espace public par les habitants , a une alimentation plus saine , a la création de lien social et d’emplois de réinsertion Lorsqu’on parle d’agriculture urbaine, on fait référence à la culture de produits réalisée dans un milieu urbain par les habitants eux-mêmes. Son intérêt tient dans l’exploi- tation et l’optimisation des espaces non utilisés de la ville comme les toits, les balcons, les cours, les parcs publics, pour cultiver des fruits et légumes de saison. Avantages de l’agriculture urbaine : , améliorer la sécurité alimentaire en fournissant des fruits et légumes frais, diversifiés, biologiques, produits localement. , améliorer la qualité de l’air, réduire les îlots de chaleur, protéger la biodiversité, diminuer les eaux de ruisselle- ment, réduire l’émission de gaz à effet de serre liée aux transports des aliments. , diminuer le prix des aliments et générer de nouveaux emplois. , régénérer des secteurs abandonnés et embellir le pay- sage urbain. , stimuler la vie en communauté et développer le senti- ment d’appartenance à son quartier. La ville de Paris prévoit de modifier le plan local d’urba- nisme, afin notamment de « lutter contre le changement climatique, assurer la transition énergétique, favoriser l’essordelabiodiversitéetlaprésencedelanatureenville, combattre toutes les formes de pollution ». A cet égard, elle prévoit d’ici 2020 de végétaliser une centaine d’hec- tares de toits et de murs, dont un tiers en cultures produc- tives. Elle veut actualiser les emplacements des espaces verts et encourager la végétalisation des espaces libres. « Dans ce cadre, le développement de l’agriculture urbaine doit pouvoir prendre une place significative », estime le projet de la mairie. Dans le 3ème arrondissement, il existe désormais trois jar- dins partagés qui s’inscrivent dans cette logique. Ils sont décrits ci-après. Plus largement, les initiatives de végé- talisation de la Ville sont soutenues par la Mairie du 3ème arrondissement qui a récemment créé Rhizome, le conseil local de végétalisation du 3ème. Contact : rhizome3@paris.fr . 2.LES JARDINS PARTAGES Un jardin partagé est un espace vert cultivé et animé par leshabitants. C’est un lieu de vie ouvert sur le quartier, qui favoriselesrencontresentregénérationsetentrecultures, crée du lien social à travers le jardinage. Géré par des ri- verains regroupés en association, il facilite les relations entre différents lieux de vie de l’arrondissement, comme les écoles et les maisons de retraite … La décision de développer des Jardins partagés dans Paris a été prise à l’initiative de l’adjoint aux Espaces verts de la Mairie de Paris en 2001. Depuis, plus d’une centaine de jardins partagés ont fleuri dans presque tous les arrondis- sements de Paris.
  • 19. 19 Association Acte Dans le 3ème, il y en a trois : « Le Potager des oiseaux », rue des Oiseaux, au flanc du marché des Enfants rouges, « Les 1001 feuilles » dans le jardin Anne Frank, 4 impasse Berthaud, « Au pt’it Verbois  », situédansl’enceinteduCNAM,àl’angledes rues Vaucanson et Vertbois. LE POTAGER DES OISEAUX Il a été créé par des habitants du 3ème arrondissement qui avaient repéré une friche. Dès le mois de juillet 2002, le Conseil de quartier Temple a émis le vœu d’y réaliser un jardin partagé. Un projet d’aménagement du terrain a été proposé en jan- vier 2003 aux habitants par l’adjoint au Maire de Paris, et voté par le conseil de quartier Temple. Le Service des es- paces verts de la Ville de Paris a aménagé le terrain. En mars 2004, une association s’est constituée, réunissant plusde60adhérentsetchargéedel’animationetdel’entre- tien du jardin. Le jardin a ouvert en mai 2004. Depuis près de 15 ans, l’association « Les Jardiniers du 3ème » cultive fruits, légumes et fleurs. Chaque année, elle recueille tous les légumes de l’été et les cuisine pour offrir des soupes aux habitants de l’arrondissement lors d’une fête du jardin. LE JARDIN DES MILLE ET UNE FEUILLES Ce jardin de 70m² est situé Impasse Berthaud, à côté du musée de la Poupée, dans le jardin public Anne Frank. Il est ouvert aux horaires des parcs et jardins de la ville (web : https://facebook.com/les1001feuilles Courriel : les1001feuilles@orange.fr ) L’associationorganiserégulièrementdesanimationsàdes- tination des enfants : goûters, fêtes, ateliers thématiques de sensibilisation à l’environnement sur la thématique de l’eau... En participant au développement de ce jardin parta- gé, dusemisà la récolte,ondécouvrelesjoiesdujardinage; on jardine avec des enfants, on échange avec les autres ad- hérents; on prend le thé. Le jardin est équipé d’une cabane à outils et dispose de parcelles pédagogiques. AU PT’IT VERBOIS Il a fallu de l’énergie, de l’enthousiasme, de la coopération aussi : un nouveau jardin partagé est né en 2016 dans une cour mise à disposition par le Centre national des Arts et Métiers, au coin des rues Vaucanson et du Vertbois, dans le nord du 3ème arrondissement. C’est une co-produc- tion de la Régie de quartier Paris Centre, juste en face, du CNAM bien sûr et du conseil de quartier. Un beau projet, pas évident, avec des plantations dans des bacs, des tables et des chaises pour des apéritifs ou des pique-niques, un composteur… En contrebas par rapport à la rue, le jardin de 130 m2, réa- lisé avec des donations et des matériaux de récupération, est ouvert à tous, aux passants, aux voisins, au personnel duCNAM,etaussiauxélèvesdel’écolevoisine.Pasdepes- ticides, pas d’engrais, en bref pas de produits chimiques : en plein cœur de Paris c’est un vrai jardin écolo, avec des fleurs, des légumes, des herbes aromatiques ! Des ateliers y sont régulièrement organisés par la Régie de quartier. - 7 - Agriculture urbaine
  • 20. 20 Association Acte - 8 -Trois initiatives intéressantes parmi tant d’autres 1.LE TROISIEME CAFE, CAFE ASSOCIATIF ET SOLIDAIRE DU 3ÈME Adresse : 16 rue de Beauce, ou- vert du mardi au samedi de 12h à 22h30. Page facebook : https://www. facebook.com/letroisiemecafe Site : https://troisiemecafe.org Dans un arrondissement où le nombre des ménages po- pulaires a fortement dimi- nué et où les commerces qui leur sont accessibles se sont raréfiés, un collectif d’habitants a mis en place en 2014 un café associatif et solidaire, dont l’objec- tif est de « maintenir la diversité sociale, intergé- nérationnelle, culturelle et économique dans le 3ème arrondissement ». Le fonctionnement est assuré par quelquessalariésembauchésenprivilégiantlespersonnes éloignées de l’emploi et des bénévoles. Le troisième Café offre le midi et le soir (sauf le mardi et le jeudi soir) des plats de bonne qualité à des prix très rai- sonnables. Par solidarité, le consommateur peut ajouter à sa note des plats ou boissons « suspendus », qui seront offerts à des personnes qui ne peuvent se les offrir. Chaque semaine est proposé un «dîner de chef » pour une somme de 12 euros boisson non comprise. Un dimanche par mois, il y a brunch. Le troisième Café est aussi le lieu d’activités en tout genre. On peut y assister à une soirée chansons ou concert, suivre un atelier design ou tricot, s’offrir une pause massage ou participer à un atelier d’écriture. Il propose aussi des ser- vices aux habitants du 3ème, comme un atelier numérique, une assistance administrative, un atelier de médiation. On peut par exemple peaufiner son CV en anglais. Au total, le troisième Café est devenu un lieu de ren- contres et de brassage social, visant à promouvoir le vivre ensemble, favoriser la participation citoyenne, aider à l’insertion par le travail, favoriser les échanges à travers des ateliers et animations, le tout dans le respect de l’en- vironnement (tri des déchets, récupération des invendus, économies d’eauet d’énergie,achat dematières premières locales ou bio). Le Café demande une adhésion annuelle d’un minimum de 5euros.L’association«lesamisdutroisièmecafé» compte plus de 5 000 adhérents dont une cinquantaine de béné- voles actifs. A noter : le principe de participation s’applique tant à l’ani- mation du lieu qu’à la gestion de l’association et au choix de ses grandes orientations : chacun peut librement propo- ser des initiatives conformes à l’objet social du café. Pour tout savoir du programme, on peut s’inscrire sur le site à la lettre d’information, envoyée par mail tous les di- manches.
  • 21. 21 Association Acte 2. LA COOPERATIVE AUTOGESTIONNAIRE DE LA LOUVE Adresse : 116, rue des Poissonniers, 75018 Paris. Contact : info@cooplalouve.fr Site : www.cooplalouve.fr La Louve est un projet né en 2010 à Paris, soutenu et inspi- ré par la Park Slope Food Coop à New-York (voir le docu- mentaire sorti en novembre 2016 : «Food coop»). C’est un supermarché coopératif et participatif de 1450 m², installé dans le XVIIIe, qui a ouvert ses portes en décembre 2016 et démarre progressivement. Le principe fondamental est la participation de chaque coopérateur, qui en échange d’un investissement de départ de 100 €, doit également donner 3h par mois toutes les 4 semaines, en assurant bénévo- lement les tâches nécessaires au bon fonctionnement du magasin : caisse, stock, administration, nettoyage… Dans la tradition des coopératives de consommateurs du 19ème siècle, les décisions sont collectives, un coopérateur dis- pose d’une voix quel que soit son nombre de parts et tous les bénéfices sont réinvestis dans le fonctionnement du supermarché. En février 2018 : ,plus de 6 000 adhérents ont été répertoriés, ,les produits disponibles sont les suivants : légumes frais, fromage à la coupe, laitages, sauces, vins, jus, viande, laits de riz ou d’épeautre, légumes secs, céréales, chaussettes, papeterie, produits ménagers, couches pour bébés, den- tifrice.... 3. PELIGOURMET, LE COVOITURAGE DES PRODUITS REGIONAUX Avec ce concept de circuit court collaboratif, Péligourmet permet aux citadins de profiter de leurs trajets en région pour rapporter en ville les bons produits régionaux de leurs producteurs et artisans préférés. Ce site internet promeutunmodedeconsommationcollaboratif,gourmet et sensé. Comment ça marche avec un exemple concret : ,UnPélicabpartenAuvergnedanssafamille,ilconnaîtun producteur artisanal de Saint Nectaire Fermier qu’il rêve de faire découvrir à la communauté ! , Dans sa voiture il peut en rapporter six. Il poste une an- nonce sur Péligourmet.com et propose six Saint Nectaire à pré-commander directement sur le site. , Le Péligourmet, qui regarde les annonces sur le site de Péligourmet.com, flashe sur le Saint Nectaire fermier rap- porté en circuit-court. ,Ilprécommandeetchoisitsonpointrelaispourrécupérer ses produits. Le projet est né de deux constats : d’une part les petits producteursquisontceuxquioffrentlesmeilleursproduits n’ont pas accès au réseau de distribution en ville et ont du mal à vivre de leur activité. Et d’autre part trois citadins sur quatreontdesoriginesrégionalesetpartentrégulièrement en week-end, revenant une fois sur deux avec un coffre vide. L’objectif de Péligourmet est d’aiderlesproducteurs artisanaux et de rendre accessibles les produits régio- naux introuvables ou trop chers en ville. Voici des points relais proches du 3ème : Bastille : Kopi Cream - 16 Rue Daval, 75011 Paris Rambuteau : La cave à Bulles - 45 rue Quincampoix, 75004 Paris Les Halles : Causses – 99 rue Rambuteau, 75001 Paris Grands Boulevards : Imago – 16 boulevard Montmartre, 75009 Paris - 8 - Trois initiatives intéressantes parmi tant d’autres
  • 22. 22 Association Acte - 9 -Compléments utiles : DLC DDM, PET PEHD ? 1. LES DLC ET LES DDM Nombre de denrées alimentaires, à l’exception notamment des boissons alcoolisées, des fruits et légumes frais, des sels ou sucres, présentent sur leur emballage une date réglementant leur consommation. Il peut s’agir d’une DLC ou « date limite de consomma- tion » pour des produits rapidement périssables (yaourts, viande fraîche, poisson…) qui, riches en eau, peuvent se dé- tériorerrapidementetprésenterunrisquepourlasanté.La DLC est impérative. Les produits sont retirés de la vente quelques jours avant la fin de la DLC, avec dans certains magasins une vente à prix réduit quand la date se rap- proche. La DLC est indiquée par la formule : « à consom- mer jusqu’au… ». Il peut s’agir aussi de ce que l’on appelait jadis DLUO, date limited’utilisationoptimale,devenue unedatededurabi- litéminimale,ouDDM. Après cette date le produit (gâteaux secs, fruits ou légumes en conserve, etc) sera toujours bon àconsommer,maisilpourraavoirperduengoûtouenqua- lité nutritionnelle. La DDM est indiquée par la formule « à consommer de préférence avant le… ». La date donnée n’est pas impérative. 2. CONSEIL : EVITEZ LES BOUTEILLES DE LAIT NON RECYCLABLES ! Un problème particulier se pose depuis plusieurs mois pour des bouteilles de lait en plastique, présentées comme tout à fait recyclables et qui en fait ne le sont pas. Jusqu’à récemment, le lait était distribué dans des bou- teilles en PEHD opaque, normalement recyclables. Mais elles sont deplus enplus souvent remplacées par desbou- teilles en « PET opaque », une substance plastique PET classique doublée d’une substance opaque à base d’oxyde de titane qu’on utilisait jusqu’alors pour les bouteilles d’huile. Avantage du PET opaque : il est moins cher et plus léger que le PEHD, et le lait s’y conserve un peu plus long- temps.L’operculeenaluminiumn’estplusnécessaireetles bouteilles sont légèrement brillantes, donc plus attirantes. Cependant lasubstanceopaqueajoutéeauPETperturbe lerecyclage. Eneffet,tantquel’utilisationdecesbouteilles en PET opaque était minoritaire, on pouvait les recycler au milieu de la masse des autres, d’ailleurs uniquement pour faire des fibres. Mais le PET opaque a inondé le marché des bouteilles de lait et les centres de tri n’ont pas les moyens de les traiter séparément. Il faut donc les mettre dans la poubelle d’ordures ordinaire. Même si, comble d’hypocri- sie, la plupart de ces bouteilles qui gâchent le recyclage af- fichent clairement « emballage à recycler dans la poubelle de tri», ou une formule équivalente. La plupart des grands distributeurs (Carrefour, Monoprix, Intermarché, Casino…) utilisent pour leurs marques de distributeurs des bouteilles en PET opaque, qu’il s’agisse de lait bio ou non. De grandes marques aussi s’y sont mises. On en trouve même dans des magasins bio… Comment les reconnaître ? On retourne la bouteille, s’il n’y a aucun chiffre ou le chiffre 1, ce sont des bouteilles en PET opaque. A noter : , Que Choisir a lancé en février 2017 un appel au boycott. , A partir du 1er janvier 2018, un malus (doublement de l’éco-contribution) devait être imposé aux bouteilles de lait enPETopaque,pourautantquelesindustrielsnemettaient pas en oeuvre des solutions spécifiques de recyclage. , Biocoop et La Vie Claire proposent notamment du lait bio (et éthique) demi-écrémé en briquette, donc en carton recyclable, à un prix défiant toute concurrence. En outre, production locale.
  • 23. 23 Association Acte - 10 - PARCE QUE LES PRODUITS SAINS NE S’ENVISAGENT PAS SANS RECETTES ET SANS UN SAVOIR-FAIRE À PARTAGERETTRANSMETTRE,voici quelques indications sur des livres qui nous ont plu et sur des éditeurs engagés. , LE LIVRE DES RECETTES DES JARDINS PARTAGES DE PARIS, 10 EUROS contact: potagerdesoiseaux@gmail.com , L’EDITEUR LA PLAGE www.laplage.fr Un éditeur engagé, largement orienté vegan, qui publie sur des sujets comme la cuisine bio, la cuisine végétarienne, la cuisine vegan… Parmi ses derniers titres : « Pâtisserie vegan », « secrets de brasseur », « apéro veggie », « l’art de la fermentation »… Contact : Laurence Auger, 60 rue Monsieur le Prince, 75006 Paris Tel. : 01 43 29 56 85 Laurence@laplage.fr , LES EDITIONS DE L’EPURE 25 rue de la Sablière, 75014 Paris www.epure-editions.com Tel. : 01 43 21 81 08 Cette maison originale propose de beaux petits livres en tous genres, notamment une collection, « dix façons de préparer… », qui s’intéresse aux blettes, aux pommes de terre, aux courgettes, au chocolat... Elle publie aussi un « manifeste pour le vin naturel », et une collection de « mise en appétit », révélant les liaisons « entre mots et mets ». , LES OUVRAGES DU DR LAURENT CHEVALLIER, NUTRITIONNISTE : Parmi ses livres, parus chez Fayard : «les 100 meilleurs aliments pour votre santé et la planète» (aussi en Livre de poche), «Je maigris sain, je mange bien», « Vive les plantes »… , LES EDITIONS JOUVENCE Elles publient notamment des livres sur « les incroyables vertus de… ». En outre, parrmi leurs derniers titres : « l’énergie du cru », « les algues de A à Z », « les vertus des tisanes ». ,LES EDITIONS TERRE VIVANTE Maisond’éditionspécialisée,ellepublietoutuntasdepetits guides bien faits, du genre « j’élèverais bien des poules», «manger sain pour trois fois rien », « le potager du pares- seux », « la cuisine bio du quotidien », ou « je cuisine bio ra- pido presto ». Parmi ses ouvrages, le livre « Manger bio c’est mieux ! ». Il s’agit d’un petit manifeste sur l’alimentation biologique qui veut apporter réponse aux questions qu’on se pose souvent sur le bio : Manger bio est-il plus cher ? Le bio est-il meil- leur pour la santé ? Peut-on nourrir la planète avec le bio ? , Les éditions Rue de l’Echiquier Maison d’édition spécialisée dans les domaines de l’écono- mie sociale et solidaire, de l’écologie et du développement durable. Elle propose notamment une collection (« Tout est bon dans… » la courgette, la carotte, la pomme de terre, la tomate, la courge, le poireau…) basée sur une approche positive de la cuisine, axée sur le plaisir tout en privilégiant la lutte contre le gaspillage alimentaire, la promotion des circuitscourtsetlasensibilisationàunealimentationsaine. Quelques ouvrages et éditeurs
  • 24. POUR LA ,www.association-acte.org Association ACTE – Atelier Citoyen pour la Transition Ecologique 169 rue du Temple, 75003 PARIS - IPNS – Ne pas jeter sur la voie publique Réalisation graphique : Clémentine Rocolle. www.rocolle.com